ghost in the machine (theodore)

Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
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 ghost in the machine (theodore)


Juniper Kane
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MEMBRE ☆ ordinary love
we'll build our house in the trees
Juniper Kane
paper rings
messages : 1472
rps : 80
pseudo : bleulaine.
id card : christina nadin (cheekyfire/avatar)
pronom irl : elle.
à contacter : jorja (☆༄) · ruben () · nana (ϟ).
présence : présente.
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âge : vingt-neuf ans, une vie figée par le chagrin qui prend trop de place et la prive de toute la vigueur de sa jeunesse - (26.06.1995).
statut civil : célibataire, hantée par ses ex et des histoires qu'elle pensait appartenir au passé. en manque de chaleur humaine mais pas prête à s'engager - tutrice légale de son neveu, augustus, fils de son défunt frère, qu'elle élève avec benson.
occupation : make-up artist avec une petite notoriété en son nom. se voit obligée de mettre de côté ses ambitions et repousser son projet de fonder sa propre marque depuis qu'elle est devenue la tutrice d'augustus.
adresse : une petite maison à south bank et west end, au #262.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : petit mp pour en discuter.
warning : deuil, idées noires, fausse couche.
en vrac :

alyssa #2noomi #1 • lauren #2.


— rps terminés.
benson #1alyssa #1joanna #1andreas (fb) #1lily #1benson #2sierra #1adonis #1lauren #1ninon #1andreas #2.

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BENSON • it's cool, that's what i tell 'em. no rules in breakable heaven, but it's a cruel summer with you.

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ALYSSA • woo girl, need to kick off your shoes. got to take a deep breath, time to focus on you. all the big fights, long nights that you been through, i got a bottle of tequila i been saving for you.

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LAUREN • and baby, you couldn't have loved me any better but doin' this is all that i've known ever. i want the bad ones, 'cause they're all i know, i always let the good ones go.

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· Mar 26 Mar - 17:55


ghost in the machine
w brisbane hotel, cbd ft. @Theodore Korb

Elle avait failli se rétracter, Juniper. L’initiative de se rendre à ce vernissage venait d’elle, mais au moment de se préparer, les doutes l’avaient assaillie et lui faisaient se demander si elle était encore capable de se présenter au monde avec la même aisance qu’autrefois. C’était il n’y a peut-être pas si longtemps que ça, autrefois, mais ça lui semblait tellement lointain. Depuis qu’une part d’elle s’était effacée dans le rôle de tutrice qu’elle devait honorer, elle était devenue Juniper qui s’occupait de Gus, sa vie satellite à la sienne, à l’écoute de ses besoins, et non plus Juniper qui se présentait au monde, partie à sa conquête. Elle n’était plus certaine de pouvoir tolérer les parades clinquantes et la vacuité des conversations dans ces soirées en société ; elle qui n’avait plus rien d’intéressant à dire, elle dont les seules préoccupations concernaient l’enfant – quand il n’était pas là, elle pensait toujours à lui ou était simplement trop fatiguée pour penser.

Mais il fallait réapprendre.
L’image que lui renvoyait le miroir ne lui déplaisait pas. Il y avait assez d’ombres bronze pour faire ressortir son regard et de précision dans ce trait d’eyeliner pour lui prouver qu’elle n’avait pas perdu la main ; ce n’était pas cette partie du challenge qui lui posait problème. Elle resta quelques secondes à fixer son reflet, à doser les sourires, à scruter ses expressions sous tous les angles pour s’entraîner un peu. Elle allait survivre, il le fallait, c’était elle la plus assurée des deux dans ces situations, après tout. Et puis, si ça ne revenait pas vite, elle s’en tiendrait à cet aphorisme que son frère lui avait parfois soufflé : fake it, until you make it. Tout était une question d’attitude et si elle manquait d’inspiration, il y aurait un sujet de conversation tout trouvé. Ce soir, elle revenait à l’un de ses premiers amours : l’art. Theo était comme elle, ils avaient toujours aimé gribouiller et remplir des carnets de dessin au fil des années. A leur façon, ils en avaient tous les deux fait leur métier et quand ils avaient repris contact, ce point commun les avait de nouveau rapproché.

Devant elle, sur le trottoir, les quelques passants présents se pressaient dans la même direction. L’hôtel particulier qui accueillait l’exposition était splendide, elle découvrait son architecture moderne et raffinée pour la première fois. On la dirigea vers la grande salle des conférences et une vague d’excitation descendit le long de sa colonne vertébrale quand elle découvrit les installations de l’artiste. Des tableaux, des sculptures, des vidéos aux couleurs vibrantes, de quoi capter l’imaginaire du personnage ; ça promettait. Elle balaya la salle des yeux, sans vraiment voir, pour ne pas se gâcher le plaisir de les découvrir avec Theo. Au milieu du brouhaha des conversations où perçaient parfois quelques éclats de rire, Juniper se frayait un chemin avec une élégance tranquille, à sa recherche, et se fondait dans le décor enveloppée de sa robe bleu nuit.

Son œil finit par trouver la silhouette du jeune homme et les boucles brunes sur sa tête, elle s’arrêta près de lui, deux flûtes de champagne à la main, interceptées sur un plateau au passage. Junie lui offrit un sourire timide, en levant les deux verres devant avant de glisser, en guise de salutation :

C’est aux frais de la maison. Le sourire se fit plus grand, illuminant l'espace entre eux d’une aura chaleureuse. Elle portait sur lui un regard gracieux, il ne se doutait sûrement pas à quel point elle était soulagée par sa simple présence. – Excuse-moi, j’ai un peu de retard, je mets toujours autant de temps à me préparer, fit-elle, en laissant échapper un petit rire nerveux.

Finalement, toutes ses inquiétudes se dissipaient peu à peu depuis qu’elle l’avait retrouvé. Nul besoin de faire semblant ou de s’embarrasser des conventions, elle était en terre familière auprès de son ami. Elle pouvait être elle-même, profiter pleinement de la soirée, parce qu’elle avait vraiment envie de s’immerger dans cette ambiance créative, d’être entourée d’art et d’expérimenter tout ce qu’il pouvait lui faire ressentir – et Theodore avait toujours été le compagnon parfait dans ces instants.

La brune tourna la tête de gauche à droite pour faire le tour de la grande pièce, qui continuait de se remplir de monde. – Tu as déjà eu le temps de faire un petit tour ?

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☾☾☾ Got my blue nail polish on. It's my favorite color and my favorite tone of song.
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Theodore Korb
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MEMBRE ☆ old wounds
you got a little more to prove
Theodore Korb
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pseudo : eigengrau
id card : Noah Saavedra © self (av + gif + edit profil)
pronom irl : elle/she
multicomptes : kleo (a. bratt), haydar (b. kuzum)
à contacter : theo.
présence : présente.
ghost in the machine (theodore) 7o7x
âge : vingt-neuf années soufflées aux premières aurores de mai ; le temps qu’il voit filer entre ses doigts crispés, qui délite les cœurs plus qu’il ne les répare.
statut civil : célibataire par intermittence, sans cesse tour à tour propulsé et déçu des amourettes déchues. Quelques passions trop fulgurantes pour être retenues, l’amour comme une religion seulement pratiquée en secret – inclinaison clandestine pour le seul cœur qu'il ne devrait pas convoiter.
occupation : tatoueur — La peau comme prédilection, chair sur laquelle il trace les lignes volubiles que son esprit se plaît à imaginer.
adresse : fortitude valley — colocation fric-frac avec une journaliste bordélique et un cabot survolté.
intervention pnj : Non
pronom perso : il
trigger : injection de drogues, romantisation des relations toxiques, age gap 15+, grooming, agressions sexuelles.
warning : abus médicamenteux, addiction, infidélité.
infos rp : 600-1600+ mots en général, en fonction du type de rp
• dialogues en français uniquement
• troisième personne du singulier
• temps de réponse fluctuant (souvent sous dix jours)

disponibilités : 2/3 — à discuter en mp.
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
instagram : instagram
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· Mar 2 Avr - 9:56

ghost in the machine

You were the brightest shade
Of sun I had ever seen


tw : aucun a priori.

Il n’a jamais particulièrement aimé cet exercice. Celui des mondanités bien réglées, le plongeon dans ce bain de requins aux dents longues et au sourire effilé ; il avait pourtant appris à y nager il y a bien longtemps, sans pour autant se faire au goût du sang. Ils étaient tous là, vagabondant parmi des toiles qu’ils regardaient à peine, ou seulement pour prétendre que l’amour de l’art était leur seule motivation, leur seul mantra. Ils étaient là, champagne à la main et drapés de soie, collectionnant sourires sur sourires comme si leur vie en dépendait ; distributeurs de leurres délurés, fanant leurs regards de lueurs adorées. Theo savait comment leur ressembler ; il avait appris la leçon à force de les côtoyer, puisque l’espace de la galerie restait le seul moyen d’accès réaliste aux œuvres des autres. Il fallait alors jouer le jeu et donner le change, se vêtir des mêmes plumes que cette mascarade ridicule. Soit, prenons ça comme une comédie macabre, un enterrement gigantesque dont il se faisait croque-mort cynique. Après tout, il venait plus ou moins de ce milieu : celui de la petite bourgeoisie, cercle un peu trop fermé de ceux qui savent exactement quoi dire et quoi vêtir, pour se faire reconnaître par leurs semblables. À une certaine époque, il s'était dit qu'il ambitionnerait toujours de rejeter tout ça en bloc. Qu'il n'affectionnerait jamais que ce que l'art avait de plus subversif et indépendant, qu'il ne se plierait jamais à arpenter les canaux qu'il jugeait trop classiques, réservée aux sphères de privilégiés.
Puis, il avait compris peu à peu que peu importait le cercle, les réseaux de l'art se feraient toujours excluants.
Au fond, ce n'était même pas une question d'argent, mais de stature, de discours ; si dans les vernissages classiques, les individus se reconnaissaient entre eux par l'apparence – déterminant alors d'un coup d'œil qui y avait sa place – les sphères qu'il avait un jour jugé plus indépendantes n'étaient pas exclues du péché de ségrégation. On identifiait celles et ceux qui y avaient leur place par les mots qu'ils utilisaient, les paroles qu'ils avaient appris à manier pour qualifier ce qu'ils voyaient. En quelques secondes à peine, il était possible de déterminer qui, précisément, avait été formé et habitué à modeler ces discours parfois emplis de vacuité, et de les distinguer des terribles maladroits qui se contentaient de se prétendre touchés. Ces derniers n'avaient sans doute pas compris qu'il y avait bien longtemps que l'esthétisme ou les sentiments avaient déserté les préoccupations des artistes ; on avait laissé ça aux romantiques, aux impressionnistes, érigeant le concept comme un nouveau Dieu, une nouvelle idole à prier. Et de la même manière que le Vatican appelait jadis ses clercs à prier en latin, on avait créé une nouvelle langue inaccessible aux néophytes. C'était d'un terrible cynisme.

C'était seulement en prenant conscience de ces mécanismes, qu'il avait pu prendre du recul sur cette partie du monde artistique qu'il s'était évertué à délaisser. Et il s'était dit que de la même manière qu'il se forçait à adopter les discours des autres, il pouvait bien en prendre l'apparence – pour ce que ça changeait. Il n'en restait pas plus à l'aise pour autant : et c'est la raison précise pour laquelle se voir accompagné était un soulagement.
Il savait que Junie et lui partageaient le même rapport semi-distant à ce petit monde : tous les deux, ils se montraient curieux de ce que celui-ci enfantait d'œuvres et de créations nouvelles, sans être tout à fait à l'aise dans les milieux qui exposaient ces dernières. En duo, ils se trouvaient alors plus résistants face à l'embarras ou le syndrome de l'imposteur – trouvant même une forme d'amusement dans le fait de se montrer sur leur trente-et-un pour l'occasion. Sorte de déguisements érigés, pour se glisser dans les ombres de la société – curieux espions qu'ils étaient.
Et elle est belle, Junie, dans sa robe de nuit. Lorsqu'elle s'approche et s'arrête à côté de nuit, les doigts déjà monopolisés par les coupes du traditionnel breuvage pétillant. Charmant cépage gratuit, qu'il saisit de bonne volonté avant d'en faire nonchalamment tinter le verre contre le sien.

T'en fais pas, Qu'il la rassure distraitement, un sourire au pli des lèvres. T'es ravissante. » Une pause infime, le temps de tremper ses lèvres dans le liquide doré. « Et puis faut bien un costume approprié, si on veut boire leur champagne en toute impunité, Ajoute t-il un peu plus bas, sur le ton espiègle de la confidence.

Ce n'était évidemment pas le but de leur présence : mais la plaisanterie était toujours restée entre eux – celle de s'ériger en qualité d'infiltrés, de pique-assiettes intéressés. Balayant lui-même la salle d'un coup d'œil circulaire, il a fini par échouer celui-ci sur le profil qu'elle lui présentait à ses côtés, haussant vaguement les épaules à sa question.

Je t'attendais. Tu sais bien que n'importe quelle expo n'a pas la même saveur sans tes commentaires, Qu'il taquine, lui adressant au passage un sourire malin.

Et en bon comédien, c'est son bras qu'il lui tend alors ; geste exagéré, théâtre divin de la bourgeoisie dont ils se font acteurs. Rien de méchant, c'est promis : juste de quoi insuffler à cette atmosphère solennelle quelques brins de gaieté.
Alors qu'ils se dirigent d'un pas commun vers ce qui semblait être le début de la visite – marqué par un grand cartel imprimé au mur – Theo a jeté un coup d'œil à son amie.

Ça va, toi, en ce moment ? J'suis désolé, ça fait un moment que j'ai pas pris de tes nouvelles. Mais j'suis content qu'on prenne le temps de se voir, ce soir.


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