(jin) a ghost keeping me alive
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Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
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Jude Ainsworth
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MEMBRE ☆ ordinary love
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Jude Ainsworth
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rps : 27
pseudo : /
id card : dominic sessa (@myself).
pronom irl : elle.
multicomptes : none.
présence : présente.
@archirenaux
âge : vingt ans à peine, déjà épuisé par le monde entier. ça commence bien.
statut civil : célibataire, dit à qui veut l'entendre que ça lui pèse, mais n'assume jamais le moindre rencard jusqu'au bout.
occupation : depuis peu, livreur à domicile pas franchement ponctuel ni agréable, pour une petite boîte pas regardante sur les casiers judiciaires (dieu merci). aspire à mieux, mais n'accède à rien.
adresse : #09, south bank & west end, appartement qu'il partage avec rebekah, pour le meilleur et (surtout) le pire.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il.
trigger : des sujets qui n'ont pas leur place sur un city (en principe), mais on en discute ensemble.
warning : incarcération, consommation de substances (médicaments), overdose d’un proche, décès parental, trouble anxieux, crises d'angoisse, humour noir.
infos rp : entre 800 et 1'500 mots, plus si je suis inspirée › je réponds, généralement, par ordre chronologique et j'essaie de ne pas dépasser 15 jours de délai › je privilégie les dialogues en français, mais je peux accepter l'anglais › dialogues en lightseagreen.
disponibilités : (09/05 - on glisse vite par ici, dis donc) › jacob #01 (fb)josephine #01noomi #01luther #01rebekah #01river #01alma #01raphael #01jin #01

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alba ☆ i wanna breathe your every breath, be the truth and be the myth through the days and through the nights, through the bitter life, oh, 'cause you're my life and you're my death.

en vrac : une lapine, hopps, qui est l'amour de sa vie (c'est triste) › toujours une paire de boules quies dans la poche quand faut te faire comprendre que tu dois la fermer › vierge, contrairement à son casier judiciaire (ah ah, qu'est-ce qu'on se marre) › incarcéré pendant plusieurs mois, tente (péniblement) de se remettre sur le droit chemin › derrière son air de petit con se cache surtout un gamin paumé qui s'est retrouvé dépassé par ses mauvaises décisions › influençable et en quête d'attention, un mot doux et tu te le mets dans la poche › des friendship bracelets qui trônent fièrement sur son poignet, un talent certain à la flûte de pan et grand amateur d'ateliers poterie, faut pas se fier aux apparences.
présentation : présentation
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· Dim 25 Aoû - 22:30

a ghost keeping me alive

w/@jin hartley ☆☆☆ i get what they're saying to me, i gotta smile, smile, smile, forget, forget, forget it i wanna be, come inside my world, live the gun outside, i've got the words, let them blow your mind.

trigger warning : asile abandonné, mention de sang, vulgarité

Un asile abandonné, mais quelle merveilleuse idée ! J’ai hâte que Stan-the-pudding-murderer me bute parce que je l’aurais vénère, et puis, eh, j’ai toujours rêvé de faire un voyage au centre de moi-même, voyez, j’pensais juste pas que ça impliquait de littéralement bouffer mes propres organes à cause d’un esprit revanchard, mais bon, la vie est faite d’expériences, hein. On fera un remake de Bone Tomahawk, j’ai hâte, dis donc, vous en avez d’autres des idées aussi géniales, bande d’enfoirés ? Ça, c’est ce que Jude aurait dû leur dire. En théorie. En pratique, il a affiché son plus beau sourire, prié pour que son sphincter ne le trahisse pas et s’est prétendument impatienté d’arriver au jour J en espérant se péter une jambe d’ici là (peut-être même qu’il a failli donner un coup de pouce au destin, hm). La vérité, c’est que jusqu’au jour J, il a très sérieusement envisagé de retomber dans ses vieux travers ; et on pourrait presque le comprendre, le Ainsworth, tant une petite prescription d’anxiolytiques ne serait sans doute pas de trop en vue de ce qui l’attend. On pourrait aussi et surtout se demander pourquoi est-ce qu’il s’inflige tout ça, et pourquoi il continue de suivre ses camarades dans leurs explorations urbaines toutes plus foireuses les unes que les autres alors que, de son côté, il est plus partisan des soirées en solo devant son jeu du moment. Le pire dans tout ça, c’est qu’il ne s’agit même pas d’un malentendu, le groupe ne l’a pas ramassé sans lui demander son avis un jour où ils avaient besoin d’un quatrième luron suicidaire pour aller explorer une cité interdite, non, il s’est lancé là-dedans de son plein gré. Les livres de développement personnel mettraient en avant son courage à sortir de sa zone de confort ; lui pointe plutôt du doigt des décisions irréfléchies et une volonté d’être aussi con qu’un touriste qui prend son billet pour mi-août et qui s’attend à être tranquille.

« Pas mal la tapisserie, dommage qu’il y ait pas la réf’. » L’exploration a commencé depuis dix minutes que Jude regrette déjà de ne pas s’être volontairement précipité contre un bus, sans quoi il aurait eu une excuse parfaitement recevable pour passer son tour (et les suivants, vu que de toute évidence il n’aurait pas gagné contre ledit bus). « Et puis les p’tites gouttes de sang séchées, là, ça donne vraiment du cachet, dis donc. » Et comme à chaque fois qu’il est stressé au cours de leurs sorties, il parle, Jude. « Eh, vous avez vu les traces d’ongles contre cette porte ? On savait s’ambiancer à l’époque, ah ah. » Et il parle. « Ah, et la touffe de ch’veux là, prends-là, Eli, t’en auras sûrement b’soin avant nous. » Et il parle. « Et il y a une poupée en porcelaine. Super. Merveilleux, vraiment. » Hello ? Il y a une putain de poupée en porcelaine, ÇA CHOQUE PERSONNE ? Non, mais, c’est plus possible à un moment, si leur délire c’est de tenter le diable pour se faire zigouiller, pas de soucis, Jude a des contacts, il leur arrange ça quand ils veulent, il leur offre même l’apéro de départ, bon prince, mais ils voudraient pas, juste une fois, explorer un parc abandonné ? Un truc du genre, où ils pourront admirer la nature qui reprend ses droits et cueillir des pâquerettes ? Non, personne ? Jude se fait la note mentale de préparer une présentation powerpoint pour la prochaine fois, histoire d’avoir au moins essayé d’allonger son espérance de vie, parce qu’à ce rythme, il y aura un nouveau fantôme qui hantera les lieux avant la fin de l’exploration.

Cette hypothèse n’a jamais été aussi proche de se réaliser alors que Jude finit par relever le nez et se rendre compte qu’il n’est plus du tout dans la pièce avec le sang séché et la poupée meurtrière (oui, elle est meurtrière, il en est certain, il a vu assez de films hein, on lui l’a fait pas à lui). Sans doute est-ce sa volonté de fuir celle-ci qui l’a amené à s’éloigner, perdu dans ses pensées de pâquerettes pour oublier qu’ici, on les bouffait plus qu’on ne les ramassait, et s’il est déjà aisé de s’égarer dans le labyrinthe qu’est un hôpital en fonction, imaginez bien que de se perdre dans un asile abandonné relève d’une morte lente et certaine (il n’est pas du tout dramatique, voyons). « Jin ? Elijah ? Eugenia ? » Quelqu’un qui n’est pas un esprit revanchard, please ? « Eh ho ? » Il s’arrête, se forçant à guetter les alentours pour y trouver un semblant d’issu – alors que s’il s’écoutait, il partirait en courant (ce qui n’est finalement pas une si mauvaise idée, avec un peu de chance, il finira par s’assommer contre une porte mal fermée, perdra connaissance, et oubliera d’avoir peur). À tous les coups, c’est encore une blague de leur acabit, bizutage du petit nouveau en différé, ah, ah, hilarant. Ils seront donc les trois premiers sur sa liste de gens à hanter, c’est certain.

Il n’a pas signé pour une exploration en solo, et il sent déjà son rythme cardiaque qui prend l’ascenseur, alors qu’il tente de trouver un semblant de courage pour retrouver sa bande. Ce n’est pas très prolifique alors qu’il a surtout l’air d’être un sims en train de beuger parce qu’un objet lui bouche le passage, tournant et se retournant sur lui-même, n’avançant jamais plus d’une dizaine de centimètres. Il entraperçoit une porte, fait machinalement le signe de la croix alors qu’il se dirige vers celle-ci, sa main qui entoure la poignée, ses prières qui implorent déjà la Madame là-haut de l’épargner. Et lorsqu’il se décide enfin à pousser la porte, il a l’impression de manquer d’air, Jude. Heureusement pour lui, ça ne dure qu’un seul instant, car, bientôt, il est bien trop accaparé par le mouvement à ses pieds, et par le hurlement qui résonne à ses oreilles. Le sien, au cas où vous vous poseriez la question, beuglement à mi-chemin entre la vache en pleine mise bas et la douleur du petit orteil qui a cogné un coin de meuble.

Oui, à ses pieds, c’est une grenouille. Oui, elles peuvent être venimeuses, prenez par exemple l’aparasphenodon brunoi. Oui, elle ne vit qu’au Brésil, mais eh, ce serait pas la première bestiole qui se glisse dans les caisses de livraison de fruits venus de l’autre bout du monde pour assouvir leur soif de domination sur un nouveau continent. Là aussi, on lui la fait pas, à Jude.


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Jin Hartley
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occupation : programmeur jeux vidéo pour le studio indépendant Next Level, photographe freelance spécialisé dans l'urbex.
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· Dim 1 Sep - 18:12

a ghost keeping me alive

asile abandonné, around brisbane • w/ @Jude Ainsworth

quand tu pars explorer seul, c'est toujours en silence. tu aimes t'imprégner de l'atmosphère des lieux, du calme particulier qui règne sur chacun d'entre eux, et tu t'arranges toujours pour laisser le moins de traces possible de ton passage. l'une des grandes règles de l'urbex, pour les plus passionnés comme toi qui se soucient de bien faire, à laquelle tu ne déroges jamais. il ne s'agit pas seulement d'une préférence, mais aussi d'un réflexe. parce que tu sais ce que ces endroits peuvent renfermer, des squatteurs, des criminels, des gens malintentionnés en général - la menace n'est jamais paranormale, mais bel et bien humaine. à Détroit, tu as eu droit à ton lot de mauvaises rencontres, et si aucune n'a jamais suffi à te pousser à laisser tomber ce passe-temps particulier, ça ne t'a pas empêché d'en tirer les bonnes leçons. quand tu es seul, concentré et méthodique, il est plutôt rare qu'on réussisse à te surprendre. à plusieurs, en revanche, la démarche a tôt fait de perdre son sérieux, et l'ambiance de se détendre. à plusieurs, c'est plus agité, bruyant et dispersé. en bon éclaireur, c'est bien souvent toi qui se trouve en amont du groupe, dans un premier temps, s'assurant que la voie est libre avant de migrer là où tu peux garder un œil vigilant à la fois sur tes acolytes et les alentours. tu n'es pas celui qu'on entend le plus d'ailleurs, sauf lorsqu'il s'agit de guider le troupeau à destination comme un genre de chien de berger - avec moins de succès que l'animal, sans doute. avec Eli le touche-à-tout et créateur des pires idées pour "pimenter" la sortie, ça s'avère parfois compliqué. heureusement, ce soir, Eugenia est de la partie pour t'appuyer, en quelque sorte, quand elle ne s'extasie pas au sujet d'une possible hantise du lieu et de faits inexpliqués rapportés par internet. et puis il y a Jude, qui vient compléter ce groupe pour le moins atypique.

Jude est particulièrement bavard, ce soir. il l'est toujours, sa façade de prétendu bonhomme sans peur vite percée à jour par l'ensemble du groupe. ça t'agace souvent, ces manies de pipelette pour palier l'angoisse, toi qui apprécies bénéficier d'un minimum de calme pour profiter de l'ambiance. sauf qu'il faut bien avouer que l'ambiance est pesante, même pour toi. alors, si tu finis par lui lâcher un « c'est un asile Jude, tu t'attendais à quoi ? » qui a au moins le mérite de ramener le calme une minute ou deux, ses commentaires, très inspirés comme toujours, te tirent un rictus amusé que tu n'essaies même pas de réprimer. jusqu'à marquer une pause devant la fameuse poupée de porcelaine, innocemment posée sur un vieux brancard rouillé et recouvert de poussière. « cool. » rétorques-tu, désinvolte, venant toucher du bout d'un doigt ganté le front du jouet. « chouette trouvaille Jude, fais nous signe si t'en vois d'autres comme ça. » que tu renchéris, tout sourire, pas franchement inquiété par la mise en scène. tant que vous restez groupés, il ne peut techniquement rien vous arriver. et puis, un Jude qui papote, même tout seul, est un Jude sur lequel il est facile de garder un œil. c'est d'ailleurs ce qui aurait dû t'alerter ; le silence.
vous êtes penchés sur le bureau d'un soignant du centre, avec Eugenia, quand tu réalises que Jude n'a plus rien commenté d'un ton sarcastique depuis cinq bonnes minutes - un record - et un rapide coup d'œil sur la pièce que vous fouillez le confirme : vous n'êtes que trois ici. Jude a disparu, et ton cœur s'emballe d'appréhension. vous n'êtes pas dans un film d'horreur, chaque incident a son explication logique, mais l'absence soudaine d'un membre de votre bande n'est pas normale pour autant - surtout s'il s'agit de Jude. c'est qu'il est peureux, le brun, et pas du genre à se désolidariser du groupe, même dans l'objectif de retrouver la sortie. naturellement, tu te dévoues pour partir à sa recherche. avec les séquelles de son accident, Eugenia est trop lente, et Eli ne connait pas assez bien les lieux. ce serait dommage d'égarer deux compagnons dans la même soirée.

focalisé sur les sons qui t'entourent, tu entreprends de retracer d'un pas déterminé le chemin que vous avez suivi. logiquement, Jude n'a pas pu aller bien loin, mais tes quelques appels restent sans réponse pour le moment. les minutes s'écoulent à pointer ta lampe dans tous les recoins possibles, attentif au moindre bruit, au moindre détail révélateur de sa présence, ou de son passage. et plus le temps passe, plus tu t'inquiètes. jusqu'à ce qu'un cri perçant vienne briser le silence. la voix de Jude, qui te fait aussitôt basculer en mode défensif ; ta lampe dans une main et un cran d'arrêt que tu glisses dans l'autre, tu avances à grandes enjambées. tu t'attends à peu près à tout, en passant l'encadrement d'une porte qu'il te faut pousser d'une épaule, mais il n'y a que lui à l'intérieur, dont la silhouette tremblante se révèle sous le faisceau de ta lampe. un Jude visiblement apeuré, mais vivant, et seul. « putain Jude, qu'est-ce que tu fous ?! » ton arme retrouve sa place dans la poche latérale de ton cargo, et tu t'immobilises en voyant quelque chose s'agiter à tes pieds. c'est une grenouille, qui vient d'ailleurs se percher sur le bout de ta chaussure. un instant s'écoule, le temps que l'information monte au cerveau. avec un petit rire à mi chemin entre l'amusement sincère et la tension nerveuse qui s'évacue, tu te pinces l'arrête du nez, puis fixe le plus jeune d'un air presque ébahi. « j'ai cru qu'il t'était arrivé un truc. » un truc grave, du genre traversée du sol ou blessure sur un objet tranchant ; pas une rencontre avec un petit batracien inoffensif. bestiole que tu incites à fuir d'un mouvement du pied. « ça va ? » que tu t'enquiers d'abord, une inquiétude sincère qui transparait dans la voix. « t'es pas possédé par un esprit maléfique, tu vas pas me planter dans le dos ? » c'est qu'ils font la paire, avec Eugenia et leurs histoires de fantômes en quête de vengeance. « et rentre pas là-dedans, tu vas te transformer en clicker. » ajoutes-tu en tendant le bras par-dessus sa tête brune pour repousser la porte, scellant la pièce une fois de plus. il y a une forte odeur de pourri qui s'en dégage, l'humidité palpable dans l'air. nul doute que des champignons malveillants ont élu domicile à l'intérieur.


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· Mer 11 Sep - 22:51

a ghost keeping me alive


w/@jin hartley ☆☆☆ À le voir ainsi, la goutte de sueur provoquée par l’angoisse menaçant de dégouliner à tout moment, se retournant à intervalles réguliers pour s’assurer qu’aucune poupée tueuse ne l’a dans le collimateur, suivant docilement ses camarades en se retenant de leur emprunter le bras pour se rassurer, on peut légitimement se demander ce que Jude fout ici. Rassurez-vous, lui-même n’en a pas la moindre idée et s’il devait décrire celle-ci, il dirait simplement qu’elle est à chier, ni plus, ni moins. Tout juste se rappelle-t-il qu’il s’est initié à l’urbex dans l’idée de mieux commenter la discipline, dans une volonté d’avoir une opinion sur tout – mais contrairement à la plupart des gens, il apprécie qu’elle soit construite. L’activité étant à la mode, il y a vu l’opportunité d’y goûter pour juger et quelques mois plus tard, le voilà faisant partie d’un groupe qui s’essaie à la discipline de manière régulière, dans des lieux toujours plus impressionnants les uns que les autres – et pas dans le bon sens du terme. Au départ, Jude a tenté de jouer au bonhomme qui gère tout à fait sa panique, mais il a très vite compris que l’exercice serait compliqué puisqu’il s’agit d’une composante innée chez lui, à deux doigts de justifier un changement de prénom pour un merveilleux Panik Ainsworth qui lui irait sans doute mieux (et qui ferait un beau jeu de mots avec sa virginité, dis donc, quel combo). Et là où le groupe aurait pu le virer en décrétant qu’il est de mauvaise compagnie, ils l’ont accepté malgré son appréhension exagérée et ses commentaires constants ; il n’est pas du genre loyal, Jude, mais s’il l’était, le fait qu’il s’inflige ce genre de sortie se rapprocherait d’une reconnaissance de sa part à leur égard. Et puis, il ne peut pas nier qu’il y a effectivement un petit côté masochiste qui ne lui déplaît pas ; pas qu’il aime se faire du mal, non, mais ce sont au moins des moments où il ne pense à rien d’autre, et dans un tourbillon constant de ruminations variées, même un asile abandonné semble être un havre de paix, finalement.

« C'est un asile Jude, tu t'attendais à quoi ? » Pour seule réponse, hautement mature, Jude attend que Jin se détourne pour l’imiter grossièrement. Une grimace outrée qui n’a rien à envier à un castor en vue de la façon dont il retrousse ses lèvres qu’il claque contre ses dents, secouant exagérément la tête de gauche à droite en répétant silencieusement les paroles d’un Jin qui brise ses espoirs de paix. Oui, c’est un asile, mais n’a-t-il pas le droit d’être optimiste (la bonne blague) et d’espérer qu’on s’éloigne des clichés dignes des meilleurs films d’horreur ? Excusez-le d’avoir un petit cœur attendri qui bat, contrairement à ses déglingos de camarades (qu’il aime bien quand même). À commencer par Jin qui, pour peu, serait prêt à offrir un free hug à cette poupée dont il vient de caresser le front du bout de doigt, sous le regard parfaitement jugeant d’un Jude qui fronce les sourcils à s’en causer des rides avant l’âge. « Chouette trouvaille Jude, fais nous signe si t'en vois d'autres comme ça. » T’inquiète pas Jin, je vais te trouver la salle des tortures et t’y enfermer pour que t’arrêtes de faire le malin deux minutes. En réalité, il n’en veut même pas au tatoué, parce qu’il y a quelque chose dans sa façon de le narguer qui lui est familière et réconfortante, quand bien même il ne cesse de mettre son rythme cardiaque à l’épreuve – mais pour ce dernier point, Jude y arrive très bien tout seul, alors peut-il vraiment en vouloir aux autres ?

Preuve en est la manière dont il s’éloigne et lorsque Jude réalise l’ampleur de la situation, il sent déjà le malaise à deux doigts de s’emparer de lui. Il n’a jamais eu un grand sens de l’orientation, Jude, capable de se paumer dans son propre immeuble, et de débarquer dans le salon des voisins d’en dessous (ils sont très sympas, d’ailleurs, ils l’ont invité à l’apéro) même après 6 mois à vivre là-bas. Deux options se présentent à lui : soit il s’évanouit et espère qu’on le retrouve avant qu’il ne soit plus qu’un amas de chair putrifiée, soit il tente de rectifier le tir même s’il entend déjà les vannes de Jin à ce sujet (lui plus que les autres, puisque c’est le daron du groupe). Il ferme les yeux quand il met sa main sur la poignée – Dieu merci, il est vacciné contre le tétanos – se pince les lèvres et se veut concentré sur l’action qui risque (sans exagérer, voyons) de lui coûter la vie. Un mouvement accapare son attention à ses pieds. Son hurlement est strident, et il est bon pour un mal de gorge d’une semaine simplement parce qu’il a voulu croire qu’il pourrait survivre sans ce groupe.

Il lui faut quelques longs instants pour se calmer, sa silhouette tremblant comme une feuille alors qu’il essaie désespérément de souvenir de comment on respire – y’a pas une page WikiHow pour ça, please ? Et quand Jin débarque, c’est un sursaut qui s’empare de lui, confondant un instant le teint blafard du meneur avec celui d’un fantôme. « putain Jude, qu'est-ce que tu fous ?! » En guise de réponse, incapable de parler, son bras tremblant se tend pour désigner de l’index le batracien à ses pieds, avant de réaliser le ridicule de cette accusation ; son bras revient aussitôt longer le long de son corps alors que le rire de Jin ne résonne à ses oreilles. « j'ai cru qu'il t'était arrivé un truc. » - « Pardon ?! » Il vient pas de lui arriver un truc, là ? Comptez sur Jude pour clarifier la situation. « Certaines grenouilles peuvent tuer à elles seules dix hommes, est-ce que j’ai une gueule à défier les statistiques ? » Il demande, d’un ton encore peu assuré alors qu’il se remet de ses émotions, et quand il constate que Jin semble réfléchir à la question, Jude le coupe d’une voix nettement plus autoritaire : « RÉPONDS PAS ! » Qu’il l’arrête aussitôt, alors que Jin dit enfin une chose censée depuis qu’ils se sont retrouvés : « ça va ? » - « Ouais ouais, super, tel que tu m’vois j’suis ravi d’exister et j’regrette pas du tout mes choix d’vie. » Si, à peu près tous, ou en tout cas ceux qui l’ont amené à rencontrer cette grenouille à laquelle il pensera toujours sur son lit de mort, au détriment de potentiels enfants, parce qu’il y a des souvenirs plus marquants que d’autres, et que la rencontre avec ce substitut de faucheuse écrasera bien une éventuelle descendance. « t'es pas possédé par un esprit maléfique, tu vas pas me planter dans le dos ? » Mais c’est qu’il se fout de sa gueule en plus, le Hartley, et Jude relève les yeux pour lui offrir un regard en coin qui se veut sévère. « C’est drôle, j’en viens à regretter que ce soit pas l’cas. » Surtout pour qu’il regrette ce qu’il vient de dire, car évidemment que maintenant Jude a de nouvelles sueurs à l’idée que ça puisse être le cas – il a vu l’intégralité de Supernatural, il sait que parfois on ne se rend pas compte de la possession. Vite, un miroir, pour qu’il puisse y voir ses yeux. Non, en bonus il y verra sûrement un fantôme en arrière-plan. Par sécurité (la sienne), ça attendra qu’il rentre chez lui, et tant pis si l’esprit prend possession de lui durant le voyage retour et zigouille ses camardes, il y a des priorités. « et rentre pas là-dedans, tu vas te transformer en clicker. » - « Ouais, bah j’sais à qui j’m’attaquerai en premier. » Il grogne, tel un gamin furieux d’avoir été grondé par son daron (c’est un peu le cas), en écartant légèrement sa tête tandis que Jin referme la porte derrière lui. Puis, réalisant que sa mauvaise foi pourrait convaincre Jin de le planter là et de le laisser se débrouiller seul, il se corrige aussitôt, d’une voix faussement mielleuse : « La grenouille. C’est sa faute, après tout, la méchante. » Il affiche même son sourire de petit con arrogant pour parfaire le tout. Pitié me laisse pas là, qu’implore ses yeux, même si les mots ne sortiront jamais de sa bouche. « Bon, ça y est, vous avez fait l’tour ? T’as vu tout c’que tu voulais voir ? Fais un bingo en trouvant la fiancée de Chucky ET leurs marmots ? » Et est-ce qu’il leur a caressé le front à eux aussi, peut-être même claqué la bise et tapé la discussion pour les féliciter de contribuer autant à la sélection naturelle en éliminant les plus faibles, ceux qui viennent ici en se prétendant téméraires et qui ressortent avec un cœur qui a besoin d’un pacemaker ?


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