TW : ADOPTION, DIVORCE, ABUS DE CONFIANCE, MONDE DE LA NUIT. MENTION de jeux d'argent, D'HOMOPHOBIE et DE HARCELEMENT, .
âge & naissance : 28 bougies soufflées, né le 11 septembre de l'année 1995 à Fernvale, une ville rurale à proximité de Brisbane. origines & nationalité : Né sur le sol australien, sa famille biologique tiendrait apparemment ses origines de l'Angleterre. finances et emploi : $$$$$, Fils adopté d'une famille plus qu'aisée, l'homme a grandi dans l'oppulence et dans l'insouscience financière la plus totale ; mais les choses ont bien changé depuis. Actuellement propriétaire et gérant de l'Afterlife depuis quelques années, il a racheté l'établissement -à ce moment-là en faillite- à prix d'or ; les débuts étaient plein d'excitation et d'engouement, avant que Harry ne se rende véritablement compte du travail colossal que représente la gestion d'un tel établissement. Et si les affaires sont plutôt florissantes et que la notoriété du night club ne cesse de croire dans le bon sens, les coûts afin de maintenir le navire à flot sont plus que conséquents. Harry ne s'est pas lancé dans la plus simple des aventures ; les risques sont élevés, surtout maintenant qu'il n'y a plus Papa et Maman pour sortir le chéquier. A côté de ça, Harry est actif sur Twitch où il stream essentiellement des lives de musique ou de jeux vidéos. Il a une petite communauté même s'il est très loin d'atteindre les rangs des plus grands sur la plateforme. statut civil : Célibataire, prétend ne pas avoir le temps de s'engager dans des amourettes, même si les choses sont un poil plus compliquées que ça. Toujours des bonnes excuses pour s'extirper d'une relation, ce n'est pas demain la veille qu'on lui passera une bague au doigt. orientation sexuelle : Homosexuel, une orientation qu'il assume pleinement depuis l'adolescence. situation familiale : Harry, il n'a jamais eu la chance de connaître une vie de famille dite "fonctionnelle". Sa mère biologique, il ne la connait qu'à peine. Quant à ses parents d'adoption, ces derniers sont aujourd'hui divorcés après des années à s'être déchirés. Finalement, le jeune homme se complet dans la fameuse phrase "la vraie famille, c'est celle qu'on choisit" ; car une seule personne sort vraiment du lot à ses yeux : Hailey, sa jumelle cosmique, tout simplement. Il s'entend également très bien avec son cousin Aaron et toute cette partie de la famille, même s'ils n'ont pas toujours été en accord avec la manière dont a été éduqué Harry. signe astrologique : Vierge, ascendant Gémeaux ; on ne le soupçonnerait pas au premier abord et pourtant : il connait tout ce qu'il y a à savoir sur le sujet. le pire tue-l'amour : L'engagement ; il n'a pas envie de s'attacher, Harry. Tous les modèles familiaux auquel il a été confronté au cours de sa vie sont défaillants et l'idée a fini par germer dans son esprit : être en couple, ça craint. un fantasme : S'envoyer en l'air dans toutes les pièces de son établissement. à Brisbane depuis : Ses trois ans environ. Et peut-être qu'un jour prochain, il quittera la ville qui l'a vu grandir. Brisbane est la ville de son cœur mais le jeune homme ne sait pas de quoi son avenir est fait ; en outre il est prêt à envisager toutes les possibilités. Pour l'instant, il ne ressent pas vraiment l'envie de s'en aller, en tout cas.

traits de caractère : nerveux -- empathique -- expressif -- supertitieux -- vif -- plein d'humour -- sociable -- habile -- fêtard -- perfectionniste -- ambitieux -- curieux de tout -- dissipé -- extraverti -- très espiègle -- souriant -- optimiste -- touche-à-tout -- intellectuel -- fantaisiste -- dévergondé -- imaginatif -- assez détente mais peut se montrer beaucoup plus sérieux quand ça touche aux affaires -- influençable -- tête en l'air -- tolérant -- ouvert d'esprit -- respectueux -- charmeur -- loyal -- coquin -- capricieux -- lunatique -- superficiel -- indiscret -- opportuniste -- à l'écoute -- parfois très insouciant -- très soigné niveau apparence -- mais assez désorganisé pour le reste -- diligent -- sensible -- créatif -- têtu/obstiné -- enthousiaste -- très (très) dépensier. avatar : Phil Dunster (English).

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romantisme (30%)	level de drague (70%)
engagement (5%)	passion (80%)
performance au lit (70%)	fidélité (100%)
nombre de cœurs brisés (50%)	recherche de l'amour (20%)

♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ? est-il à sa recherche actuellement ?
Actuellement, il ne court pas vraiment après l'amour, Harry. Il lui arrive évidemment de s'attacher à des hommes, parfois d'avoir des sentiments ; ça n'est pas des choses qu'on contrôle, malheureusement pour lui. Il a déjà été en couple aussi, même si cela remonte à ses années lycées. A vrai dire, loin d'être sans coeur et sans attache, il est plutôt du genre sensible et affectueux. Mais l'engagement, c'est l'engagement qui le fait fuir. Parce que le premier exemple qu'il a connu, est celui d'une femme et d'un homme qui se sont déchirés pendant des années. Qui se sont disputés, ont mêlé leur fils à des histoires auxquelles il n'aurait jamais du être confronté quand on est encore enfant ; un divorce qui a duré des années, puisque l'un et l'autre ne voulait pas lâcher l'affaire. Et lorsque le jeune Harry a grandi et rencontré sa mère biologique, il a fait face à une réalité à laquelle il n'était pas préparé. Inconsciemment, il a assimilé l'amour à la rancoeur, la vie de couple à la déception. Il n'a aucune envie de vivre une telle chose de son côté. Alors il reste libre comme l'air, se convainc que c'est mieux ainsi. Et le grand amour il ne le cherche pas, tout simplement car pour lui, il n'existe pas.

♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
Il n'a connu qu'une seule déception amoureuse, Harry. C'était à la fin du lycée, à l'époque où il découvrait ses premiers émois ; tout est dupliqué par mille quand on est adolescent et de ce fait, il se rappelle s'être mis dans des états désastreux à la suite de cette rupture. Mais aujourd'hui, cela ne lui semble être rien comparé à l'accablement qu'il ressent parfois lorsqu'il repense à toutes les disputes de ses parents. Ca n'est rien comparé à ce que Madelyn, la femme qui l'a mise au monde, lui a raconté. Sa plus grosse déception est celle de son entourage, proche ou lointain, celle qu'il observe d'un œil circonspect, le cœur serré ; celle qui le conforte dans l'idée qu'il ne veut pas d'une vie à deux.

(un) Certaines décisions sont difficiles à prendre ; placer Harry à l'adoption fut sûrement la plus difficile de toute pour Madelyn. Mais elle savait que c'était la meilleure chose à faire, autant pour son enfant que pour elle-même. La jeune femme était jeune, trop jeune lorsqu'elle est tombée enceinte. Et son petit ami ainsi que toute sa famille lui ont tourné le dos lorsqu'ils l'ont appris. Elle a dû se débrouiller toute seule, abandonner ses projets d'études pour mettre au monde ce petit garçon, pour subvenir à leur besoin. Ca n'était certainement pas la vie dont elle avait rêvé ; et elle n'était même pas sûre d'avoir vraiment envie d'être mère. Elle avait pris cette décision par contradiction aux dires de ses proches, parce qu'elle voulait montrer qu'elle était forte et indépendante. Etre mère ne pouvait pas être si compliqué après tout, non ? La grossesse fut éprouvante et après la naissance de Harry, les choses n'allaient pas en s'arrangeant. Son fils pleurait beaucoup, de jour comme de nuit et chaque instant devenait un vrai parcours du combattant. Madelyn était fatiguée et elle subissait davantage son existence qu'elle ne la vivait. Le pire à ses yeux était probablement le fait que lorsqu'elle regardait son fils, il ne se passait rien. Elle ne ressentait rien ; en fait, elle en était presque agacée. Elle ne voulait pas lui faire de mal bien évidemment, mais cette fameuse connexion dont parlent si souvent les mamans, cet instinct maternel et cet amour inconditionnel ; il n'y avait rien de tout ça. Certaines choses peuvent prendre du temps, s'était-elle dit, alors Madelyn avait pris son mal en patience. Jusqu'à l'accident, celui qui a failli faire perdre la vie à Harry. Il avait presque deux ans et elle ne le surveillait pas ; elle voulait simplement se reposer quelques minutes après une énième crise du garçon juste avant le dîner. Alors la jeune femme a laissé la cuisine telle quelle, s'est allongée dans son canapé et s'est assoupie ; lorsqu'elle a rouvert les yeux, Harry pleurait à nouveau. Machinalement elle s'est dirigée vers lui et cette image restera gravée pour toujours dans son esprit ; celle de l'enfant au sol, plaies béantes, entouré de couteaux de cuisine. C'est là que Madelyn a compris ; lorsqu'elle a eu Harry, elle n'était pas prête à être mère. Mais elle ne voulait pas que ce soit lui qui en endosse les conséquences. Tous les deux avaient le droit d'avoir une autre chance dans la vie ; même si cela voulait dire, chacun de leur côté.

(deux) Dans son malheur, Harry a tout de même eu un peu de chance. Quelques temps après son arrivé en foyer, l'enfant a fait la connaissance de Hailey. Et dès leur rencontre, le garçon, qui jusqu'ici ne s'exprimait qu'au travers des pleurs et des cris, s'est soudainement calmé. C'est un peu comme s'il avait senti que pour la toute première fois de sa vie, il était accepté par quelqu'un. Quelqu'un qui lui ressemblait en tout point, si ce n'est physiquement ; une petite fille au même parcours difficile, avec la même date de naissance que lui et le même manque d'amour à combler. Il a vécu quelques mois à ses côtés dans une famille provisoire, complices, collés l'un à l'autre comme de véritables jumeaux. Et même lorsqu'ils ont finalement dû être séparé, Harry -du haut de ses trois ans-, lui a fait cette promesse qu'ils se reverraient. Il ne se rappelle pas vraiment de ces moments-là, mais les quelques photos de cette époque et les récits qu'on lui a conté de si nombreuses fois sont tellement chers à ses yeux, qu'il a fini par se créer des sortes de faux souvenirs dans sa tête. En tout cas, il a toujours fait en sorte de la retrouver d'une façon ou d'une autre. Il aurait pu l'oublier après son adoption, mais il ne l'a pas fait ; sûrement car malgré son jeune âge, l'attachement était tel que son absence était rapidement remplacé par un creux immense. Alors ils ont grandi ensemble, ont évolué ensemble malgré tout. Ils ont toujours trouvé des solutions pour côtoyer les mêmes établissements, pour ne jamais s'éloigner trop longtemps. Il n'y a pas un secret, une vérité, une anecdote que l'autre ne sache pas. Hailey est sa jumelle cosmique, tout simplement ; et qu'importe que ça n'existe pas vraiment, pour lui c'est réel, puisque Hailey en est la preuve vivante et qu'elle est là, tous les jours à ses côtés.

(trois) Fin de l'année 1998, le petit garçon est donc adopté par une famille. Frank et Paige, riches avocat et architecte d'intérieur, gentils et attentionnés envers lui. Harry ne comprend pas grand chose, qui sont ces gens et pourquoi disent-ils qu'ils sont ses parents désormais. Mais Harry reste sage et conciliant, comme on lui a dit de bien le faire ; en fait, la seule chose qui l'obsède le plus souvent, celle qui lui fait faire des caprices et des crises de pleurs, est sa volonté à retrouver Hailey. Ils l'inscrivent donc dans la même école que son amie, là où les enfants peuvent enfin reprendre contact et à partir de ce moment, tout va mieux.

Et puis les années passent et les disputes augmentent.

Ses parents s'entendent de moins en moins biens. Mais aucun n'eux ne souhaitent divorcer ; car il y aurait trop à perdre, pour l'un comme pour l'autre. Alors ils tentent de cohabiter, de se rafistoler. Cela dure pendant des années. Harry assiste impuissant à la destruction du couple de son père et de sa mère, se retrouvant souvent au milieu des tensions sans savoir quoi faire, quoi penser, comment réagir. Petit il a parfois l'impression d'être le responsable de ce malheur, mais ses parents le rassurent. On t'aimera toujours, quoi qu'il se passe. Harry aime également ses parents ; il aime aussi être couvert de cadeaux et qu'on lui passe tous ses caprices. Garçon il est très exigeant et lunatique, se voit bénéficer d'une éducation d'enfant roi, ce qui n'aide pas tempérer son caractère. Ce que Harry veut, Harry l'obtient. Ses parents n'ont pas à coeur de le contredire, eux qui souhaitaient plus que tout avoir un fils après des années de difficulté à fonder une famille. Et le moins qu'on puisse dire est que le mome en profite autant qu'il le peut.

Finalement, un divorce est prononcé vers les quinze ans du garçon ; les procédures durent pendant presque une année, ses parents bataillant pour le moindre bibelot, la moindre piecette à se partager. Mais au moins après ça, les disputes cessent ; Harry se dit simplement que le mariage, la vie de couple, ça ne fait vraiment pas rêver.

(quatre) A l'école, Harry est un élève moyen. Il est à l'écoute, socialise très bien avec ses camarades et mais se disperse très facilement en classe. Il n'est pas un élément perturbateur, un peu pitre sur les bords mais rien de vraiment dérangeant. Il n'arrive seulement pas à rester attentif et à mener à bien des tâches complexes demandant une attention soutenue et c'est un problème qui devient de plus en plus handicapant avec les années. C'est finalement vers ses dix ans  qu'on pose enfin un diagnostic : Harry souffre d'un trouble déficit de l’attention sans hyperactivité. Et c'est une bonne chose que l'on pose enfin des mots sur sa particularité ; même si ses parents se sentent bien démunis face à ce constat. Harry voit un psychiatre pour enfant malgré sa réticence à se rendre à certaines séances ; et au fil du temps, les choses s'arrangent un peu. Harry doit également se rendre à des séances d'orthophonie pour corriger ses troubles de lecture et d'écriture. Aujourd'hui, le jeune homme est toujours légèrement atteint par son TDAH, mais il arrive à mieux en gérer ses symptomes qui se sont tout de même largement atténués avec les années et l'accompagnement médical adéquat.

(cinq) Il s'appelait Elias ; élève de dernière année, d'un an plus âgé que le Miller. Il était assez populaire, plutôt apprécié du bahut ; joueur de foot dans l'équipe de leur école, toujours souriant et avenant. Harry lui n'était là que depuis quelques mois, sous la contrainte de ses parents. Son oncle et sa tante avaient suggéré de le mettre dans cet établissement privé à la rentrée, pour redresser la barre et puisque eux-même y avaient envoyé leur fils dans cette école dont la réputation n'était plus à faire.

Harry s'y est fait harceler dès les premières semaines.

Ne serait-ce que parce qu'il était le petit nouveau, puis ensuite car il avait embrassé un garçon à l'une des soirées organisées par ses camarades. Harry n'a jamais vraiment caché être gay, il avait déjà fait son coming-out à ses parents plus d'un an auparavant, mais au moins les choses étaient devenues très claires à partir de là. Ca ne plaisait pas à tout le monde cependant ; mais le jeune homme se contentait de laisser couler et de ne pas y prêter attention. Fort heureusement, son cousin était là pour lui mettre du baume au coeur. Harry l'entrainait toujours dans des idées farfelues, puisque les nouveaux plans de vie du garçon étaientt désormais de réussir à se faire virer le plus rapidement possible de cette foutue prison. Hailey lui manquait, ses autres amis lui manquaient, ses habitudes lui manquaient. Harry souffrait des propos homophobes qu'il pouvait recevoir ; souffrait d'être devenu le nouveau bouc émissaire du lycée, même s'il n'en parlait presque jamais, faisant comme si ça ne l'atteignait pas. Et puis un beau jour, par on-ne-sait quel miracle, les choses ont finies par s'arranger d'elles-même. Les frasques du brun étaient devenues en quelque sorte légendaires au bahut en même temps qu'il était lui-même devenu "cool" aux yeux de ses semblables. La plupart des élèves l'ont donc laissé tranquille puisqu'il avait apparemment gagné leur respect.

C'est à peu près à ce moment-là que Elias a débarqué dans sa vie. Lors d'une récrée, il est venu le voir, lui demandant en riant quel allait être le prochain égard de conduite du jeune homme ; Harry ne se rappelle pas avoir vu un sourire aussi beau et rayonnant auparavant. Et puis il lui a proposé de passer au club de football s'il en avait l'occasion ; il leur manquait des joueurs et peut-être qu'après tout, cela lui inspirerait une prochaine extravagance. Harry a commencé à adorer le foot à partir de ce moment, à rejoindre tous les entrainements ; à se rapprocher d'Elias. Papillons dans le ventre, douce chaleur dans la poitrine. Mais Elias était hétérosexuel, du moins c'est ce que tout le monde semblait dire ; il avait déjà eu une petite amie avant, lui avait notamment appris Aaron. Harry préférait ne pas espérer dans ce cas, se contenter de leur amitié, même si ça faisait mal. Lorsqu'ils se sont finalement embrassés au bal d'hiver, le doute a commencé à être de mise. Il s’est avéré que Elias ne savait pas vraiment quelle était son orientation. Mais il était attiré par Harry, ça c’était une certitude. Les prochains temps ont été ceux de la découverte : la découverte de la bisexualité d'Elias, la découverte de l’amour. Le Miller n’avait jamais eu de copain avant lui. Les choses commençaient vraiment à s’améliorer et même si Hailey lui manquait toujours autant, même si ses autres amis et ses anciennes habitudes lui manquaient toujours autant, c’était un peu moins difficile à supporter. Harry avait arrêté de faire des bêtises et commençaient même à avoir des bons résultats scolaires. Et puis la fin d’année a approché et Elias a reçu ses premières lettres d’admission à l’université. La plupart de ses choix n’étaient pas la porte d’à côté, mais leur histoire pourrait tout de même fonctionner, non ?

Non.
L’année s’est terminée, les vacances sont arrivées et Elias a fini par devenir de plus en absent. Des excuses, toujours des bonnes excuses pour expliquer les silences. Jusqu’à ce qu’il ne reste plus que les silences, jusqu’à ce qu’il ne reste plus la souffrance. Celle d’une première rupture amoureuse.

Après ça, Harry a supplié ses parents de retourner dans son ancien lycée ; il était tellement accablé que ses aînés n’ont pu se résoudre à désapprouver. Et finalement après tout une année, Harry a retrouvé Hailey, ses autres amis, ses anciennes habitudes. Les choses sont presque redevenues à la normale ; presque, car de ce lycée privé, Harry n’en sera pas ressorti plus grand, seulement un peu plus amoché.

(six) A la fin du lycée et après l'obtention de son Senior Secondary Certificate, Harry ne sait pas trop quoi faire sa vie. Il a beaucoup de passions, beaucoup de centre d'intérêt mais trouver ce qu'il va faire pour approximativement les quarante prochaines années de sa vie ? A ses yeux c'est absurde qu'on lui demande de trouver sa voie maintenant, tout de suite. Pour faire plaisir à son père, il se dirige vers des études de droit, rejoignant son cousin Aaron sur les bancs de l'université ; mais cela l'ennuie très vite et il ne termine même pas la première année. Il se dirige ensuite vers le sport, mais là encore ça n'est pas très concluant. Harry continue ainsi pendant plusieurs années, enchaînant les tentatives, les inscriptions dans différentes facultés, différentes écoles prestigieuses, balançant l'argent de ses parents par les fenêtres. Ce n'est pas comme s'ils en manquaient, mais le jeune Miller ne ressent aucun remord à gaspiller le dur labeur de sa famille ; un peu comme si tout lui était dû, finalement.

Au moins il fait beaucoup de rencontres, partout où il va ; s'amuse et profite de sa liberté pour expérimenter et découvrir. Sur plusieurs coup de tête, Harry va même jusqu'à liquider une grosse partie de son héritage dans des projets de création d'entreprises, des projets artistiques sans queue ni tête qui n'aboutissent finalement jamais ; et il ne lésigne pas sur les achats, les petits plaisirs de la vie, les voyages, allant même jusqu'à perdre une grosse somme dans des jeux d'argent avec quelques amis et ce à diverses reprises. Le Miller ment à ses parents sur ses activités, sur ses investissements, sur où va l'argent qu'il demande, qu'il prend. Hailey désapprouve totalement le virage qu'il est en train de prendre et les disputes sont courantes à ce moment-là entre eux ; même son cousin commence doucement à lui tourner le dos, n'ayant pas envie qu'on l'associe à Harry. En bref, le grand brun fait clairement n'importe quoi.

Le souci étant que lorsqu'on tire sur la corde, celle-ci a beau être particulièrement résistante, elle finit toujours par craquer.  

(sept) Et puis un jour il apprend que le strip-club où travaille quelques uns de ses nouveaux amis va fermer et qu'ils vont tous perdre leur travail. Certains sont dans des situations difficiles, à la limite du précaire et une idée folle traverse alors l'esprit du jeune homme ; celle de racheter l'établissement en faillite et de le retaper pour en faire quelque chose de mieux. Mais pour cela il faut de l'argent, beaucoup d'argent. Naturellement, il se dirige vers sa famille mais pour l'une des premières fois de sa vie, se retrouve confronté à un "Non" catégorique. Ils se doutent bien que leur fils abuse de leur confiance depuis des années, de leur gentilesse aussi. Et c'est autant pour eux que pour lui qu'ils refusent de le soutenir pour la première fois de sa vie. S'il veut racheter cet établissement, il devra le faire seul ; il lui reste de l'argent en réserve après tout. Mais il ne pourra pas compter sur eux en cas de faillite.

Particulièrement borné, Harry ne se démonte pas et prend alors tous les risques.

En 2020, l'endroit est donc renommé "l'Afterlife", un lieu où l'on peut boire, danser et s'amuser. Harry y met les moyens, pour que tout le monde y trouve son compte, les clients comme les employés ; par exemple, les strip-teaseurs ne sont plus là dans le seul but qu'on se rince les yeux sur eux mais font parti intégrantes d'un show. Il accorde beaucoup d'importance au bien-être des gens qu'il "dirige", même s'il peine au début à lui-même se considérer comme leur boss.  Il fait évidemment aussi des erreurs, personne n'est parfait et il est encore jeune, surtout pour être le seul gérant d'un établissement. Mais il s'entoure des bonnes personnes pour s'occuper du côté administratif, demande conseil, apprend de ses bêtises. Il aime ce qu'il a fait de cet endroit et a bien l'intention de le faire prospérer. Et il arrive tout de même à se faire respecter, par sa gentillesse, son sérieux, sa bonne humeur et son intérêt pour les autres. De plus, une fois par mois, Harry organise d'énormes party à thèmes, qui gagnent petit à petit leur renommée dans tout le Queensland.

(huit) L'Afterlife demande beaucoup de temps, de travail et de sacrifice, mais ça n'empêche pas Harry de continuer à faire d'autres choses qu'il aime à côté. Vers 2019 il découvre Twitch, regarde et suit quelques streamers et cela lui donne envie de faire la même chose lui aussi ; il crée alors sa propre chaîne et gagne au fil du temps une petite communauté. Il joue essentiellement de la musique électronique durant ses lives, une passion qu'il exerce depuis ses années lycée. Il chante parfois et fait également quelques découvertes de jeux vidéos, raconte juste sa vie ou fait des réact à des émissions de téléréalité ; cela lui fait un petit complément de salaire même si ça n'est pas grand chose. Harry est aussi très actif sur pas mal d'autres réseaux sociaux ; à l'instar de beaucoup de monde aujourd'hui, c'en est presque devenu une addiction, puisqu'il y passe plusieurs heures tous les jours et poste très régulièrement.

(neuf) Durant l'entièreté de sa vie, Harry a toujours voulu savoir ; pourquoi on l'avait abandonné, pourquoi du jour au lendemain, on n'avait plus voulu de lui. Enfant il ne demandait pas plus de détails, jusqu'à l'adolescence, du moins ; une période charnière où l'on se construit, où l'on se pose beaucoup de questions aussi. Une part de lui craignait d'avoir des réponses, mais la curiosité l'emportait toujours. Et puis il y avait cette frustration, celle de ne pas avoir tous les éléments mis bout à bout. Sa famille adoptive ne lui a pas caché ses origines et son parcours, mais la conversation n'avait jamais été approfondie auparavant. Et vers ses seize ans, finalement, son envie de connaître la vérité a pris le pas sur le reste. Et après une longue conversation, il a réussi à avoir un nom et des informations supplémentaires sur celle qui l'avait mis au monde. Des "Madelyn Lambert" qui vivent en Australie, il y en quelques une, mais Harry peut se montrer buté et n'a pas peur du ridicule ; c'est sous cette optique qu'il s'est mis en quête de contacter toutes celles répondant à ce nom sur Facebook ; avant de finalement retrouver la trace de celle qu'il cherchait tant. Ils ont un peu échangé avant qu'elle lui propose qu'ils se voient. Madelyn n'habite plus vers Brisbane désormais mais elle a fait le déplacement, pour voir cet enfant qui avait été le sien fut un temps. Ils se sont retrouvés dans un café, le préféré de Madelyn, avant. C'est un peu bizarre au début, c'est exactement comme rencontrer une étrangère ; il ne sait rien d'elle même s'il trouve qu'ils ont effectivement des ressemblances troublantes. Elle lui dit qu'il a les yeux de son géniteur et puis elle lui raconte ce qu'il s'est passé, son histoire et ce qui l'a conduit à le faire adopter. Madelyn a changé depuis cette époque, elle a fait des études et est devenue ophtalmologue. Elle est mariée, a trois enfants, un chien et un chat. C'est bien, pense Harry. Elle a eu une deuxième chance et l'a saisi pour faire mieux. Mais il comprend qu'il n'aura jamais sa place auprès d'elle, auprès de ces inconnus. Il y a du regret et de la culpabilité dans la voix de Madelyn, mais le jeune homme sait qu'il appartient à ce passé auquel elle ne veut plus penser, à cette époque trouble où tout allait mal pour elle. Elle est gentille et très drôle, rien à voir avec le masque de froideur et de cruauté qu'il s'était imaginé tant de fois. Elle n'est pas un monstre, loin de là. Elle a été courageuse et responsable, a pris une décision qui leur a sûrement sauvé la vie à tous les deux. Madelyn veut garder contact avec lui et durant les mois qui suivent, ils se parlent régulièrement. Mais jamais comme un fils et sa mère, plutôt comme des amis. Le temps passant, ils s'éloignent à nouveau ; Madelyn ne sera jamais de sa famille contrairement aux Miller ou à Hailey. Harry avait juste besoin de cette interlude pour tourner la page, refermer définitivement cette plaie afin qu'elle puisse enfin cicatriser.

(dix) Il fait plus vieux qu'il n'en a l'air et ça depuis l'adolescence ; autant dire qu'il a profité de cet atout plus d'une fois, notamment pour acheter de l'alcool avec des amis. -- Harry adore les vêtements et être bien habillé ; une habitude qu'il tient de sa famille. -- Il est très probablement un peu myope mais oublie toujours de prendre rendez-vous chez l'ophtalmologue. De ce fait on le surprend parfois à froncer des yeux comme un imbécile lorsqu'il lit. -- Il a adopté un chien croisé border et berger australien en refuge quelques temps après avoir emménagé dans son propre appartement, c'était en 2019. -- Il vit d'ailleurs dans une maison qui a été séparé en deux appartements mitoyens avec Hailey. -- Il a fait des travaux l'année dernière pour avoir un studio insonorisé de musique et de stream dans son appartement. -- Une autre de ses passions est la décoration et il adore aller dans des boutiques dédiées. -- Il a une collection impressionnante de baskets. -- Il porte beaucoup d'importance aux objets. -- Il aime bien jouer aux jeux vidéos même s'il n'est pas particulièrement bon. -- Il dessine extrêmement mal. -- Il stream généralement deux fois par semaine. -- Il adore les chiens. -- Il essaye de faire pas mal de sport, surtout de la musculation. Il aime aussi les sports de groupe comme le foot et en fait/suit ce sport à la tv depuis pas mal d'années. -- Il ne pense pas avoir de phobie à proprement parler, même s'il a tout de même des peurs très humaines qu'on a un peu tous comme celles de l'abandon, de la mort, de la solitude etc. -- Enfin si, il a tout de même une peur bleue des dentistes à cause d'une mauvaise expérience durant l'enfance. C'est donc toujours le cœur battant la chamade qu'il se rend à ces rendez-vous médicaux. -- Il connait beaucoup de choses à propos de l'astrologie grâce à sa mère qui y croit dur comme fer. -- Sa couleur préféré est le orange. -- Il a quelques cicatrices sur le corps, dû à l'accident des couteaux avec Madelyn lorsqu'il était bébé, mais il n'aime pas trop qu'on le lui fasse remarquer ; comme si lui ne les voyait pas tous les jours, duh. -- Malgré le refus d'aider leur fils, les parents du Miller rstent présents pour lui et ils ne sont pas en conflit pour autant. -- Harry ne fume pas et en dehors d'une consommation occasionnelle d'alcool, prend plutôt soin de sa santé et de son corps -- Grand féru de mangas et de séries d'animation, il en connait un rayon sur le sujet.

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