TW : accident de la route, deuil, mentions d'alcool/drogue.
âge & naissance : né le 5 août 1997, à brisbane, il exhibe avec l'insolence toute propre à sa jeunesse dorée ses 26 ans fraîchement fêtés ; non sans s'inquiéter, cependant, des rides qui pourraient vite s'approprier son angélique minois. heureusement qu'il pourra compter sur sa mère, le moment venu, pour partager ses secrets de beauté. heureusement qu'il n'a pas grand-chose d'autre dont se soucier, la tranquillité d'esprit assurée pour la vie par le compte en banque plein à craquer.
origines & nationalité : australien, l'île terreau propice à la fortune des ackerley, et du côté maternel, l'angleterre pas si lointaine.
finances et emploi : $$$$$, golden boy à temps plein, un statut qui rend presque futile l'idée d'avoir un métier. après nombre de rêves de gosse et de projets inaboutis, kendall s'est finalement tourné vers le mannequinat, avec la gueule et le nom qu'il faut pour décrocher les plus juteux contrats sans faire trop d'efforts. mais il est surtout pianiste, sauf que personne ne le sait. ses compositions, il les vend sous un pseudonyme. des thèmes à faire couler des larmes, que l'on peut entendre dans des films ou des chansons, sans que personne ne s'imagine que c'est son esprit morose qui les a enfantés.  
statut civil : pas le temps, pas l'envie, personne à son niveau. autant d'excuses pour justifier un célibat parfois pesant. seul, il ne l'est jamais vraiment. le genre qui trouve bien une créature à s'amarrer au bras à chaque soirée, s'il y met du sien, et une jolie, en plus ; mais jamais les draps froissés n'apaisent cette béance dans la poitrine, ce besoin d'une intimité au-delà du charnel. connexion qu'il fantasme peut-être, d'ailleurs, lui qui n'a jamais vraiment connu de grand amour. c'est qu'il s'est tiré une balle dans le pied, kendall, en s'entichant - sottement - de la copine d'un de ses meilleurs amis. et le voilà à œuvrer pour se remettre de sa mort sans rien laisser deviner de son cœur broyé. sans laisser deviner, d'ailleurs, qu'il ne s'en est pas remis.
orientation sexuelle : bisexuel, assumé, avec juste ce qu'il faut de panache pour faire enrager ses parents et contrarier leurs rêves d'héritier. les termes de phase et d'expérimentations sont ressortis, bien sûr, mais la nouvelle n'a pas été si mal prise, somme toute, ce fameux soir où ils l'ont surpris avec un autre homme, alors qu'ils étaient censés rentrer bien plus tard.  
situation familiale : parents amoureux, aimants et richissimes ; le rêve, sur le papier. en contrepartie, les absences sont légion, et quand le couple est là, l'esprit n'y est jamais vraiment. kendall, il s'est jamais reposé que sur kacey, sa petite sœur, l'ayant élevée autant que la réciproque. sa meilleure moitié, tout ce qu'il aimerait être sans en avoir la force, c'est elle.
signe astrologique : fier lion, naturel centre de l'attention, parfaitement à son aise sous les projecteurs.
le pire tue-l'amour : le silence ; y'en a qui ont besoin de leur tranquillité, pas lui. animal social, désespérément, garde près de lui ses souvenirs d'enfants dans le hall trop souvent vide des ackerley et son calme désarmant. il préfère qu'on lui casse les oreilles plutôt qu'on le laisse seul avec ses pensées ; et au lit, c'est la même sentence, il aime que ça murmure, que ça gémisse, peinant presque à maintenir son excitation avec un partenaire peu vocal.
un fantasme : à part ramener une âme d'entre les morts, ce serait de rejoindre le mile high club ; presque étonnant que ce ne soit pas encore chose faite, mais il a tout de même besoin de son petit confort, kendall. et un ackerley ne peut décemment pas s'éclipser vers les toilettes en bonne compagnie au beau milieu d'un vol. pas que son rang le dissuade de laisser parler sa dépravation, mais il s'efforce de s'y adonner aussi discrètement que possible.
à Brisbane depuis : sa naissance, et certainement pas prêt à en partir, malgré une tenace tentation de s'éloigner. pas assez mature pour abandonner le trône qu'on lui a érigé ici et s'en bâtir un autre, autre part. même pas sûr qu'il en serait capable, loin des siens, lui qui n'est finalement guère plus qu'un nom de famille.
traits de caractère : loyal, orgueilleux, flamboyant, rancunier, insolent, charmeur, insouciant, paresseux, blasé, perfectionniste, esthète, hédoniste, nostalgique, observateur, détaché, chaotic neutral.
avatar : vinnie hacker (origines blanches).

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romantisme (65%)	level de drague (80%)
engagement (50%)	passion (45%)
performance au lit (70%)	fidélité (85%)
nombre de cœurs brisés (1%)	recherche de l'amour (15%)

♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ? est-il à sa recherche actuellement ?
ken y croit sans y croire : pour les autres, mais pas pour lui. il a tant de fois vu ses amis se damner, pour le meilleur et surtout pour le pire, par amour qu'il ne peut en douter, de cette loi d'attraction dévastatrice. d'autant qu'il se voyait, lui aussi, tout donner pour cette même raison. mais le grand amour de mia, c'était bart, pas kendall, et alors, où est la seconde chance, pour le cœur laissé sur le carreau ? y en a-t-il une ? s'il abhorre la solitude qui le guette, il n'est pas du genre à pourchasser des chimères, lui qui a pris la sale habitude que ses convoitises viennent à lui sans effort.

♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
ça lui a fait un mal de chien, de voir mia choisir bart. sentiments qui se mélangent, au fil du temps, ego meurtri ou bien cas classique de cœur brisé, on n'en est pas sûr. personne d'autre ne l'a déçu, car il s'est bien gardé de donner tel pouvoir à qui que ce soit, depuis cet échec. l'amour ne l'intéresse plus vraiment, si ce n'est pour l'idéal poétique qu'il représente. kendall, il préfère vivre par procuration, se nourrir des amours que l'on décrit dans les livres ou bien de celles qui malmènent ses amis, que de s'y affairer lui-même. il ne prend plus de risques, dans un refus véhément de se brûler une seconde fois à la même flamme.

PINCTADA — Toute une fortune due à l'océan. Aux huîtres perlières, si précieuses, de leur coquille irisée de nacre jusqu'à leur cœur bien gardé, cette perle unique, brillante, à en rehausser n'importe quel bijou. En passant, bien sûr, par la chair délicate, convoitée sur les plus grandes tables. Rien de gaspillé, rien de laissé au hasard, la mécanique bien huilée, de génération en génération, jusqu'à celle des parents : lui, héritier naturel et soucieux du bien-être de l'empire rétrocédé, et elle, la nouvelle venue, joaillère de talent et donc pièce idéale à ajouter à la famille Ackerley.

the pearl — Puis vinrent les enfants, bénis par l'abondance de ces Pinctada : assurés de grandir parés d'or et de nacre, d'avoir le monde entre les mains en un claquement de doigts, de faire tourner les têtes où qu'ils passeraient. Assurés de grandir livrés à eux-mêmes, cernés de vide. Peu présents, les Ackerley, la tête dans les affaires, plus présents quand les gosses dérogent de l'excellence que l'on attend d'eux que lorsqu'ils s'y conforment. Des sermons ou des cadeaux, selon l'humeur, en guise d'attention. Pour rester dans leurs bonnes grâces, Kendall s'est montré exemplaire en piano, en français, en histoire, et toute autre lubie que soudainement ses parents ont jugée indispensable pour éduquer des enfants de leur rang. Il sait faire beaucoup de choses, mais n'a jamais rien entrepris pour lui-même, l'imagination finalement sapée par les exigences. Il s'est pourtant rêvé tant de futurs, encouragé par Kacey dont l'esprit est resté bien plus libre que le sien, dont la plupart auraient été loin de couvrir de déshonneur son nom de famille. Astronaute, chirurgien, cascadeur, grand couturier, pilote de formule 1, trader... et la paresse a pris le dessus. On a eu tant d'idées pour lui qu'il n'a plus eu à faire l'efforts de les trouver lui-même. Il est passé maître dans chaque discipline imposée par ses parents, et rien de plus ; a été sacré d'un master dans l'une des écoles de commerce les plus prestigieuses pour leur faire plaisir ; et s'il est devenu mannequin, c'est uniquement après avoir tourné une campagne pour les bijoux Ackerley. Il n'en a jamais rêvé, et sa carrière pourrait prendre fin demain qu'il ne ferait rien de plus que d'hausser les épaules. Kendall ne s'embarrasse plus vraiment de faire des choix, laissant les autres tracer sa route pour lui, au prix certes d'une amertume grandissante, mais, finalement, sans grande émotion. Un peu froid, presque terne.

the flesh — Il n'a jamais cru aux amis pour la vie, lui qui a été beaucoup de choses, mais rarement naïf ; aux atomes crochus, à la limite, et surtout aux intérêts de chacun, et à leur convergence. Les années ont été cruelles, lui donnant un peu d'espoir en lui offrant ces quatre amis avec qui faire les quatre cent coups, puis creusant ensuite le doute plus intensément. Sous l'égide de l'insouciance, il les voyait comme des piliers, toujours sincèrement ravi de s'amuser avec eux. Puis s'est passé ce qu'il s'est passé. Il doit les aimer, pour tant s'y accrocher. Ou avoir besoin d'eux, désespérément.
Hasan, soutenu plus pour l'image d'avoir choisi le bon camp que par conviction, et accompagné dans ses écarts pour maintenir l'illusion qu'il n'est pas si abimé, Kendall.
Paulina, gardée près de lui comme une épaule sur laquelle pleurer, alors que lui ne tendrait pas la sienne pour elle.
Luna, rassurante dans la plate perfection de son instagram, dans cette culture de l'apparence et du vide que leurs métiers promeuvent sans vergogne.
Bart, quand il faut blâmer quelqu'un. Le bouc émissaire parfait. Le rideau devant le miroir. C'est son nom qui revient, pour ne pas penser que s'il s'était un tant soit peu battu, Kendall, tout aurait pu être différent. Ou pas - mais la culpabilité, alors, ne serait pas la même.
Mia, douce Mia. Son monstre sacré, son amour regretté. Même pas assez connue pour prétendre tant l'aduler. Le fantasme qui a dépassé la réalité, et la nostalgie d'autant plus poignante.
Et toi, Ken, t'étais où, quand tout a dérapé ? À Paris, prêt à offrir sa plus belle moue sur la piste de la semaine de la haute couture. Et la tristesse abyssale dans les turquoises larmoyantes, finalement exploitée par les caméras comme un élément à part entière de la mise en scène.
Suffit de dire que c'est de l'art, et tous les ingénus y croiront.
Dieu qu'il aimerait pouvoir être si facilement convaincu, Kendall. Lui qui a déjà délégué à d'autres mains chaque moment charnière de sa propre vie, donnerait encore tant pour céder sa liberté de penser.

the shell — Il est cette gueule que les caméras embrassent. Le genre qui dit quelque chose dans la rue, mais qu'on ne replace que des heures après - ou jamais, car il n'a jamais été si remarquable, en somme. Il aime se faire voir aux bras de mannequins plus en vue, il aime laisser régner l'ambigüité sur ses relations et ses préférences. Il joue le jeu des réseaux sociaux parfaits. Des sourires, des palmiers, des golden hours. Il n'est jamais le dernier pour faire la fête, pour gueuler les paroles d'une chanson trop entendue, pour enchaîner les verres et les substances qu'on lui glisse entre les doigts. Il sait qu'aucun de ces artifices ne comble la béance thoracique, qu'au contraire ils la creusent sans doute d'autant plus, mais il prend un malin plaisir à affabuler. À s'inventer mille alter ego plus légers, moins détraqués, et à leur donner vie le temps d'une nuit.
À tout oublier.

and the ocean all around — collectionne les bijoux cartier, les parfums tom ford et les vêtements jacquemus. s'il est loin d'être un mannequin aussi saisissant que ses homologues, son sens de la mode n'est pas à refaire. -- s'est lancé dans les tatouages et les piercings par pure rébellion adolescente, a fini par y prendre sincèrement goût ; il aime le style que cela lui confère. une manière comme une autre de se démarquer, de se sentir moins transparent. -- caricature ambulante des gourous zen d'instagram, à prôner yoga, méditation et matcha. de quoi rendre fou ses amis, d'autant qu'en soirée, l'hygiène de vie s'éloigne de l'apparente perfection. mais, au quotidien, ces habitudes sont un réel rempart contre ses angoisses et sa morosité. -- s'est mis à la musculation assez tôt, par culte de l'apparence, pour ressembler aux modèles de masculinité qu'on lui a vendus. maintenant que son corps est bien construit, c'est plus facile pour lui de s'éloigner et de se moquer de ces clichés en associant maquillage et vernis à ongle à ses muscles ; style androgyne parfaitement étudié qui fait sa force et sa confiance. -- s'est parfaitement approprié le surnom de ken, après un an à protester. accepte aussi kenny, surtout venant de sa soeur. -- refuse rarement un défi. -- lit énormément, toutes sortes de littérature. notamment en français, pour pratiquer. se force à s'endormir sur ses livres, plutôt que sur son téléphone ou avec de l'alcool ; échoue souvent. -- s'achète souvent des fleurs, puis les laisse faner. aime particulièrement la lavande. -- voyage beaucoup pour les fashion week, à s'en dégoûter de paris, new york et milan. -- traîne régulièrement sur des forums de compositeurs et musiciens amateurs, et y discute sous le pseudo de baz. des interactions normales, passionnées, qui lui font du bien, mais ne dépasseront jamais la frontière de son écran. pas sûr qu'on l'apprécierait, alors. -- dédie l'étage de son loft à la création, et personne hormis son chat n'a le droit d'y monter. il y termine souvent ses nuits, avachi sur un canapé vintage qui malmène son dos.

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