—Right now, let's just run away, ✧

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ft. @Eve Salguero  dans un ascenseur, somewhere ♫

Tourbillon de sentiments qui s’émanent de toi à ce moment précis. Tu as envie de pleurer, mais aussi de rire, voir de prendre tes jambes à ton cou. Prise entre la panique et l’optimiste, c’est dans ta nature d’être positive. De voir toujours le bon côté des choses, de ne pas te prendre la tête, d’être présente pour les autres, de sourire à chaque événement. Pourtant là, tu te sens pas aussi bien que d’habitude, tu as envie de te faufiler dans un trou de souris. Sauf que c’est impossible, ton torse qui se bombe, respire Leo. Tout va bien se passer. Voilà. Dédramatise la situation, ce n’est rien. Absolument rien. Certes vous êtes dans le noir, l’ascenseur a cessé sa montée, mais c’est des choses qui arrivent. Évidement. Tu respires un bon coup, fermant tes yeux, cherchant le positif dans cette situation et puis tu n’es pas seule. Tu ne vis pas cette galère toute seule, c’est un bon point. Vraiment ? Oui. « ça m’apprendra à être impatiente, » que tu lâches à voix haute, histoire d’entamer la discussion avec la jeune femme présente avec toi dans cette cage de métal. Parce que oui, tu aurais pu éviter tout cela, c’est ça qui te frustre le plus. À la base, tu étais au garage avec les gars, vous bossiez sur une chanson. Tu étais à ta place, derrière ton piano, sourire aux lèvres. Tu étais bien. Pourquoi tu as tout quitté ? Parce que tu as décidé devenir chercher ton colis, le fameux que tu attends depuis une semaine et demie. Tu n’étais clairement pas à un jour près, mais non. Non, il a fallu que tu prennes la route, vers le centre commercial. Il a fallu que tu te retrouves ici au moment des coupures de courant. Tu as bien senti que l’air avait changé, qu’il faisait plus chaud, tu as entendu les nouvelles, mais tu ne pensais. Tu ne pensais pas que c’était aussi grave que ça. Tu n’as juste pas pensé. Stupide Leo. Ça t’apprendra à être impatiente. Pourquoi en plus ? Pour un nouveau joujou pour ta barre de son. Impatiente de l’avoir entre tes mains, tu te voyais déjà le tester en rentrant. Et bah non. Non, tu es punie pour ton impatience. Résultat, tu es bloquée dans un ascenseur. La ville est en ébullition et toi tu ne trouves rien de mieux que sortir. Pour couronner le tout, tu n’as de réseau, donc tu ne peux prévenir personne. Tu essaies d’éclairer cette cage avec ton flash, mais d’un côté tu te dis qu’il vaut mieux garder de la batterie. Dilemme qui se joue dans ta tête. Tu détestes ça. « j’espère que ça va revenir vite, » tu continues à parler, plus pour te canaliser, éviter que ton esprit parte dans tous les sens. Respire Leo, ça va bien se passer. Tu n’es pas seule, c’est ce que tu te dis pour garder la tête haute. La jeune femme doit être dans le même état que toi, peut-être pire, tu ne sais pas. Elle pourrait être claustrophobe et là vous êtes dans le mal. Continuant de jouer sur ta respiration, tu essaies de te calmer. Le monde part en live derrière toi, mais il n’y a pas de raison pour que la situation aille encore plus mal. Vraiment ? Mais pourquoi tu penses à ça. Par moment, tu ne comprends pas ton cerveau. Il est vrai que tu aimes bien songer aux pires situations, ça calme un peu ton esprit. Une logique des plus étranges, tu l’avoues, mais ça te permet d’être préparée à tout. Et là question qui tourbillon dans ta tête : pourquoi. Pourquoi tu es sortie Leo, tes parents t’ont bien appris qu’en cas d’intempérie le mieux est de rester à l’abri. Tu le sais, c’est ça qui t’énerve le plus. Sauf que tu ne pensais pas que c’était aussi grave que cela, une vague de chaleur, ce n’est pas la première fois que cela arrive. Où tu aurais pu les médias, voir ce qui se passait à l’extérieur, ainsi tu aurais vu le feu qui s’est déclenché dans la forêt à côté. Sûrement des raisons qui font que vous soyez bloqués à ce moment précis… Oui, le monde part en vrille total, un peu comme ton cerveau.  

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⣿ with . @Leo O'Toole ⣿

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outfit Ses pensées s’égarent au loin, elle ne fait pas attention à ce qui l’entoure, les yeux rivés davantage sur son portable où elle extirpe un sourire porter contre ses lippes avant que le bruit ne finisse par la sortir de cette bulle dans laquelle elle s’était enfermée durant l’espace de quelques secondes. Mutisme et confusion se lisent parfaitement sur les traits de son visage où elle fonce un instant les sourcils sans comprendre ce qui était en train de se passer. Elle sent la frénésie des battements de son palpitant devenir plus intense, le rythme plus rapide où ses yeux vont sur la droite et puis la gauche observant la jeune femme qui semble elle aussi prise par la confusion voir la panique assez pour se laisser porter par des murmures dont Meera n’y prend pas attention, pas tout de suite. Chaque personne à sa manière de compenser la panique, elle le savait pertinemment quand elle avait souvent durant des années ressenti les crises d’anxiété la parcourir. Meera ferme instinctivement les yeux avant que le bruit retentisse, le hurlement qui se glisse contre son oreille avant de poser la paume de ses mains contre l’ascenseur qui s’immobilise, la lumière qui s’assombrit où le noir retentit pour laisser les deux jeunes femmes dans la noirceur entre deux étages où l’angoisse sembler les emporter avec le sentiment certainement de se retrouver dans un film cauchemardesque. Il faut quelques secondes pour que Meera comprenne la situation avant de secouer la tête laissant ses pas avancer vers la porte pour taper dessus, prête à hurler furie prête à l’emporter songeant dans un désespoir qu’on finirait par l’entendre. Le silence, c’est tout ce qu’elle avait reçu comme réponse avant de fermer les yeux tentant par ce biais de ne pas paniquer plus qu’elle ne l’était déjà. Sa main glisse dans ses cheveux les portant en arrière avant que ses opales s’ouvrent à nouveau dévisageant la jeune femme à ses côtés qui paraissait avoir elle aussi la bougeotte forcé de constater que dans ces moments-là, chaque personne se retrouvait à avoir les mêmes gestes. Meera secoue la tête lorsqu’elle comprend enfin ce qui se passait, elle tente difficilement d’évacuer les pensées noires qui l’entourent répétant à mainte reprise que tout irait bien. Il ne pouvait en être autrement, quelqu’un finirait par les entendre assez pour les délivrer de ce cauchemar. Les poumons qui se gonflent, la respiration qui s’évade comme pour tenter de reprendre le contrôle de ses sentiments mise à rude épreuve. — Tout va bien se passer, quelqu’un va venir nous sortir de là… qu’elle avait répété à voix haute avec force et conviction sans trop savoir à qui elle s’adressait à elle ou la jeune inconnue tentant d’y croire devant le sourire en guise de réponse, mais loin d’être aussi assuré que pouvait l’être Meera. Impassible devant la force de conviction presque inébranlable. Toutefois, Meera avait beau ne pas l’admettre, elle ressentait ce sentiment qui ne l’a quitté pas, celui qui lui assurer qu’elle se retrouverait ici bien plus longtemps que prévu. Sa main observe son portable où l’évidence même ne la surprend pas quand elle remarquer qu’il n’y avait pas de réseau. Rien, elles étaient comme coupées du monde. — J’espère que vous n’être pas claustrophobe ? Le regard qui se glisse vers la jeune rousse qui l’observe un instant. Si Meera n’aimait pas se retrouver bloquer dans ce genre d’espace, elle était loin d’y ressentir la panique l’envahir même s’il était certain que la patiente était loin d’une chose qui l’animait. Ses yeux se fixent un instant vers le haut de l’ascenseur pour remarquer que la lumière tentait de revenir parmi eux peut-être était-ce une bonne nouvelle ? Elle espérait par le besoin de sortir et retrouver cette liberté perdue le temps de quelques minutes qui soudainement lui donnait l’impression qu’il durait presque éternellement. — Je crois que vos paroles nous auront porté chance qu’elle lance dans la foulée comme pour tenter d’apaiser la situation pesante pour chacune. Meera inspire profondément collant son dos contre le mur de l’ascenseur pour voir la jeune femme faire de même de son côté, ses prunelles qui se ferment, calme qu’elle tente de retrouver. — On devrait peut-être tenter de voir si quelqu’un peut nous entendre ? Elle n’a pas le te temps d’en dire davantage quand Meera appuie sur le bouton qui émet un son sonore à presque éclater leur tympan sans que la réponse leur soit donnée. — Certainement une panne une de plus. C’est presque récurrent chez eux qu’elle souligne laissant un léger sourire apparaître tant bien que mal comme pour tenter de rassurer la jeune inconnue qui sans doute se trouver dans le même était de stress qu’elle assez pour choisir de s’asseoir à terre, les jambes remontées vers elle. Qu’elle idée avait-elle eu de venir ici et peut-être que si elle avait choisi l’option de prendre les escaliers comme elle l’avait toujours fait, elle ne retrouverait pas enfermer dans ce lieu propice à la rendre parano, mais ses talons lui avait fait un mal de chien assez pour choisir l’option de la facilité qu’elle regrettait amèrement. — Ils ont certainement dû appeler un dépanneur, la raison évidente pour laquelle ils n’ont pas répondu à l’appel. Elle ne sait pas trop qui elle tentait de rassurer la jeune femme qui lui souriait sans vraiment y croire ou elle-même avec le sentiment d’étouffer, chaleur qui monté d’un cran. — Je m’appelle Meera je me dis que si l’on est coincé ici autant s’appeler par nos prénoms. Prunelles qui font face à cette inconnue où la curiosité finit par s’éprendre d’elle, si elles se retrouver coincés ici autant faire connaissance songe-t-elle et espérer par ce biais que leur pensée s’évapore au loin au risque que la panique se fraye un chemin en chacune et dissipe une panique que ni l’une ni l’autre ne pourrait atténuer.

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ft. @Eve Salguero  dans un ascenseur, somewhere ♫

L’ascenseur vient de s’arrêter. L’ascenseur vient de s’arrêter. L’information vient de monter à ton cerveau. Tu assimiles petit à petit cette information. Tu respires. Tout va bien se passer. Tout va bien se passer, c’est sûr. Pourquoi ça irait autrement ? Tu souffles à voix haute, un peu pour te donner de l’énergie ou juste pour aller mieux ? Tu ne sais pas, tu sais juste que tu en as besoin. Pourquoi tu n’as pas pu attendre ? Pourquoi as-tu eu besoin de venir récupérer ton colis là maintenant ? Tellement de questions qui submergent ton esprit. Tout va bien se passer Leo, ce n’est qu’un petit incident. Vraiment ? Tu n’as pas senti l’énergie extérieure, le changement de température. Non, il a fallu que tu viennes ici coûte que coûte. Tu entends une voix extérieure à la tienne, tu aimerais bien voir de qui il s’agit. Une voix féminine, ça te rassure un peu, pas que tu n’aies rien contre les hommes, mais… tu te sens mieux en compagnie d’une femme dans ce lieu austère. Et ça se trouve, elle est pire que tout, une psychopathe en puissance. Tu réfléchis un instant, est-ce bien mieux Leo ? Tu ne sais pas, tu as envie de croire que oui et puis sa voix est un peu apaisante. Comme si elle voulait te rassurer, autant qu’elle se rassure. Tu te racles la gorge et souffles à nouveau. « J’ai envie de croire que tout va bien se passer.. et je vous cache pas que je ne suis pas spécialement à mon aise.. et vous ? » aux dernières nouvelles, tu n’es pas claustrophobe, mais tu n’es pas pour autant à ton aise de cet endroit. Respire Leo, tout va bien se passer, tu n’es pas la seule à le dire. Quelqu’un va venir vous sortir d’ici, c’est une évidence.

Tu vois des petits clignotements au-dessus de toi, suite aux paroles de la femme présente dans ces lieux. L’espace d’un instant, tu te demandais de quoi elle parlait. Espoir que tout revienne à la normale ? Tu aimerais. Peut-être que tu as vu juste. « vous voulez qu’on fasse comme dans les films et qu’on tape aussi fort là-dessus ? » tu montres la porte de l’ascenseur. Son idée te tente bien. La lumière qui s’arrête d’un coup, tu y as cru. Tu as un cru un instant, que tout allait bien, que ça allait revenir. « on a trop espéré apparemment.. » tu souffles, posant ta main sur ton front. Tu écoutes la jeune femme, son doigt déjà appuyé sur le bouton ‘help’, plus rapide que l’éclair. « vous avez l’air de vous y connaître dans les pannes d’ascenseur.. » un petit sourire apparaît sur ton visage, tu essaies de dédramatiser le tout. Tu l’écoutes toujours, n’ayant pas bougé, toujours assis au sol. Après tout, à quoi bon ? Tu désespères en silence. Pourquoi es-tu venue ici Leo ? Tu aurais pu attendre, ce n’était qu’un ustensile de plus, ta barre de son va bien. Elle aurait pu attendre encore un peu, deux jours ou plus. Non, c’est toi qui ne supportes pas d’attendre. Impatiente Leo. Tes yeux se posent sur la voix, « moi c’est Leo, on peut peut-être se dire ‘tu’ ? » que tu lances, parce qu’après tout vous n’êtes pas si vieilles que ça. Enfin tu en as l’impression, « désolée je dois paraître stresser, c’est le cas, c’est juste que.. je n’ai pas le même instinct de survie que.. vous… toi. » tu te perds dans les pronoms, mais ça va aller. C’est normal, c’est le début, tu souffles à nouveau. Stupide Leo. « tu venais faire quoi ici ? » essayer de faire connaissance, elle n’a pas tort, ça permettra de ne plus songer à cet événement. À ce qui se passe ici présent, tu aurais dû rester chez toi Leo, là au moins c’était plus sûr.  

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⣿ with . @Leo O'Toole ⣿

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Ses mains glissent dans sa chevelure, se pinçant un instant la lèvre devant la situation qui pourrait certainement devenir ironique tant celle-ci semble sortir des vastes profonds d’une série médiocre. Elle pourrait même en sortir l’idée à son frère qui se ferait un plaisir d’un ton moqueur pleine de sarcasme à lui prouver les raisons pour laquelle les escaliers étaient la meilleure chose inventée dans une telle situation. Elle sourit presque à l’entendre avant de secouer la tête et de coller son dos du mur de l’ascenseur espérant que celui-ci ne finisse par comme dans ses films d’actions. Elle respire fort avant d’observer la jeune femme qui semble certainement elle aussi se faire un nombre incalculable de scénario tous complètement déjanté à les rendre plus dingue qu’elle ne pouvait l’être ici. La veste qu’elle retire, elle ne sait pas si la chaleur à monter d’un cran ou si c’est elle qui manque à avoir du mal à garder son calme, elle qui n’est pourtant pas le genre à paniquer facilement et pourtant son intuition ne cesse de lui dire qu’elle aurait dû prendre les escaliers, mais avec ses talons de dix centimètres montré plus de dix étages, l’idées paraissait complètement fou.  Ses lippes scellés, elle regarde autour d’elle avant d’observer la trappe, elle entend ses pensées lui répétait bien fort que l’idée est mauvaise, que tous les films n’en montraient qu’une vaste connerie qu’elle aurait été prête à faire avant de se contenir, évidemment qu’elle savait que cela ne ferait que accroître ce moment où la folie semblait la consumer heure après heure alors qu’au fond elle n’était que depuis quelques minutes si ce n’est un peu plus. Le temps semblait s’être arrêté devant ses quatre murs où elle espérait que sa mystérieuse nouvelle amie de galère n’était pas claustrophobe. Elle tente de sourire reprenant ses esprits et cette confiance en elle qu’elle avait toujours eu tentant de réfléchir à une éventualité ou évidemment son premier réflexe était à nouveau d’observer son portable qui restait sur hors service assez pour presque l’agacer, mais Meera se montrait des plus calmes, ne voulant effrayer la jeune rousse qu’elle pouvait voir l’air de suffoquer intérieurement remarquant l’anxiété quand celle-ci semble avoir ce besoin de jouer avec ses mains assez pour tenter un premier contact et trouver les mots pour la rassurer difficile certes dans cette situation, mais nullement impossible, elle avait besoin d’y croire au risque de se broyer dans la parano chacune et il était certain que cela ne les aideraient en aucune manière. Son regard qui repart à sa rencontre, ses opales qui tentent de se montrer rassurant bien que sa mâchoire ne cessât d’en montrer l’inverse lorsqu’elle semblait plus tendue que jamais. Elle maudissait sa cheffe à cet instant précis.  — Il n’y a aucune raison de paniquer, je veux dire ce n’est pas l’idéale je vous l’accorde, mais… tout ira bien sauf si vous avez la hantise des petits espaces est-ce le cas ? Elle espérait que la réponse s’avère négative au risque qu’elle savait que la situation pourrait finir tragiquement et elle ne pouvait y songer. Meera ne peut s’empêcher d’esquiver un léger sourire devant les sous-entendu de la jeune femme assez pour les amuser quelques seconde — Vous n’avez pas idée ! Ses yeux la défient de curiosité presque à ne pas manquer à les faire rire devant un besoin vital et que leur séreux ne reprennent le dessus — Plus sérieusement, ce sont des vieux bâtiments, cela ne devrait pas me surprendre donc je suis certaine que l’ascenseur va redémarrer d’ici quelques minutes et l’on pourra ensuite en rire de cette situation. Elle se laissait convaincre à se répéter ces mots, ils finiraient par entrée dans l’esprit de Meera et de cette jeune femme, inconnue qui semblait elle aussi avoir ce besoin de se répéter ces mots. Meera décortique l’ascenseur remontant son regard une nouvelle fois vers son interlocutrice qui semble déjà prête à se laisser au plan de désespoir, qui y avait-il a tenté le coup, peut-être finiront-ont par les entendre, elle était prête à marcher à ses côtés tapé les poings de ce maudit engin pour se retrouver dans le noir complet. Un malheur ne venait jamais seul après tout. — Je suis certain que c’est temporaire et si ça se trouve c’est une panne de courant et dans peu de temps tout reviendra à la normale. Elle voulait y croire, elle l’avait déjà vécu, elle l’espérait sinon elle n’imaginait pas le temps à devoir attendre. Elle sourit à cette rousse, Meera l’admettait, elle s’y connaissait plus qu’elle ne voudrait, combien de fois c’était elle trouvé dans cette situation assez pour songer à nouveau que la panne d’allait pas durer, si l’électricité les avait plongés dans une nuit presque de terreur, le générateur de secours finirait par prendre le relais bien que celui-ci semblait les bouder également. Elle prit son portable pour laisser la lampe les éclairer légèrement avant de se mettre face à elle glissa sur le sol, autant patienter et apprendre à se connaitre, rencontre certes impensable ou presque, mais dont chacune ne pourrait oublier. — Évidemment ! Je n’ai pas encore atteint l’âge de me faire vouvoyez ou de me faire appeler madame. Frisson qui la parcourt avant de laisser un rire glisser entre ses lippes tel écho qui s’anime s’entremêlant à ce besoin d’effacé l’agacement, la peur pour tenter d’effacer le tourment que leur crâne ne cesse de leur crier. — Je ne sais pas trop si j’ai réellement cet instinct de survie dont tu me parles, mais je suppose que mon expérience des ascenseurs résultent de ma patience propice à songer avec conviction que cela ne dura que très peu de temps ; Clin d’œil lancé à Leo qui semble légèrement s’apaiser en tout cas c’était ce dont espérait Meera.  — C’est ma patronne, elle m’a demandé de venir ici pour lancer une nouvelle émission projet que je devais tester, mais faut croire que coincer dans un ascenseur donnerait davantage d’audimat surtout avec les esprits tordues de voir deux femmes coincées ensemble je n'imagine même pas à quel point cela ferait fureur. Aisément son sourire apparait avant que le chants des rires s’entrevoit quelques secondes qui semblent en durer bien plus ou l’une comme l’autre au fond espère ce protagoniste qui viendra les sauver — Et toi alors ? qu’est-ce qui fait tu viennes dans cette immeuble ? D’ailleurs tu fais quoi dans la vie ? un instant le regard de curiosité vient vite s’entremêler, elle avait envie au fond d’en savoir plus sur cette Leo et s’il fallait rester ici encore un instant, au moins, le temps n’en serait pas perdue et se défilerait à être rapide, c’est ce qu’elle espérait et ce dont chacune avait besoin, espoir infime qu’enfin le cauchemar prenne fin.

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ft. @Meera Flores  dans un ascenseur, somewhere ♫

Rire de la situation. Quelle situation ? Celle-ci ? Peut-être. Pour le moment, tu tentes de calmer tes émotions. Tu n’es pas franchement joie d’être coincée ici, les petits endroits, le manque d’air et surtout la sortie. Tu ne peux pas t’échapper. Tu as l’impression d’être prise au piège et tu as horreur de ça. Est-ce que tu es claustrophobe ? Un chouïa, jusqu’à maintenant tu as toujours échappé à ce genre de situation. L’ascenseur, tu le prends, en priant intérieurement pour qu’il ne stoppe pas sa course. Pas comme maintenant. Tu as écouté les mots de la jeune femme présente avec toi dans cette cage de fer. Vieux bâtiments ? Est-ce rassurant ? Pas vraiment. Normalement tout devrait être sécurisé au maximum. Est-ce que tu vas rire de cette situation ? Pour l’instant, tu en doutes, faible sourire sur tes lèvres. Tu ne sais pas si elle peut te voir, mais en tout cas, tu essaies de rester calme. Tu essaies. Rien n’est gagné. Tout ceci est temporaire ? Tu aimerais lire dans l’avenir pour le savoir. D’un côté tu n’aurais pas dû venir aujourd’hui, la météo n’est pas bonne. Tous les signaux étaient rouges, mais tu as foncé. Têtue que tu es. Parce que tu es impatiente, que tu ne pouvais pas attendre pour récupérer ce colis. Stupide Leo. Ce que vous ne savez pas c’est qu’à l’extérieur, le monde est chamboulé, les températures ont grimpé et c’est l’horreur. Est-ce la solution d’être bloquée là ? Peut-être, quoique le mieux aurait été d’être cloîtrée à la maison. Respirant un bon coup, tout va bien se passer. Tu parles un peu, écoutes ce qu’elle te raconte. Elle s’y connaît mieux que toi dans ce genre de situation. Est-ce sa première panne ? Tu lui demanderais bien, mais pour l’heure, tu te contentes de faire les présentations. Et surtout : de mettre de côté ce ‘vous’, c’est bien gentil, mais si vous êtes coincés ici, autant faire les présentations.

Coincée dans un ascenseur, du centre commercial, est-ce là un nouveau sujet ? Apparemment, d’après la jeune femme ici présente. « J’espère qu’ils vont bientôt venir nous sauver. J’aurais jamais cru que ce centre commercial était si vieux. Et du coup un sujet dans le coin ? Vous êtes quoi ? Journaliste ? En tout cas, je sais pas si ça peut faire un bon sujet deux nanas bloquées dans un ascenseur. » dis-tu en souriant. Tu tentes de calmer tes craintes intérieures. Réfléchissant un instant au sujet que la jeune femme te propose. Pas sûr que ça ramène des gens, mais de nos jours les gens s’intéressent à tout et rien. Ta tête que tu viens poser contre la paroi de l’ascenseur. Tout va bien se passer Leo, ce n’est qu’un petit accident. Trois fois rien. Tu respires doucement, tentant de songer à autre chose. Tu n’es pas première à t’être trouvée bloquer dans un ascenseur et sûrement pas la dernière. « je venais récupérer un colis. C’est pour ma barre de son, je suis ingénieur son, et impatiente. » oh ça c’est sûr, tu es impatiente. Tu aurais pu récupérer ton colis à un autre moment. « la météo aurait dû me mettre la puce à l’oreille, mais non je n’ai pas pu résister à l’envie de venir le chercher. Dès qu’on parle instrument de musique, je ne réponds plus de moi. » tu cognes un peu ta tête contre la paroi. Oui, tu aurais pu attendre, tu ne serais pas dans cette galère si c’était le cas. Tout ça parce que tu es impatiente.

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⣿ with . @Leo O'Toole ⣿

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Dos qui se colle au mur, ses mains qui croisent et qu'elle décroise à plusieurs reprises laissant l'anxiété doucement la submergeait. Elle avait beau tenté de faire bonne figure, Meera devait l’avouer, elle commençait à trouver le temps bien long même si elle s’estimait d’une manière chanceuse de ne pas se retrouver coincé seule dans cet endroit lugubre auquel elle le savait pertinemment elle aurait fait facilement une crise panique devant le silence qu’elle aurait bien du mal à supporter. Meera observait son portable où les barres semblait vide comme l’endroit où elle se trouvait. A plusieurs reprises, elle avait tendu l’oreille pour tenter d’y entendre de vagues pas venir à elle, elle savait que quelque chose n’allait pas, pourquoi tout semblait vide ? Ce n’était pas normal, mais elle n’osait pas le dire à voix haute de peur de faire paniquer la jeune femme qu’elle voyait commencer à voir la bougeotte. Elle regardait dans son sac pour y sortir quelques barres de chocolats et une bouteille d’eau à moitié vide. Elle y songera la prochaine fois à une réserve bien qu’elle savait que l’ascenseur serait banni de son vocabulaire. Meera savait qu’elle aurait écouté son intuition qui lui avait suggéré de prendre les escaliers. A cet instant, elle maudissait ses nouvelles chaussures la cause qui lui avait fait prendre cet ascenseur. Elle relève son regard vers la jeune rousse le sourire en guise de réponde pour finalement lui tendre la barre de chocolat espérant ainsi qu’elle puisse oublier la panique. — J’ai toujours de quoi manger dans mon sac donc fait toi plaisir et puis j’ai entendu dire que le chocolat avait l’effet de calmer le stress et il s'agit d'une urgence majeur et amplement méritée elle essayait tant bien que mal de changer les idées à la jeune femme coincée à ses côtés surtout lorsque la chaleur semblait investir l’endroit Il ne manquait vraiment plus que ça ! songea-t-elle avant de relever son regard plus haut. Ses pensées étaient en train dans la perdre devant la folie d'un plan qu'elle savait parfaitement serait une vraie erreur et surtout à oublier sur le champ. Idée stupide qu’elle venait d’avoir pour secouer la tête. N'y pense même pas une seconde que sa voix intérieure se hurlerait à lui dire assez pour que Meera remette t ses cheveux en arrière tapant malgré elle sur la porte de manière violente et répétitive. À force quelqu'un finirait par les entendre. Elle n’en avait que faire de se blesser, rien ne pouvait être pire que face à la situation où chacune se trouvait, mais rien hormis le silence qui demeurait. Où était passé tout le monde ? C’était la question qu’elle se répétait sans cesse, pas de réseau, plus personne à la limite d’avoir le sentiment que le monde venait de s’arrêter, elle ne cessait de cogiter sans que les réponses lui viennent assez pour l’agacer et si jusqu’ici elle avait demeuré patiente celle-ci ne manquait pas à jouer de ses nerfs où elle sentait qu’elle en arrivait à sa limite.


Si elle ne cessait de répéter de rester calme, que tout irait bien, Meera était loin d’être rassuré se doutant que dans peu de temps la lumière finirait par les lâcher pour les laisser dans le noir, elle savait très bien qu’elle n’avait pas non plus beaucoup de batterie sur son téléphone et qu’elle serait incapable de l’utiliser pour éclairer ce foutu endroit, mais elle se refusait à dire tout ça à haute voix, le sourire affiché contre ses lippes tentant d’apaiser comme elle le pouvait cette situation digne des mauvais films où elle s’imaginait déjà que lorsque les portes s’ouvriraient et un psychopathe se trouverait là, elle secoua la tête quand légèrement la folie commençait à prendre doucement le dessus. Elle avait besoin de garder ses idées claires surtout qu’elle n’était pas toute seule, c’était la seule à laquelle elle se rattachait écoutant celle-ci parlait de l’endroit où elle se trouvait. Poisseuses voilà ce qu’elles devaient chacune, coincée dans un centre commercial, l’idée pourrait séduire si ce n’était pas dans un vieux ascenseur miteux où le peu d’espace était à rendre complètement dingue quelqu’un. — Je suis certaine que l’alerte a dû être donné, mais comme toujours ils ne sont pas le genre à se presser et même si j’ai souvent imaginé l’idée de ce que ça se ferait d’être coincé dans un centre commercial et si dans mon esprit ça paraissait plutôt cool au final ça ne l'est pas, je retiens que les scènes sont mensongères ! Une moue se dessine sur son visage avant de regarder un instant la jeune femme manquant presque de rire autant trouver de quoi s’apaiser et d’en oublier même quelques secondes ce maudit lieu. Elle hausse des épaules face à ses questions au moins elles avaient le temps d’apprendre à se connaitre, elles n’auraient pu faire autre chose. — J’ai fait des études de journalisme, mais je tiens une chronique et j’anime aussi ma propre émission, love and other words peut-être que tu connais ? Mais je noterais l’information à ma prochaine émission et de s’assurer l’état de l’ascenseur avant d’y mettre un pas c’est même certain ! Elle rigolait, mais au fond, elle était sérieuse. Soufflant légèrement, le sommet de son crâne ne met pas longtemps à se coller contre la paroi froide bloquant son esprit aux paroles de Leo. — Ingénieure du son, ça doit tellement être intéressant et génial ! Elle était véritablement intrigué par ces propos et aurait voulu en savoir davantage au moins elle n’aurait plus à penser à cet endroit où elle ne cessait de se demander quand enfin les portes finiraient par s’ouvrir. — J’ai même pas pensé à regarder la météo, j’aurais sûrement dû le faire même si je suis certaine que cet ascenseur a dû se bloquer bien plus de fois qu’ils voudront nous le dire ! Elle n’en doutait pas même si elle n’avait pas envie de savoir de quand datait cet engin au risque de véritablement paniqué et que le cauchemar finisse par la perdre, elle préférait largement se concentrer sur les paroles de Leo qui la rendait plus curieuse que jamais. — C’est que tu es quelqu’un de passionné, puis qui résiste à attendre un colis ! Ça fait longtemps que tu es ingénieur du son ? Et tu joues d’un instrument ? Les questions se faufilent rapidement devant l’envie d’en savoir davantage où bras croisés contre sa poitrine sans quitter ses prunelles à ceux de Leo, une chose était certaine, pour une première rencontre, elles n’auraient pas pu faire plus originales.

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ft. @Meera Flores  dans un ascenseur, somewhere ♫

Stupide Leo. Voilà ce à quoi tu penses à ce moment précis. Si tu n’étais pas aussi impatiente, tu ne serais pas bloquée là. Tu pourrais être chez-toi, au lieu d’affronter la tempête de plein fouet. Non, tu es si impatiente d’avoir ta nouvelle barre de son, que tu es là. Ton colis pouvait attendre un ou deux jours, vraiment ? Non. Tu l’attendais, tu voulais le tester et voilà tout. À présent, tu t’y reprendras à deux fois avant d’être impulsive et surtout impatiente. Ce n’était pas une priorité, tu avais mieux à faire. Surtout pour te retrouver bloquer dans un ascenseur ou alors la prochaine fois, tu prends les escaliers. C’est aussi une solution, une très bonne solution. Tu souffles, tentes de reprendre ton souffle. Tout va bien se passer. Ce n’est pas comme si tu étais bloquée toute seule, tu peux partager tes craintes avec la jeune femme ici présente. Cette dernière qui essaie de te calmer, de t’apaiser et surtout de te changer les idées. Tu l’en remercies intérieurement. Elle te parle de bouffe à présent, ton ventre qui fait un bruit. Lui, n’est clairement pas contre cette idée. « pourquoi pas. Je me focaliserais sur le chocolat plutôt que sur le fait qu’on risque d’être bloqué ici pendant un long moment. » un soupire s’échappe de tes lèvres. Toute façon, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. Tout ceci pouvait attendre. Tu apprends la leçon pour la prochaine fois. Espérons. Tu ne sais pas que la jeune femme ici présente, se triture l’esprit pour vous sortir d’ici. Toi ? Tu cogites sur rien, tu te maudis juste. C’est plus facile ainsi. Toute façon, vous êtes foutus, voilà ce que tu penses. Tu te prends pas pour un agent secret, tu ne comptes pas gravir la grille du dessus et sortir tel un ninja. Non, ce n’est pas une option. Taper sur la porte comme ta partenaire d’enfer, encore moins. Tu es une musicienne et tes mains sont ton gagne-pain. Donc non. Pas que tu sois précieuse, loin de toi cette idée, mais tu es surtout miss Gaston lagaffe. Il ne manquerait plus que tu t’abîmes quelque chose. Et vu la journée, c’est bien parti pour les galères, donc non tu t’abstiens.

Son sourire s’agrandit à sa remarque. Le fantasme de se retrouver bloquer dans un centre commercial, qui ne l’a pas eu au moins une fois ? Surtout à cause des séries, ça paraît plus simple, fun surtout. Pas comme maintenant. Non, tu n’imaginais pas te retrouver bloquer dans un ascenseur qui mène au paradis. Est-ce vraiment le paradis ? D’un côté oui, y a tout pour y passer une super nuit en cas d’enfermement, mais là c’est tout le contraire. Là, c’est l’enfer. Et en plus il fait chaud, il faut compter ses respirations, il manquerait plus que vous mouriez d’asphyxie. Tu calmes ton palpitant et tu savoures le chocolat qu’elle t’a donné quelques minutes plutôt. Chaque bouchée compte, tu prends donc ton temps et il est vrai, que cela t’occupe. Un peu. Le sujet de discussion tourne sur vous, vos métiers, là au moins ça t’apaise. Te rassure de parler d’autres choses et puis tu aimes ton boulot. Tu l’écoutes patiemment, toute façon, tu n’as rien de mieux à faire. « ça me parle vaguement, je crois qu’une amie m’en a déjà parlé. En tout cas c’est cool, tu viens en aide aux gens, j’aurais pu t’appeler pour des conseils. Question amours catastrophique, je lève la main. » et voilà que tu penses à Cole. Tu fermes les yeux. Stupide cerveau. Pourtant lorsqu’on parle d’amour, tu penses à lui. C’est plus fort que toi. Il est celui que tu aimes, en secret, depuis trop de temps. Il est aussi celui qui te connaît le mieux, vraiment ? Parfois tu en doutes. Enfin bref, tu ne vas pas songer à lui, pas maintenant. « Je ne sais pas, je préfère me dire que c’est la faute à la météo. À cette stupide tempête dont ils parlent depuis des jours. C’est plus rassurant que me dire que cet ascenseur fait défaut. » ça te calme aussi, parce que sinon tu sais que tu ne prendras plus cet engin de malheur. C’est acté tu le prendras plus. « Ouais, je joue du piano, j’adore ça depuis des années. Et non ce n’est pas très longtemps, je suis un peu un baby pour eux, mais j’ai fait mes preuves. Je joue dans un groupe et on peut dire que j’ai l’oreille musicale. Fin j’adore mon métier, c’est plus une passion. Je m’estime chanceuse. » parce que peu de personne peuvent dire ça. En temps normal, on ne fait pas de sa passion son travail, mais tu as réussi. Ce qui fait que c’est un plaisir tous les jours d’aller bosser et ça tu adores.