TW : incarcération, consommation de substances (médicaments), overdose d’un proche, décès parental (cancer), anxiété.
âge & naissance : Né le 11 avril 2004, vingt ans à peine, et déjà épuisé, ça promet pour la suite. origines & nationalité : australien, born and raised. Pour les besoins d’un devoir scolaire, il a appris qu’il avait des racines américaines, mais vu la gueule dudit pays, c’est quelque chose dont il évite de se vanter. finances et emploi : $$$$$, les dettes lui courent après, alors, lui, il court après l’argent. Il bosse actuellement comme livreur à domicile, et la paie n’est pas à la hauteur de l'ingratitude des clients, mais c’est pour l’heure le seul endroit qui a accepté de l’engager en ayant un casier judiciaire. C’était plus facile quand ses rentrées d’argent étaient illégales, mais il paraît qu’il doit se remettre sur le droit chemin, hm. statut civil : célibataire, officiellement très intéressé à l’idée que cela change, officieusement complètement paniqué à l’idée que ça puisse réellement être le cas. orientation sexuelle : Il n’a jamais vraiment eu l’occasion de se poser la question, mais étant donné que ses seules expériences de wet dream mettaient en scène la gent féminine, il en conclut que l’hétérosexualité lui sied. situation familiale : dysfonctionnelle, c’est un bon résumé. Le père est décédé d’un cancer du poumon, le frère aîné d’une overdose. La mère vogue à ses occupations en se rappelant à son gamin une fois de temps à autre et la sœur cadette tente d’oublier ce bordel en tentant d’avoir sa photo dans le dictionnaire à côté du mot « parfaite ». signe astrologique : bélier ; Jude ne croit pas un seul instant en ces conneries d’astrologie, mais il parait que c’est le signe du commencement et il ne peut pas nier que l’ironie le fait sourire (c’est-à-dire, fait bouger péniblement sa lèvre supérieure d’un demi-centimètre). le pire tue-l'amour : qu’elle soit une fille bien, parce qu’il sait qu’il va inévitablement gâcher tout ça et ce serait dommage, quand même. Autant s’en dégoûter avant même d’avoir sérieusement envisagé l’idée.  un fantasme : qu’elle soit intéressée. Oh god, n’allez pas croire que Jude est du genre à forcer, bien au contraire ; l’idée qu’une fille puisse s’intéresser à lui relève très clairement du fantasme, oui. Il pourrait aussi simplement vous dire « un premier baiser », mais il aurait l’air niais et il a une image à maintenir, voyez. à Brisbane depuis : toujours, et ce n’est pourtant pas faute d’avoir envie de voir du pays, ou même du monde. Mais les poches sont vides et l’anxiété trop peu maîtrisée pour tenter de sortir de sa zone de confort.  

traits de caractère : anxieux › ça commencé quand il était gosse, il ne s’en souvient plus vraiment tant ça a toujours fait partie de lui. Le danger senti par son cerveau, les situations inconnues, le silence ; l’impression de manquer d’air, la boule à l’estomac, les palpitations ; et la crise d’angoisse, jamais loin, jamais maîtrisée, même vingt ans plus tard. Chaque deal, chaque vol, chaque contrefaçon s’accompagnait d’une poussée d’adrénaline susceptible de le faire flancher à tout moment ; mais il y a vu l’occasion de vaincre le mal par le mal, une sorte de thérapie d’exposition quelque peu extrême, hm. criminel › C’est pas lui qui le dit, c’est son casier judiciaire. Usage de faux et multiples vols, il a emprunté le chemin de la facilité, qui l’a emmené à plusieurs reprises en maison de correction durant son adolescence, puis à la case prison durant près d’une année quand il ne pouvait plus se cacher derrière son âge. effacé › Difficile à croire quand on le côtoie durant ses mauvais jours, mais Jude est de nature effacée ; préférant le rôle d’observateur à celui de participant, il a souvent eu l’impression d’être un second rôle dans sa propre existence. Son problème réside dans son incapacité à rester stoïque plus que sa volonté d’être vu ; et c’est ainsi qu’il se retrouve souvent à hausser le ton, à balancer des vérités qui ne sont pas bonnes à dire ou à caresser le nez de quelqu’un avec son poing (oui, oui, promis, c’est affectueux). fataliste › Issu d’une famille considérée comme « bogan », Jude n’a pas vraiment eu l’occasion de prouver ce dont il était capable, la société s’empressant de le ranger dans des cases avant qu’il n’ait pu faire ses preuves. Parce qu’il était bien plus simple de se ranger dans des cases décidées par les autres plutôt que de s’épuiser à leur donner tort, Jude a suivi le parcours qu’on attendait de lui, plongeant rapidement dans la petite criminalité, rangeant ses grandes ambitions visant à sortir de ce milieu qui lui colle à la peau pour l’assumer entièrement (à défaut de le faire avec fierté). influençable › C’est pour impressionner son grand frère et les autres gamins du quartier qu’il a commencé à lorgner du côté de la petite délinquance, jusqu’à ce qu’il soit trop tard pour reculer. Encore aujourd’hui et même s’il ne s’en vante pas, avec les bons arguments il n’est pas difficile de se mettre Jude dans la poche. Au fond, il ne cherche que l’approbation des autres, peu importe les conséquences que celle-ci peut avoir sur son quotidien. Autant dire que sa probation ne tient qu’à un fil – ou plutôt, à un bon discours – qui saurait le faire flancher du côté de l’illégalité, une fois encore, réduisant à néant tous ses beaux projets de s’en sortir. loyal › À peu près. Il ne peut pas vous promettre d’assurer vos arrières peu importe la situation puisqu’il préférera toujours se sauver les miches en priorité, c’est certain ; en revanche, si vous vous confiez à lui (sans doute parce qu’il y a abus d’alcool dans l’équation), il ne trahira jamais votre parole, ni la retournera contre vous. Ce qui, étonnement, fait de lui un excellent confident (aussi parce qu’il sait très bien écouter, c’est sa stratégie pour éviter d’avoir à parler de lui). paradoxal › Il possède un casier judiciaire, pourtant il n’osera jamais jeter un papier par terre. Il n’a aucune difficulté à casser le nez d’un type qui l’agace un peu trop, mais il a les larmes aux yeux s’il a le malheur de marcher sur un escargot. Il ne sait pas comment se comporter avec les autres et préfère les ignorer, mais la solitude lui pèse toujours un peu plus dès qu’il claque la porte de sa chambre. Il est de nature exécrable, un brin provocateur et farouchement opposé à l’autorité, pour autant il a été relâché pour bonne conduite. rêveur › Il se plaît parfois à rêver d’un métier qui lui plaît vraiment, en compagnie d’une fille dont il est éperdument amoureux, dans un appartement qu’il aurait pris plaisir à décorer. Puis, il revient rapidement à la réalité en se souvenant que ce sont là toutes ces choses auxquelles il n’aura sans doute jamais accès – principalement parce qu’il se l’interdit, mais ça, il ne l’admettra jamais. tolérant › L’avantage d’avoir été toujours dénigré sous de faux prétextes, c’est qu’il est nettement plus ouvert que le commun des mortels et n’est pas aisément choqué par les actions ou les préférences des autres, même les plus surprenantes d’entre elles. Annoncez-lui que vous allez vous marier avec un arbre, et il vous adressera aussitôt ses félicitations tout en cherchant le cadeau idéal. avatar : dominic sessa (américain).

   

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romantisme (60%)	level de drague (21%)
engagement (83%)	passion (58%)
performance au lit (17%)	fidélité (95%)
nombre de cœurs brisés (0%)	recherche de l'amour (64%)

   ♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ? est-il à sa recherche actuellement ?
Si vous lui demandez son avis, il y a de grandes chances que Jude se montre désintéressé par la question. En réalité, il est surtout désabusé ; le grand amour, il ne connaît pas et il doute de plus en plus d’y avoir accès, malgré son jeune âge, en vue de ses difficultés dans ce domaine-là. Son inexpérience y est sans doute pour quelque chose, l’amenant à angoisser dès que l’idée se concrétise un peu plus dans son esprit et qu’il s’ose à s’aventurer sur Tinder. Pourtant, si Jude n’aspire pas qu’à cela, son envie de trouver l’âme sœur n’est pas négligeable. Lui aussi, il aimerait vivre cette belle expérience ; se dévouer corps et âme pour l’être aimé, cesser de se sentir seul et ne pas avoir à traverser les obstacles sur son chemin en ne comptant que sur lui-même. Ça lui donne envie, oui. Ça l’obsède, même, par moment. Mais Jude a conscience qu’il n’est pas un cadeau, et c’est sans doute ce qui l’amène à saboter chacun de ses essais dans le monde du dating. Il a envie de croire l’adage selon lequel c’est en arrêtant de chercher qu’on finit par trouver, mais qu’est-ce qu’il fera, si ça ne vient quand même pas ? Il préfère ne pas l’imaginer, et continuer de croire qu’un jour ou l’autre, l’amour se mettra enfin sur son chemin. Abandonner cette idée l’amènerait à accepter une inévitable solitude à laquelle il est bien moins préparé qu’il ne le prétend.

   ♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
C’est peut-être le seul avantage quand l’amour semble vous fuir ; les déceptions amoureuses, il ne connait pas, Jude. Ce qui est triste, c’est qu’il adorerait avoir le cœur brisé, ça voudrait dire que, même si cela s’est mal terminé, quelque chose s’est passé pour lui à ce niveau-là, quelqu’un s’est (enfin) intéressé à lui et il a vécu cette chose si intense et passionnelle dont sa seule connaissance jusqu’ici est due aux récits des autres. Bien sûr, il a eu des peines de cœur, comme tout le monde. Une camarade de classe qui l’intéressait, qui l’a gentiment recalé quand il a tenté de l’inviter à une soirée. Une étudiante croisée régulièrement dans le bus qui lui a tapé dans l’œil et qui a cessé de faire ce trajet quand il a eu le malheur d’initier la conversation. Des jeunes femmes invitées aux mêmes anniversaires que lui, et dont il a demandé à leurs amis communs de plaider en sa faveur, sans jamais qu’ils ne mènent leur mission jusqu’au bout (en vérité, il se doute bien qu’ils n’ont surtout pas eu le cœur à lui dire que l’intérêt n’était pas partagé et feindre l’oubli est sans doute plus facile). En soi, il pourrait presque dire que sa déception amoureuse, Jude la trouve plutôt dans le fait qu’il n’en ait jamais connue.

   (un) Il se balade toujours avec une paire de boules quies dans la poche, façon passive-agressive de faire comprendre aux gens qu’ils peuvent désormais se taire car il n’a plus envie de les écouter. Particulièrement efficace quand la Générale de la colocation décide de lui reprocher son manque d’éducation ménagère, ou quand son supérieur du moment lui reproche son manque d'engagement. On lui a souvent reproché d’être trop vulgaire et trop honnête, alors au lieu d’un « ta gueule » clair et net, désormais il sort la boîte de sa poche arrière, une boule dans chaque oreille et c’est encore plus efficace. (deux) Il a une vraie addiction pour les fruits secs et les noix, il a toujours un sachet sur lui en cas d’irrésistible envie de grignoter. Et s’il vous en propose, c’est qu’il est réellement pris d’affection pour vous. Ou qu’il veut vous empoisonner car il a connaissance de votre allergie, aussi. (trois) Oh, et il est addict aux benzodiazépines, aussi. Bien sûr, il s’en vante nettement moins que sa précédente addiction ; et si on lui demande, il se cachera derrière les ordonnances de son médecin. Et il a raison, Jude, alors que celles-ci s’enchaînent d’aussi loin qu’il s’en souvienne ; le tampon du médecin change à intervalles réguliers, un suivi n’est donc pas assuré et jamais personne ne s’est inquiété de sa consommation de sédatifs en tout genre jusqu’à ce qu’il finisse en prison et qu’il en ressente le manque. Il n’est qu’une victime d’un système de santé débordé qui opte parfois pour la facilité, d’une discrimination silencieuse concernant les gens comme lui (« à problèmes ») et surtout de parents qui ont toujours remis en cause l’existence même du terme « santé mentale ». Les prescriptions servaient à soigner son anxiété, car c’est évidemment le meilleur moyen de les surpasser, n’est-ce pas. Conscient du terrain glissant sur lequel il s’est retrouvé malgré lui, Jude a opté pour l’automédicamentation, remplaçant ces substances-là par d’autres, non prescrites. Le succès n’a pas plus été au rendez-vous, bon. Au moins, il peut se vanter de s’être sorti de tout ça – jusqu’à quand, c’est la grande question. (quatre) Il se rend à un groupe de soutien pour anciens consommateurs une fois par semaine (officiellement). Officieusement, il s’y rend quand il pense ; en revanche il est plus régulier quand il s’agit d’autres groupes de parole, bien qu’il n’ait jamais souffert d’une quelconque maladie ni laissé des plumes dans une relation toxique, par exemple. Simplement, ça l’aide à relativiser sur sa vie ; et à s’inspirer d’histoires entendues lors de ces séances pour apitoyer la caissière du supermarché quand il lui manque trois dollars ou le flic qui veut l’amender parce qu’il voyage sans titre de transport. Et à ignorer son vrai problème, surtout. (cinq) Parce qu’il faudrait éviter qu’il rajoute des lignes sur son casier, Jude. Celui-ci est déjà bien rempli ; d’abord par des petits vols pour tenter d’égaler ses camarades pouvant se vanter fièrement de leurs dernières acquisitions en matière de fringues à la mode ou de consoles dernier cri. Ça lui a valu plusieurs amendes conséquentes et même des séjours en foyer pour mineurs. Mais il n’a jamais appris la leçon, et son talent pour imiter la signature de ses parents sur ses bulletins n’a pas manqué d’être le début d’une nouvelle carrière ; spécialisé dans la confection de fausses cartes d’identité et de faux certificats médicaux, cette période de sa vie a été sa plus grande réussite, quand l’adrénaline parvenait à tasser l’angoisse, et que les gens s’intéressaient à lui comme jamais auparavant. Peu importe si c’était pour ses services, c’était mieux que rien et ce besoin d’attention l’a amené à viser toujours plus haut dans ses ambitions, sans prendre en compte qu’il n’est pas taillé pour l’illégalité. Arrêté après sa majorité, il n’a pas cherché à nier ses actions et c’est sans doute ce qui a allégé sa peine. Onze mois, une libération anticipée pour bonne conduite, une probation aux feusses et des dettes pour toute une vie plus tard, Jude tente péniblement de rester sur le droit chemin. (six) Ce qui l’aide, c’est de penser à la manière dont son frère a fini ; parfait exemple de ce qu’il ne veut pas devenir. Si Jude prétend avoir accepté une vie sans ambitions, Cal l’a réellement embrassée et n’a jamais essayé de s’en sortir. Son overdose toute récente a été un vrai électrochoc pour Jude, qui tente tant bien que mal de garder la tête hors de l’eau, même s’il a l’impression que rares sont ceux qui semblent l’en croire capable. Son père n’est plus dans le paysage, sa mère a baissé les bras, il ne reste plus que sa sœur qui tente péniblement de maintenir les liens entre les différents membres de la famille. Jude sait qu’il ne pourra pas compter éternellement sur elle et qu’elle a surtout besoin de pouvoir vivre pour elle et non plus à travers les déboires des Ainsworth, raison pour laquelle il tente de voir plus loin qu’elle. Il y a Josephine, évidemment, qui semble s’être fait la promesse de ne pas le laisser tomber, ou qui a pitié de lui (sans doute), et dont l’amitié est sans cesse remise en question du côté de Jude, qui n’arrive pas à comprendre pourquoi elle s’inflige la présence du jeune homme dans sa vie alors qu’elle peut prétendre à tellement mieux. Il y a cette colocation, aussi, dans laquelle il est tombé et qui s’avère être un bon exercice, même si la tâche est rendue compliquée par des mois à vivre dans une cellule, à devoir subir une autorité avec laquelle il n’est pas à l’aise. Louis et Rebekah ne sont pas de mauvais bougres, mais il peine à leur accorder sa confiance, et à s’adapter à ce qu’ils attendent de lui. Aux yeux de Jude, c’est un laboratoire social où il expérimente quant à ce qu’il peut se permettre, ce qu’il doit faire, et ce dont il doit s’abstenir, au détriment de ses pauvres colocs qui subissent ses sauts d’humeur et ses angoisses. (sept) Il joue de la flûte de Pan, fruit d’une plaisanterie entre son frère aîné et lui qui a duré bien trop longtemps. Jude désirait jouer d’un instrument de musique, son frère lui a balancé cette idée pour l’emmerder, et par esprit de contradiction, il s’est empressé de s’en procurer une et d’apprendre seul. Étonnement, c’est devenu un petit plaisir qu’il cache à tout le monde, à l’exception de sa famille et surtout dudit frère qui le défiait de jouer un morceau de son choix à chacun de ses anniversaires – et Jude s’est toujours religieusement appliqué à le satisfaire.  (huit) Sur son poignet droit trônent deux bracelets brésiliens, aussi appelés friendship bracelet, dont les couleurs et les formes représentent ses deux aînés. Et parce que dans la famille Ainsworth on n’assume pas l’affection qu’on se porte les uns aux autres, il prétend qu’il s’agit seulement d’un moyen de critiquer cette nouvelle tendance – et toutes celles qui polluent ponctuellement les réseaux sociaux. Pourtant, dès qu’il est nerveux et qu’il sent une crise d’angoisse débuter au creux de son estomac, il caresse les fils de coton jusqu’à réussir à s’apaiser.  (neuf) Il a également un grand intérêt pour le jardinage ; prétextant à qui veut l’entendre qu’il s’intéresse à l’écologie et qu’il vaut mieux se préparer à auto-suffisance en vue du monde dans lequel on vit. La vérité, c’est qu’il a la main verte uniquement quand il s’agit de ses plants de cannabis – et son plant de tomate, pour la bonne conscience, quand même. (dix) Il est l’heureux papa d’une lapine naine tête de lion, prénommé Hopps (oui, il a vu Zootopia, oui, il a adoré le film, un problème ?) qui vit librement dans sa chambre, sans que ses colocataires ne soient au courant. Hopps est sans doute la personne dont il est le plus proche et oui, il réalise à quel point c’est triste, comme constat.

   

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