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infos rp : Nb de mots : À partir de 350-400 mots, ça peut grimper jusqu'à + de 1000 mots quand je suis inspirée. Rythme : Plutôt lente au niveau des réponses, c'est variable en fonction de l'irl.
Dialogue en fr. Description à la troisième personne du singulier.
Retrouver Brisbane lui fait plus de bien que prévu. Lorsqu'elle a décidé de revenir ici, c'était sur un coup de tête. Nola voulait juste fuir Luis. La gifle a eu l'effet d'un électrochoc sur son corps : elle devait partir. Avant que ça ne dégénère un peu plus... Elle continuait de vivre avec cette boule au ventre, car elle était partie si rapidement, sans lui faire de réels adieux, qu'elle craignait qu'il ne l'accepte pas et qu'il tente de la retrouver. Elle n'était pas à l'abri que ce soit toujours le cas, mais Nola avait bloqué son numéro et il n'avait aucun moyen de la contacter et encore moins de savoir où elle est.
Nola n'avait pas été à Brisbane depuis son départ, à ses dix-huit ans. Son père lui avait cruellement manqué. Elle ne s'en était pas rendue compte avant d'être de nouveau à ses côtés. Et la jeune femme s'était fait la promesse de rattraper le temps perdu, ce qui était visiblement partagé par le musicien, pour le plus grand plaisir de Nola.
Seule tâche noire au tableau... Elle était fauchée et elle avait trop honte pour le dire à son père. Heureusement, il était si heureux de la revoir qu'il faisait tout pour qu'elle se sente bien. Elle n'avait pas eu d'argent à dépenser depuis son retour et elle avait réussi à dissimuler son secret, mais ça ne pourrait pas durer et Nola en avait parfaitement conscience. Pour le moment, elle faisait comme si de rien n'était.
Leon avait une journée de travail bien chargé et le frigo était complètement vide. Avant de partir travaillé, il avait laissé un petit mot sur l'îlot central de la cuisine avec du liquide pour que Nola ne meurt pas de faim. Elle avait sourit en découvrant tout cela. Elle avait l'impression d'être de nouveau la petite fille si proche de son papa, lorsqu'elle vagabondait avec lui et son groupe et qu'elle montait sur scène. C'était une sensation unique et un souvenir auquel elle se raccrochait dans cette période particulièrement difficile. La mère de Nola, quant à elle, n'était pas encore au courant que sa fille était de retour à Brisbane. Pour le moment, elle ne voulait pas lui dire. Leur relation était plus que tendue depuis son départ et elle n'avait pas envie que sa mère lui rappelle ô combien elle avait échoué dans sa relation de couple.
Nola s'était préparé tranquillement avant de prendre le liquide et de quitter l'appartement de Leon pour se rendre vers le magasin le plus proche. Elle ne pourrait pas faire de grandes courses puisqu'elle était à pieds, mais elle prendrait le maximum de chose pour faire la surprise à son père de préparer un bon petit plat pour son retour à la maison le soir même. Il prenait soin d'elle à sa façon, et elle faisait au mieux pour lui rendre.
C'était bizarre de voir que certaines choses n'avaient pas changé. Comme ce supermarché dans lequel elle se rendait il y a dix ans de cela maintenant. Elle avait l'impression que c'était hier et d'un autre côté, elle avait vécu dix vies différentes depuis.
Nola s'arrêtait devant un rayon en cherchant un produit en particulier. Lorsque ses yeux se posèrent enfin dessus, elle marmonna entre ses dents.
— Super...
Le paquet de céréales qu'elle souhaite se trouvait en hauteur, inaccessible pour elle. Sur la pointe des pieds, elle tentait de l'atteindre. En vain. Nola commençait à grimper sur la plus petite étagère du rayon pour gagner quelques centimètres, ses doigts frôlaient le paquet convoités, mais ce n'était pas encore suffisant pour le récupérer.
âge : 28 ans de conneries (12/12/95) et c'est loin d'être fini
statut civil : Aussi étonnant que cela puisse paraitre pour un électron libre tel que lui, Elijah est bel et bien en couple avec Brody
occupation : L'art d'enchainer les petits boulots sans les garder bien longtemps, il est sans emploi depuis peu. Fouteur de merde à temps complet et aimant à emmerdes
adresse : L'appart 777 à South Bank & West End, en coloc avec Tobias et Victoria. Et Pikachu, le chat
Démarche mécanique, le pilote automatique est enclenché alors qu’Elijah erre dans les rayons du supermarché. Il ne sait plus exactement ce qu’il doit acheter. En réalité, ça n’a pas vraiment d’importance. Les courses n’occupent pas le cœur de ses pensées. Son esprit est bien plus préoccupé par ses soucis familiaux récents. Après un séjour au Canada avec son cher et tendre, loin de tous ses problèmes, où la bonne humeur et la légèreté étaient de mise, le retour à la réalité s’avère fracassant. Son pire cauchemar se trouve à portée de main. Il plane au-dessus de sa tête, prêt à l’ensevelir à tout moment ; la perte de sa si précieuse famille. Celle qu’il a si durement gagné après des années de vie dans un foyer pour jeunes enfants abandonnés. Ses mères ont décidé de faire un break, une prise de décision visiblement nécessaire pour le bien-être de Yaël, hospitalisée fin janvier pour un syndrome de cœur brisé. Une pause dans une relation de couple, dans un mariage, n’annonce jamais rien de bon. Le côté pessimiste – et terrifié – d’Elijah le pousse à croire que le divorce est la finalité irrémédiable de cet éloignement. Sa famille est sur le point de voler en éclats et cela ne fait qu’alimenter sa terreur de perdre absolument tout ce à quoi il tient.
L’homme jovial qu’il est habituellement a perdu de sa lumière depuis quelques jours. Depuis ce coup de fil fatidique de sa mère. Brody s’efforce de lui redonner le sourire mais ce n’est que temporaire. L’esprit cogite. La morosité prend de la place. Et les idées de merde pour se divertir commencent à refaire surface. L’envie de sortir et de boire aussi. Mains dans les poches, c’est donc tout naturellement qu’il se dirige vers la section des alcools, optant pour quelques raccourcis en coupant à travers divers rayons. C’est en passant dans l’un d’eux que ses émeraudes se posent sur une demoiselle en pleine séance d’escalade. Etre petit n’est pas toujours un avantage, semble-t-il. Amusé par la scène qui se déroule devant ses yeux, il s’approche d’elle pour lui donner un coup de main. Après tout, il a l’avantage de la taille. Elle semble vouloir récupérer un paquet de céréales sur l’étagère du haut. Cependant, à mesure qu’il se dirige vers elle, sa silhouette lui parait familière. Doute qui se transforme bien vite en certitude lorsque ses prunelles se posent sur son visage. Nola Alvarez. Voilà des années qu’il ne l’avait pas croisée. Depuis la fin de l’adolescence, pour être exact. Miss intello qui a un jour pris sa défense en cours. Une amitié atypique qui s’est développée au fil des années, durant lesquelles Elijah prenait un malin plaisir à la trainer dans ses mauvais plans et idées à la con. Nul doute qu’elle en garde un bon souvenir, après tout, l’amusement était de mise. Sourire sur les lèvres, Eli lève le bras pour attraper la boite tant convoitée. « Je constate qu’on a pas bu assez de soupe, Mademoiselle Nola. » Boite qu’il finit par lui tendre. « Ou alors l’escalade des étalages de céréales est un nouveau sport à la mode que je connais pas. » Il est bien trop grand pour pouvoir y participer sans tricher, de toute façon. « Depuis quand t’es de retour dans le coin ? » Première bonne surprise depuis le désastre des mauvaises nouvelles qui s’enchainent récemment.
(Someone to you) And if the sun's upset and the sky goes cold. Then if the clouds get heavy and start to fall. I really need somebody to call my own. I wanna be somebody to someone. Someone to you.
Nola Álvarez
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MEMBRE ☆ old wounds you got a little more to prove
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Elle ignore tout ce qui se passe autour d'elle et elle ne fait même pas attention aux personnes qui sont présents dans le rayon. Le regard de Nola est fixé sur le paquet de céréales qu'elle convoite. Ses yeux le fixent alors qu'elle est toujours en équilibre dangereusement sur les étagères. Heureusement qu'elle n'est pas très lourde car s'il s'effondrait, elle aurait de quoi faire de sacrés dégâts... Une main attrape alors la boîte de céréales qu'elle tente d'attraper et elle pivote tout de suite la tête vers le propriétaire de cette main, la bouche ouverte, s'apprêtant à répliquer avant de comprendre que ce geste avait pour but de l'aider. Ses yeux s'ouvrent par surprise lorsqu'elle reconnaît la personne qui se trouve face à elle.
— Elijah ?!
Une chaleur réconfortante s'installe dans son coeur. Elle n'avait pas vu le jeune homme depuis des années... Cela remonte au moment où elle se trouvait encore à Brisbane, jusqu'à ses dix-huit ans. Elle a l'impression que c'était il y a une éternité et dans un sens, ce n'est pas tout à fait faux puisque c'était il y a presque dix ans maintenant.
— Tu serais étonné de savoir que c'est un sport très compétitif en Amérique du Sud, réplique-t-elle alors qu'un sourire se forme sur le coin de ses lèvres.
Elle l'observe avec attention et elle réalise qu'il est aussi similaire que différent. Nola n'a pas eu de mal à le reconnaître, et pourtant, ses traits sont marqués par les années qui viennent de s'écouler. Tout comme elle, il a grandi. Ils ne sont plus les jeunes adultes qu'ils ont été. Automatiquement, Nola se demande ce qui s'est passé dans sa vie depuis qu'elle a quitté Brisbane. Est-il toujours aussi fêtard ? Ça ne ferait certainement pas de mal à la jeune femme de sortir un peu prochainement pour se changer les idées.
— Je suis arrivée il y a quelques jours à peine. Ça fait bizarre de revenir ici après toutes ces années ! Mais je crois qu'il était temps que je rentre à la maison.
Car oui, c'était bien ici sa maison, auprès de son père. Il représentait ce qu'on pouvait appeler un foyer.