Gotta get that (Noah & Marlon)

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 Gotta get that (Noah & Marlon)


Marlon O'Connor
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MEMBRE ☆ ordinary love
we'll build our house in the trees
Marlon O'Connor
paper rings
messages : 126
rps : 22
pseudo : Malo
id card : Justin Hartley (malo)
pronom irl : elle
multicomptes : yaël saunders┊sahar hosseini┊bianca almeida┊ally hurley ┊valentina lorenzi┊delilah winchester
à contacter : Yaël Saunders
présence : présent
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âge : il a fêté ses quarante deux ans le 26 juillet dernier.
statut civil : célibataire, même s'il est bien obligé de cocher la case divorcé sur les papiers officiels.
occupation : pompier, lieutenant plus précisément, rattaché à la caserne n° 12 de Brisbane
adresse : Une maison qu'il a retapée il y a quelques années au #012 Paddington.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il/lui
trigger : à discuter ensemble
warning : relations familiales conflictuelles, décès d'un enfant, dépendance aux opioïdes
infos rp : ± 500/1000 mots ⋄ ≈ 10/15 jours ⋄ #b55c55
disponibilités : DisponibleAbigailKeithSineadMatthewVivianNoahSorcha ⋄ you?
en vrac : Gotta get that (Noah & Marlon) 2o2z
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
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· Sam 10 Fév - 15:34

Gotta get that

@Noah Scott & @Marlon O'Connor


caserne de pompiers n°12Jeudi 15 février 2024 ›‎ 17h‎

tw : incendie (simulation), blessure

(atmosphere)« O'Connor, Scott, à vous ! » scande le capitaine alors que les deux principaux intéressés s'élancent à pas de course vers le bâtiment où se déroulent les simulations d'entraînement qui les occupent depuis le début d'après-midi. Il ne leur faut qu'une dizaine de secondes avant d'être plongés dans l'obscurité du bâtiment où les flammes font ravage. L'épaisse fumée n'aide en rien leur progression et, pourtant, la mission de Marlon et Noah est précise : il leur faut sauver la victime, coincée dans son appartement du deuxième étage, dans un temps limité.

L’avantage premier de faire équipe avec son meilleur ami est sans nul doute la facilité qui est la leur pour communiquer, appréhender les gestes de l’autre et se comprendre d’un seul regard. Alors que les minutes défilent, les deux pompiers avancent à bon rythme. Dans leur casque, les indications leur sont transmises par leurs collègues restés à l’extérieur. « Vous tomberez sur un escalier au fond du couloir à droite. Une fois en haut, longez la barrière et avancez d’une cinquantaine de mètres ». Tout se passe bien. S’il n’était pas aussi concentré sur sa mission, Marlon songerait probablement au fait que Noah et lui ont de grandes chances d'arriver les premiers pour cet exercice. Avec l'ensemble des entrainements mis bout à bout, ils briguent très fortement le haut du classement et obtiendront probablement les félicitations du capitaine.

Malheureusement, rien n’est jamais aussi simple. Alors qu’ils viennent de gagner le deuxième étage, la radio qui leur sert à communiquer avec le reste de l’équipe se brouille. Noah et Marlon se retrouvent désormais seuls et doivent se repérer avec l’unique souvenir qu’ils ont du plan qu’il leur a été permis de voir avant d’entrer dans le bâtiment. Dans les faits, tout est beaucoup plus compliqué. La fumée ne leur offre aucune visibilité. La chaleur est étouffante. Ils sont habitués, pourtant. Cet exercice transcrit à la perfection ce qu’ils vivent au quotidien. Tout est si réel que Marlon en oublie que ce n’est qu’une simulation. Il fait attention à tout, excelle de prudence – plus encore sans doute depuis qu’il a été victime d’un grave accident en fin d’année 2022 - et poursuit sa progression. Ce à quoi il ne fait pas attention, en revanche, c’est au fait que Noah n’est plus derrière lui au moment où il entre enfin dans l’appartement au sein duquel se trouve la victime à sauver. « Noah ? Putain, Noah, t’es où ? » hurle-t-il.

Est-ce que la disparition de son ami fait partie de l’exercice ? Doit-il réellement se retrouver seul pour sauver la victime et, en plus, retrouver le Scott dans ce merdier ? Les méninges du lieutenant sont en fusion. S’il essaie de reconnecter sa radio, il se rend très vite compte que ses essais sont vains et il décide donc de se concentrer sur la victime. Le masque à oxygène est passé au mannequin avant qu’il ne la porte pour reprendre son chemin en sens inverse. S’il continue d’appeler Noah, il doute de la pertinence de son attitude. C’est sans compter, toutefois, sur la voix étouffée qui parvient à ses oreilles. Dans l’opacité de la fumée, le lieutenant parvient tout de même à apercevoir la silhouette de son ami, affalée au sol. Il n’en faut pas davantage à Marlon pour abandonner le mannequin et s’accroupir auprès de Noah. Ce n’est qu’après avoir eu confirmation que la chute du Scott ne fait pas partie de l’exercice que Marlon prend la décision d’abandonner purement et simplement le mannequin pour sortir de l’immeuble en feu avec son coéquipier blessé. Tant pis pour l’exercice. Tant pis qu’ils terminent derniers. C’est bien sans la victime qu’ils ressortent du bâtiment, alors que déjà quelques collègues s’approchent d’eux pour comprendre ce qu'il se passe et que le capitaine leur demande d’un ton grave où est la victime.

- Putain, c’était quoi, ça ? demande-t-il à Noah, juste après avoir retiré son masque, en se fichant bien de la présence des trois autres collègues à leurs côtés.

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La musique d'une vie
Il n'avait pas l'impression de jouer. Il avançait à travers une nuit, respirait sa transparence fragile faite d'infinies facettes de glace, de feuilles, de vent. Il ne portait plus aucun mal en lui. Pas de crainte de ce qui allait arriver. Pas d'angoisse ou de remords. La nuit à travers laquelle il avançait disait et ce mal, et cette peur, et l'irrémédiable brisure du passé mais tout cela était déjà devenu musique et n'existait que par sa beauté.
- andreï makine
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