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Hasan Pravesh
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âge : vingt-sept ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-sept ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
adresse : suite de luxe au w brisbane, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Canberra et un atelier de peinture dans là Brisbane dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
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· Dim 30 Juil - 15:49



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-- ft / @Paulina Simões
tw: alcool, drogues.
Comme d’habitude, il avait besoin de sortir, de s’évader, de quitter ce fichu hôtel pour aller profiter de sa liberté. Il avait l’impression qu’il n’y avait bien qu’une fois la nuit tombée qu’il pouvait se permettre d’être lui-même le brun. Le reste de la journée, il fallait qu’il rentre dans les clous, qu’il fasse ce pourquoi il était payé et quand bien même il était plutôt bon dans ce qu’il faisait, c’était pas le métier de ses rêves à lui. C’était ce que son père voulait qu’il fasse, pas ce dont il avait envie. Il n’aimait pas le rôle qu’il était censé jouer à longueur de temps, mais il n’était pas question d’aller à l’encontre de ce que voulait son père. Il avait l’impression qu’il le paierait cher. Dans le fond, ce n’était même pas la crainte de se retrouver déshérité et sans argent qui le poussait à continuer bien sagement ce pacte qu’il avait fait avec son père. Il était certain que ce dernier ne manquait pas d’idées qui pourraient l’atteindre bien plus que ça. Alors il restait sage Hasan, quand bien même ce n’était pas son point fort. Enfin, il restait sage au moins jusqu’à ce que la nuit tombe, là en principe, il devenait hors de contrôle. Il fallait bien qu’il trouve un moment pour profiter de la vie le brun et il avait une façon bien à lui de le faire, entre drogue et alcool lors de soirées toutes plus endiablées les unes que les autres.

C’était comme ça qu’il faisait sa vie le brun, pas la meilleure chose, mais il fallait bien avouer que ça rendait la vie un peu moins morose et vu son état psychologique, il prenait le bonheur où il pouvait l’avoir, quand bien même ce dernier n’était ni réel ni bon pour sa santé. Alors, il était sorti, encore une fois, direction une énième soirée. Évidemment, il en avait bien profité de cette soirée, il s’était bien retourné l’esprit, sans penser une seule fois aux conséquences. Il avait fini par atterrir chez un gars, pour un moment plus intime, plus privé. Coup d’un soir sans conséquences, qu’il avait bien vite abandonné, l’alcool coulant encore dans ses veines, autant que tout ce qu’il avait pu prendre à côté. D’abord, il était parti en quête d’un taxi, sa voiture abandonnée sur le parking de la fête et de toute façon, conscient que prendre le volant dans son état était une mauvaise idée. Il avait essuyé un accident, il ne voulait pas d’un deuxième. Finalement, il reconnaissait le coin. Il n’était pas hyper frais, mais il avait un peu décuvé, au fond de ce lit, avec cet illustre inconnu. Sans vraiment réfléchir, il avait laissé ses pas le guider vers un immeuble qu’il connaissait bien. Il avait gravi les étages pour se retrouver devant la porte de chez Paulina. Il n’avait aucune idée de l’heure qu’il était, sans doute tard dans la nuit, ou tôt le matin, question de point de vue. Mais il frappa quand même contre la porte. « Pauliiiiina. » Qu’il lança, en ignorant clairement les voisins, dans les autres appartements. « J'sais pas où aller, faut que tu m’ouvres. » Ou alors, il allait passer la nuit devant sa porte d’entrée, parce que clairement, il n’avait pas le courage de ressortir, pour trouver un taxi et rentrer chez lui. L’alcool et les drogues commençaient à laisser un peu de clarté dans son esprit, mais pas assez de force pour qu’il puisse retourner à l’hôtel, alors il espérait vraiment que Paulina soit chez elle et qu’elle entende sa complainte, depuis l’autre côté de la porte.


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· Dim 30 Juil - 20:17

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[ @Hasan Pravesh ]

Elle n’est pas sortie, ce soir. Elle n’a pas retrouvé les autres. Ils n’avaient pas forcément prévu de se voir. Elle aurait pu lancer une invitation, Paulina. Tout pour ne pas se retrouver seule, à déprimer, ce soir. Tout pour ne pas finir devant la télévision, à regarder une comédie romantique à la con sur Netflix. Mais elle n’avait pas vraiment envie de sortir, ni de voir du monde, la brune. Pas envie de sociabiliser, de faire la fête, ni de se mettre la tête à l’envers. Non, à dire vrai, elle avait peut-être juste besoin d’être seule. Parce qu’elle ne voulait pas qu’on la voie mal en point. Parce qu’elle ne voulait pas faire semblant de sourire ou de rire. Ne voulait pas faire semblant tout court. Elle voulait juste pouvoir être triste, dans son coin, Paulina. Sans plomber l’ambiance - pour de vrai, cette fois. Car dieu sait qu’elle peut casser l’ambiance à faire sa rabat-joie trop réaliste, parfois. Mais pas là. Là, elle ne voulait pas être consolée. Elle ne voulait pas non plus être le centre de l’attention, à pleurer sur sa rupture récente. Et puis, elle ne voulait pas pleurer tout court. Surtout pas en public. Jamais, même. Elle a appris à rester maîtresse d’elle-même, à garder toujours un masque en public, parfaite jusqu’au bout des ongles, en continu. Toujours tirée à quatre épingles, parfaitement coiffée, sans un cheveu pour dépasser, élégamment vêtue, bien maquillée.
Ce soir, elle ne voulait pas être tout cela. Elle voulait pouvoir rester en pyjama.
Démaquillée, pas bien coiffée. Pouvoir être peut-être pathétique.
Juste triste.

Elle a regardé un film bateau. Pas avec un pot de glace – mais du pop corn. Et puis, un verre de vin aussi – de qualité, toujours. Comme s’il y avait quelque chose à fêter. Elle s’en fiche, Paulina, que le mélange ait été étrange. Elle n’a rien avalé d’autre. C'est peut-être pour cela que le vin lui a si vite fait tourner la tête. Tant pis. C’est pile ce dont elle avait besoin. Pile ce qu’il lui fallait. Cela l’a aidée à se détendre, un peu. Sans être ivre, elle s’est retrouvée un peu pompette, juste comme il le lui fallait. Puis elle s’est endormie, simplement, dans le canapé. Sans même avoir la force de rejoindre son lit. La télévision s’est rapidement mise en veille, et son chat est venu s’installer pour dormir contre elle. Elle, endormie à l’arrache dans son canapé, avec son plaid.
Puis brusquement réveillée en sursaut. C’est que l’on frappe à la porte. Alors Paulina, elle se redresse, aussitôt. Elle entend son prénom. Le temps de reconnecter ses neurones, elle capte rapidement qui c’est. Hasan. Il n’y a que lui pour débarquer à une heure pareille et l’appeler comme cela. Quelle heure est-il, d’ailleurs ? Elle n’en a aucune idée, la brune. Mais elle se lève doucement, traînant des pieds, la tête encore un peu endormie, pour arriver jusqu’à la porte d’entrée, qu’elle ouvre sans plus attendre. Il est bel et bien là, Hasan. En bien pire état qu’elle. « Oh putain, t’as une sale gueule. » laisse-t-elle échapper. Ce n’est pas méchant, cela a le mérite d’être (trop) sincère. Vite, elle se pousse pour l’inviter à entrer. Qu'il ne reste pas là, sur le palier. Il a besoin de se poser, de boire un peu d’eau et peut-être de manger un morceau. « Qu’est-ce qui t’est arrivé ? » Elle retrouve peu à peu ses esprits, la brune. Retrouve ses vieux réflexes surprotecteurs. Elle a l’habitude, en vérité. Ce n’est pas la première fois que Hasan se ramène chez elle en plein cœur de la nuit, dans cet état. Mais cela l’inquiète, tout de même. Parce qu’elle sait qu’il ne va pas très bien.
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· Jeu 17 Aoû - 11:52



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-- ft / @Paulina Simões
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Arlo toujours dans un coin de son esprit. Probablement l’une des plus grandes déceptions de sa vie. Il avait fini par réaliser à quel point il n’avait rien de bon à lui apporter. Il n’était qu’un type toxique, qui n’arrêtait pas de lui faire du mal. Et ça ne servait à rien de se dire qu’il pourrait retrouver l’amour un jour, parce que ce serait toujours la même chose. Il n’était pas fait pour ce genre d’histoire, Hasan. C’était appréciable pourtant, de se sentir aimer par quelqu’un, ça lui avait fait du bien pendant un petit bout de temps. Mais les démons finissaient toujours par revenir le hanter et c’était la dégringolade assurée. Arlo méritait mieux que ça. Elle avait du mal à l’admettre la blonde, de toute évidence et pourtant, elle était la mieux placée pour savoir tout le mal qu’il avait pu lui faire. Cette histoire d’avortement avait été le pompon, d’après lui. Le moment où il avait compris que c’était trop. Alors il n’y avait plus d’Arlo dans son quotidien et pourtant, elle était toujours dans sa tête. Ça le rendait fou, le brun. Et lui qui avait cette mauvaise habitude de faire la fête pour oublier les tracas du quotidien, il avait clairement de plus en plus tendance à en abuser.

C’était la tête à l’envers, qu’il s’était retrouvé chez un inconnu. Comme si quelques instants d’un plaisir charnel pouvait compenser le malheur dans lequel il avait l’habitude d’évoluer. C’était mieux que rien et au moins, en se contentant de ça, il ne faisait de mal à personne. A part à lui-même sans doute, mais ça ce n’était pas très grave, à ses yeux. Il avait fini par quitter l’appartement et errer dans les rues un moment, avant de reconnaître un peu le coin. Suffisamment pour se retrouver devant la porte de Paulina. Il était tard, ou tôt, question de point de vue. Mais ça ne l’avait pas arrêté, il l’avait appelée à travers la porte, sans doute l’avait-il réveillée au passage et elle avait fini par lui ouvrir. « Merci, ça me touche. » Il répondit, à sa remarque. Loin de se vexer, de toute façon, elle avait probablement raison. Il était à la ramasse totale et ça devait être assez évident. Une bonne douche réglerait sans doute une partie du problème. Un peu d’anti-cernes ne lui ferait pas de mal non plus. Il trouvait toujours de quoi camoufler les dégâts. Paraître bien à l'extérieur et ainsi cacher le foutoir que c’était à l'intérieur. « J’étais à une soirée, mais je suis parti avec Ethan. Ou John. Peut-être que c’était Sam. J’en sais rien. » Il haussa les épaules, ça n’avait pas d’importance, de toute façon. Le type en question, il n’avait pas l’intention de le revoir. Ce n’était qu’un coup d’un soir, du camouflage encore, pour masquer ses maux. « Bref, on s’est bien amusés, mais au moment de partir, j’savais plus où j’étais et puis j’ai fini par me retrouver en face de ton bâtiment. »  Une suite logique d’événement, d’après lui. Maintenant qu’il était là, il avait juste la flemme de redescendre, prendre un taxi et traîner sa carcasse jusque dans sa suite, alors il avait bon espoir que Paulina le laisse rester pour la nuit, ou du moins ce qu’il en restait. « J’ai peut-être bu un peu trop. » Beaucoup trop. Et y avait pas que l’alcool. Mélanges explosifs qu’il faisait dès qu’il sortait, sans jamais se soucier des conséquences. Quand il planait, il n’avait plus l’impression de souffrir, alors il préférait cet état, aussi pitoyable soit-il. Etre clean, être dans le monde réel, ça lui faisait trop de mal à Hasan, alors il préférait prendre la fuite, à sa manière.



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· Dim 20 Aoû - 14:44

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[ @Hasan Pravesh ]

Le moral n’était pas au beau fixe, ce soir.
Elle aurait pu le dire au reste de la bande. Elle sait qu’ils auraient répondu présents. Peut-être même auraient-ils, autant qu’elle, eu besoin de se vider la tête. Mais elle avait étrangement besoin d’être seule, Paulina. N'avait pas la tête à sociabiliser, tant que cela. Bien sûr, elle aurait adoré voir Luna, Hasan, Bart et Kendall. Mais elle n’avait pas envie de voir d’autres personnes. De voir trop de monde. De devoir sourire, faire semblant – comme elle a appris à le faire depuis son plus jeune âge, Paulina. Pas envie de devoir être sympathique, de devoir faire la conversation à de parfaits inconnus. Elle le fait déjà bien assez dans le cadre de son boulot, au quotidien. Alors elle est juste restée chez elle, ce soir, Paulina, dans son coin. Et ce n’est pas plus mal. Elle a regardé un film à la télévision, bu un peu de vin et s’est jetée sur le pop corn. Elle a fini par s’endormir dans le canapé même, son chat tout contre elle. Elle n’a pas eu la force de se lever pour aller jusqu’à son lit, tant pis - vu le prix que lui a coûté son canapé, dans le fond, elle pourrait y dormir toutes les nuits sans craindre de quelconques maux de dos.

Puis elle est brutalement réveillée, presque en sursaut.
On appelle son prénom. Et elle ne tarde pas à comprendre que c’est Hasan. Dans le fond, cela n’a rien de surprenant. Ce n’est sans doute même pas la première fois qu’il lui fait le coup. Elle se traîne donc jusqu’à la porte d’entrée, qu’elle ouvre – et elle ne peut retenir les mots trop francs qui quittent sa bouche. Elle sait qu’il ne se vexera pas, habituée à le voir faire sa drama queen, capable de faire très souvent preuve de second degré et d’autodérision. « C’est sorti tout seul. » se justifie-t-elle vaguement en haussant les épaules, léger sourire en coin. Heureusement, ce n’est pas méchant – jamais. Elle s’inquiète plutôt pour lui, en vérité. Elle lui demande alors ce qu’il s’est passé, après l’avoir laissé entrer. Son ami ne tarde pas à lui expliquer vaguement sa dernière aventure – avec un pauvre homme dont le prénom semble lui échapper, à présent. « Je vois. Une nuit de folie, donc. » Elle lâche un léger rire. Une nuit de folie, comme souvent. Elle est peut-être la moins fêtarde du groupe, Paulina. Hasan, lui, il sort presque tout le temps, elle le sait pertinemment. « Juste en face de mon bâtiment ? Incroyable, ce que le monde est petit. » le taquine-t-elle alors. Elle retrouve peu à peu ses esprits, Paulina. Sur le canapé, son chat lève vaguement la tête pour voir ce qu’il se passe, interpellé par l’agitation environnante. « Noooon, tu crois ? » ironise-t-elle, sans jugement cependant. C'est juste que la taquinerie est son langage premier, plus encore quand il s’agit de quelqu’un auquel elle tient, la brune. « Tu veux manger un truc ? Ou que je commande quelque chose. » Cela lui ferait du bien de manger, Hasan. Pour décuver. Pour retrouver ses esprits. Elle n’a pas mangé grand-chose elle-même, Paulina. Elle part en tout cas remplir un verre d’eau, qu’elle tend à Hasan. « Bois ça, pour commencer. » Ce sera un bon début – s’il veut toutefois bien l’écouter. « Et pourquoi tu as bu un peu trop ? » demande-t-elle alors, citant ses propres mots. À dire vrai, elle se doute un peu des raisons, Paulina. Elle les connaît, en général. Et cela lui fait de la peine. Parce qu’il a l’air de s’enfoncer toujours plus, Hasan. Sans quitter jamais les ténèbres.
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· Lun 28 Aoû - 16:39



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Paulina était sans doute la plus responsable de la bande. C’était à se demander ce qu’elle faisait avec eux. Il ne pouvait pas parler pour les autres, Hasan, mais il pouvait au moins affirmer qu’elle valait bien mieux que lui. Elle payait pourtant le prix de leurs conneries. Ce foutu accident, il avait marqué tout le monde. Paulina devait sans doute regretter de s’être laissée prendre à ce jeu. Elle qui était d’ordinaire plus sérieuse que ça. Elle travaillait dur et semblait bien plus impliquée dans son job que le reste de la bande. Lui il s’en fichait royalement de son job. Savait que son père n’allait pas se contenter de le virer, s’il ne se pointait pas au boulot le matin, parce que c’était lui qui voulait absolument que son fils bosse dans son entreprise. Il avait un peu de mal à comprendre pourquoi, Hasan. Après tout, son père était le premier à dire qu’il n’était qu’un raté, un bon à rien. Pourquoi est-ce qu’il voudrait d’un type pareil dans son entreprise ? Peut-être une volonté de sauver l’image de la famille. Parce qu’avoir un fils artiste, ça faisait mauvais genre, selon le patriarche Pravesh. Enfin, artiste, c’était un bien grand mot. Juste un domaine de plus dans lequel il aurait fini par se planter de toute façon.

Son père avait raison. Il n’était qu’un raté. Tout ce qu’il entreprenait finissait à tomber à l’eau. Une grande part de self-sabotage qui n’aidait pas beaucoup sans doute. Comme pour tout le reste, il buvait pour oublier, Hasan. C’était comme ça qu’il se retrouvait au beau milieu de la nuit à réveiller son amie, parce qu’il ne savait pas où aller. Même pas il s'excusait de l’avoir probablement réveillée. Il était trop perdu dans son propre monde pour se soucier de ça. « C’est sans doute plutôt vrai. T’inquiète, d’ici quelques heures, je serais de nouveau irrésistible. » Il répliqua, dans un léger rire. Si tout ce qu’il y avait à l’intérieur était parfaitement pourri, l’enveloppe n’était quand même pas trop mal. Il faisait au moins attention à ça Hasan. Prendre soin de son corps, c’était bien beau, pour ensuite alors se foutre tout et n’importe quoi dans les veines. « Ouais, c’était plutôt fun. » Pour ce qu’il s’en souvenait, en tout cas. Pas grand chose, en somme. Ce n’était pas bien grave, au moins, quand il était bourré, il se sentait un peu moins déprimé. Alors tant pis s’il ne restait rien au petit matin, au moins, pendant un instant, aussi court soit-il, il en avait profité. « Ça veut dire qu’il y a dans ton voisinage un mec grave sexy, c’est pas mal. » Il haussa les épaules. Type qui pouvait bien être sexy, il n’allait pas le revoir. Ne se souvenait pas de son nom, n’avait pas pris son numéro et serait fichu de ne même pas le reconnaître s’il retombait dessus, un beau jour, dans le plus grand des hasards. « Hm, ouais, je crois. » Il confirma en acquiesçant, oui, il avait trop bu, c’était un fait.  « J’ai la dalle. Je pourrais manger n’importe quoi, je crois. » Qu’elle s’embête pas à commander, au pire, même si elle avait des restes, il prenait. Mais ouais, dans sa nuit de folie, il n’y avait pas eu de pause pour manger, alors son estomac commençait à crier famine. Il s’était laissé tomber dans le canapé, comme s’il avait été chez lui, avant que Paulina lui apporte un verre d’eau, qu’il avait avalé sans se poser de question. Il avait trop bu, mais que de l’alcool, alors il avait soif et de toute façon, il serait prêt à avaler n’importe quoi. Elle aurait pu lui filer du cyanure qu’il n’aurait bu sans se poser de questions. « Parce que j’avais soif ? » Il répondit, non sans ricaner face à cette blague pourtant pas drôle du tout. « J’ai mis un terme définitif à ma relation avec Arlo. Mon père me gave. Je déteste ce stupide hôtel. J’peux pas faire la fête sans alcool, c’est nul. Oh, tu te souviens de cette fois, où je suis allé en prison ? Mon meilleur ami pour qui je l’ai fait, me parle plus. » Il avait énuméré chaque point sur sa liste avec ses doigts. « C’était plus long que ça, la dernière fois, j’ai dû en oublier. » Il haussa les épaules. Y en avait déjà une grande partie. Le reste dans le fond, c’était toutes les peines silencieuses dont il ne parlait pas. Les maux quotidiens qu’il gardait pour lui, Hasan et qu’il oubliait eux aussi en se bourrant la gueule, comme il l’avait fait ce soir.




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· Dim 17 Sep - 15:34

you can call me king of disappointment
[ @Hasan Pravesh ]

tw : accident de voiture mortel, drogues, alcool.
Ils sont tous complètement bousillés par cette histoire. Par cet accident qu’ils ont vécu, et qui a coûté la vie à Mia. Coûté la liberté de Hasan, alors qu’il n’était pas le principal coupable. Dans le fond, ils étaient tous responsables. Mais c’est Bart, qui conduisait. Ils le savent tous, désormais. Hasan, Luna, Kendall et elle-même, Paulina. Ils le savent, parce qu’ils ont dû mentir, à la police. Pour accuser Hasan et protéger Bart, puisque c’était le plan. Puisque le premier voulait éviter la prison au second. C'était une mauvaise idée, pourtant. Elle l’a su dès le début, Paulina. Elle n’était pas d’accord, elle a eu du mal à accepter, du mal à mentir, du mal à prétendre que c’était Hasan qui conduisait. Mais ils s’étaient tous mis d’accord, à la demande de ce dernier. C'était tout de même un sacré prix à payer. Elle n’a pas l’impression qu’Hasan s’en soit relevé. Elle a plutôt le sentiment que la prison a achevé de l’enfoncer, de tout compliquer. Qu’il est plus bas que terre, désormais. Qu'il s’enfonce dans les ténèbres, incapable de quitter le gouffre. Incapable de voir même la lumière au bout du tunnel. Pas compliqué à deviner. Il va mal, Hasan. Ils vont tous mal, dans le fond. Mais c’est lui qui a payé le plus chèrement les conséquences de leurs conneries. De cette nuit-là où ils étaient montés en voiture, après avoir consommé trop de choses.

Maintenant, Hasan se pointe chez elle, en plein cœur de la nuit.
Paulina ne lui en veut pas le moins du monde, même s’il l’a réveillée, même s’il lui a fait un peu peur. Non, elle ne lui en veut pas le moins du monde. Elle s’inquiète, plutôt. Précisément parce qu’elle sait qu’il ne va pas bien. Que, comme les autres, il cherche à enterrer ses maux sous les excès. Il peut bien parler avec nonchalance et un détachement feint, elle voit clair dans son jeu, Paulina. Et puis, il n’y a qu’à voir sa tête pour savoir qu’il a encore abusé des substances. « Je n’en doute pas une seule seconde. » Il l’amuse, quand même. Hasan reste Hasan, toujours. Pour le meilleur et pour le pire. Elle aimerait tout de même qu’il prenne plus soin de lui-même, qu’il arrête de se chercher des emmerdes pour se punir de dieu seul sait quoi. « Tant mieux si tu as passé une bonne soirée, c’est le plus important. » La brune hausse les épaules. Elle ne va pas jouer la moralisatrice à propos de ce qu’il a avalé, elle le fait bien assez souvent au quotidien avec leur petite bande. Elle sait qu’elle est sans doute la plus coincée du groupe, mais elle l’assume. Souvent, c’est elle qui veille sur eux, leur évite de faire n’importe quoi. Pourtant, le soir de l’accident, elle était dans le même état. Elle ne veillait sur personne, cette nuit-là, et elle le regrettera probablement jusqu’à la fin de ses jours. « C’est pas le seul, je te rassure. » Un petit rire s’échappe de ses lèvres. En réalité, en cette heure avancée, elle s’en fiche pas mal, des mecs grave sexy. Au quotidien, aussi. Depuis sa rupture, elle a du mal à se remettre en selle, Paulina. Elle n’en a même pas du tout envie. Il y a plus important. Comme maintenant : s’assurer qu’Hasan se remette de cette fameuse nuit de folie, qui ne sera pas sans conséquences.

Il le dit lui-même : il a peut-être un peu trop bu. Elle ironise en guise de réponse, mai Hasan ne semble pas le saisir. Elle se contente alors de lui demander s’il veut manger quelque chose, se doutant que son estomac doit commencer à crier famine, après avoir tant bu. « Okay. Je vais te trouver quelque chose. » Elle doit bien avoir quelque chose qui traîne dans le frigo ou dans ses placards. Ne serait-ce qu’un paquet de chips. Un truc salé qui pourra absorber tout l’alcool ingurgité. Pour commencer, elle va lui remplir un verre d’eau, qu’elle lui tend et que Hasan avale, sans protester. Elle lui demande alors pourquoi est-ce qu’il a trop bu, se doutant toutefois de la réponse. « Bien sûr, tout le monde boit de l’alcool à outrance par soif, c’est bien connu. » ironise-t-elle à nouveau, en lâchant un petit soupir. Elle ne lui en veut pas. Elle est juste attristée pour lui, Paulina. Parce qu’elle sait qu’il ne va pas bien. Il finit par l’avouer, d’ailleurs. Donner quelques explications. Mentionner Arlo, d’abord. Puis son père, l’hôtel. Son meilleur ami qui ne lui parle plus, malgré son sacrifice. Elle sait que tout s’accumule. Que cela fait beaucoup trop pour une seule personne. Que c’est dur à encaisser. Elle ne peut pas comprendre, au fond, Paulina. Elle n’est pas à sa place. Elle n’a pas la même famille. Elle n’est pas à plaindre. « Comment ça, tu as mis un terme définitif à ta relation avec Arlo ? Qu’est-ce qui s’est passé ? » Le reste, dans le fond, ce n’est pas nouveau. Cela ne veut pas dire que ce n’est pas important. Mais son histoire avec son ex, mentionnée en premier, est pour le coup un événement nouveau. Tristement nouveau. « Attends-moi deux minutes, je reviens. » Elle récupère le verre qu’elle lui avait tendu et qui est désormais vide, repart à la cuisine. Remplit d’abord le verre d’eau, puis attrape dans le frigo, un peu de fromage, quelques tomates, un peu de pain sur la table et le fameux paquet de chips, dans un placard. Elle ramène le tout au salon en deux allers-retours. « C’est pas terrible, mais ça te remplira peut-être un peu le ventre. » explique-t-elle, une fois les maigres victuailles déposées sur la table basse. Elle veille d’ailleurs à lui tendre à nouveau le verre d’eau, rempli.
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à contacter : à contacter par mp pour l'administration sous harlan ; fiche ou discord pour les liens/rps.
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âge : vingt-sept ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-sept ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
adresse : suite de luxe au w brisbane, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Canberra et un atelier de peinture dans là Brisbane dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il.
trigger : cruauté animale, inceste, sexe explicite.
warning : drogue, accident de voiture, abus d'alcool, prison, deuil, cancer, dépression, automutilation.
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· Dim 8 Oct - 12:40



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-- ft / @Paulina Simões
tw: alcool, drogues, dépression, auto dénigrement.
Il devrait sans doute éviter de frapper chez ses amis au beau milieu de la nuit, Hasan, maison il n’avait clairement pas réfléchi. Il n’en était pas vraiment capable, de toute façon. Il avait bu, il avait avalé tout un tas de trucs, alors son cerveau n’était pas vraiment opérationnel. Tant pis, il s’excusera plus tard, quand il sera un peu plus clean. La pauvre Paulina, le réveil avait dû être un peu brutal. Et encore, il avait commencé à décuver un peu. C’était peut-être ça le problème, dans le fond. Il était dans cette phase où petit à petit, tout ce qu’il avait consommé commençait à ne plus faire effet. L’euphorie laissait place à la détresse. Il avait l’habitude, Hasan, c’était son quotidien. Dans le fond, c’était cette phase qui le poussait à vite se tourner de nouveau vers l’alcool et la drogue, parce qu’il était persuadé d’aller mieux quand il était défoncé. Il avait l’impression de ne plus souffrir du tout, quand il planait. Juste une impression. Illusion à laquelle il s’accrochait, parce que dans le fond, il n’avait plus que ça. C’était plus vrai que jamais, maintenant qu’entre Arlo et lui, c’était vraiment terminé. C’était mieux pour elle, elle serait plus heureuse ainsi et c’était le plus important.

Lui en revanche, il allait bien plus mal sans elle. Il se disait que ce n’était pas bien grave, il était habitué à se sentir mal, c’était son quotidien depuis des années. Alors il pouvait souffrir un peu plus, si ça permettait à Arlo d’être plus heureuse. Avec un peu de chance, il aurait au moins ses amis pour l’empêcher de sombrer complètement. Paulina qui, au moins, malgré le dérangement, le ne laissait pas tomber. « J’ai au moins ça pour moi. » Une belle gueule, en principe. A part quand il avait trop bu et qu’il planait totalement. Mais il allait dormir un peu et se remettre en selle pour aller bosser le lendemain. Pas vraiment le choix, de toute façon, bien qu’il ne craigne pas vraiment d’être viré. Si ça devait arriver, dans le fond, ça l’arrangerait. « C’est le principe des soirées. » S’amuser en oubliant tout le reste. C’était le principe, d’après lui en tout cas.Tant pis si ça flinguait sa santé et qu’il ne se souvenait pas de toute la soirée. Black-out plutôt fréquents qu’il ne cherchait même pas à combler. « Je devrais trainer plus souvent dans le coin, alors. » Il répondit en ricanant. Passer quelques heures avec des mecs ou des femmes canons, ça rentrait dans ce qui était cool, dans les soirées, après tout. « Merci. » Il lâcha, alors qu’elle lui assurait qu’elle allait trouver quelque chose pour se remplir un peu l’estomac. Au point où il en était, il mangerait n’importe quoi. Il avait avalé le verre d’eau qu’elle lui avait tendu, sans se poser de questions. « En soirée, c’est souvent le cas quand même. » Parce qu’encore une fois, c’était le but de ce genre de soirées. Il n’était pas le seul à avoir abusé. Il avait quand même fini par parler un peu. Parce que c’était plus facile avec ses amis proches et puis l’alcool et la drogue avaient au moins le mérite de délier un peu les langues. Il répondit d’abord par un soupir, avant qu’elle ne s’éclipse vers la cuisine, pour ramener quelques trucs à grignoter et un autre verre d’eau. « Merci. » Il répéta à nouveau, avant d’attraper quelques chips à se mettre sous la dent. « Il fallait que je rompe avec elle, elle se faisait trop de mal avec un gars comme moi. » Pour en revenir à Arlo et à leur rupture. Il l’avait repoussée, lui avait fait comprendre qu’il ne voulait pas de son aide, parce qu’il fallait qu’elle aille voir ailleurs Arlo, au lieu de toujours revenir vers lui. Certain qu’elle constatera bien assez vite que l’herbe était bien plus verte ailleurs. « Elle mérite mieux que moi. » C’était une évidence. Lui, il ne méritait pas grand chose. Il n’était qu’un sale type, doublé d’une épave. Pas fréquentable. Même pas quelqu’un qui méritait qu’on l’aime, il se demandait encore comme Arlo avait fait pour tomber amoureuse de lui, parce que tout semblait répugnant, chez lui.

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Dernière édition par Hasan Pravesh le Dim 26 Nov - 13:49, édité 1 fois
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âge : vingt-neuf ans, appréhende la trentaine qui s'en vient tout doucement.
statut civil : célibataire, l'ex envolé en dépit de leurs projets.
occupation : attachée de presse d'une députée montante du parlement.
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warning : deuil, consommation d'alcool/drogue, accident de voiture mortel.
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· Mer 25 Oct - 19:25

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[ @Hasan Pravesh ]

tw : accident de voiture mortel, drogues, alcool.
C'est un peu comme si elle s’était donné pour mission de veiller sur tous. De s’assurer qu’ils ne sombrent pas, qu’ils restent à la surface. Hasan, Kendall, Luna, même Bart. Chacun a réagi différemment, suite à l’accident. Certains mieux que d’autres. Hasan, il s’enfonce. Kendall n’a pas l’air beaucoup plus heureux. Ne parlons même pas de Bart, qui s’est considérablement éloigné du groupe, qui n’est même pas venu voir Hasan une seule fois en prison, alors même qu’il avait porté pour lui le chapeau. Restent alors Luna et elle, Paulina. On ne peut pas dire qu’elles aient bien vécu l’accident - personne ne le peut vraiment. Personne ne le peut tout court. Mais on dirait qu’elles gardent la tête un peu plus froide. En tout cas, Paulina, elle n’est pas vraiment étonnée de voir Hasan se pointer sur le pas de sa porte, un peu trop imbibé, en plein cœur de la nuit. Pour autant, elle ne va pas le laisser poireauter là, sur le paillasson. Elle ne va pas lui appeler un taxi, encore moins lui dire de rentrer chez lui. Non, elle préfère l’avoir ici. Pouvoir garder un œil sur lui. Lui donner de quoi grignoter, le laisser dormir dans sa chambre d’ami, se remettre, se reposer. Dessoûler. Et puis, peut-être, s’il en a envie, parler.
Car il y a bien une raison, s’il est dans cet état-là.
Ce n’est peut-être pas seulement à cause de l’accident.
C'est ce qu’elle veut découvrir, à présent.

Il est chez elle, maintenant. Elle va pouvoir veiller sur lui, à sa façon.
Elle se rassure déjà un peu en disant que c’est une bonne chose s’il a passé une bonne soirée. Il a sans doute raison, Hasan, c’est le principe des soirées. Mais cela n’est pas systématique, pas aux yeux de la brune. C'est sûr qu’elle, elle s’amuse beaucoup moins, sort en tout cas moins souvent. Ce soir n’a pas fait exception. « Certaines sont pas terribles. » répond-elle, en haussant les épaules. Enfin, cela, c’est son avis. Elle sait que Hasan sort beaucoup plus qu’elle, mais elle sait également qu’il y a une raison à cela. Elle le connaît bien assez pour le savoir, même si, dans le fond, ce n’est pas compliqué à deviner, même quand on ne le connaît pas, Hasan. « Je vais peut-être me vexer, si ça devient la seule raison pour laquelle tu me rends visite. » tente-t-elle de plaisanter, surtout pour changer les idées à son ami. Car, après tout, s’il a bu autant, elle doute que ce soit pour profiter de la soirée. Elle sait que ce n’est pas vraiment pour cela qu’il le fait. Qu'il y a plutôt un certain désespoir, dans cette façon qu’il a de trop boire.
Dans l’immédiat, elle peut tenter de lui trouver quelque chose à grignoter, pour combler sa faim. Commence par lui donner à boire, de l’eau, évidemment, c’est un bon début pour contrer l’ivresse. « Souvent, mais perso, c’est pas mon cas. » Elle hausse les épaules. Elle, elle est souvent vue comme plus coincée par Hasan et les autres, mais peu importe. Ils savent comment elle est, rien ne pourra la changer, et ils l’ont depuis longtemps acceptée, sinon ils ne seraient plus amis aujourd’hui. Mais le soir de l’accident, elle aussi, elle avait bu. De quoi la dissuader d’en abuser, dorénavant.

Elle retourne à la cuisine, chercher quelques petites choses à grignoter. Puis les lui ramène, les posant sur la table basse du salon. Ainsi, Hasan, installé sur le canapé, pourra se servir sans peine. D'ailleurs, elle ne tarde pas à le rejoindre en s’asseyant aussi. L'écoutant répondre à sa question, à propos d’Arlo et lui. Il fallait qu’il rompe avec elle. Elle se faisait trop de mal avec lui. Elle ne peut retenir un soupir, Paulina. Pas de jugement ou d’agacement. Juste de tristesse. Oui, elle est triste pour lui. Elle est triste pour eux. Elle est triste pour leurs vies foutues, à tous, à cause de leurs conneries. À cause de cet accident qu’ils ont provoqué. À cause de cette culpabilité, qui continue de les hanter. « Tu crois pas que c’est une grande fille capable de penser par elle-même et de décider si, oui ou non, elle mérite mieux que toi ? » Il n’y a toujours pas une once de jugement dans sa voix. C’est juste qu’elle le voit encore bousiller sa vie, Hasan, alors qu’il ne le mérite pas. « Je crois que c’est toi, qui crois que tu la mérites pas. » C’est triste à dire, à penser. Sans doute pire encore, à ressentir. « Et tu fais tout pour ce que ce soit effectivement le cas. » Pour ne pas la mériter. Pour pouvoir la repousser. Il veut se persuader qu’il a raison. Mais il se détruit, en passant. Oui, c’est triste à voir. Triste pour lui. Il mériterait de pouvoir être heureux, Hasan, au même titre que n’importe qui. Pourtant, il se le refuse.
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· Dim 26 Nov - 13:49



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-- ft / @Paulina Simões
tw: alcool, drogues, dépression, auto dénigrement.
Les soirées trop alcoolisées, c’était son quotidien à Hasan. Il essayait tant bien que mal d’oublier ses problèmes en abusant de l’alcool. Est-ce que ça fonctionnait ? Temporairement, oui et à ses yeux, c’était déjà ça. Il se moquait bien de toutes les conséquences négatives que son comportement pouvait avoir sur sa santé. C’était à ses yeux moins important que le fait d’oublier un peu ses problèmes, se sentir plus léger, fuir une réalité qui avait tendance à l’oppresser. Il avait l’impression d'étouffer, au quotidien, Hasan. Il n’était pas satisfait de sa vie et peut-être qu’il passait pour un sale gosse de riche capricieux, mais le fait était que l’hôtel, ce n’était pas son rêve à lui et que globalement, sa relation avec son père, même aujourd’hui, alors qu’il n’était plus un gamin était si toxique qu’elle lui pourissait la vie. Au-delà de ça, il y avait les séquelles de l’accident, celles du temps passé en prison. La culpabilité qui n’en finissait pas. Son histoire avec Arlo, qu’il n’avait pas su gérer convenablement. Ça faisait beaucoup de choses à gérer en même temps. Tant de choses qu’il passait son temps à noyer sous l’alcool, même si une fois l’alcool évacué de son système, tout finissait par lui revenir en pleine face. Alors il recommençait à boire, se rendait à une autre soirée. Boucle sans fin dans laquelle il finira sans doute par se perdre, Hasan.

Ce soir, il avait fini par atterrir chez Paulina. Incapable de rentrer chez lui, il avait au moins eu assez de lucidité pour reconnaître le coin. C’était déjà ça. Est-ce qu’il avait vraiment envie de retourner à l’hôtel de toute façon ? Il détestait cet endroit, Hasan. Il se disait qu’il pourrait bien finir par devenir complètement fou au point d’y foutre le feu, si ça continuait ainsi. Alors il était sans doute mieux chez Paulina que dans ce foutu hôtel. « C’est pour ça qu’il faut bien les choisir. » Il haussa les épaules, Hasan. Lui, il fallait croire qu’il avait un don pour toujours sélectionner les bonnes soirées. Ou juste l’expérience nécessaire pour savoir où aller. « Hm, tu vas devenir jalouse des types sexy de ton quartier ? » Il répliqua, dans un léger rire. Elle n’avait pas tant de souci que ça à se faire, Paulina. Ses histoires avec ces types - ou ces femmes d’ailleurs - elles étaient éphémères, alors que leur amitié, c’était pour la vie. Il était probablement un peu trop fidèle en amitié, Hasan. Au point même de finir en prison, pour un ami. « C’est vrai, t’es toujours trop sage, toi. » Peut-être pas une mauvaise chose dans le fond. Il aimerait bien, avoir une vie assez agréable pour être capable de résister à l’envie de se bourrer la tronche tous les soirs. Mais ce n’était pas le cas. Paulina avait ramené de quoi grignoter, alors il n’avait pas tardé à attraper de quoi se remplir un peu l'estomac. « Je crois qu’elle a eu un manque de jugement quelque part, pour toujours revenir vers moi. » Elle n’était pas vénale, Arlo, alors elle n’était pas revenue pour New-York, pour la robe haute couture et tout ce qui pouvait aller avec. Elle était revenue sans se rendre compte de ce qu’il faisait. Un manque de jugement à cause duquel elle aurait pu se faire vraiment mal. Alors elle était grande, elle pouvait faire ce qu’elle voulait, mais le fait était que revenir vers lui, c’était une erreur. Il fallait croire qu’elle avait quand même fini par s’en rendre compte. Mais s’il ne l’avait pas repoussé, elle aurait continué à revenir et à se faire du mal au passage. « C’est une évidence, ça. » Evidemment, qu’il ne méritait pas Arlo. Elle était trop bien pour elle. Pas l’excuse débile d’un gars cherchant à rompre, mais la vérité. Elle était pure, brillante, lumineuse et lui, il ne faisait que l'entraîner vers ses propres ténèbres. Elle méritait quelqu’un qui ne lui fasse pas de mal, Arlo. « Je fais pas forcément exprès d’être un connard. » Il répliqua en haussant les épaules. Il ne faisait pas exprès d’aller mal, en tout cas. Agir comme un connard, c’était autre chose, la conséquence du mal être contre lequel il ne pouvait pas lutter, mais qu’il avait pourtant du mal à vraiment parler. « Elle était enceinte et je l’ai laissée tomber. » Paulina pourrait sans doute admettre avec ça qu’Arlo, elle méritait mieux. « J’en savais rien, mais j’ai préféré me sacrifier pour un type qui s’en bat les couilles de ma tronche, plutôt que d’être avec elle. » Une erreur de jugement aussi de son côté sans doute. Mais il avait laissé tomber Arlo quand elle avait eu besoin d’elle. Peu importait qu’il ait été en prison, il s’était contenté de disparaître de sa vie, n’avait pas cherché à la joindre, à la mettre au courant de sa situation, alors qu’elle avait eu besoin de lui. Elle méritait mieux que lui, c’était une évidence.


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· Dim 24 Déc - 12:39

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tw : accident de voiture mortel, drogues, alcool, avortement.
Ils ont été ébranlés, par ce terrible accident. Chacun à leur façon. Chacun plus ou moins violemment. Chacun plus ou moins profondément. Il y a eu Bart, qui était au volant. Il y a eu Hasan, qui a porté le chapeau. Il y a eu Kendall, même pas présent lors de l’accident mais bouleversé d’une façon toute particulière – pour une chose qu’il n’a jamais admise au groupe. Et puis, il y a Fiore et elle, Paulina, qui étaient aussi là, qui n’ont rien pu empêcher. Tous complices, même en n’ayant pas conduit. Chacun l’a mal vécu, cet accident, parce qu’aucun n’a la conscience tranquille après ce qu’il s’est passé. Qui le pourrait ? Ils ne s’en remettront jamais ; ne méritent sans doute pas de le faire. Parce qu’ils ont merdé comme jamais, même en ne conduisant pas. C'est une réalité. Maintenant, il faut apprendre à vivre avec cela. Certains y arrivent mieux que d’autres, ou en apparence du moins. Paulina, on dirait qu’elle s’en sort, qu’elle garde la tête hors de l’eau. Pourtant, la culpabilité la ronge – mais si elle la laisse tout le temps gagner, comment pourrait-elle prendre soin de ses amis ? Elle n’irait pas jusqu’à se croire indispensable, Paulina. Mais dans le cas de Hasan, elle sait qu’il a besoin qu’on veille sur lui.

Elle ne lui en veut pas, alors, de débarquer chez elle au beau milieu de la vie.
Ne lui en veut pas de la réveiller, la déranger. La maintenir éveillée.
Elle préfère qu’il soit ici, plutôt qu’ailleurs.

Alors elle va lui donner quelque chose à manger, Paulina. L'écouter peut-être parler, s’il finit par le faire, s’il en a besoin. Il y a forcément une raison pour expliquer qu’il soit dans cet état - le fait que ce soit la même que d’habitude n’y change rien. « C’est une façon de voir les choses. » Elle ne va pas entrer dans le débat. Les soirées, elle, elle n’en fait pas tant que cela. Ou en tout cas, moins qu’avant. Quand elle participe à l’une d’elles, c’est surtout parce que l’un ou l’autre de ses amis a réussi à l’entraîner. « Peut-être bien, qui sait ? » Elle lâche un léger rire, la brune. Revient le sujet des soirées où Hasan, lui, boit un peu trop souvent à outrance. Parce qu’il a un problème, évident. Un problème qui l’inquiète, Paulina. Ils sont tous tellement habitués à leurs excès - mais, un jour ou l’autre, ils pourraient tout leur coûter. « Dans certains cas, je ne sais pas si c’est un défaut. » rétorque-t-elle. Loin d’elle l’envie de raviver de mauvais souvenirs. De faire allusion à la soirée où tout a changé. En tout cas, au moins, quand elle fait attention, en étant trop sage, elle peut garder un œil sur toute leur petite bande. Dans l’immédiat, c’est sur Hasan, qu’elle le fait. Au moins, il ne refuse pas un peu de nourriture, même si ce n’est pas grand-chose. Il se met à parler d’Arlo. Son ex, avec laquelle il a connu quelques hauts et quelques bas, dernièrement. Elle n’a pas trop bien saisi s’ils étaient à nouveau ensemble ou non. Mais d’après Hasan, maintenant, c’est pour de bon terminé. Voilà pourquoi il est dans cet état. Il a rompu pour de bon, pris ses distances. Pas de retour en arrière possible, à présent. «  Peut-être. On est prêt à beaucoup par amour. » Sans doute qu’il rend aveugle. Mais peut-être aussi qu’elle avait juste espoir, encore, que tout puisse s’arranger. Peut-on la blâmer, d’avoir espéré ? Elle n’est pas sûre d’aider, Paulina, en tout cas – mais elle pense ce qu’elle dit. Qu'il pense ne pas la mériter, fait tout pour le confirmer. « Mais tu fais exprès de la repousser. » Elle le sait bien, n’est pas son amie pour rien. Elle ne voit pas venir la suite, en revanche, Paulina. Arlo était enceinte. Il ne le savait pas. « Oh. Wow. » Est tout ce qu’elle trouve à répondre d’abord. En déduit rapidement que cela doit remonter, vu l’allusion à Bart, pour lequel il s’est sacrifié. « C’était... ? À l’époque ? » demande-t-elle tout de même. Est-ce qu’elle a avorté ? Est-ce qu’elle a eu le bébé, l’a fait adopter ? Elle retient toutes ces questions pour le moment, peu désireuse de jeter de l’huile sur le feu, de retourner le couteau dans la plaie. « Est-ce que tu aurais fait les choses différemment, si tu avais su ? » demande-t-elle alors, plus sérieusement. Reposant le regard sur Hasan, pour voir sa réaction. Est-ce que, s’il avait su qu’Arlo était enceinte, il aurait évité de porter le chapeau pour Bart ? Est-ce qu’il aurait choisi Arlo ? Cela pourrait dire beaucoup de choses. Pourrait signifier qu’il n’est pas trop tard pour arranger les choses, pour commencer.


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âge : vingt-sept ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-sept ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
adresse : suite de luxe au w brisbane, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Canberra et un atelier de peinture dans là Brisbane dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
intervention pnj : Oui
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trigger : cruauté animale, inceste, sexe explicite.
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· Jeu 4 Jan - 14:11



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Il avait l’impression qu’au moins quand il sortait, quand il faisait la fête jusqu’à pas d’heure et finissait dans un état déplorable, il arrêtait de penser à tout ce qui pouvait le tracasser au quotidien. Il se faisait sans doute plus de mal que de bien à la longue, mais sur le moment, il avait plutôt l’impression du contraire Hasan. Pendant quelques instants, il oubliait tout, alors, de son point de vue, ça valait le coup. Avoir un petit peu de répit après tout, ça ne pouvait que lui faire du bien. Tant pis si la méthode utilisée pour l’obtenir était discutable. Ses soirées ne le rendait pas forcément plus heureux, mais ça lui en donnait l’illusion pendant quelques heures et c’était mieux que rien. Un petit bout de liberté dans un quotidien qu’il avait de plus en plus de mal à supporter. Ce soir, il s’était bien amusé, en tout cas, c’était ce qui ressortait des quelques souvenirs qui lui restaient encore de la soirée. Des bribes d’images et beaucoup de trous noirs. La mémoire n’était jamais au top quand on buvait trop et consommait de la drogue, mais il restait tout de même assez de petits morceaux de souvenirs pour qu’il se dise qu’il avait passé une bonne soirée.

Il avait peut-être ruiné celle de Paulina par contre, en venant frapper à sa porte au beau milieu de la nuit. Au moins, elle n’avait pas l’air énervée contre lui et lui avait même sorti de quoi manger un peu, ce qui lui faisait quand même du bien, alors qu’il grignotait ce qu’elle avait posé sur la table. Il haussa les épaules, suite à la remarque de la brune. Chacun sa façon de voir les choses, en effet. Il rigola ensuite, quant à la potentielle jalousie qu’elle pourrait avoir envers les mecs canons de son quartier, s’il ne venait que pour les voir eux. Pas de souci de ce côté là entre eux, le gars de ce soir, il ne risquait pas de le revoir un jour, ce n’était pas prévu en tout cas. « Sans doute pas. » Il répondit, dans un soupir. Non, être trop sage, ça avait du bon parfois aussi. Au moins, elle ne foutait pas sa vie en l’air comme lui le faisait. Et puis, s’ils avaient tous été trop sages, la dernière fois, à Sydney, les choses auraient été bien différentes. Lui, il n’était pas sage. Jamais, sans doute. Ça lui causait du tort, autant que ça en causait aux gens autour de lui. Arlo la première. Dommage collatéral qu’il avait trop souvent entraîné dans son sillage. Mais c’était fini à présent. Il avait réussi à se détacher d’elle, une bonne fois pour toute. Lui rendant la liberté qu’elle méritait. « On devrait pas. » Il répliqua, dans un soupir. Mais c’était le problème avec l’amour, il pouvait pousser à faire n’importe quoi. A trop y croire, donner trop de secondes chances. Oublier de penser à soi, faire toujours passer l’autre avant. Elle avait commencé à s’enfoncer là-dedans Arlo et indéniablement, c’était mieux pour elle qu’elle se sorte de là et se trouve quelqu’un qui ne lui ferait pas subir tout ça. « Pas toujours. Des fois je sais pas pourquoi je fais ça. » La dernière fois, ça avait été volontaire. Mais il y avait d’autres fois où il s’était juste effacé sans véritable raison. Des fois où il la repoussait elle, comme il aurait repoussé n’importe qui. Il ne voulait pas continuer à lui faire subir ça. En prime, il y avait cette histoire d’avortement qui ne faisait que lui prouver qu’il était un sale type. « Ouais, avant Sydney. » Avant l’accident, avant la prison, avant tout ce bordel qui l’avait poussé à couper les ponts avec Arlo et à ne pas revenir vers elle une fois libre. Il soupira de nouveau, suite à la question de la brune. « J’sais même pas. Comment je suis censé choisir entre ma petite-amie et mon meilleur ami ?» Impossible, d’après lui. « Ex-petite-amie et ex-meilleur-ami. » Il corrigea. Il avait laissé tomber Arlo et Bart l'avait laissé tomber.



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âge : vingt-neuf ans, appréhende la trentaine qui s'en vient tout doucement.
statut civil : célibataire, l'ex envolé en dépit de leurs projets.
occupation : attachée de presse d'une députée montante du parlement.
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pronom perso : elle.
trigger : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15 ans.
warning : deuil, consommation d'alcool/drogue, accident de voiture mortel.
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· Dim 21 Jan - 12:40

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Ils ont chacun leurs peines de cœur, en plus de leurs habituels malheurs. Elle ne sait pas si c’est lié, Paulina. Du moins, pas dans son cas. Sa peine de cœur ne résulte pas de l’accident, n’en est pas une conséquence. Cela n’a rien à voir – c’est juste Scott qui a accepté qu’on lui graisse la patte. Juste Scott qui a accepté l’argent qu’on lui a proposé pour la quitter. Mais les autres du petit groupe de Paulina ne sont pas plus heureux. Il y a Bart, qui a perdu sa petite amie. Il y a Kendall, qui sans être là, se retrouve concerné aussi – de sentiments tus, jamais admis. Et il y a Hasan, qui a porté le chapeau pour Bart. Hasan et sa descente aux Enfers, qui ont eu raison de sa propre histoire. Peut-être qu’ils l’ont tous mérité, au fond. Mérité de ne plus être heureux. Mérité qu’on leur brise le cœur. Parce qu’eux, ils ont brisé le cœur de la famille de Mia. Ses proches ne la retrouveront pas. Ses proches sont condamnés à vivre avec ce qui leur a été arraché. Paulina et ses amis, eux, sont condamnés à vivre avec ce qu’ils ont fait. Avoir pris le volant en ayant bu. Peu importe qui était au volant, dans le fond Hasan a raison : ils sont tous un peu coupables. Pour ne pas s’être retenus, ne pas avoir été raisonnables. Même Paulina ne l’était pas, ce soir-là.

Elle ne sait pas qui va le plus mal. Si c’est Bart ou Hasan ; ou même Kendall. Le mal-être des deux premiers est sans doute plus flagrant, plus violent ; celui du dernier reste discret, subtile. Elle l’a remarqué quand même, Paulina. Ils ont tous un peu cette tendance à se foutre en l’air, en combinant les excès. Hasan, il avait déjà quelques travers – visiblement réveillés, amplifiés par cette fameuse peine de cœur qui continue de le hanter. Paulina le sait. Et Paulina assiste au désastre, en essayant, du mieux qu’elle peut, de lui tenir la tête hors de l’eau. Alors elle ne lui ferme certainement pas la porte au nez, quand il se présente devant chez elle à cette heure avancée de la nuit. Non, au contraire : elle est plutôt rassurée qu’il soit venu chez elle, plutôt que dieu seul sait où. En réalité, non, il n’y a pas de jalousie du tout. Heureusement que ses aventures l’ont conduit dans les parages : Paulina va maintenant s’assurer qu’il mange, dorme et décuve convenablement. Et si elle peut l’aider à s’épancher, évacuer ce qui le tourmente, le torture, c’est encore mieux. Sa réponse, quand elle dit qu’on peut être prêt à beaucoup par amour, lui fait hausser les sourcils, mais ne l’étonne pas tant que cela. Elle le connaît assez, Hasan. « Je ne suis pas tout à fait d’accord. Ça dépend plutôt de quoi il est question. Si c’est pour quelque chose de mal, alors oui, on ne devrait pas. Mais si c’est pour quelque chose de bien… ça peut élever. Faire ressortir le meilleur de soi-même. » C’était son cas, à lui. Elle l’avait vu, Paulina. Il était heureux. Avant l’accident, certes. Mais parfois même, depuis, elle avait l’impression que cela allait un peu mieux. Malheureusement, l’amour peut aussi avoir l’effet inverse. Plomber, pousser vers le bas, dans le fond du gouffre. « Parce que t’es persuadé que tu la mérites pas. » complète-t-elle. Pas difficile d’en tirer des conclusions. Il pense qu’Arlo est mieux sans lui. Il fait en sorte que ce soit vrai. Croit lui rendre service en la repoussant ou en agissant comme un connard. En revanche, il ignorait qu’elle avait été enceinte – ce qu’il annonce à Paulina. « Oh. Merde. Qu’est-ce qui s’est passé ? » Est-ce qu’elle a avorté ? Est-ce qu’elle a mené sa grossesse à son terme ? A fait adopter l’enfant ? Elle ne l’a pas vu venir, la brune, et elle ne peut retenir ses questions. Peut-être a-t-elle tort, de le replonger dans un passé sur lequel il n’a plus la main. De lui demander s’il aurait fait les choses différemment, si seulement il avait su. « Y’a pas à choisir, en théorie. » Mais c’est un pu ce qu’il avait fait, en se sacrifiant pour Bart, en portant le chapeau à sa place.
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· Mar 13 Fév - 12:34



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Quand il était question d’amour, il n’était pas très doué, Hasan. Ses vraies histoires se comptaient sur les doigts de la main. Derrière son côté volage se cachait un type qui rêvait de se marier, de fonder une famille. Des buts qu’il se sentait incapable d’atteindre vu la vie qu’il menait. Il était pitoyable, toujours bourré ou drogué, souvent les deux en même temps. Clairement pas un homme qu’on avait envie d’épouser et encore moins quelqu’un capable d’élever des enfants. Il avait ce mal qui le rongeait au quotidien et dont il n’arrivait pas à se défaire. Les démons qui le hantaient et contre lesquels il n’avait même pas la force de se battre. Alors il fuyait l’amour Hasan. Persuadé de n’être bon pour personne. Préférant se noyer dans les relations éphémères, les plaisirs de la chair qui laissaient son cœur bien plus meurtri qu’il ne voulait bien l’admettre. Probablement une erreur dont il n’avait même pas conscience - s’il était capable d’avoir un regard clair sur ses erreurs, il s’en sortirait probablement mieux.  Le fait était que depuis le décès de sa mère, la période pendant laquelle il avait été le plus heureux, celle pendant laquelle il s’était senti la force de combattre ses problèmes, ça avait été quand il avait été avec Arlo. Mais est-ce qu’elle méritait d’être la béquille sur laquelle il s’appuyait ? Est-ce qu’elle ne méritait pas un peu mieux que ça, Arlo ? De son point de vue, si.

Alors c’était fini, il avait renoncé à elle en se disant qu’elle finirait pas être bien plus heureuse. Qu’elle trouverait quelqu’un avec qui elle finirait par avoir une relation stable et équilibrée ce qu’elle n’avait pas avec lui. Peut-être qu’elle même, elle ne s’en rendait pas compte, avec sa gentillesse et sa bonté, cette volonté de vouloir tout le temps l’aider, mais entre eux, la balance n’avait jamais été équilibrée. Quand est-ce qu’il avait été là, disponible pour elle quand elle avait vraiment eu besoin de lui ? Jamais. Est-ce qu’il aurait répondu présent si elle l’avait appelé parce qu’elle avait besoin de lui ? Selon les jours, peut-être pas. Il y avait vraiment des choses qu’on ne devait pas accepter par amour et tout ça, ça en faisait partie. Il n’était pas un expert, c’était certain, mais il restait persuadé qu’une relation sans le moindre équilibre était forcément néfaste pour l’une des deux personnes. Dans leur cas, ça avait été Arlo, qui en avait fait les frais. « Mais ça doit aller dans les deux sens. Je l’ai jamais tirée vers le haut, moi. » Peut-être lui avait-il offert quelques bons souvenirs. Un été qui était sorti du lot, un séjour à New-York. Mais qu’en était-il du reste ? Des fois où il l’avait laissée tomber ? Des fois où elle l’avait trouvé ivre au détour d’un bar ? Les appels sans réponses, les mois sans nouvelles. Est-ce que ça valait un été ou une semaine à New-York ? Sans doute pas. « Et c’est la vérité. Je mérite pas grand chose. » Pas juste Arlo. Sans doute qu’il ne méritait pas que Paulina lui ouvre sa porte en pleine nuit, parce qu’il était perdu au beau milieu des rues de Brisbane. Il haussa les épaules, serait tenté de répondre une connerie et de mettre ça sur le dos de l’alcool. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Elle ne lui demandait pas de lui expliquer comment une femme pouvait se retrouver enceinte et pourtant, il avait bien envie de se diriger vers ce genre de réponse. Mais même si son esprit était un peu trouble ce soir, il savait qu’elle parlait d’après, de ce qu’il s’était passé après qu’elle soit tombée enceinte. « Elle a avorté. » Il répondit alors, simplement, le regard fuyant. Il n’arrêtait pas de l’imaginer toute seule, dans ce lieu austère, à se faire juger comme seule coupable d’une erreur dont il était autant responsable qu’elle. Il s’en voulait tellement et pourtant, il n’était pas certain qu’il aurait agi différemment s’il avait su qu’elle était enceinte. « S’il avait choisi de cacher le corps pour tout dissimuler, je l’aurais quand même aidé. J’aurais creusé le trou moi-même, sans même râler sur ma pauvre chemise prada souillée de terre. » Il lâcha un rire, étranglé par la peine qui le dévorait depuis cette histoire. Il aurait tout fait pour Bart, parce qu’il était cette constante dans sa vie, depuis son enfance. Présent depuis des années. Dans les bons comme dans les mauvais moments. L’amour, ça va, ça vient, ça pousse comme une fleur au printemps avant de fâner quand l’automne revient. Les amis, en principe, ils restent, comme un roc solide sur lequel on peut toujours compter. Il y avait cru toute sa vie, Hasan, aurait toujours choisi l’amitié à l’amour, sans la moindre hésitation. Pourtant, Bart l’avait laissé tomber et c’était peut-être pire que sa rupture avec Arlo.




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· Sam 24 Fév - 17:32

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Les amis, c’est important à ses yeux. C’est une deuxième famille, qui ne l’a jamais quittée. Une deuxième famille qui, contrairement à la première, ne l’a jamais poignardée dans le dos. Une deuxième famille qui a toujours répondu présente. Qui n’a jamais cherché à la blesser, la décevoir, la juger. Et elle espère qu’ils ont tous le même ressenti – Hasan, Fiore, Kendall. Peut-être que Bart ne peut pas en dire autant. Peut-être qu’elle devrait renouer, pourtant. Faire un effort, prendre de ses nouvelles, lui demander si tout va bien, quand même. Si tout va bien, étant donné les circonstances, parce qu’évidemment que ce n’est pas le cas, vraiment. Bart les a déçus, sans aucun doute. Mais Bart a peut-être des circonstances atténuantes ou, a minima, des explications. Mais personne ne veut écouter ou suggérer un quelconque dialogue. A quoi bon ? Ils ne vont pas bien pour autant, tous autant qu’ils sont. Chacun a vécu le drame à sa façon. Chacun ressasse, chacun est coupable. Est-ce qu’un jour seulement, ils pourront oublier ?
En attendant, Hasan sonne à sa porte au beau milieu de la nuit. Pour Paulina, il n’est pas question de prétendre dormir, de prétendre qu’il n’est pas là. Pas question de le laisser tomber, alors que de tous, il est celui qui a le plus violemment été touché par le drame – avec Bart. Sauf que Bart n’a pas atterri en prison à sa place.

Maintenant, elle l’écoute. Lui donne quelque chose à avaler pour évincer l’alcool, aussi. Et puis, quelque chose à boire, parce qu’il faut s’hydrater. Maintenant, elle l’écoute surtout parler d’Arlo. Parce qu’il ressasse cette histoire-là aussi, parce qu’elle le fait souffrir. Parce que c’est définitivement fini. « Tu as bien dû le faire à un moment donné, pour qu’elle tombe amoureuse de toi. » Et ce, même si cela n’a pas duré. Même si plus tard, il lui a fait du mal. Elle a l’impression, de toute façon, Paulina, que quoi qu’elle dise, Hasan aura quelque chose à rétorquer, contester. Lui est persuadé qu’il ne mérite pas Arlo, rien ni personne ne pourra lui faire changer d’avis. Il ne mérite pas grand-chose, selon ses propres mots. Paulina laisse échapper un soupir, ne sait plus quoi dire. « Y’a des gens qui méritent pas grand-chose. Ce ne sont pas ceux qui se remettent en question, si tu veux mon avis. » Aucun de leur groupe n’est fier de ce qui est arrivé. Aucun ne vit en paix avec cela. Cela ne les excuse pas, n’efface pas leurs méfaits, mais au moins, ils sont conscients de leurs torts. Voudraient peut-être se racheter d’une manière ou d’une autre. « Peut-être que tu devrais te trouver quelque chose qui te donne envie de te lever le matin. Que ce soit elle ou autre chose, d’ailleurs. Un truc que tu aimes, que tu mérites. » Cela ne suffirait pas, elle le sait bien, Paulina. Mais ce serait déjà un tout petit pas en avant. « Tu vas toujours chez ton psy ? » lui demande-t-elle alors. Cela pourrait l’aider vraiment, au moins. Paulina ne peut malheureusement pas l’aider plus que cela, être plus qu’une épaule sur laquelle se reposer, un soutien, une oreille attentive – certaines choses dépassent ses compétences d’amie. Bien sûr, elle répondra toujours présente pour l’écouter. Mais oui, certaines choses la dépassent. Et comme Hasan lui annonce qu’Arlo a avorté, de quoi en ajouter sur sa conscience, peut-être que la nécessité d’une thérapie se fait plus encore ressentir. « Oh, mince. » souffle-t-elle, Paulina. Dans tous les cas, il est évident qu’Arlo n'est pas devenue mère – aucune solution n’aurait été idéale, n’aurait permis de s’en sortir comme si de rien n’était, sans conséquences. Il n’empêche qu’elle n’ose pas imaginer comment la blonde a pu le vivre. Comment Hasan le vit, aussi, de ne pas avoir été présent. Maintenant, il a perdu Bart, il a perdu Arlo. « Bart n’aurait pas fait la même chose. » conclue-t-elle, simplement. C’est douloureux à dire, douloureux à entendre, mais c’est la vérité. « Ça ne veut pas dire que tu ne mérites pas d’être aimé, que tu n’es pas un bon ami. Comme tu disais, ça doit juste aller dans les deux sens. » Alors Bart n’est peut-être plus quelqu’un pour lequel se battre, même si c’est difficile de se l’avouer. Même pour Paulina. Elle a perdu un ami, elle aussi. Bart lui manque, parfois.
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Il avait constamment l’impression d’être au bout du rouleau, Hasan, d’avoir déjà fait beaucoup d’efforts pour s’en sortir, mais qu’il finissait toujours par rechuter, alors à quoi bon lutter ? Et chaque chute était plus douloureuse que la précédente, alors il avait fini par se dire qu’il fallait admettre, quand un combat était perdu d’avance. Et c’était ce qu’il faisait ces derniers temps, c’était pour ça qu’il avait repoussé définitivement Arlo, parce qu’il baissait les bras, Hasan. Il n’essayait même plus, parce que c’était trop compliqué et que lui, il se sentait trop faible et pitoyable pour réussir à lutter encore. Sans Arlo, c’était d’autant plus compliqué, mais ça ne pouvait pas continuer comme ça. Il revenait vers elle quand ça allait bien et disparaissait dans le silence le plus total quand ça n’allait plus. Certes, ils n’avaient jamais établi quoi que ce soit d’officiel entre eux depuis qu’il était sorti de prison, mais il finissait toujours dans le lit de quelqu’un d’autre, alors heureusement qu’elle n’avait pas été sa petite amie à ce moment là. Elle avait été une bouée de sauvetage, une lueur d’espoir au milieu des ténèbres, mais à la longue, il savait bien qu’il lui faisait du mal et que tous les efforts du monde semblaient insuffisants pour changer quoi que ce soit.

Elle était forcément mieux sans lui. Au moins, sa vie n'avait pas à être rythmée par ses hauts et ses bas. Elle n’avait pas besoin de passer des jours, des semaines à s’inquiéter parce qu’elle n’avait plus de nouvelles, pour que finalement, il revienne vers elle avec des plans démesurés comme un séjour à New-York. C’était mieux ainsi, au moins pour elle et peut-être pour lui aussi. Est-ce que ça suffisait, dans le fond de s’accrocher à quelqu’un pour ne pas sombrer ? Est-ce que le mieux, ce n’était pas de trouver un moyen de s’en sortir par soi-même ? De ne dépendre de personne ? Il en était incapable, mais bon, en théorie, ça restait quand même mieux de puiser en soi-même la force de s’en sortir. « C’était plus simple, avant. » Avant la prison, il avait quand même un peu moins de mal à lutter. Il arrivait encore à croire en ses rêves, à s’accrocher à ce qu’il aimait. Alors forcément, ça avait été plus facile, pour lui, comme pour Arlo. Mais depuis l’accident et la prison, il était tombé trop bas pour pouvoir encore se relever. « Si tu le dis. » Il se contenta de répondre dans un léger soupir. Il se remettait peut-être trop en question lui, pour le coup, mais ça ne voulait pas dire qu’il méritait grand-chose. « J’arrive même plus à peindre. » Il commenta simplement, parce que c’était ça qui l’avait toujours motivé jusqu’à présent. La peinture, le dessin. L’art de façon générale. Il ne trouvait plus d'intérêt dans les œuvres qu’il voyait au musée. N’arrivait plus à rien quand il se retrouvait devant une toile blanche et n’osait même plus toucher un instrument de musique, comme s’il avait peur de décevoir sa mère qui n’était même plus de ce monde. Et ce n’était pas son boulot qui allait l’aider, travailler dans cet hôtel, c’était un cauchemar. « Nan, il sert à rien. » Il répliqua quant au psy, il n’y avait pas mis les pieds depuis une éternité maintenant. Il n’y allait plus, parce qu’il fallait croire qu’il s’attendait à ce que ce soit une solution miracle qui efface l’ensemble de ses problèmes et finalement, ça n’avait pas fonctionné aussi vite qu’il l’aurait voulu. Il avait parlé d’Arlo et de l’avortement, encore un truc dont il n’était pas fier, Hasan. Mince c’était bien peu dire. Il n’avait pas été là pour elle, parce qu’il avait sacrifié sa vie pour Bart. Tout ça pour rien. « J’ai bien dû faire quelque chose de travers pour le faire fuir. » Il fallait bien qu’il ait merdé quelque part, pour que même son meilleur ami lui tourne le dos. « J’ai l’impression qu’un jour, tout le monde finira par me laisser tomber, parce que je ferai forcément une connerie à un moment ou à un autre, probablement sans même m’en rendre compte. » Il avait l’impression que c’était ce qu’il s’était passé avec Bart. C’était aussi ce qu’il s’était passé avec Arlo et pour le coup, depuis sa cellule, il n’en avait vraiment pas eu conscience. D’une certaine façon, pour d’autres raisons sur lesquelles, pour le coup, il n’avait aucun contrôle, il avait perdu sa mère aussi. Il faisait ce qu’il pouvait pour être toujours entouré, toujours au milieu de la foule, toujours avec quelqu’un dans son lit, mais au bout du compte, il avait toujours l’impression qu’il finirait tout seul.

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· Mer 20 Mar - 19:44

you can call me king of disappointment
[ @Hasan Pravesh ]

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Parfois, elle ne sait plus trop ce qu’elle pense. Vis-à-vis de toute cette situation. De Hasan qui a porté le chapeau pour Bart, de Bart qui a tout à coup pris ses distances. De ce qu’il est advenu vraiment de leur groupe d’amis, depuis l’accident. Depuis la trahison de Bart. Elle se demande aussi s’ils ne lui ont pas tous tourné le dos, s’ils n’ont pas eu tort – malgré ce qu’il a fait à Hasan. Parfois, elle se demande simplement, Paulina, s’il n’avait pas besoin qu’on l’aid(m)e aussi. Qu’on lui tienne la tête hors de l’eau, qu’on le maintienne à la surface, qu’on s’assure que tout va bien pour lui – ne serait-ce qu’un minimum. Peut-être. Ou peut-être qu’elle ne fait que lui trouver des excuses, Paulina. A dire vrai, cela est rare. Comme les autres, elle s’est rangée du côté de Hasan, du côté de ceux en colère. Du côté de ceux qui ne pardonnent pas. Est-ce un tort ? N’ont-ils pas contribué à isoler Bart ? Est-ce qu’il n’aurait pas fallu essayer de comprendre ? Pourquoi il a été lâche, pourquoi il a pris ses distances, pourquoi il a laissé tomber Hasan ? Elle se pose parfois toutes ces questions, Paulina. Et puis, au bout du compte, elle a tellement d’autres inquiétudes, préoccupations, interrogations, pour lui prendre la tête, qu’elle a juste abandonné, la brune.

Ce soir, la voilà encore à ramasser Hasan à la petite cuillère. Voilà encore Hasan à terre, le cœur brisé en mille morceaux. Ce n’est pas juste par rapport à Arlo. C’est aussi son père, c’est l’accident, la prison – et puis Bart. Bon sang de Bart. La voilà encore à prendre soin de son ami. Ce n’est pas que cela la dérange, Paulina : jamais elle ne laisserait tomber l’un d’eux, ni Hasan, ni Kendall, ni Fiore. Sauf peut-être Bart, finalement, et elle n’est peut-être pas tellement en paix avec cela. Bref – ce n’est pas que cela la dérange. C’est juste que cela la peine, et puis l’inquiète. Elle voudrait voir Hasan heureux. Comme chacun d’entre eux. « Avant quoi ? » demande-t-elle alors, quand il lui dit justement que c’était plus simple avant, pour Arlo. Plus simple du moins de la tirer vers le haut. Alors, avant quoi ? Avant la prison ou avant même l’accident ? Avant que Bart le laisse tomber ? Probablement les trois, et dans le fond, Paulina le sait. Mais elle essaie encore de le tirer vers le haut. De le pousser, même si c’est compliqué. Mais c’est son rôle d’amie, pas vrai ? De le pousser, même quand ce n’est pas facile. De croire en lui. De lui donner envie de continuer, s’accrocher. Sinon, qui le ferait ? A part leur groupe. Ce qu’il finit par lui dire lui serre le cœur. J’arrive même plus à peindre. « Y’a plus rien qui vient ? » demande-t-elle, en fronçant les sourcils, essayant de comprendre où il veut en venir. Pourquoi n’arrive-t-il plus à peindre ? Parce qu’il n’a plus l’inspiration, parce qu’il est trop malheureux ? Parce qu’il doute de lui en permanence ? Paulina finit par lui demander s’il va toujours chez son psy et sa réponse ne lui fait pas plaisir. « C’est ce que pensent les trois quarts des gens qui vont chez un psy, mais spoiler alert : c’est rarement vrai. » répond-elle doucement, sans être dans le jugement pour autant. Pour cela aussi, Hasan a peut-être besoin qu’on le pousse. Surtout avec tout ce qu’il a traversé. Avec ce qu’il traverse encore. Avec la culpabilité qu’il doit ressentir, désormais, en sachant qu’Arlo est tombée enceinte, qu’elle a avorté. Ils n’en parlent déjà plus. Hasan semble plutôt ressasser Bart, sa disparition, son silence. « C’est pas toi, Hasan. Ça vient uniquement de lui. » De Bart, et seulement de Bart. Il doit avoir ses raisons, même si cela n’excuse pas son comportement. Les derniers mots de son ami lui serrent un peu plus le cœur. Cela fait tellement de mal à entendre, son désespoir. Cela fait tellement mal de ne pas pouvoir l’aider plus que cela. D’être à ce point impuissante, inutile sans doute. « Dis pas ça, c’est pas vrai. On va pas te laisser tomber, nous. » Nous, c’est Ken, c’est Fiore, c’est elle. Pas vrai ? « T’es pas tout seul. Et on te laissera pas sombrer. » souffle-t-elle. Car c’est ce qu’il lui arrive, là, depuis quelques temps. Et elle ne veut plus, justement, assister impuissante à son autodestruction.
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· Ven 12 Avr - 11:34



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Depuis l’accident, il avait beaucoup de mal à remettre de l’ordre dans sa vie, Hasan. Avant, il s’en sortait à peu près, malgré les hauts et les bas, il réussissait quand même à se sortir la tête de l’eau. A l’époque il avait même eu la tête pleine de rêves et d’ambitions, il avait été capable de se projeter dans l’avenir, de faire des plans sur la comète et d’y croire, suffisamment pour avoir l’impression que la vie lui tendait les bras. Mais depuis cet accident, il n’y arrivait plus, le brun. Ce simple événement était un traumatisme dont il ne se remettait pas. Mais il n’y avait pas que ça. Tout ce qui suivait compliquait d’autant plus les choses. La prison, évidemment. Même s’il n’avait purgé qu’une toute petite partie de la peine qu’on lui avait imposée, ça restait une mauvaise expérience dans sa vie. Il y avait la fuite de Bart aussi. L’impression d’avoir sacrifié sa vie pour un ami qui, finalement s’était contenté de le laisser tomber. Puis son père, qui avait repris le contrôle de sa vie, lui coupant l’herbe sous le pied en le privant de ses rêves. Maintenant, il y avait aussi Arlo et l’avortement. Trop de choses d’un coup et il n’arrivait plus à gérer, Hasan.

Alors il se foutait un peu plus en l’air, parce qu’à force, il s’était persuadé que tout ce qu’il consommait, ça avait au moins le mérite d'anesthésier son cerveau et avec lui, ses maux. Il oubliait tout pendant un court instant et même si c’était éphémère, ça l’aidait à tenir le coup. C’était en tout cas l’impression qu’il avait, Hasan. Il haussa les épaules, suite à la question de la brune, laissa échapper un léger soupir. « L’accident, la prison …» Tous ces trucs qui étaient arrivés d’un coup dans sa vie et qui avaient tout démoli. L’accident avait entraîné la prison, la prison lui avait fait perdre Bart, pour en sortir, il avait dû faire un deal avec son père et ainsi renoncer à ses rêves. Un genre de réactions en chaîne qui étaient venues tout compliquer. Tout ce qui l’avait aidé dans le passé ne servait plus à rien aujourd’hui. Même la peinture, c’était devenu une source de frustration plus qu’une échappatoire. « Non et quand ça vient, je suis jamais satisfait. » Il finissait par passer ses nerfs sur les rares toiles qu’il faisait, parce que ça ne lui convenait pas. Frustration constante qui le poussait à rester loin de son atelier, c’était mieux ainsi. Le psy pourrait peut-être l’aider, c’était son job, après tout. Pourtant, il n’arrivait pas à se motiver, Hasan. Ça n’allait pas assez vite et il n’avait pas envie de raconter sa vie à ce type. « Si c’est juste pour m’faire des monologues, j’ai pas besoin qu’un mec soit là en support. » Au pire, il pouvait raconter sa vie dans son coin. Mais ce n’était pas ça qui allait aider et en principe, seul ou pas, il n’était pas du genre à s’étendre sur les drames de sa vie. Ce soir, avec Paulina, ça faisait un peu exception. « Mouais. » Il répondit, dans un léger soupir, concernant Bart, il ne savait plus trop quoi penser, Hasan. Il devait bien avoir fait quelque chose de mal, pour que ce dernier arrête de lui parler du jour au lendemain. Il avait toujours l’impression de faire les choses de travers, Hasan. L’impression qu’à force, tout le monde allait finir par le laisser tomber, parce qu’il n’en valait pas la peine. « C’est peut-être déjà trop tard pour ça. » Il répliqua d’une petite voix. Ça faisait un moment qu’il avait sombré, Hasan, il en avait bien conscience. Il était tombé bien bas et il se sentait incapable de se relever. C’était trop dur, trop épuisant et les échecs passés le poussaient à ne plus avoir le moindre courage. Peut-être qu’il était faible et lâche, mais il se sentait vraiment à bout de force, Hasan.


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