TW : décès de proches, deuil, épilepsie, accident de surf / presque noyade, stalker & coming-out forcé.
âge & naissance : lionceau du 23 juillet 1995, il est âgé de 28 ans, yeux levés vers le ciel à chaque fois qu'on lui évoque la fameuse trentaine qui approche. impassible face au passage du temps, ça ne l'atteint pas.
origines & nationalité : il a la gueule d'ange et le physique vendeur de la rockstar charismatique, Taylor - le teint hâlé, les yeux bleus et les bouclettes blondes. né sur la côte ouest du pays, enfant du soleil et des vagues, les papiers témoignent de sa naissance dans un hôpital de Rockingham, au sud de Perth. comme bon nombre d'australiens, ses origines le rattachent aux terres du vieux continent - des racines anglaises, irlandaises et allemandes, et les pays correspondants traversés à plusieurs reprises déjà.
finances et emploi : $$$$$, les poches déjà bien remplies à son jeune âge, l'argent n'est pas un problème. chanteur et guitariste du groupe de rock alternatif Little Anarchy, étoile montante de son label. techniquement, il est auteur-compositeur-interprète, musicien et producteur. la musique au centre de sa vie, marchant dans les pas d'une mère que le pays a jadis idolâtrée. de retour d'une toute première tournée mondiale aussi éprouvante qu'exaltante, le groupe est en pause depuis plus d'un an maintenant. il a fallu faire le deuil de leur bassiste et amie disparue, contemplant avec impuissance leurs liens se fractionner à petit feu ; et d'une carrière en pleine ascension menacée de tomber dans l'oubli. aujourd'hui, un nouvel essor semble possible grâce à un coup de pouce du label et le recrutement de Sasha.
statut civil : passé un certain stade de popularité, tisser des relations durables devient un exercice trop compliqué pour y mettre réellement du sien. si relation il y a eu, elle ne fut probablement que charnelle et éphémère. l'expérience d'un soir, ou de quelques semaines peut-être, pour les plus chanceux.ses. il est bel et bien célibataire, Taylor, mais en principe seulement. la réalité étant que le cœur a déjà été ravi par quelqu'un de très spécial pour lui, il y a longtemps - peut-être plus qu'il ne l'imagine. les sentiments ont pris racine dans ce lien particulier qui l'unit à son meilleur ami depuis l'adolescence, la profonde confiance qu'ils s'accordent et une ambiguïté cultivée avec panache, sans se douter que le jeu se retournerait ainsi contre lui. et s'il croyait naïvement à un crush de passage, il faut se rendre à l'évidence : l'attraction est trop ancrée pour se résumer à quelque chose d'aussi insignifiant.
orientation sexuelle : trop nombreux sont les curieux qui s'interrogent sur le sujet de son orientation, jusqu'à parfois élaborer des théories parfaitement alambiquées sur la base de tel ou tel événement isolé survenu sur scène, ou d'une petite phrase sortie de son contexte. sans compter ce coming-out qu'on lui a volé, et qui a enflammé les réseaux à l'aube de leur dernière tournée. dans ce contexte particulier où la vie privée n'est plus qu'un lointain mirage, Taylor s'obstine à ne pas leur répondre, à constamment éluder la question. s'il affiche ouvertement son soutien à la communauté lgbtq+, il n'a jamais publiquement confirmé quoi que ce soit le concernant, parce qu'il est têtu comme une mule et qu'il estime que ça ne regarde que lui. mais pansexuel, qu'il répondrait sûrement s'il devait s'affubler d'une étiquette. se fiche éperdument du genre tant que l'alchimie est là.
situation familiale : Taylor, c'est le cadet d'une fratrie de deux garçons. avant lui, il y a eu Ryan, son aîné. le frère dont il n'a jamais été si proche, tant leurs personnalités sont aux antipodes l'une de l'autre. leur relation tend à s'améliorer mais la communication est encore maladroite pour eux qui évoluent dans des mondes et selon des valeurs différents. au grand dam de leur père, pilier central de la famille, qui n'a toujours souhaité que le meilleur pour ses enfants, et désespère de les voir se rabibocher pour de bon, un jour. tableau familial incomplet depuis que Layla, leur mère, les a quittés il y a vingt-huit ans maintenant - le jour de la naissance du petit dernier. un drame qui les a tous marqués au fer rouge, bien qu'ils s'efforcent d'être une fratrie unie et soudée malgré tout.
signe astrologique : fier et rugissant lion du premier décan, dont la voix porte désormais bien au-delà de l'océan, résonne aux quatre coins du monde. la personnalité solaire, dynamique et audacieuse, le genre d'animal qui ne démords jamais de ses ambitions.
le pire tue-l'amour : concernant l'acte en lui-même, peu de choses peuvent réellement le rebuter - d'un point de vue réaliste, ça ne peut jamais être parfait. les maladresses font partie de l'échange et, à ses yeux, participent à le rendre plus humain et appréciable. par ailleurs, le manque d'écoute et de considération pour l'autre le mettent particulièrement mal à l'aise. se sentir comme un objet sous des mains et un regard froids, qui ne sert qu'à assouvir un besoin, ça lui coupe immédiatement toute envie.
un fantasme : sans doute est-ce totalement cliché pour un artiste comme lui, mais ça ne rend pas l'idée moins attirante pour autant : le faire dans les backstages. après un concert, quand les corps sont encore fébriles, l'adrénaline au sommet et le cœur battant à tout rompre. dans la pénombre, derrière les caisses de matériel ou un rideau tiré à la hâte. ça l'émoustille sans trop savoir pourquoi, peut-être pour l'interdit de la chose, le risque d'être découverts. sinon, les yeux, les mains et la voix ; c'est ce qu'il remarque en premier chez quelqu'un, tout à fait capable de développer un crush uniquement basé sur l'un de ces détails.
à Brisbane depuis : le mois de juillet 2022. c'est le besoin viscéral de changer d'air et de décors qui l'a poussé ici, à la recherche d'un nouvel équilibre à reconstruire auprès de ses proches, et dans l'espoir d'un nouveau départ.

traits de caractère : petit rayon de soleil sur pattes -- facile à vivre, pas prise de tête et de bonne compagnie -- dynamique, ne supporte pas la routine -- plutôt extraverti -- adore sortir, faire la fête, s'amuser, parler, rencontrer, boire et danser -- sociable, s'attache vite aux gens -- naturellement tactile -- la solitude c'est pas son truc, il aime être entouré -- fonctionne beaucoup à l'intuition, autant pour composer que dans son quotidien -- adepte du 'on ne vit qu'une fois' pour justifier ses décisions les plus bancales -- estime que pour vivre pleinement, il faut savoir prendre des risques -- un brin trop imprudent parfois -- se présente toujours avec un sourire, même lorsque le moral n'y est pas -- passionné et passionnant, vit sa musique à fond -- intenable sur scène, a failli se blesser bêtement plus d'une fois -- très exigeant envers lui-même, s'inflige souvent tout seul une pression monstre -- prend son rôle de leader du groupe très (trop) au sérieux -- perfectionniste, déteste laisser les choses en stand-by -- têtu et déterminé -- ambitieux -- une insolence taquine qui peut ne pas plaire à tout le monde -- se perd parfois entre celui qu'il est et celui qu'on attend qu'il soit -- des airs désinvoltes et une fausse assurance pour masquer les angoisses qui le rongent -- pense trop et se confie trop peu, intériorise beaucoup -- plus sensible qu'il le laisse paraitre -- se sert de la musique comme d'un exutoire -- rongé par le manque d'adrénaline, seule drogue qu'il ait jamais consommée -- rêve par dessus tout de remonter sur scène et retrouver sa vie d'avant.

avatar : Luke Hemmings (irish, english, german, cornish, possibly other)

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romantisme (31%)	level de drague (64%)
engagement (48%)	passion (95%)
performance au lit (73%)	fidélité (80%)
nombre de cœurs brisés (42%)	recherche de l'amour (55%)

♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ? est-il à sa recherche actuellement ?
l'on attend d'un artiste comme lui qu'il produise au moins une chanson d'amour dans sa carrière. chez Taylor, leur nombre s'élève à zéro. il ne chante pas l'amour ou la douleur des ruptures Taylor, d'abord parce que c'est, de son point de vue purement subjectif, complètement cliché ; mais aussi parce qu'il n'arrive à écrire que sur ce qu'il connait, ce qui est palpable pour lui. et l'amour lui est plutôt inconnu, encore à l'heure actuelle. il ne l'a jamais vécu, n'en a jamais fait sa priorité, attendant de voir ce que l'avenir lui réservait. finalement, son cœur a fait l'un des pires et des meilleurs choix à la fois, qu'il ignore encore comment appréhender. répression obstinée des sentiments en attendant que ça passe d'abord, attribuant l'attirance à un vulgaire crush. sauf que son cœur s'obstine lui aussi, se révèle être un adversaire redoutable et se languit de plus, rongé par une lancinante frustration.

♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
il en a probablement causé quelques unes, de déceptions, mais n'en a jamais réellement souffert. quand il s'essayait encore à quelques relations, jamais vraiment stables ni très investies déjà à l'époque, il était un jeune adulte curieux et un brin indécis. sans se préoccuper de l'amour ou de l'engagement, provoquait plus souvent qu'il n'avait à l'accepter la rupture avec un sourire compatissant - 'c'était cool le temps que ça a duré', qu'il disait avant de passer à autre chose. et puis, sa popularité s'est accrue et avec elle s'est évanoui le peu d'intérêt qu'il possédait encore pour la chose. entre la place que prenait Jaime dans son quotidien et celle qu'occupait le groupe, alors en pleine ascendance, c'est sans hésiter qu'il a repoussé le sujet en arrière-plan de sa vie. sans regret ni de vide à combler, s'épanouissant dans l'affection et le soutien de ses proches et amis. quand bien même on s'est évertué à lui expliquer qu'amour et amitié n'avaient rien de semblable, c'était là que se trouvait son équilibre.

「un」 le jour de sa naissance marque le début d'une vie, mais aussi la fin d'une autre. Layla Quincey s'éteint avant même d'avoir pu prendre son enfant dans les bras. c'est une hémorragie qui l'emporte. laissant derrière elle un mari endeuillé, deux gosses sur les bras, dont un nouveau-né qui pleure et pleure encore, s'égosille les petits bras tendus et les doigts qui se referment sur le vide. l'enfance marquée par une absence qui ne se comble pas. une mère que ses enfants ne connaitront qu'à travers les récits des autres, et les instants de vie figés dans les albums photos. de ce drame, Taylor s'en tiendra longtemps pour responsable, traînant la culpabilité d'avoir provoqué sa mort pendant des années. il lui a fallu du temps à l'enfant, pour comprendre que ce n'était pas de sa faute, qu'il ne l'avait pas vraiment tuée. et peut-être est-ce de là que vient cette distance qui, assez tôt, éloigne les deux frères. un équilibre familial bancal, le manque d'une figure maternelle pour veiller à ce que le fossé ne se creuse pas plus. leur père, lui, est trop débordé pour le remarquer.

「deux」 l'épilepsie se présente bientôt comme le fléau de son enfance. des crises qui n'en sont pas vraiment, les premières fois, insidieuses dans la subtilité de symptômes qui n'alertent pas. des moments d'égarement et des petits oublis qu'on assimile d'abord à des troubles de l'attention. ça commence doucement, et puis ça s'aggrave. gagne l'esprit, qui s'embrouille et s'emmêle, l'empêchant de réfléchir, de fonctionner. comme s'il était une machine cassée. et il trouve ça profondément injuste Taylor, parce qu'il n'avait rien demandé, mais il apprend à vivre avec, tant bien que mal. en récolte quelques moqueries quand il perd pied avec la réalité et ce qui l'entoure. scolarité compliquée par ces absences qui s'éternisent parfois plus longtemps que d'ordinaire, lui provoquent des trous de mémoire et des difficultés à se concentrer, à retenir les informations. le traitement espace les crises et soulage son quotidien, mais pas sa rancœur envers la maladie. l'impression d'être anormal, une anomalie. ces murmures et ces regards lancés dans sa direction après une première vraie crise en plein cours ; c'est finalement ça, qui fait le plus mal. l'incompréhension des gens, enfants comme adultes, et la sensation de profonde solitude engendrée.

「trois」 grandir parmi une famille de musiciens, c'est se retrouver initié à la musique très tôt, comme pour perpétuer la tradition. et si l'aîné ne semble pas spécialement attiré par la discipline, le cadet ne rechigne pas à nouer un lien étroit avec celle-ci, développant rapidement une passion dévorante pour cet art. c'est porté par plusieurs influences qu'il pratique, se perfectionne et se cultive. sous la tutelle de son père, découvre la musique classique et le piano, l'apprentissage du solfège et la lecture des partitions. du côté de ses grands-parents, le jazz, le blues et la soul, la musique pour danser, pour célébrer. l'œuvre de sa mère l'introduit à la pop-rock et le groove caractéristique des années 80. tandis que son oncle, metalhead invétéré, lui inculque les valeurs de cet univers assujetti à autant de clichés que de controverses absurdes. il s'en soucie peu, Taylor - écoute d'abord, accompagne son oncle en concert ensuite, et de fil en aiguille, développe un coup de cœur pour le genre et ses multiples déclinaisons. rien d'étonnant à ce qu'il choisisse la guitare électrique comme instrument favori ; puis qu'il s'aventure à chanter et composer à son tour. laissant sa créativité s'exprimer, et de nouvelles ambitions fleurir en lui.

「quatre」 à côté de la musique, il y a aussi le surf. la liberté trouvée sur la houle, la sensation de ne faire qu'un avec l'élément, de glisser sur les vagues, invulnérable. il aime tellement ça, Taylor, qu'il songe à faire carrière dans ce sport pendant quelques temps. jusqu'à l'accident. une journée comme toutes les autres, les vagues sont bonnes et le soleil radieux, haut dans le ciel. Taylor file à toute allure sur l'eau, enchaine les pirouettes - et puis disparait. une chute, rien de grave si ce n'est la victoire qui lui passera sous le nez. sur la plage, on ne panique pas tout de suite. et puis des murmures s'élèvent, plusieurs silhouettes se jettent à l'eau, convergent toutes au même endroit. parce que la tête blonde de Taylor n'émerge pas. on le repêche à quelques secondes de la mort, les poumons gorgés d'eau qu'il recrache douloureusement. le corps rigide secoué de soubresauts ne laisse aucune place au doute : c'est l'épilepsie qui l'a fait plonger. une crise inattendue et d'une gravité sans précédent. l'adolescent se réveille désorienté et paniqué, complètement inconsolable les jours suivants. il a survécu mais l'accident a laissé sa marque, et la certitude glaçante qu'il ne sera plus jamais à l'abri.

「cinq」 on lui a toujours rabâché sa ressemblance frappante avec sa mère, à Taylor. dans la chevelure blonde, le bleu pétillant des prunelles, les sourires francs et enjôleurs. ce qu'il a longtemps considéré comme un fardeau s'est finalement présenté comme une aubaine, le moment venu. quand il a commencé à considérer la musique comme un potentiel choix de carrière. reprendre le flambeau, littéralement, en raviver la flamme et le faire briller plus fort encore. le nom Quincey, c'était comme une porte légèrement entrouverte ; il n'avait qu'à la pousser et en franchir le seuil. les labels se sont battus pour l'avoir, lui et son groupe - mais surtout lui, avec ce patronyme aux lettres dorées. on ne les a jamais choisis pour leur musique, à leurs débuts, ni pour leur univers ou leur style, et certainement pas pour leurs personnalités. on les a choisis parce qu'ils allaient vendre. il a fallu se battre pour inverser la tendance, oser faire front et garder la tête haute face à ces géants qui avaient le pouvoir de tout faire basculer en un claquement doigts. quatre jeunes adultes idéalistes en croisade contre une hydre aux multiples têtes. Little Anarchy n'était qu'un challenger de plus, qui s'est juste vu octroyer de meilleures armes pour démarrer. un premier album éponyme qui rencontre un franc succès et le soutien d'un groupe international qui les prend sous leur aile. la machine est lancée, et la vie normale délaissée au profit du rêve de gosse qui se concrétise.

「six」 le revers de la médaille, c'est la popularité elle-même. leur succès fulgurant les confronte à la dure réalité de la vie de star ; mais de tous les inconvénients rencontrés, ce sont les gens qui se révèlent souvent les plus problématiques et imprévisibles dans leur obsession. et dans la masse, heureusement largement minoritaire, quelqu'un se démarque bientôt du lot. Taylor ne lui porte pas tellement d'attention au début. des messages bizarres, il en reçoit des tonnes et quotidiennement, ça fait partie du jeu. mais ceux-là sont différents, se multiplient rapidement et lui inspirent un certain malaise. il a beau bloquer, de nouveaux comptes sont recréés dans la minute, encore et encore. l'inconnu en arrive à trouver son numéro personnel, son adresse exacte, le modèle et l'immatriculation de sa voiture. commente ses faits et gestes, envoie des clichés de lui, des messages, des menaces. à court d'options et rongé par la peur, Taylor s'envole pour Sydney. nouvelle ville, nouvelle voiture, nouveau téléphone. toutes les précautions sont prises, il n'emporte que le strict nécessaire. se fait extrêmement discret sur les réseaux, prétextant l'écriture du prochain album pour justifier son mutisme. la conséquence, c'est l'isolement. il se cache en espérant que ça passe mais la solitude lui pèse et, loin de ses proches et coupé de ses repères, ne voit pas d'autre choix que la prise d'antidépresseurs pour gérer ses angoisses.

「sept」 la situation atteint le point de non-retour juste avant Noël, quand Taylor succombe à un épisode épileptique particulièrement violent. le stress, le manque de sommeil et les médicaments qui ne font pas bon ménage. hospitalisé une seconde fois, le groupe et leur manager déposent plainte et exhortent les autorités compétentes à faire leur travail ; et le responsable est enfin retrouvé. un jeune homme qui l'avait pris pour cible par pure jalousie, parce que sa copine était une fan assidue du groupe, qui aimait faire l'éloge de leur chanteur. à force d'insister, Taylor apprend que ce dernier n'avait jamais cessé de le traquer et comptait s'introduire chez-lui dans un futur proche. pour quoi faire ? mystère. la révélation lui retourne l'estomac et la peur s'accroche, continue de le ronger. dans cet état d'esprit particulier, et tirant les leçons de cet incident, de ses propres erreurs aussi, il décide comme souvent d'évacuer via la musique. insuffle une part de ce qui l'a tourmenté dans l'écriture du troisième album du groupe, abordant des thématiques plus sombres et sérieuses, qui deviendra leur plus gros succès.

「huit」 sur scène, tout lui semble plus simple. il enfile son rôle de jeune rockstar avec aisance, Taylor, se laisse happer par la musique, l'atmosphère, la clameur des foules et l'effervescence survoltée qui vibre dans l'air. plus enivrant, plus addictif que tout ce qu'il a jamais connu. c'est là qu'est sa place, il l'a toujours su. une nouvelle tournée de grande ampleur qui démarre à pleine puissance envers et contre tout, malgré le petit scandale créé par ce coming-out forcé qui leur est tombé dessus juste avant le grand départ. une simple photo qui manque de tout gâcher. un communiqué posté pour apaiser les tensions, le groupe fait son petit tour du monde en tournant aussitôt la page sur l'incident. pendant quelques temps, tout se passe bien. jusqu'à ce que Taylor soit soudainement privé de sa voix, à l'issue de l'une de leurs plus grosses dates. le verdict tombe : hémorragie des cordes vocales, repos jusqu'à nouvel ordre, plusieurs dates annulées - tout ça parce qu'il n'a pas su faire attention et correctement gérer sa voix. en résulte une spirale d'angoisse et de culpabilité mêlées dans laquelle il s'enfonce à nouveau.

「neuf」 Jaime, il a toujours été comme son ancre dans une vie où tout file à cent à l'heure. gardien de ses angoisses les plus profondes, de secrets jamais confiés à qui que ce soit d'autre ; Jaime est son meilleur ami, son confident, son pilier. il est celui qui l'a motivé à croire en lui, en eux, et c'est aussi de sa présence à ses côtés que Taylor tire sa force. tout le monde le sait maintenant - il y a le groupe d'un côté, et puis il y a Taylor et Jaime. comme deux entités que l'on ne peut séparer. ça n'a donc rien d'étonnant qu'il ait immédiatement pris les choses en main, refusant de laisser le blond s'apitoyer sur son sort ou se reprocher d'avoir tout gâché. Taylor se laisse entrainer dans le sud de la France sans opposer la moindre résistance. dans cet écrin de verdure bercé par le soleil d'août et le chant des cigales, au bord de la mer, s'octroie enfin un peu de repos, et recouvre doucement l'usage de sa voix. réalise aussi que la parenthèse ne lui déplait pas tant que ça, surtout parce que Jaime est là. et la veille du départ, une soirée qui change tout. un moment d'accalmie sous les étoiles, comme dans ces comédies romantiques dont il adore se moquer. poser les yeux sur son ami et le voir différemment, un déclic qui s'opère dans le cœur qui s'emballe. penser, 'oh, je crois que l'aime', et ne pas vraiment savoir quoi en faire. coincé entre la panique et l'euphorie de réaliser que c'est lui ; que ça l'a peut-être toujours été.

「dix」 c'est souvent lorsqu'on se trouve au sommet, frôlant les étoiles du bout des doigts, que tout bascule. ça ne loupe pas pour Little Anarchy, petit favori de leur label. en pleine saison estivale, personne ne s'étonne d'apprendre que Max l'aventurière compte passer plusieurs jours en pleine nature, le long d'un sentier qu'elle a déjà parcouru, qu'elle connait par cœur. sauf que Max ne reviendra pas. l'alerte sonnée vingt-quatre seulement après son retour supposé, l'espoir revient quand les chiens remontent sa trace. dans l'attente du dénouement, tout le monde retient son souffle. on la trouve au fond d'un petit ravin, mais la vie l'a quittée depuis plusieurs jours déjà, emportée dans un éboulement. les premiers jours, Taylor ne veut pas y croire, se mure dans le déni. mais très vite, chagrin et colère le frappent comme une lame de fond. son absence lui coupe le souffle, le deuil lui parait insurmontable, plus rien ne fait de sens. il s'éloigne des autres, se replie sur lui-même ; bouffé par la culpabilité, persuadé qu'il aurait pu faire quelque chose, déjouer les engrenages du destin. la musique ne lui inspire plus rien, en proie à un syndrome de la page blanche foudroyant, et l'amorce d'une dépression qui le ronge de l'intérieur. en conséquence, les liens du groupe se dégradent lentement, étouffés par la distance, le silence, le deuil. une carrière en pleine ascension, un avenir si radieux qui s'écroule. comment s'imaginer remonter sur scène sans la présence de Max à leurs côtés ? ça leur parait impossible, impensable.

「onze」 il a sombré quelques temps, Taylor, dans une spirale qui semblait ne pas avoir de fin ni de fond. la douleur qu'il a maladroitement tenté d'étouffer dans les soirées, les foules échevelées et des flirts sans réel lendemain. et un semblant d'anonymat retrouvé qui, contre toute attente, lui a fait du bien. l'impression de sortir la tête de l'eau, de respirer. c'est plusieurs mois après son arrivée à Brisbane, changement de cadre bienvenu, qu'il a réalisé, un peu abruptement, à quel point il se sentait déconnecté de lui-même. comme une prise de conscience soudaine. au-delà du groupe, de leur musique, de Jaime - qui était-il vraiment ? il ne s'était jamais attardé sur la question Taylor, trop occupé à se plier en quatre pour le bon vouloir du label, pour coller à l'image qu'on attendait de lui qu'il renvoie. débutant alors, avec cette réflexion, un long processus d'introspection qui, de fil en aiguille, donne naissance à Monachopsis. à travers ce projet qui n'appartient qu'à lui, Taylor s'explore, se questionne, se découvre, se révèle. non pas au monde extérieur, mais à lui et lui seul. se découvre une force intérieure qu'il ne s'était jamais soupçonné posséder, et l'exhorte à l'enrichir, la déployer autour de lui comme une aura. envies et interrogations s'entremêlent, le chemin jusqu'à l'acceptation est encore long ; mais l'inspire, et ça suffit pour aller de l'avant.

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épileptique depuis l'enfance, il a traversé deux crises majeures à plusieurs dizaines d'années d'écart, qui l'ont toutes deux envoyé à l'hôpital, et n'a pas d'autre choix que de prendre un traitement pour éviter que ça se reproduise. sa dernière grosse crise date de décembre 2019, déclenchée par la prise prolongée d'antidépresseurs. ⏵ aujourd'hui, la maladie se caractérise par une déconnexion brève avec ce qui l'entoure, le regard qui se perd dans le vague quelques secondes et aucun souvenir de la crise une fois revenu à lui. dans des cas plus rares, ces absences peuvent durer plusieurs minutes - il aurait même fonctionné en autopilote pendant une journée entière. ⏵ pas très sensible aux films d'horreur classiques, monstres, fantômes et zombies en tous genres, sa hantise sont les personnages pris de convulsions. les corps secoués de spasmes et les visages difformes. il évite les histoires basées sur les exorcismes et les possessions. ⏵ hématophobe, a les prises de sang et les hôpitaux en horreur. la crise de panique frôlée à chaque fois qu'il doit s'y rendre pour un examen, ou qu'on doit le piquer. ne s'est jamais fait tatouer pour cette raison précise. ⏵ a le permis, fier propriétaire d'une honda nsx de 92, couleur rouge cerise, son petit bijou. il aime la conduire mais se déplace souvent en taxi, son bolide n'étant pas le discret ni le plus pratique. ⏵ sa guitare fétiche est une fender jaguar finement customisée, mais il en possède une impressionnante collection qui compte une dizaine d'instruments hors de prix. sans compter celles de sa mère, qu'il songe à faire restaurer. ⏵ vit avec une rottweiler du doux nom de Leslie, adoptée peu après son déménagement à Sydney, en fin d'année 2019. à l'origine choisie pour son physique imposant, destiné à décourager son stalker, la chienne s'est révélée être un gros nounours débordant d'affection, tout en demeurant très protectrice de son maître. ⏵ a renoué avec la musique en début d'année 2023. il s'est lancé dans un projet solo, plus expérimental et très personnel, espérant que cela l'aide à tourner la page sur son deuil d'abord, l'aidant à naviguer dans sa quête de soi ensuite. s'il a souhaité se détacher du groupe pour le faire, il tâche de s'entourer d'artistes locaux dont il apprécie le travail. ⏵ se livre à beaucoup d'exercices d'impro pour entretenir sa créativité. son petit pêché mignon, c'est de s'entrainer sur des instrus de reggae. il est aussi très friand de vieux rock et de metal en tous genres - voue un culte à green day, muse et system of a down, pour ne citer qu'eux. ⏵ sa voix est son instrument le plus précieux. il en prend soin comme le ferait un athlète avec son corps et n'a jamais fumé aucune substance pour la préserver. s'entraine depuis quelques temps à crier comme le font les chanteurs de metal, pour l'unique raison qu'il trouve ça classe. ⏵ friendly et cuddly drunk, le genre affectueux qui s'amuse et s'émerveille d'un rien. son traitement a pour effet de le rendre bien moins tolérant à l'alcool que la plupart des gens, il lui en faut peu pour atteindre le verre de trop. ⏵ sa grande culture musicale fait de lui un adversaire redoutable aux blindtests ; il est aussi un grand stratège du uno et des jeux de cartes. il aime jouer, faire des paris cons, lancer des gages à tout va.

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