Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
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rps : 20
pseudo : same.
id card : tømmeraas (unfinishedfairytales)
pronom irl : she.
multicomptes : sam (gillespie), stevie (mitchell), dexter (barnes), hunter (butler), noe (guerrero), zeke (allen white), leo (cowen), renfield (poulter) & fred (claflin).
à contacter : tout dépend de la demande,un peu tous.
présence : (+/-) présente, tout dépend de l'EDT, irl avant tout.
âge : t'es plus un gamin, serait temps d'assumer tes actes. (27 yo)
statut civil : célibàterre, le coeur en miette et par ta faute.
occupation : relégué au rôle d'archiviste, ton ego en prend un coup, ta passion aussi.
intervention pnj : Oui
pronom perso : he.
infos rp : ⇝ les mots varient en fonction de mon inspi, mini 500 ⇝ dialogues en français, ⇝ rps à la 2ème personne du singulier, au présent ⇝ fréquence de réponse variable (en fonction du temps & inspi) ⇝ code couleur : #0099ff.
· I look for drama, I'm chasing karma · Seen some things that other people can't see THE MORDOR CLUB. -- w/ @Hasan Pravesh tw: alcool, dépression, accident.
Inachevés. C’est exactement ce que tu ressens en posant tes yeux sur cette stupide conversation. Il insiste depuis deux semaines pour que tu l’accompagnes dans cette boîte. À chaque fois, tu lèves les yeux au ciel, stupide. Voilà ce que tu penses de lui, de sa soirée, de tout ce qui l’accompagne. Tu ne prends jamais le temps de lui expliquer que tu n’as pas envie. Tu ne prends pas la peine de répondre tout court. Tu lis et puis voilà. Connard. Voilà ce que tu es. Et pourtant, il insiste. Il te renvoie un message, à croire qu’il est maso ou alors qu’il veut vraiment te voir. Est-ce qu’il sait que tu le considères comme un vulgaire pion ? Une connaissance, rien de plus, rien de moins. Pourtant il est là quand tu as besoin de boire, évacuer les pensées qui sèment ton esprit. Tu te racles la gorge et finis par répondre. Trop bon tu es Bart ou alors tu veux juste sortir ? Allez savoir. Tu balances ton téléphone sur le canapé et fermes tes yeux. À quoi ça rythme tout ça ? Rien.
Tu joues un rôle, encore. Toujours. Lequel ? Tu finis par ouvrir les yeux et soupir pour la énième fois. À quoi bon ? Ton corps que tu amènes devant le miroir, mépris de voir ton reflet. Poings que tu contrôles, ça ne sert à rien. Tu repositionnes tes yeux, regardes ta tenue, celle-ci ou une autre ? Masque, que tu dois porter, un nouveau. Solitude qui te pèse par moment, mais c’est un choix que tu as fait. Que tu continues de faire, tu pourrais envoyer un message, t’excuser. Faire un pas. Sauf que ce n’est pas toi. Tu n’as jamais été ainsi, faire le premier pas, revenir vers l’autre, jamais. Et puis tu mérites cet exil, être loin d’eux. C’est là, ta punition. Tu subis les conséquences, enfilant une veste, tu attrapes tes affaires. Appelle un taxi. Parce que bien sûr, tu ne conduis plus, ou presque plus depuis cette nuit. Juste une soirée. Une soirée loin de la ville, loin des regards que tu connais, côtoies au quotidien. ‘ça va te changer les idées’ qu’il ne cesse de te répéter. Tu sais que dans le fond c’est faux. Rien ne fonctionne. Deux ans que tu vis dans cet enfer. Tes parents qui ont récemment pris la décision de t’envoyer en thérapie. Tu ne comprends toujours pas pourquoi. Pourquoi s’intéressent-ils à toi ? Pourquoi maintenant ? Et à quoi bon ? Soi-disant ils veulent t’aider, que c’est pour ton bien. Bullshit. Tu n’es pas con. Tu sais très bien que tu nuis à l’image de la famille. Que ton image au quotidien ne montre pas celle de l’empire familial. Et clairement ? Tu t’en moques. Pourtant tu acceptes, parce que la carotte est bien trop importante. Ce logement, ce fonds de pension, ce poste aussi dégradant soit-il, tu n’es rien sans tout ça. Parce que dans le fond Bart, tu n’es rien sans ta famille, sans l’argent surtout.
Ambiance que tu connais trop bien. Lui qui te parle, tu écoutes à peine son charabia, une fille sûrement. Parce que c’est toujours ça avec lui. Demain tu auras oublié, parce qu’il ne t’intéresse pas. Il te permet juste d’oublier ta vie le temps d’une soirée, il est assez correct pour que tu le fréquentes, mais il ne l’égale pas. Et ça. Ça, c’est douloureux, sauf que ton ego n’est pas prêt à l’assumer. Dire qu’il te manque ? Dire que tu es désolé ? Dire que partie de toi est partie avec lui ce soir-là. Que tu n’es qu’une sombre merde de ne pas avoir eu le courage de franchir ces grilles. Tellement de chose, mais rien. Tu ne fais rien et tu ne comptes rien faire. Lâche. Tu avances dans le club, les gens bougent, tu ne leur prêtes pas attention, comme toujours. Ils ne sont rien. Ton radar est en route, tu ne sais pas pourquoi, mais… tu scannes toujours. Peur. Peur de croiser son regard, mais soyons réaliste. Ici ? Impossible.
Trente secondes. Voilà le temps qu’il t’a fallu, avant que ton regard se pose sur lui. Cette silhouette. Tu n’y as pas cru au premier abord et pourtant. Tu restes stoïque. Incapable de bouger. Et lui qui te donne des coups de coude. « hasan est là ! » non sans déconner ?! Le roi des cons vient d’obtenir sa couronne. Pire encore, il part dans sa direction, ça t’apprendra à lui donner une chance. Tu ne bouges toujours pas. Ce n’est pas le moment. T’es mort. Son regard qui se braque sur toi, incapable de bouger. Il te glace le sang. Tu te racles la gorge. Y a une distance entre vous pourtant, mais tu peux ressentir ce moment. Tes poils qui s’hérissent. Il faut que tu partes et vite !
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i'm lost in these memories.
Living behind my own illusion. Lost all my dignity. Living inside my own confusion. But I'm tired, I will always be afraid. Of the damage I've received. Broken promises they made.
Hasan Pravesh
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ADMIN ☆ midnight love i'm not your consolation prize
à contacter : à contacter par mp pour l'administration sous harlan ; fiche ou discord pour les liens/rps.
âge : vingt-sept ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-sept ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
adresse : suite de luxe au w brisbane, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Canberra et un atelier de peinture dans là Brisbane dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
Une soirée de plus à ajouter au compteur. Il les enchaînait, Hasan. Besoin de sortir de sa suite, de quitter de foutu hôtel et surtout de profiter de l’alcool et des drogues de fête pour oublier l’ensemble de ses problèmes. Pas très sain, comme comportement. Au contraire, il savait bien qu’il foutait sa santé en l’air en agissant ainsi, mais il s’en moquait, le brun. Il avait besoin de ça ou en tout cas, il avait l’impression d’avoir besoin de tout ça. De son point de vue à lui, il se sentait mieux quand il était bourré ou complètement défoncé. Il ne ressentait plus les peines quotidiennes et c’était exactement ce qu’il recherchait Hasan. Faire taire tout ce qui lui faisait trop de mal. Ça avait été plus simple quand il avait eu Arlo, mais il avait bien fallu qu’il la laisse partir. Elle méritait mieux qu’un type comme lui, dans le fond il n’avait fait que se servir d’elle afin d’aller mieux, sans jamais se soucier vraiment de ce qu’elle ressentait. Comportement digne d’un connard. Maintenant c’était fini, il arrêtait de revenir vers elle, ce sera bien mieux pour elle, il en était convaincu, Hasan. Tant pis si lui, ça lui faisait plus de peine, de toute façon, ses maux, il savait comment les anesthésier.
Alors, une fois de plus il était de sortie. Il recevait toujours tout un tas d’invitations, pour des fêtes diverses et variées. Il avait toujours l'embarras du choix. A force d’enchaîner les fêtes, il avait fini par se construire un réseau plutôt efficace, de quoi se trouver toujours une fête dès qu’il en avait besoin. Il était arrivé dans le club depuis un moment, avait déjà avalé quelques verres. Pas assez pour être complètement ivre, mais en même temps, la soirée ne faisait que commencer. Il avait encore le temps de se bourrer la gueule. Le temps de trouver quelqu’un avec qui passer un bon moment aussi. Les histoires éphémères, les coups d’un soir, c’était aussi l’une de ses addictions ces derniers temps. Profiter du plaisir de la chair et oublier le reste. Les sentiments, de toute façon, ce n’était pas fait pour lui. Il n’était pas fait pour être aimé, un constat qu’il avait fini par faire après son histoire avec Arlo. Il était mieux seul. Il avait parlé à quelques personnes, ici et là, pour ce soir, sans que ça ne donne grand chose, mais encore une fois, la soirée ne faisait que commencer et pourtant, en quelques secondes, ses plans tombèrent à l’eau. Il croisa le regard de Bart. Presque l’impression de voir un fantôme. Bart. Le meilleur ami qui l’avait laissé tomber quand il avait eu le plus besoin de lui. L’ami pour qui il avait tout sacrifié et qui l’avait quand même laissé tomber. Il lui en voulait d’avoir disparu comme il l’avait fait. Ça faisait un moment qu’il attendait que Bart daigne se bouger le train pour revenir vers lui, mais de sa part, il n’avait eu le droit qu’au silence. Sans doute qu’il devrait lui rendre la pareille et tourner les talons pour aller voir plus loin. Mais il fallait croire que l’alcool ingurgité lui donnait du courage, parce qu’il s’était dirigé vers son ancien ami. « Waw, c’est halloween après l’heure ? Les fantômes sont de sortie ? » Il lâcha, une fois arrivé en face de lui. L’amertume dans la voix, la rancune sur le bout de la langue. Bart l’avait laissé tomber, l’avait laissé pourrir en prison à sa place puis avait disparu. Il avait de quoi lui en vouloir, Hasan.
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And I'm hurting, but I show no sign 'Cause I'm afraid to give in, break down and waste your time. Now I'm begging you to come and pull me out the fire Come and save me like you did when we were young.
Bart Hancock
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« Waw, c’est halloween après l’heure ? Les fantômes sont de sortie ? » Un mot. Une envie. Fuir.
Tu devrais fuir. Tu devrais partir d’ici. Ses mots qui pénètrent ton âme, qui se font un chemin vers ton cerveau. Tu n’as rien à faire ici Bart. Son regard qui se pose sur toi. Ce regard. Lui. Autrefois tu lui serais tombé dans les bras. Sauf que ça, c’était avant… avant le drame. Avant que tu deviennes le lâche que tu es. Avant tout. Pétrifié que tu es. Tu n’oses pas bouger. Les secondes qui défilent, se transformant en minutes. Les gens qui vous dévisagent, mais dans le fond, qu’importe. Tu t’en moques. Juste son regard compte. Son regard et ses mots. Tu as laissé cette histoire inachevée et maintenant… maintenant tu ne sais plus quoi faire ou dire. Il attend une réponse. Et toi. Toi tu as juste envie de prendre la tangente. Partir. Encore. Fuir, toujours, c’est ton credo du moment, mais pour aller où ? C’est là, la vraie question. Parce que dans le fond, tu ne peux pas fuir éternellement… tes poings qui se serrent, ton souffle qui se saccade. Est-ce que l’alcool qui aide cette rencontre ? Peut-être ? Tu peux sentir son doux parfum, celui que tu connais que trop bien. Respire. Inspire. Que tu penses. Il faut que tu agisses, son regard qui te glace le sang. Toujours pétrifié. Tes mains finissent par gratter l’arrière de ton crane. Ton visage qui s’avance vers ton ‘ami de la soirée. « je bouge. » et tu pars.
Tu pars et tu le laisses à nouveau. À nouveau tu l’abandonnes. Parce que tu es lâche. Encore. Toujours. Tu as peur de cette confrontation. Tu as peur des mots qui puissent sortir de ses lèvres. Tu as peur tout simplement et ce n’est pas une excuse. Tu aurais dû lui dire qu’il t’a manqué, que tu es désolé. Surtout ce mot. Être désolé. Parce que dans le fond, c’est vrai, tu es terriblement désolé. Tu peux lui expliquer, le pourquoi du comment. Lui expliquer ta version. Lui dire que tu es venu quasiment toutes les semaines, mais que tu as été dans l’incapacité de franchir les grilles. Tu es resté pétrifié à nouveau. Tu es resté devant cette grille, ressassent sans cesse cette nuit. Tu aurais dû être là, l’aider, le soutenir. Ce que tu n’as pas fait. Alors oui tu es rongé par la culpabilité. Tu es juste incapable de lui dire tout cela. Hasan qui s’est sacrifié pour toi, qui a donné sa vie, pour que tu continues de vivre la tienne. Que tu continues de te dorer la pilule. Grâce à lui tu es là. Et toi tu es juste incapable de lui parler. Pathétique.
Tu es juste pathétique Bart. Ton front qui se colle sur ce mur, tentant de retrouver un rythme cardiaque ‘normal’. La peur qui s’est emparé de ton être. La peur qui a contrôlé tout ton corps. La peur qui gagne sur la raison. Toute façon, tu n’as jamais écouté ‘la raison’, tu as toujours fait ce qui te plaisait. Résultat ? Tu en payes les conséquences, encore et encore. Fermant les yeux un instant. Pourquoi ? Cette voix. Cette nuit qui passe en boucle dans ta tête, devant tes yeux. Tu as l’impression que c’était hier, alors que non. Le temps n’a pas guéri vos blessures, bien au contraire. Tu sais que tu aurais pu aider, en partie du moins, tu aurais pu être là pour lui. Être là comme il l’a été pour toi. Et tu n’as rien fait. Le fantôme, voilà le mot qu’il a employé pour te décrire et il n’a pas tort. Tu sais que tu as blêmi en le voyant, ce qui n’est jamais arrivé. Pas entre vous. Et là. Là tu perds juste tes moyens et tu laisses la peur te contrôler. Idiot.
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Hasan Pravesh
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Il n’avait pas vu Bart depuis ce qui lui semblait être une éternité. Depuis l’accident. Depuis la prison. Parce qu’il avait accepté de prendre cette responsabilité qui n’était pas la sienne. Parce qu’il avait voulu aider son meilleur ami. Il avait tendance à se dire qu’il n’y avait rien qu’il ne ferait pas pour ses amis, Hasan. Depuis des années, ils étaient la seule chose positive dans son existence. Lui qui avait souffert d’un père trop autoritaire, l’ayant toujours jugé, abaissé. Lui qui avait perdu sa mère dont il était pourtant si proche, quand il n’avait été qu’un adolescent. Au milieu de tout ça, il y avait toujours eu ses amis. La raison pour laquelle il avait tenu le coup, même dans les moments les plus difficiles. Alors, ça lui avait semblé logique de protéger Bart. Il avait été persuadé que ce dernier aurait fait la même chose pour lui. Il devait bien admettre à présent qu’il s’était trompé. Bart n’aurait pas fait la même chose pour lui. Bart n’avait probablement même pas la même conception que lui de ce n’était l’amitié. Bart l’avait laissé tomber. Alors même ça, même ce repère si solide au milieu de sa vie, cette amitié si précieuse qui l’avait aidé à tenir, elle était aussi en train de s’effriter.
Parfois, il se demandait ce qui lui restait. Pourquoi est-ce qu’il continuait à se battre si même si meilleur ami l’avait laissé tomber ? Il y avait encore Paulina, Fiore et Kendall. Il tenait à eux et ils étaient le dernier pilier de sa vie. La seule chose encore stable. Pour combien de temps ? Bart n’avait fait que lui prouver que rien n’était jamais aussi stable qu’on pourrait le croire et si même lui, avait fini par lui tourner le dos, ce n’était peut-être qu’une question de temps avant que les autres en fassent autant. Le silence de Bart remettait tout en question dans sa vie. C’était l’un de ses éléments qui le poussait à boire, à se droguer, à vouloir tout oublier. Des mois de silence, des années même. Et voilà que Bart se retrouvait en face de lui. Réunis par le hasard, évidemment. Hasan avait cessé de croire que Bart referait un pas vers lui, depuis longtemps. Il avait fini par se convaincre que ce n’était pas à lui de le faire. Alors forcément, pour qu’ils se retrouvent, il fallait une sacrée dose de hasard. Une phrase balancée à la va vite et voilà que Bart disparaissait à nouveau. Il prenait la fuite, comme un lâche, laissant Hasan comme un con, halluciné par ce qu’il venait de se passer. Il aurait pu tracer son chemin, le brun, continuer sa soirée. Compter sur la drogue et l’alcool pour le pousser dans le précipice, qu’il ne reste de ses retrouvailles qu’un énorme trou noir. Mais il sentait la frustration monter dans ses veines. La rage aussi. Alors il avait décidé de ne pas se contenter de faire en sorte d’oublier ces courtes retrouvailles. Non, il s’était décidé après quelques secondes, à emboîter lui emboîter le pas. Cette fois, Bart n’allait pas pouvoir se contenter de fuir. Il l’avait rattrapé bien assez vite. « T’es sérieux ? Tu vas juste te barrer comme ça ? Te volatiliser dans la nature, encore une fois ? » Il lâcha, la rancœur dans la voix, le ton qui se hausse un peu plus à chaque mot, parce que la colère commence à l’emporter. Il avait le droit d’être en colère, Hasan. Parce qu’il était blessé, parce que Bart l’avait laissé tomber, alors qu’il avait tout sacrifié pour lui. Jamais il ne lui aurait demandé de rembourser une quelconque dette envers lui. Il aurait juste voulu qu’il reste à ses côtés et le soutienne, rien de nouveau, techniquement. Mais Bart lui avait tourné le dos. « Remarque à ce niveau là, c’est un véritable talent et ce serait con de gâcher un talent. » Il ajouta, amer. Agacé par la réaction de Bart ce soir, probablement la goutte d’eau qui faisait déborder le vase, celle qui le faisait exploser. Ces dernières années de silence, n’étaient en réalité que le calme avant l’inévitable tempête.
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Bart Hancock
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T’es qu’un putain de lâche Bart. Tu en es conscient, mais tu n’es pas prêt à lui faire face. Tu as peur. La peur qui habite tout ton être. Peur de son regard. Peur de voir ce que tu as fait. Peur de ne pas avoir les bons mots. C’est trop tard pour remonter le temps, lui dire ô combien tu es désolé. Lui dire surtout que tu es venu, incapable de franchir les portes, mais tu es venu. Quasiment tous les jours. Que tu as voulu tenir tête à tes parents, mais que tu as peur. Peur de tout perdre. Gosse de riche que tu es, incapable de vivre autrement que dans ton petit monde. S’il a fait ça, c’est pour toi. Il a pris tous les risques et il a tout perdu. Y compris toi. Égoïste que tu es. Incapable de le remercier ou juste d’être là pour lui. Tu es conscient de tout ça. Conscient de la souffrance que tu fais endurer à tout le monde. Parce qu’il n’y a pas que lui qui a été touché ce soir-là. Ce groupe, ces amis que tu évites, parce que c’est plus simple. Ton idée. Ton erreur. Tu préfères en payer les conséquences dans ton coin, évitant toutes remarques et surtout regards. Tu as beau être conscient de tes actes, t’as pas envie de les voir dans le regard des autres. D’eux surtout. Alors est-ce la solution ? Sûrement pas. Tu te terres dans ton coin, attendant ta pénitence et apparemment c’est pour ce soir.
Son regard sur toi. Ce regard qui te manque cruellement, mais que tu évites. Parce que tu penses que c’est plus simple. Tu sais au fond de toi qu’il a besoin de toi, autant que tu as besoin de lui. Cette promesse que vous vous étiez faites enfant ne compte plus toi ? Assurément, mais tu ne sais comment faire. Parce que t’es con, lâche, incapable de tenir tête à tes parents. Tu sais ce qu’il a enduré dans sa jeunesse et inversement. Il sait que tu as toujours été une tête brûlée, que tu as toujours foncé droit dans le mur armé d’un couteau. Longtemps il t’a calmé ou suivi, ça dépendait de ses humeurs. Jamais de jugement. Jamais. Et là. Là tu es juste incapable de lui parler, de lui dire ce que tu ressens. Aurais-tu fait pareil pour lui ? Parfois tu penses que toi, car c’est Hasan. Ce n’est pas juste un ami avec qui tu traînes comme l’autre avec qui tu devais traîner ce soir. Lui c’est un substitut, un moyen de ne pas boire seul. Tu ne tiens pas à lui, tu t’en moques comme de ta première couche. Il est le contraire d’Hasan, qui te manque. Tu en prends conscience un peu plus en croisant à nouveau son regard. Lui qui te cherche. Lui qui a but. Tu le reconnais là. Cherchant les embrouilles, la confrontation. C’est plus facile ainsi. Ta gorge qui se racle. Quoi faire ?
Provocation. Douleur.
Quoi dire ? Son regard qui te transperce la peau. Il te secoue, tu le connais. Tu sais qu’il est en colère, blessé et il est dans son droit. Tu n’as rien fait pour lui prouver que tu l’en remerciais ou même juste être là pour lui. Absolument rien. Juste le droit à un silence. Parce que tu pensais que c’était mieux ainsi ? Vraiment ? Tu as voulu balancer la vérité à tes parents quand ils ont osé dire que tout était de sa faute. Qu’il avait une mauvaise influence sur toi. Ironie. Les mots ne sont pas sortis de ta bouche, bloqués dans ta trachée. Peur de tout perdre. « T’es pas en état, arrête. » que tu balances. Parce que tu penses vraiment que ça va l’arrêter ? Tu te goures, mais il te bloque. Il t’empêche de sortir de ce merdier. Tu ne peux plus reculer. « J’vois que t’as l’air d’aller bien. » Stupide. Tu le cherches. Tu le provoques. Tu peux déjà voir ses pupilles s’enflammer. À croire que tout ceci t’amuse, non. Bien sûr que non, mais tu ne sais pas. Mia elle savait comment te faire parler, elle t’avait changé et là. Là tout vole en éclat, tu as perdu ta boussole. Pire tes boussoles, parce que lui était une constance dans ta vie. Il n’est pas parti contrairement à elle, il se tient devant toi, mais si tu continues.. « écoute .. je .. » tu quoi ? Bart. « vas-y balance c’que t’as. » tu le mérites après tout. Qu’il se fasse plaisir, tu mérites rien de sa part. Tu l’as abandonné au moment où il avait le plus besoin de toi.
Spoiler:
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adresse : suite de luxe au w brisbane, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Canberra et un atelier de peinture dans là Brisbane dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
Il lui en voulait à Bart. C’était une colère qu’il avait en lui depuis des années maintenant. Depuis la prison, quand il avait constaté que son ami, pour qui il était en prison, alors qu’il n’avait rien fait, l’avait laissé tomber. Il avait tout sacrifié pour lui, il avait passé une année d’enfer en prison, au terme de laquelle il avait accepté de travailler pour son père, pour que ce dernier le fasse sortir de là et qu’est-ce qu’il avait reçu en échange ? Absolument rien. Il n’avait pourtant pas demandé la lune, Hasan. Juste que rien ne change entre Bart et lui, que son ami reste son ami. Mais Bart, pour une raison qu’Hasan ignorait avait simplement décidé de lui tourner le dos. Presque comme s’il avait été vraiment coupable de ce qui était arrivé à Mia. Est-ce que c’était ça le problème ? Est-ce que Bart avait besoin d’en vouloir à quelqu’un d’autre qu’à lui-même, alors c’était à Hasan qu’il en voulait ? Il n’en savait rien, le brun, puisqu’ils ne s’étaient plus parlé depuis des lustres. Il avait vraiment foutu sa vie en l’air pour lui sauver les fesses et Bart l’avait juste rayé de sa vie. Alors il avait cette colère en lui qui bouillonnait depuis un moment et qui ne demandait qu’à exploser.
Quel meilleur moment pour exploser que maintenant, alors qu’il se retrouvait en face de Bart après tout ce temps ? Il avait envie de lui hurler dessus, de lui balancer ses quatre vérités dans la tronche. Prêt à le faire, mais Bart venait de prendre la fuite. Il avait l’impression d’être en train d’halluciner Hasan. Il avait bu, fumé aussi, mais pourtant, non, ce n’était pas son cerveau qui lui jouait des tours. Bart s’était bien barré, sans un mot alors qu’ils avaient été l’un en face de l’autre. Bart venait juste de prendre la fuite une nouvelle fois. Pas question de le laisser faire. Alors il l’avait suivi Hasan, guidé par cette colère et cette frustration qu’il ressentait depuis trop longtemps et qui était à son apogée ce soir. Notamment parce que Bart avait eu le culot de prendre à nouveau la fuite. Et maintenant, il jugeait son état ? Mais il se prenait pour qui ? L’envie de lui coller son poing en pleine figure était présente et pourtant, Hasan n’était clairement pas du genre à se battre. Il lâcha un rire amer suite à sa remarque suivante. « J’suis pas en état ou j’ai l’air d’aller bien ? Va falloir choisir. » Il répliqua l’agacement présent dans sa voix. Il pouvait se garder ses remarques pour lui. De toute façon, il n’était pas en droit de juger son état. « Par où je dois commencer ? » Il lança dans un premier temps, question purement rhétorique à laquelle aucune réponse n’était attendue. « Ah ouais : t’étais où quand j’étais en prison, pour sauver ton cul ? » Il lâcha, la colère toujours palpable dans sa voix. Finalement pas de poing dans le nez - il risquerait de se péter les phalanges - mais les deux mains venant s’écraser contre ses épaules pour le pousser un peu en arrière. « Qu’est-ce qui tourne pas rond chez toi, pour te barrer comme un connard quand quelqu’un sacrifie sa putain de vie pour tes beaux yeux ?? » C’était pas juste la prison, c’était tout. C’était ses rêves qu’il avait abandonnés pour travailler avec son père. C’était Arlo qu’il avait laissée tomber au moment où elle avait le plus besoin de lui. Tout ça pour quoi ? Pour un connard qui l’avait laissé tomber comme une merde. « Tu sais c’que c’est la prison ? Spoiler alert : c’est pas les putains de bahamas ! C’est un putain d’enfer et tu m’as laissé crâmer là-bas à ta place, sans en avoir rien à foutre de ma gueule. T’es qu’un putain de connard égoïste ! » Nouveau coup contre ses épaules, il avait même envie de l’étriper tellement il se sentait en colère. Au moins lui hurler dessus, ça faisait du bien, ça lui permettait de vider ce qu’il avait en lui depuis trop longtemps. Malheureusement, ça n’allait rien régler, la frustration serait toujours là, la colère et la peine aussi. Vieilles amies qui le suivaient partout et dont il n’arrivait pas à se défaire, Hasan.
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come and pull me out the fire
And I'm hurting, but I show no sign 'Cause I'm afraid to give in, break down and waste your time. Now I'm begging you to come and pull me out the fire Come and save me like you did when we were young.
Bart Hancock
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MEMBRE ☆ midnight love i'm not your consolation prize
paper rings
messages : 123
rps : 20
pseudo : same.
id card : tømmeraas (unfinishedfairytales)
pronom irl : she.
multicomptes : sam (gillespie), stevie (mitchell), dexter (barnes), hunter (butler), noe (guerrero), zeke (allen white), leo (cowen), renfield (poulter) & fred (claflin).
à contacter : tout dépend de la demande,un peu tous.
présence : (+/-) présente, tout dépend de l'EDT, irl avant tout.
âge : t'es plus un gamin, serait temps d'assumer tes actes. (27 yo)
statut civil : célibàterre, le coeur en miette et par ta faute.
occupation : relégué au rôle d'archiviste, ton ego en prend un coup, ta passion aussi.
intervention pnj : Oui
pronom perso : he.
infos rp : ⇝ les mots varient en fonction de mon inspi, mini 500 ⇝ dialogues en français, ⇝ rps à la 2ème personne du singulier, au présent ⇝ fréquence de réponse variable (en fonction du temps & inspi) ⇝ code couleur : #0099ff.
· I look for drama, I'm chasing karma · Seen some things that other people can't see THE MORDOR CLUB. -- w/ @Hasan Pravesh tw: alcool, dépression, accident.
« Ah ouais : t’étais où quand j’étais en prison, pour sauver ton cul ? » La messe est dite. Tu étais où ? Tu étais Bart quand il avait besoin de toi ? Tu n’étais qu’un lâche incapable de franchir ces putains de barrière. Tu as essayé d’être là pour lui, mais rien. Personne n’est au courant, à l’exception de Fiore. Parce qu’elle t’a vu plus d’une fois revenir la gueule de travers. Parce que tu n’avais pas réussi. Tu sais qu’elle ne dira rien, car elle souhaite que tout redevienne comme avant. Est-ce possible ? Tu n’es plus celui qui était au volant et lui non plus. Une barrière s’est installée entre vous et tu es le responsable. Tu aurais dû être là Bart.
Tu aurais dû être là pour lui. C’est ton ami. Le meilleur. Ton frère de sang. Des galères vous en avez vécu, mais vous avez toujours été là l’un pour l’autre. Tu sais qu’à une époque, tu aurais pu enterrer un corps pour lui, s’il te le demandait. Et s’il te le demande aujourd’hui, tu le ferais. Sauf que tu doutes qu’il te le demande. Ce qu’il veut à présent, c’est des réponses. Il mérite une vérité, es-tu prêt à lui donner ? Est-ce que t’es prêt à crever l’abcès ? Parler, dire ce que tu ressens ça n’a jamais été dans tes cordes. Sauf avec Mia… cœur qui se serre, son absence te brise un peu plus chaque jour. Pourtant toi tu es libre. Toi, tu vis à l’inverse d’elle. Toi, tu peux goûter les plaisirs de la vie, mais clairement plus rien n’a d’effet. Plus rien ne compte depuis ce soir-là. Depuis qu’elle n’est plus là. Sauf que ce soir-là, ce n’est pas juste sa vie que tu as prise. Celle de ton meilleur ami, ainsi que les autres. Tu vous as tous mis dans cette galère. Pourquoi au final ? Une bêtise ? Pire. Ton regard qui se ferme un instant, sentant le poing venir. Tu mérites cette violence, tu mérites tellement plus. Rien. Tu les ouvres, ses mains sont plaquées sur toi, te poussant, te secouant. Te ramenant à la vérité. Et son regard sur toi.
« T’es qu’un putain de connard égoïste ! » ta gorge qui se racle. Tu acceptes ses mots, comme tu accepterais ses coups. Tu ne dis rien. Pourtant tu vrilles dans tous les sens à l’intérieur. Sa colère qui expulse. Elle est normale, compréhensible, il en a besoin. Toi aussi. « je sais. » que tu finis par lâcher. Parce que c’est la vérité. Tu es conscient de ça. « tu crois que je le sais pas déjà ? T’as d’autres trucs à me balancer ? » que tu demandes, t’es prêt à encaisser, autant qu’il vide son sac. Maintenant. Apparemment c’est aujourd’hui ton dernier jour. Ou plutôt le jour de la vérité ? Tu ne sais pas. Tu es perdu, tu dois parler. Tu dois lui dire. Tu en meurs d’envie. Comme ce jour ou tes parents ont osé te dire que tu ne devais plus avoir de contact avec lui. Qu’il avait une mauvaise influence. Les mots qui t’ont brûlé les lèvres. À deux doigts de craquer, mais rien. Lâche que tu es. « Je sais tout ce que tu viens de dire. Je sais que je suis égoïste, lâche, con, connard, tu peux pas me détester plus que je me déteste. » ton regard qui se détourne de lui, tu ne cherches pas à te repentir, il veut la vérité. Tu lui donnes. Tel un robot, tu replaces tes habits, vieille habitude qui persiste. Ce n’est clairement pas le moment.
« et j’étais là. » que tu finis par lâcher. Tu sais qu’il ne va pas comprendre. Tu balances des mots sans explication. Ce n’est pas un médium, même s’il te connaît, il ne peut pas lire dans ton cerveau. Et clairement il ne vaudrait mieux pas. Te raclant de nouveau la gorge. Tu lui dois bien ça, la vérité. Tu lui dois tellement. Lui qui a tout perdu, qui a été privé de tout. Lui l’homme condamné, toi l’homme libre, pourtant tu te sens tout autant prisonnier. Encore aujourd’hui. Tu sais que ce n’est rien comparé à l’enfer qu’il a vécu là-bas. Pourtant tu te sens prisonnier, pris dans tes propres tourments. Tu ne sais même pas si en lui disant la vérité, ça va t’alléger. À dire vrai, tu ne sais plus rien...
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i'm lost in these memories.
Living behind my own illusion. Lost all my dignity. Living inside my own confusion. But I'm tired, I will always be afraid. Of the damage I've received. Broken promises they made.
Hasan Pravesh
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ADMIN ☆ midnight love i'm not your consolation prize
à contacter : à contacter par mp pour l'administration sous harlan ; fiche ou discord pour les liens/rps.
âge : vingt-sept ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-sept ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
adresse : suite de luxe au w brisbane, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Canberra et un atelier de peinture dans là Brisbane dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
Il se sentait trahi, Hasan. Il avait tout sacrifié pour aider son meilleur ami. Il l’avait fait en connaissance de cause Hasan. Il savait ce qu’il avait à perdre en prenant la place de son ami et en plaidant coupable. Il savait qu’il risquait la prison, il n’était pas complètement idiot, le brun. Il aurait pu l’éviter en acceptant tout de suite l’aide de son père, mais il avait refusé en se disant qu’il pouvait tenir le coup, que ce n’était que cinq ans et qu’il était capable de s’en sortir. Ça n’avait pas été le cas, il avait fini par accepter le deal de son père. Il avait accepté de travailler pour lui histoire qu’il le sorte de prison, même si ce n’était clairement pas ce qu’il rêvait de faire de sa vie. Pour Bart, alors, il avait aussi renoncé à ses rêves. Il avait abandonné tout ce qui le faisait vibrer et il ne trouvait même plus le moindre plaisir dans la peinture. Toujours trop déçu de ce qu’il faisait. Trop déprimé, manquant beaucoup trop de confiance en lui pour être satisfait de ce qu’il faisait. Depuis la prison, il n’y avait plus rien qui allait. Et perdre Bart dans le processus, ça rendait les choses pires encore. Parce que c’était pour lui qu’il avait fait tout ça, il aurait cru que ça mériterait au moins son soutien, mais non. Il n’avait rien eu du tout.
Maintenant qu’il l’avait en face de lui, il se lâchait, Hasan. Pas violent d’ordinaire, il avait commençait à donner des coups contre ses épaules, pas bien agressif, dans le fond, parce que la force lui faisait clairement défaut. Mais ça lui faisait du bien - au moins sur le moment - de déverser sur Bart tout ce qu’il ressentait. « Ah oui, tu le sais déjà ? Snif, snif, faut que je pleure pour toi ? » Il répondit, d’une ironie palpable à des kilomètres à la ronde. S’il avait conscience d’être égoïste, c’était pire encore, ça voulait dire qu’il avait les moyens de changer les choses mais qu’il n’en avait, de toute évidence, pas l’envie. Maintenant il lui balançait des phrases toutes faites et tellement bidon. « Moh, ça va, tu veux que j’te plaigne, caliméro ? » C’était quand même culotté de jouer les petits malheureux en face de lui. il ne pouvait pas le détester autant qu’il se détestait. La bonne blague. Ça lui donnait juste envie de lui dire d’aller se faire foutre. Ça l’énervait plus qu’autre chose. Clairement, ce n’était pas cette rencontre fortuite avec Bart qui allait l’apaiser, bien au contraire. Lui cracher ce qu’il avait sur le cœur lui avait fait du bien ouais, mais ça n’avait duré qu’un court instant. Maintenant que Bart se permettait lui aussi de prendre la parole, la colère, la frustration et la rancœur était en train de reprendre le pas sur le reste. Il se foutait de sa gueule en prime, en lui disant qu’il avait été là. Il avait été là dans ses rêves, de toute évidence, parce que lui, en vrai, depuis sa cellule de prison, il ne l’avait pas vu, Bart. « Tu te fous de ma gueule ? T’étais caché sous mon lit et j’ai oublié de vérifier ? » Le culot n’avait pas de limite de toute évidence, pour qu’il vienne lui dire qu’il avait été là. Peut-être qu’il avait un sérieux problème d’amnésie et qu’il ne se souvenait pas de l’avoir vu se pointer au parloir, mais bizarrement il se souvenait très bien de Paulina, Fiore et Kendall. Donc non, il n’avait pas de problème d’amnésie, ni une mémoire sélective. Bart l’avait simplement laissé tomber et il fallait croire qu’il n’assumait pas et qu’il s’inventait une vie dans laquelle il ne serait pas aussi pourri qu’il l’était en vrai.
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Bart Hancock
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à contacter : tout dépend de la demande,un peu tous.
présence : (+/-) présente, tout dépend de l'EDT, irl avant tout.
âge : t'es plus un gamin, serait temps d'assumer tes actes. (27 yo)
statut civil : célibàterre, le coeur en miette et par ta faute.
occupation : relégué au rôle d'archiviste, ton ego en prend un coup, ta passion aussi.
intervention pnj : Oui
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infos rp : ⇝ les mots varient en fonction de mon inspi, mini 500 ⇝ dialogues en français, ⇝ rps à la 2ème personne du singulier, au présent ⇝ fréquence de réponse variable (en fonction du temps & inspi) ⇝ code couleur : #0099ff.
· I look for drama, I'm chasing karma · Seen some things that other people can't see THE MORDOR CLUB. -- w/ @Hasan Pravesh tw: alcool, dépression, accident.
Est-ce que tu aimerais être ailleurs ? Bien sûr que oui. Tu n’es pas stupide, du moins pas à ce point, tu savais bien que cette confrontation finirait bien par arrivée. Tu n’as pas quitté la ville, encore moins le pays, tu te doutais que tu serais face à lui un jour. Tu retardais juste ce moment, parce que t’as la trouille. La peur d’être confronté à tes péchés, tes erreurs. Tu peux imaginer sa souffrance, mais pas la comprendre. Juste l’imaginer. Lui assis dans cette cellule, ce noir qui l’abîme. Ça tu connais, tu le subis de ton côté, mais moins fort. La souffrance n’est pas égalable. Tu l’as lâchement abandonné. T’as été qu’un bon à rien. Incapable d’être là pour ton meilleur ami. Le frère que la vie t’a offert. T’as eu la trouille. Alors oui, tu recules depuis sa sortie ce jour. T’as jamais eu le courage de t’opposer à tes parents. Tu as tenté une fois, échec total. Les mots ne sont jamais sortis de ta bouche. Peur de perdre ce dans quoi tu as grandi, ce qui fait de quoi tu es. Pourtant tu n’es plus rien aujourd’hui. Tu t’es reclus dans ton coin. Tu ne parles plus au groupe, à quoi bon ? Tu les as tous abîmés à ta façon. Si tu pouvais revenir en arrière, tu n’agirais pas aussi stupidement. Sauf que tu ne peux pas. Tout comme tu ne sais pas quoi dire face à ses accusations. Il a raison. Tu acceptes chaque mot qui sort de sa bouche. Tu mérites tellement plus. Tu ne mérites pas sa compassion, encore moins sa compréhension. Parce que tu aurais dû être là. Tu aurais dû lui tenir la main, l’épauler comme il l’a fait pour toi. Alors pourquoi tu as été incapable ? La trouille. Sauf que ce n’est pas une excuse valable, raisonnable, encore moins d’adulte. Croiser son regard dans cette cellule, prendre conscience de tout ce qu’il a gâché pour toi. Te dire que cette place, ça aurait dû être la tienne. Ça tu le sais, mais juste croiser son regard, t’avais peur. Pourtant tu n’as jamais manqué de courage et d’adrénaline dans le passé. À croire que tout est résolu à présent.
Ses mots qui pénètrent ta carapace. Répétition dans ta tête, cercle vicieux. Ton regard qui se pose sur le sol. Une réponse qu’il attend de ta part. Tu aurais aimé rire avec lui de cette blague stupide. Le fameux croque-mitaine, le monstre qui effraie les gamins. Non, ce n’était pas toi, quoique t’es bien un monstre. Pas le même style. Il veut la vérité et tu lui dois bien ça. « T’as raison, je mérite rien de ta part. Pas ta compassion, pas ta pitié, rien. Je t’ai lâché, abandonné, mais j’étais là. J’ai juste pas réussi à franchir les grilles. » que tu lâches d’un coup sec. Ce n’est pas le moment de flancher. « Je te dois tout, j’en suis conscient, j’arrivais juste pas à venir, j’avais peur. Peur de croiser ton regard, peur de voir ô combien je mérite pas ton amitié. Je sais que c’est moi qui aurais dû être là-bas. Je sais que tu as tout perdu à cause de moi. » il voulait que tu sois sincère avec lui. T’as plus rien à perdre de toute façon. « J’arrête pas de me dire que j’aurais dû assumer mes actes et j’avais peur de ça en venant te voir. Ça n’excuse rien, j’suis qu’un lâche. Frappe-moi, engueule-moi encore vas-y, mais j’étais là Hasan. J’avais juste pas les couilles de venir te voir. Et plus le temps passait, plus je me méprisais de te faire subir ça et j’avais.. » la trouille. Ça n’excuse rien, mais t’en as marre de te répéter. Ce n’est pas forcément la seule excuse, mais tu n’as pas envie de jouer le jeu de la thérapie. Parce que tu sais que t’es une cause perdue.
Spoiler:
encore désolée
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Hasan Pravesh
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Depuis tout ce temps, il avait eu l’occasion d’imaginer tout et n’importe quoi concernant le comportement de Bart. Il ne savait pas pourquoi il avait disparu de la circulation comme ça, mais il n’avait jamais été capable de comprendre. Il pouvait se faire autant d’hypothèses qu’il voulait, sans le principal concerné pour les affirmer ou les infirmer, c’était compliqué. Et Bart, il n’avait pas simplement disparu de sa vie quand il avait été en prison. Il avait disparu, même après la prison. Une fois dehors, il n’avait pas eu de nouvelles de son ami, ce dernier s’était juste volatilisé dans la nature, sans donner signe de vie. Peut-être qu’Hasan aurait été un peu plus enclin à lui pardonner son absence pendant cette année passée derrière les barreaux, s’il était revenu juste après sa sortie. Mais Bart ne l’avait pas fait, il s’était contenté de se murer dans son silence. Alors, la rancune d’Hasan n’avait fait que grandir pendant tout ce temps, si bien qu’aujourd’hui, il avait l’impression qu’il n’y avait pas de retour en arrière possible pour eux deux. C’était trop tard maintenant, d’autant plus que Bart n’était pas revenu vers lui. Non, c’était le hasard qui les avait réunis et là encore, Bart avait tenté de prendre la fuite.
Hasan l’avait rattrapé, parce qu’il ne pouvait pas lui laisser encore une chance de filer comme ça. Pourtant, cette rencontre fortuite était en train de l’agacer, il avait l’impression que Bart était juste en train de se foutre de sa gueule. Avec un sarcasme non caché, il applaudit la soit disant présence de Bart dans sa vie quand il avait été en prison. « Félicitations pour ce courage, vraiment. » Ironique, toujours, il ne pensait pas un mot de ce qu’il disait. « C’est moi qui suis débile, pardon, j’ai oublié d’activer ma vision à travers les murs et mon don de divination. Superman et Trelawney vont être déçus de moi. Apparemment, c’était de sa faute, s’il n’avait pas vu la grande présence de Bart dans sa vie pendant cette année en prison, parce qu’il avait été là, devant les grilles, comme un champion. A croire qu’il n’avait pas compris le fonctionnement d’une prison Bart, parce que la visite, elle allait au-delà des grilles, alors ce qu’il lui disait là, ça n’aidait pas du tout. « C’est con, parce que c’est en ne venant pas que tu ne mérites plus mon amitié. » Il s’y connaissait en lâcheté, Hasan, mais à ses yeux, Bart avait clairement battu les records, là. Il leva les yeux au ciel, le brun, vraiment agacé par les excuses qu’il se servait à lui-même pour prétendre avoir été présent. « Non, tu n’étais pas là. Arrête de te voiler la face. Te pointer devant les grilles, c’est pas ça être présent. » Alors qu’il arrête de le gonfler avec cette excuse bidon, parce que ça ne tenait pas la route. « T’étais pas là après et cette fois, c’est quoi ton excuse ? Tu t’es pointé à l’hôtel mais t’as pas réussi à passer les portes ? » Ce n’était pas comme s’il n’avait pas eu les moyens de le retrouver. Même s’il n’avait pas su qu’il séjournait à l’hôtel de son père, il aurait pu venir y jeter un coup d'œil, se renseigner auprès de sa sœur, de leurs amis. Mais il n’avait rien fait, Bart. Ou s’il l’avait fait, encore une fois, il avait été trop lâche pour aller jusqu’au bout du processus et venir sans oser lui parler ce n’était pas valable, ça ne changeait rien à la situation, au contraire, il ne faisait que s’enfoncer Bart.
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Bart Hancock
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Les mots d’Hasan qui tournent dans ta tête. Il a raison. Tu le sais. Tu ne sais juste plus quoi dire, parce que tu n’as aucunes excuses. Tu n’étais pas là pour lui, que ça soit durant son année ou bien après. Ton excuse ? Ta lâcheté. Tu ne pouvais pas assumer de voir son regard, de voir que tu avais gâché sa vie. Parce qu’il s’est sacrifié pour toi. Et toi ? Tu n’as rien fait. Tu as agi en lâche, tu t’es caché dans ton appartement. Tu as eu peur de croiser son regard. Tu as eu peur et ça n’excuse en rien ton comportement. Tu peux comprendre qu’il soit aussi énervé, agacé par ta trahison. Parce que tu l’as trahi et tu le connais. Tu sais comment il agit ou comment il est avec les gens. Cette fois, c’est toi qui te retrouves du mauvais côté. Tu l’as vu tant de fois, agir ainsi, mais à l’époque, tu étais à ses côtés. Là, tu subis, tu assumes les conséquences de tes actes. Quoi dire de plus ? Rien. Tu n’as rien de plus à dire, sa colère est méritée, amplement. Ton regard qui se dérobe du sien. Tu n’as plus rien à lui dire. Tu n’as plus d’excuses. « t’as fini ? » pourquoi tu lui donnes le bâton pour te faire battre ? Tu as envie qu’il te frappe à nouveau ? Qu’il passe à nouveau ses nerfs sur toi ? Peut-être ? Tu comprends ses mots, mais tu n’as plus rien à dire. « j’pense que tes amies t’attendent. » ce que tu n’es plus. Tu n’es plus son ami et il te l’a bien fait comprendre. Ses mots qui résonnent en toi. T’as agi comme un débile et par ta faute, ton meilleur ami ne t’adressera plus la parole. Lui qui a tout donné pour toi et toi ? Qui n’a pas été capable de franchir ses grilles ou les murs de sa deuxième prison. Toi qui as été le bon toutou de tes parents. Tu aurais pu dire la vérité, leur donner la vérité, mais tu aurais tout perdu. Tout comme lui. Tu n’aurais pas survécu, ça c’est sûr. L’argent est ton mojo, c’est ça qui te maintient un brin hors de l’eau. T’es qu’un bon à rien, une cause perdue. Un fils à maman, qui ne sait rien faire de ses deux mains. Un fils à maman relégué aux archives, le gosse de riche qui doit assumer les conséquences. Et ça fait mal. Parce que tu adorais ton métier, plaider, défendre, là tu te retrouves aux archives. Aux archives et ça fait mal à ton ego, mais pas autant que ses mots. Mots que tu mérites. Tu baisses ton regard, à nouveau, déglutissant. « bonne soirée. » tu pourrais ajouter à nouveau que tu es désolé, mais tu te doutes que ça suffise. Il en a marre de tes excuses, vous êtes deux. Tu n’as plus rien à lui dire, du moins de concret. Il ne veut plus de toi dans sa vie et toi… toi tu as besoin de lui, mais pour ça, il va falloir que tu rames. Ça va être dur, très dur, mais dans le fond Hasan en vaut la peine. Son amitié est importante pour toi, c’est pour ça que tu l’as laissé tomber… tu mérites le mot ‘trahison’ en rouge sur ton front. Mains dans les poches, tu sors de cet endroit. Manquant d'air, tu as besoin de respirer.
THE END.
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