Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
âge : vingt-neuf ans, une vie figée par le chagrin qui prend trop de place et la prive de toute la vigueur de sa jeunesse - (26.06.1995).
statut civil : célibataire, hantée par ses ex et des histoires qu'elle pensait appartenir au passé. en manque de chaleur humaine mais pas prête à s'engager - tutrice légale de son neveu, augustus, fils de son défunt frère, qu'elle élève avec benson.
occupation : make-up artist avec une petite notoriété en son nom. se voit obligée de mettre de côté ses ambitions et repousser son projet de fonder sa propre marque depuis qu'elle est devenue la tutrice d'augustus.
adresse : une petite maison à south bank et west end, au #262.
Gus a fêté ses trois ans fin mai et au mois de février, sa première rentrée à l’école maternelle l’attend, une étape majeure qui avait motivé ses grands-parents à marquer le coup pour son anniversaire. En cadeau, il a reçu un nouveau lit, un lit de grand, livré à la maison familiale des Kane dans les délais, mais que son père n’avait pas encore pris la peine de déballer. Exaspérée par cet hiver passé à le solliciter sans arrêt, parce qu’elle juge que ce n’était pas un travail pour elle, sa mère a finalement fait appel à elle pour cette mission. C’est ainsi qu’elle se retrouvait dans la chambre de son frère, un samedi après-midi, pour s’atteler au montage du futur lit cabane où son neveu allait dormir. Le bricolage ne lui a jamais fait peur depuis le jour où Emilio lui avait appris à manier les principaux outils, il avait fini par céder, comme elle se rendait toujours où il était et insistait pour faire les mêmes choses que lui, quand ils étaient plus petits. Une chose menant à une autre, ils étaient passés des petites constructions en bois pour les fêtes des parents à la cabane dans l’un des arbres du jardin, qui leur avait servi de QG pendant longtemps. Ils avaient eu des coups de main de leur père, évidemment, mais ils avaient abattu la majorité du travail à deux et ils n’en étaient pas peu fiers.
La vie suit un curieux cycle depuis qu’Emilio n’est plus là. Elle se souvient des journées à vider l’appartement de son frère, récupérer les effets personnels de son frère pour les stocker ici. Ils avaient rempli cette pièce, érigée comme un autel pour lui rendre hommage, avant de la vider pour l’attribuer à Augustus, qu’il ait sa propre chambre quand il venait ses grands-parents. Il est bien trop petit pour avoir conscience de ce que cette pièce représente. On ne peut faire plus intime qu’une chambre, surtout une chambre d’enfant. Elle est le témoin de tous les changements qu’implique le fait de grandir, une collection de symboles et la trace des différents rites de passage. Le père qu’il ne connaîtra plus avait grandi entre ces murs, même s’ils avaient pris le parti d’en refaire la décoration pour qu’elle soit plus épurée et douce pour le petit garçon, il demeurait encore des détails et des objets, installés par Emilio et qu’ils ne se voyaient pas retirer. Les murs blancs cassés revêtent maintenant une teinte jaune topaze, les meubles avaient été remplacés par des meubles pour enfant et il y avait des jouets rangés au quatre coins de la pièce. D’un côté, il n’est plus là et sa chambre aurait pu demeurer un mémorial, gardé intact mais dénué d’âme, renforçant le sentiment d’absence. Au lieu de quoi, cette pièce reste vivante avec la présence de Gus, la liaison équilibrée entre le passé et le présent.
Les gestes sont précis quand les coups de marteau résonnent dans la chambre. Elle s’attelle à la tâche avec résolution, et en musique, le casque sur les oreilles. Chose qu’elle ne s’accorde qu’avec la certitude d’être seule, elle chantonne par moment, plus ou moins sûre des paroles selon les chansons mais veille à rester concentrée. En effet, la force pour soulever les différents éléments en bois n’est pas un problème, les considérations techniques, non plus. C’est surtout la menace constante de commettre une maladresse qui pèse au-dessus d'elle. Elle n’est pas à l’abri de perdre un boulon-clé, d’assembler une pièce dans le mauvais sens ou encore de se pincer les doigts et de se blesser. June se connaît bien, elle sait qu’une étourderie est vite arrivée et peut tout compromettre. Mais, alors que le lit cabane commence à prendre forme, ce n’est pas un impair qui va la surprendre mais la main qui s’abat sur son épaule. Elle lâche un hoquet de surprise, en se retournant, les yeux grands écarquillés. La surprise est encore plus grande quand elle découvre sa mère et, à moitié cachée derrière elle, Sierra. La bouche pourrait accueillir quelques mouches, dans la confusion. Elle finit par percuter qu’on s’adresse à elle, qu’elle se trouve dans la réalité et fait glisser son casque pour libérer ses oreilles, sent maintenant les infimes vibrations dans son cou, au rythme de la chanson qui occupait son esprit, à peine quelques secondes plus tôt.
– Sierra ? Qu-… – Juniper Maria Kane, je me suis égosillée à t’appeler d’en bas mais évidemment, tu ne m’entendais pas ! fait sa mère, appuyant son affliction avec le ton théâtral qui allait bien. J’ai eu la chance de croiser ton amie en revenant des courses. Je l’ai invitée à prendre le café, en souvenir du bon vieux temps.
Ce n’est jamais de bon présage quand sa mère utilise son patronyme entier. Non, c’est vrai, elle n’avait rien entendu. Ni les graviers dans l’allée, les appels, ni les bruits de pas montant les escaliers. Cet imprévu la transporte dans un monde parallèle. Son visage est figé dans une expression indéchiffrable, mêlant un tas de sentiments contraires, sa mère ne semble pas relever.
– Je vous laisse ensemble, je vais préparer des boissons et des gâteaux en bas. Descendez quand vous voulez, mes chéries. – M- merci, mama.
Elle voulait afficher un visage poli, jovial, devant Sierra, mais une fois sa mère partie, un long soupir transpirant sa lassitude lui échappe. June a besoin de fermer les yeux quelques secondes pour retrouver ses esprits.
– Je suis désolée. Hm… elle a du se montrer très insistante pour que tu viennes. Je sais à quel point c’est dur de dire “non” dans ces situations…
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☾☾☾ Got my blue nail polish on. It's my favorite color and my favorite tone of song.
Sierra Oliveira
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MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
âge : 28 ans, âge de responsabilités et d'introspection.
statut civil : encore à vif d'un divorce aussi soudain que ne l'ont été le coup de foudre et le mariage, et elle est la seule à blâmer de ces projets envolés. elle est maintenant célibataire, solitude étrangère, mais certainement salvatrice – pour les malheureux qu'elle risquerait sinon de charmer, si ce n'est pour elle.
occupation : monitrice de plongée sur la côte, et apnéiste sur son temps libre, plus pour le plaisir de la découverte que pour les records, l'incomparable bonheur de pouvoir vivre de sa passion.
adresse : un appartement au 231, south bank & west end ; location toute nouvelle depuis qu'elle a abandonné la maison qu'elle partageait avec son ex-mari, elle y cherche encore ses marques, ne s'habitue pas réellement aux draps froids.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : tout ce qui touche de près ou de loin à l'inceste ou la pédophilie // les descriptions de viol, agression sexuelle, violence conjugale // la romantisation de relations avec gros écart d'âge.
warning : avortement, infidélité
infos rp : présence : quotidienne, réponses toutes les 2-3 semaines selon l'inspi. style rp : j'écris en elle ; entre 400 et 1500 mots, selon le rp, l'inspi, etc. dialogues : en orangered, français ou anglais.
Un soupir d'aise lui a échappé en sentant le soleil vif lui mordiller les joues. Les températures sont encore hivernales, mais la promesse du printemps flotte dans l'air, souriant à celles et ceux qui prennent le temps de la laisser susurrer à leurs oreilles. L'instant a paru idéal à Sierra pour une virée du côté de New Farm, où elle a déposé son vélo pour une réparation minime il y a quelques jours déjà – avant de procrastiner quant au crochet qu'il faudrait effectuer pour le récupérer. Mais la voilà enfin décidée, bien résolue à s'armer de ce fidèle destrier en prévision des après-midis solaires qui ne tarderaient pas à s'enchaîner, et des promenades hors de la ville qu'elle pourrait y faire.
Tout juste sortie de la boutique, pied à terre le temps de positionner son casque et d'en serrer les lanières, elle entend son prénom. La première fois, elle songe à une simple distorsion des bruits environnants, mais lorsque celui-ci retentit à nouveau, Sierra tourne la tête avec plus d'application, jusqu'à reconnaître madame Kane, qui agite la main vers elle. Elle a ce large sourire réservé aux figures du passé, celles que l'on a vues assez souvent pour les apprécier, même de loin, et même malgré les années pouvant les dépasser. Parfaitement estomaquée que la femme l'ait reconnue, Sierra lui rend sa jovialité, acceptant l'étreinte sans sourciller. Elle n'y avait plus pensé depuis longtemps, mais c'est vrai que les Kane habitent dans les environs : peut-être même qu'en creusant suffisamment dans ses souvenirs, elle pourrait retrouver leur maison.
Elles échangent quelques nouvelles, des banalités. Sierra demande après Juniper, évidemment, admettant à demi-mot qu'elle ne l'a pas croisée depuis longtemps, quoiqu'étant prudente de ne pas s'attarder sur ce sujet ; sa mère, heureusement, n'est pas maladivement curieuse. En revanche, Sierra l'avait oublié, son hospitalité légendaire ne s'est pas ternie avec les années, et l'occasion semble trop belle pour ne pas laisser échapper que, justement, Junie est à la maison familiale en ce moment, et qu'il faut que Sierra vienne prendre le café avec elles.
Un truc, au sujet de Sierra : elle a du mal à dire non. Et, en digne fille d'un père prenant très au sérieux les convenances, jamais elle ne prendrait le risque de froisser quelqu'un qui l'a si souvent accueillie. Alors, même si elle hésite – par peur, surtout, de déranger June, et de s'immiscer dans une cellule familiale où elle n'a plus sa place – elle dit oui avant que son silence ne vexe madame Kane. C'est vrai que l'occasion est bonne pour revoir son amie, après des mois de flottements et de plans tombés à l'eau : un contexte neutre – quoique probablement embarrassant – avec la possibilité de s'éclipser, si besoin. Le plan devrait se dérouler sans accroc.
Au fil de leur marche, les rues arpentées semblent de plus en plus familières à Sierra, et elle reconnaît de loin la demeure des Kane. Les deux femmes ont à peine passé la porte d'entrée que des bruits sourds les accueillent : c'est donc sans succès que la mère de Juniper crie plusieurs fois son nom, avant d'inciter Sierra à monter l'escalier avec elle. L'air est un peu gêné, un brin désolé lorsque son amie lève les yeux sur elle avec surprise. S'ensuit une hilarité maîtrisée au prix d'une joue mordillée – heureusement qu'elle se tient encore derrière madame Kane, en dehors de son champ de vision – d'abord en l'entendant donner du Juniper Maria Kane, ce qui ne peut pas être bon signe, et ensuite lorsque Sierra se voit qualifiée d'amie. Par chance, elle est parvenue à reprendre son sérieux lorsque son hôte se retourne vers elle. « Merci encore, madame Kane. » Elle a une grimace aux lèvres une fois qu'elle se retrouve seule avec Juniper, un peu hésitante quant à l'attitude à adopter. « J'avoue que je n'ai pas osé dire non… Elle est si gentille, je ne voulais pas la vexer. Mais je suis vraiment désolée d'avoir surgi comme ça. Termine ce que tu faisais, je ne vais pas te couper en plein élan… D'ailleurs, tu as besoin d'aide ? Autant que je sois un peu utile. » Curieusement, ses yeux balayent du regard la pièce qu'elle devine derrière la silhouette de Juniper : mais elle n'ose pas s'approcher, comme si l'endroit revêtait quelque chose de sacré. Du moins, pas avant d'y être invitée. « C'est la chambre de… Gus, c'est bien ça ? Ta mère m'en a parlé sur le chemin. D'ailleurs… Jules m'avait dit, pour ce qui est arrivé à ton frère, et… je n'ai jamais trouvé le moment de te présenter mes condoléances. Je suis sincèrement désolée. » C'est un poids en moins, mine de rien, bien qu'elle craigne d'alourdir encore l'ambiance, en évoquant Emilio. Mais difficile d'en faire autrement.
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ojitos lindos •• y solo mírame con esos ojitos lindos. que con eso, yo estoy bien, hoy he vuelto a nacer.