Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
âge : vingt-neuf années soufflées aux premières aurores de mai ; le temps qu’il voit filer entre ses doigts crispés, qui délite les cœurs plus qu’il ne les répare.
statut civil : célibataire par intermittence, sans cesse tour à tour propulsé et déçu des amourettes déchues. Quelques passions trop fulgurantes pour être retenues, l’amour comme une religion seulement pratiquée en secret – inclinaison clandestine pour le seul cœur qu'il ne devrait pas convoiter.
occupation : tatoueur — La peau comme prédilection, chair sur laquelle il trace les lignes volubiles que son esprit se plaît à imaginer.
adresse : fortitude valley — colocation fric-frac avec une journaliste bordélique et un cabot survolté.
intervention pnj : Non
pronom perso : il
trigger : injection de drogues, romantisation des relations toxiques, age gap 15+, grooming, agressions sexuelles.
infos rp : • 800-1600+ mots en général, en fonction du type de rp
• dialogues en français uniquement
• troisième personne du singulier
• temps de réponse fluctuant
vingt-huit années soufflées aux premières aurores de mai ; le temps qu’il voit filer entre ses doigts crispés, qui délite les cœurs plus qu’il ne les répare. Les espoirs se blessent, s’écorchent – et le cynisme repart avec la plus large part.
origines & nationalité :
La première décennie vécue à Berlin, du côté des étendues vertes de Templehof ; l’Allemagne natale du paternel est cependant vite quittée pour la patrie maternelle. Une Australie rejointe en pleine enfance, des milliers de kilomètres parcourus en un cil et une nouvelle vie à adopter, à laquelle s’adapter. Difficile. L'accent germanique rude est moqué pendant des années, pour finalement disparaitre sous la contrainte des pressions adolescentes : repérer les origines européennes est désormais difficile, tant il parvient à imiter le dialecte australien à la perfection. Des origines chiliennes distantes dont il ne connait que très peu la culture, si ce n'est par les quelques récits et évocations d'une grand-mère maternelle discrète sur le sujet, restée marquée à vif par la dictature de Pinochet ; seule une certaine débrouillardise en espagnol pourrait indiquer cette ascendance, tant il est resté étranger à ces terres outre-Atlantique – n'y ayant d'ailleurs jamais mis les pieds.
finances et emploi :
Pour briller dans la cellule familiale, il aurait fallu suivre les traces de ses géniteurs et de son aîné ; des études de médecine que l’on aurait aimé le voir entamer, au vu de ses facilités scolaires. Mais les doigts fourmillent, implorent de se mettre au service de l’imaginaire, s’épanouissent tant au contact du crayon qu’il commet la plus grande des rebellions : se dire illustrateur, étudier les arts graphiques pour plus tard rapprocher ceux-ci des corps. C’est bientôt la peau qui devient sa fibre préférée, chair sur laquelle il trace les lignes volubiles que son esprit se plaît à imaginer. Depuis quelques temps, c’est à The Studio qu’il tatoue, récoltant un pécule à peine suffisant pour vivre correctement.
statut civil :
Célibataire par intermittence, sans cesse tour à tour propulsé et déçu des amourettes déchues. Quelques passions trop fulgurantes pour être retenues, l’amour comme une religion prônée avec plus ou moins d’assiduité selon les saisons ; romantisme piégeur qui cache la constance d’un attachement trop profond, sur lequel il se refuse à mettre un nom. Et surtout pas le sien à elle.
orientation sexuelle :
Bisexualité conscientisée sur le tard, hommes et femmes en proie aux mêmes étreintes, aux mêmes espoirs que le temps flétrit. Corps comme fleurs au soleil qu’un rien fane, le temps de les voir devenir profanes, suppliant d’y trouver un jour une exception.
situation familiale :
Les rapports complexes des parties qui peinent à se comprendre, aux considérations trop éloignées pour encore y trouver des connivences. On continue à organiser des repas de famille pour la forme, mais le cœur n’y est plus et les lèvres se cousent de crainte d’en dire trop – ou pas assez. Dans ce ballets de cœurs lassés, sans doute que les liens ont fini par être délaissés.
signe astrologique :
Taurus.
le pire tue-l'amour :
Les égoïsmes majeurs des conversations prises en otage, les orgueils qui se devinent avec trop d’évidence et dévorent la moindre particule de ce que les autres pourraient y distiller.
un fantasme :
Le noir des prunelles qu’il s’acharne et s’échine à prétendre amies, auquel il cédera pour une nuit. De cendres. À minuit, alors que quinze ans d’amitié se font froidement descendre ; car il est dit que les fantasmes de l’esprit ne sont pas faits pour être réalisés, et se doivent absolument de rester niés.
à Brisbane depuis :
Arrivé à ses dix ans, ville quittée le temps d’une année d’échange pour le vieux continent – puis retrouvée. Parfois délaissée pour des résidences dans d’autres salons, lors de ces dernières années ; volonté de voyager, ou peut-être aussi de l’éviter.
traits de caractère :
Déchet mâchouillé d’une bourgeoisie abandonnée, il a compris sans doute trop tôt qu’il ne se conformerait jamais vraiment a ce qu’ils attendaient. Une fois digérée, la sensation d’isolement devient une arme, une rare forme d’élégance de sa part : l’indécence appuie toutes ses mises sur ce charme noir, brode le cynisme provocateur dont il a fait sa spécialité, sur chacune des paroles qu’il fait virevolter • Sans cesse partagé entre l’écoute de sa propre sensibilité, l’âme poète dont les astres l’ont affublé, et le réalisme moribond auquel son éducation l’a condamné. • Prudence trop grande face aux relations qu’il tisse, et qu’il craint sans cesse de voir se gâcher ou s’étioler ; par crainte, il a souvent pris l’habitude fâcheuse d’abandonner les autres de peur qu’ils ne finissent par le faire.
♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ? est-il à sa recherche actuellement ?
L’amour comme religion aux merveilles putrides, conte auquel il se refuse de croire par principe et par fierté, mais qu’il poursuit malgré avec honte et vénération — dans le plus grand des secrets. Si vous l’interrogez sur le sujet, sans doute se contentera t-il de hausser les épaules, de prétendre que les tendresses sont périssables et les cœurs changeants ; mais l’avis serait malhonnête, car de l’amour, Theo est pèlerin, adorateur inconditionnel. Il n’aime qu’à la déraison, ne peut s’empêcher d’y croire à chaque nouvelle passion. Chaque histoire porte une valeur singulière, coud à son cœur ses lettres de noblesse ; sauf que même s’il ne l’admettra jamais totalement, une seule continue à vraiment compter au fil du temps.
♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
Des fiançailles surprises, apprises sur l’écran aseptisé d’un réseau social que l'on scrolle par ennui ; la cage thoracique qui se serre, la gorge qui se noue. Une nouvelle qui le prend au dépourvu, instigatrice d’un agacement qu’il n’aurait jamais dû ressentir. Repoussé, nié. Déni-délice auquel il s’adonne, auquel il refuse de donner raison. Et puis un soir, un virage – un genre de mirage : nuit débridée au goût de pas assez, avortée aux premières aurores. Il faut que tu partes, qu’elle dit. J’ai besoin d’air ; comme si ses baisers l’en avaient privée, comme si ses caresses l’avaient étouffée. L’égo en est amoché, mais pas seulement. Peut-être aussi le palpitant, et puis l’espoir stupide, nourri par les jouissances illusoires. Il faut que tu partes. Theo, objet usé et puis jeté. Ami devenu amant et puis étranger. Quinze ans reniés, tout ça pour une nuit. Il faut que tu partes. Alors Theo est parti.
open your heart
(un) Incapable d'offrir à ses plantes vertes une vie longue et fastueuse, il commet souvent l'erreur de trop les arroser, lui apprenant au passage une leçon essentielle : que trop aimer risque parfois de tuer. (deux) Une certaine inclinaison pour les bijoux qu'il porte aux doigts, bagues chéries avec attention, qu'il n'ôte que lorsqu'on l'y force. (trois) L'écriture manuscrite illisible, sortes de pattes de mouches que même un médecin peinerait à déchiffrer. Question de génétique, certainement : il n'y a qu'à voir celles de ses parents. (quatre) Double langage parlé couramment, passe avec facilité de l'anglais à l'allemand ; il tentera vaguement à l'adolescence de conquérir des cœurs en récitant des vers de Rilke, sans grand succès. Il leur préfèrera plus tard les verres de vin. (cinq) Inconditionnel de Led Zeppelin, Babe I'm gonna leave you est jusqu'alors la seule chanson capable de lui tirer des larmes sans condition. (six) Dix-huit tatouages au compteur, dont sept de lui-même – et deux vaguement ratés, ses premiers essais. L'encre noire pour coudre les souvenirs au corps, puisque le cœur parait si enclin à oublier. (sept) Corner les pages des bouquins pour marquer l'endroit où il s'est arrêté : à ce motif, il est plus que sage de ne jamais lui en prêter, sous peine de les retrouver défigurés et pliés. (huit) Une mauvaise cicatrice à la mâchoire, souvenir aigu d'un accident de voiture pendant la petite vingtaine ; depuis, il n'a plus jamais pris le volant après la moindre goutte d'alcool. (neuf) Les analgésiques restent nécessaires, même après tant de temps : plus autant qu'avant, mais la boîte stagne toujours au fond de la poche, au cas où l'épaule se mettrait à hurler. Petite honte inavouée, addiction à demi-mesurée. (dix) Un carnet toujours à portée de main, pour en tracer les lignes que forme l'esprit : consommés sans modération, les recueils de papier s'alignent sur une étagère pleine à craquer chez lui.
eigengrau
âge : 26 ans. disponibilité pour le forum : régulière. pays : belgique. personnage : double pré-lien (1, 2) de @"Sierra Adkins" et @"Sehun Yeon". où avez-vous connu le forum : discord je crois bien ! votre avis : c'est très cosy ici crédit icon & gifs : self + unknown. mot de la fin : j'ai mis le kimono.
Dernière édition par Theodore Korb le Dim 30 Juin - 12:39, édité 5 fois
Theodore Korb
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MEMBRE ☆ old wounds you got a little more to prove
âge : vingt-neuf années soufflées aux premières aurores de mai ; le temps qu’il voit filer entre ses doigts crispés, qui délite les cœurs plus qu’il ne les répare.
statut civil : célibataire par intermittence, sans cesse tour à tour propulsé et déçu des amourettes déchues. Quelques passions trop fulgurantes pour être retenues, l’amour comme une religion seulement pratiquée en secret – inclinaison clandestine pour le seul cœur qu'il ne devrait pas convoiter.
occupation : tatoueur — La peau comme prédilection, chair sur laquelle il trace les lignes volubiles que son esprit se plaît à imaginer.
adresse : fortitude valley — colocation fric-frac avec une journaliste bordélique et un cabot survolté.
intervention pnj : Non
pronom perso : il
trigger : injection de drogues, romantisation des relations toxiques, age gap 15+, grooming, agressions sexuelles.
infos rp : • 800-1600+ mots en général, en fonction du type de rp
• dialogues en français uniquement
• troisième personne du singulier
• temps de réponse fluctuant
Ils le regardent tous de travers. L’étranger. Il n'est pas d'ici, et ça se voit. Il le sait. Parce qu'il n'a jamais le bon mot, le bon accent, qu'il ne connait pas ces règles sociales qui semblent régir leurs existences, parce qu'il prononce un peu trop souvent le mot pourquoi. Theo pose trop de questions, il le sait, on lui a dit. C'était un garçon à peine plus âgé qui le lui avait balancé après un haussement d'épaules égal, quand il lui avait demandé pourquoi dans le ciel, certaines étoiles cessaient parfois de briller. Tu es trop curieux. Sa mère lui avait toujours dit que la curiosité était une belle chose, une vertu à cultiver avec soin – sorte de plante qu'il fallait arroser généreusement tout en prenant gare à tailler les feuilles superflues, lorsqu'elle se faisait trop envahissante. Il aimait bien la métaphore de la plante, et essayait de s'en rappeler scrupuleusement, lorsqu'une question lui venait en tête : mais on ne lui avait encore jamais suggéré de brûler la plante. Alors Theo ne parle plus. Il avait entendu dire que certaines succulentes et aracées poussaient tout à fait correctement dans les endroits les plus sombres, réussissaient à se développer dans les égouts, les tuyaux, les grottes et les recoins pleins de pénombre. C'est ce qu'est devenu sa curiosité : une plante de l'obscurité, qu'il a laissé grandir en lui sans qu'elle ne s'échappe vers la lumière. Dont il a taillé les feuilles juste ce qu'il faut, et qu'il n'a jamais cessé d'arroser – avec générosité. Mais surtout, il ne la leur a plus jamais montré ; car une petite voix lui chuchotait que dans un monde aussi méfiant, le moindre éclat vert pourrait terrifier.
2007
Elle avait une robe à fleurs bleues, une frange trop longue et un regard trop franc. Noir-amer, celui des chocolats soixante-dix pourcent. Pieds nus sur la plage, poursuiveuse de coquillages. Sierra. Le prénom prononcé avec volonté, la main avancée. Dis, ton sceau, j’peux te l’emprunter ? Elle dit qu’elle rend toujours, qu’elle tient toutes ses promesses. Vertu de princesse. Il saura des années après qu’elle avait dit la vérité – à l’exception des briquets qu’elle ne cesserait de lui chiper. Mais revenons en arrière : la plage, donc. Sierra contre les vagues, s’en fout de tremper le bas de ses jupes si c’est pour aller chercher la jolie pierre ocre qu’elle aperçoit tout là-bas. Elle finira sûrement trempée, à rire aux éclats : et ce jour-là, Theo se promet en silence de tout faire pour entendre ce rire des tas d’autres fois.
2010
Dani regarde au dessus de son épaule quand il dessine, elle aime les personnages qu’il invente et qu’il couche sur le papier ; elle lui en demande d’en inventer de nouveaux, noue son imaginaire au sien dans des sortes de petits strips à la con, mini-BDs de fortune qu’ils griffonnent dans la cour de l’école. Et puis un jour, elle lui demande de dessiner un nouveau personnage ; celui de l’Amoureuse. Theo ne comprend pas tout de suite, il faut qu’elle lui plaque un baiser sur la bouche pour qu’il pige. C’était un jeudi de pluie : il restera quelques mois avec Dani, sans en toucher mot à Sierra. Il se dit que ce serait bizarre, qu’elle pourrait penser qu’il l’a remplacée – en tout cas, c’est ce dont il se convainc. Elle l’apprend le jour de sa rupture ; et étrangement, elle ne dit rien.
2016
Ça avait été un conflit à la maison : ne pas aller en faculté de médecine, étudier les Beaux-Arts. Ils disent que c’est seulement son esprit de contradiction, une idiote envie de rébellion. Theo sait que c’est plus que ça ; que le dessin est chez lui tout autant une faim qu’une fin. Il veut en faire sa vie, tant pis s’il doit se contenter de survivre d’un rien. En troisième année, il part en échange dans une école à Berlin ; Sierra le déteste pour ça, pour les huit putain d’heures de décalage horaire qu’il place entre eux – en plus des kilomètres. Alors ils s’écrivent beaucoup, se laissent des messages pour un rien.
« T’as mangé quoi ce midi ? »
« Tes nouvelles chaussettes sont super moches. »
« Pense à te couper les cheveux. »
« Split était incroyable, va le voir tout de suite. »
« Des saucisses au petit dej ? T’es vraiment taré. »
« Tu me manques même pas. »
« Tu dors ? »
« J’espère que la mer était bonne. »
« T’as bu ? »
« J’t’ai fait une playlist. Pour la prochaine fois où tu t’feras quitter. »
« J’espère que tu passes une bonne journée. »
2017
Ruben a les yeux bleus. Il met peut-être quatre secondes à en tomber amoureux. Un peu plus de temps à le comprendre, sans doute, parce qu’il avait jamais saisi qu’il pouvait aimer les deux. Les hommes, les femmes — avec du recul, il sait bien que ça lui importe peu ; et puis là-bas, tout le monde s’en fout. Au creux des clubs de la capitale allemande, ils peuvent s’étreindre sans craindre les regards, se fondre et s’aimer dans le noir. Ruben est musicien, et Theo pourrait l’écouter parler de croches et de noires du matin au soir ; mordu à en crever, il oublie même presque de rappeler Sierra, parfois. Coup de foudre amouraché. Il lui offre sa première machine à tatouer, avec l’un de ses premiers cachets : le soir, il tatoue un point d’orgue sur sa cheville. Pour que lorsque le temps s’arrête un moment, il pense parfois à lui. Et Ruben sourit, il murmure tout contre son oreille.
Vergiss mein nicht. Ne m’oublie pas.
2020
Il avait joué au con. Une bière de trop dans le sang, une chaussée qui glisse, un virage mal engagé. Collision. Les souvenirs qui se brouillent, seul persiste le souvenir d’une douleur affreuse à l’épaule. Morphine pour aider Morphée : l’hôpital est d’un blanc nacré. Sierra l’insulte de tous les noms en pleurant. Elle dit qu’il a pas le droit de lui laisser croire, même une seule seconde, qu’il peut crever. Theo, espèce de sale décérébré, qu’est-ce qui t’a pris de prendre le volant ? Je te déteste, tu vas me le payer. Sierra serre sa main : ses yeux sont la seule tâche sombre, dans tout ce blanc.
Noir-amer, celui des chocolats soixante-dix pourcent.
2021
Il les additionne. Les addictions. Les pilules qui s’alignent sur la langue pour espérer faire taire la douleur, écraser les hurlements d’une épaule qui n’a jamais cessé de le tourmenter. Une pilule pour se lever, une autre pour travailler, une pour dormir. Il les compte, les planque : il sait que c’est de la merde, mais il peut pas faire autrement. Les jours sans, il gère tellement mal sa douleur qu’il arrive même pas à lever le bras ; carcasse qui crie, le silence comme euphorie. Un jour il arrêtera, promis.
2022
Elle est partout. Depuis des jours, elle est partout : sous ses paupières, dans les silhouettes qui déambulent, dans les chevelures brunes qui se présentent à lui de dos, et dont il se déçoit de découvrir le visage une fois retournées, elle est, dans les parfums et les notes de pivoine qui se mélangent au creux des foules, dans les vibrations d’un téléphone qui sonne sans que ce soit elle, qui l’appelle. Elle est dans les souvenirs qui tournent dans son esprit, dans les images qu'il se remémore à l'infini, dans les nouvelles qu'il invente, dans l'imaginaire immense qu'il construit à son sujet. Dans l'humidité sur le verre des carreaux, même dans les chansons à la radio ; car il se rappelle que cette nuit-là, la note qu'elle feulait à son oreille était un Do.
(Dièse, peut-être – il ne sait plus trop.)
Elle est partout, Sierra. Dans les gribouillis pensifs sur le bord des post-its, l'oreille collée au portable ; le S qu'il se surprend à avoir dessiné, repassé, et qu'il rature à la va-vite – preuve de sa culpabilité. Dans l'obsession qu'il construit méthodiquement depuis des jours, depuis qu'elle l’a flanqué dehors après leur nuit d'ivresse. Il aurait pu lui en vouloir : il l’a fait, mais paradoxalement il n’a pu faire autrement que de s'en trouver encore plus mordu. Au fond, il ne sait pas bien ce qui, dans cette soirée, l'avait tant marqué pour que son emprunte ne subsiste au fond de lui si profondément. Il aurait aimé soupçonner la simplicité d'une réponse corporelle à ce qui s'était passé ; que la peau, une fois accoutumée à la pression d'une autre, se mettait alors à réclamer celle-ci – sorte de caprice physique qu'il ne restait lui qu'à satisfaire ou attendre de voir passer. Mais en dépit du corps, c'était l'esprit qui s'était fait exigeant, posant mille questions à propos de ce qui était advenu d’eux lors de cette nuit. Sierra. Elle est partout sauf sous ses doigts, qui tressaillent parfois quand il se rappelle le moment où il les avait plongés dans ses cheveux, ou celui où elle les avait enserrés brusquement, pour échapper au gouffre de l'extase qui les dépassait. Partout sauf sous ses lèvres, lesquelles se flétrissent à la pensée des baisers échangés pendant ces quelques heures partagées – ces lèvres qui quémandaient le goût de cette peau dont il s'était gavé à l'excès et en redemandaient, encore et encore.
Elle est partout, Sierra. Sauf dans sa vie, désormais. Sauf avec lui.
Dernière édition par Theodore Korb le Dim 24 Sep - 21:43, édité 1 fois
Livia Castillo
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MEMBRE ☆ midnight love i'm not your consolation prize
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messages : 2885
rps : 49
pseudo : Jamie.
id card : Danna Paola - isharewhereiwant (avatar), fromtheastralsea (bannière profil), Elina (gif profil), mingicodes (code signature), sœurdelune (icons signature), Alicia Gallienne (citation signature).
pronom irl : Elle.
multicomptes : Jules de Sario (Hailee Steinfeld).
à contacter : Ce compte ou Jules de Sario, comme tu préfères
présence : Présente
âge : Vingt-neuf ans, née le 7 mai 1995.
statut civil : Célibataire et pleinement satisfaite de cette situation qui lui permet de papillonner quand elle en a envie. Tomber amoureuse et se faire briser le cœur, elle a assez donné, Livia ; désormais, c'est à son bien-être qu'elle a décidé de penser.
occupation : Animatrice de la libre antenne nocturne de la branche radio d'ABC Brisbane, c'est sa voix qui vous accompagne dans vos insomnies et qui vous offre des conseils pour votre vie sentimentale qu'elle-même n'applique absolument pas de son côté.
adresse : Un loft au numéro 87, en plein cœur du quartier de South Bank & West End. Il est beaucoup trop grand pour une seule personne alors, depuis peu, Kaleb l'a rejoint, bousculant ses habitudes – pour le meilleur.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Elle.
trigger : Violences animales, psychophobie, violences sur les personnes âgées.
warning : Mentions d'alcool, de tabac et de relations sans engagement, deuil/décès, maladie (cancer), problèmes familiaux.
infos rp : (fréquence) passage sur le forum quotidien, RP minimum une fois toutes les deux semaines. (nombre de mots) entre 500 et 1200, mais je m'adapte. (dialogues) en slategray. (full) mais on peut en discuter si besoin
keith#2#3 and i'm aware that you were lying in the gutter, 'cause i did everything to be there by your side. so what do you wanna do, what's your point-of-view, there's a party soon, do you wanna go ? another way to feel what you didn't want yourself to know, another way to be where you didn't want yourself to go, is that a compromise ?
âge : 28 ans, âge de responsabilités et d'introspection.
statut civil : encore à vif d'un divorce aussi soudain que ne l'ont été le coup de foudre et le mariage, et elle est la seule à blâmer de ces projets envolés. elle est maintenant célibataire, solitude étrangère, mais certainement salvatrice – pour les malheureux qu'elle risquerait sinon de charmer, si ce n'est pour elle.
occupation : monitrice de plongée sur la côte, et apnéiste sur son temps libre, plus pour le plaisir de la découverte que pour les records, l'incomparable bonheur de pouvoir vivre de sa passion.
adresse : un appartement au 231, south bank & west end ; location toute nouvelle depuis qu'elle a abandonné la maison qu'elle partageait avec son ex-mari, elle y cherche encore ses marques, ne s'habitue pas réellement aux draps froids.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : tout ce qui touche de près ou de loin à l'inceste ou la pédophilie // les descriptions de viol, agression sexuelle, violence conjugale // la romantisation de relations avec gros écart d'âge.
warning : avortement, infidélité
infos rp : présence : quotidienne, réponses toutes les 2-3 semaines selon l'inspi. style rp : j'écris en elle ; entre 400 et 1500 mots, selon le rp, l'inspi, etc. dialogues : en orangered, français ou anglais.
faites place, j'ai besoin de me mettre en pls là vraiment tes mots, ta plume, je suis charmée, c'est trop bien écrit, trop prenant, je ne peux qu'en demander plus pas étonnant que sierra ne puisse pas se défaire de theo, je vais me faire une joie de le malmener en jeu j'espère qu'ils ont des matching tattoos signés theo les deux bienvenue, je suis tellement contente que ce soit toi qui tentes ce pl
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ojitos lindos •• y solo mírame con esos ojitos lindos. que con eso, yo estoy bien, hoy he vuelto a nacer.
Dora Oliveira
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ADMIN ☆ midnight love i'm not your consolation prize
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messages : 4235
rps : 280
pseudo : winter solstice.
id card : alba baptista / monocle@av, alcara@bann, sweet poison@crackship, awona@icons, billie eilish@lyrics.
occupation : docteure en gender studies et enseignante-chercheuse à l'université.
adresse : fortitude valley, app. 206 en colocation.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : toute description détaillée d'inceste, de cruauté animale, de violences et agressions sexuelles, de maltraitance, d'automutilations et fausses couches, AVC.
mais ce combo de super pls, créés par de super joueuses. et cette plume ?? je suis déjà trop fan. on a hâte de les voir souffrir avec sierra. (dora, un peu moins, ça va ramasser sierra à la petite cuillère après. ) bienvenue sur bhc. je te réserve noah pour 5 jours.
Invité
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Invité
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· Dim 24 Sep - 13:17
Bienvenue par ici
Noah Scott
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MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
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messages : 2787
rps : 170
pseudo : Elina
id card : Boyd Holbrook + elina
pronom irl : elle
multicomptes : Elijah (B. Skarsgård) Sinead (K. Winnick) Noomi (Z. Kravitz) Elio (N. Simoes) Alarik (A. Skarsgård) Keith (G. Hedlund) Sasha (Zendaya)
âge : 39 ans (24/01/85), la crise de la quarantaine approche à grands pas
statut civil : Célibataire, un peu perdu. L'année 2023 a laissé une marque indélébile sur son âme désormais marquée au fer rouge par l'abandon de son propre mariage. Aujourd'hui la culpabilité est devenue sa meilleure amie. S'en est suivie une relation douce qui a pris fin, laissant place à des questionnements lourds et pesants
occupation : Pompier depuis de nombreuses années, sauver des vies a toujours été une vocation. Il s'est spécialisé dans la branche cynophile de son métier pour devenir maître chien chez les soldats du feu. Ancien mannequin, il lui arrive encore de poser pour des shootings de temps en temps.
adresse : Maison 250, sur Fortitude Valley avec ses deux chiennes, Maya et Leeloo. En recherche d'un autre logement pour repartir sur de bonnes bases
Un tatoueur, ma Noomi sera sans aucun doute une cliente :niais: Je ne connais pas le FC mais il est stylé Bienvenue à toi
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(Bad decisions) If we're going down in flames, take a bow for the bad decisions that we made. So we'll make the same mistakes till the morning breaks.
Invité
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Invité
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· Dim 24 Sep - 18:28
Bienvenue parmi nous
Invité
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Invité
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· Dim 24 Sep - 21:46
welcoooooome, quel personnage tu nous donnes là, avec cette plume !! je suis charmée & je suis vrm aux anges que tu veuilles nous rejoindre au studio sehun va l'aider à essuyer ses peines il est doué pour ça que de beauté vrm, bienvenue parmi nous & comme je te disais, hésite pas
Theodore Korb
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MEMBRE ☆ old wounds you got a little more to prove
âge : vingt-neuf années soufflées aux premières aurores de mai ; le temps qu’il voit filer entre ses doigts crispés, qui délite les cœurs plus qu’il ne les répare.
statut civil : célibataire par intermittence, sans cesse tour à tour propulsé et déçu des amourettes déchues. Quelques passions trop fulgurantes pour être retenues, l’amour comme une religion seulement pratiquée en secret – inclinaison clandestine pour le seul cœur qu'il ne devrait pas convoiter.
occupation : tatoueur — La peau comme prédilection, chair sur laquelle il trace les lignes volubiles que son esprit se plaît à imaginer.
adresse : fortitude valley — colocation fric-frac avec une journaliste bordélique et un cabot survolté.
intervention pnj : Non
pronom perso : il
trigger : injection de drogues, romantisation des relations toxiques, age gap 15+, grooming, agressions sexuelles.
infos rp : • 800-1600+ mots en général, en fonction du type de rp
• dialogues en français uniquement
• troisième personne du singulier
• temps de réponse fluctuant
âge : 28 ans, âge de responsabilités et d'introspection.
statut civil : encore à vif d'un divorce aussi soudain que ne l'ont été le coup de foudre et le mariage, et elle est la seule à blâmer de ces projets envolés. elle est maintenant célibataire, solitude étrangère, mais certainement salvatrice – pour les malheureux qu'elle risquerait sinon de charmer, si ce n'est pour elle.
occupation : monitrice de plongée sur la côte, et apnéiste sur son temps libre, plus pour le plaisir de la découverte que pour les records, l'incomparable bonheur de pouvoir vivre de sa passion.
adresse : un appartement au 231, south bank & west end ; location toute nouvelle depuis qu'elle a abandonné la maison qu'elle partageait avec son ex-mari, elle y cherche encore ses marques, ne s'habitue pas réellement aux draps froids.
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pronom perso : elle
trigger : tout ce qui touche de près ou de loin à l'inceste ou la pédophilie // les descriptions de viol, agression sexuelle, violence conjugale // la romantisation de relations avec gros écart d'âge.
warning : avortement, infidélité
infos rp : présence : quotidienne, réponses toutes les 2-3 semaines selon l'inspi. style rp : j'écris en elle ; entre 400 et 1500 mots, selon le rp, l'inspi, etc. dialogues : en orangered, français ou anglais.
j'ai vraiment été subjuguée par la lecture, par theo, par ta plume. encore une fois merci pour ces belles émotions et ces jolis mots, c'est évidemment un grand oui pour moi.
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ojitos lindos •• y solo mírame con esos ojitos lindos. que con eso, yo estoy bien, hoy he vuelto a nacer.
Invité
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Invité
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· Dim 24 Sep - 23:35
oh bah pour moi aussi tout est absolument parfait !! (j'espère qu'il lui apprendra 2-3 mots d'allemand, et led zeppelin pourra jouer au salon quand il veut) bienvenue au studio & vrm hâte de suivre votre histoire avec sierra
Fiore Buscetta
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
paper rings
messages : 278
rps : 10
pseudo : magical soul.
id card : valentina cabassi · lumos solem (avatar) · prettygirlgifhunt (gifs).
pronom irl : she · her.
multicomptes : rafaela, kinsley & sage.
présence : présence quotidienne, rp le weekend.
âge : vingt-six ans.
statut civil : you’ll never know. xoxo gg.
occupation : influenceuse, derrière la caméra pratiquement h24, les abonnés qui s’accumulent. ancienne beauty queen, pantin de sa mère.
adresse : 420, cbd.
intervention pnj : Oui
pronom perso : she · her.
trigger : romanisation des relations toxiques, age gap (+15 ans), cruauté animale, violences sexuelles, violence infantile, inceste, pédophilie.
occupation : docteure en gender studies et enseignante-chercheuse à l'université.
adresse : fortitude valley, app. 206 en colocation.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : toute description détaillée d'inceste, de cruauté animale, de violences et agressions sexuelles, de maltraitance, d'automutilations et fausses couches, AVC.
pfiou le drama qui s'en vient avec sierra là. j'ai adoré découvrir theodore, ça promet tout ça. bon jeu.
Tu as été ajouté·e dans le groupe qui correspond le mieux à ton personnage, c'est-à-dire old wounds. Maintenant, passons aux choses sérieuses et essayons de te trouver l'amour.
astro-love Le Taureau est l’un des signes les plus sensuels du zodiaque mais attention, tous ne pourraient pas le supporter… En effet, son côté matériel et casanier pourrait vite agacer certains signes astrologiques plus libres comme le Sagittaire ou le Verseau. Cependant, cherchez du côté des capricornes, vous pourrez trouver l'âme-sœur ! Voilà deux signes de Terre, stables, patients, prudents et raisonnables. Autant de qualités qui peuvent leur assurer une longue vie à deux. Ils ont toutes les chances de finir leurs jours ensemble dans une vie tranquille. Sur un plan sensuel, le Capricorne devra se lâcher et montrer son « feu sous la glace » s’il veut satisfaire le Taureau, gourmand d’amour. Entre eux la communication est essentielle !
Parce que ça te fait une belle jambe, maintenant, on va quand même de te donner quelques petits coups de pouce, vraiment utiles, pour t'aider à te repérer sur le forum.
les bottins Puisque l'erreur est humaine, il se peut qu'on ait oublié de t'ajouter dans l'un des différents bottins du forum, alors n'hésite pas à aller jeter un coup d'œil par ici (cependant, merci de nous laisser le temps de vous recenser) :
s'intégrer au forum Maintenant, il va falloir inscrire ton personnage dans la vie du forum en lui trouvant des liens et des rps, pour ça, tu pourras jeter un coup d'œil aux liens suivants :
la vie sur le forum Pour finir, on te propose quelques liens pour faire ta vie sur le forum, rencontrer les autres et t'amuser, parce qu'on est là pour ça.
Voilà, maintenant, tout est dit, te voilà dans le game ! On espère que tu te plairas parmi nous ! Si jamais tu as besoin de quelque chose, n'hésite pas à contacter aux choix : harlan myers, dora oliveira ou scott reeves. Si tu as besoin de plus de conseils en astrologie, ne t'en fais pas, BHC a sa propre madame Irma, toujours présente pour tirer les cartes et lire ton avenir dans les étoiles.
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(ready for more) when I come back around, will I know what to say? said you won't forget my name, not today, not tomorrow.
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je suis déjà trop fan. 
(dora, un peu moins, ça va ramasser sierra à la petite cuillère après. 
