I don't ever want to let you down. (Martin #3)

Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
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 I don't ever want to let you down. (Martin #3)


Josephine Phillips
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Josephine Phillips
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pseudo : moglobine (manon)
id card : freya allan (ava ; mars - gif + icon ; mars - signa ; ice and fire)
pronom irl : elle.
multicomptes : adela (v. kirby) - monroe (k. knightley) - roxane (s. shahi)
à contacter : sur le compte concerné.
présence : présente.
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âge : dix-neuf années qui ont déjà défilées. la fleur de l'âge. l'innocence.
statut civil : elle n'a pas choisi, josephine. fiancée par arrangement. elle connait archibald depuis toujours. le mariage prévu pour l'été 2025 mais son coeur appartient à un autre depuis de nombreuses années.
occupation : elle étudie à l'université du queensland. ses parents ont voulu qu'elle se dirige vers un bachelor en gestion d'entreprise / gestion du tourisme, de l'hôtellerie et de l'événementiel. elle, elle aurait préféré suivre une voie afin de devenir traductrice littéraire.
adresse : #027, kangaroo point. maison familiale qu'elle partage avec ses parents. mais il n'est pas rare de la trouver dans l'appartement de son frère et de marty.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : violences animales, violences faites aux enfants. - à discuter.
warning : fiançailles forcées, différence d'âge amoureuse, handicap.
disponibilités : rps en cours :

Marty #3 ♦️ Archie #3 ♦️ Rebekah ♦️ Poppy ♦️ Jude ♦️

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Marty ♦️ Archie ♦️

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MARTY
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· Mar 25 Juin - 14:54

I don't ever want to let you down.
Martin&Josephine.
OUTFIT -- Elle était là, Josephine. Proche et éloignée à la fois. Dans un recoin de la salle, là où il pouvait la voir sans qu'elle ne le dérange trop. Dans un sens, elle n'avait rien à faire là. Elle n'était pas de la famille. Ni même une amie de la famille. Elle n'avait même jamais rencontrée Mandy Singh, la mère de Marty. Pourquoi aurait-elle été présentée à sa famille, d'un côté ? Marty avait, au début, refusé qu'elle vienne. Pour la protéger ? Pour éviter de lui montrer le lieu dans lequel il avait grandi. Mais Josephine avait repoussé l'idée. Elle serait là. Quoi qu'il en coûte. Même s'il était en désaccord avec cela. Peu importe. Dans l'ombre, jamais loin de Raphael, Josephine avait été présente. Pendant la cérémonie et encore après. Et elle comptait rester avec Marty jusqu'au matin s'il le fallait. Si bien que lorsqu'elle quitta la maison où il avait grandi, elle se dirigea directement vers l'appartement. Raph avait apparemment mieux à faire puisqu'il demanda à Jo de le déposer au centre ville de Brisbane. Qu'il en soit ainsi. Jo et Marty se retrouveraient seuls à l'appartement. Rien d'anormal. Enfin, même si cela n'était pas arrivé depuis la dernière fois.

Arrivée à l'appartement, la blonde prépara -encore une fois- le dîner. Pas sûr que Marty ait envie de manger une fois rentré. Mais au moins, quelque chose serait prêt si besoin. Elle avait le coeur serré par cette journée. Eprouvante pour elle, certes. Mais qui l'avait sûrement été encore plus pour Marty. Elle avait vu les traits tirés par la fatigue. Les cigarettes fumées et les bières bues. Non pas qu'elle le surveillait -- il pouvait faire ce qu'il voulait, après tout. Mais parce qu'elle n'avait pas pu ôter son regard de sa silhouette. Ce soir, elle gardait sa tenue. Elle n'allait pas prendre le risque de revivre la conversation de l'autre fois. Une conversation qui avait été bien éprouvante. Et qui torturait Jo depuis de nombreux jours. "Les choses ont changé quand j’ai eu envie de t’embrasser." Elle se remémora sa phrase. La claque qu'elle s'était prise à ce moment là. Elle rejouait la scène. Et elle regrettait d'être partie aussi facilement. Elle avait baissé les bras, elle n'avait pas chercher plus d'explications. Elle aurait dû. Parce que les événements l'avaient empêché d'en demander plus à Marty. Il n'en avait plus parlé.

Les heures passaient et Marty n'était toujours pas rentré. Si bien qu'elle s'était assoupie sur le canapé lorsqu'elle entendit la porte d'entrée se déverrouiller. Elle se redressa rapidement, tira sur sa jupe qui était un peu trop relevée et fit face à Marty. _ Salut... Souffla-t-elle alors que ses yeux le détaillaient. Qu'il était beau, Marty. Malgré la fatigue. Malgré le chagrin. Malgré l'inquiétude. Il était magnifique. _ On est que nous deux... Raph avait quelqu'un à voir. Encore une fois. Ils étaient seulement eux. Juste eux deux dans cet appartement qui abritait déjà tant de souvenirs. Elle baissa le regard, peut-être un peu gênée. Gênée par cette proximité qu'elle voudrait faire fondre. Gênée parce que depuis les révélations de Marty, elle ne savait plus comment réagir. _ J'voulais pas que tu sois seul ce soir. Alors, je t'ai fais à dîner. Et.. j'ai mes partitions, ainsi que quelques livres que j'ai déniché dans une librairie. Elle ne lui proposerait pas de partir. Même s'il s'était ce qu'il feignait vouloir. Josephine ne le laisserait pas tomber. Jamais. Promesse qu'elle lui avait fait. Et qu'elle comptait tenir. Quoi qu'il en coûte.
Même ses fiançailles.

 
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Martin Singh
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à contacter : Martin
présence : Présence
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âge : 32 ans
statut civil : Célibataire. Il n'en reste pas moins éperdument amoureux de Josephine. Il a du mal à se l'admettre, à l'admettre tout court d'ailleurs. Il a peur de froisser son meilleur ami et peur qu'elle lui en veuille d'avoir gardé le secret l'accident de Raph. Mais, il ne peut pas s'empêcher de la désirer et, surtout, plus sincèrement encore, de l'aimer.
occupation : Cuisinier dans un Subway
adresse : 729, CBD, un appartement qu'il partage avec son meilleur ami. Un "chez lui" où le courrier n'arrive pas puisqu'il est toujours domicilié à la maison familiale.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
trigger : Aucun
warning : Sexisme - Nicotine - Jeu - Sexe - Différence d'âge
infos rp : J'écris à la première personne. Mon rythme est assez rapide. Quant à la longueur, elle s'adapte à mon inspiration selon ce que mon partenaire m'aura offert. Ne prenez pas mal si j'écris moins que vous sur une réponse, la prochaine, peut-être que c'est moi qui vous inonderai.
disponibilités : Tous les jours probablement. En matière de RP, ça varie, mais deux RP par semaines sont envisageables.
en vrac : C’est un fou de lecture, de poésie et de cinéma. Il sème des papiers de bonbons à la menthe derrière lui partout où il va. Il en a plein les poches. C’est comme une marque de fabrique. Il n’est pas carnivore, il est carniste. Il lui faut de la viande à chaque repas. C'est un bon danseur qui adore ça. Féru de belle mécanique, il retape une vieille voiture, son meilleur ami dans son fauteuil roulant auprès de lui. Ensemble, ils refont alors l’histoire, il redessine le monde. Il joue au baseball depuis son plus jeune âge. Il ne croit pas en Dieu, mais il aurait aimé dans l’espoir que l’idée lui rende la vie plus facile. Il boit beaucoup. Fume beaucoup.
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· Mar 25 Juin - 15:56

I don't ever want to let you down.
Martin&Josephine.
J’ai bu avec mes frangins. J’ai discuté avec Raph. J’ai tenté de rester le plus loin possible de mon moineau parce qu’elle est plus proche de la fleur à cueillir que de l’oiseau enfermé dans une cage dorée et que je rêve de libérer. J’ai aussi entrepris de contenir ma peine pour éviter que son travail de sape ne m’oblige à m’enfermer quand je dois affronter les funérailles de ma mère pour mon propre bien. D’après mon entourage, c’est important pour mon deuil. Peut-être ont-ils raison, oui. Peut-être que fuir n’est pas la solution. Alors, je suis resté. Je ne suis pas parti avant la fin de cette réunion d’hommage qui aura rassemblé beaucoup de paumés à l’instar de mes parents. Je n’ai pas bougé de la maison de mon enfance avant d’avoir reçu de Monroe l’autorisation de sortir, de retrouver ma vie merdique, ma solitude et mes questions. Elle est tombée plus tôt que je ne me l’étais imaginé si bien que l’idée de rentrer chez moi m’a serrée la gorge. Mon meilleur ami est amoureux : il déserte beaucoup. Dans mon souvenir, il rencontrait ce soir les parents de sa nouvelle copine et ça compte. C’est important à tout âge : je ne l’ai pas jugé. Je n’ai pas considéré qu’il était indigne de notre amitié étant donné que je lui ai pris en partie sa validité. J’ai modifié son moteur et au lieu de m’en vouloir, il m’a tendu la main. Il prend soin de moi au quotidien dans l’ignorance la plus totale de mon penchant pour sa petite soeur. ”Une gamine de dix-neuf ans, tu es complètement malade, mec” me suis-je tancé en déambulant dans le quartier de mon enfance. J’hésite à prendre un taxi plutôt que le métro : j’ai peur que l’ivresse de la bière me rende plus sensible au bruit, aux agressions, à la connerie humaine. Je crains d’être soupe au lait et de bondir sur le premier venu dans l’espoir qu’il me fasse mal physiquement, histoire que j’oublie la douleur de mon coeur. Est-ce que je ne redoute pas davantage les dangers de la route ? Je le crois. Aussi ai-je entrepris de bel et bien prendre le chemin de ma chambre, mais à pied. J’ai besoin de prendre l’air, besoin de faire le point sur mon avenir, besoin de chasser toutes les hypothèses qui me tracasseront aujourd’hui et demain le plus loin possible de mon esprit. Ce soir, je n’ai pas envie de me demander pourquoi Mandy n’a pas appris à aimer sa progéniture. Je refuse également de penser à Jo que je ne m’attends pas à trouver dans le sofa de mon salon. Marcher m’avait permis d’appréhender ma solitude au mieux. Dès lors, non, je ne suis pas préparé à ce que son parfum me chatouille les narines. Je ne suis pas non plus prêt à ce que sa simple présence m’ait ébranlé. Si j’ouvre la bouche, je me prendrai les pieds dans le tapis de ma reconnaissance et je choisis de me taire. Je ne pipe mot : j’avance dans sa direction pour lui tendre la main. Ce n’est pas confortable dans le divan et, la main tendue dans sa direction, je l’invite d’un geste du menton à me suivre jusque dans ma chambre. Je l’y incite en détaillant les mouvements de ses yeux qui me scrutent comme si elle me découvrait. ”Je n’ai pas faim. J’ai envie de dormir.” ai-je expliqué à voix basse cette fois accroupi devant le fauteuil. Je veux être à sa hauteur au sens littéraire. Je voudrais qu’elle soit plus vieille ou moi, plus jeune. ”Et, je sais pas si je vais pouvoir dormir.” Sous-entendu, j’adorerais l’écouter jouer du piano jusqu’à que ma nervosité meure au fil de la mélodie. ”Mais, je sais que j’avais pas envie d’être seul et que j’aurais pas voulu avoir quelqu’un d’autre près de moi. Tu viens ?” ai-je conclu sans hausser le ton. Seule la délicatesse prévoit en cette fin de soirée : j’en ai besoin autant que de douceur alors je fais fi de la bienséance. Si elle me suit, Jo, je la prendrai dans mes bras aussi sagement qu’elle le voudra dès qu’elle s’allongera près de moi. ”T-shirt ?” ai-je donc proposé en toute connaissance de cause en forçant un sourire.”Il y en a plein la commode ?”  


 
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· Mar 25 Juin - 16:44

I don't ever want to let you down.
Martin&Josephine.
OUTFIT -- Elle avait toujours apprécié ces instants qu'elle passait avec Marty. Ces moments à trois lorsqu'ils étaient avec Raphael. Ou même simplement lorsqu'ils étaient tout les deux. Josephine et Martin partageaient plus d'un point en commun. Outre leurs différences ; il y avait beaucoup plus qui les liait. Alors, Jo ne se voyait pas autre part que dans cet appartement. Depuis le décès de Mandy, elle s'efforçait d'accompagner Marty autant qu'elle le pouvait. Et ce, même si elle était parfois obligée de forcer un peu le destin. Marty n'acceptait pas toujours les mains tendues dans sa direction. Marty avait été rude avec elle lors de leur dernière vraie conversation. Mais peu importe. Jamais elle ne le laisserait partir à la dérive. Alors, elle ne le prévint pas. A quoi bon lui dire qu'elle l'attendrait à l'appartement ? Elle le connaissait et elle se doutait qu'il risquait de refuser. Pour être seul face à lui-même. Seul face à ses tourments. Elle avait une clé et s'en servait régulièrement. Elle prit les devants et s'invita.

La patiente était une qualité qui la définissait relativement bien. Elle s'endormit sur le canapé et fut réveiller par le bruit des clés de Marty dans la serrure. Elle savait que Raph ne rentrerait pas. Elle l'avait déposé en ville et il lui avait avoué avoir mieux à faire. Elle se doutait que son aîné devait être dans une relation amoureuse. Il agissait comme tel, en tout cas. Elle se redressa lorsqu'elle vit Marty entrer dans la pièce. Le silence s'installa alors qu'elle venait d'expliquer les raisons de sa venue. Bien que cela était évident. Josephine refusait qu'il soit seul. Sans Raph ou sans sa famille pour le soutenir. Il resta silencieux. Et une boule vint se loger dans le ventre de la gamine. Allait-il lui demander de partir ? De quitter l'appartement et sa vie ? Elle se tendit légèrement alors qu'il laissa son bras venir vers elle. _ Je n’ai pas faim. J’ai envie de dormir. Tant pis, ils ne mangeraient pas. Ou plus tard. Il parlait à voix basse. Sans aucune animosité. Mais elle n'était pas plus rassurée. Il s'accroupit à sa hauteur et continua à lui tendre cette main dont elle se saisit finalement. _ Et, je sais pas si je vais pouvoir dormir. Pour cela, la solution était simple. Elle jouait du piano. Ou lui lisait quelques pages d'un livre. Alors, elle se mit debout. Sa main liée à celle de Marty. Ses doigts enlacés aux siens. Elle glissa son regard vers leurs mains. _ Mais, je sais que j’avais pas envie d’être seul et que j’aurais pas voulu avoir quelqu’un d’autre près de moi. Tu viens ? La blonde hôcha doucement la tête et s'activa à la suite de Marty. Sa chambre était telle qu'elle l'avait laissé quelques jours plus tôt. Jusqu'aux livres posés ici et là sur le sol et sur le bureau. Elle souria doucement à la pensée qu'il avait envie d'être avec elle. Et personne d'autre. Finalement, son coeur se réchauffa. _ T-shirt ? Il y en a plein la commode ? Elle fronça le nez. Se retint de lâcher un rire. Ils en étaien donc là ? Alors qu'à leur dernière vraie conversation, il réfutait l'idée de la voir ainsi dénudée. La blonde lâcha la main de Marty et se dirigea vers la commode. Elle savait où trouver ses affaires. Elle connaissait cette chambre presque autant que la sienne. Elle prit le premier venu et se retourna vers Marty. _ Tournes-toi pour que je puisse le mettre. Dit-elle en le désignant du doigt et en effectuant une rotation avec celui-ci. Une habitude ? L'innocence inconsciente. Ils avaient toujours fonctionné ainsi, jusqu'à maintenant. Cela ne les avait jamais dérangé, jusqu'à maintenant. Jusqu'à ce que le regard de Marty change. Mais elle n'avait pas prémédité sa demande. Une fois qu'il fut tourner vers la fenêtre, Jo fit dos à Marty et retira son pull ainsi que sa jupe. En quelques secondes, elle se retrouva en sous-vêtements, habillée du t-shirt de Marty. Elle huma discrètement son odeur. Et se fit une joie silencieuse de dormir avec l'odeur de Marty. _ C'est bon. Souffla-t-elle alors qu'elle se retourna à son tour. Elle replaça ses longs cheveux blonds et s'installa sur le lit de Marty. _ Viens... Dit-elle en tendant les bras vers lui et en lui faisant signe de la rejoindre.

 
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· Mar 25 Juin - 22:18

I don't ever want to let you down.
Martin&Josephine.
Serais-je présomptueux que j’aurais acté comme évident qu’elle saisisse ma main et me suive jusqu’à ma chambre. Je ne suis toutefois pas pétri de cette pâte-là et je pousse un discret soupir de soulagement. L’émotion me poursuit jusqu’à ce que nous poussions la porte de mon antre. Bien sûr, je me suis gardé d’admettre qu’elle m’a ébranlé quand je l’ai trouvée allongée dans mon salon que que le sentiment persiste parce qu’elle m’honore, non pas qu’elle s’endorme auprès de moi - ce n’est pas rare quoique nous dormions rarement dans la même pièce - mais qu’elle accepte de passer la nuit dans mon lit sans que je ne le déserte. C’est cette proximité-là qu’elle accepte aujourd’hui alors que notre dernière conversation déclarait plus qu’elle ne suggérait d’ô combien elle me plaît. Ma reconnaissance est désormais infinie parce que ma mère, dans sa mort, entraîne avec elle des rêves de gosses qu’elle rend impossible. J’en ai mal, c’est vrai. Je souffre assez pour faire fi de ma grandeur d’âme. Ce soir, je fais le choix d’être égoïste en gardant Jo avec moi malgré ses fiançailles et la désapprobation de Raph s’il nous trouvait réuni dans la même couche. Je néglige la bienséance sans pour autant cracher sur la pudeur de mon moineau. Au contraire, j’obtempère tandis qu’elle m’invite à me tourner le temps qu’elle se déshabille. J’obéis sans la taquiner à propos de la salle de bain juste à côté qui somme toute été plus adaptée si elle souhaitait se déshabiller en toute sécurité. Je réprime les blagues de mauvais goût à propos de cette insouciance d’enfant. Se rend-elle compte que si je n’étais pas abattu par ma peine, je me serais amusé à la chahuter en feignant de l’observer à travers le miroir ? J’en doute et ça n’a pas grande importance. Je me dévêts de mes vêtements en méprisant mon plaisir à la houspiller sous prétexte que ses réactions respirent cette candeur touchante qui m’attire à elle, cette naîveté qui contraste avec ce qu’elle est devenue femme, certes, mais qui affirme qu’elle est toujours une gosse. La preuve en est, le souhaiterait-elle qu’elle n’aurait pas les reins pour tenter de me séduire, Jo. Elle pourrait : je l’ai confessé avec humeur il y a quelques jours. Elle ne le fera pas et ça m’arrange bien. Je n’aurais pas la force de me débattre avec mes émotions et “c’est bien comme ça”, ai-je remarqué silencieusement en trouvant ma place à ses côtés sans me soucier d’être resté en boxer. Pas de t-shirt pour moi. Pas de pantalon de pyjama non plus. Juste ma peau contre le tissu qui recouvre la sienne. Juste mes yeux qui se ferment un instant alors que je me glisse dans ses bras et que les miens entourent sa silhouette de guêpe. Elle est si mince, si petite à côté de moi. Le constat éveille en moi un élan de culpabilité trahit par mon regard qui cadenasse le sien. La lune leur donne un éclat particulier et je me persuade que j’y vois la détermination d’une adulte. J’y trouve également de la douceur et mon coeur se serre à l’image de mon étreinte. ”On réfléchira demain. Oui ? De toute façon j'ai trop picolé pour être cohérent.” lui ai-je chuchoté en inspirant amplement. Son parfum m’est assez familier pour me rassurer, mais trop entêtant pour que je respecte une quelconque distance de sécurité entre nous. ”Mais, je voulais pas te blesser.” Autrement dit : merci d’être encore là, toujours là, si près que je n’arrive pas à m’empêcher d’approcher le bout de mon nez de sa joue à l’instar de ce soir où l’honnêteté aurait pu nous abîmer. ”Parle-moi, tu veux ? Dis-moi n’importe quoi…” Aide-moi à oublier qu’aujourd’hui s’est évanoui pour de bon mes espoirs de guérison quant à ma peur de l’abandon.
 
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· Mer 26 Juin - 22:28

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Martin&Josephine.
OUTFIT -- Elle l'aimait depuis toujours. Elle était à sa merci. Sans jamais rien lui demander en retour. Marty l'avait toujours bien traité. Il était parfois misogyne et pas franchement dans l'air du temps concernant les femmes. Il pouvait parfois avoir le comportement d'un goujat. D'un con. Surtout dernièrement, d'ailleurs. Surtout depuis quelques semaines. Mais Josephine revenait toujours vers Marty. Parce qu'il lui était impossible de rester éloigner de lui plus de quelques jours. Elle avait besoin de lui. Plus que de quiconque. Peut-être même plus que de Raph. Probablement plus que d'Archie. Elle aurait préféré qu'il en soit autrement, Josephine. Elle aurait préféré que son coeur batte la chamade pour un autre homme. Un type qui voudrait d'elle. Quelqu'un qui pouvait lui offrir la relation parfaite. Ce n'était pas le cas de Marty. Malgré ses aveux. Jamais il ne voudrait d'elle. Mais Jo ne sait pas se tenir éloignée de lui bien longtemps. Et la blonde avait mis un point d'honneur à être présente pour l'aider à surmonter son deuil. Peu importe la façon dont il voulait le faire. Josephine serait là. Toujours. Alors, sans prévenir, elle était venue à l'appartement. Et sans poser de question, elle suivit Marty jusqu'à sa chambre. Elle lui avait saisit la main et l'avait laissée l'entraîner. Sans rechigner. Sans même imaginer que cette nuit pouvait assurément perturber tout leur équilibre. Une fois changée, une fois ce simple t-shirt mit sur ses épaules ; elle se dirigea vers le lit de Marty. Elle n'avait pas senti son regard sur elle alors qu'elle se changeait. Il avait respecté sa pudeur malgré la supposée envie de la dévorer du regard. En avait-il autant envie qu'elle ? La blonde, elle, ne se gêna pas vraiment. Ses pupilles détaillèrent les traits de la silhouette de Marty alors qu'il creusa la distance entre eux. Elle referma ses bras autour de lui alors qu'il l'enlaçait. Leurs corps témoins d'une proximité qui était encore innocente jusqu'à il y a peu. Pouvait-on en dire autant à présent ? _ On réfléchira demain. Oui ? De toute façon j'ai trop picolé pour être cohérent. Elle hocha doucement la tête. D'un côté, Josephine n'avait pas pour but d'entamer une quelconque discussion. Elle n'était pas là pour ça. Pas pour se poser mille et une questions et avoir une conversation sérieuse. Non. D'un côté, pas sûr qu'elle avait envie d'éclaircir cette situation. Les choses ont changé quand j’ai eu envie de t’embrasser. L'affirmation avait tourné en boucle dans sa tête pendant des jours entiers. _ Mais, je voulais pas te blesser. Elle ferma doucement les yeux. Son coeur ne savait plus vers quelle direction aller. C'est à peine s'il se souvenait la manière de battre correctement. _ N'en parlons plus. Ou pas maintenant. Je vais bien, ne t'en fais pas. Et elle sentait son souffle contre sa peau. Elle sentait la chaleur de son corps contre le sien. Alors, elle prit la liberté de placer une main dans ses cheveux. Jouant délicatement avec ses mèches. Est-ce que ce simple geste allait l'apaiser ? Lui ? Elle ? Si déroutée par cette proximité. Avait-il à ce moment précis envie de l'embrasser ? Autant qu'elle ? _ Parle-moi, tu veux ? Dis-moi n’importe quoi… Il avait tellement l'air désespéré, Marty. Mélancolique. Elle se brisait chaque fois un peu plus quand elle croisait son regard aussi triste. Ses doigts jouaient toujours avec ses cheveux tandis que la seconde main vint caresser sa joue. Puis sa mâchoire. Elle dessinait des traits invisibles le long des ses courbes. _ Tu sais que je ne t'ai pas écouté ? Dit-elle dans un souffle. Elle inspira doucement, osa à peine bouger de peur de le déranger. _ Je l'avais organisé, notre week-end. Malgré ce que tu m'avais dis... Ses doigts descendirent jusqu'à ses bras. Elle traça la ligne de ses biceps, puis dériva doucement vers son dos. C'était innocent, n'est-ce pas ? Il n'y avait rien. Aucune arrière pensée. Elle se l'était interdit depuis tellement longtemps. _ Je pensais que tu changerais d'avis et que tu viendrais quand même. Mais elle avait tout annulé quand elle avait appris le décès de Mandy quelques jours avant le départ. Il ne voulait pas parler de cette soirée là. En tout cas, Jo ne lui demandait pas de s'expliquer sur ses propos. Non, elle ne lui demandait pas de répondre. Elle aurait pu lui citer n'importe quoi à la place. Tout ce que Josephine voulait, c'était que sa voix l'apaise. _ J'avais envie de ce moment à nous. Elle tourna légèrement la tête vers lui. La main qui s'était perdue dans ses cheveux vint caresser son front, puis la ligne de son nez. Doucement, elle s'approcha pour poser ses lippes là où ses doigts venaient de passer. Elle s'éloigna ensuite de quelques millimètres. Juste assez pour casser leur proximité. Pas assez pour ne plus s'enivrer de son odeur. _ Moi aussi, je peux être têtue, parfois. Elle esquissa un léger sourire taquin puis ferma les yeux. Son corps se détendait au fur et à mesure qu'il s'habitait à la proximité de la peau de Marty avec la sienne. Une sensation plus qu'apaisante. Une sensation réconfortante.

 
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âge : 32 ans
statut civil : Célibataire. Il n'en reste pas moins éperdument amoureux de Josephine. Il a du mal à se l'admettre, à l'admettre tout court d'ailleurs. Il a peur de froisser son meilleur ami et peur qu'elle lui en veuille d'avoir gardé le secret l'accident de Raph. Mais, il ne peut pas s'empêcher de la désirer et, surtout, plus sincèrement encore, de l'aimer.
occupation : Cuisinier dans un Subway
adresse : 729, CBD, un appartement qu'il partage avec son meilleur ami. Un "chez lui" où le courrier n'arrive pas puisqu'il est toujours domicilié à la maison familiale.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
trigger : Aucun
warning : Sexisme - Nicotine - Jeu - Sexe - Différence d'âge
infos rp : J'écris à la première personne. Mon rythme est assez rapide. Quant à la longueur, elle s'adapte à mon inspiration selon ce que mon partenaire m'aura offert. Ne prenez pas mal si j'écris moins que vous sur une réponse, la prochaine, peut-être que c'est moi qui vous inonderai.
disponibilités : Tous les jours probablement. En matière de RP, ça varie, mais deux RP par semaines sont envisageables.
en vrac : C’est un fou de lecture, de poésie et de cinéma. Il sème des papiers de bonbons à la menthe derrière lui partout où il va. Il en a plein les poches. C’est comme une marque de fabrique. Il n’est pas carnivore, il est carniste. Il lui faut de la viande à chaque repas. C'est un bon danseur qui adore ça. Féru de belle mécanique, il retape une vieille voiture, son meilleur ami dans son fauteuil roulant auprès de lui. Ensemble, ils refont alors l’histoire, il redessine le monde. Il joue au baseball depuis son plus jeune âge. Il ne croit pas en Dieu, mais il aurait aimé dans l’espoir que l’idée lui rende la vie plus facile. Il boit beaucoup. Fume beaucoup.
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· Jeu 27 Juin - 0:12

I don't ever want to let you down.
Martin&Josephine.
J’ai ni la force de parler ni l’esprit assez clair pour philosopher avec moi-même à propos du bien, du mal, de la bienséance et de la bienpensance. A cette heure et compte tenu de mon taux d’alcoolémie, j’ai juste besoin de profiter de la chaleur réconfortante des bras de Joséphine. C’est fou comme un rien m’aide à oublier qu’elle est trop jeune pour moi. Ma faculté à vivre dans le déni est aussi efficiente que l’agacement - la colère - que me suggère l’idée de son mariage avec autre. Je la déteste, cette vérité. J’aimerais qu’elle ne soit qu’une hypothèse… J’aimerais que cette union à venir soit l’objet d’une farce, d’une mauvaise blague digne dont est victime le protagoniste du film “The game”. Ne suis-je donc pas qu’un fieffé hypocrite ? Un putain de mec pas net qui réfute des sentiments qui n’appartiennent pas à la sphère du “naissant” parce qu’ils ont toujours été là, au fond de moi ? Ils sont en latence depuis si longtemps que mon coeur est tombé dans une espèce de coma, une léthargie nécessaire à ne pas me haïr d’être attiré par une gamine à peine majeure. J’ai enfoui ce que je ressentais sous le bon prétexte que mes émotions étaient malsaines et dangereuses. Que Dieu - si tant est qu’il existe - m’en soit témoin : j’ai tout essayé pour oublier. J’ai cru aimé chaque femme que j’ai rencontré. J’ai feint de les adorer : j’ai cependant riché. J’ai dupé mon entourage, moi le premier et cette promiscuité entre Jo et moi tend à me rappeler ma stupidité. Seul un fou demeurerait indifférent au tapage de l’organe qui palpite dans ma poitrine au contact de ses doigts sur ma peau. Un menteur prétendrait qu’il n’est pas ébranlé de par cette main qui joue avec ses cheveux et l’autre qui découvre en douceur les reliefs de mon biceps ou de mon épaule. Un menteur, assurément, mais je ne le suis pas. Je compte bien des défauts, mais celui-là ne qualifie pas. Ainsi s’engage un combat entre le Marty sobre tapi dans ma tête et celui alcoolisé qui est fatigué de s’imposer les limites.  Ils se battent en duel et, quand l’un chuchote, l’autre braille si fort que je resserre le bras enroulé autour de la taille du Dahlia. Je la rapproche un peu plus encore alors que c’est interdit. C’est prohibé mais je m’en fiche. A quoi bon m’excuser d’être un homme soumis à une inclination pour elle si elle ne s’en vexe pas quand je le déclare sans fioriture ? Pourquoi devrais-je me flageller dès lors qu’elle s’efforce de me consoler, sans se forcer, à l’aide des mots que je lui réclame ? A l’aide de ses phrases qui prennent l’allure de l’aveu ? De cette confidence qui fait mouche ? ”Tu ne m’écoutes jamais.” ai-je plaisanté, les lèvres rehaussées d’un sourire aussi timide que ces caresses qui m’animent désormais. Mon pouce remue le tissu de mon t-shirt - celui qu’elle porte - collé à ses reins. Il fait mine d’ignorer que le coton intermédiaire qui la protège de moi qui pourrait m’enflammer pour pas grand-chose. Evidemment, je guerroie avec ma conscience pour ne pas chercher un peau à peau dont je rêve secrètement. Bien sûr, que c’est ma façon de résister et de lui avouer, sans mot dire, que je l’imiterais volontiers, que moi-aussi je partirais bien à la conquête de son corps. Elle pourrait être “pudique” si elle le souhaite : ce ne serait pas vraiment un problème. Je n’ai jamais misé sur la possibilité d’une relation entre elle et moi. Je n’ai même jamais envisagé de ce qu’elle pourrait nourrir à mon endroit de quelconques émois plus sincères que “la tocade de la petite soeur du meilleur ami”. Et qu’à cela ne tienne… Je peux tout de même puiser du réconfort dans sa présence si galamment offerte et dans le son mélodieux de son timbre soufflé par ses chuchotis. ”Je serais venu. J’aurais remboursé, mais…” ai-je entamé avant d’être estomaqué par ce que je tire en conclusion hâtée par l’alcool de sa dernière assertion. Elle avait “envie d’un moment à nous” et je brûle de lui hurler qu’il existe, que nous le vivons, qu’il peut être bien plus, qu’il menace de le devenir à présent qu’elle prend le risque de déposer un baiser sur mon visage. D’instinct, ma main sage est remontée jusqu’à sa nuque dans l’unique but de garder ses yeux prisonniers des miens, de l’empêcher de reculer davantage   ”Tu es têtue.” ai-je rétorqué en la dévisageant comme si je la rencontrais pour la première fois… mon désintérêt pour ses yeux de biche est néanmoins flagrant. Le mien glisse sur ses lèvres et sans que je ne le réalise vraiment - à moins que je sois de nouveau victime de ma faculté au déni - je lui ai volé ce baiser auquel j’aspire depuis trop longtemps. Je le lui ai dérobé avec tempérance parce qu’il est aussi délicat qu’un papillon posé sur une fleur des champs. Il est doux, c’est vrai, mais pas longtemps. Certes, j’ai renoncé une seconde le temps d’un ”Je suis désolé pour ça.”. et ce qui va venir.  ”Je veux juste sentir ta peau contre la mienne.” Et, mes excuses ne valent pas tripette. Au contraire, je n’octroie pas à Jo le loisir de réagir : je cueille de nouveau à sa bouche un fruit défendu au détriment de mes scrupules. Ceux-là, j’y songerai demain matin. Sur l’instant, mes mains malapprises soulèvent mon t-shirt, non pour le dêvetir, mon moineau, mais parce que je rêve de sentir ma peau nue brûler contre les siennes et je le confesse simplement alors que mon corps pèse déjà contre le sien… pour peu, je la renverserais bien sur le dos et, si je me retiens, rien ne l’explique. Rien de cohérent hormis peut-être la noblesse de mon âme ou l’authenticité de mon respect pour elle.  
 
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multicomptes : adela (v. kirby) - monroe (k. knightley) - roxane (s. shahi)
à contacter : sur le compte concerné.
présence : présente.
I don't ever want to let you down. (Martin #3) 796dad5b09151fb734460ab9fd16dc92567712d5
âge : dix-neuf années qui ont déjà défilées. la fleur de l'âge. l'innocence.
statut civil : elle n'a pas choisi, josephine. fiancée par arrangement. elle connait archibald depuis toujours. le mariage prévu pour l'été 2025 mais son coeur appartient à un autre depuis de nombreuses années.
occupation : elle étudie à l'université du queensland. ses parents ont voulu qu'elle se dirige vers un bachelor en gestion d'entreprise / gestion du tourisme, de l'hôtellerie et de l'événementiel. elle, elle aurait préféré suivre une voie afin de devenir traductrice littéraire.
adresse : #027, kangaroo point. maison familiale qu'elle partage avec ses parents. mais il n'est pas rare de la trouver dans l'appartement de son frère et de marty.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : violences animales, violences faites aux enfants. - à discuter.
warning : fiançailles forcées, différence d'âge amoureuse, handicap.
disponibilités : rps en cours :

Marty #3 ♦️ Archie #3 ♦️ Rebekah ♦️ Poppy ♦️ Jude ♦️

sms :

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rps terminés :

en vrac :
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MARTY
If you felt invisible, I won't let you feel that now.
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ARCHIBALD
Every step that i take is another mistake to you.
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· Ven 28 Juin - 16:11

I don't ever want to let you down.
Martin&Josephine.
OUTFIT -- Est-ce qu'il y avait quelque chose d'innocent dans leur étreinte ? Est-ce que cela était tout aussi beau et doux qu'à une époque ? Avaient-ils toujours été aussi proches et aussi intimes ? Non, ça l'était davantage. Ce n'était plus pareil. Ce soir, tout était différent. Parce qu'il y avait eu ces mots. Ceux prononcés si durement pas Marty. Parce qu'il y avait eu ces regards échangés. La lueur de ses yeux n'étaient plus la même. L'innocence du moment partagé s'était envolée. Plus rien entre eux n'était innocent. ça ne pouvait plus être le cas. C'était impossible. _ Tu ne m’écoutes jamais. Effectivement. Il n'était pas rare qu'elle n'écoute pas son aîné.  Peu importe la raison. Elle sentait son pouce remuer le tissu du t-shirt qu'elle portait. Ce t-shirt qu'elle lui avait emprunté -- avec son consentement, cette fois. Celui qui portait son odeur qu'elle appréciait tant. Il voulait donc qu'elle lui parle. Evidemment, elle n'allait pas s'aventurer sur la chemin sinueux de ses aveux. Jo préféra lui en faire d'autres. Leur week-end, elle avait continué à l'organiser. Parce que c'était impossible pour elle d'y renoncer. A leur moment à deux. A cet instant coupé du monde. Loin de tout. Est-ce que ces jours qu'ils auraient dû passer ensemble auraient ressembler au paradis sur Terre ? Comme à cet instant précis. Alors qu'il était blotti dans ses bras et qu'elle découvrait les moindres traits de son corps. Ses mains s'étaient octroyées la liberté de se promener. De le découvrir. Pour l'apprendre sur le bout des doigts. Sa pulpe chaude laissait des traces surprenantes. _ Je serais venu. J’aurais remboursé, mais… Elle vient déposer un baiser sur son nez. Comme si cela était naturel. Comme si ce geste avait toujours fait partie de leur bulle. Ce monde qu'ils s'étaient inventés. Ces instants qu'ils voulaient partager. Elle sentit la main de Marty se loger dans sa nuque et un frisson parcourut son échine. _ Tu n'aurais rien fais de cela. Je ne te l'aurais pas permis. J'ai de l'argent à jeter par les fenêtres. Je pouvais au moins t'inviter. Dit-elle dans un souffle. _ Tu es têtue Elle laissa un rire s'échapper. Bien sûr qu'elle l'était. Encore plus lorsqu'il ne contentait pas ses désirs. Et si Mandy n'était pas décédée à quelques jours de ce week-end, elle se serait battue corps et âme pour qu'il parte avec elle. Son coeur s'accélérait alors qu'elle voyait le regard de Marty descendre vers ses lippes. Le silence. Juste le bruit de leur respiration. Et finalement, son coeur manqua un battement quand il vint déposer ses lèvres sur les siennes. Avec une délicatesse qu'elle ne lui connaissait pas, il lui vola un baiser. Quelques secondes à peine. Si peu qu'elle se demanda si elle l'avait rêvé. Espérait-elle à ce point qu'il le fasse un jour ? Au point d'en avoir des hallucinations. _ Je suis désolé pour ça. Je veux juste sentir ta peau contre la mienne. Ses paroles n'étaient que murmure. Comme la confession d'un pêcher. Cela l'était. Parce qu'elle en avait envie ausi, Josephine. Elle avait besoin de sentir sa peau contre la sienne. Et quand il replongea sur ses lèvres, c'est son corps entier qui s'embrasa. Cette fois, elle rendit elle-même le baiser plus réel. Elle y donna toute sa conviction et toutes ses bonnes intentions. Elle baissa les armes et laissa les mains de Marty la découvrir. Il souleva son t-shirt pour y passer ses doigts. Et alors, Josephine se sentit plus audacieuse. Le moineau devenait colombe. Elle passa ses deux mains dans les cheveux de Marty, tira sur quelques mèches et se cambra pour coller son corps à celui du brun. L'attraction était telle qu'il leur était impossible de se séparer l'un de l'autre. Délicatement, elle vint franchir les barrières de Marty pour caresser sa langue. Intensifiant un peu plus leur premier baiser. Elle sentit son coeur s'affoler. Et son corps le réclamer. Une sensation qu'elle n'avait jamais connu. Jamais. Sa main poursuit la découverte du corps de Marty. Jusqu'à s'arrêter à la lisière de son boxer. Elle marqua un temps de pause, sans jamais desceller ses lèvres aux siennes. Il la rendait folle, Marty. Depuis bien trop longtemps. _ J'ai envie de ça depuis tellement longtemps... Souffla-t-elle alors qu'elle reprit doucement sa respiration. Le corps électrique. Le coeur prêt à exploser. Et le souffle court. Elle descendit sa main curieuse alors que sa respiration s'interrompit à nouveau. Quelques secondes à accrocher les pupilles de Marty et elle vint presser à nouveau ses lèvres contre les siennes. Tout s'était envolé. Son appréhension. Ses questions face à sa supposée à sa sexualité. Face à ses envies. Ce soir. Dans les bras de Marty. Josephine s'embrasait. Elle vibrait pour la première fois de sa vie. Elle se sentait vivante comme jamais. Et rien d'autre n'avait d'importance. Rien ne pourrait les interrompre. Non. Il n'y avait qu'eux.

 
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en vrac : C’est un fou de lecture, de poésie et de cinéma. Il sème des papiers de bonbons à la menthe derrière lui partout où il va. Il en a plein les poches. C’est comme une marque de fabrique. Il n’est pas carnivore, il est carniste. Il lui faut de la viande à chaque repas. C'est un bon danseur qui adore ça. Féru de belle mécanique, il retape une vieille voiture, son meilleur ami dans son fauteuil roulant auprès de lui. Ensemble, ils refont alors l’histoire, il redessine le monde. Il joue au baseball depuis son plus jeune âge. Il ne croit pas en Dieu, mais il aurait aimé dans l’espoir que l’idée lui rende la vie plus facile. Il boit beaucoup. Fume beaucoup.
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· Sam 29 Juin - 15:12

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Martin&Josephine.
Est-ce ma peine qui m’empêche de réfléchir ? De prendre conscience que Josephine est en droit d’attendre mieux qu’un baiser trop appuyé qui augure plus, mais pas assez ? J’imagine mal le moineau se lancer dans une aventure d’un soir pour étancher une soif de sexe. Certes, elle est adulte. Elle serait en droit de prendre de l’expérience par curiosité. D’autres, à son âge, courent les soirées à cette seule fin. Un tel comportement n’aurait rien d’étonnant. Mais n’est-elle pas fiancée à un type de son rang ? De sa trempe ? De plus ou moins son âge ? N’aspire-t-elle pas au mariage ? A une existence bien rangée assez rapidement ? Peut-être souhaite-t-elle des enfants pour l'année suivant ses noces. Je n’en sais rien, nous n’en avons jamais discuté : je refuse toute conversation autour de cet avenir duquel je serai exclu. Je doute cependant de m’être trompé sur sa condition. Elle est sage, la petite sœur de Raph. Elle est réservée et vertueuse. Alors, qu’est-ce que je fous exactement ? Qu’est-ce qui m’empêche de mettre un terme à cette folie qu’est cet acoquinement ? Pourquoi m’est-il impossible de me ranger derrière des évidences telles qu’”elle est trop bien pour moi, trop belle pour moi et aussi trop intelligente pour moi” ? Pourquoi est-ce que mon souffle se saccade alors que ses mains appréhendent ma peau ou s’agrippent à mes cheveux coupés courts ? Les miennes sont incorrigibles évidemment. Je glisse mes doigts sous le t-shirt et je cherche un contact. Je cherche à arracher à ma complice des frissons du bout de mon index qui suit la piste de sa colonne vertébrale jusqu'à sa nuque. Chaque mouvement de Jo est une tentation. Sa langue dansant avec la mienne m’ensorcèle. Son corps qui se presse contre le mien boute le feu au fond de mes tripes. La raison m’invite à ralentir pour ne pas risquer de la blesser, mais mes instincts sont plus grands orateurs. Ils puisent un assentiment dans un rire, dans la promesse suggérée par ce qu’elle joue avec l’élastique de mon boxer, dans un murmure et surtout dans ce putain d’aveu qui fait écho au mien : elle m’attendait. ”Moi aussi.” ai-je répliqué conscient qu’interrompre ce qui se joue dans cette chambre ne sera pas chose aisée, voire peu probable. ”Trop longtemps.” Je ne peux pas résister à cette proximité soudaine… soudaine puisque je n’ai rien prémédité. Je me suis laissé porter par mes émotions et... je crois que j’ai simplement cessé de lutter contre moi-même parce que je suis fatigué. Je suis épuisé de faire semblant que je suis indifférent au charme de cette beauté dont la réceptivité me surprend. Comment pourrais-je être sobre à présent ? Improbable. Ma jambe accroche donc la sienne dans l’espoir de réduire entre nos deux corps attirés l’un vers l’autre une distance presque inexistante. Josephine s’est collée contre moi un rien plus tôt et a ainsi signé ma perte. Je le sais. Elle s’en doute. Normalement, elle devrait affirmer un non ferme : elle est fiancée. Mais, elle ne m’arrête pas, elle participe et je me prends les pieds dans le tapis de mes sentiments… D’un geste aussi délicat qu’empressé, je l'ai légèrement redressée et j'ai entraîné ses bras vers le ciel pour mieux la débarrasser de mon t-shirt. Puis, quoique grimaçant d’être peu fier de moi, j’ai ordonné à ma bouche d’abandonner ses lèvres au profit de son cou, de son épaule, de ce décolleté dessiné par les baleines d’un soutien-gorge. Je me débats contre mon envie d’elle, contre ce désir de dégrafer ses dentelles, contre mon inclination à la dévorer du regard. Je n’ose pas : la pudeur de la jeune femme me saute aux yeux alors que ma main libre - l’autre est toujours coincée dans la cambrure de ses reins - caresse sa joue et maintient son visage à proximité du mien quand je viens vérifier que tout va bien. Je refuse qu’elle baisse les yeux. Je ne veux pas non plus qu’elle s’éteigne. L’idée même me fait peur. Alors, j’embrasse de nouveau. J’embrasse encore avec de plus en plus d’intention. Rien ne m’en empêche : tout m’y invite, en ce compris une main trop cavalière. Mon coeur, dans mon torse, a battu trop vite pour mon propre bien… et aussi pour le sien. Il a pris le contrôle : je ne pense plus. Je ne mesure pas l’impact de mon corps qui la renverse doucement sur le dos et qui la surplombe. Je ne réalise pas davantage que ma bouche coule le long de cette peau blanche qui fleure bon la vanille. Son parfum naturel m’entête. Je suis semblable à ces amoureux capables de ne sentir que le parfum de leur bien-aimée dans une pièce bondée. Dans celle témoin de nos méfaits, la température grimpe à mesure que j’approche du dessous de sa poitrine toujours couverte et que je descends lentement jusqu’à son ventre. Le silence est trahi par ma respiration bruyante de convoîtise et par quelques mots ; ”Tu es tellement belle.” Tellement parfaite, aurais-je pu ajouter, mon murmure comme un souffle sur sa peau certainement capable de lui coller la chair de poule. Je l’espère. J’en rêve alors que je m’interroge sur son intimité avec Archie au plus mauvais moment… N’est-ce pas malsain que cette jalousie qui me happe ? Qui fait exploser mon coeur de colère ? Qui me rendrait fou au point de posséder sans préavis si elle était autre ? Une autre pour laquelle je nourrirais plus de mépris que de respect ? Au lieu de ça, je soupire , je ralentis, je me freine alors que ma main s’attachait au flanc de sa cuisse, tandis que je m’imaginais pourtant - déjà - la défaire de sa petite culotte. A défaut, et uniquement grâce à mon affection - mot trop faible - débordante à son égard, je me suis fié à ce qu’il m’a semblé qu’elle était trop contractée, voire tremblante et non pas frémissante. ”Tu as peur ? ” me suis-je enquis en abandonnant tout projet autre que la rassurer au cas où j’aurais raison, au cas où elle serait effectivement plus craintive que farouche. Je me promets même de ne pas me risquer à un "Pourquoi". Je crains bien trop qu'elle évoque sa nature fidèle : ça me tuerait de me souvenir qu'elle aussi, elle va m'abandonner.


 
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occupation : elle étudie à l'université du queensland. ses parents ont voulu qu'elle se dirige vers un bachelor en gestion d'entreprise / gestion du tourisme, de l'hôtellerie et de l'événementiel. elle, elle aurait préféré suivre une voie afin de devenir traductrice littéraire.
adresse : #027, kangaroo point. maison familiale qu'elle partage avec ses parents. mais il n'est pas rare de la trouver dans l'appartement de son frère et de marty.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : violences animales, violences faites aux enfants. - à discuter.
warning : fiançailles forcées, différence d'âge amoureuse, handicap.
disponibilités : rps en cours :

Marty #3 ♦️ Archie #3 ♦️ Rebekah ♦️ Poppy ♦️ Jude ♦️

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· Sam 29 Juin - 19:35

I don't ever want to let you down.
Martin&Josephine.
OUTFIT -- Son coeur avait vaincu sa raison. Il n'y avait plus que Marty et elle. Personne d'autre pour troubler cet instant qu'ils partageaient. Un moment qu'elle avait tant rêvé, peut-être même fantasmer. Depuis des années, elle nourrissait ce secret. Celui de vouloir goûter à ses lèvres. Et aujourd'hui -- sans qu'elle ne sache réellement ce qui avait changé -- elle caressait sa peau du bout de ses doigts brûlants. Un feu ardent au creux de son ventre. Sa poitrine menaçaint d'imploser dans sa cage thoracique. Elle avait l'impression que rien ne pourrait les atteindre, à présent. Plus jamais. Ils se découvraient. Non, se redécouvraient. D'une manière inconnue. Josephine pensait le connaître par coeur. Mais elle se trompait, évidemment. Parce qu'il n'y avait jamais eu cette tension entre eux. Elle n'avait jamais osé imaginer que cela arriverait. _ Moi aussi. Trop longtemps. Il n'y a aucune question qui traversa son esprit. Rien pour la retenir de lier ses lèvres aux siennes, de découvrir chaque parcelle de son corps, de s'approcher davantage de lui pour ne plus faire qu'un. Est-ce que c'était ce qu'elle voulait ? Se laisser aller ? Se donner à lui ? Elle sent pourtant ses mains sur elle. Ses doigts qui tirent sur son t-shirt pour lui ôter. Et la voilà à moitié nue devant lui. Juste en sous-vêtements. Si la lune l'éclairait, il pourrait voir le rouge monter à ses joues. Jusqu'à présent, personne ne l'avait vu aussi dénudée. Aussi vulnérable. Et ses lèvres viennent goûter à son cou, à son épaule, à son décolleter puis à son ventre. Chaque baiser laissant une trace sur l'épiderme de la blonde. Indélébile. Probablement qu'elle se souviendra de cette soirée pour toujours. Son corps s'en souviendra pour toujours. _ Tu es tellement belle. Un millier de frissons parcoururent son échine. Elle ferma les yeux alors que le corps de Marty se fait plus pressant sur le sien. Il la dominait de son corps imposant alors qu'elle, si minuscule, se lovait parfaitement au sien. Son coeur s'emballait un peu plus encore. Jusqu'à reprendre une raison. Elle était vierge. Et il avait toute l'expérience du monde. Alors, elle se raidit. Parce que sa raison commençait à gagner la bataille contre son coeur. Elle allait se ridiculiser, c'était sûr. _Tu as peur ? Elle ancra son regard au sien. Elle vint cacher son visage entre ses mains. Elle était terrifiée, oui. Terrifiée de ne pas être à la hauteur. _ Je n'ai jamais ... Elle poussa un soupir et ouvra desserrer légèrement les doigts de ses mains pour entrevoir Marty. _ Tu sais ... ça. C'était trop difficile à avouer. Trop difficile à dire à voix haute. Elle était vierge. Tout simplement. Juste parce qu'elle n'avait jamais eu envie d'un autre homme que de lui. Juste parce qu'aucun autre n'avait réussi à la faire vibrer comme il le faisait. Elle se dégagea doucement de son étreinte. A contre coeur, bien sûr. Parce qu'elle aurait voulu rester des heures ainsi. Elle se mit assise dans le lit, au plus près de Marty. Elle posa sa main sur sa joue et déposa un tendre baiser sur l'autre. _ On devrait dormir. Il était tard, finalement. Et elle sentait le sommeil s'emparer d'elle. Elle l'entraîna avec elle dans sa chute et s'enfonça dans le lit. Sa tête sur le torse de Marty, ses mains autour de lui. Elle voulait prolonger cet instant -- qui avait été pour le moins parfait -- le plus longtemps possible. Et la blonde se laissa aller dans les bras de Morphée. Bien qu'elle se réveilla au matin dans ceux de Marty. Ni l'un ni l'autre ayant changé de position. Elle remua légèrement pour voir l'heure et constata qu'il était temps de partir. Avant le retour de Raph. Avant que ses parents se rendent compte qu'elle avait découché. Elle s'extirpa délicatement des bras de Marty, déposa un léger baiser sur le front pour finalement rejoindre la vie réelle. Cette vie qu'elle avait essayé de fuir dans ses bras.

Elle avait passé la journée à fuir ses sentiments. Elle avait passé sa journée à se questionner, à se torturer. Elle aurait pu, Josephine. Elle aurait pu aller jusqu'au bout et tromper Archibald. Elle aurait pu lui donner son corps, son coeur et son âme, à Marty. S'il n'avait pas remarqué sa gêne, s'il ne s'était pas arrêté à temps. Elle l'aurait fait. Alors, Josephine se tortura l'esprit pendant des heures. Elle se questionna. C'est à peine si elle écouta ses professeurs. A peine si elle envoya un message à Archibald. Il n'y avait que Marty. Seulement oui pour envahir sa tête et ses pensées.

Et finalement, le soir même, elle retourna auprès de lui.


 
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à contacter : Martin
présence : Présence
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âge : 32 ans
statut civil : Célibataire. Il n'en reste pas moins éperdument amoureux de Josephine. Il a du mal à se l'admettre, à l'admettre tout court d'ailleurs. Il a peur de froisser son meilleur ami et peur qu'elle lui en veuille d'avoir gardé le secret l'accident de Raph. Mais, il ne peut pas s'empêcher de la désirer et, surtout, plus sincèrement encore, de l'aimer.
occupation : Cuisinier dans un Subway
adresse : 729, CBD, un appartement qu'il partage avec son meilleur ami. Un "chez lui" où le courrier n'arrive pas puisqu'il est toujours domicilié à la maison familiale.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
trigger : Aucun
warning : Sexisme - Nicotine - Jeu - Sexe - Différence d'âge
infos rp : J'écris à la première personne. Mon rythme est assez rapide. Quant à la longueur, elle s'adapte à mon inspiration selon ce que mon partenaire m'aura offert. Ne prenez pas mal si j'écris moins que vous sur une réponse, la prochaine, peut-être que c'est moi qui vous inonderai.
disponibilités : Tous les jours probablement. En matière de RP, ça varie, mais deux RP par semaines sont envisageables.
en vrac : C’est un fou de lecture, de poésie et de cinéma. Il sème des papiers de bonbons à la menthe derrière lui partout où il va. Il en a plein les poches. C’est comme une marque de fabrique. Il n’est pas carnivore, il est carniste. Il lui faut de la viande à chaque repas. C'est un bon danseur qui adore ça. Féru de belle mécanique, il retape une vieille voiture, son meilleur ami dans son fauteuil roulant auprès de lui. Ensemble, ils refont alors l’histoire, il redessine le monde. Il joue au baseball depuis son plus jeune âge. Il ne croit pas en Dieu, mais il aurait aimé dans l’espoir que l’idée lui rende la vie plus facile. Il boit beaucoup. Fume beaucoup.
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· Sam 29 Juin - 22:53

I don't ever want to let you down.
Martin&Josephine.
Un baiser. Tout petit. Tout léger. A peine plus qu’une bagatelle. Il ressemblait même à celui qu’aurait offert un gamin du primaire à son humain préféré. Nul doute qu’il aurait ému dans les chaumières. Les coeurs sensibles se seraient délecté de cette scène presque timide juste avant nos audaces respectives, car elle n’est pas en reste, Joséphine. Elle ne se freine pas vraiment quand il s’agit de réveiller ces instincts que l’alcool était supposé avoir endormis au même titre que mes émotions. Ma peine était supposée avoir disparu, pas être remplacée par mon penchant pour elle alors que j’ai pour elle l’attrait d’une toquade passagère. Suis-je une sorte de caprice pour elle ? Nos langues dansent, nos respirations s’accordent, le rythme de nos coeurs se calquent et, pour moi, elle est bien plus qu’une lubie mue par mon chagrin post-enterrement ou par la boisson. Elle est bien plus que ça, elle l’a toujours été. Au contraire, son mec me laisserait indifférent. Peut-être même que je serais heureux pour ce couple plutôt pas mal assorti. Peut-être. J’en sais rien. Je crains de le supposer pour redorer le blason de ma conscience. Nul doute que, demain, elle dégringolera sur l’échelle de mon estime. Pour l’heure, je suis davantage concentré sur la beauté de ce corps que je dévoile, de la douceur de sa peau sous mes lèvres et sous mes paumes, de ce que j’ai soudainement trop chaud ou trop faim d’elle et…de sa crispation subite aussi. Vais-je trop vite ? Certainement. Le vent du désir souffle dans mon dos. Il est aussi violent qu’un ouragan. Dès lors, je ralentis. Je retrouve ses lèvres, oui, mais je m’inquiète aussi des conséquences de ma hâte sur l’état d’esprit de mon moineau. Elle ne peut pas se roidir entre mes doigts sans que je ne m’en tracasse et que je ne l’interroge. Quelle erreur. Je n’ai pas le temps d’envisager de ce que cette gêne est le fruit de mon imagination qu’elle m’a détrompé en se dérobant au sens propre comme au figuré. Depuis quand est-ce qu’elle se cache de mon regard ? Est-il si intense que je lui fais le même effet qu’un lourdaud libidineux ? L’avantage, c’est que je me refroidis aussi vite que je ne me suis enflammé plus tôt. Ce qui est triste, finalement, c’est qu’au départ, elle me fait mal. Son geste, il sous-entend que je ne suis pas digne de confiance. A fleur de peau, elle me heure dans un premier temps. Dans le second, je réalise que ce n’est pas moi qui suis la cible de mésestime. Jo, elle est embarrassée par sa réalité, celle qui me rend pantois, qui arrondit mes lèvres sur un “Ah” que je n’exprime pas. Je le réprime du mieux que je peux tandis que mes pupilles s’écarquillent de stupeur. N’a-t-elle pas sous-entendu qu’elle et Archicon formaient un couple épanoui à tout niveau ? Je ne dénombre plus toutes ces fois où j’ai rendu visite à ma “mécène” pour m’aider à chasser les images de leur soirée en tête à tête lorsque j’avais le déplaisir d’apprendre à quoi - ou plutôt à qui - elle la consacrait. La jalousie m’a rendu fou et, sur l’instant, j’avoue qu’apprendre ô combien leur histoire est platonique m’arrache un putain de soupir de contentement. Il frôle le soulagement. Non. On est en plein dedans. ”Ok. C’est… euh.” ai-je tenté en me détournant de son corps et de ses lèvres. Je récupère juste une de ses mains aussi délicatement que possible pour embrasser sa paume. Le geste est révélateur de ma douceur, de mon respect et, de suite, je me décale. Je lui permets de respirer, de s’asseoir en tailleur au milieu de mon lit. ”On va faire ça. Enfin, “ça’, dormir.”Je me discipline pour maîtriser ma respiration histoire que ma voix ne trahissse rien de ce qu’il demeure compliqué pour moi d’être recalé. Ma tête était si pleine de nous deux que j’ai hésité à la prendre de nouveau dans mes bras. Je ne voudrais pas redémarrer comme un appareil à pile complètement détraqué. Le pourrais-je seulement, me suis-je demandé, touché par ce baiser sur ma joue. Non. Je ne peux pas. Mon regard planté dans le sien, je réalise que je suis bien trop amoureux d’elle pour la blesser d’une quelconque manière. Ce n’est tout simplement pas avouable. C’est trop tard… à moins que ça n’ait jamais été le bon moment. Je me laisse donc entraîner sur mon matelas et j’ai enroulé mes bras autour de sa taille, sagement et j’ai fermé les yeux sans trouver le sommeil. Il est arrivé si tard que je n’ai pas senti qu’elle me quittait. Je n’a pas entendu non plus qu’elle s’en était allée. Je ne l’ai constaté qu’à mon réveil difficile, celui que j’ai repoussé jusqu’à rater l’heure de me rendre au boulot. Je me suis levé durant la nuit : je me suis enfilé au goulot de bonnes rasades d’un alcool trop fort pour mon estomac.  

—------


Notre échange par texto aura été compliqué. Mon moineau m’a baladé sur un panel d’émotions oscillant entre frustration, peine, vexation et  l’impression d’avoir une sacrée vaine. Evidemment, j’ai peur quand je repense à ses différentes confessions. Je suis aussi flatté d’être qualifié de fantasme, flatté et bien plus encore puisque c’est réciproque. ça l’est assez pour que je me fiche d’avoir réclamé de la distance au moment où, depuis mon lit, je lui ai envoyé un nouveau message éloquent sur mon désir de l’avoir à mes côtés, encore. “Juste cette nuit”, me suis-je promis sans trop y croire. “Juste une de plus et puis c’est terminé”. Je me suis juré d’être sage… de ne même pas cherché à lui voler un baiser si d’aventures elle bravait les interdits pour se joindre à moi et, elle l’a fait. Elle l’a fait parce qu’elle a toujours été honnête avec moi, Joséphine. Je ne peux décemment remettre en question la nature de ses aveux. Aussi, comme annoncé, je l’ai attendue appuyé contre la porte d’entrée. J’ai patienter jusqu’à ce qu’elle s’annonce. J’ai ouvert la porte avec un tel empressement que mon sourire de mec ivre - c’est de plus en plus fréquent, mais n’a-t-on pas enterré ma mère la veille ? - s’est étiré à l’instar de celui d’un gosse qui s’apprête à mettre le feu au tenture de la maison. ”Chut.” ai-je réclamé de mon index contre mes lèvres. ” Pas de bruit. J’ai pas envie de dormir dans le canapé.” Raph dort. Raph est dans sa chambre à mille lieues de s’imaginer que j’incite sa soeur à s’infiltrer en catimini dans ma chambre pour que j’y reste avec pour le reste de la nuit. Il me détesterait. ”Je sais que c’est pas cohérent.” Dans l’après-midi, j’ai souhaité que nous passions moins de temps tous les deux. ”Mais, j’arrive pas à me faire à l’idée que ça pourrait être différent entre toi et moi. J’avais pas besoin de ça. Je…” Je me suis avachi sur ma chaise de bureau par galanterie : je n’ai pas uniquement besoin de ses bras pour m’aider à porter mon deuil, j’avais besoin d’elle avant et j’aurai besoin d’elle après. ”Puis je réfléchis beaucoup et… Merci, d’être venue.”

 
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· Dim 30 Juin - 0:19

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OUTFIT -- Elle était déterminée à ne pas bouger de cette chambre. Si Marty avait décidé qu'il fallait instaurer de la distance entre eux, il allait être servi. Bordel. Josephine avait ruminé une bonne partie de la soirée. Entre la nuit d'hier et les messages qu'ils s'étaient envoyés pendant une partie de la journée, elle était complètement déboussolée. D'ailleurs, c'est à peine si elle avait répondu à Archibald aujourd'hui. Elle avait même refusé de le voir en fin d'après-midi pour un café avant qu'il n'aille à l'hôpital. Elle devra s'en excuser, un jour. Ou se faire pardonner, en tout cas. Elle avait eu la tête ailleurs pendant toute la journée. Ailleurs ? Ou plutôt vers Marty. Mais lorsqu'il a clairement réclamé sa présence. Lorsqu'il lui a dit avoir besoin d'elle à ses côtés. Toutes les défenses qu'elle avait mis tant de temps à forger s'étaient écroulées. Une à une. Comme si cela n'avait été qu'un bouclier en carton. Comme si cela n'avait eu aucune importance. Elle n'avait aucune ténacité lorsqu'il s'agissait de Marty. Bien trop faible. Bien trop attachée à lui. Alors, elle quitta sa bibliothèque pour finalement se réfugier là où elle se sentait réellement vivante. Chez lui. Chez eux. Cette fois, elle savait que son frère aîné était présent. Ce soir, il n'avait pas déserté l'appartement qu'il partageait avec Marty. Et cette fois, Raph pourrait les surprendre. Oui, mais à quoi ? N'avaient-ils pas décidé de créer une distance entre eux ? De moins se voir ? D'être moins présent l'un pour l'autre ? Juste une dernière fois. Elle serait là. Elle allait répondre à son appel. Mais ce sera la dernière fois. Après cette nuit, Josephine se reconcentrerait sur son couple. Sur elle et Archibald. Sur leurs fiançailles. Et sur ce voyage qu'ils avaient organisé pour dans deux jours.

Son chauffeur l'amena jusqu'à l'appartement des garçons. Elle monta les marches, discrètement et elle s'avança jusqu'à la porte. Elle pourrait faire le chemin les yeux fermés tellement elle était venue ici. Lorsqu'elle releva les yeux de ses pieds, elle vit Marty ouvrir la porte. Bon Dieu qu'il était beau. Encore. Toujours. Elle se gifla mentalement pour se remettre les idées en place. Non. Elle devait résister. Elle devait penser à cette distance. A sauver les apparences. Elle devait penser à Archibald, aussi. Lui qui devait la penser endormie dans son lit. Bien loin de la réalité. _ Chut. Pas de bruit. J’ai pas envie de dormir dans le canapé. Elle leva les yeux au ciel et elle émit un rire presque silencieux. Comme un chuchotis chantant. Elle retira ses talons à la porte d'entrée pour ne pas faire de bruit et avança avec ses chaussures à la main vers la chambre de Marty. Elle vit les quelques cadavres de bouteilles éparpillés ici et là. Et elle sentit l'alcool venir lui chatouiller les narines. Encore une fois, Marty avait bu. Etait-il ivre ? Avait-il envie qu'elle soit là seulement parce qu'il l'était ? Elle chassa ses idées tout en jetant sa paire de talons à travers la pièce et elle alla s'asseoir sur son lit. _ Je sais que c’est pas cohérent. Mais, j’arrive pas à me faire à l’idée que ça pourrait être différent entre toi et moi. J’avais pas besoin de ça. Je… Elle secoua la tête. Cela n'avait pas d'importance. Elle était là, maintenant. Elle voulait être là. Pas seulement parce qu'il lui avait demandé. Mais parce qu'elle en avait besoin, elle aussi. _ Puis je réfléchis beaucoup et… Merci, d’être venue. Elle hocha doucement la tête. Etait-il conscient qu'elle était incapable de lui résister ? Parce que cela était vrai. Elle en était incapable. Elle était incapable de lui dire non. Pour quoi que ce soit. _ De rien... Souffla-t-elle alors que son regard se posa sur lui. Est-ce que le lit portait encore son odeur de leurs déboires d'hier ? S'était-il enivré de son odeur aujourd'hui ? Allait-il maintenir cette distance physique ? Comme si cela était devenu une évidence. Une obligation. _ Si tu n'as pas envie que ce soit différent, ne restes pas assis sur cette chaise. Dit-elle en tapotant doucement le lit. Il était bien assez grand pour qu'ils n'aient pas à se toucher. Ni même à entrer en contact. Elle se décala et vint poser son dos contre la tête de lit. _ Promis, je ne t'embrasserai pas. Dit-elle en levant les mains en l'air, signe de reddition. Elle tenta l'humour sans grande conviction. Mais hors de question de laisser un malaise s'installer entre eux. Ce qu'il s'était passé la veille ne devait pas changer ce qu'ils étaient. Deux amis ? Deux personnes qui s'appréciaient. Deux aimants. Car il leur était impossible de s'éloigner l'un de l'autre. Impossible de se séparer. Impossible de ne pas être en contact. Comment leur serait-il possible de se tenir à distance l'un de l'autre alors qu'aucun d'eux n'en avait envie ? _ Tu veux qu'on regarde un film ? Ou qu'on lise quelque chose ? Faire quelque chose qui ne casserait pas leurs habitudes. Quelque chose qui leur ressemblaient. Quelque chose qui leur appartenait. Est-ce que cela était encore possible ?

 
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· Dim 30 Juin - 21:54

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Martin&Josephine.
Son rire n’aura été qu’un chuchotis, mais il m’a séduit autant que la situation elle-même. Si je regrette qu’elle soit témoin de la quantité de bière que son frère et moi avons bu - surtout moi -, j’aime qu’elle ait abandonné le temps de l’innocence pour me retrouver. J’adore l’idée qu’il lui soit difficile de s’envisager loin de moi alors que je l’ai pourtant repoussée dans l’après-midi. Certes, j’ai décidé cette distance pour son bien. Sa situation avec Archie est déjà bien assez compliquée. A mon sens, elle s’en accomode plus qu’elle n’en est heureuse et je refuse d’être celui qui complexifiera son quotidien. Je ne supporterai pas non plus d’être le connard de son histoire. Il m’a fait son texto. Je l’ai trouvée injuste parce que j’ai été attentif à ses réactions. Je n’ai pas abusé de sa naïveté et je ne me suis pas moqué - dans tous les sens du terme - de sa condition. Au contraire, je l’ai trouvée touchante quoiqu’elle me pose réellement question. Tout au long de la journée, mille interrogations m’ont torturé le cœur et l’esprit sans répit. Elles ont été une suite de ‘pourquoi”, de “comment”, de “que comprendre” également. Jo, elle sort du cadre de l’insinuation lorsqu’elle écrit qu’elle ne vibre que pour moi. Si le verbe choisi est une référence à l’un de nos échanges, alors je pourrais miser sur ce qu’elle alimente à mon égard de nobles sentiments sans craindre d’y perdre ma culotte. Mais, ne suis-je pas en train d’interpréter ? Une jeune fille de son âge ne se préserve pas pour ensuite se brader auprès d’un mec comme moi quand, en prime, elle est déjà fiancée, presque mariée et plus libre de s’ébrouer dans les draps de soie d’Archibald. Les miens sont moins classieux que de la percale de coton. Qu’aurais-je donc à lui offrir si ce n’est pas grand chose puisque je ne suis pas grand-chose. Que suis-je en droit d’espérer d’elle ? Rien. Enfin, je crois. Dès lors qu’elle se sous-entend toute prête à m’embrasser, mes doutes se creusent encore. Elles réveillent aussitôt les maux que j’ai endormi en y versant des louches de houblon. Mon deuil me chatouille et mes angoisses m’engloutirait volontiers. ”Tu n’oserais pas.” l’ai-je défiée avec la conviction de celui qui n’a plus rien à perdre ou beaucoup plus à gagner en échange d’une cuillère d'orgueil. Je ne la quitte pas des yeux, Jo,  et je me demande combien de temps elle sera prête à soutenir le poids de cette oeillade révélatrice de ce que la convoitise grignote de l’espace dans mon cerveau malade d’elle. Le silence en devient gênant et je ne sais quoi dire de plus pour le moment. Je tourne la chaise d’un quart de tour à droite, puis de deux à gauche sans la quitter des yeux. ”Mais moi je pourrais.” ai-je ensuite lancé bien plus grave que l’aurait exigé l’envie de plaisanter. Je suis à des lieues de l’humour. J’oscille plutôt entre répondre à son invite en la rejoignant ou ne pas bouger de mon siège. Sauf qu’il convient d’être honnête : je n’ai fait fait des pieds et des mains pour qu’elle abandonne son bouquin pour rester à des mètres d’elle. A l’inverse, je lui aurais évité de commander un taxi : je lui aurais passé un coup de fil. Alors, je cède. Je m’exécute et, à ses côtés, je respire moins franchement. Mon souffle est imperceptiblement plus court. Je constate aussi dans un mélange d’effroi et de contentement que nos corps s’attirent comme des aimants dès que nos regards se croisent. C’est si abstrait finalement. Tellement plus que nos doigts qui s’approchent de leur semblables, qui avancent, qui reculent et qui se frôlent. ”On commence un bouquin ?” Celui de son choix, évidemment. Elle le sait. Elle part en quête, se rassoit, l’ouvre, commence sa lecture et moi, par réflexe, j’enroule un bras autour de son épaule pour mieux tourner les pages. Ce n’est pas forcément un réflexe. C’est au moins une de nos habitudes.


Tandis qu’elle scande les beaux mots de sa voix familière, mon corps glisse de plus en plus vers mon oreiller. C’est inconscient. Je ne réalise pas, pas plus que je ne fais exprès de l’entraîner avec moi dans cette chute si lente qu’elle est presque imperceptible. Ni elle ni moi ne luttons contre cette force qui pousse nos corps à se toucher, à se rapprocher, à combler tout espace entre nous. De la distance. Quelle connerie. Maintenant que la promiscuité me saute aux yeux, je me dis que je ferais mieux d’arracher les pansements une bonne fois pour toute. ”Attends. Deux secondes.” J’ai rajusté notre position, qu’elle soit moins alambiquée. C’est plus aisé de discuter dans le confort. ”C’est quoi ton but.” Peu de chance qu’elle saisisse le cœur du sujet à pleine main : je suis trop évasif. ”Je veux dire, c’est pour la nuit de noces ? Parce qu’on te l’a demandé ? Ou tu l’as décidé. Pas que je trouve ça bizarre, au contraire. Il y a d’autres choses que je trouve bizarre mais pas ça… c’est plutôt beau mais, tu es belle, intelligente, tu as un mec qui a l’air de tenir vraiment à toi.” Mais, certainement moins que moi. ”Tu as dû avoir des tas d’occasions. Du coup, je m’interroge, tu vois. ça me concerne pas, je sais bien, mais… ” Désarçonné par mon discours, je me suis frotté l’arrière de la nuque avant de reprendre. ”Enfin, hier soir…” Bien joué, Marty. On ne parie pas ses billes quand on ne sait pas jouer. ”Et ce que tu m’as dit par texto tout à l’heure. C’est…” J’ai soupiré, sujet à l’abandon, mais je ne suis pas idiot : elle est têtue, je ne m’en tirerais pas à bon compte. ”Ce que je veux dire, c’est que si je t’avais pour moi… j’hésiterais pas, pas comme hier quoi. Et pas parce que je suis un homme, mais parce que c'est toi... ” ai-je admis plus fermement, plus résolu, plus adulte puisque j’ai accroché son regard. Parfois, je me fais l’effet d’être un gosse quand je suis avec elle. Je ne suis plus qu’un gosse…


 
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âge : dix-neuf années qui ont déjà défilées. la fleur de l'âge. l'innocence.
statut civil : elle n'a pas choisi, josephine. fiancée par arrangement. elle connait archibald depuis toujours. le mariage prévu pour l'été 2025 mais son coeur appartient à un autre depuis de nombreuses années.
occupation : elle étudie à l'université du queensland. ses parents ont voulu qu'elle se dirige vers un bachelor en gestion d'entreprise / gestion du tourisme, de l'hôtellerie et de l'événementiel. elle, elle aurait préféré suivre une voie afin de devenir traductrice littéraire.
adresse : #027, kangaroo point. maison familiale qu'elle partage avec ses parents. mais il n'est pas rare de la trouver dans l'appartement de son frère et de marty.
intervention pnj : Oui
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· Dim 30 Juin - 23:05

I don't ever want to let you down.
Martin&Josephine.
OUTFIT -- Est-ce que ses meilleures soirées n'avaient pas été aux côtés de Marty ? En tout simplicité. Avec un livre, un thé et quelques bonbons. Ou encore, une manette, une bière -- seulement une pour Josephine, bien sûr -- et une pizza. C'était dans ses bras qu'elle s'était toujours sentie elle-même. Sans mensonge. Sans contrefaçon. Parce que Marty la faisait se sentir bien. Sans extra. Sans fioriture. Alors, elle céda à sa demande. Sans qu'il ait trop à le lui demander. Elle sauta dans le premier taxi et le rejoignit. Parce qu'elle était incapable de lui dire non. Parce qu'elle était aussi incapable d'être éloignée de lui. Est-ce que leur complicité était aussi saine qu'elle l'avait espéré ? Est-ce que son coeur était en sécurité comme elle l'avait assuré ? Et Archibald ? Où était sa place dans cette histoire ? Dans leur histoire. Josephine connaissait l'appartement par coeur. Tout autant que sa chambre. Celle dans laquelle elle venait de s'engouffrer sans un regard vers la porte close de la piaule de son frère. Il valait mieux qu'elle chasse de son esprit Raph et Archie rapidement. Sinon, elle serait peut-être capable de prendre ses jambes à son cou et de déguerpir aussi vite qu'elle était arrivée. Pour quelle raison ? Par peur de s'enivrer de ces sentiments qu'elle redoutaient depuis tant d'années. Elle les avait tut. Elle les avait enfoui au plus profond de son âme. Pour elle, il était impossible qu'elle les dise à voix haute un jour. Mais le destin en avait décidé autrement. _ Tu n’oserais pas. Elle haussa un sourcil. Non, bien sûr qu'elle n'oserait pas. Jamais. Même s'ils avaient déjà échangé un baiser. Même s'il lui avait avoué en crever d'envie. Jo n'était pas de cette trempe là. Du genre à prendre les devant et faire le premier pas. Ils ne se quittèrent pas des yeux. Impossible pour elle de se détacher de ses pupilles. _ Mais moi je pourrais. Elle sursauta légèrement. Ou vacilla. Son regard toujours perdu dans le bleu intense de ses iris. Accrochée à lui comme à une ancre. Elle l'avait invité à se joindre à elle. Parce qu'ils n'allaient pas se sauter dessus ? Parce qu'ils n'étaient pas des animaux, n'est-ce pas ? _ J'accepte de prendre le risque. Dit-elle dans un murmure. Presque imperceptible. L'avait-il entendu, d'ailleurs ? Et elle le vit finalement se lever pour venir s'asseoir auprès d'elle. Cette proximité l'électrisa instantanément. Le lit était assez grand mais leurs corps ne demandaient qu'à se toucher. Être à proximité. Se frôler. Ils en avaient besoin. Elle en avait besoin. _ On commence un bouquin ? Elle acquiesça et se leva pour se diriger vers la bibliothèque. D'un geste, elle caressa de nombreux livres. Ne les avaient-ils pas tous déjà partagé ? Plusieurs fois, ses lippes s'étirèrent en rencontrer la couverture de certains d'entre eux. Se remémorant certains souvenirs. Certains moments. Finalement, son regard s'attarda sur Roméo et Juliet. Combien de fois l'avaient-ils lu ? Combien de fois s'était-elle comparée à Juliet ? Attendant que son Roméo, Marty, vienne lui chanter fleurette sous sa fenêtre. Elle s'installa à nouveau et ouvrit le livre. A nouveau adossée contre la tête de lit, le livre ouvert à la première page, elle sentit le bras de Marty passer autour de ses épaules. Elle posa finalement sa tête, se détendit. Pour la première fois aujourd'hui, elle se sentait à sa place.

Elle était plongée dans sa lecture, Josephine. Ne se rendant pas vraiment compte à quel point ils s'étaient rapprochés. Sa tête reposait sur Marty alors qu'ils pouvaient lire le livre à leur aise. Ils le connaissaient sans doute par coeur mais cela ne les dérangeait en rien. _ Attends. Deux secondes. Elle plissa les yeux et se redressa. A contre coeur, évidemment. Avait-elle buté sur une phrase sans s'en rendre compte ? Est-ce que la scène IV de l'acte III l'interpellait ? _ C’est quoi ton but. Je veux dire, c’est pour la nuit de noces ? Parce qu’on te l’a demandé ? Ou tu l’as décidé. Pas que je trouve ça bizarre, au contraire. Il y a d’autres choses que je trouve bizarre mais pas ça… c’est plutôt beau mais, tu es belle, intelligente, tu as un mec qui a l’air de tenir vraiment à toi. Tu as dû avoir des tas d’occasions. Du coup, je m’interroge, tu vois. ça me concerne pas, je sais bien, mais… Elle resta silencieuse. La gorge et le ventre nouée. Allaient-ils réellement avoir cette conversation ? _ Enfin, hier soir… Et ce que tu m’as dit par texto tout à l’heure. C’est… Ce que je veux dire, c’est que si je t’avais pour moi… j’hésiterais pas, pas comme hier quoi. Et pas parce que je suis un homme, mais parce que c'est toi... Son regard était accroché au sien. Est-ce qu'il venait de lui avouer qu'il avait envie d'elle autant qu'elle le désirait, elle ? Pour autant, est-ce qu'elle lui devait des explications ? Non, pas vraiment. Sauf concernant hier soir, évidemment. Sauf concernant les bribes de sentiments qu'elle avait laissé entrevoir lors de leur échange de sms. Elle se racla finalement la gorge. _ Je ne sais pas pourquoi mais je me suis fais une promesse étant gamine. Je voulais me préserver pour le bon. Pas forcément jusqu'au mariage, mais pour quelqu'un qui en valait la peine. ça comptait. Plus que quoi que ce soit. Elle refusait de déroger à cette règle. _ Et finalement, j'ai rencontré Archie... Et même si j'ai su qu'il serait le bon. Celui qui serait parfait à tout point de vue, je n'ai jamais eu... envie ? Un frisson parcourut son corps. Elle s'était confiée à Archibald récemment. Et voilà qu'elle en parlait à présent à Marty. Elle qui avait tut cette étrangeté durant toutes ces années. _ Alors, je me suis dis qu'attendre la nuit de noces, ça ne serait pas plus mal. Une fois qu'elle serait là, je n'aurais plus le choix.. Mais je pouvais attendre jusque là. Ou plutôt, le faire attendre. Elle passa une main dans ses cheveux. Sa gorge était sèche et sa voix s'épuisait à mesure qu'elle prononçait ses vérités. _ Il n'y a jamais eu d'occasion. Jamais. Archie respecte mon choix. Et puis, je n'ai connu que lui. Elle avait bien embrassé un ou deux garçons avant sa relation avec Archibald. Mais rien qui valait la peine de s'y attarder. _ Et finalement, tu as toujours été dans le tableau. Tu sais.. Je n'ai jamais fantasmé sur personne. Mes copines se pâmait devant les sportifs ou devant certains acteurs. Moi... Et bien je ne voyais que toi. Oui, seulement Marty. Depuis toujours. _ Tu es le seul à me faire ressentir quelque chose... Elle lui avait déjà dit. Mais c'était une belle finalité. Il était le seul. Et depuis toujours. Cependant, elle préféra éluder la fin de ce qu'il venait de lui avouer. si je t’avais pour moi… j’hésiterais pas, pas comme hier quoi. Et pas parce que je suis un homme, mais parce que c'est toi... Son coeur et sa raison s'adonnaient encore à une bataille sans fin.

Elle pourrait être à lui.
Elle en crevait d'envie.


 
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âge : 32 ans
statut civil : Célibataire. Il n'en reste pas moins éperdument amoureux de Josephine. Il a du mal à se l'admettre, à l'admettre tout court d'ailleurs. Il a peur de froisser son meilleur ami et peur qu'elle lui en veuille d'avoir gardé le secret l'accident de Raph. Mais, il ne peut pas s'empêcher de la désirer et, surtout, plus sincèrement encore, de l'aimer.
occupation : Cuisinier dans un Subway
adresse : 729, CBD, un appartement qu'il partage avec son meilleur ami. Un "chez lui" où le courrier n'arrive pas puisqu'il est toujours domicilié à la maison familiale.
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pronom perso : Il
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warning : Sexisme - Nicotine - Jeu - Sexe - Différence d'âge
infos rp : J'écris à la première personne. Mon rythme est assez rapide. Quant à la longueur, elle s'adapte à mon inspiration selon ce que mon partenaire m'aura offert. Ne prenez pas mal si j'écris moins que vous sur une réponse, la prochaine, peut-être que c'est moi qui vous inonderai.
disponibilités : Tous les jours probablement. En matière de RP, ça varie, mais deux RP par semaines sont envisageables.
en vrac : C’est un fou de lecture, de poésie et de cinéma. Il sème des papiers de bonbons à la menthe derrière lui partout où il va. Il en a plein les poches. C’est comme une marque de fabrique. Il n’est pas carnivore, il est carniste. Il lui faut de la viande à chaque repas. C'est un bon danseur qui adore ça. Féru de belle mécanique, il retape une vieille voiture, son meilleur ami dans son fauteuil roulant auprès de lui. Ensemble, ils refont alors l’histoire, il redessine le monde. Il joue au baseball depuis son plus jeune âge. Il ne croit pas en Dieu, mais il aurait aimé dans l’espoir que l’idée lui rende la vie plus facile. Il boit beaucoup. Fume beaucoup.
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· Hier à 0:53

Martin Singh a écrit:
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Entre ma peine, ma tendance à picoler et toutes ces questions à propos de ma mère ou de Jo, je suis tout bonnement éreinté. Je suis fatigué de me torturer l’esprit, si bien que, bercé par la voix de cette dernière, j’aurais volontiers céder à l’appel de Morphée. Je me l’interdis parce que j’ai souvenir d’avoir annoncé que ce rendez-vous clandestin serait le dernier. Alors, j’entends en profiter au maximum. J’entends me gorger de la présence de mon moineau, de graver chaque souvenir conscient ou non de cette ultime soirée. Et pour cause, elle me manquera tandis que j’apprendrai à destéster plus avant et de toutes les fibres de mon corps toutes ces raisons qui nous empêchent d’être ensemble, qui me contraint à ignorer son murmure qui incite au baiser : Archie, la différence d’âge, le jugement de Monroe. Bien sûr, elle a tenu sa promesse : elle n’a pas exprimé son opinion  à voix haute. Elle s’est même inquiétée de ce que Jo pourrait me briser le cœur. En outre, elle a été on ne peut plus claire : ce n’est pas mon rôle de m’opposer à ce mariage, de m’interposer entre ces deux jeunes gens taillés pour être ensemble, pour vivre ensemble. Ont-ils été destinés l’un à l’autre par le parent ? Quand ? Avant même leur naissance ? Au plus nous avançons dans la lecture de ce chef d'œuvre victorien - pièce de théâtre dont je connais les répliques par cœur - au plus mes questions me brûlent les lèvres. Mais, est-ce correct ? Lui faire subir un interrogatoire au sujet de sa vie sexuelle réclame un culot monstre et, quoique je sois à peine capable de nommer ou d’expliquer mes émois, je me montre étonnamment couillu. Ce n’est pas automatique, pas aussi machinal que ma main jouant avec une mèche de ses cheveux ou mon corps qui s’est allongé et offert pour que l’oiseau puisse reposer sa tête sur mon torse. Non. C’est surprenant parce que ma curiosité est piquée au vif. Serait-elle éconduite que ma frustration serait plus haute qu’un gratte-ciel américain. Dois-je donc préciser qu’à l’instant où cette princesse aux pieds nus s’est redressée, mon regard s’est suspendu à sa bouche. Impossible de feindre le détachement : je suis tout à l’envie de mieux comprendre les tenants et aboutissants de ces révélations de la veille et de l’après-midi. J’en ai besoin pour évaluer où me situer dans toute cette relation atypique, malséante, mais capitale à mon bien-être. Ainsi ai-je savoure ma chance que la soeur de Raph soit aussi authentique avec moi. Elle a confiance en moi, elle me livre ses secrets, elle ouvre les pans du voile qui les recouvre et ma reconnaissance lui est consacrée. Elle gagne toute mon attention et aussi un sourire engageant. Elle ne risque rien : je ne la taquinerai pas sur ce qui semble important pour elle. Je ne la trouve pas ridicule non plus. J’étais sérieux lorsque j’ai qualifié son choix de “beau” puisque je suis parti du principe qu’il exigeait d’elle le sacrifice de vivre, de découvrir qui l’on est, de s’apprendre à travers un acte charnel d’un naturel désarmant. ”Tu sais qu’en général, quand on dit le bon, ça sous-entend une fin plus joyeuse que dans ce bouquin.” Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. ”C’est difficile de le dissocier du mariage.” Dans son cas, c’est impossible, mais je ne poursuis pas. Je lui rends la parole et la suite m’abasourdit. Qu’est-ce que ça signifie : “je n’aurai plus le choix” ? Qu’Archie la laisse physiquement indifférente ? Ce serait cohérent avec cette confession qu’elle me répète sans bredouiller : il y a tous les autres qui ne l’ont jamais secouée et il y a moi, moi qui l’attire comme un papillon le serait par la lumière d’un réverbère.

Un rire consterné m’a échappé. J’ai hoché la tête par la négative parce que ça fait mal de l’entendre avouer que mon penchant pour elle est réciproque. Que dois-je dire à présent ? Que je me sens impuissant ? Que je suis moi aussi coincé dans une relation où je tiens le rôle de pantin et que je déteste ça ? Que je me sens minable à chaque fois que je rentre chez moi ? Je ne peux pas, nos situations ne sont pas comparables. ”J’aime pas ce que tu dis : que tu n’auras pas le choix. Tu l’as, Josephine.” Pas moineau. Pas Dahlia ni Jo. J’use son prénom avec gravité. ”Tu devrais l’avoir. Surtout que ça a l’air important pour toi. Tu ne le connais pas… On ne connaît pas l’homme qu’on aime et qu’on s’apprête à épouser si on partage pas son intimité. Tu ne sais même pas si vous vous entendrez.” Qu’est-ce qui est important ? Ce qu’elle pense ressentir pour moi, moi qu’elle a décrit plus tôt comme un fantasme. Dieu ce que j’aimerais y croire. Je donnerais n’importe quoi pour qu’elle ne soit pas illusionnée par l’idée qu’elle s’est fait de moi, mais bien ensorcelée parce que je suis de façon intrinsèque. A défaut, je la tire par la main pour rapprocher son visage du mien, j’approche dangereusement, je ferme les yeux et respire son parfum à pleins poumons. Je les emplis d’elle comme ce matin, la tête dans mon cousin. Sauf qu’elle est là, près de moi. Je peux récupérer sa main pour cueillir l’odeur naturelle de sa peau. Je l’embrasse aussi tendrement au coeur de sa paume et je me demande sérieusement d’où je puise cette force de résister à l’envie de l’embrasser de nouveau. ”Tu sais, si tu me vois, c’est parce que tu l’as dit toi-même, j’ai toujours été là. Toutes les petites soeurs ont un crush sur le meilleur pote. C’est comme ça. C’est normal. Je suis sûr que ma petite soeur en pinçait pour Raph.” Aucune idée. J’essaie juste de dédramatiser parce que cette source qui m’aide à résister à mes envies, elle n’est pas un puits sans fonds et je sens mes faiblesse faiblir alors que mes yeux retrouvent les siens. Ils brillent d’une telle intensité que j’en suis aussitôt happé et, au lieu de parler, de rassurer, de prononcer une phrase intelligente et univoque qui la ramènera sur le droit chemin, j’ai déposé un baiser sur sa joue, un baiser bien trop long pour l’occasion, un baiser qui ne renvoie pas le bon message. ”Tu vois, c’est pour ça que je parlais de distance.” ai-je ensuite chuchoté, le coeur définitivement en berne à cause de ce que je m’apprête à dire. ”Parce que j’aurais dû rester le pote de ton frère. Normalement, j’aurais dû passer de mode dès que tu as rencontré Archie. Puis, tu aurais dû me trouver trop vieux et trop con aussi. Complètement immature.” J’ai ricané et ça a sonné faux à mon oreille. Pour sûr, je me mens, lui mens, nous mens et je m’en veux déjà. Je m’en veux assez pour tout de même rétablir une ou deux vérités. ”Et je crois que tu as raison, que c’est ma faute si ça te reste là.” Mon doigt a cogné doucement sa tempe. ”J’ai pas voulu rester le pote de ton frère. J’ai voulu te garder avec moi. J’ai voulu passer de plus en plus de temps avec toi.  Pas consciemment, mais je l’ai quand même fait. Regarde-nous ! On n’est pas franchement sur de la camaraderie là. On devrait se dire que c’est pas bien, parce que c’est pas bien, mais tu es là parce que je te l’ai demandé. J’ai pas voulu que te laisser être la petite soeur de… ça fait longtemps que je te vois plus comme ça. Mais tout ça, c’est mon problème, ça ne doit pas t’empêcher de vivre comme tu le voudrais. Reste pas enfermée sur ce qui n’existerait pas si j’avais été moins égoïste. Tu veux bien ? Parce que j’ai pas envie que tu disparaisses entièrement de ma vie l’’année prochaine. Je veux avoir le temps d’apprendre à faire sans toi avant.” Demain, c’est juré. Je ne lui écrirai pas pour qu’elle vienne passer sa nuit près de moi. Bien sûr, à chaque mot, mon coeur s'est déchiré un peu plus. Mais, demain, promis, je lui rends sa liberté. Mais, demain, c’est loin. En attendant, je la serre un plus fort contre moi comme si j’avais soudainement peur qu’elle ne s’envole et/ou parce que je suis terrifié par mes propres mots. ils sont pavés de bonnes intentions : je crois en la théorie du fantasme entretenu parce qu’elle a toujours compté pour moi et que, la preuve étant, je brûle de ne pas pouvoir l’embrasser. Je lutte à ce qu’il serait facile de l’entretenir, ce putain de fantasme. Je pourrais le transformer en sentiments sincères si je me découvrais des trésors d’ingéniosité. Je ne peux tout simplement pas, pour elle, mais l’entendra-t-elle de cette oreille ? M’en voudra-t-elle ? Au plus mystère s’épaissit, au plus je balise et au plus je la tiens fermement…


 
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· Hier à 11:25

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OUTFIT -- Elle s'était déjà livrée à Archibald à ce sujet. A contre cœur, peut-être. Parce qu'elle n'arrivait pas à mettre des mots sur ses sentiments. Sur ses sensations qu'elle n'arrivait pas à décrire. Josephine n'y comprenait rien. Pas plus qu'Archibald ou que Marty. Ses sentiments et ses désirs étaient un réel mystère, même pour elle. Surtout pour elle, d'ailleurs. Elle était la première concernée et n'arrivait pas à mettre des mots dessus. Il en était ainsi. Sans explication, sans justification. Et elle osait finalement s'ouvrir un peu plus à Marty. C'était moins compliqué qu'avec Archie. Sûrement plus naturel qu'elle ne l'aurait voulu. Pourtant, Archibald était son fiancé. Il était celui en qui elle devait avoir le plus confiance. Il était celui à qui elle aurait dû confier tout ses secrets. Si seulement... Mais la réalité était différente. Et Josephine ne pouvait aller à l'encontre de ses envies. Est-ce que ça serait réellement leur dernière soirée ensemble ? Est-ce qu'ils arriveraient à mettre cette distance entre eux ? Rien que d'y songer, le cœur de Jo se serra dans sa poitrine. Il lui était tout bonnement impossible d'imaginer son quotidien sans Marty. Elle le pensait, Josephine. Plus que tout, elle préférerait mourir que de vivre une vie sans lui. Loin de lui, de leur complicité et de la complexité de cette relation. Tout n'avait pas toujours été si compliqué. Elle s'était toujours intéressée à Marty – plus persévérante que certaines autres filles. Mais elle s'était tut et elle avait choisi la voix de l'amitié. Parce qu'à ses yeux, il n'y avait pas d'autre choix. _ Tu sais qu’en général, quand on dit le bon, ça sous-entend une fin plus joyeuse que dans ce bouquin. C’est difficile de le dissocier du mariage. N'avait-elle jamais rêvé de nourrir une relation comme Roméo et Juliette ? Aussi courte eut-elle été. Il s'agit là d'un amour passionnel, indestructible. Jusqu'à ce que la mort nous sépare Est-ce ce à quoi elle aspirait en s'éprenant de Marty ? Vivre une relation littéraire et romantique. Un amour sans fin. _ J’aime pas ce que tu dis : que tu n’auras pas le choix. Tu l’as, Josephine. Tu devrais l’avoir. Surtout que ça a l’air important pour toi. Tu ne le connais pas… On ne connaît pas l’homme qu’on aime et qu’on s’apprête à épouser si on partage pas son intimité. Tu ne sais même pas si vous vous entendrez. Il vint lui prendre la main et l'attira à lui. Un frisson parcourut l'échine de la blonde alors que ses lèvres rencontrèrent sa paume. Geste tendre, doux, délicat. _ ça ne doit pas être si compliqué... Les animaux le font sans se poser toutes ces questions. Et ils arrivent à s'entendre, parfois pour une vie entière. Pourquoi n'y arriverait-elle pas, après tout ? Peut-être qu'à force, elle viendrait à aimer ça, non ? _ Tu sais, si tu me vois, c’est parce que tu l’as dit toi-même, j’ai toujours été là. Toutes les petites soeurs ont un crush sur le meilleur pote. C’est comme ça. C’est normal. Je suis sûr que ma petite soeur en pinçait pour Raph Elle fronça doucement les sourcils. A quoi jouait-il ? Elle secoua doucement la tête, repoussant cette idée. Elle la haïssait, même. Certes, il y avait cette éternelle rengaine de la petite sœur fourrée dans les pattes de son aîné et qui crush sur son meilleur pote. Mais pour Jo, c'était bien plus que ça. Bien plus qu'un simple crush. Elle l'aimait mais n'était pas encore capable de le dire à voix haute Elle le laissa s'approcher d'elle. Sa respiration cessant alors que ses lèvres vinrent embrasser sa joue. _ Tu vois, c’est pour ça que je parlais de distance Comment penser à mettre dans le distance entre eux alors qu'ils étaient aussi proches ? Comment y songer alors qu'elle dépérirait dans la semaine si cela devait arriver. Elle resta encore silencieuse un moment. Laissant Marty s'épancher sur ses pensées. _ Parce que j’aurais dû rester le pote de ton frère. Normalement, j’aurais dû passer de mode dès que tu as rencontré Archie. Puis, tu aurais dû me trouver trop vieux et trop con aussi. Complètement immature Elle secoua la tête. Non, elle n'avait jamais ressenti ça. Jamais elle ne trouverait Marty trop vieux, trop con ou passé de mode. Il s'était immiscé dans sa chaire pour toujours et à jamais. Quoi qu'elle puisse décider. Quoi qu'elle puisse espérer. _ Et je crois que tu as raison, que c’est ma faute si ça te reste là. J’ai pas voulu rester le pote de ton frère. J’ai voulu te garder avec moi. J’ai voulu passer de plus en plus de temps avec toi.  Pas consciemment, mais je l’ai quand même fait. Regarde-nous ! On n’est pas franchement sur de la camaraderie là. On devrait se dire que c’est pas bien, parce que c’est pas bien, mais tu es là parce que je te l’ai demandé. J’ai pas voulu que te laisser être la petite soeur de… ça fait longtemps que je te vois plus comme ça. Mais tout ça, c’est mon problème, ça ne doit pas t’empêcher de vivre comme tu le voudrais. Reste pas enfermée sur ce qui n’existerait pas si j’avais été moins égoïste. Tu veux bien ? Parce que j’ai pas envie que tu disparaisses entièrement de ma vie l’’année prochaine. Je veux avoir le temps d’apprendre à faire sans toi avant. Son cœur s'était émietté à chaque mot prononcé par Marty. Elle sentait son corps contre le sien. Elle sentait Marty la serrer encore un peu plus fort. Beaucoup plus fort. Elle vint poser son front contre le sien. _ Tu as tort... Ce n'est pas ton problème, c'est.. Notre problème. Elle avait nourri cette envie d'être auprès de lui. Chaque jour un peu plus. Elle devenait dépendante de ces instants qu'ils partageaient ensemble. Chaque moment, chaque jour, chaque année. _ Tu y es peut-être pour quelque chose, mais je ne t'ai jamais repoussé. J'ai toujours cédé à ton envie de m'avoir auprès de toi. Parce que j'en avais envie aussi. Et pas seulement parce que tu es le meilleur ami de mon frère et qu'il s'agit d'un crush normal pour une adolescente. On est tout les deux coupables... Je ne suis plus ado, et peut-être que ça aurait dû me passer. Mais ce n'est pas le cas. Je te veux, toi. Elle s'y perdait presque dans ses explications. Des explications complètement décousues. Qui se terminaient dans un murmure. Josephine réfutait toutes les attaques de Marty pour la faire fuir, ou  la faire changer d'avis sur leur histoire. Mais de quelle histoire s'agissait-il en réalité ? Elle vint caresser la joue de Marty. Juste pour sentir à nouveau sa peau sous sa pulpe. Elle a dit qu'elle ne l'embrasserait pas. Elle devait tenir parole. _ Je ne vivrais pas sans toi, Marty. Même si tu me repousses, même si tu viens à me détester. Je ne compte pas te laisser apprendre à vivre sans moi. Parce que je refuse d'apprendre à vivre sans toi. Elle ferma doucement les yeux. Son coeur s'emballait à chaque parole qu'elle prononçait. Elle se dévoilait, Josephine. Comment pouvait-elle avoir Marty et Archie à la fois ? Comment pouvait-elle contenter son coeur et sa raison ? Elle n'en avait aucune idée. Il n'y avait sûrement aucune solution qui pourrait la satisfaire. Elle n'aurait jamais les deux. Elle devra faire un choix. Un jour, oui. Mais pas maintenant. Ses doigts quittèrent la joue de Marty et se perdirent à nouveau dans ses cheveux. Son front toujours posé contre celui du brun. Les yeux toujours fermés.  

 
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âge : 32 ans
statut civil : Célibataire. Il n'en reste pas moins éperdument amoureux de Josephine. Il a du mal à se l'admettre, à l'admettre tout court d'ailleurs. Il a peur de froisser son meilleur ami et peur qu'elle lui en veuille d'avoir gardé le secret l'accident de Raph. Mais, il ne peut pas s'empêcher de la désirer et, surtout, plus sincèrement encore, de l'aimer.
occupation : Cuisinier dans un Subway
adresse : 729, CBD, un appartement qu'il partage avec son meilleur ami. Un "chez lui" où le courrier n'arrive pas puisqu'il est toujours domicilié à la maison familiale.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
trigger : Aucun
warning : Sexisme - Nicotine - Jeu - Sexe - Différence d'âge
infos rp : J'écris à la première personne. Mon rythme est assez rapide. Quant à la longueur, elle s'adapte à mon inspiration selon ce que mon partenaire m'aura offert. Ne prenez pas mal si j'écris moins que vous sur une réponse, la prochaine, peut-être que c'est moi qui vous inonderai.
disponibilités : Tous les jours probablement. En matière de RP, ça varie, mais deux RP par semaines sont envisageables.
en vrac : C’est un fou de lecture, de poésie et de cinéma. Il sème des papiers de bonbons à la menthe derrière lui partout où il va. Il en a plein les poches. C’est comme une marque de fabrique. Il n’est pas carnivore, il est carniste. Il lui faut de la viande à chaque repas. C'est un bon danseur qui adore ça. Féru de belle mécanique, il retape une vieille voiture, son meilleur ami dans son fauteuil roulant auprès de lui. Ensemble, ils refont alors l’histoire, il redessine le monde. Il joue au baseball depuis son plus jeune âge. Il ne croit pas en Dieu, mais il aurait aimé dans l’espoir que l’idée lui rende la vie plus facile. Il boit beaucoup. Fume beaucoup.
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· Hier à 17:26

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”Non, compliqué, ça l’est pas, mais… les animaux ne font pas de promesses avec eux-mêmes.” ai-je affirmé sans rien ajouter de plus. Ce n’est pas mon rôle de bousculer ses certitudes. En outre, je lui souhaite que ça soit aussi facile pour elle qu’elle ne se l’imagine. Après tout, l’acte en lui-même n’est pas sorcier. Ce qui est difficile, c’est tout tout les “a-côtés” en rapport aux sentiments, à l’orgueil, à tout ce qui dépend de notre “moi-pensant” et non de notre instinct. Nombreux sont ceux, homme ou femme, s’interrogeant sur les conséquences d’une étreinte folle sur leur quotidien, sur leur coeur, sur leur tête ou sur leur corps. Certaines étreintes sont addictives sans qu’il ne soit question d’amour. D’autres, grâce à la noblesse d’un coeur qui bat, sont d’une intensité déconcertante. Moi, je refuse de réfléchir à ce que je souhaite pour Josephine entre la gourmandise des jeunes épouses comblées ou la mesure de celles que le sexe ne renverse pas faute à l’absence d’alchimie, la routine et la lassitude ou l’amour en perte de vitesse, si tant est qu’il y en ait eu.  Ce dont je suis certain, c’est que le discours tenu par mon moineau n’a rien de rassurant pour son avenir. Aucune jeune femme ne devrait attendre la nuit de noces parce qu’elle ne sera plus libre de reculer et, bien que je m’étais juré de ne plus critiquer ouvertement ses fiançailles - je déteste me disputer avec Jo - j’interviens. Je remets les pendules à l’heure et j’insiste même tandis qu’elle élude une partie de mon commentaire, la partie la plus importante d’ailleurs. ”Et c’est pas la question, la question c’est que tu as l’air de considérer que tu n’as pas le choix et ça....” ça me dérange ? ça me fait mal au cœur surtout qu’elle admet sans fard qu’elle réagit moins face à Archie que face à moi. Je jurerais l’avoir secouée de ce simple baiser sur sa paume. J’éviter cependant de le relever ou même de m’attarder sur cette hypothèse. Plus les jours passent, plus mon oiseau s’envole loin de moi. L’apprentissage d’une vie où elle serait loin de moi m’est bien assez pénible pour, qu’en prime, je me flagelle avec les lanières de mon chagrin à venir. Pour le moment elle est toujours là et, à l’en croire, si j’y mettais du mien, je pourrais l’empêcher de commettre la plus grosse connerie de sa vie. Sauf que, là encore, j’agirais par égoïsme. En toute franchise, je ne suis pas convaincu que ce fantasme, qu’elle semble nourrir depuis l’adolescence, ne soit pas éphémère. Je mettrais ma main au feu que si nous nous cédions - pour ce faire, nul besoin de me pousser dans le vide sans préavis - je disparaitrais du paysage. Lui rapporter ma théorie me déchire en deux évidemment. Une part de moi se complairait avec plaisir dans cette erreur de jugement. Sans tout mon respect, je ne me raisonnerais. Je ne m’emploierais pas à la rallier à cette cause non plus. Je profiterais de l’occasion. J’assumerais que Jo est une adulte et qu’elle est libre de décider seule. Je me serais bien moqué de casser des pots dans l’aventure. Les vases brisées, ça se ramasse avec un balai et une ramasser. Quel supplice que de me confronter à son opinion. Elle affirme avec détermination que je ne suis pas son caprice de gosse, que ça dépasse les notions presque manichéennes et téléphonées des gamines aveuglées par l’interdit. ”Tu peux pas tout avoir, Jo. Surtout quand ce que tu veux n’est pas compatible.” me suis-je défendu, le souffle court et grimaçant de frustration. C’est lourd de sens un :”Je te veux, toi”. Dans mon cerveau, ça devient :”j’ai envie que tu sois le premier” et ce n’est pas entendable. C’est pendable au regard du monde entier et si je m’abandonnais  à ce que ma tête traduit de ses mots, elle m’en voudrait, Josephine. Elle n’aurait pas à apprendre à vivre sans moi, car elle me dégagerait plus vite que le vent de bise. J’en suis persuadé et, malgré tout, je n’arrive plus à lutter contre mes vieux démons. Ce front contre le mieux, sa main sur ma joue, la mienne qui s’est enroulée autour de sa taille alors que l’autre lui sert de cousin, cette proximité qui suggère toujours plus, ce sont tant de choses qui font sauter une à une toutes mes barricades. La tension est palpable et je me rappelle que l’impact de ses mots a été pour moi si violent que j’ai avalé une énorme goulée d’air dans l’espoir de réduire la cadence des battements de mon coeur. J’ai essayé de m’éteindre également : j’ai terriblement envie de l’embrasser, d’intégrer ses mots selon leur sens premier, soit être l’un à l’autre jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. J’ai fait chou blanc. ”Tu te rends pas compte de ce que tu dis, de ce que ça signifie pour moi.” ai-je soufflé sur ses lèvres. Les miennes cherchent leur semblable. Elles sont proches de les trouver et, s’il conviendrait de me freiner, j’en suis désormais incapable. Évidemment, un instant durant, j’ai pensé : je n’aurais pas dû la faire venir. L’idée est toutefois fugace. Elle n’est pas assez vigoureuse pour creuser un sillon duquel s’écoulerait un ri de bon sens. Aussi ai-je cédé à ce besoin de l’embrasser avec délicatesse. Ce n’est pas tout à fait pour elle si j’effleure sa bouche de la mienne avant d’y poser un baiser. Je m’emploie à me maîtriser, ce qui ne tient pas plus de trente secondes. A son contact, je m’enflamme et j’ai honte. J’ai honte à cause de mes doigts qui ont glissé le long du flanc de sa cuisse et qui l’ont agrippée, là, juste sous sa jupe. Je ne suis pas fier que mes doigts se resserrent aussi fort sur ce bout de chair parce que, sans ça, j’aurai tôt fait de la débarrasser de son sous-vêtement. Je me tance, mais ne suis-je pas trop dur avec moi  ? Je ne peux pas m’empêcher d’être un homme qui se consume de cet amour interdit, un homme passablement amoureux qui donnerait tout pour retenir celle qui l’aime. Je ne peux que me ralentir à la faveur de sa pudeur, de ce qu’elle est encore innocente et ignorante de l’effet qu’elle peut avoir sur les hommes. Elle ne le réalise pas, son capital sensuel et, moi, je suis tenu de le lui expliquer pour qu’elle comprenne que je ne cherche pas à la pervertir… que je suis juste sensible à ce qu’elle déclare avec embarras et qui me fait perdre pied, littéralement puisque je ressens comme les symptômes du vertige. ”J’ai envie de toi, Jo. Fort. Mais, ça va.” Sous-entendu, tu ne risques rien. ”Je vais me reprendre.” ai-je tenté en flattant de nouveau ses lèvres.”Je vais redescendre.” J’ai d’ailleurs levé une main et, si je ne l’ai pas repoussée, c’est de ne pas avoir trouvé assez de force en moi pour retirer mon bras dessous son cou. ”Tu mérites tellement mieux que ça.” Mieux qu’Archie. Mieux que moi dont la respiration est hachée et qui aura toutefois échoué sur le dos par Dieu sait quel miracle. ”Note à toi-même : tu ne peux pas dire des choses comme ça. C’est dangereux… pour toi, tes promesses….” Et ses fiançailles. Dangereux pour son intégrité. Plus dangereux pour elle que pour moi… quoique ça le soit aussi pour notre relation. Je ne sais pas si elle survivrait à ma hâte si, d’aventures, mon moineau manquerait d’audace et de courage pour me repousser.


 
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âge : dix-neuf années qui ont déjà défilées. la fleur de l'âge. l'innocence.
statut civil : elle n'a pas choisi, josephine. fiancée par arrangement. elle connait archibald depuis toujours. le mariage prévu pour l'été 2025 mais son coeur appartient à un autre depuis de nombreuses années.
occupation : elle étudie à l'université du queensland. ses parents ont voulu qu'elle se dirige vers un bachelor en gestion d'entreprise / gestion du tourisme, de l'hôtellerie et de l'événementiel. elle, elle aurait préféré suivre une voie afin de devenir traductrice littéraire.
adresse : #027, kangaroo point. maison familiale qu'elle partage avec ses parents. mais il n'est pas rare de la trouver dans l'appartement de son frère et de marty.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : violences animales, violences faites aux enfants. - à discuter.
warning : fiançailles forcées, différence d'âge amoureuse, handicap.
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Marty #3 ♦️ Archie #3 ♦️ Rebekah ♦️ Poppy ♦️ Jude ♦️

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1 ♦️ 2 ♦️

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ARCHIBALD
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· Hier à 23:32

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OUTFIT -- _ Non, compliqué, ça l’est pas, mais… les animaux ne font pas de promesses avec eux-mêmes. Elle haussa cependant légèrement les épaules. Elle n'en était pas convaincue. Que savions-nous des pensées des animaux ? Peut-être que les Hommes ne valaient-ils pas mieux qu'eux. Peut-être que les animaux aussi se faisaient des promesses. Pas au sens propre du concept. Mais pourquoi pas ? _ Et c’est pas la question, la question c’est que tu as l’air de considérer que tu n’as pas le choix et ça... Bien sûr qu'elle n'avait pas le choix, Josephine. Avec Archibald ou un autre, elle devrait un jour offrir sa vertu. C'était une étape normale de la vie. Elle n'y échapperait pas. Qu'elle le veuille ou non. Personne ne restait vierge jusqu'à la mort. Sauf les bonnes soeurs. Et encore... _ C'est pourtant le cas. Avec lui ou un autre. Un jour, mes parents me forceront à me marier. Et je préfère... Elle préférait épouser Archibald qu'elle connaissait depuis des années plutôt qu'un inconnu qui pourrait être détestable. Archie, elle avait confiance en lui. Elle savait qu'il la traiterait avec respect. Elle savait qu'en plus d'être un bon parti, il serait l'homme idéal. Mais à quel point avait-elle envie de l'épouser ? A quel point avait-elle envie de lui promettre amour et fidélité jusqu'à ce que la mort les sépare. _ Je préfère choisir ma pénitence plutôt que de leur laisser le choix. Ajouta-t-elle pour achever ses explications. Ses parents seraient capables de lui trouver un époux ayant leur âge. Une grosse fortune, certes. Quelqu'un qui n'entacherait pas le nom des Phillips. _ Tu peux pas tout avoir, Jo. Surtout quand ce que tu veux n’est pas compatible. Elle ferma les yeux, poussa un soupir. Elle ne pouvait pas tout avoir. Oui. Elle ne pouvait pas contenter ses parents, sa famille et ses propres désirs. Elle ne pouvait pas être l'héritière parfaite et celle qui désirait tout envoyer en l'air pour ne plus être qu'avec Marty. Enfermés dans cette chambre pour toujours. Jusqu'à la fin de leurs jours. Jusqu'à ce qu'il se lasse d'elle et lui demande de partir. Elle était prête à lui donner son coeur, son corps et son âme. Marty en possédait déjà la quasi totalité, après tout. Et si leur proximité se faisait de plus en plus pressante, cela ne dérangeait pas notre jeune Josephine. Elle avait sa main sur sa joue, et il avait enroulé la sienne autour de sa taille. Sa joue reposait sur la seconde main de Marty tandis qu'elle sentait le besoin de prolonger ce contact entre eux. Il leur était impossible d'être éloignés. Impossible de ne pas se toucher. De ne pas être à proximité. _ Tu te rends pas compte de ce que tu dis, de ce que ça signifie pour moi. Et lui, se rendait-il compte de ce qu'elle éprouvait ? D'à quel point il lui était difficile de se livrer ? De dire tout cela à voix haute. Leurs lèvres proches les unes des autres. Elle sentit ses lèvres de rapprocher des siennes. Doucement. Délicatement. Jusqu'à ce qu'il vienne effleurer ses lippes aux siennes. Baiser chaste. Qui se fait ensuite de plus en plus pressant. Sa main posée sur sa joue se déplaça jusqu'à ses cheveux. Là, elle emmêla ses doigts dans quelques mèches courtes. Elle s'enflamma, Josephine. Elle se sentait brûler et s'enivrer. Elle se sent s'envoler. Elle se consume de cet amour qu'elle pouvait ressentir pour lui. Elle se liquéfia au contact de ses doigts sur sa cuisse. Ses doigts enfoncés dans sa chaire auraient pu lui faire mal. Mais ce n'était pas le cas. Il s'accrochait à elle. _ J’ai envie de toi, Jo. Fort. Mais, ça va. Je vais me reprendre. Je vais redescendre. Elle le vit se basculer sur le dos. Elle le sentit s'éloigner d'elle alors que ses mots lui hurlaient l'inverse. Il avait envie d'elle. Comment cela pouvait être possible ? Elle, la gamine maigrichonne. Ce sac d'os comme aimait la qualifier sa mère. Elle n'était qu'une petite poupée fragile. Rien qui puisse donner une quelconque envie. _ Tu mérites tellement mieux que ça. Elle plissa les yeux alors qu'elle détaillait les traits de son visage. Ses courbes tout aussi parfaites qu'attirantes. Elle pouvait voir quelques rides qui n'étaient pas présentes il y a encore quelques jours. Elle pouvait voir la fatigue cerner ses yeux. Depuis quand ne s'était-il pas réellement reposer ? _ Note à toi-même : tu ne peux pas dire des choses comme ça. C’est dangereux… pour toi, tes promesses… Cette fois, c'est son nez qui se fronça. Et sans savoir d'où lui venait ce courage et cette audace, elle creusa la distance entre Marty et elle. La blonde s'installa à califourchon sur lui, elle le surplomba de sa petite taille. Un élan de confiance qui ne lui ressemblait pas. Pourtant, c'est exactement ce que lui inspirait ce moment. Cet instant intime qu'ils partageaient. Jamais elle n'avait eu de moment aussi érotique. Pouvait-elle le dire ? _ N'ai-je pas le droit de vouloir vivre dangereusement ? Juste un peu ? Juste une fois ? Dit-elle alors qu'un sourire taquin étirait ses lippes. Sa jupe était relevée sur ses cuisses. Ne laissant plus tellement de place à l'imagination. _ Ce n'est pas toi qui voulait qu'on s'en aille pour m'apprendre à vibrer ? Maintenant qu'elle avait mis des mots sur ce qui clochait chez elle, il n'était plus indispensable qu'ils quittent la ville. A présent, Marty savait qu'il était le seul à la faire vibrer et qu'elle n'avait pas besoin de plus. Non. Seulement lui. Simplement lui. Elle se pencha vers lui, ses deux mains venant se lier à celles de Marty. Elle prenait appui sur le matelas et approcha ses lèvres au plus près de son oreille. _ Je ne te donnerai pas ma vertu... Souffla-t-elle doucement. Pas parce qu'elle n'en avait pas envie. Au contraire. Elle pourrait la lui donner sur le champ s'il le désirait. Il lui suffirait de lui demander. Elle se mettrait à genoux devant lui s'il en avait envie. _ Pas ce soir... Ajouta-t-elle. Sûrement que s'il pouvait voir son visage, il verrait à quel point ses joues avaient rougies. Peut-être à cause de la gêne due à cette audace. Peut-être aussi à cause de ce feu ardant qui brûlait en elle. Elle se déplaça doucement, ses lèvres s'approchant de celles de Marty. _ Mais ce soir, je te demande de me faire vibrer. Un murmure et elle vint sceller ses lippes aux siennes. Elle lui donnait l'autorisation. Il pouvait faire d'elle ce qu'il voulait, ce qu'il désirait. Ce soir, Josephine lui appartiendrait. S'il le désirait. Elle lâcha finalement les mains de Marty, leur rendant leur liberté et elle tira sur son pull afin de l'ôter. Elle le laissa s'échouer au sol et vint discrètement cacher sa poitrine nue. Ses joues s'empourprèrent encore un peu plus alors qu'elle se pencha pour venir déposer un baiser sur la mâchoires de Marty, puis à nouveau sur ses lèvres. Doux. Délicat. Presque timide.

 
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