(jin) a ghost keeping me alive
BROKEN HEARTS CLUB.
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Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
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 (jin) a ghost keeping me alive


Jude Ainsworth
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MEMBRE ☆ ordinary love
we'll build our house in the trees
Jude Ainsworth
paper rings
messages : 266
rps : 43
pseudo : chris.
id card : dominic sessa (@elina ♡).
pronom irl : elle.
présence : présente.
@archirenaux
âge : vingt ans à peine, déjà épuisé par le monde entier. ça commence bien.
statut civil : célibataire, dit à qui veut l'entendre que ça lui pèse, mais n'assume jamais le moindre rencard jusqu'au bout.
occupation : tout juste viré de son poste de livreur pour avoir ‘’involontairement’’ craché sur la pizza d’un habitué particulièrement désagréable (devant lui) (plus d’une fois) (en le regardant dans les yeux).
adresse : #09, south bank & west end, appartement qu'il partage avec rebekah & noor, pour le meilleur et (surtout) le pire.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il.
trigger : des sujets qui n'ont pas leur place sur un city (en principe), mais on en discute ensemble.
warning : incarcération, consommation de substances (médicaments), overdose d’un proche, décès parental, trouble anxieux, crises d'angoisse, humour noir.
infos rp : entre 800 et 1'500 mots, plus si je suis inspirée › je réponds, généralement, par ordre chronologique et j'essaie de ne pas dépasser 15 jours de délai › je privilégie les dialogues en français, mais je peux accepter l'anglais › dialogues en lightseagreen.
disponibilités : (10/05 - faut juste diviser par deux et ça passe) › jacob #02 (fb)gracie #01 (fb)noomi #01luther #01rebekah #01river #01alma #01jin #01alba #01charlie #01

(jin) a ghost keeping me alive  584cbb3f313ce6066a34acf94c6491b718c445f9
alba ☆ i wanna breathe your every breath, be the truth and be the myth through the days and through the nights, through the bitter life, oh, 'cause you're my life and you're my death.

rps terminés ☆ jacob #01 (fb)

rps abandonnés ☆ josephine #01raphael #01

en vrac : (jin) a ghost keeping me alive  4b53a0ca00f0239a1e3b4109f29cc31d03f03f89
teenage wasteland (pré-liens) ☆ living in a doorway on telegraph road. what have you seen? what happened to you? what lead you this way? well it’s a complicated place, these hills, those millions who walk on through but, nowhere for you.

une lapine, hopps, qui est l'amour de sa vie (c'est triste) ☆ toujours une paire de boules quies dans la poche quand faut te faire comprendre que tu dois la fermer ☆ vierge, contrairement à son casier judiciaire (ah ah, qu'est-ce qu'on se marre) ☆ incarcéré pendant plusieurs mois, tente (péniblement) de se remettre sur le droit chemin ☆ derrière son air de petit con se cache surtout un gamin paumé qui s'est retrouvé dépassé par ses mauvaises décisions ☆ influençable et en quête d'attention, un mot doux et tu te le mets dans la poche ☆ des friendship bracelets qui trônent fièrement sur son poignet, un talent certain à la flûte de pan et grand amateur d'ateliers poterie, faut pas se fier aux apparences ☆ nerd passionné de maths & robotique, caresse l'idée d'une boutique etsy pour y vendre les gadgets orienté steampunk qu'il conçoit, se ravise en songeant qu'il doit être le seul à vouloir une lampe turtle rider (même si ça a de la gueule).

présentation : présentation
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· Dim 25 Aoû - 22:30

a ghost keeping me alive

w/@jin hartley ☆☆☆ i get what they're saying to me, i gotta smile, smile, smile, forget, forget, forget it i wanna be, come inside my world, live the gun outside, i've got the words, let them blow your mind.

trigger warning : asile abandonné, mention de sang, vulgarité

Un asile abandonné, mais quelle merveilleuse idée ! J’ai hâte que Stan-the-pudding-murderer me bute parce que je l’aurais vénère, et puis, eh, j’ai toujours rêvé de faire un voyage au centre de moi-même, voyez, j’pensais juste pas que ça impliquait de littéralement bouffer mes propres organes à cause d’un esprit revanchard, mais bon, la vie est faite d’expériences, hein. On fera un remake de Bone Tomahawk, j’ai hâte, dis donc, vous en avez d’autres des idées aussi géniales, bande d’enfoirés ? Ça, c’est ce que Jude aurait dû leur dire. En théorie. En pratique, il a affiché son plus beau sourire, prié pour que son sphincter ne le trahisse pas et s’est prétendument impatienté d’arriver au jour J en espérant se péter une jambe d’ici là (peut-être même qu’il a failli donner un coup de pouce au destin, hm). La vérité, c’est que jusqu’au jour J, il a très sérieusement envisagé de retomber dans ses vieux travers ; et on pourrait presque le comprendre, le Ainsworth, tant une petite prescription d’anxiolytiques ne serait sans doute pas de trop en vue de ce qui l’attend. On pourrait aussi et surtout se demander pourquoi est-ce qu’il s’inflige tout ça, et pourquoi il continue de suivre ses camarades dans leurs explorations urbaines toutes plus foireuses les unes que les autres alors que, de son côté, il est plus partisan des soirées en solo devant son jeu du moment. Le pire dans tout ça, c’est qu’il ne s’agit même pas d’un malentendu, le groupe ne l’a pas ramassé sans lui demander son avis un jour où ils avaient besoin d’un quatrième luron suicidaire pour aller explorer une cité interdite, non, il s’est lancé là-dedans de son plein gré. Les livres de développement personnel mettraient en avant son courage à sortir de sa zone de confort ; lui pointe plutôt du doigt des décisions irréfléchies et une volonté d’être aussi con qu’un touriste qui prend son billet pour mi-août et qui s’attend à être tranquille.

« Pas mal la tapisserie, dommage qu’il y ait pas la réf’. » L’exploration a commencé depuis dix minutes que Jude regrette déjà de ne pas s’être volontairement précipité contre un bus, sans quoi il aurait eu une excuse parfaitement recevable pour passer son tour (et les suivants, vu que de toute évidence il n’aurait pas gagné contre ledit bus). « Et puis les p’tites gouttes de sang séchées, là, ça donne vraiment du cachet, dis donc. » Et comme à chaque fois qu’il est stressé au cours de leurs sorties, il parle, Jude. « Eh, vous avez vu les traces d’ongles contre cette porte ? On savait s’ambiancer à l’époque, ah ah. » Et il parle. « Ah, et la touffe de ch’veux là, prends-là, Eli, t’en auras sûrement b’soin avant nous. » Et il parle. « Et il y a une poupée en porcelaine. Super. Merveilleux, vraiment. » Hello ? Il y a une putain de poupée en porcelaine, ÇA CHOQUE PERSONNE ? Non, mais, c’est plus possible à un moment, si leur délire c’est de tenter le diable pour se faire zigouiller, pas de soucis, Jude a des contacts, il leur arrange ça quand ils veulent, il leur offre même l’apéro de départ, bon prince, mais ils voudraient pas, juste une fois, explorer un parc abandonné ? Un truc du genre, où ils pourront admirer la nature qui reprend ses droits et cueillir des pâquerettes ? Non, personne ? Jude se fait la note mentale de préparer une présentation powerpoint pour la prochaine fois, histoire d’avoir au moins essayé d’allonger son espérance de vie, parce qu’à ce rythme, il y aura un nouveau fantôme qui hantera les lieux avant la fin de l’exploration.

Cette hypothèse n’a jamais été aussi proche de se réaliser alors que Jude finit par relever le nez et se rendre compte qu’il n’est plus du tout dans la pièce avec le sang séché et la poupée meurtrière (oui, elle est meurtrière, il en est certain, il a vu assez de films hein, on lui l’a fait pas à lui). Sans doute est-ce sa volonté de fuir celle-ci qui l’a amené à s’éloigner, perdu dans ses pensées de pâquerettes pour oublier qu’ici, on les bouffait plus qu’on ne les ramassait, et s’il est déjà aisé de s’égarer dans le labyrinthe qu’est un hôpital en fonction, imaginez bien que de se perdre dans un asile abandonné relève d’une morte lente et certaine (il n’est pas du tout dramatique, voyons). « Jin ? Elijah ? Eugenia ? » Quelqu’un qui n’est pas un esprit revanchard, please ? « Eh ho ? » Il s’arrête, se forçant à guetter les alentours pour y trouver un semblant d’issu – alors que s’il s’écoutait, il partirait en courant (ce qui n’est finalement pas une si mauvaise idée, avec un peu de chance, il finira par s’assommer contre une porte mal fermée, perdra connaissance, et oubliera d’avoir peur). À tous les coups, c’est encore une blague de leur acabit, bizutage du petit nouveau en différé, ah, ah, hilarant. Ils seront donc les trois premiers sur sa liste de gens à hanter, c’est certain.

Il n’a pas signé pour une exploration en solo, et il sent déjà son rythme cardiaque qui prend l’ascenseur, alors qu’il tente de trouver un semblant de courage pour retrouver sa bande. Ce n’est pas très prolifique alors qu’il a surtout l’air d’être un sims en train de beuger parce qu’un objet lui bouche le passage, tournant et se retournant sur lui-même, n’avançant jamais plus d’une dizaine de centimètres. Il entraperçoit une porte, fait machinalement le signe de la croix alors qu’il se dirige vers celle-ci, sa main qui entoure la poignée, ses prières qui implorent déjà la Madame là-haut de l’épargner. Et lorsqu’il se décide enfin à pousser la porte, il a l’impression de manquer d’air, Jude. Heureusement pour lui, ça ne dure qu’un seul instant, car, bientôt, il est bien trop accaparé par le mouvement à ses pieds, et par le hurlement qui résonne à ses oreilles. Le sien, au cas où vous vous poseriez la question, beuglement à mi-chemin entre la vache en pleine mise bas et la douleur du petit orteil qui a cogné un coin de meuble.

Oui, à ses pieds, c’est une grenouille. Oui, elles peuvent être venimeuses, prenez par exemple l’aparasphenodon brunoi. Oui, elle ne vit qu’au Brésil, mais eh, ce serait pas la première bestiole qui se glisse dans les caisses de livraison de fruits venus de l’autre bout du monde pour assouvir leur soif de domination sur un nouveau continent. Là aussi, on lui la fait pas, à Jude.


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(why would you be loved?) why would you play it all on somethin' as hollow as trust? what if you gave it all, to find that it wasn't enough? what if under the gaze of all, you come short when the going gets rough?
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Jin Hartley
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présence : présente
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âge : bientôt trentenaire, sans trop savoir ce que l'arrivée prochaine de cette nouvelle décennie lui inspire.
statut civil : se contente d'éphémère, tout ce qui n'implique pas le moindre engagement de sa part.
occupation : programmeur jeux vidéo pour le studio indépendant Next Level, photographe freelance spécialisé dans l'urbex.
adresse : en coloc au #46 South Bank avec Noomi, sa petite sœur de cœur, et Joy, leur petite protégée.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il, lui
trigger : cruauté animale, agressions sexuelles, violence conjugale, grooming/pédo-criminalité, age gap important + ne joue pas les scènes intimes.
warning : décès d'un proche, deuil, school shooting, relations familiales compliquées.
infos rp : rythme chill et sans pression | entre 500 et 1000 mots selon l'inspiration, je m'adapte à mon.a partenaire | écriture en "tu" | dialogues en #A7BC95
disponibilités : en cours (full) – Noomi · Alarik · Elijah · Niko · Jude · Gracie · Vando · Novalyn

à venir – Jules

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· Dim 1 Sep - 18:12

a ghost keeping me alive

asile abandonné, around brisbane • w/ @Jude Ainsworth

quand tu pars explorer seul, c'est toujours en silence. tu aimes t'imprégner de l'atmosphère des lieux, du calme particulier qui règne sur chacun d'entre eux, et tu t'arranges toujours pour laisser le moins de traces possible de ton passage. l'une des grandes règles de l'urbex, pour les plus passionnés comme toi qui se soucient de bien faire, à laquelle tu ne déroges jamais. il ne s'agit pas seulement d'une préférence, mais aussi d'un réflexe. parce que tu sais ce que ces endroits peuvent renfermer, des squatteurs, des criminels, des gens malintentionnés en général - la menace n'est jamais paranormale, mais bel et bien humaine. à Détroit, tu as eu droit à ton lot de mauvaises rencontres, et si aucune n'a jamais suffi à te pousser à laisser tomber ce passe-temps particulier, ça ne t'a pas empêché d'en tirer les bonnes leçons. quand tu es seul, concentré et méthodique, il est plutôt rare qu'on réussisse à te surprendre. à plusieurs, en revanche, la démarche a tôt fait de perdre son sérieux, et l'ambiance de se détendre. à plusieurs, c'est plus agité, bruyant et dispersé. en bon éclaireur, c'est bien souvent toi qui se trouve en amont du groupe, dans un premier temps, s'assurant que la voie est libre avant de migrer là où tu peux garder un œil vigilant à la fois sur tes acolytes et les alentours. tu n'es pas celui qu'on entend le plus d'ailleurs, sauf lorsqu'il s'agit de guider le troupeau à destination comme un genre de chien de berger - avec moins de succès que l'animal, sans doute. avec Eli le touche-à-tout et créateur des pires idées pour "pimenter" la sortie, ça s'avère parfois compliqué. heureusement, ce soir, Eugenia est de la partie pour t'appuyer, en quelque sorte, quand elle ne s'extasie pas au sujet d'une possible hantise du lieu et de faits inexpliqués rapportés par internet. et puis il y a Jude, qui vient compléter ce groupe pour le moins atypique.

Jude est particulièrement bavard, ce soir. il l'est toujours, sa façade de prétendu bonhomme sans peur vite percée à jour par l'ensemble du groupe. ça t'agace souvent, ces manies de pipelette pour palier l'angoisse, toi qui apprécies bénéficier d'un minimum de calme pour profiter de l'ambiance. sauf qu'il faut bien avouer que l'ambiance est pesante, même pour toi. alors, si tu finis par lui lâcher un « c'est un asile Jude, tu t'attendais à quoi ? » qui a au moins le mérite de ramener le calme une minute ou deux, ses commentaires, très inspirés comme toujours, te tirent un rictus amusé que tu n'essaies même pas de réprimer. jusqu'à marquer une pause devant la fameuse poupée de porcelaine, innocemment posée sur un vieux brancard rouillé et recouvert de poussière. « cool. » rétorques-tu, désinvolte, venant toucher du bout d'un doigt ganté le front du jouet. « chouette trouvaille Jude, fais nous signe si t'en vois d'autres comme ça. » que tu renchéris, tout sourire, pas franchement inquiété par la mise en scène. tant que vous restez groupés, il ne peut techniquement rien vous arriver. et puis, un Jude qui papote, même tout seul, est un Jude sur lequel il est facile de garder un œil. c'est d'ailleurs ce qui aurait dû t'alerter ; le silence.
vous êtes penchés sur le bureau d'un soignant du centre, avec Eugenia, quand tu réalises que Jude n'a plus rien commenté d'un ton sarcastique depuis cinq bonnes minutes - un record - et un rapide coup d'œil sur la pièce que vous fouillez le confirme : vous n'êtes que trois ici. Jude a disparu, et ton cœur s'emballe d'appréhension. vous n'êtes pas dans un film d'horreur, chaque incident a son explication logique, mais l'absence soudaine d'un membre de votre bande n'est pas normale pour autant - surtout s'il s'agit de Jude. c'est qu'il est peureux, le brun, et pas du genre à se désolidariser du groupe, même dans l'objectif de retrouver la sortie. naturellement, tu te dévoues pour partir à sa recherche. avec les séquelles de son accident, Eugenia est trop lente, et Eli ne connait pas assez bien les lieux. ce serait dommage d'égarer deux compagnons dans la même soirée.

focalisé sur les sons qui t'entourent, tu entreprends de retracer d'un pas déterminé le chemin que vous avez suivi. logiquement, Jude n'a pas pu aller bien loin, mais tes quelques appels restent sans réponse pour le moment. les minutes s'écoulent à pointer ta lampe dans tous les recoins possibles, attentif au moindre bruit, au moindre détail révélateur de sa présence, ou de son passage. et plus le temps passe, plus tu t'inquiètes. jusqu'à ce qu'un cri perçant vienne briser le silence. la voix de Jude, qui te fait aussitôt basculer en mode défensif ; ta lampe dans une main et un cran d'arrêt que tu glisses dans l'autre, tu avances à grandes enjambées. tu t'attends à peu près à tout, en passant l'encadrement d'une porte qu'il te faut pousser d'une épaule, mais il n'y a que lui à l'intérieur, dont la silhouette tremblante se révèle sous le faisceau de ta lampe. un Jude visiblement apeuré, mais vivant, et seul. « putain Jude, qu'est-ce que tu fous ?! » ton arme retrouve sa place dans la poche latérale de ton cargo, et tu t'immobilises en voyant quelque chose s'agiter à tes pieds. c'est une grenouille, qui vient d'ailleurs se percher sur le bout de ta chaussure. un instant s'écoule, le temps que l'information monte au cerveau. avec un petit rire à mi chemin entre l'amusement sincère et la tension nerveuse qui s'évacue, tu te pinces l'arrête du nez, puis fixe le plus jeune d'un air presque ébahi. « j'ai cru qu'il t'était arrivé un truc. » un truc grave, du genre traversée du sol ou blessure sur un objet tranchant ; pas une rencontre avec un petit batracien inoffensif. bestiole que tu incites à fuir d'un mouvement du pied. « ça va ? » que tu t'enquiers d'abord, une inquiétude sincère qui transparait dans la voix. « t'es pas possédé par un esprit maléfique, tu vas pas me planter dans le dos ? » c'est qu'ils font la paire, avec Eugenia et leurs histoires de fantômes en quête de vengeance. « et rentre pas là-dedans, tu vas te transformer en clicker. » ajoutes-tu en tendant le bras par-dessus sa tête brune pour repousser la porte, scellant la pièce une fois de plus. il y a une forte odeur de pourri qui s'en dégage, l'humidité palpable dans l'air. nul doute que des champignons malveillants ont élu domicile à l'intérieur.


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warning : incarcération, consommation de substances (médicaments), overdose d’un proche, décès parental, trouble anxieux, crises d'angoisse, humour noir.
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une lapine, hopps, qui est l'amour de sa vie (c'est triste) ☆ toujours une paire de boules quies dans la poche quand faut te faire comprendre que tu dois la fermer ☆ vierge, contrairement à son casier judiciaire (ah ah, qu'est-ce qu'on se marre) ☆ incarcéré pendant plusieurs mois, tente (péniblement) de se remettre sur le droit chemin ☆ derrière son air de petit con se cache surtout un gamin paumé qui s'est retrouvé dépassé par ses mauvaises décisions ☆ influençable et en quête d'attention, un mot doux et tu te le mets dans la poche ☆ des friendship bracelets qui trônent fièrement sur son poignet, un talent certain à la flûte de pan et grand amateur d'ateliers poterie, faut pas se fier aux apparences ☆ nerd passionné de maths & robotique, caresse l'idée d'une boutique etsy pour y vendre les gadgets orienté steampunk qu'il conçoit, se ravise en songeant qu'il doit être le seul à vouloir une lampe turtle rider (même si ça a de la gueule).

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· Mer 11 Sep - 22:51

a ghost keeping me alive


w/@jin hartley ☆☆☆ À le voir ainsi, la goutte de sueur provoquée par l’angoisse menaçant de dégouliner à tout moment, se retournant à intervalles réguliers pour s’assurer qu’aucune poupée tueuse ne l’a dans le collimateur, suivant docilement ses camarades en se retenant de leur emprunter le bras pour se rassurer, on peut légitimement se demander ce que Jude fout ici. Rassurez-vous, lui-même n’en a pas la moindre idée et s’il devait décrire celle-ci, il dirait simplement qu’elle est à chier, ni plus, ni moins. Tout juste se rappelle-t-il qu’il s’est initié à l’urbex dans l’idée de mieux commenter la discipline, dans une volonté d’avoir une opinion sur tout – mais contrairement à la plupart des gens, il apprécie qu’elle soit construite. L’activité étant à la mode, il y a vu l’opportunité d’y goûter pour juger et quelques mois plus tard, le voilà faisant partie d’un groupe qui s’essaie à la discipline de manière régulière, dans des lieux toujours plus impressionnants les uns que les autres – et pas dans le bon sens du terme. Au départ, Jude a tenté de jouer au bonhomme qui gère tout à fait sa panique, mais il a très vite compris que l’exercice serait compliqué puisqu’il s’agit d’une composante innée chez lui, à deux doigts de justifier un changement de prénom pour un merveilleux Panik Ainsworth qui lui irait sans doute mieux (et qui ferait un beau jeu de mots avec sa virginité, dis donc, quel combo). Et là où le groupe aurait pu le virer en décrétant qu’il est de mauvaise compagnie, ils l’ont accepté malgré son appréhension exagérée et ses commentaires constants ; il n’est pas du genre loyal, Jude, mais s’il l’était, le fait qu’il s’inflige ce genre de sortie se rapprocherait d’une reconnaissance de sa part à leur égard. Et puis, il ne peut pas nier qu’il y a effectivement un petit côté masochiste qui ne lui déplaît pas ; pas qu’il aime se faire du mal, non, mais ce sont au moins des moments où il ne pense à rien d’autre, et dans un tourbillon constant de ruminations variées, même un asile abandonné semble être un havre de paix, finalement.

« C'est un asile Jude, tu t'attendais à quoi ? » Pour seule réponse, hautement mature, Jude attend que Jin se détourne pour l’imiter grossièrement. Une grimace outrée qui n’a rien à envier à un castor en vue de la façon dont il retrousse ses lèvres qu’il claque contre ses dents, secouant exagérément la tête de gauche à droite en répétant silencieusement les paroles d’un Jin qui brise ses espoirs de paix. Oui, c’est un asile, mais n’a-t-il pas le droit d’être optimiste (la bonne blague) et d’espérer qu’on s’éloigne des clichés dignes des meilleurs films d’horreur ? Excusez-le d’avoir un petit cœur attendri qui bat, contrairement à ses déglingos de camarades (qu’il aime bien quand même). À commencer par Jin qui, pour peu, serait prêt à offrir un free hug à cette poupée dont il vient de caresser le front du bout de doigt, sous le regard parfaitement jugeant d’un Jude qui fronce les sourcils à s’en causer des rides avant l’âge. « Chouette trouvaille Jude, fais nous signe si t'en vois d'autres comme ça. » T’inquiète pas Jin, je vais te trouver la salle des tortures et t’y enfermer pour que t’arrêtes de faire le malin deux minutes. En réalité, il n’en veut même pas au tatoué, parce qu’il y a quelque chose dans sa façon de le narguer qui lui est familière et réconfortante, quand bien même il ne cesse de mettre son rythme cardiaque à l’épreuve – mais pour ce dernier point, Jude y arrive très bien tout seul, alors peut-il vraiment en vouloir aux autres ?

Preuve en est la manière dont il s’éloigne et lorsque Jude réalise l’ampleur de la situation, il sent déjà le malaise à deux doigts de s’emparer de lui. Il n’a jamais eu un grand sens de l’orientation, Jude, capable de se paumer dans son propre immeuble, et de débarquer dans le salon des voisins d’en dessous (ils sont très sympas, d’ailleurs, ils l’ont invité à l’apéro) même après 6 mois à vivre là-bas. Deux options se présentent à lui : soit il s’évanouit et espère qu’on le retrouve avant qu’il ne soit plus qu’un amas de chair putrifiée, soit il tente de rectifier le tir même s’il entend déjà les vannes de Jin à ce sujet (lui plus que les autres, puisque c’est le daron du groupe). Il ferme les yeux quand il met sa main sur la poignée – Dieu merci, il est vacciné contre le tétanos – se pince les lèvres et se veut concentré sur l’action qui risque (sans exagérer, voyons) de lui coûter la vie. Un mouvement accapare son attention à ses pieds. Son hurlement est strident, et il est bon pour un mal de gorge d’une semaine simplement parce qu’il a voulu croire qu’il pourrait survivre sans ce groupe.

Il lui faut quelques longs instants pour se calmer, sa silhouette tremblant comme une feuille alors qu’il essaie désespérément de souvenir de comment on respire – y’a pas une page WikiHow pour ça, please ? Et quand Jin débarque, c’est un sursaut qui s’empare de lui, confondant un instant le teint blafard du meneur avec celui d’un fantôme. « putain Jude, qu'est-ce que tu fous ?! » En guise de réponse, incapable de parler, son bras tremblant se tend pour désigner de l’index le batracien à ses pieds, avant de réaliser le ridicule de cette accusation ; son bras revient aussitôt longer le long de son corps alors que le rire de Jin ne résonne à ses oreilles. « j'ai cru qu'il t'était arrivé un truc. » - « Pardon ?! » Il vient pas de lui arriver un truc, là ? Comptez sur Jude pour clarifier la situation. « Certaines grenouilles peuvent tuer à elles seules dix hommes, est-ce que j’ai une gueule à défier les statistiques ? » Il demande, d’un ton encore peu assuré alors qu’il se remet de ses émotions, et quand il constate que Jin semble réfléchir à la question, Jude le coupe d’une voix nettement plus autoritaire : « RÉPONDS PAS ! » Qu’il l’arrête aussitôt, alors que Jin dit enfin une chose censée depuis qu’ils se sont retrouvés : « ça va ? » - « Ouais ouais, super, tel que tu m’vois j’suis ravi d’exister et j’regrette pas du tout mes choix d’vie. » Si, à peu près tous, ou en tout cas ceux qui l’ont amené à rencontrer cette grenouille à laquelle il pensera toujours sur son lit de mort, au détriment de potentiels enfants, parce qu’il y a des souvenirs plus marquants que d’autres, et que la rencontre avec ce substitut de faucheuse écrasera bien une éventuelle descendance. « t'es pas possédé par un esprit maléfique, tu vas pas me planter dans le dos ? » Mais c’est qu’il se fout de sa gueule en plus, le Hartley, et Jude relève les yeux pour lui offrir un regard en coin qui se veut sévère. « C’est drôle, j’en viens à regretter que ce soit pas l’cas. » Surtout pour qu’il regrette ce qu’il vient de dire, car évidemment que maintenant Jude a de nouvelles sueurs à l’idée que ça puisse être le cas – il a vu l’intégralité de Supernatural, il sait que parfois on ne se rend pas compte de la possession. Vite, un miroir, pour qu’il puisse y voir ses yeux. Non, en bonus il y verra sûrement un fantôme en arrière-plan. Par sécurité (la sienne), ça attendra qu’il rentre chez lui, et tant pis si l’esprit prend possession de lui durant le voyage retour et zigouille ses camardes, il y a des priorités. « et rentre pas là-dedans, tu vas te transformer en clicker. » - « Ouais, bah j’sais à qui j’m’attaquerai en premier. » Il grogne, tel un gamin furieux d’avoir été grondé par son daron (c’est un peu le cas), en écartant légèrement sa tête tandis que Jin referme la porte derrière lui. Puis, réalisant que sa mauvaise foi pourrait convaincre Jin de le planter là et de le laisser se débrouiller seul, il se corrige aussitôt, d’une voix faussement mielleuse : « La grenouille. C’est sa faute, après tout, la méchante. » Il affiche même son sourire de petit con arrogant pour parfaire le tout. Pitié me laisse pas là, qu’implore ses yeux, même si les mots ne sortiront jamais de sa bouche. « Bon, ça y est, vous avez fait l’tour ? T’as vu tout c’que tu voulais voir ? Fais un bingo en trouvant la fiancée de Chucky ET leurs marmots ? » Et est-ce qu’il leur a caressé le front à eux aussi, peut-être même claqué la bise et tapé la discussion pour les féliciter de contribuer autant à la sélection naturelle en éliminant les plus faibles, ceux qui viennent ici en se prétendant téméraires et qui ressortent avec un cœur qui a besoin d’un pacemaker ?


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âge : bientôt trentenaire, sans trop savoir ce que l'arrivée prochaine de cette nouvelle décennie lui inspire.
statut civil : se contente d'éphémère, tout ce qui n'implique pas le moindre engagement de sa part.
occupation : programmeur jeux vidéo pour le studio indépendant Next Level, photographe freelance spécialisé dans l'urbex.
adresse : en coloc au #46 South Bank avec Noomi, sa petite sœur de cœur, et Joy, leur petite protégée.
intervention pnj : Oui
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infos rp : rythme chill et sans pression | entre 500 et 1000 mots selon l'inspiration, je m'adapte à mon.a partenaire | écriture en "tu" | dialogues en #A7BC95
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· Mar 24 Sep - 20:59

a ghost keeping me alive

asile abandonné, around brisbane • w/ @Jude Ainsworth

pendant quelques trop longues minutes, c'est la peur qui menace de prendre le dessus. tu cèdes rarement à la panique Jin, c'est l'un de tes meilleurs atouts, ce sang-froid quasi inébranlable que tu cultives depuis l'adolescence, celui-là même qui t'a probablement sauvé la vie à quelques reprises. ton aisance, tu la dois à ton expérience, et pourtant, la simple présence d'un ou plusieurs membres du groupe suffit à l'entamer. d'autant plus lorsqu'il s'agit de Jude. t'es pas idiot, tu sais parfaitement d'où ça vient. tu sais bien quel genre de souvenirs enfouis sa présence remue. sauf que Jude n'est pas ton frère. il ne lui ressemble même pas tant que ça, au final, à se demander d'où ton inconscient a bien pu y voir ne serait-ce que le début d'un rapport. à moins que ce ne soit ta mauvaise foi qui parle. il y a l'âge, sûrement, c'est ce qui t'a le plus frappé, les premières fois qu'il s'était joint à vous avec des intentions plutôt abstraites. t'étais d'ailleurs certain, à l'époque, qu'il lâcherait l'affaire bien assez tôt, mais non, Jude s'accroche pour une raison qui t'échappe encore ; et n'est-ce pas là un point commun de taille entre Cal et lui ? la seule différence flagrante, finalement, c'est ce rapport à la peur : là où Jude s'égosille et cède à la panique, Caleb s'efforçait de te prendre en exemple, et de maintenir un maximum de sa dignité intacte face aux plus grands. alors oui, peut-être que tu te voiles un peu (beaucoup) la face, et alors ? t'as de comptes à rendre à personne, d'ailleurs, tu n'as même pas l'obligation de te rendre responsable de Jude et de ses maladresses. mais, au fond de toi, aussi déroutant que ça peut l'être, tu sais pourquoi tu le fais. alors évidemment que tu pars à sa recherche, et ta mine qui se veut renfrognée, tu la perds dès lors qu'il n'y plus de témoins pour l'observer se muer en appréhension.

techniquement, Jude n'a pas pu aller bien loin. plus qu'une question d'aptitudes physiques, il s'agit surtout de courage à puiser pour trouver la volonté de s'aventurer seul dans l'inconnu. et puis, le brun n'est pas particulièrement inconscient, ou alors, il ne le fait pas exprès. la plupart des potentielles issues sont bloquées, barricadées, et certaines zones ne sont pas accessibles, ce qui réduit considérablement tes options. il s'est forcément égaré en chemin - le comment t'importe peu, ce n'est pas la première fois que Jude réalise l'exploit de perdre de vue le troupeau, aussi bruyant et éparpillé soit-il. pourtant, quand tu poses enfin les yeux sur lui et que tu constates qu'il est sain et sauf, c'est un genre de colère qui explose et résonne entre les murs en une exclamation presque indignée. si t'es visiblement exaspéré, t'es aussi inquiet et ça doit sans doute se voir. c'est qu'il aurait pu lui arriver un accident infiniment plus grave qu'une rencontre avec un crapaud, d'ailleurs si petit que la pauvre créature aurait à peu de choses près pu terminer sa vie écrasé sous une semelle. mais t'es apparemment le seul à croire en l'innocence de l'animal, à en juger la réaction d'un Jude qui s'offusque de ne pas être considéré comme la véritable victime de la situation. en témoigne ton expression qui ne sait plus quoi choisir entre la vraie confusion et une hilarité difficilement contenue, l'argument n'a pas l'effet souhaité. tu en viens même à considérer la question - qui de Jude ou un batracien malveillant pourrait remporter le duel - rien que pour l'embêter un peu plus ; aussitôt coupé dans ta réflexion par ce dernier, qui n'a manifestement pas envie d'entendre ton avis. ses airs boudeurs et sa réplique t'arrachent un ricanement ; ça, c'est quelque chose que t'as de suite apprécié chez-lui, même quand tu en es la cible. « tant mieux. c'est vrai que t'as l'air en forme. » il ne se montrerait pas si ingrat d'avoir pourtant été retrouvé sain et sauf, sinon.

« c'est dommage ouais, on aurait pu demander à Eugenia de t'exorciser. » c'est elle l'experte, après tout. parce que toi, tu ne servirais à rien dans le processus ; c'est qu'à les écouter, tu dois être possédé depuis un moment, et par un paquet d'entités toutes plus malfaisantes les unes que les autres. mais Jude n'a pas l'air d'humeur à plaisanter, sauf lorsqu'il s'agit de te rappeler à quel point il aimerait te faire payer tes taquineries, s'il en avait les moyens. la grenouille, qu'il se corrige aussitôt. c’est sa faute, après tout, la méchante. tu te retiens de lever les yeux au ciel. « bien sûr. » que tu rétorques plutôt, absolument pas convaincu. tu te demandes combien de frayeurs successives ça lui prendra, à Jude, pour retenir la leçon et cesser de paumer le groupe à chaque exploration. c'est qu'il n'a pas l'air naturellement prédisposé à l'adaptation, le brun, plutôt abonné aux esquives pour contourner les difficultés. dommage pour lui, ça ne sera pas si simple ce soir. « avec Eli dans le coin ? on est pas prêts de partir. » sans compter que c'est la première fois que le Hawkins visite ce lieu, décuplant son caractère déjà dissipé d'ordinaire. pour lui, cet endroit doit être l'équivalent d'un parc d'attraction - un peu glauque, mais pas moins divertissant. dans le cas où vous ne parviendrez pas à vous retrouver entre temps, vous vous êtes donnés rendez-vous à l'extérieur ; mais t'as le pressentiment que Jude et toi serez les premiers à sortir, et à poireauter un moment. « j'ai encore quelques cases à cocher, figure toi. tu pourrais m'aider ? t'as l'air efficace pour trouver les trucs qui sortent de l'ordinaire ce soir. » réponds-tu, sourire en coin, juste un brin provocateur. non pas que tu te soucies peu des états d'âme de ton acolyte, mais t'as pas l'intention de lui donner ce qu'il veut pour autant, pas tout de suite. ça fait à peine une heure que vous déambulez, et t'aurais aimé prendre quelques photos avant de partir. et puis, n'en déplaise aux nerfs à fleur de peau de Jude, il y a bel et bien un tas de choses dignes d'intérêt - pour toi, en tout cas - à voir dans le coin. « allez viens, on bouge d'ici. » l'invitant à te suivre, tu reprends le chemin inverse, prenant soin d'éclairer le sol à tes pieds pour ne pas marcher sur l'ennemi juré de Jude. tu marques une pause dans l'encadrement de la porte. « à moins que tu veuilles régler tes comptes avec la méchante grenouille, tu m'dis. » puis tu te glisses à l'extérieur.

« et maintenant ? » t'interroges-tu après que Jude t'ait rejoint. le couloir s'étend de part et d'autre, chaque extrémité s'enfonçant dans le noir. l'air est saturé de poussière, dont les particules s'agitent sous le faisceau de ta lampe. « on va retrouver les autres ou on continue un peu à deux ? » rien ne vous oblige à rejoindre vos compagnons, qui s'en sortiront très bien tous seuls. et à en juger ton sourire, c'est bel et bien la seconde option qui t'attire le plus, ce n'est pas difficile à deviner. mais t'es d'humeur conciliante, alors tu lui laisses le choix.


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une lapine, hopps, qui est l'amour de sa vie (c'est triste) ☆ toujours une paire de boules quies dans la poche quand faut te faire comprendre que tu dois la fermer ☆ vierge, contrairement à son casier judiciaire (ah ah, qu'est-ce qu'on se marre) ☆ incarcéré pendant plusieurs mois, tente (péniblement) de se remettre sur le droit chemin ☆ derrière son air de petit con se cache surtout un gamin paumé qui s'est retrouvé dépassé par ses mauvaises décisions ☆ influençable et en quête d'attention, un mot doux et tu te le mets dans la poche ☆ des friendship bracelets qui trônent fièrement sur son poignet, un talent certain à la flûte de pan et grand amateur d'ateliers poterie, faut pas se fier aux apparences ☆ nerd passionné de maths & robotique, caresse l'idée d'une boutique etsy pour y vendre les gadgets orienté steampunk qu'il conçoit, se ravise en songeant qu'il doit être le seul à vouloir une lampe turtle rider (même si ça a de la gueule).

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· Sam 5 Oct - 23:53

a ghost keeping me alive


w/@jin hartley ☆☆☆ La désapprobation qu’il entend dans la voix de Jin ne le fait même pas flancher, parce qu’il a l’habitude d’être la cible d’une gueulante, Jude. Ses parents n’étaient pas adeptes de l’éducation douce et positive et, à l’exception de sa grande sœur, tous les autres membres de la famille Ainsworth ont appris à communiquer en se hurlant les uns sur les autres. Caleb aussi, a (avait, Jude) l’habitude de marquer sa contestation d’une grosse voix et d’un regard noir, avant que son sourire moqueur ne le trahisse et qu’il s’empresse d’ébouriffer les bouclettes de son cadet dans un geste aussi amical qu’enfantin, lui signifiant encore une fois leur écart d’âge conséquent. Parfois, Jude lisait même une certaine fierté dans le regard de son aîné face à ses plans qui tournaient toujours mal et sa répartie arrogante qui lui causait de nombreux soucis, ce qui l’avait convaincu de poursuivre sur ce chemin pour retrouver cette lueur quand Caleb daignait lui accorder son attention et, par extension, son temps. Jude était constamment fourré dans les jambes de son frère, même quand celui-ci s’y opposait ; sa colère finissait toujours par gronder, mais il lui pardonnait toujours. Jude avait associé que les réprimandes de tous les autres se traduisaient par un coup de canif supplémentaire dans une estime de soi déjà malmenée, mais pas les remontrances de Caleb, non, jamais. Elles étaient les seules qui tendaient à lui donner l’impression d’être important, l’aidant à considérer qu’on se souciait au moins assez de lui pour lui laisser une place quelque part. C’est peut-être la raison pour laquelle Jude n’a pas claqué la porte après la première exploration ; parce qu’il a la sensation d’avoir trouvé sa place parmi eux, une où il ne s’est pas contenté de remplacer un chaînon manquant, mais d’être un élément à part entière. En ce sens, le rire de Jin qui éclate à la suite d’une colère qui lui est dirigée à quelque chose de familier, de sécurisant, d’agréable – bien plus que la menace que représente cette grenouille à ses pieds.

Parce qu’il a failli mourir et malgré le regard empreint de doute de Jin, Jude est persuadé que quelques secondes supplémentaires auraient pu mettre un terme à sa vie, parce qu’il faut toujours se méfier des « petites bêtes qui ne mangent jamais la grosse » qu’ils disent. En attendant, les escargots d’eau douce causent 200'000 morts par années, et les moustiques tuent plus d’humains en 24h que les requins en 100 ans. Jude n’a pas une gueule à défier les statistiques (à comprendre : pas un courage exacerbé). C’est assez ironique, d’ailleurs, comment il a pu supporter un an d’emprisonnement, mais qu’il se dégonfle devant une ridicule grenouille – qui le nargue, il en est persuadé, il le lit dans ses yeux globuleux qu’elle se fout de sa gueule. Peut-être qu’au lieu du latin qui ne sert à rien ni personne hormis les exorcistes, les écoles obligatoires devraient proposer « compréhension des animaux » en seconde langue, ouais. « tant mieux. c'est vrai que t'as l'air en forme. » Tellement que Jude s’égare dans ses pensées incohérentes et se retrouve à réformer le programme scolaire australien et partir en croisade contre un batracien pour oublier dans quoi il a mis les pieds. Pour oublier, surtout, ce rythme cardiaque qui s’accélère un peu trop à son goût, menaçant d’exploser à tout moment – il a jusqu’ici réussi à ne pas faire la moindre crise de panique devant ses camarades, il aimerait autant continuer sur ce bon chemin. Tellement en forme, aussi, qu’il a le majeur qui le démange et qui finit par se lever en guise de seule réponse à la provocation (c’en est une, il est de mèche avec la grenouille) de Jin.

Confronté à l’hypothèse saugrenue de Jin quant à une éventuelle possession, Jude s’inquiète. Pourtant du genre rationnel à répéter à qui veut l’entendre qu’il ne « croit que ce qu’il voit », il croit pourtant dur comme fer à toutes ces conneries de fantômes, d’esprits revanchards et de possession démoniaque, aussi l’idée est très loin de lui faire plaisir. « c'est dommage ouais, on aurait pu demander à Eugenia de t'exorciser. » - « Hilarant. » Il rétorque sur un ton las, les yeux plissés qui fusillent Jin. Et alors que Jin semble particulièrement enclin à lui prêter une nouvelle identité malfaisante – qu’est-ce qu’il disait, avant, au juste ? Appartenir à un groupe ? Il a surtout l’impression qu’on essaie de se débarrasser de lui, là, entre l’exorciste et le clicker, sympa les options ; il a un message à faire passer, le Hartley ? Dans tous les cas, le tatoué s’assure d’une chose : il sera le premier à être hanté par Jude une fois qu’il aura trépassé et il prendra un grand plaisir à lui faire vivre un enfer. Parce que Jude ne sera sans doute pas ce genre de fantôme qui se contente d’un semblant de présence, noooon, il ira à fond ; miroir brisé, sang sur les murs et corbeau sur le pas de porte en veux-tu, en voilà. Mais la torture de Jin attendra qu’ils sortent d’ici. « bien sûr. » - « Attends, t’arrêtes pas de remettre ma parole en doute depuis tout à l’heure et tu veux que j’me transforme soit en champignon humain soit en Regan McNeil, j’vais commencer par le prendre perso, Jin. » Pour plus de théâtralité, il plaque même sa main contre son torse, véritablement outré par tant de haine contenue en un seul petit être (oui il est conscient que Jin mesure près de deux mètres). « avec Eli dans le coin ? on est pas prêts de partir. » - « Ouais attends j’vais lui balancer Crazy Frog à la gueule ça va le calmer un peu. » Il dit, soudainement piqué par un élan de courage en commençant à se pencher pour ramasser la bestiole, qui saute pour se déplacer, provoquant le sursaut puis le recul instantané d’un Jude qui ne va, définitivement, pas être copain avec elle. « j'ai encore quelques cases à cocher, figure toi. tu pourrais m'aider ? t'as l'air efficace pour trouver les trucs qui sortent de l'ordinaire ce soir. » - « Mais pas de soucis mon cher Hartley, allons joyeusement faire un tour dans la salle de torture pour que je te laisse aux mains du bourreau qui est toujours coincé là-bas ! » Il rétorque, d’une voix affreusement niaise et faussement enjouée, une grimace sur le visage à mesure qu’il propose cette formidable idée. Certes, il a peut-être commencé, mais il n’empêche qu’il peut être un sale con quand il s’y met, Jude, prenant sans doute trop ses aises en retrouvant le plaisir des échanges piquants qu’il pouvait avoir avec Caleb, oubliant que l’homme qui lui fait face n’a sans doute pas la même affection à son encontre que pouvait l’avoir son frère et qu’il pourrait finir par s’en agacer. « allez viens, on bouge d'ici. » Il suit son acolyte, presque collé à lui, oubliant la notion de la sphère privée si ça peut au moins lui permettre de ne pas se sentir complètement à la merci de toutes les créatures mystiques qui vivent entre ces murs (la grenouille, toujours elle). Au point où il lui rentre un peu dedans quand celui-ci s’arrête. « à moins que tu veuilles régler tes comptes avec la méchante grenouille, tu m'dis. » - « Une dizaine de morts, Jin. Une. Dizaine. » À ça de de réellement l’attraper pour la planquer dans l’appart du tatoué et lui donner une bonne leç… attendez, elle a bougé, là, non ? ELLE A BOUGÉ et Jude se rattrape presque aux épaules de Jin avant de se raviser – la prochaine fois, ils vont vraiment l’enfermer dans la voiture et ça ne sera pas plus rassurant pour lui (il a lu Christine, on lui l’a fait pas).

« et maintenant ? » Marquant un peu la distance, Jude fait mine de réfléchir. « on va retrouver les autres ou on continue un peu à deux ? » Il a bien envie de retrouver les autres, ne serait-ce que pour avoir trois personnes au lieu d’une qui pourraient faire office de bouclier humain en cas d’attaque d’entité inconnue, mais il sait aussi que les moments privilégiés les uns sans les autres sont rares, et tant qu’à être avec quelqu’un du groupe, Jin est le plus (gentiment) moqueur, mais aussi le plus assuré. « On continue à deux, ça me laisse un peu de répit avant que mes exploits soient connus de tous. » Il rétorque, se cherchant une excuse plutôt que d’admettre qu’il apprécie la perspective d’un moment avec Jin. « T’as déjà pris des photos ? » Qu’il interroge, plutôt que de se concentrer sur les détails autour de lui – à tout hasard, ces magnifiques griffures sur le mur. « Ça m’intéresserait de voir ce que t’as capturé, et comment tu l’as capturé, surtout. »  Comment il arrive, à choix, à rendre ce lieu plus beau ou plus inquiétant qu’il ne l’est réellement, en captant l’essence de cet asile avec son œil aguerri. À condition qu’il n’y ait pas de fantôme en arrière-plan, cela va de soi. Mais il est curieux quant au travail de Jin, et légèrement frustré quant au fait de ne pas être sur les réseaux sociaux pour y voir les photos postées, et de se contenter de quelques miettes à travers des échanges de messages.  


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· Mer 16 Oct - 20:46

a ghost keeping me alive

asile abandonné, around brisbane • w/ @Jude Ainsworth

manifestement piqué dans son ego, Jude enchaine les menaces et les répliques plus ou moins cinglantes ; rien qui soit vraiment susceptible de te froisser pour autant. il y a quelque chose d'agréablement coutumier dans cet échange, un semblant de confort retrouvé dans des interactions et des réactions qui vous sont familières à tous les deux. t'es bien loin de te douter du cheminement de pensée similaire qui traverse l'esprit du plus jeune - à un détail près, et pas n'importe lequel. tu ne le fais pas exprès, d'ailleurs, de brouiller sans le savoir les frontières entre le souvenir de ce frère qu'il a perdu et toi-même. si tu le savais, nul doute que tu ne trouverais pas la situation si divertissante. mais t'as aucune idée de ce qui se trame dans sa tête, alors c'est facile de tomber dans ce jeu là, d'apparence inoffensif et sans grande conséquence - si ce n'est celle d'attiser les foudres du brun. t'es surtout soulagé de constater qu'il n'a rien de cassé ou qu'il n'est pas passé à travers le plancher. pour l'avoir visité à plusieurs reprises déjà, tu sais que le lieu compte un certain nombre de zones à risque, qu'il vaut mieux éviter d'approcher de trop près. mais Jude va bien, alors s'il veut extérioriser un peu en te tapant métaphoriquement dessus, grand bien lui fasse. de toute façon, tu l'as un peu cherché.

tandis que l'échange se poursuit, tu gardes un œil sur l'élément perturbateur de la soirée qui continue sa vie comme si rien n'était à vos pieds. contrairement à Jude, tu ne voudrais pas lui faire de mal, surtout par inattention. le faisceau de ta lampe dirigé dans sa direction, tu le braque d'un mouvement sec et sans prévenir sur le visage de Jude - qui a désormais cédé à son second mécanisme de défense connu, à savoir, se transformer en pipelette - espérant que ça le coupe dans son élan. l'objectif n'étant pas non plus de définitivement l'aveugler, tu reportes la lueur sur le sol et lèves les yeux au ciel, cette fois. « il t'arrivera ni l'un ni l'autre, et c'était pas c'que j'voulais dire. » que tu conclus, d'un ton qui n'appelle pas à la rétorque. c'est bien ça qui fait de toi un allié de taille dans ce genre d'activité dangereuse ou illégale : tu ne laisses personne derrière. dans un film d'horreur, tu serais probablement la présence héroïque qui se démènerait pour sauver tout le monde, quoi qu'il en coûte. qu'il s'agisse d'un Jude d'assez mauvaise foi ou de quiconque faisant partie de votre bande, tu veilles sur tout le monde - à ta façon et selon tes méthodes, certes, mais l'essentiel à tes yeux, c'est qu'aucune exploration ne se termine en catastrophe. un pari réussi jusque-là, et pourtant, ce ne sont pas les occasions qui manquent avec les énergumènes qui composent le groupe - en t'incluant dans le lot desdits énergumènes, d'ailleurs. il faut être câblé différemment du commun des mortels pour apprécier déambuler en ces lieux, t'en as bien conscience. raison pour laquelle tu gratifies la menace à peine dissimulée de Jude d'un nouveau sourire qui ne révèle pas la moindre angoisse. t'aimerais bien le voir à l'œuvre, le bourreau. qu'est-ce qu'il serait capable de te faire avec une enveloppe qui n'est même pas tangible ? une apparition spectrale dans un coin ? des chatouilles ? « même pas peur. » sur ces mots, et des adieux à la grenouille que Jude ne manque pas d'incriminer une dernière fois, tu l'invites à te suivre. l'heure tourne, vous avez suffisamment traîné dans le coin.

dans le couloir, le brun te surprend une première fois en suggérant de continuer en duo. « vendu. » puis une seconde, exprimant son intérêt pour ce pourquoi tu aimes tant explorer ces endroits, qui n'ont d'apparence et pour quelqu'un qui ne partage pas ton point de vue, rien de si spécial, ce que tu t'efforces pourtant de souligner via la photographie. l'alliance de l'oubli et de la nostalgie, de l'ancien et du renouveau, c'est ce que communiquent la plupart de tes clichés. mais maintenant que tu y penses, tu ne crois pas que Jude soit très présent sur les réseaux, ce qui explique peut-être cet élan soudain de curiosité à l'égard de ton univers. « j'ai pas eu le temps. » réponds-tu dans un premier temps, fouillant tes poches à la recherche du poids familier de ton portable. « tiens, y en a pas mal là, si tu veux voir. » machinalement, tu lui tends l'objet, déjà déverrouillé sur l'album photo. la plupart de tes clichés les plus récents s'y trouvent ; de l'urbex en grande majorité, mêlé à tes petites escapades au sommet des ponts ou des toits de Brisbane, et quelques photos de repérage de cette grue de chantier que tu aimerais tant escalader. en somme, rien de bien cohérent mais le principal y est.
gardant en tête les interrogations de Jude, tu avances d'un pas tranquille à la recherche d'un exemple qui serait assez parlant pour lui. à l'entendre, la photo ne fait pas partie de ses loisirs quotidiens. pour toi, le processus est simple et relève presque de la routine. tu ne tardes pas à repérer quelque chose d'intéressant, d'ailleurs. « viens voir. » un petit pan de mur coloré, avec ce qui ressemble à de la craie, comme si des enfants s'étaient chargés du dessin. ce sont ses teintes vives que tu as repérées de loin. l'œuvre doit être récente, mais la scène est assez singulière pour mériter d'être photographiée. un grand arc-en-ciel niché au cœur d'un ciel bleu et quelques silhouettes aux expressions souriantes ; en décalage total avec tout ce qui les entoure, les ruines, la saleté et le passé du lieu. « ok, je vais te montrer. » aussitôt dit, tu t'actives pour installer ton matériel, prenant soin de ne pas trop remuer les débris ou la poussière. une seconde lampe à la lumière assez diffuse en guise d'éclairage supplémentaire que tu poses au sol après avoir décidé du meilleur angle de prise de vue possible. le couloir n'est pas très large, tu recules jusqu'à t'adosser contre le mur opposé, puis t'affaires aux réglages habituels et l'attache du bon objectif, laissant tout le loisir à Jude de t'observer faire. la préparation est moins conséquente que si tu étais seul, un détail que tu mentionnes d'un air absent, concentré sur la tâche. « j'ai pas pris mon trépied mais j'en ai un d'habitude, pour stabiliser et faire les réglages tranquille. » il te faudra te contenter de ce que tu vois en retour sur l'écran. moins pratique, d'autant que tu veux t'assurer de rendre justice à cet élément de décors particulier, et éphémère. ce dessin ne sera sûrement plus là dans quelques semaines. « j'ai souvent une vision assez précise de ce que je veux montrer mais j'en prends toujours plusieurs. » les clics caractéristiques de l'appareil résonnent faiblement dans le silence. tu changes plusieurs fois de position et d'angle, processus trop instinctif pour l'expliciter. tu reprends position auprès de Jude quelques minutes plus tard, faisant défiler les différents clichés sous vos yeux. « il me restera plus qu'à faire des ajustements sur la colorimétrie ou le contraste, et recadrer un peu si nécessaire. » des retouches plutôt légères en général, ton objectif n'étant pas juste d'embellir la photo mais aussi de la rendre plus lisible, attirer l'attention sur l'élément remarquable dès le premier coup d'œil. « j'accentue jamais trop le côté glauque des lieux que je visite. surtout dans ce cas là, j'veux dire, l'horreur c'est marrant deux minutes, mais c'est important de ne pas oublier que des gens ont vraiment souffert ici. » tu n'as jamais fait dans le sensationnel avec tes clichés. certains le sont par nature - une carcasse de bateau prise dans la vase ou un vieux piano à queue trônant au beau milieu d'un grand auditorium sont d'essence plus impressionnants que la vue et revue maison abandonnée - mais tu cherches avant tout à montrer le lieu tel que tu l'as découvert, sans artifices. « tu veux tester ? » lui proposes-tu après un court instant de contemplation. t'es curieux de voir ce que Jude pourrait trouver de notable à photographier, lui qui ne vit pas très sereinement ces explorations.


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Jude Ainsworth
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· Mer 30 Oct - 0:08

a ghost keeping me alive


w/@jin hartley ☆☆☆ Si Jin peut être comparé à un véritable explorateur de l’extrême, le Vasco de Gama de l’urbex, découvrant des asiles isolés, des pièces désertées et d’obscurs revenants ; de son côté Jude peut être confondu à s’y méprendre avec un vieux robinet qui fuit, laissant échapper des gouttes de blabla à chaque seconde supplémentaire passée dans cet endroit inquiétant. Tentant de dissimuler son effroi derrière des commentaires qu’il est sans doute le seul à trouver pertinents, Jude s’en fiche bien de fatiguer les autres autour de lui – après tout, s’ils ne l’ont pas encore éjecté de ce groupe, c’est bien parce qu’il est moins agaçant qu’on ne le dit, n’est-ce pas ? Cette victoire comme argument pour s’en prendre à Jin avec une férocité équivalente à celle d’un hamster qui grogne, il n’en oublie pas que le véritable ennemi n’est pas celui face à lui, mais bien celui à ses pieds, personnifié par cette grenouille a l’allure parfaitement angélique. Mais Jude n’est pas un débutant, il en a bouffé du documentaire Netflix, assez pour craindre toutes les choses les plus innocentes qui soient : les chatons, les plantes d’intérieur, les bulles de savon, les gobelets en plastique, JoJo Siwa. Et peu importe si Jin se moque de lui, c’est bien un véritable ninja qui se trouve à terre ; est-ce que Jin sait que la grenouille d’Argentine est capable de sauter jusqu’à dix fois la longueur de son corps ? Non, sans doute que non, parce que Jin s’intéresse à des choses réellement intéressantes et que ce n’est pas une grenouille d’Argentine qui est à ses pieds. Est-ce que Jude s’égare encore ? Oui, mais c’est mieux que de penser à Casper et ses copains (à qui il ment, c’est pas Casper qui hante les lieux, mais plutôt les retraités d’Amityville).

Encore secoué par l’attaque du batracien, Jude se perd dans un charabia qui n'est arrêté que par la lampe torche qui l’aveugle, provoquant une nouvelle angoisse ; les ombres projetées autour d’eux suffisent à transformer la pièce en scène de film d’horreur. Jin cessant de reproduire l’affiche du projet Blair Witch avec sa gueule, Jude se contente de grogner en guise de réponse lorsque ce dernier souligne que : « il t'arrivera ni l'un ni l'autre, et c'était pas c'que j'voulais dire. » preuve d’un doute qu’il n’essaie même pas de dissimuler. Jin est peut-être le mentor de la bande, mais Jude n’est pas serein ; après tout, c’est pas Jin qui risque d’entrer en lui pour le posséder (ou alors, la soirée prend une tournure qu’il n’avait pas du tout prévue), mais bien les esprits qui hantent les lieux et son ami ne peut pas se porter garant pour ceux-ci, hm. « même pas peur. » - « me met pas au défi, j’ai vu l’intégral de Supernatural. » Il menace, son regard s’ancrant dans celui de Jin alors qu’il achève par le coup de grâce : « deux fois. » Il rigole plus, le Ainsworth, usant de ses références aléatoires comme argument imbattable pour convoquer les habitants des lieux. Ouais, même la grenouille pas d’Argentine a plus de crédibilité que lui.

Quittant celle-ci sans le moindre regret, l’envie de continuer en duo n’est pas motivée par le besoin de garder le secret de cette rencontre pour eux, mais par la volonté de profiter de ces rares instants de répit dont il est difficile de bénéficier au cours de leurs explorations. Jude est conscient qu’au-delà de cet intérêt commun pour l’urbex, il n’y a pas grand-chose qui puisse les unir. Et c’est bien le problème quand cela touche Jin ; alors que le plus jeune ne peut s’empêcher de ressentir une certaine curiosité pour celui-ci qui va bien au-delà de celle qu’il dirige vers les autres. C’est différent avec Jin, quelque chose qui ne relève pas de la seule envie d’apprendre à connaître son comparse, mais de la nécessité d’y parvenir. « vendu. » Le rictus que Jude affiche à ce constat est sincère, bien qu’il le masque aussitôt – faudrait pas avoir l’air sensible, quand même. Jude active de nouveau le mode bavard, mais cette fois-ci celui du petit frère chiant et curieux, et non pas de l’explorateur lâche et effrayé. « j'ai pas eu le temps. tiens, y en a pas mal là, si tu veux voir. » Jude se saisit du portable tendu par Jin, n’hésitant pas un seul instant face à cette occasion de découvrir son univers et, qui plus est, d’y être invité. Son doigt glissant sur l’écran pour faire défiler les photos, Jude reste silencieux, ne songeant pas un seul instant au fait qu’il se permette une telle aisance à conserver le portable de Jin, détaillant les clichés. Là où on pourrait simplement voir des clichés ordinaires pris sur les hauteurs de la ville, Jude y voit surtout la chasse au trésor que représente la passion de Jin, redonnant leur importance à des lieux souvent délaissés qui avaient pourtant compté il n’y a pas si longtemps. L’urbex peut être décrié par bon nombre, il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’une manière d’intégrer un peu de passé dans le présent, de se souvenir alors qu’on vit dans une société si rapide qu’elle prône l’oubli malgré elle. Il y a aussi tout l’aspect communautaire et respectueux, celui-là même qui force Jude à se rendre à chaque exploration avec assiduité malgré ses peurs, parce qu’il trouve à travers cette activité ce qu’il a recherché en vain ailleurs. « T’as jamais pensé à en faire quelque chose de plus que des photos sur ton portable ? » Jude interroge son camarade, sa façon à lui de signaler qu’il est impressionné par son travail, et qu’il est flatté de ce partage. Sans doute que Jin n’est pas timide à le faire, sans quoi il n’aurait pas spécialisé ses photos sur ce thème-là, mais en cet instant, Jude a envie de croire en sa position privilégiée.

« viens voir. » Un instant, il croit que cet instant de sérénité s’est heurté à une nouvelle poupée tueuse découverte par Jin, mais lorsqu’il s’avance au ralenti, il soupire de soulagement en constatant qu’il ne s’agit que d’un mur coloré. « ok, je vais te montrer. » Restant silencieux – depuis plusieurs instants, admirons cet exploit de la part du Ainsworth, signe qu’il est réellement intéressé par ce que Jin veut bien lui partager quant à son univers – il observe ses moindres gestes avec attention. S’écartant même par peur de déranger Jin dans sa préparation, il hoche doucement la tête quand celui-ci souligne que « j'ai pas pris mon trépied mais j'en ai un d'habitude, pour stabiliser et faire les réglages tranquille. » faisant mine d’être un expert dans le domaine, mais restant surtout fasciné par la minutie de Jin pour une simple photo (pour lui, cela se résume à appuyer sur un bouton de son téléphone). « j'ai souvent une vision assez précise de ce que je veux montrer mais j'en prends toujours plusieurs. » - « Ouais, des fois que Casper apparaisse, faudrait pas rater ça. » Jude rétorque pour se donner contenance, avant de rajouter, plus sérieux : « comment tu sais si dans le lot, y’a celle que tu veux ? » Et par là, il entend la photo qui saura le satisfaire, celle qui rendra justice à sa vision. Jin revenant à ses côtés, Jude tend le cou pour observer les clichés que le premier lui montre. « il me restera plus qu'à faire des ajustements sur la colorimétrie ou le contraste, et recadrer un peu si nécessaire. » - « Bah franchement y’a pas beaucoup de travail à faire, ils sont déjà très bien, tes clichés, ça s’voit que tu sais ce que tu fais. » Il dit, le regard qui ne quitte pas les images jusqu’à ce que Jin reprenne la parole : « j'accentue jamais trop le côté glauque des lieux que je visite. surtout dans ce cas là, j'veux dire, l'horreur c'est marrant deux minutes, mais c'est important de ne pas oublier que des gens ont vraiment souffert ici. » - « T’as pas besoin de le préciser, ça s’voit aussi que t’as du respect pour les lieux que tu étudies. » Si l’usage du terme peut paraître maladroit, il n’en est rien alors que pour Jude, il ne s’agit pas de « visiter » ces endroits ; parce qu’il ne s’agit pas de tourisme, et que cette idée-là le dérange. Comme l’a dit Jin, il y a des personnes qui ont réellement souffert et le but n’est pas d’en faire une attraction, mais de respecter ces lieux. « tu veux tester ? » Le mouvement de recul de Jude qui accompagne cette proposition vise autant à s’éloigner de l’idée – et de l’objet en question – que de s’écarter pour mieux sonder le regard de Jin. « T’as pas peur que j’casse ton appareil ? » Il lui demande, parfaitement sérieux, surpris que le photographe puisse lui faire confiance de la sorte. « J’pense pas que ça va donner grand-chose, j’suis pas du genre créatif. » Ou plutôt, pas dans le domaine. Donnez-lui de vieilles pièces d’horlogerie, du cuir en mauvais état et des vitraux poussiéreux, et il confectionne des mécanismes dont seul lui comprend la finalité, mais alors pour cadrer une photo correctement, y’a plus personne. « J’arrive déjà pas à donner quelque chose quand je suis devant l’objectif, alors derrière, j’t’en parle même pas. On va passer d’une photo digne du World Press Award à un film d’horreur. » Il souligne en haussant les épaules, d’un air peu convaincu – sans doute parce qu’il a l’habitude de tout gâcher, d’une échelle qui va de sa vie à une simple photo. « Bon, tu m’diras, les lieux s’y prêtent. » Jude rajoute, comme si l’argument suffisait à le faire changer d’avis, en tendant les mains pour se saisir de l’appareil, si tant est que Jin maintienne sa proposition. « Et c’est quoi tes conseils pour un débutant ? Parce que là, pas merci pour le coup de pression à passer après toi. » Et si Jin est en mesure de déchiffrer le Ainsworth, il saura alors qu’il n’est de loin pas avare en compliments depuis tout à l’heure.


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· Jeu 14 Nov - 21:13

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asile abandonné, around brisbane • w/ @Jude Ainsworth

de retour dans le couloir, l'atmosphère semble se transformer, s'alléger un peu. finies les piques et les blagues, se profile plutôt un retour au calme, des moments dans lesquels vous avez rarement eu l'occasion de vous retrouver, tous les deux, pour ainsi dire jamais. si elle avait été là, peut-être qu'Eugenia vous aurait expliqué en quoi les mauvaises ondes d'une pièce peuvent à elles seules influencer les comportements, ou quelque chose du genre. tu t'es jamais intéressé plus que ça à ces délires d'énergies et de ressentis, préférant te fier aux faits prouvés et à la science. c'est l'une de vos plus grandes différences. tu t'efforces de ne pas trop le montrer, pour ne pas la vexer, mais t'as bien souvent du mal à la prendre au sérieux. voilà pourquoi tu ne saisis pas vraiment les multiples craintes de Jude à l'égard de revenants malintentionnés, que tu juges infondées ; mais aussi pourquoi tu lui proposes de poursuivre l'exploration en duo. la dynamique est nouvelle, mais pas déplaisante, d'autant plus lorsqu'il s'interroge à propos de tes photos et ton univers. c'est rare qu'on s'y intéresse pour leur aspect esthétique, voire artistique, la façon dont elles sont prises ou le message que tu cherches à faire passer. raison pour laquelle tu n'hésites pas à lui déverrouiller et lui confier ton portable, lui laissant tout le temps de parcourir son catalogue de clichés divers.
« comme quoi ? » que tu l'interroges, repoussant distraitement du pied les débris qui se trouvent sur votre chemin ; histoire que Jude, le nez plongé dans l'écran, ne termine pas par terre. tu ne vois pas bien ce que tu pourrais faire d'autre, à ton niveau. mis à part les exposer, dans un livre ou un genre de galerie éphémère, tu ne leur conçois pas d'autre utilité que celle de documenter, et tu trouves que les réseaux sont tous désignés pour le faire. après tout, les expositions n'attirent qu'un public de niche et un bouquin, ça coûte cher, tout ça pour le laisser prendre la poussière après l'avoir feuilleté une ou deux fois ; alors qu'internet est gratuit et en accès libre. « si j'étais vidéaste comme Eugenia, peut-être. » s'il y a bien un aspect de son job sur lequel tu te montres sincèrement curieux, c'est la notion de prise d'images et même de son, faire de beaux plans, installer une ambiance via le montage. faire voler un drone, par exemple, c'est quelque chose que tu adorerais essayer. découvrir un lieu sous un angle différent, inaccessible, du point de vue d'un oiseau. mais tu ne possèdes pas de chaîne YouTube à un million d'abonnés, et donc, pas les moyens de t'offrir ce genre de matériel.

votre déambulation se poursuit jusqu'à ce qu'un détail coloré capte ton attention, au loin. un plutôt bon exemple pour montrer à ton acolyte comment tu t'y prends, en général. en quelques minutes et une succession de réglages que tu connais désormais par cœur, tu as immortalisé le pan de mur dessiné. concentré, ton appareil reposant sur un genou dans une tentative de le stabiliser le plus possible, tu ne peux qu'esquisser un sourire à la mention du célèbre petit fantôme. décidément, le sujet n'a pas fini de revenir à tes oreilles. satisfait de ta série, tu retournes aux côtés de Jude et abaisse l'appareil à hauteur de son visage. « je sais pas trop, c'est instinctif. je visualise le résultat dans ma tête et j'essaye de le reproduire. » que tu tentes d'expliquer, haussant les épaules. instinctif est sans doute la meilleure façon de décrire ton processus. la plupart du temps, c'est une sensation ou une atmosphère que tu cherches à capturer, à retranscrire. quelque chose d'abstrait, des sentiments particuliers et fugaces qui te frappent parfois, et pour lesquels tu n'as toujours de mots pour les décrire. la nostalgie, une époque révolue, le temps qui passe, l'oubli. « ça peut être ce dessin ou une structure comme l'escalier colimaçon que t'as dû voir passer. ou des ossements d'animaux, un jeu de lumière ou de couleurs, un contraste entre la nature et la construction humaine... tu vois le concept ? il faut que ce soit un détail remarquable, un truc qui pousse à s'arrêter ou se questionner. » et si tu notes distraitement que Jude est soudainement très enclin à te complimenter, toi et ton travail, en décalage total avec son aigreur précédente, tu ne peux pas t'empêcher de poser un œil critique sur tes clichés. « c'est pas mal, mais je peux encore les améliorer. l'objectif c'est d'attirer l'attention au bon endroit du premier coup d'œil. » ce qui passe par quelques ajustements, mais jamais rien de drastique ni de trop voyant, comme tu le lui soulignes.

la démonstration faite, il s'écoule un court instant de réflexion avant que l'idée de lui faire essayer te traverse soudainement l'esprit. une proposition lancée d'un air presque désinvolte, alors qu'il est bel et bien le premier du groupe à qui tu offres cet espèce de privilège, de confier entre des mains inexpérimentées un objet qui t'a pourtant coûté un bon mois de salaire. « tant que tu le balances pas dans un mur, ça devrait aller. il est solide, c'est pas pour rien qu'il m'a coûté une blinde. » bon, souligner sa valeur quelque peu excessive à l'échelle de tes revenus n'est pas forcément la meilleure stratégie pour le rassurer. mais Jude n'est pas idiot, il doit s'en douter ; il n'y a qu'à voir l'allure de l'appareil et ses finitions impeccables. de toute façon, ton Canon en a déjà vu des vertes et des pas mûres, ça ne sera pas sa première mise en situation potentiellement périlleuse, ni la plus dangereuse, d'ailleurs. « j'étais pas créatif non plus au début. c'est comme le dessin, ça vient avec le temps et la pratique. » que tu renchéris, le bras encore tendu dans sa direction, signifiant que l'offre tient toujours. Jude finit par s'en saisir, après s'être adonné à une courte tirade auto dégradante, le seul compliment t'étant adressé. et pourtant, le cinéma n'est-il pas considéré comme le septième art ? certaines de tes photos ont cet aspect et ce grain particulier associé aux films d'horreur. et puis, comme le remarque Jude, ce sont parfois les lieux eux-mêmes qui se prêtent bien à ce jeu là. c'est le cas ici, et même si ce n'est pas le genre d'ambiance sur laquelle tu souhaites t'attarder le plus, Jude est libre de faire comme bon lui semble. « t'as pas besoin de photographier un chef d'œuvre. essaye juste d'observer et de trouver un truc remarquable selon toi. une atmosphère ou un détail que tu veux souligner. » sur ces mots que tu espères encourageants malgré le caractère assez vague des conseils en question, tu reprends la marche, l'incitant à te suivre. l'inspiration ne lui viendra pas en restant plantés dans ce couloir et ses portes pour la plupart fermées. pour autant, tu ne cherches pas à le guider jusqu'à un endroit spécifique, alors que tu sais que ce grand asile en regorge, de ton point de vue plus renseigné. même la poupée assise sur son brancard que vous avez croisée un peu plus tôt ferait un excellent sujet, dans un cadre volontairement plus glauque. mais tu doutes que Jude serait enclin à s'en approcher à moins de dix mètres, encore moins à braquer l'objectif dessus pour l'immortaliser. « va savoir, peut-être que c'est toi qui va photographier mon premier fantôme. » lances-tu le plus naturellement du monde, sourire en coin. « j'plaisante. » que tu ajoutes aussitôt, sans trop lui laisser le temps de s'imaginer quel genre de spectre terrifiant il pourrait découvrir dans sa photo. « garde en tête que tu peux photographier à peu près n'importe quoi avec cet objectif, il va reproduire exactement ce que tu vois, avec la même profondeur et perspective. » précises-tu plutôt, tâchant de ne pas trop t'étaler dans tes explications, de rester le plus simple et concis possible. les notions de focale, d'ouverture et de mise au point ne sont pas essentielles pour un tout premier essai ; à moins que Jude ait envie d'attraper un mal de crâne.

« tu y crois vraiment à tout ça ? les fantômes et ce genre de trucs, j'veux dire. » que tu demandes un instant plus tard, aucun jugement dans la question, juste curieux de comprendre, quoique un brin perplexe aussi. à tes yeux, les entités, les démons et leurs collègues de tous les horizons n'existent pas, si ce n'est dans les croyances ou les mythes. t'as jamais vécu quoi que ce soit qui puisse te prouver leur présence à vos côtés sur Terre, ne serait-ce que te pousser à t'interroger à leur sujet. et puis, si le concept de seconde vie après la mort existe bel et bien, à quoi bon claquer quelques portes ou faire clignoter des ampoules ? ça te parait complètement absurde. à leur place, tu en profiterais pour voyager et visiter le monde, pas pour rester cloîtré au fond d'une cave comme un genre de sdf post mortem. « la seule vraie menace que je connais, c'est l'humain. et une petite meute de dingos, une fois. » l'humain, ou ta source d'anecdotes angoissantes numéro un, toutes catégories confondues. même si cet animal, dont tu ignorais l'existence à l'époque, s'est de suite hissé au sommet de tes rencontres les plus intimidantes. se faire traquer par un groupe de chiens sauvages, ça génère une forme de peur toute particulière, surtout lorsqu'ils débarquent de nul part, à la tombée du jour. « mais à choisir, j'préfère les croiser eux. » parce que l'humain, contrairement à l'animal, est imprévisible. tu sais que ce dernier n'attaque jamais sans raison ; difficile d'en dire autant d'un inconnu dont les intentions peuvent être multiples, et pas des plus bienveillantes. en comparaison, la crainte d'une agression paranormale te parait grotesque. voilà pourquoi tu n'y crois pas, même si tu n'es pas complètement fermé pour autant. peut-être qu'un jour, quelque chose te fera changer ta perception du sujet.

hj:


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