Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
Elle avait cruellement besoin de sortir, ce soir. Incroyable mais vrai.Paulina Simões peut avoir envie de faire la fête. Peut même avoir besoin de se mettre la tête à l’envers. Surtout ces derniers temps. Non : surtout depuis Sydney. Elle a eu beau être dans le déni longtemps, elle n’a pas vraiment avancé. Elle ne s’est pas vraiment remise de cette nuit-là, Paulina. Elle n’a pas dépassé le traumatisme, elle n’a pas oublié la culpabilité. Elle a bien essayé de prendre sur elle, comme s’investissant d’une mission de veiller sur les autres – qui ne lui ont rien demandé, pourtant. Mais en réalité, elle a beau donner l’impression de s’en sortir, elle est une épave. Une épave qui cache bien son jeu, qui se donne certes de grands airs, mais une épave quand même. Et combien de fois n’a-t-elle pas rêvé de tout simplement se laisser couler. Tout paraîtrait si simple alors ; si doux. Mais elle fait bonne figure.
Sauf ce soir. Ce soir, elle entend bien profiter. Comprendre : se mettre la tête à l’envers, et s’en ficher des conséquences. Du moins, dans une certaine limite. Parce qu’il faudra peut-être tout de même garder un œil sur les autres. On verra bien. Peut-être ne faut-il pas penser au pire, pour le moment. Ils sont là pour s’amuser, pas vrai ? A cette fête où ils ont tous été invités – tout leur petit groupe, sauf Bart. Enfin, disons qu’elle n’en sait rien, Paulina, mais elle ne s’est pas trop renseignée, faisant l’autruche. Elle vient d’arriver et de retrouver ses amis, ayant dû quitter le travail plus tard que prévu. Elle revient justement vers Hasan, Kendall et Fiore, avec le verre qu’on vient de lui servir. Verre qu’elle lève aussitôt, en s’approchant d’eux. « A la vôtre ! » s’exclame-t-elle, souriant, avant de porter son verre à ses lèvres. Bon sang, qu’est-ce qu’elle en avait besoin, ce soir. Définitivement. Seulement, voilà : elle est loin d’imaginer ce qui s’apprête à se passer. Bart, qui apparaît tout à coup dans son champ de vision. Est-ce que les autres l’ont vu ? Est-ce qu’elle doit dire quelque chose ? Est-ce qu’elle doit prier pour que Hasan ne le voie surtout pas ? « Ce champagne est pas terrible, vous trouvez pas ? » décide-t-elle de faire diversion en levant sa coupe comme pour l’analyser, tentant de noyer le poisson. De faire l’autruche, une fois encore. Pas sûr cependant que cela suffise, que cela fonctionne.
Hasan Pravesh
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ADMIN ☆ midnight love i'm not your consolation prize
à contacter : à contacter par mp pour l'administration sous harlan ; fiche ou discord pour les liens/rps.
âge : vingt-sept ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-sept ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
adresse : suite de luxe au w brisbane, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Canberra et un atelier de peinture dans là Brisbane dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
Il ne disait jamais non à une soirée, Hasan. Il y passait trop de temps, en ressortait toujours dans un état lamentable. Il s’en fichait, ça ne l’empêchait pas de recommencer le jour suivant. Il n’y avait que dans ces moments-là qu'il avait l’impression de se sentir vraiment bien, le brun. Depuis l’accident, depuis la prison, c’était encore pire. Il y avait eu pas mal de trucs pour l’aider avant tout ça. Il y avait eu ses rêves, ses passions, tout un tas de choses qui le motivaient encore, mais maintenant, c’était compliqué. Arlo avait sans doute était la dernière chose à lui maintenir la tête hors de l’eau et encore. Il l’avait parfois laissée de côté pour se laisser sombrer et revenir par moment, quand il se sentait un peu mieux. Une façon d’agir injuste pour elle et probablement trop de responsabilités qu’il laissait peser sur ses épaules. Alors maintenant, y avait plus grand chose pour l’aider, plus vraiment de limites à ne pas dépasser, parce que les conséquences de ses actes sur sa propre santé ne lui posait plus le moindre problème. Tant pis, si à la longue, ça finissait par lui faire plus de mal que de bien. Se projeter dans l’avenir, il en était incapable, de toute façon.
Ses amis n’étaient probablement pas dupes. Tant pis. Est-ce qu’ils étaient vraiment à même de lui faire la morale ? Est-ce qu’ils n’avaient pas simplement laissé tomber, parce qu’il n’écoutait personne, de toute façon ? Sans doute et c’était très bien comme ça. Au moins, ça leur permettait de passer de bonnes soirées, sans se prendre la tête, sans penser aux conséquences. Juste profiter du moment présent, c’était tout ce qu’il voulait, Hasan. Au moins, quand il était avec eux, ses excès étaient poussés par une volonté de s’amuser avec ses amis, ce qui était mieux que lorsqu’il était seul, à juste vouloir oublier son quotidien et les maux y étant liés. Il trinqua avec le reste du groupe, avant de goûter le champagne. Pas le meilleur, comme le souligna Paulina. « Hm, on a connu mieux, mais au moins, y a pas de regrets si on finit par le recracher. » Habitué des soirées se terminant dans les chiottes à vider ce qu’il avait pu boire, il pouvait au moins relativiser de ce côté-là. « Qu’est-ce que vous avez à raconter ? » Il demanda, sachant pertinemment, que tout ce qu’ils pourraient raconter serait mieux que ce que lui, il avait en stock.
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come and pull me out the fire
And I'm hurting, but I show no sign 'Cause I'm afraid to give in, break down and waste your time. Now I'm begging you to come and pull me out the fire Come and save me like you did when we were young.
Bart Hancock
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MEMBRE ☆ midnight love i'm not your consolation prize
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rps : 20
pseudo : same.
id card : tømmeraas (unfinishedfairytales)
pronom irl : she.
multicomptes : sam (gillespie), stevie (mitchell), dexter (barnes), hunter (butler), noe (guerrero), zeke (allen white), leo (cowen), renfield (poulter) & fred (claflin).
à contacter : tout dépend de la demande,un peu tous.
présence : (+/-) présente, tout dépend de l'EDT, irl avant tout.
âge : t'es plus un gamin, serait temps d'assumer tes actes. (27 yo)
statut civil : célibàterre, le coeur en miette et par ta faute.
occupation : relégué au rôle d'archiviste, ton ego en prend un coup, ta passion aussi.
intervention pnj : Oui
pronom perso : he.
infos rp : ⇝ les mots varient en fonction de mon inspi, mini 500 ⇝ dialogues en français, ⇝ rps à la 2ème personne du singulier, au présent ⇝ fréquence de réponse variable (en fonction du temps & inspi) ⇝ code couleur : #0099ff.
Pris au piège. Voilà ce que tu ressens à ce moment précis. Tu te sens pris au piège. Qu’est-ce que tu fais ici déjà ? Fiore. Elle a insisté, encore et toujours. Et toi, tu as fini par céder, acceptant son invitation. Parce qu’elle a besoin d’un plus un. Pourquoi toi ? C’est ce que tu lui as demandé, soi-disant tu fais un bon cavalier. Argument valable, mais tu aurais pu dire non. Tu sais dire non, surtout pour ce genre de soirée, mais là. Là tu as craqué, elle t’a fait craquer. Tu ne te sens pas à ta place, pourtant ce monde est le tien. Sauf que depuis deux ans, ce genre de soirée a disparu de tes habitudes. Tu ne réponds jamais à l’invitation, tu esquives, pas envie. Y a quelques exceptions, celles qui sont données par ta mère, mais là encore… tu peux y échapper. Parce qu’elle ne veut plus que tu gâches la réputation familiale. Ce qui t’arrange. Des -faux- sourires à ta droite, des ‘ça fait longtemps’ à ta gauche. Tu avances en direction de la salle de balle, comme tu aimes si bien le dire. Maudissant ton amie dans ta barbe inexistante. Parce qu’en plus, tu as dû te raser, faire un effort vestimentaire. Juste pour elle. Tu aurais pu être chez toi, au calme, dans tes méandres, pas ici. Une de tes mains vient se nicher dans ta poche et l’autre attrape un verre. Du courage en liquide, comme tu les aimes. Ton regard qui se pose sur la salle, scrutant la silhouette que tu recherches. Cible trouvée, tu avances vers elle. Tu n’as rien vu d’autre. Tu n’as pas vu les silhouettes à ses côtés, elle était cachée par des vieux. Prudemment tu avances vers Fiore, ton chemin se dégage petit-à-petit et là tes pas s’arrêtent. Silhouettes qui apparaissent sous tes yeux. Trois. Trois que tu n’avais pas vu depuis… une éternité, même si techniquement tu en as croisé une y a pas si longtemps. Et autant dire que les retrouvailles étaient… particulières. Ta gorge qui se racle. Tes pensées qui se bousculent dans tous les sens. Tu ne peux pas. Tu ne peux pas rester. T’es qu’un lâche Bart. Si tu les évites ce n’est pas pour rien. Et tu sais qu’ils t’en veulent. Ton regard qui se baisse, tes pas qui font demi-tour. Impossible. Tu ne peux pas. Tu ne peux tout simplement pas être là. Ce n’est pas ta place. Et cette sensation d’être pris au piège qui se ressent encore plus. Aurait-elle manigancé tout ça ? Possible. Tu sais qu’elle est capable de tout pour retrouver votre petit groupe. Sauf que t’es réaliste, il existe plus. Ta faute. Contact que tu n’as pas gardé, à l’exception de Fiore et là encore, c’est elle. Elle qui s’est imposée dans ta pénitence. Elle qui sait la vérité, mais qui n’a rien dit. Elle qui t’a demandé de venir, alors que tu ne voulais pas. Tu aurais dû écouter ton instinct : rester chez toi. Et puis cette voix qui te sort de tes pensées. Ce prénom, ton prénom qu’elle a lâché. Pourquoi. Tu te stoppes. Impossible de fuir à nouveau. Tu peux sentir les regards sur toi. Pas besoin de te retourner, tu les sens. Pas d’issue de secours en vue. Tu es bel et bien pris au piège. Super. Tu souffles et te retournes. « j’te déteste. » que tu lâches entre tes dents. Plus pour elle, que pour eux. Est-ce que tu avais imaginé cette scène ? Non. Les retrouver ? Oui et non. Là, tu ne peux plus partir, Fiore à tes côtés, eux face à toi. Oui, tu es fait comme un rat. Il va te falloir plus d’alcool.
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i'm lost in these memories.
Living behind my own illusion. Lost all my dignity. Living inside my own confusion. But I'm tired, I will always be afraid. Of the damage I've received. Broken promises they made.
Fiore Buscetta
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
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pseudo : magical soul.
id card : valentina cabassi · lumos solem (avatar) · prettygirlgifhunt (gifs).
pronom irl : she · her.
multicomptes : rafaela, kinsley & sage.
présence : présence quotidienne, rp le weekend.
âge : vingt-six ans.
statut civil : you’ll never know. xoxo gg.
occupation : influenceuse, derrière la caméra pratiquement h24, les abonnés qui s’accumulent. ancienne beauty queen, pantin de sa mère.
adresse : 420, cbd.
intervention pnj : Oui
pronom perso : she · her.
trigger : romanisation des relations toxiques, age gap (+15 ans), cruauté animale, violences sexuelles, violence infantile, inceste, pédophilie.
L’oiseau a le droit de sortir de sa cage dorée, ce soir. Si elle a promis de faire bonne figure à sa mère, Fiore compte bien terminer la soirée avec une démarche qui vacille à chaque pas et la promesse d’une gueule de bois demain matin sont les seules raisons de sa présence ici. Peut-être finira-t-elle-même par envoyer un message à Levi pour venir la rejoindre plus tard ou peut-être sera-t-elle trop sous l’abus pour envoyer quoi que ce soit. Ces raisons et la chance de retrouver la bande toute ensemble, moins un. C’est ce qu’ils croient. Paulina, Hasan et Kendall. Fiore sait que Bart se trouve ici et elle risque fortement de s’en mordre les doigts plus tard. Mais pour la soirée, elle s’est donnée à fond, enfilant la plus belle robe trouvée lors d’une journée magasinage, la soirée l’excuse parfaite pour dépenser de l’argent et maintenant qu’elle est ici, elle compte bien en profiter en commençant par une première coupe de champagne de laquelle elle s’empresse de boire une gorgée après avoir imiter le geste de Paulina, sourire fendu aux lèvres. La soirée sera belle ; elle continue de se le répéter. « J’imagine qu’il faut couper le budget quelque part et c’est le champagne qui écope de cela, quelle déception. » Cela n’empêchera pas Fiore de le consommer jusqu’à ne plus être capable d’en boire et seulement là, risque-t-elle de passer à autre chose. La promesse d’une soirée inoubliable qui se veut absolument. Son regard est sur un point au loin, une silhouette tandis que ses oreilles entendent la question de Hasan et immédiatement, elle serre la coupe dans sa main. Peut-être était-ce une mauvaise idée de la forcer. Probablement. Trop tard, Fiore ne peut pas reculer en arrière et arranger cela. Prête à subir les conséquences de ses choix. « Bart. » Qu’elle l’appelle, sans avoir le courage de regarder les autres : Paulina, Kendall, mais surtout Hasan.
J’te déteste. Il la déteste. Rien de nouveau. Hasan risque de la détester. Une nouveauté. Le reste du band risque de lui en vouloir d’avoir insisté à inviter Bart à leur soirée alors que ça fait depuis cet accident qu’ils ne sont pas retrouvés tous ensemble et c’est exactement la raison qui a poussé Fiore à insister pour que Bart se pointe le bout du nez. Allant même jusqu’à l’obliger, mais pas au point de lui tordre le bras parce qu’habituellement, cela ne fonctionne pas. Jamais, en vérité. Une bonne excuse cette fois, du moins, c’est ainsi que Fiore se réconforte, en se disant que c’est une excellente excuse. Parce que le cercle élite de Brisbane est petit, ce n’est pas offert à tout le monde d’être dans une soirée comme celle-ci. « Quelle coincïdence non? Nous ici et Bart. Wow. » Fiore sait qu’elle a le droit au silence, décide tout de même de ne pas rester silencieuse. Pourtant, son malaise est visible et pour le dissimuler, elle continue de boire le champagne.
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— she was born of fire, of unhampered desire; strong as stone, she’s as lovely as the ash that coats the devils tongue.
Kendall Ackerley
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MEMBRE ☆ old wounds you got a little more to prove
âge : 27 ans, et toute l'insolence qui va avec. nul autre souci que les premières rides, pourtant imperceptibles.
statut civil : il se dit célibataire, bien qu'englué dans une relation en dents de scie ; le cœur brisé par la perte d'une idée fantasmée, jamais le cran d'agir, bien meilleur en coups d'un soir qu'en engagement.
occupation : mannequin, aux yeux du monde. et de grands rêves de musicien, assouvis en secret, lorsque les doigts s'envolent sur les touches du piano.
adresse : loft au 530 cbd.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
trigger : hard no : inceste, pédophilie, viol. // selon comment c'est abordé : agression sexuelle, violences conjugales, grooming & relations avec gros écart d'âge. // on peut plus en discuter par mp.
warning : deuil, accident de la route, alcool, drogue, dépression.
infos rp : présence : quotidienne, réponses toutes les 2-3 semaines selon l'inspi. style rp : j'écris en il ; entre 400 et 1500 mots, selon le rp, l'inspi, etc. dialogues : en blueviolet, français ou anglais.
La soirée s'annonce belle. Comment pourrait-elle ne pas l'être, alors qu'ils sont tous réunis – à quatre, évidemment, et s'y complaisant comme s'il n'en avait jamais été autrement – entre riches ornements et champagne coulant à flot, et, surtout, alors que c'est nulle autre que Paulina qui déclare ouverte la beuverie ? Les augures sont trop bons : les soirées comme celle-là, elles ne se plantent pas, c'est presque l'une des règles régissant l'univers de l'Ackerley. Il manque d'ailleurs de le faire remarquer au moment de trinquer, alors qu'il a les yeux rivés à Paulina puisque c'est elle qui a proclamé un enthousiaste à la vôtre. Mais, dans le flottement où son regard dérive et s'accroche à une silhouette qui lui semble familière, son moment passe. La conversation dévie d'ores et déjà sur la qualité du champagne qu'on leur a servi, sujet franchement prévisible pour quiconque connaît un tant soit peu la petite bande aux palais aiguisés, et Ken s'empresse d'appuyer la déception de ses comparses. Oubliant, dans la foulée, le drôle de malaise qui l'a saisi tout d'un coup – et s'est tout aussi vite dissipé.
Qu'est-ce que vous avez à raconter ? Question semble toujours tomber à plat, car leurs existences semblent toujours tourner en rond, eux qui pourtant pourraient tout faire et tout avoir. Que des histoires de boulot ou de coeur cycliques, tristes comme les pierres. Parfois, Ken se dit que pour des soi-disant meilleurs amis au monde, ils ont bien peu à se raconter. Il essaie, pourtant, à chaque fois, de trouver un truc à dire. Un truc qui le rendrait intéressant, distrayant. Avant qu'ils ne se lassent. Ou pour leur changer les idées, tout simplement, eux qui, parfois, en ont bien besoin : il ne sait plus vraiment. « J'ai été invité au Festival de Cannes, je pars dans deux semaines. Et sinon, j'ai mon ex qui me colle aux... » La voix de Fiore le coupe. Un peu étouffée, presque timide : ça ne lui ressemble pas. Et peut-être n'y aurait-il pas fait attention, si elle n'avait pas prononcé son prénom. bart.
Il est de coutume de dire que l'on ne sait jamais quand sera la dernière fois que l'on verra quelqu'un : pour ce qui est de Bart, pourtant, Kendall s'était juré que la précédente fois que leurs regards s'étaient toisés seraient aussi l'ultime. C'est surpris, désabusé qu'il le regarde donc s'avancer – ayant au moins le bon goût de paraître mal à l'aise – et se fondre à leur cercle. Un œil inquiet est coulé de biais vers Hasan, instinctivement, en se demandant comment il va réagir. A peine a-t-il le temps de se poser la question que Fiore reprend la parole, blâmant une coïncidence auquel nul ne croira – pas Ken, en tous cas –, et, là, impossible de garder le silence. « En plus de l'avoir fait venir, tu nous prends pour des cons, Fiore ? » Les orbes se sont vite déportés vers elle, sans doute plus sombres que d'ordinaire. Quant à Bart, c'est plus difficile, de l'observer. Pourrait-on voir à travers, distinguer quelques détails dans son dos, comme s'il n'était pas tout à fait tangible, un fantôme ?
Mais il s'y astreint, finalement, regardant le traître droit dans les yeux avant d'à nouveau lever son verre. Et, de toute évidence, il n'est là nulle question d'apparition surnaturelle. Il est bien là, en chair et en os. « Du coup, je vous propose de boire au retour de Bartholomew Hancock d'entre les morts. » Ironise-t-il, nettement plus glacial qu'il n'a su l'être en s'adressant à Fiore ; et, sur ces paroles, il vide sa flûte d'un trait. Le champagne bas de gamme ne mérite pas plus de cérémonie ; et Bart non plus.
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Paulina Simões
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Ils pourraient faire comme les groupes d’amis normaux : se voir en-dehors des soirées mondaines et autres fêtes de ce genre, comme ce soir. Disons plutôt qu’ils pourraient se voir sans qu’il y ait du champagne ou du bon vin à perte de vue, sans que ce soit pour se mettre forcément la tête à l’envers. Mais peut-être ont-ils fini par y prendre goût. Peut-être ont-ils simplement cette mauvaise habitude de se couler, se noyer ensemble. Il n’y en aura pas un pour raisonner les autres, les inciter à boire un peu moins, ou à boire un peu plus d’eau – sauf parfois Paulina, mais elle fait finalement rarement le poids. Ce soir, tout porte à croire qu’aucun d’entre eux ne sera raisonnable, même pas cette dernière. C’est que sa douleur a un goût amer, dont elle veut désespérément se défaire – Scott encore dans le crâne, le souvenir de leur dernière rencontre tatouée dans le cœur.
Alors la voilà qui lève sa coupe de champagne, prête à trinquer avec ses meilleurs amis – ceux qu’elle est ravie de retrouver, malgré la tragédie qui les lie. Puis la porte à ses lèvres, avant de se plaindre de son goût. Pas terrible. Et dieu sait que la qualité et le goût d’un champagne sont primordiales lors de soirées comme celles-là, pour lesquelles il faut boire pour pouvoir les supporter un peu mieux. Alors elle se plaint, en bonne petite princesse riche et ingrate, capricieuse, détestable. Il faut dire que c’est tout ce qu’elle a trouvé pour faire diversion, donner le change, alors que son regard a capté la silhouette de Bart. Fort heureusement, Hasan répond, lui arrachant aussitôt un sourire amusé – même si lui, plus que les autres, devrait certainement restreindre sa consommation. Celle de Fiore ne tarde pas à suivre et le sourire de Paulina se transforme en rire. « C’est quand même jouer avec le feu, que de sacrifier le champagne… » Assurément, la réputation de leur hôte de la soirée en prendra un coup. Mais cela ne les dissuadera pas de revenir à la prochaine, parce que ces soirées-là sont parmi les plus populaires de leur milieu et ils ne peuvent guère se permettre de jouer les absents. A la question de Hasan, Ken leur apprend avoir été invité au Festival de Cannes, le regard de Paulina brillant aussitôt, puis il continue en mentionnant son ex, jusqu’à ce que la voix de Fiore s’élève. Bart. C’est Bart qu’elle interpelle, Bart que Paulina remarque à nouveau. Son regard interloqué passe de Fiore à Bart, de Bart à Fiore, de Fiore à Bart, de Bart à Hasan, à Kendall. Merde. Le regard se repose finalement sur Fiore, quand elle prétend une coïncidence. Paulina, le souffle coupé, reste silencieuse, trop stupéfaite – il lui faut quelques instants pour reconnecter son cerveau, tourner à nouveau la tête vers Hasan, craignant quelque peu sa réaction. C’est Ken pourtant qui reprend la parole, mettant les pieds dans le plat en soulignant l’évidence : c’est Fiore qui a fait venir Bart. Doublement, probablement – à cette soirée, puis jusqu’à eux, présentement. Ken continue, ironique, froid, glacial, avant de vider son verre. « L’un dans l’autre, il fallait bien que ça arrive un jour, non ? » tente Paulina en lâchant un rire atrocement gêné, le regard volant dans tous les sens sans trouver de point auquel s’accrocher, mal à l’aise. « Je ne savais pas que… tu venais toujours à ce genre de soirée, Bart. » Son apparente sympathie n'est qu’un moyen de donner le change, une politesse toute mondaine trahissant toutefois son ardent désir de disperser toute la tension présente dans l’air. Ce qui est certain, c’est qu’elle n’est pas la plus grande ennemie de Bart, ce soir – sans être cependant l’amie d’antan. Elle ne sait plus où se mettre, mais surtout, surtout, elle craint la suite. Car, bien sûr : ce n’est que le début.
Hasan Pravesh
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Bart était là. Le simple fait de le voir accéléra soudainement les battements de son cœur. La colère était en train de prendre le contrôle de son corps. Qu’est-ce qu’il faisait là ? Il avait passé plusieurs années à le fuir et le voilà qui se pointait comme une fleur ? Il ne tarda pas à comprendre que ce n’était pas un hasard qu’il débarque à la même soirée qu’eux ce soir. Non, il avait été invité par Fiore. Kendall lui arrachait les mots de la bouche en soulignant qu’elle les prenait pour des cons. « Coïncidence, hein ? » Il se contenta de lâcher, mâchoires un peu trop crispées et un regard noir posé sur son amie. Comment est-ce qu’elle avait pu penser que ce serait une bonne idée de le faire venir ? Comment est-ce qu’elle pouvait lui faire ça ? Il me prenait mal, évidemment, Hasan. Elle aurait dû savoir, Fiore, que c’était une très mauvaise idée de les mettre dans la même pièce tous les deux.
Finalement maintenant, il avait bien envie de juste picoler, Hasan, peut-être qu’il devrait tracer sa route pour aller se prendre une cuite plus loin. Oublier Bart, comme Bart l’avait oublié. Mais il fallait croire qu’il lui restait un peu d’honneur et une part de fierté un peu mal placée qui le poussait à penser qu’il avait sa place dans ce groupe, bien plus que Bart. Peut-être la crainte aussi, qu’en se barrant il laisserait Bart prendre sa place. Lui qui avait toujours peur de se retrouver seul, il ne pouvait pas risquer une telle chose. Sans doute qu’il était juste un peu paranoïaque, mais impossible de voir les choses autrement. Il lâcha finalement Fiore du regard, pour lancer un regard encore plus dur à Bart. « Le mauvais champagne se marie bien avec les mauvaises personnes, au moins. » Il lâcha, sans détourner le regard. Il aurait pu imiter Kendall et avaler le contenu de sa coupe d’une traite, c’était bien son genre, mais au lieu de ça, il la vida sur Bart. Il ne méritait pas mieux comme accueil. Au moins, c’était au champagne qu’il était aspergé, même s’il était mauvais, ça pourrait être pire. « Ravi de constater que tu es encore en contact avec Fiore, l’amnésie est finalement moins marquée que ce que j’imaginais. » Sans doute que ce n’était que lui qu’il avait volontairement oublié, pendant qu’il pourissait en prison pour ses beaux yeux. « Alors, quoi de neuf au pays des connards ? J’me demande parce que ça fait quand même un bail que j’ai pas eu de nouvelles. » Il demanda, sarcastique, sourcil arqué, regrettant quand même que son verre soit vide. Cela dit, il allait avoir besoin de quelque chose de plus fort que le champagne.
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Tu sais que tu ne devrais pas être là. Tu le sais parfaitement que ta place n’est pas ici ou du moins plus ici. Sauf que tu es là. Tu es là et t’es surtout pris au piège. La faute à qui ? À elle. Petits mots qui s’échappent de tes lèvres. Regards qui se posent sur toi. Des mots qui ne tardent pas à sortir de leurs bouches. Tu n’en attendais pas moins. À dire vrai, tu ne pensais pas qu’ils seraient là lorsque tu as accepté. Elle t’a demandé d’être son plus un, mais ça ne voulait pas dire qu’ils seraient là. Eux que tu ignores. Eux que tu as mis de côté. Lui surtout. Son regard qui se pose sur toi. Cette haine que tu peux sentir, que tu mérites. Tu ne bouges toujours pas, aucun son ne sort de tes lèvres. Tu les écoutes toujours, surprise qui se lit sur leurs visages. Qu’on se rassure, tu es le premier surpris de tout ça. Est-ce que tu viens toujours à ce genre de soirée ? Bien sûr que non. Tu les évites, tu ne supportes plus ce monde, ton monde. Et puis tu sais qu’ils y vont toujours, tu évites même ceux de ta propre mère. Ce soir est une exception. Tu pourrais lui répondre, douce Paulina, qui va tenter d’apaiser les tensions. Parce qu’elle est comme ça. Impression de déjà-vu. Tu ne dis toujours rien. À quoi bon ?
Et puis il te ramène à la réalité. Lui et son verre. Lui et ce liquide néfaste qu’il verse sur toi. Ta bouche qui s’ouvre, ta main qui sort de ta poche. Ta tête qui se secoue. Tu es mauvais. Tu le mérites, mais tu n’aimes pas ça. Tes doigts qui se serrent, tu respires. Ce n’est pas l’endroit pour ce genre de spectacle, même si ça lui ferait plaisir que tu ripostes. Tu te contentes de serrer la mâchoire. Vos retrouvailles auraient pu permettre de mettre les pendules à l’heure, mais non. Au moins, tu lui as dit, mais la rancune est là, toujours. Tu t’attendais à quoi ? Qu’il partage le champagne à tes côtés ? D’un sens il l’a fait, mais non tu ne t’attendais à rien. Tu l’as abandonné, payes le prix à présent. Soufflant, tu finis par essuyer ton visage. Tu pourrais approuver et dire qu’il est pitoyable, mais ils trouveraient le moyen de dire comme toi. Les mots qui ne viennent pas. « J’étais pas au courant et j’peux partir, y a aucun problème. » que tu dis. Fuir. Oui, tu ne connais que ça. « J’voudrais pas gâcher un peu plus votre moment. » tu ne joues pas la victime, mais tu sais que tu n’as pas ta place. Tu ne sais pas quoi dire. Tu peux encaisser les représailles, ça tu le fais très bien. Tu peux t’excuser, c’est devenu ton second prénom : pardon. Sauf qu’ils s’en fichent. D’un côté ça te fait chier que Fiore soit prise en grippe, même si elle est coupable. Elle vous a tous piège. Tu pourrais dire qu’avec elle, t’as pas eu le choix. Elle t’a forcé à garder contact. « Ceci dit j’suis ravie de voir que t’as encore un bon coup de poignet. » oui, tu l’as mal pris. Et il le sait. Ton ego en a pris un coup, même si tu n’as pas fait d’esclandre. Quoique tu n'as pas pu résister à l'envie de répondre, de l'attaquer. Toute façon ils sont quatre contre quoi, autant leur tendre la pelle et en finir vite.
Spoiler:
pardooon pour le retard
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Fiore Buscetta
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
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rps : 10
pseudo : magical soul.
id card : valentina cabassi · lumos solem (avatar) · prettygirlgifhunt (gifs).
pronom irl : she · her.
multicomptes : rafaela, kinsley & sage.
présence : présence quotidienne, rp le weekend.
âge : vingt-six ans.
statut civil : you’ll never know. xoxo gg.
occupation : influenceuse, derrière la caméra pratiquement h24, les abonnés qui s’accumulent. ancienne beauty queen, pantin de sa mère.
adresse : 420, cbd.
intervention pnj : Oui
pronom perso : she · her.
trigger : romanisation des relations toxiques, age gap (+15 ans), cruauté animale, violences sexuelles, violence infantile, inceste, pédophilie.
Elle peut jouer la comédie aussi longtemps qu’elle en a envie, ça ne fonctionne pas et elle commence tout doucement à le réaliser, à prendre pleinement conscience que sa petite comédie ne dupe personne. Pas une seule personne de cette bande d’amis. Ou plutôt, elle le sait depuis le début et pour être, parfaitement, honnête, la brune ne s’attendait pas à ce que Bart se présente. Au plus profond de son être, elle espérait peut-être qu’il ne se présente pas ou qu’il décide de ne pas l’écouter, mais le voilà et tout de suite, l’atmosphère est différente. L’air autour d’eux semble ne plus être vivable et en général, ce serait le moment de prétendre avoir entendu son prénom quelque part pour justement échapper à tout cela. Mais elle ne fait rien de tout cela, Fiore. Elle reste clouée sur place comme si le regard de Kendall l’empêchait de partir loin, très loin de tout cela afin de subir les conséquences de ses choix une autre fois. Remettre à demain, comme elle a, certainement, l’habitude de faire. « Non, pas du tout, c’est pour alléger la situation. » Qu’elle offre comme défense à la question de Kendall. Autant ne pas le faire rendu-là, elle regrette immédiatement le fait de s’être ouvert la bouche le moment où la réponse qu’elle donne est ridicule. Parce que oui, il est possible qu’elle les prenne pour des cons. Que ce serait la bonne manière de faire passer la pilule afin qu’ils retrouvent ce qu’ils étaient avant ; avant tout cela. Avant tout ce drame. Mais ça ne fonctionne pas et elle regrette un peu son plan, Fiore. Risque de le regretter jusqu’à la fin de la soirée avant de maintenir que ce qu’elle a fait est pour une bonne cause. Contradictoire un peu la Buscetta.
Au moins, il y a Paulina dans tout cela qui reste neutre et ne lui offre pas un ton glacial à lui donner des frissons dans le dos. Au moins, il y a Paulina qui tente d’apaiser la situation dans toute cette animosité. À voir si cela fonctionne allant même jusqu’à ignorer le regard de Hasan, incapable de le regarder. Lâche, trop lâche pour le faire. Le sol étant plus passionnant que le regard de n’importe qui, mais lorsqu’elle relève les prunelles, c’est sur Bart qu’elle pose ses perles puis Kendall et Paulina rapidement avant de finalement affronter celui de Hasan. Son erreur à elle. « C’est bien toute cette haine qui sort, non? Déverser sa colère pour repartir à neuf, c’est une bonne chose non? » Fiore n’ose même pas regarder en direction de Kendall, sachant que ce dernier ne lui offrira pas un coup de main pour atténuer la situation alors elle tente Paulina. Soutien féminin ou peu importe. « On sort les gants de boxe, on vous retrouve sur le ring, qu’est-ce que vous en pensez? » Elle en pense qu’elle devrait apprendre à se taire. À tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de dire quoi que ce soit ou de tout simplement ne plus parler du tout. « Je fais juste proposer hein. » Tais-toi, qui continue de se répéter dans sa tête.
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— she was born of fire, of unhampered desire; strong as stone, she’s as lovely as the ash that coats the devils tongue.
Kendall Ackerley
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MEMBRE ☆ old wounds you got a little more to prove
âge : 27 ans, et toute l'insolence qui va avec. nul autre souci que les premières rides, pourtant imperceptibles.
statut civil : il se dit célibataire, bien qu'englué dans une relation en dents de scie ; le cœur brisé par la perte d'une idée fantasmée, jamais le cran d'agir, bien meilleur en coups d'un soir qu'en engagement.
occupation : mannequin, aux yeux du monde. et de grands rêves de musicien, assouvis en secret, lorsque les doigts s'envolent sur les touches du piano.
adresse : loft au 530 cbd.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
trigger : hard no : inceste, pédophilie, viol. // selon comment c'est abordé : agression sexuelle, violences conjugales, grooming & relations avec gros écart d'âge. // on peut plus en discuter par mp.
warning : deuil, accident de la route, alcool, drogue, dépression.
infos rp : présence : quotidienne, réponses toutes les 2-3 semaines selon l'inspi. style rp : j'écris en il ; entre 400 et 1500 mots, selon le rp, l'inspi, etc. dialogues : en blueviolet, français ou anglais.
L'insulte au champagne que l'on a versée dans leurs verres n'est pas assez digeste pour qu'on le regrette ; aussi est indéniable la satisfaction de voir Hasan s'en débarrasser sur Bart, et de deviner que l'orgueil de ce dernier s'en trouve meurtri – tous doivent le voir, car ils se connaissaient mieux que personne, avant de devenir des ennemis. Indéniable, mais surtout de courte durée. Car il faudrait bien plus que cette humiliation mesquine, pour se venger ; et que, bien qu'en son for intérieur, ce soit la pensée que Bart l'a bien mérité qui règne, il n'y a rien de réjouissant à voir Hasan craquer. La colère est primale, cristallisation de ce qu'il ne peut qu'imaginer comme des mois de rancœur, culminant enfin en cet instant. Un verre de champagne jeté, sacrifié, et après ? Que faudrait-il pour apaiser Hasan, le faire revenir du bon côté des limites qu'il a dépassées ? En termes de vengeance, peut-on vraiment en avoir assez ?
« Tu devrais te reconvertir en psy, ça cartonnerait, sur Insta. » Réplique-t-il froidement à l'attention de Fiore. Il aimerait qu'elle ait raison, en réalité : que chacun puisse exorciser sa haine et, faute de repartir à zéro – nulle table rase pour eux, Ken en est persuadé – au moins arrêter de se buter sur ces sentiments de colère dévorants. Dans n'importe quel autre contexte, il aurait été partisan de la résolution par la communication, en cliché sur pattes prônant chaque connerie zen. Mais il s'agit de Bart, d'Hasan, d'eux tous. De Mia. De trahisons millénaires et de chagrins mortifères. Le genre qui sculpte des traits durs et des cœurs de pierre, que l'on emmène au cimetière. « Bien que j'adorerais voir ça, on va peut-être éviter les combats publics. » Comprendre : cassez-vous la gueule n'importe où, je suis prêt à parier sur Hasan, mais pas devant nos hôtes. Un champagne bas de gamme ne justifie pas tel déchaînement de sauvagerie, et encore moins le risque de devenir persona non grata à ce genre de soirée – d'autant qu'il y aura besoin de bien d'autres beuveries, pour se remettre de celle-ci.
Justement, avisant un serveur au plateau plein de flûtes, il en attrape une qu'il fourre vite entre les mains d'Hasan. « Fais-en bon usage. » Lâche-t-il dans un rictus, songeant que le champagne sera utile, qu'il finisse dans la gorge d'Hasan ou sur le costume de Bart. Captant des regards interrogateurs, il hausse les épaules. « Bah, quoi, on est là pour ça, non ? J'vais pas me priver de boire parce qu'il est là. À part si vous préférez rester sobres pour rattraper le temps perdu, peut-être ? C'est pas toi qui avais envie de te mettre la tête à l'envers, Pau ? »
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Paulina Simões
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Ce sont les retrouvailles imprévues. Inévitables, sans doute. Peut-être que Fiore n’a fait qu’accélérer les choses. Que les pousser vers l’évidence. Ils ne peuvent pas continuer comme cela éternellement. Bart ne peut pas faire que fuir – les autres ne peuvent pas faire que le détester. Peut-être est-il temps de se parler, qui sait ? D’essayer d’arranger les choses. Peut-être que ce n’est pas fichu, peut-être qu’il y a de l’espoir encore. Si tout le monde y mettait du sien – mais elle comprend que personne n’ait vraiment envie de le faire, même elle. Maintenant, les voilà réunis. Mais le pire est sans doute encore à venir. Sans qu’elle ait pu comprendre ce qui se passait, intervenir, Hasan renverse le contenu de son verre sur Bart. Purement et simplement. Bart reste calme, du moins jusqu’à lâcher quelques provocations. Paulina ne sait plus quoi faire. C’est en train de dégénérer. Elle doit réfléchir, et vite – se mettre en mode communication de crise. Elle a l’habitude. C’est un peu son métier. « Attends, Bart. Ce serait trop facile si tu pars. » Pour lui, pour tout le monde. Ils n’auraient plus qu’à continuer de le détester. Ce serait cela, la solution de facilité. Mais cela leur ferait toujours autant de mal. « Par contre, y’a zéro besoin de jeter de l’huile sur le feu. » fait-elle en regardant Bart, puis les autres. Il y en a une autre qui ne doit pas se sentir très à sa place, actuellement, c’est Fiore. Fiore qui l’a invité à cette soirée. Mais peut-être espérait-elle inconsciemment arranger les choses ? Aucun des trois ne semble enchanté. Paulina, en revanche, semble partie pour se ranger de son côté – quoique pas plus enchantée de ce qui s’est joué dans leur dos. « Ou sinon, on arrête de boire, on se bat pas et on va tous discuter calmement dehors ? » rebondit-elle, après les mots de Fiore. En soutien. Peut-être qu’à deux, elles arriveraient à faire avancer les choses ? Elle n’a pas trop espoir cependant, en voyant Ken attraper une flûte puis la tendre à Hasan, non sans quelques mots d’ironie. Et d’ajouter ensuite qu’il ne va pas se priver pour boire, lui rappelant bien vite ses mots à elle. « J’ai plus très envie, là. » Et tant pis si elle casse l’ambiance. « Et que vous vous battiez ou que vous gaspilliez du champagne en vous le balançant à la figure, dans tous les cas, vous allez attirer l’attention. Et personne n’a envie d’être au centre d’une scène, si ? » Dans le fond, c’est rhétorique. « Donc, pour commencer, si tu nous disais, Bart, pourquoi tu as ghosté Hasan ? » Autant commencer quelque part et y aller cash. Plus de temps à perdre à prendre des pincettes.
Hasan Pravesh
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âge : vingt-sept ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-sept ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
adresse : suite de luxe au w brisbane, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Canberra et un atelier de peinture dans là Brisbane dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
Il n’avait clairement pas prévu de passer la soirée en compagnie de Bart, Hasan. Il n’avait pas envie de lui parler. Il n’avait pas envie de faire le moindre effort pour quelqu’un qui ne le méritait pas. Bart l’avait laissé tomber au pire moment et la dernière fois qu’ils s’étaient croisés - réuni par le plus grand des hasard, pas par une volonté de Bart de s’excuser - il lui avait servi des excuses à deux balles, qui au final, n’avaient fait que l’agacer davantage. Alors, il n’avait pas envie de faire le moindre effort Hasan. N’avait pas envie d’être sympa avec lui, n’avait certainement pas envie de rester en sa compagnie. Lui vider sa coupe de champagne dessus n’était qu’une première étape pour exprimer sa frustration. Un geste qui n’avait pas été apprécié par Bart, quand bien même il était parfaitement justifié. « Ouais, tu devrais partir. » Parce qu’il n’était pas le bienvenue. Il ne l’était plus, en tout cas. Il l’avait laissé tomber, après l’accident, alors qu’il avait passé un an à croupir en prison à sa place. « Tu veux en voir un autre, de bon coup de poignet ? » Il lâcha, le poing serré, l’envie de lui envoyer en pleine face, quitte à se faire plus de mal à lui qu’à Bart. Il lança un regard noir à Fiore, tenté de l’envoyer balader, elle aussi, puisqu’elle était responsable de cette situation. Elle semblait bien décidée à en rajouter une couche en plus, de quoi le tendre encore plus, comme si c’était le moment. « J’sais pas c’était quoi ton plan, Fiore mais il est à chier. Alors c’est peut-être pas le moment d’en rajouter une couche. » Il y avait des moments où la meilleure chose à faire, était sûrement de se taire et là, c’était le cas. « J’m’en fiche d’attirer l’attention et je vais continuer de boire. » Il avait attrapé la coupe de champagne tendue par Kendall. Son image, c’était pas vraiment un problème au point où il en était de toute façon. S’il avait peur de s’afficher en public, il ne passerait pas son temps à se boire et à se droguer. Il n’hésita pas d’ailleurs à attraper un cachet dans sa poche, pour accompagner le champagne, il avait bien besoin de ça, après tout. Rire ironique qui quitta ses lèvres après la remarque de Paulina, une fois la coupe engloutie. Pas si bon que ça le champagne, en effet, mais il s’en fichait éperdument. « Ghosté ? Il m’a pas ghosté voyons. Il est venu me voir. C’est juste que je suis trop débile, alors j’ai pas deviné qu’il n’avait pas osé passer les portes de la prison. Snif snif, le pauvre chou. Un martyr vraiment. » Il se sentait vraiment bouillir de l’intérieur, Hasan, n’avait clairement pas l’intention d’écouter une seconde fois les excuses bidons de Bart, il avait déjà donné une fois, c’était bien assez pour lui. « Garde tes excuses de merde pour toi, moi je l’ai ai déjà entendues une fois, ça me suffit. Vous n'aurez qu’à faire une petite réunion sans moi, si vous avez envie d’entendre ses conneries, moi j’ai déjà donné. » Alors, c’était à eux de voir, Bart ou lui ? Parce qu’il n’allait pas rester bien longtemps en sa compagnie et surtout il n’avait pas envie de l’écouter déblatérer la même chose que la dernière fois. Il avait déjà fait un pas en arrière pour attraper une nouvelle coupe, n’hésiterait pas à s’éloigner davantage si Bart restait dans les parages et encore plus s’il ouvrait la bouche pour chouiner comme le gros lâche qu’il était.
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occupation : relégué au rôle d'archiviste, ton ego en prend un coup, ta passion aussi.
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Attendre ou partir. Tu ne rêves que d’une chose : partir. Ne plus être ici, pourtant il fut une époque où c’était auprès d’eux que tu te sentais le mieux. Aujourd’hui c’est différent. Bien différent. Tu ne te sens plus à ta place auprès d’eux, tu veux les fuir. Encore. Parce que tu ne sais faire que ça. Fuir. C’est plus simple à tes yeux que d’affronter la vérité. Celle qui dit que tu n’es qu’un lâche, que tu n’as pas été capable de lui rendre visite. Pire encore d’être là pour lui. Tu n’as pas été cet ami qu’il méritait. Tu ne mérites pas d’être là, son amitié, leur amitié. Tu en veux à Fiore de t’avoir baladé pour venir. Tu lui en veux de vouloir vous regrouper, même si tu comprends son besoin. Vous étiez soudés, unis avant et par ta faute, tout a valsé. Tu n’as pas été capable d’être là pour eux, de garder le groupe intact. Tu as juste fui, encore et toujours. Et là ? Là tu comptes mentalement les mètres qui te séparent de la sortie. Hasan veut que tu partes, tout comme Declan, ça ne t’étonne pas et.. Paulina veut discuter. Tes poings qui se serrent. Tu t’attendais à quoi ? Surtout venant d’elle. Regard que tu évites, tu l’écoutes qu’à demi-mot. Discuter. À quoi bon ? Hasan a tout dit ou presque. Tu ne vas pas t’excuser, encore et encore. Tu ne sais plus quoi dire, les mots te manquent. Tu n’as plus la force de supporter leurs regards, leurs attentes. Discuter, ça te ressemble pas. Absolument pas. Être le centre d’attention non plus, il fut pourtant une époque où tu aimais ça. Tu adorais être le centre d’attention, être sous les feux des projecteurs. Là, non. Tu as juste envie de … fuir. Ton nouveau mot, ton credo au quotidien. Fuir pour ne pas discuter. Fuir pour éviter les confrontations. Juste fuir et ne plus réfléchir.
La dernière fois que vous étiez presque tout réunis, c’était ‘ce’ soir là. Il ne manquait que Kendall, sinon l’équipe était au complet. Il y avait elle, ta Mia. Qui n’est plus, qui te manque. Tu serres tes poings, « c’est bon j’ai rien à dire et pas la peine de faire ta drama queen. J’me tire. » tu ne les regardes pas. Ça sert à quoi ? Tu sens le regard de Pauline, son attente, elle veut une explication. « Et reprenez votre soirée, j’voudrais pas que tu manques une occasion de te mettre la tête à l’envers. » qu’elle n’ait plus envie ou pas, ça te regarde plus. Mains que tu fourres dans tes poches. Tu as besoin de partir, loin, très loin d’ici. Ta gorge qui se serre, la tête qui tourne. Tu n’as plus ta place ici Bart, il faut que tu prennes la tangente, encore. Toujours. Tu ne fais plus que ça à présent. Tu t’es pourtant promis que tu ferais ton possible pour regagner son amitié, à lui. Sauf que ce soir ce n’est pas le bon soir. Tous ces regards, tous ces gens, cette attention que tu mérites pas. Tu vas les laisser en paix, après tout, ils rigolaient sans toi. Parce que tu n’as plus ta place parmi eux. Si tu dois les retrouver, il faut que tu fasses les choses bien. Le veux-tu ? Oui. Une partie de toi en prend conscience doucement, mais pas de cette manière. Pas avec ces gens autour de vous, autrement. Comment ? Tu ne sais pas. Tu réfléchiras en temps voulu.
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Fiore Buscetta
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Ce n’est pas une bonne idée, Fiore le sait depuis le moment où elle a demandé (obligé) à Bart de l’accompagner. À un autre moment, peut-être que les circonstances auraient été différentes, peut-être qu’ils auraient eu la chance de discuter sans trop attirer le regard des autres invités de la soirée. Est-ce qu’elle en a réellement quelque chose à faire de tous les regards qui semblent se diriger dans la direction du cartier band? Oui même si elle aime prétendre le contraire en allant toujours dans l’excès. Parce que son image est importante, que sa mère ne serait pas heureuse de savoir que sa fille a attiré les regards pour les mauvaises raisons alors doucement, et inconsciemment, un faux sourire semble s’installer sur ses lèvres à Fiore tandis que les voix autour d’elle continuent de parler, d’émettre des sons, une voix féminine ici, une voix masculine ici, elle sait les reconnaître par cœur sans avoir besoin de les reconnaître. La tête se relève seulement lorsque la voix semble s’adresser à elle, comme le fait Kendall. « J’y pense. » Sa réponse est rapide pour Kendall, lui offrant, par la même occasion, un sourire sarcastique aux lèvres. Elle se sent sous attaque et dans ces moments, les griffes sortent, incapable d’encaisser sans dire un mot. Incapable d’accepter les attaques et rester silencieuse, même si l’occasion de le faire est parfaite. A toujours été trop franche dans la vie, est incapable de prétendre dans ces moments-là alors que si c’était sa mère devant elle, Fiore resterait silencieuse ; silencieuse tandis que ses poings se serrent, mais face à la bande, les personnes qu’elle peut considérer comme une famille, il n’y a rien de tout cela. Ce qu’elle serre, cependant, c’est la coupe de champagne.
Hasan qui s’adresse à elle, relève le regard pour le planter dans le sien, se trouvant toujours sur la défensive. « J’ai jamais prétendu être une pro des plans. » Qu’elle fait remarquer avant de porter la coupe de champagne à ses lèvres afin d’en boire une longue, très longue gorgée, à la limite de la terminer complètement. Le goût qui commence à tourner amer dans sa bouche. Pourtant, cela ne l’empêche pas de continuer de le boire. De souhaiter en avoir une autre le plus rapidement possible, avant même que cette coupe se termine et le moment où elle aperçoit un serveur, avec une agilité de chat, elle en attrape une autre. Toujours là pour en rajouter une couche, n’en a peut-être rien à foutre à ce stade de la soirée. Ce qui est fait est fait et Fiore ne peut plus revenir en arrière. « Tu vas sérieusement nous faire choisir entre Bart et toi? Tu trouves pas ça enfantin un peu? » Elle a parfaitement conscience que c’est bête de poser ces deux questions, elle a parfaitement conscience que tout ça est à cause d’elle. Shit happens, ce qui est fait est fait.
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