(josephine) homesick
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Jude Ainsworth
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MEMBRE ☆ ordinary love
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Jude Ainsworth
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rps : 7
pseudo : /
id card : dominic sessa (@harley).
pronom irl : elle.
multicomptes : none.
présence : présente.
@archirenaux
âge : vingt ans à peine, déjà épuisé par le monde entier. ça commence bien.
statut civil : célibataire, dit à qui veut l'entendre que ça lui pèse, mais n'assume jamais le moindre rencard jusqu'au bout.
occupation : depuis peu, livreur à domicile pas franchement ponctuel ni agréable, pour une petite boîte pas regardante sur les casiers judiciaires (dieu merci). aspire à mieux, mais n'accède à rien.
adresse : #09, south bank & west end, appartement qu'il partage avec rebekah, pour le meilleur et (surtout) le pire.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il.
trigger : des sujets qui n'ont pas leur place sur un city (en principe), mais on en discute ensemble.
warning : incarcération, consommation de substances (médicaments), overdose d’un proche, décès parental, trouble anxieux, crises d'angoisse, humour noir.
infos rp : entre 800 et 1'500 mots, plus si je suis inspirée › j'essaie de répondre dans les dix jours › je privilégie les dialogues en français, mais je peux accepter l'anglais › dialogues en lightseagreen.
disponibilités : (07/05 - full) › jacob #01 (fb)josephine #01noomi #01luther #01rebekah #01river #01alma #01
en vrac : une lapine, hopps, qui est l'amour de sa vie (c'est triste) › toujours une paire de boules quies dans la poche quand faut te faire comprendre que tu dois la fermer › vierge, contrairement à son casier judiciaire (ah ah, qu'est-ce qu'on se marre) › incarcéré pendant plusieurs mois, tente (péniblement) de se remettre sur le droit chemin › derrière son air de petit con se cache surtout un gamin paumé qui s'est retrouvé dépassé par ses mauvaises décisions › influençable et en quête d'attention, un mot doux et tu te le mets dans la poche › des friendship bracelets qui trônent fièrement sur son poignet, un talent certain à la flûte de pan et grand amateur d'ateliers poterie, faut pas se fier aux apparences.
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· Dim 7 Juil - 20:05

homesick

w/@Josephine Phillips ☆☆☆ listen, the distance between us could’ve took a while, once we closed that difference, you turned up like a friend of mine. every once in a while, the little things make me smile as if one of our longshots paid off, one of our longshots paid off.

Il essaie, Jude. Il essaie réellement de ne pas voir un lien entre ses récentes retrouvailles avec Josephine et la fuite programmée de cette dernière avec son fiancé – vacances serait un terme nettement plus approprié que fuite, si le jeune homme était capable de percevoir les choses comme elles le sont réellement. Il ne manque pas de rationalité, pourtant, Jude. Bien au contraire, il a tendance à trop l’être, au point d’en devenir sacrément ennuyeux, mais il n’empêche qu’il n’arrive pas toujours à se raisonner quand il s’agit de Jo et encore moins dans les circonstances actuelles, celles où elle est bien l’une des dernières personnes de son passé acceptant de lui donner une énième chance. Josephine qui est venue ponctuellement au parloir, même quand il l’invitait à ne pas se donner cette peine. Josephine qui a toujours tenu ses promesses malgré l’ambiance morose et anxiogène des lieux. Josephine qui remplaçait sa présence par des lettres les rares fois où le temps (ou l’envie, il n’a jamais cherché à savoir les raisons exactes de ses manquements) lui manquait. Josephine qui, à chaque fois, que ce soit par écrit ou par oral, lui assurait qu’il avait toujours une place dans sa vie, que même si la sienne était désormais derrière les barreaux, ça ne changeait rien à leur lien indéfectible et les choses reprendraient leur cours une fois sa liberté retrouvée. La liberté, il l’a effectivement obtenue. L’impression que rien n’a changé, en revanche, Jude tâtonne encore sur la question, sans doute biaisé par cette pression constante à se montrer irréprochable, à ne pas glisser en dehors du chemin qu’il est désormais supposé suivre – le bon, cette fois. Au fond, il a toujours su que Jo et lui n’étaient pas faits pour s’entendre, que deux opposés comme eux qui sympathisent, cela en revient au fait de jouer à défier les lois de l’univers et qu’un jour ou l’autre, ils le regretteront. Lui sans doute plus qu’elle, alors qu’il n’a jamais cessé de se demander pour quelle raison elle a pu se prendre d’affection pour un type à mille lieues des gens qu’elle côtoie d’ordinaire. Leur différence de classe se fait quelquefois ressentir avec plus de violence que d’autres et aujourd’hui, Jude ne peut que constater à quel point leurs mondes sont incompatibles et le resteront toujours. Il n’a pas osé interroger Josephine plus que nécessaire sur ses vacances, conscient qu’elle modérerait sans doute ses propos pour ne pas appuyer sur le fait qu’il s’agit-là d’un luxe qu’il n’a jamais pu s’offrir de son côté (et ne s’offrira sans doute jamais en vue des dettes qu’il a accumulées pour tenter, en vain, de se payer une défense digne de ce nom). Tout juste sait-il qu’elle part avec son fiancé (ce mot est encore très perturbant à utiliser pour désigner Archie, et ne fait que lui confirmer que là où son monde s’est mis sur pause durant des mois, celui des autres n’a jamais cessé de tourner), et qu’ils n’auront pas la possibilité de se voir durant un certain temps. Et oui, encore une fois, s’il était rationnel, Jude serait en mesure de ne pas s’inquiéter pour une poignée de jours d’absence, mais cela va bien au-delà de ça.

Parce qu’en fin de compte, il n’y a plus que Josephine. Les autres, ceux du collège et du lycée, se sont détournés il y a bien longtemps pour la plupart, il y a quelques mois pour les rares exceptions qui n’en sont désormais plus. Ils ont grandi, ils ont évolué, ils ont passé l’âge des conneries – celles-là mêmes qui ont envoyé Jude en prison et qui ont confirmé ce que chacun pensait ; il n’a jamais vraiment grandi, lui. Pourtant, il a sans doute acquis sa maturité plus vite que les autres, d’une manière violente bien qu’il n’ait pas le droit de s’en plaindre – après tout, il a seulement payé le prix de ses actes. Mais dans ses messages, ou dans sa vie de manière plus concrète, il n’y a plus grand monde autour de la présence de Josephine ; ce qui rend leur amitié d’autant plus précieuse, et d’autant plus douloureuse en réalisant que oui, quelque chose a changé. Il y a une tension constante, des maladresses inexcusées, des silences gênants, toutes ces choses qui concrétisent toujours un peu plus les conséquences de ses actes, qui ne touchent finalement pas que lui. Il a été tenté de crever l’abcès, de chercher la raison derrière ce malaise qu’il est peut-être le seul à ressentir, s’interrogeant sur ce qu’il a pu dire ou faire de travers (au-delà de l’évidence, bien sûr), mais Jude s’est ravisé. La vérité, c’est qu’il sait la raison pour laquelle leur chemin semble en passe de se séparer, et il n’y a pas d’autres explications à donner que le temps qui fait son œuvre, et leur vie respective qui évolue. Mais Jude n’est pas prêt à ce que la sienne connaisse de nouveaux bouleversements, et se plait à s’accrocher à ce qu’elle était il y a plusieurs années, quand il était un adolescent naïf, même si désormais il a tout de l’adulte désabusé.

Ils avaient convenu qu’il passerait la veille de son départ, qu’ils se verraient une dernière fois au milieu des valises. Ça ne demande pas grande préparation que l’assurance d’être à l’heure, mais Jude a ce besoin irrationnel de faire les choses correctement – même quand il n’en a pas besoin, et surtout quand c’est inadéquat. Le compte en banque négatif ne l’a pas empêché de passer par la pâtisserie préférée de Jo pour s’assurer d’un buffet de choix à lui proposer (et, aussi, une preuve supplémentaire qu’il est digne de son amitié, sans doute). Le paquet de gâteaux divers et variés bien tenu en main, il hésite quelques secondes avant de signifier sa présence, finissant par expulser un soupir d’encouragement tout en appuyant sur la sonnette à l’aide de son coude. « Hé, salut. » La porte ouverte sur la silhouette de Jo, c’est un fin sourire qui s’affiche sur ses lèvres – pas uniquement parce qu’il est timide, mais parce qu’il n’y peut rien, il affiche constamment une resting bitch face sans même le vouloir et ses démonstrations d’humeur sont rares. « Si tu peux pas venir jusqu’au goûter, le goûter viendra à toi. » Il annonce fièrement, sa boîte entre les mains, avant de rapidement se justifier : « Et je t’arrête tout de suite, y’a pas d’âge pour ça. » À la rigueur, pour le cookie accompagné d’un verre de lait, oui, mais il a fait dans le casse-croûte premium, aujourd’hui. « T’en es où dans tes valises ? J’ai un postérieur prêt à s’asseoir sur les plus récalcitrantes, si besoin. » Il n’a jamais dit qu’il lui serait d’une grande aide pour cette partie-là du voyage, mais on ne peut pas lui reprocher sa bonne foi, hm.


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Josephine Phillips
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Josephine Phillips
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à contacter : sur le compte concerné.
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âge : dix-neuf années qui ont déjà défilées. la fleur de l'âge. l'innocence.
statut civil : toujours fiancée à Archibald. juste parce qu'ils n'ont pas le courage de dire à leurs familles qu'ils se sont séparés. relation naissante avec Marty qu'elle ne saurait nommer.
occupation : elle étudie à l'université du queensland. ses parents ont voulu qu'elle se dirige vers un bachelor en gestion d'entreprise / gestion du tourisme, de l'hôtellerie et de l'événementiel. elle, elle aurait préféré suivre une voie afin de devenir traductrice littéraire.
adresse : #027, kangaroo point. maison familiale qu'elle partage avec ses parents. mais il n'est pas rare de la trouver dans l'appartement de son frère et de marty.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : violences animales, violences faites aux enfants. - à discuter.
warning : fiançailles forcées, différence d'âge amoureuse, handicap.
disponibilités : rps en cours :

Marty #8 ♦️ Archie #7 ♦️ Rebekah ♦️ Poppy ♦️ Jude ♦️ Eugenia ♦️

sms :

Marty ♦️ Archie ♦️ Eugenia ♦️ Jude ♦️

rps terminés :
Marty&Archibald

en vrac :
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MARTY
If you felt invisible, I won't let you feel that now.
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ARCHIBALD
Every step that i take is another mistake to you.
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· Mer 17 Juil - 12:47

homesick.
Jude&Josephine.
OUTFIT -- Le destin lui avait joué des tours bien plus de fois qu'elle ne l'aurait voulu. Il avait mis Marty sur sa route alors qu'il était l'amour interdit. Et bien avant cela -- quoi qu'elle ne savait plus lequel des deux elle avait rencontré en premier -- le destin s'était aussi joué d'elle en mettant Jude sur son chemin. Ils n'avaient pourtant rien en commun. Surtout pas leur classe sociale qui était aux antipodes l'une de l'autre. Déjà gamins, leur route n'aurait jamais dû se croiser. D'ailleurs, cela remontait à tellement longtemps qu'elle ne se souvenait plus des circonstances. Mais quoi qu'il en soit, elle était tout de suite tomber sous le charme de Jude. Pas dans le sens romantique du terme, mais bien dans son sens amical. ça avait matché entre eux. Deux personnes complètement mal à l'aise avec le reste des humains et qui arrivaient à se lier l'un à l'autre. Sans explication. Sans que personne ne s'en doute. La Belle et la Bête. Et surtout, il fallait savoir que lorsque Josephine aimait quelqu'un : c'était pour toujours et quoi qu'il en coûte. Alors, malgré les délits, malgré les mois passés en prison : elle n'avait jamais abandonné Jude. Au contraire. Elle était venue le visiter régulièrement à la prison. Elle lui avait écris. Elle avait tout fait pour qu'il garde contact avec le monde extérieur. Pour qu'il ne perde pas pieds dans ce monde intransigeant. Aujourd'hui, il était revenu. Il était à nouveau libre. Et Josephine était heureuse de retrouver son meilleur ami. Il était libre. Et ils pouvaient à présent se voir quand ils le désiraient. Ou même s'écrire. La blonde n'avait jamais apprécié les étreintes. Elle n'avait jamais été trop tactile. Et pourtant, lorsqu'elle ouvrit la porte sur un Jude aux bras chargés, elle ne put s'empêcher de l'enlacer. _ Hé, salut. Elle prolongea son étreinte. Juste quelques secondes. Suffisamment pour que son parfum vienne lui chatouiller les narines et la rassurer. Il était là. _ Si tu peux pas venir jusqu’au goûter, le goûter viendra à toi. Et je t’arrête tout de suite, y’a pas d’âge pour ça. Elle s'amusa de voir à quel point il était chargé. Elle s'amusa de se rendre compte qu'il y avait encore tant de choses qui les réunissaient. Dont la gourmandise. Elle se poussa de la porte pour le laisser entrer puis la refermer derrière lui. _ Tu pensais vraiment que j'allais refuser un goûter ? Jamais de la vie. Josephine aimait bien trop la nourriture pour ne serait-ce penser qu'elle ne mettrait pas le nez dans les pâtisseries qu'il avait ramené. Elle ressemblait peut-être à un tas d'os --selon sa mère, mais Josephine aimait la nourriture. Et elle pouvait manger une quantité non négligeable de nourriture. Si bien qu'on se demande souvent comment il lui était possible de tout ingurgité alors qu'elle était si menue. Elle le délesta finalement de ses précieux et elle se dirigea vers sa chambre. Elle avait prévenu Jude qu'elle allait partir quelques jours avec Archibald. Voyage qu'ils avaient prévu depuis quelques semaines afin de se retrouver. Ou plutôt, de se trouver. Ses valises n'étaient pas encore totalement remplies. Au contraire. Jo avait traîné à les faire. Et à la veille du départ, elles étaient loin d'être bouclées. Et pour cause : Marty. Marty qui lui avait avoué avoir envie de l'embrasser. Marty qui venait de perdre sa mère et qui réclamait son attention. Une attention qu'elle lui donnait avec plaisir. _ T’en es où dans tes valises ? J’ai un postérieur prêt à s’asseoir sur les plus récalcitrantes, si besoin. Josephine fit une légère moue en montrant son dressing et les valises vides éparpillées à l'intérieur. _ Au point mort ? Elle haussa doucement les épaules. C'était peu dire, après tout. Pourtant, laisser traîner ce genre de choses ne lui ressemblait pas. _ Disons que certains événements m'ont un peu retardée. Ouais. Disons cela comme ça.

 
code by exordium.


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(His palms are sweaty, knees weak, arms are heavy)
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· Jeu 1 Aoû - 23:36

homesick

w/@josephine phillips ☆☆☆ Il n’est pas du genre à poser des étiquettes, Jude, principalement parce qu’il a parfaitement conscience d’être de ceux qui les accumulent – peu importe si elles disent vraies ou non (surtout si elles disent faux, en réalité). C’est sans doute la raison pour laquelle il s’abstient souvent de catégoriser ses relations (et, aussi, parce qu’avec son sale caractère, l’ami d’un jour peut devenir l’ennemi du lendemain). Pourtant, Josephine a toujours fait office d’abstraction à la règle – dans ce domaine comme dans tant d’autres – et s’est rapidement vue associée à l’étiquette « meilleure amie », au détriment de toutes les différences qui n’auraient jamais dû lui permettre de la considérer comme telle. Et si le jeune homme tente de se tenir éloigné de toute forme de préjugés, il n’empêche qu’il est parfaitement conscient de ceux qui entourent sa récente sortie. La récidive probable, les difficultés de réinsertion, les jugements silencieux (ou non), qu’il attendait de la part de son agent de probation, des responsables de recrutement, de ses rencards s’étant renseignés sur lui au préalable – tous ces gens dont il se persuade que le jugement n’est pas important. Pourtant, Jude a très vite été confronté à la réalité, et au fait que les plus sévères de tous composent son entourage proche, de sa famille à ses amis ; accentuant une pression déjà constante et intolérable, source initiale des dérives l’ayant amené à finir en cellules. Une forme de cercle vicieux duquel il ne sait plus comment se sortir, hormis en redoublant d’efforts dans une vaine tentative de faire taire cette impression de ne jamais être à la hauteur. Une version amicale du syndrome de l’imposteur, qui ne cesse de lui murmurer que Josephine s’est prise d’amitié pour lui par pitié, qu’elle s’est retrouvée prise au piège de sa bienveillance et que chaque jour qui passe les rapproche un peu plus de la fin, du moment où elle réalisera qu’il ne lui apporte rien d’autre que des ennuis – directement ou non. Peu importe si toutes les preuves sont réunies pour démonter de la sympathie de la jeune femme à son égard, Jude trouve toujours un contre-argument ; le dernier en date mettant en avant que leurs contacts ponctuels quand il était emprisonné ne sont qu’une forme de loyauté tragique de la part de la jeune femme et que les moments qu’ils passent ensemble depuis sa sortie visent seulement à ne pas l’achever au moment le moins opportun – elle attend une certaine stabilité de sa part, sans doute, avant de s’éloigner. Sinon, comment expliquer qu’elle soit de moins en moins disponible ? Oh, bien sûr, il y a des fiançailles de son côté, des études éreintantes, une vie sociale bien plus riche que la sienne ; toutes ces choses que Jude refuse de considérer, parce qu’elles lui font peur. Autant parce qu’elles marquent, une fois encore, leurs évidentes différences que parce qu’il s’agit-là d’une vie qui ne sera jamais la sienne, et que ces différences-là sont susceptibles d’amener avec elles jalousie et rancœur, deux sentiments qu’il se refuse de considérer à l’égard de Josephine.

Il sait aussi qu’il réfléchit trop, Jude, beaucoup trop, et c’est dans des moments comme celui-ci que sa sobriété lui paraît difficile à maintenir, alors qu’il n’y a pas si longtemps, il avait toutes les clés (tous les cachets, plutôt) en main pour endormir l’ébullition constante de son esprit. L’étreinte offerte par son amie fait office de trêve bienvenue, bien qu’il ne puisse la prolonger plus que de raison. S’immisçant à l’intérieur de la maison après y avoir été invité, il se contente d’un bref haussement d’épaules qui veut tout et rien dire à la fois lorsqu’elle souligne : « Tu pensais vraiment que j'allais refuser un goûter ? » Un instant, il est tenté de préciser qu’il y a sûrement un paquet de choses qui ont pu changer en l’espace de près d’un an, mais il s’agit-là d’un sujet qu’il n’a guère envie d’aborder ; non, il veut surtout profiter de la présence de la jeune femme, d’autant plus à quelques heures de son départ. Quelques jours qui, pour un garçon qui se sent aussi vite abandonné que Jude, prennent des allures de semaines entières. Délesté des pâtisseries, il suit Josephine jusqu’à sa chambre où il ne peut que constater l’ampleur des dégâts – ou leur inexistence, plutôt. « Au point mort ? » Fronçant les sourcils en détaillant la pièce avant de relever le regard vers l’étudiante, il ne comprend pas plus la situation quand elle ajoute : « Disons que certains événements m'ont un peu retardée. » - « Genre, quoi ? » Il interroge, soudainement inquiet, guettant sur le visage de Josephine la moindre indication d’une quelconque tragédie survenue dans les dernières heures – seule et unique raison pour traîner autant à partir en voyage, à ses yeux. « Tout va bien ? » Il demande et, devant l’air fermé de son amie, il s’approche d’un pas, l'inspectant sans gêne, toujours aussi soucieux alors qu’il ajoute, sincère : « Tu m’fais peur, abrège. »


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