Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
occupation : docteure en gender studies et enseignante-chercheuse à l'université.
adresse : fortitude valley, app. 206 en colocation.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : toute description détaillée d'inceste, de cruauté animale, de violences et agressions sexuelles, de maltraitance, d'automutilations et fausses couches, AVC.
Tout s’arrange. Pas vrai ? Tout va pour le mieux. Tout va bien, maintenant. Ou en tout cas, tout ira mieux, un jour. L’important, c’est d’y croire – de voir le positif là-dedans, non ? Elle a un boulot qui lui plaît, le boulot qu’elle attendait. Elle a une copine qui lui fait du bien. Qui panse un peu ses plaies. Elle n’est plus au fond du trou, Dora. Elle n’est plus là, à tourner en rond chez elle, à attendre que la roue tourne, que les choses s’arrangent, que son humeur morose disparaisse. Elle revient de loin, mais elle y est arrivée. Et maintenant, elle ne pense (presque) plus à Harlan, pas vrai ? Pourquoi se le demande-t-elle aussi souvent ? Pourquoi a-t-elle besoin de se rassurer, dans le fond ? Et son cœur qui s’est serré l’autre fois ? Et son cœur qui bat trop vite quand ils s’écrivent ? Non, cela ne veut plus rien dire. C’est son ami – une amitié qu’ils reconstruisent. Et puis, il y a une copine – et elle aussi. Pourquoi est-ce que ce n’est pas aussi simple, alors ? Pourquoi est-ce que Dora, elle y pense encore ? Pourquoi est-ce qu’elle se torture ? Pourquoi est-ce qu’elle ne peut pas se contenter des trucs cool et positifs qui enfin lui arrivent ? Pourquoi est-ce qu’elle se prend encore la tête ? Pourquoi est-ce qu’elle ne se sent jamais satisfaite ? Pourquoi elle se demande encore tout cela, et pourquoi est-ce qu’elle se pose encore trop de questions en continu, encore et encore ? Parce qu’elle est comme cela, Dora. Eternellement inquiète, anxieuse, sensible, empathique. Et puis, parce qu’elle n’a probablement pas tout à fait oublié Harlan encore, non plus.
C’était peut-être un pressentiment. Ou parce qu’elle connaît Victoria. Ou précisément parce qu’elle n’a pas tout à fait oublié Harlan, encore. Probablement un gros mix de tout cela. Et puis, surtout, c’est son amie, Victoria. Ce n’est pas juste qu’elle la connaît – c’est aussi que, fondamentalement, elle s’inquiète. Elle sait ce qu’elle a vécu. Sait qu’elle ne s’en est pas encore remise. Alors elle a décidé de passer, sans prévenir. Sans même chercher à lui envoyer un message auparavant, pour s’assurer qu’elle serait bien chez elle maintenant – Dora était convaincue qu’elle serait présente. Et si Victoria n’était pas là, et bien tant pis : elle irait faire un tour, lui enverrait un message plus tard et peut-être qu’elles pourraient se programmer quelque chose un autre jour. Dans le fond, si Dora trouvait porte close, ce ne serait que du positif. Mais dans le doute, elle s’est arrêtée en chemin pour acheter de quoi faire un bon goûter – quelques pâtisseries achetées au salon de thé à proximité. Elle finit par arriver à destination, Dora. Pénètre dans l’immeuble, puis appelle à l’interphone l’appartement de Victoria pour lui signaler sa présence – si elle est là. Elle sera vite fixée, dans le fond. Elle ne tarde pas à entendre une voix. « Victoria ? C’est moiiii, et je n’suis pas venue les main vides. » répond-elle aussitôt, avec enthousiasme, avant de lâcher un rire. Maintenant, doit-elle être rassurée ou inquiète que Victoria soit bien chez elle ? Elle le saura sans doute bien assez tôt, quand elle aura pu entrer dans le hall, gravir les étages et arriver à l’appartement de son amie.
Victoria Klein
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MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
âge : 29 années fêtées au milieu de l'hiver austral. Enfant lion, née à la fin juillet. (23/07)
statut civil : mariée à Marcus Klein - folie réalisée lors d'une représentation à Las Vegas, folie qu'elle est loin de regretter.
occupation : violoniste douce passion qui devenu son métier. la fierté d'être premier violon de l'orchestre symphonique de Brisbane. la fierté de jouer dans les rues ou les pubs de la ville et le plaisir de faire danser et vibrer les gens.
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@Dora Oliveira & @Victoria Starkov Il est vide l’appartement. Victoria sort de sa chambre tard, très trop ? tard. Elle porte un t-shirt trop grand d’Elijah, littéralement cela lui fait une robe. Elle n’est pas coiffée, pas maquillée, elle a mal dormi, elle rumine aussi de cette altercation avec Marcus, elle ne sait pas du tout quoi en penser. Certes, elle s’est plutôt bien terminée mais elle n’arrive pas à comprendre ce qui s’est passé lorsqu’ils ont échangé ce long regard. Elle est bougonne, perdue, perplexe. Elle a un père qui est un connard, un ex-petit ami fuyard. Rien ne va dans sa vie tout semble bancal. Sa sensibilité est mise à rude épreuve. Elle n’a envie de rien Victoria. Pas de sortir, pas de voir des gens... juste attraper son chat et le caresser sans fin. Bon sang, qu’est-ce qu’elle est devenue ? Un instant devant le miroir de la salle de bains pour la faire grimacer. Elle décide de prendre une douche, quand même. La violoniste traine sous l’eau chaude, elle tente de vider son esprit, mais c’est fou, comme elle est lasse, comme elle se sent vide. Elle a l’impression d’avoir perdu toute la douce lumière en elle. Est-elle sincèrement en train de s’éteindre pour un type qui n’a pas daigné la prévenir qu’il se barrait ? Son père en a rajouté une couche en voulant acheter son chef d’orchestre pour que sa fille soit mise en valeur et se servir de son orchestre pour sa campagne. L’impression d’être objet que l’on prend, dont on se sert... et que l’on laisse dans un coin est assez grande ces derniers temps. Elle ne se sent pas bien pour cela sans doute. Sa paume retire la buée sur le miroir, elle regarde à nouveau son reflet, elle a les yeux cernés, on peut le voir, elle a un peu maigri, déjà qu’elle n’est pas épaisse. Elle n’a pas une grande fan, elle n’a pas retrouvé beaucoup d’appétit, elle ne cuisine plus beaucoup, elle a également perdu cette envie. Qui pour la secouer ?
Brossage de dents, elle ose sécher ses cheveux et elle enfile un débardeur et un jogging un peu large. Elle se décide à réviser son violon, c’est peut-être la fierté qui parle, parce que Marcus a déjà noté qu’elle n’était pas à fond dans son jeu. Elle veut lui prouver que c’est l’inverse. On sait parfaitement que cela l’a touché parce qu’il a raison, elle est partout sauf dans les notes qu’elle joue Victoria. Seulement pas question de parler de son mal-être, elle n’a pas envie que les gens la voient comme une pauvre petite chose qu’il faut protéger. C’est peut-être un tort... elle pourrait avoir de l’aide. Seulement elle se complet dans une forme de solitude et cela en devient un peu malsain. Le violon sonne creux, elle peste encore et encore, jamais satisfaite de son jeu, la frustration ne fait qu’accroître. La musicienne est à fleur de peau...et interrompu par le son de l’interphone. Son ventre se serre un peu, l’angoisse de croiser quelqu’un alors qu’elle est au bout du rouleau et pas à son avantage. Rapidement, elle comprend au son de sa voix que c’est Dora. Elle hésite presque à répondre... mais ce n’est pas dans sa nature. « - Je t’ouvre » Lance-t-elle avec le plus d’entrain possible, sans être certaine que la chose soit convaincante. Elle ouvre la porte en surveillant que Diesel ne file pas dans le couleur jusqu’à ce que Dora arrive. Encore une fois, elle tente un sourire, est-ce qu’elle a l’air d’aller bien ? Elle l’espère, elle ne veut pas que Dora s’inquiète... pourtant, cette visite impromptue laisse penser l’inverse. Refermant la porte derrière elle, elle sourit toujours. « - Qu’est-ce qui t’amène, tout va bien ? » Essaie-t-elle de retourner la situation ? Possible.
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Dora Oliveira
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Elle est passée par-là. Pourtant, elle ne le voulait pas, Dora. Elle avait fui avec tellement d’empressement, face à l’amour. Craignait si fort de souffrir. Cela a fini par arriver – mais peut-être parce qu’elle a trop flippé, tergiversé, effrayée. Harlan ne comprenait pas, alors il a fini par laisser tomber, précisément au moment où Dora enfin se réveillait, se sentait prête à assumer. Et en décalage, elle a compris ; ce que lui aussi, avait ressenti. Se faire jeter par l’être aimé. Elle l’avait peut-être cherché, mérité – mais cela ne rendait pas la chose plus facile, agréable. Des mois durant, elle n’a pu que ressasser, encore et encore. Regretter ce qu’elle avait dit ou pas dit, fait ou pas fait. Ce qu’elle avait déclaré trop tard, en l’occurrence. Malheureusement, elle n’avait pas pu se sentir prête avant – quand Harlan l’attendait, lui, déjà prêt. Ils s’étaient juste loupés. Ils s’étaient juste loupés et c’était terrible à ressasser. Terrible de se dire qu’elle avait juste loupé le coche pour l’histoire de sa vie. Peut-être qu’elle exagérait ; pourtant, Dora, elle avait l’impression d’avoir passé sa vie à l’attendre. Tout cela pour ne même pas être capable, au final, de lui laisser une chance, de se lancer finalement, quand il lui avait déclaré sa flamme, Harlan.
Elle est passée par-là. Mais dans son cas, c’est sa faute. Elle le sait bien, Dora. Ce n’est pas Harlan qui a merdé, ce n’est pas Harlan qui n’a pas fait les choses correctement, ce n’est pas Harlan qui l’a ghostée. Il a même eu la gentillesse, l’honnêteté, de la prévenir même qu’il avait rencontré quelqu’un d’autre, qu’il leur donnait une chance, qu’elle, il voulait l’oublier. Alors ce n’est pas 100 % comparable à ce que traverse Victoria. Mais là où elle peut la comprendre, Dora, c’est que l’amour peut faire mal. Qu’on peut même se laisser couler. Ce n’est pas toujours chose aisée de lutter. Elle-même s’est laissé se noyer, un temps. Elle n’avait pas encore son poste à l’université, venant tout juste de terminer son doctorat. Mais elle a pu compter sur ses amis, Dora, dont Victoria. Maintenant, elle veut faire pareil, dans l’autre sens. Elle s’inquiète pour son amie, alors elle a décidé de lui faire un coucou. Peut-être qu’elle ne sera pas là, mais elle tente. Et quand elle sonne à l’interphone, elle finit par entendre une voix. Bingo, Victoria est là. Elle ignore si c’est bon signe, cela dit, mais Dora ne se démonte pas. Victoria ne tarde pas à lui indiquer qu’elle lui ouvre et Dora peut pousser la porte. « Merciii. » répond-elle avec son enthousiasme habituel, avant de rejoindre le hall, puis de gravir les étages, pour arriver enfin jusqu’à l’appartement de son amie. Amie qu’elle ne tarde pas à apercevoir, ouvrant juste assez la porte pour ne pas permettre à son chat de s’enfuir. Dora répond à son sourire, note toutefois sa petite mine, quoiqu’il lui semble que Victoria tente de la masquer. Bientôt, la brune pénètre dans l’appartement, son amie lui demandant ce qui l’amène, si tout va bien. « Moi ? Oui, ça va. » Pas besoin d’entrer dans les détails, ce n’est pas pour elle-même qu’elle est là, Dora. Et puis d’ailleurs, si elle doit être tout à fait honnête, Harlan lui reste encore dans le crâne, malgré sa nouvelle histoire. « Je venais voir si tu te cloîtrais chez toi et la réponse est oui. » répond-elle, nullement dans le jugement, ni le reproche. Simplement inquiète. Victoria ne va pas bien et elle s’en doutait. « Donc déjà, je viens te nourrir, parce qu’on sait jamais… des fois que tu t’alimenterais pas bien. Et éventuellement, on pourrait sortir après, si ça te dit. » Mais chaque chose en son temps. Et si Victoria ne veut pas bouger, Dora n’insistera pas. Déjà qu’elle s’impose – rien ne dit que son amie est ravie de la voir, ainsi à l’improviste.
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Victoria Klein
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Les projets de la soirée sont totalement chamboulés par la sonnerie de l’interphone. La voix de Dora en bas résonne et Vicky s’efforce de mettre de peu d’enthousiasme à la visite de son amie. Pourquoi est-elle là ? Une raison particulière ? Peut-être qu’elle a besoin de parler. Sans totalement remettre en cause son état en cause. Victoria n’a pourtant pas donné une image d’elle incroyable, ces dernières semaines. Un cœur brisé, pas mal de stress car pas mal de changement au travail, une fatigue qu’elle accumule et qui faudrait qu’elle évite. L’épilepsie demande une régularité dans la vie, une rigueur dans le rythme de vie presque exigeant. Elle fait attention à son hygiène de vie la violoniste, un peu de sport, peu voire pas d’alcool, une alimentation qu’elle veut saine, des nuits de sommeil en général apaisante. Elle ne s’en sort pas si mal. Et pourtant, depuis que Joachim a disparu des radars, elle peine à repartir. Un fond de tristesse l’a envahi et elle ne parvient pas à s’en sortir. Au travail, elle est passée premier violon et la pression est arrivée elle aussi. Il faut qu’elle avance, elle le sait, elle peine juste à comprendre, une dernière conversation pour clore les choses lui ferait du bien mais le jeune homme n’a jamais répondu à la vingtaine de messages qu’elle a envoyé... C’est humiliant, blessant et c’est là qu’elle ne parvient pas à surmonter la chose. La confiance qu’elle avait trouvé à ses côtés est partie... et il en a volé un peu de ce qu’elle avait avant. Retour à zéro ou presque.
La belle doctorante arrive derrière la porte et pénètre dans l’appartement. Son amie connait suffisamment les lieux pour se sentir assez à l’aise. Ce n’est pas la première fois que Dora vient ici. Vicky referme la porte derrière Dora et lui demande si tout va bien. Parce qu’il doit y avoir quelque chose pour qu’elle vienne la voir, un nouveau rebondissement entre Harlan et elle ? Peut-être. Il est vrai qu’elle suit ardemment les faits Victoria. Triste qu’ils ne parviennent pas à se trouver... pas juste en amitié. Tout le monde sait qu’ils sont faits l’un pour l’autre, sauf eux apparemment... Et Dora va bien, Victoria se retourne vers elle pour tenter de percer la raison de sa visite mais celle-ci lui explique. Les lèvres de la violoniste se pincent, sans être certaine de comprendre. Évidemment que ses amis s’inquiètent pour elle, n’est-ce pas logique ? Elle s’apprête à répliquer mais Dora annonce avoir amener de quoi manger. C’est peut-être le moment où son ventre grogne, elle n’a pas eu le courage de cuisiner, c’est vrai. « - Qu’est-ce qui me vaut tant de douceur ? » Noie-t-elle encore le poisson ? Absolument. Elle sait parfaitement au fond. Ses habits parlent d’eux-mêmes, Vicky en jogging ? Si rare. « - Tu veux sortir ? » Et l’idée l’angoisse d’un coup. C’est bête elle le sait mais elle ne réfugie pas chez elle pour rien. « - Pourquoi pas... oui... » Elle n’est pas ultra enthousiaste mais si Dora y tient, elle acceptera pour son amie. « - Et qu’est-ce que tu nous as pris à grignoter alors ? » Victoria attrape son chat qui vient voir ce qui se passe et curieux de voir du monde. Elle cale son nez dans son pelage, ce qui lui permet de se cacher un peu. « - Tu veux un thé ? Café ? On doit avoir du thé glacé aussi, je crois » Sans doute d’autres choses aussi... elle verra bien ce que lui répond Dora.
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Dora Oliveira
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C’est son amie, Victoria. L’une des meilleures, même. Alors Dora, elle s’inquiète. Veille un peu sur elle. S’assure que tout va bien, même si tout va mal. Que la jeune femme s’alimente – sort un peu de sa grotte. Elle comprend l’envie de se refermer, de ne voir personne. Elle ne la blâme pas, elle ne la juge pas. Elle s’inquiète, simplement. Et elle comprend. C’est terrible, un chagrin d’amour. Mais ce qui est pire, c’est qu’il découle d’un ghosting. Dans le fond, la situation de Victoria n’a rien à voir avec la sienne, avec Harlan. Au moins ce dernier a-t-il eu le cran de dire qu’il abandonnait, qu’il n’avait plus la force d’essayer, de leur donner une chance, à présent qu’elle était prête. Mais Victoria ? Victoria, elle n’a pas eu le droit à des mots, n’a pas eu le droit à des explications, rien eu d’autre que le silence, l’absence, la disparition. Et elle déteste le mec qui lui a fait cela, Dora. Déteste celui qui n’a pas su voir combien Victoria était géniale. Il n’était pas fait pour elle, c’est indéniable. Mais ce n’est qu’une maigre consolation qui ne répare pas les blessures pour autant, Dora le sait pertinemment. Alors elle a décidé de prendre les choses en main, aujourd’hui. Non pas qu’elle pense que des pâtisseront répareront son cœur, mais peut-être au moins lui apporteront-ils un peu de douceur.
Alors Dora se retrouve à s’annoncer à l’interphone. Et, bientôt, à monter les étages, arriver à bon port, entrer finalement chez Victoria. Celle-ci s’étonne, naturellement. Et Dora ne fait pas planer le suspense plus longtemps : explique la raison de sa présence. Glisse qu’elle est venue la nourrir, et puis éventuellement la sortir. « Quoi, ça t’étonne ? » lui rétorque-t-elle en riant, la taquinant. Il y a bien une raison, pourtant, même si Dora ne l’a pas abordée frontalement. Elle est là, sous-jacente – Victoria doit bien se douter de ce qui l’amène. Dora s’inquiète, Dora veut veiller sur elle, Dora veut lui changer les idées, lui mettre du baume au cœur. Mais elle ne veut pas retourner le couteau dans la plaie en mentionnant l’abruti qui lui a brisé le cœur. En revanche, Victoria semble réellement paniquée à l’idée de sortir, et la brune l’observe, étonnée. « Ça t’angoisse tant que ça ? » Aucun jugement dans sa voix, juste la douceur d’une profonde inquiétude, et puis, de la peine. Elle est si triste de la voir comme cela – tout en sachant qu’elle était pareille, il y a bien un an de cela. « Juste… t’es pas sortie depuis quand ? » Elle doit au moins mettre le nez dehors pour le travail, c’est déjà cela, au fond. Dora, elle, elle attendait désespérément une opportunité à l’université et chez elle tournait un peu en rond. « Des pâtisseries, à ce salon de thé pas loin, où on va souvent. » Dora sourit, un sourire jusqu’aux oreilles. La nourriture et elle, cela fait deux – cela lui met toujours du baume au cœur. « Hm, je veux bien un thé, s’il te plaît. Mais je vais t’aider. » Elle ne va pas rester là, les bras ballants. De toute façon, elle doit sortir les fameuses pâtisseries de leur emballage. Alors elle se dirige naturellement vers la cuisine.
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Victoria Klein
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Évidemment que cela surprend Victoria. Tant de douceur, elle n’est pas toujours habituée. N’a pas été habituée. Ses parents par exemple ne lui ont jamais offert cela. Alors lorsque ses amis décident d’être plein de tendresse. « - Je crois que ne m’y ferait jamais, mais c’est adorable » Même si elle ne pensait pas avoir autant inquiéter ses amis à se mettre dans de tels états. Est-ce que Ruben a parlé de sa petite virée qui a tourné au cauchemar ? Peut-être. Peut-être pas. Elle est relativement honteuse et elle n’est pas sortie depuis. Cela remonte au mois de mars... et nous sommes en juin alors c’est long, sans doute. C’est peut-être bien pour cela que l’idée même de sortir lui fait peur. Elle ressent cette pression angoissante dans son ventre. Retrouver la réalité ? Ok, il faut qu’elle s’y confronte, Dora n’a pas tellement tort. « - Regarde ma tenue... je crois que cela t’offre une réponse... en général, je sors bosser et je rentre... tard en ce moment, on a pas mal de travail... et le nouveau chef d’orchestre est une plaie » Marcus. Il n’était clairement pas prévu dans ses plans. Un chef d’orchestre avec qui elle ne s’entend pas et plein de préjugés... des préjugés qu’elle a tenté de dissiper mais elle n’en reste pas moins... fermée à ce type. Il va devoir ramer pour l’apprivoiser. L’odeur des pâtisseries et de sucré approche de ses narines, alors par curiosité, elle ouvre les sachets plein de douceurs pour en piquer une qu’elle grignote. Le sucre ça rassure, ça réconforte, non ? Ce n’est pas forcément le genre de Victoria de se rabattre dessus mais pour aujourd’hui, c’est plaisant.
« - ça fait trop longtemps qu’on n’y est pas allé » la princesse qui répond la bouche pleine, le spectacle ferait rouler des yeux sa mère... l’agacerait au plus haut point mais heureusement, Dora est sa meilleure amie. Victoria se lève en léchant ses doigts un peu trop collant. « - Jasmin, tu aimes ? Je dois avoir du thé noir russe aussi, à la bergamote ? ou un classique menthe... oh un vanille aussi » Elle regarde le grand tiroir plein de boites et de sachets ouverts devant elle, l’odeur de thé se répend tout autour de la violoniste. Dora étant à côté, elle la laisse prendre les tasses, elle connait très bien les lieux. « - Merci d’être venue » Elle lui souffle accompagnée d’un petit sourire. Au passage, elle met de l’eau à bouillir dans l’appareil, sort les propositions pour que Dora face son choix. « - Je ne voulais pas vous inquiéter... j’avais... enfin, j’avais juste besoin de me recentrer sur moi-même... » Elle a les larmes aux yeux, une pointe de culpabilité aussi. C’est vrai qu’elle est sensible et l’attention de son amie la touche.
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Parfois, on a le réflexe de se terrer chez soi. De ne pas en sortir. De ne voir personne. Dora était passée par-là. Elle a même toujours ce réflexe-là, par moments. Alors il arrive qu’on ait besoin qu’on nous tende tout simplement la main. Qu’on vienne nous chercher par la peau du cou et qu’on nous traîne dehors. C’est exactement ce que Dora a l’intention de faire, dans le fond, en venant à l’improviste sonner chez Victoria. Et ce, même si cette dernière préfèrerait certainement rester dans sa grotte. Elle s’étonne de son attention, de sa douceur et Dora se contente de sourire en réponse. Du reste, elle décèle rapidement la panique dans le regard de son amie quand elle évoque la possibilité de faire un tour dehors. Et quand elle demande si cela l’angoisse tant que cela, dans le fond, elle a déjà la réponse – Victoria le lui confirme à attirant son attention sur sa tenue. « Hm, j’avoue que ça te trahit un peu. » lui répond la brune en grimaçant légèrement, non sans un petit sourire pour montrer qu’elle plaisante. « Tu donnes toute ton énergie au boulot, je vois, du coup t’as envie de rien faire après durant ton temps libre. » analyse-t-elle, à l’affirmative, sans poser vraiment de question. Donc, conclusion : Victoria a vraiment besoin que Dora la tire dehors. C’est en tout cas ce que se dit l’Oliveira.
Avant cela, il faudrait tout de même goûter les délicieuses pâtisseries qu’elle a ramenées à son amie. Rien que d’y penser, elle a l’eau à la bouche, Dora. Cela semble intéresser Victoria, aussi, puisqu’elle lui a demandé ce qu’elle avait apporté. « Oui, des lustres ! » Dans le fond, elle aurait pu tout aussi bien venir la chercher avant pour aller directement goûter dans ce salon de thé. Mais au moins, cela laisse un peu de répit à Victoria et du temps pour se projeter face à la possibilité de voir le monde extérieur. « Non, jasmin, c’est très bien, merci. Je le laisserai pas infuser trop longtemps, par contre. » Parce que c’est un thé vert qui devient vite amer si on le laisse trop infuser, elle en sait quelque chose, Dora. En tout cas, elle attrape deux tasses tandis que Victoria prépare le thé, et les pose sur la table à proximité. Et quand son amie la remercie d’être venue, Dora ne s’y attend pas, touchée par ses mots. « Avec plaisir, et c’est normal. » se contente-t-elle de répondre, sourire sincère aux lèvres. Même si elle n’était pas passée par-là, qu’elle ne la comprenait pas, elle serait venue, Dora. « Je comprends. C’est normal d'avoir besoin d’être seule, dans ce genre de cas. » Aucun jugement, dans sa voix. Elle le pense réellement. Comprend le besoin de Victoria de faire le point, se recentrer, pour pouvoir ensuite mieux avancer. « Je voulais juste m’assurer que tu ne t’isoles pas complètement non plus, que tu vas bien, même si c’est relatif. » Elle ne va pas extrêmement bien, c’est sûr. Mais cela va aller. Ou tout du moins, un jour, cela ira mieux.
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Ce qui est le plus difficile pour Victoria, c’est l’absence de réponse. C’est le fait de se poser mille et une questions sans avoir la moindre réponse. Joachim l’a laissé dans le vide et elle ne parvient pas à remonter la pente. Elle était amoureuse, évidemment, tomber sous le charme du mauvais garçon, n’est-ce pas typique. Elle aurait pu s’en remettre s’il avait fait les choses correctement mais disparaître sans le moindre mot, cela n’a rien de facile. Alors c’est certain qu’elle a perdu confiance en elle, c’est certain qu’elle ne se sent pas en confiance pour sortir. Victoria passe la plupart du temps entre les répétitions et l’appartement. La violoniste ne sort pas, plus tellement. La crainte de la rencontre, la crainte de retomber sur un garçon qui lui fera revivre cela. La peur d’être lâchement abandonnée. Impossible de ne pas perdre toute confiance et se terrer dans une zone de confort. Qui est en l’occurrence, son appartement. Dora a eu le flaire de la trouver ici. Vicky ne cherche pas à inquiéter, juste à prendre du temps pour elle.
Elle hausse les épaules un peu triste. « - C’est juste que... tu me connais ça trotte en boucle dans mon cerveau et je ne parviens pas à comprendre... quand je travaille je pense à autre chose... si je sors, je sais que je vais penser à lui, je vais tenter de le chercher du regard, c’est stupide. Ce n’est pas tant la rupture... parce qu’apparemment c’est une rupture. C’est simplement la façon de faire, ce silence. C’est pesant » Un sourire un peu effacé, elle tente de donner le changer mais ce n’est pas terrible. Victoria s’éclipse pour aller préparer du thé. Le jasmin semble convenir à Dora, alors elle remplit de boule à thé et fait chauffer de l’eau. « - C’est bien le seul thé, si tu le fais infuser trop fort, il devient infect » Alors que légèrement trempé, il est divin. Des mots doux sont échangés entre les deux jeunes femmes. C’est vrai qu’elle est touchée Vicky, elle ne pensait pas avoir inquiété ses proches. L’eau dans la bouilloire commence à faire du bruit, signe que l’eau est presque chaude, elle regarde Dora, lui refait le même sourire un peu triste et ce petit haussement d’épaule maladroit. « - C’est simplement, comment je suis censée faire confiance à nouveau ? Pourquoi est-ce qu’il est parti ? Qu’est-ce que j’ai fait ? Est-ce que c’est parce qu’il a découvert qui était mon père ? » C’est stupide mais voilà le genre de questions qu’elle se pose, est-ce parce qu’elle est épileptique ? Parce qu’il a trouvé une autre fille... mille questions sans réponse, ça rend fou. Victoria se concentre sur la bouilloire et sert deux tasses, elle ne met pas la boule remplie dans l’eau, elle laisse Dora s’en occuper pour doser l’infusion. Elle retourne dans le salon. « - J’crois que j’ai perdu totalement confiance en moi, tout a disparu avec Joachim et sa façon de casser... » Une fois installée dans le canapé, elle met la boule dans sa tasse. Elle non plus ne la fait pas beaucoup infuser. « - Je vais faire un effort, si tu veux qu’on sorte après, promis, il faut que je me remette dans le bain, j’imagine... » Elle tente de donner le change mais c’est compliqué. « - Et toi, tu me racontes un peu ta vie, qu’est-ce que j’ai manqué ? »
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for better and for worse
Comin' out, even when it's rainin' down Can't stop now, can't stop so shut your mouth Shut your mouth, and if you don't know Then now you know it, babe, now it, babe, Ain't got no tears left to cry
Dora Oliveira
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ADMIN ☆ midnight love i'm not your consolation prize
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rps : 280
pseudo : winter solstice.
id card : alba baptista / monocle@av, alcara@bann, sweet poison@crackship, awona@icons, billie eilish@lyrics.
occupation : docteure en gender studies et enseignante-chercheuse à l'université.
adresse : fortitude valley, app. 206 en colocation.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : toute description détaillée d'inceste, de cruauté animale, de violences et agressions sexuelles, de maltraitance, d'automutilations et fausses couches, AVC.
Elle préférait être seule, des années durant. Préférait être célibataire, ne plus s’embarquer dans une quelconque histoire. Parce que cela signifiait prendre des risques – dont celui de souffrir, d’être blessée. Celui de s’attacher, d’être à la merci de l’être aimé. Elle n’a pourtant pas eu tant que cela de mauvaises expériences en amour, Dora. Mais elle a souffert, comme quand cela s’est terminé avec Raven, même si leur rupture était mature, décidée d’un commun accord parce que la brune s’envolait pour d’autres contrées pour ses études et qu’elles ne voulaient pas se faire de mal avec une relation longue-distance. Et puis, bien sûr, il y a eu Harlan – encore et toujours. Harlan, pour lui confirmer qu’aimer, cela pouvait tout compliquer. Pouvait faire souffrir, blesser. Elle a passé de longs mois à pleurer leur histoire qui n’a même pas vraiment existé. Pourtant, aujourd’hui, elle redonne sa chance à l’amour, Dora. Fréquente à nouveau Raven, sans se mettre trop la pression. Se laisse juste porter, attend de voir où cela les mènera. A Raven, elle fait confiance. Parce que cela a marché une première fois, parce qu’elles n’ont rompu que parce que la vie l’exigeait et que, si elles n’avaient pas dû être séparées, qui sait où, aujourd’hui, elles en seraient. Mais elle n’a pas toujours vu les choses ainsi, la brune.
Alors elle comprend Victoria. Même en n’ayant pas vécu à 100 % la même chose qu’elle. Elle comprend a minima la peine. Elle s’inquiète, aussi : voilà pourquoi elle est venue. Victoria ne tarde pas à lui avouer ce qu’elle ressent, ce qui la tourmente, ce à quoi elle pense. Cela l’attriste d’entendre cela, d’entendre qu’elle le cherche, d’entendre aussi combien elle souffre du silence, de ne pas avoir eu une seule explication, seulement l’absence. « C’est pas stupide, c’est normal étant donné la situation… N’importe qui ferait la même chose. » tente-t-elle de la réconforter, avec un petit sourire triste. « T’as pas eu les explications, alors c’est difficile de tourner la page, de fermer la boucle. » Elle le comprend, ou en tout cas, elle le respecte. C’est aussi pour cela qu’elle est là, Dora : pour l’aider, lui changer les idées. Dans l’immédiat, Victoria semble s’occuper de préparer le fameux thé, alors que Dora a choisi celui au jasmin. « Oh oui, y’a rien de pire que le thé au jasmin pour ça, il devient vite amer. Même si tous les thés verts ont cette tendance, aucun autre ne lui arrive à la cheville à ce niveau. » plaisante-t-elle en riant, Dora. Puis la conversation redevient un peu sérieuse, tandis que l’eau bout. Elle comprend que Victoria ait besoin d’être un peu seule. Celle-ci cite alors les questions qui l’obsèdent, celles auxquelles elle n’a pas pu trouver de réponse, ne le pourra sans doute jamais – à moins que Joachim ne daigne un jour donner signe de vie, histoire de boucler la boucle. « Parce que c’est un connard. Tu n’as rien fait de mal, toi. » Elle voudrait que Victoria ne se blâme pas, même si c’est plus facile à dire qu’à faire. Elle l’écoute toujours attentivement, tout en remplissant les boules à thé, puis la suit au salon avec sa propre tasse que son amie lui a servie, s’asseyant ensuite à côté d’elle dans le canapé. « C’est compréhensible. Je crois que ça fait beaucoup ça, les ruptures, mais quand ça prend cette forme… c’est encore pire. » Elle grimace, si triste que son amie ait à vivre cela. « Mais tu es une battante. Une femme géniale, une amie merveilleuse, une violoniste de talent. Tu le sais, tout ça, pas vrai ? » Elle ne veut pas lui dire que cela prendra du temps, mais qu’elle finira par aller mieux. Ce genre de choses, on le sait déjà et cela n’aide pas vraiment à l’instant T de le dire, le répéter. Simplement, elle comprend, l’écoute, la soutient. Tient à lui rappeler combien elle est géniale et combien cet abruti n’y change rien, peu importe les raisons pour lesquelles il a disparu. Aucune n’est suffisante pour justifier ce qu’il a fait. Et puis, finalement, Dora sourit en entendant Victoria lui dire qu’elle pourra faire un effort pour sortir après. « On peut le faire en douceur. Ça a pas besoin d’être un truc de dingue, on peut juste aller marcher un peu au parc ou au jardin botanique si ça te dit. » Elle hausse les épaules, sans se défaire de son sourire. Elle lui laisse sans problème le choix de la destination. Buvant quelques gorgées de son thé, dont elle a préalablement extirpé la boule à thé, elle hausse à nouveau les épaules à la question de Victoria. « Hm, rien de spécial, j’imagine. À part que j’ai peut-être proposé à Harlan un double-date avec Leo et Raven, je sais pas trop ce qui m’a pris. » Elle grimace. « Sinon, ça va. Je suis contente que le semestre arrive bientôt à sa fin, ça devenait sportif… mais la première année d’enseignement l’est forcément, j’imagine. » Et encore, elle a donné quelques cours durant son doctorat, Dora. Mais elle n’était pas vraiment professeure, à ce moment-là. Maintenant, c’est différent et c’est plein de nouvelles responsabilités, ainsi qu’une autre charge de travail. Mais elle apprend.
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(ready for more) when I come back around, will I know what to say? said you won't forget my name, not today, not tomorrow.
Victoria Klein
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MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
âge : 29 années fêtées au milieu de l'hiver austral. Enfant lion, née à la fin juillet. (23/07)
statut civil : mariée à Marcus Klein - folie réalisée lors d'une représentation à Las Vegas, folie qu'elle est loin de regretter.
occupation : violoniste douce passion qui devenu son métier. la fierté d'être premier violon de l'orchestre symphonique de Brisbane. la fierté de jouer dans les rues ou les pubs de la ville et le plaisir de faire danser et vibrer les gens.
adresse : maison à kangaroo point avec son mari, Marcus et leur chat et leur tortue !
intervention pnj : Oui
pronom perso : Elle
trigger : à discuter ensemble.
warning : épilepsie - mensonges
disponibilités : en cours :
elijah - simon - ruben - marcus - dora - bestmates
full
en vrac :
Marcus&Vicky " - Où va t-on mademoiselle ? - Dans les étoiles ! "
Elle tente un pauvre sourire à Dora. Elle sait qu’elle a raison mais elle n’a pas les clés pour avancer. Son cerveau est en boucle sur l’échec de sa relation passée et il faut avouer que Victoria est ce genre de fille qui a besoin de mettre des mots quand elle n’est pas bien, le seul qui pourrait apaiser son cerveau s’appelle Joachim mais il a littéralement disparu de la surface de la terre. « - Je rêve de fermer cette boucle mais justement mon cerveau est en boucle, dis-toi que ça me réveille la nuit, c’est stupide » Elle soupire, un petit gémissement de lamentation aussi accompagne le soupire. Bon, faire du thé, voir son amie, c’est vrai que cela lui permet de se changer les idées. Un petit échange autour du jasmin, un petit sourire. Toutes les deux sont littéralement passionnées par la théine, clairement et elle aime pouvoir en discuter avec Dora et surtout, elles partagent le même avis en général sur les parfums et impressions que le thé peut offrir. Comme pour le jasmin. L’eau bouille et elle ne tarde pas à retrouver les contenants. Les sachets sont installés dans les tasses. Vicky tend une tasse fumante à Dora, elle attrape des cuillères et des coupelles pour mettre les sachets mouillés. On a beau lui rabâcher qu’elle n’a rien fait de mal avec Joachim, c’est un haussement d’épaules qu’elle offre en réponse, toujours peu certaine de la chose.
Installées toutes les deux sur le canapé, Dora entreprend de remonter le moral de son amie. Victoria la regarde tendrement, elle retire déjà le fameux jasmin avant qu’il ne gâche le goût du thé. Dora est adorable, c’est plaisant de l’entendre de sa bouche. Un petit sourire se dessine sur son visage, elle est touchée. « - T’es pas objective, t’es au courant ? » Elle rit un peu, la main libre de Vicky attrape celle de Dora pour la serrer. « - Mais merci, ça me fait du bien de l’entendre et de te voir, cette visite c’est une bonne idée finalement » Doucement l’idée de sortir fait son petit chemin, Dora lui propose quelque chose de tranquille. Le temps de savourer les sucreries et le thé et Victoria ira enfiler quelque chose de mettable, mieux qu’un jogging. C’est si rare de la voir en porter.
Mais en bonne amie, elle a envie de savoir ce qui se passe dans la vie de la belle Dora. C’est important et la violoniste a l’impression d’avoir manqué des épisodes avec sa petite dépression poste disparition de son petit ami. Et ce que son amie lui annonce lui fait écarquiller les yeux. « - Je... wouah ? » Elle rit un peu. « - Double date ? Tu te lances dans ce genre de trucs ? » Vu l’histoire qu’elle avec Harlan... c’est quoi ? Prendre un risque. « - T’es sûre que cela ne te fait rien de le voir avec Leo ? » Victoria boit une gorgée de thé avant de reposer sa tasse, c’est un peu trop chaud. « - Tu t’en sors alors ? Perso je ne m’inquiétais pas mais j’imagine que c’est une certaine pression, ça te plait l’enseignement ? » Elle s’intéresse sincèrement la blonde. Victoria s’accoude au dossier du canapé, un peu tournée vers Dora. « - Mais revenons-en à ce double date » Elle rit un peu. « - Vous allez faire quoi ? »
(excuse-moi pour le temps, je suis passée totalement à côté de ta réponse )
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occupation : docteure en gender studies et enseignante-chercheuse à l'université.
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trigger : toute description détaillée d'inceste, de cruauté animale, de violences et agressions sexuelles, de maltraitance, d'automutilations et fausses couches, AVC.
Dans leur groupe d’amis, il y a toujours eu beaucoup d’entraide. Une complicité évidente qui ne s’est jamais étiolée avec les années. Il y a bien quelques choses entre Harlan et Dora, mais rien qui n’entrave la stabilité de leur groupe – jusqu’à présent, en tout cas. Harlan et elle ont du moins fait de leur mieux pour que cela ne pèse pas sur leurs amis. Alors le groupe continue de se voir, parfois tous ensemble, d’autres fois séparément, comme maintenant. Dora s’inquiétait pour Victoria, a préféré s’assurer en personne que tout allait bien. Ce n’est pas le cas, naturellement, et même si son amie voulait faire comme si tout allait bien, cela se voit, crève les yeux. La brune ne peut que sourire tristement en entendant ses mots, en entendant que cela la réveille même la nuit. Elle comprend. « C’est pas stupide. Je suis désolée que ça altère ton sommeil et que ça te maintienne éveillée, cest terrible quand ça fait ça. » Combien d’insomnies a-t-elle elle-même connues, quand c’était les montagnes russes entre Harlan et elle ? La différence, c’est qu’Harlan ne l’a pas ghostée, elle non plus, qu’aucun n’a disparu, et quand le brun a décidé de mettre un terme définitif à tout ce truc entre eux, il le lui a dit cash, honnêtement, sans détour. Alors selon Dora, si : Joachim est un connard. Harlan, lui, ne l’était pas. Elle sait faire la part des choses, être objective et elle est persuadée de l’être quand elle dit que Victoria n’a rien fait de mal. « Au contraire, je crois l’être à 100 %. T’as pas disparu, toi. » Elle hoche la tête, Dora. Sourit quand son amie serre sa main, en guise de remerciement. « Attends, tu peux répéter ? C’est une bonne quoi ? » la taquine-t-elle, sourire en coin. Elle ne fait que l’embêter gentiment, dans l’espoir de voir un nouveau sourire se dessiner sur le visage de Victoria.
Entre deux gorgées de thé, elle partage avec elle ses dernières nouvelles. Rien d’extraordinaire, si ce n’est que son premier semestre d’enseignement touche à sa fin, ce qui n’est pas pour lui déplaire. Ce sera l’occasion de prendre un peu de recul et de se reposer pour repartir en forme sur le second semestre. L’autre information importante et surtout non négligeable, c’est qu’elle a proposé un double-date à Harlan, et cela, c’était peut-être stupide. « Faut croire. » À ce stade, ce n’est même pas qu’elle s’est lancée dedans, c’est qu’elle s’y est jetée et noyée, carrément. Elle pourrait presque s’étouffer à la question de Victoria, Dora, mais heureusement elle arrive à avaler correctement son thé vert. « C’est censé ne rien me faire. J’ai Raven. » tente-t-elle de (se) rationnaliser. Cela trahit cependant un léger doute, peut-être aussi perceptible dans le ton de sa voix. « Ou peut-être que ça finira par le faire, que ça pourrait me vacciner, d’une certaine façon. » Cela, elle le dit un peu plus bas, gardant son regard posé sur sa tasse qu’elle attrape pour en boire une gorgée, à nouveau. « Je m’en sors plus ou moins, comme j’ai pas encore fait tous mes cours une première fois, ça prend du temps… C’est fatigant, mais oui, j’adore. » Cela se voit dans ses yeux brillants, dans son sourire. C’est plus simple de parler de cela, plutôt que du dîner avec Harlan, Leo et Raven. Cela étant, si elle l’a mentionné, c’est peut-être aussi qu’elle avait quand même besoin d’évacuer. « Un dîner dans un resto sympa, je crois. Je cherche une adresse qui soit pas trop… je sais pas. Un truc cool, bonne ambiance mais pas trop bruyant. Un truc pas trop solennel, non plus. » Ce n’est pas comme s’ils avaient tous cinquante ans ou qu’ils faisaient des présentations très officielles. Elle aimerait que ce soit (relativement) détendu.