Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
statut civil : célibataire depuis peu, quittée sans comprendre pourquoi tout ton monde s'effondre
occupation : couturière au moon's couture situé à new farm
adresse : #400, fortitude valley
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pronom perso : elle
warning : rupture, religion
infos rp : réponses courtes, autour de 500 mots. / dialogues en français. / écriture à la 2ème personne du singulier. / code dialogue : cc3333. / présente en fin de journée et le week-end.
Placardée sur un lampadaire, une affiche qui attire ton regard. There is no planet B, manifestation prévue le 14/09 à partir de 14h. Tu l'analyses. Les couleurs vertes et le design moderne ont attiré ton attention mais le texte et son implication ont fait que tu es restée scotchée devant cinq bonnes minutes. C'est vrai que la planète est en mauvais point. Missy t'en parle souvent, comme une vieille rengaine contre le monde entier, les anciens, les riches, tout le monde. Tu écoutais en silence, hochant la tête pendant ses discours pessimistes mais fondés. Elle en sait plus que toi, après tout, Missy. Elle ira sûrement à cette manifestation, non ? Et si pour une fois l'élan venait de toi ? Elle serait étonnée que tu lui proposes d'y aller. Tu n'en connais pas bien les contours. Il y a le lieu de rendez-vous, mais est-ce que ce sera du surplace ou une marche est prévue ? Tu sors ton téléphone pour scanner le QR code qui te renvoie vers le lien d'un compte instagram. Tu y as passé la soirée. A scroller les posts, lire les descriptions, cliquer sur de nouveaux comptes. En une soirée, tu as plus appris que durant toute ta vie. Un peu honteuse de cet état de fait, tu as décidé de ne pas parler à Missy de la manifestation. Tu peux très bien y aller toute seule, pas vrai ? Et y aller seule te donnerait la liberté de pouvoir annuler en plein milieu, si l'envie te passe ou que la peur de l'inconnu prend le dessus. Rendez-vous noté dans ton agenda numérique. Tu es prête. Tu iras manifester samedi, comme la bonne citoyenne que tu peux être. Et tu le diras à Missy, et aux autres, après coup, en bombant le torse de fierté - ou plutôt en rougissant de peur d'être jugée. Voilà le plan. Voilà comment ça aurait dû se passer.
Samedi 14 septembre. 14 heures. Sur le point de rendez-vous, une bonne vingtaine de minutes en avance, tu tournes autour d'un groupe de personnes. Tu vois les pancartes, les lis avec des yeux admiratifs. Le groupe devient de plus en plus gros. Rapidement, tu es impressionnée, mais au milieu de la foule, tu n'oses plus en sortir. Que dirait-on de toi si tu partais avant que tout ait commencé ? Prête à ignorer le battement un peu trop violent dans ta cage thoracique, tu t'avances alors qu'une marche collective débute. Des phrases sont criées, les pancartes levées. Pour la première fois de ta vie, tu te sens appartenir à quelque chose de beaucoup, beaucoup plus grand que toi. Une certaine fierté née en toi. Gracie, fille sage et insouciante, en plein milieu d'une manifestation ? Si le sujet n'était pas aussi sérieux, tu pourrais en rire. Mais tes sourcils sont froncés, autant que possible, et tu t'essaies à scander les phrases à ton tour, en chuchotant, mais quand même. Puis ça dérape. Tu ne sais pas pourquoi, ni comment, mais la marche s'arrête. Tu entends quelques hurlements, et déjà la foule se disperse de manière chaotique. Prise au milieu, tu n'oses pas bouger. Aller à droite à gauche, rester en place ? Le choc te rend immobile. Tu es poussée, un peu, puis un peu plus, avant de te retrouver les fesses au sol, les paumes des mains rattrapant assez pour que tu ne te fasses pas mal. Mais encore une fois, t'es incapable de bouger, prise par une terreur que tu n'as jamais connue avant.
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Jin Hartley
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âge : bientôt trentenaire, sans trop savoir ce que l'arrivée prochaine de cette nouvelle décennie lui inspire.
statut civil : se contente d'éphémère, tout ce qui n'implique pas le moindre engagement de sa part.
occupation : programmeur jeux vidéo pour le studio indépendant Next Level, photographe freelance spécialisé dans l'urbex.
adresse : en coloc au #46 South Bank avec Noomi, sa petite sœur de cœur, et Joy, leur petite protégée.
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trigger : cruauté animale, agressions sexuelles, violence conjugale, grooming/pédo-criminalité, age gap important + ne joue pas les scènes intimes.
warning : décès d'un proche, deuil, school shooting, relations familiales compliquées.
infos rp : rythme chill et sans pression | entre 500 et 1000 mots selon l'inspiration, je m'adapte à mon.a partenaire | écriture en "tu" | dialogues en #A7BC95
tout autour de toi, la foule s'accroit à mesure que les minutes s'égrènent. un petit quart d'heure avant le départ, il y a déjà beaucoup de monde qui s'est rassemblé là ; un large attroupement qui s'attire forcément quelques œillades curieuses, sinon méfiantes. il faut dire qu'en dehors d'affiches dispersées dans le centre et un bouche à oreille propagé via les réseaux, l'organisation de ce rendez-vous est resté assez discret. et pourtant, la stratégie a bel et bien fonctionné, à en juger les rangs qui gonflent à vue d'œil. malgré le sérieux du sujet, l'ambiance est plutôt bon enfant, pour l'instant. les gens se mélangent, discutent, apportent les touches finales sur leurs pancartes qu'ils brandiront bientôt dans l'air. toi, t'es venu ici autant qu'en qualité de garde du corps improvisé pour ta pote que pour joindre ta voix et ton soutien au mouvement. si à Détroit, tu t'appliquais à soigneusement les éviter, puisque le grondement d'une foule massée dans les rues n'annonçait jamais rien de bon, si ce n'est une nuit de violences et d'émeutes qui se terminaient toujours mal ; t'es plutôt impliqué, à Brisbane. tu l'as toujours été, au fond. il faut être idiot ou dans un profond déni pour ne pas remarquer que la planète se porte relativement mal. il n'y avait plus grand-chose à sauver, dans ta ville natale, tant elle avait été bouffée par la fumée noire des usines. mais ici, en Australie et même partout ailleurs dans le monde, tout est encore à faire, et chaque petite victoire compte. alors, quand il faut faire barrage à un projet désastreux ou juste hausser la voix pour se faire entendre, tu rappliques. parce que t'es australien, désormais, et tu ne laisseras pas une industrie ou un politique véreux faire ce qui leur plait avec ton nouveau foyer sans essayer de t'y opposer.
bientôt, le grand cortège se met en route. ton amie brandit sa pancarte au-dessus de vos têtes tandis que tu lèves le poing, accompagnés des autres manifestants qui scandent des slogans. et comme à chaque fois, tout se passe bien, au début - jusqu'à ce que ça foire quelque part. vous êtes quasiment en première ligne, mais il y a trop de monde devant pour comprendre exactement ce qu'il se passe, ou déterminer quel est le problème. la marche se suspend, un murmure d'incompréhension se répand parmi la foule, qui commence déjà à s'impatienter. des éclats de voix mécontents retentissent à l'avant, et en voyant plusieurs silhouettes s'éparpiller, ton premier réflexe est de chercher le bras de ton amie pour vous tirer d'ici au plus vite - time to go, te somment tes instincts. sauf que ta main se referme sur le vide, et sa tête blonde a disparu. plus loin, les cris redoublent de volume, la panique s'installe. sans perdre plus de temps, tu décides d'opérer un repli stratégique ; ton amie s'est probablement égarée dans le petit mouvement de foule qui a repoussé tout le monde en arrière, mais elle est rusée et débrouillarde. la connaissant, elle est probablement déjà en train de hurler des directives à qui veut bien l'entendre pour diriger les troupes et tenter de limiter les dégâts. quant à toi, ta grande taille te permet de te frayer un chemin sans trop de difficultés. c'est en cherchant une issue que tu la vois, silhouette recroquevillée au sol, le visage blême, figée comme une biche dans les phares. elle a l'air perdue, terrifiée ; évidemment que tu ne peux pas la laisser là. en quelques enjambées, tu la rejoins et te place naturellement devant elle pour la protéger des bousculades qui se multiplient. « hey, ça va ? » il te faut hausser la voix pour espérer te faire entendre, tant les alentours sont bruyants. un coup d'œil par-dessus ton épaule confirme tes doutes : mieux vaut ne pas traîner dans le coin plus longtemps que strictement nécessaire. même un grand gaillard comme toi ne pourra rien faire contre une marrée humaine en déroute. « écoute, tu peux pas rester là. ça va partir en vrille, tu vas te faire piétiner. » la main tendue, tu tentes un sourire qui se veut rassurant malgré les circonstances. « suis moi ? j'vais te sortir de là, promis. » après tout, c'est aussi dans ton intérêt de tout faire pour déguerpir au plus vite. au-delà de la menace que peut représenter une foule hors de contrôle, t'as pas spécialement envie de te retrouver face à quiconque a gâché la fête.
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Malgré l'intensité du sujet -le futur de la planète Terre, rien que ça- la marche était bienveillante. Tu pouvais le sentir à travers toi, que c'était un environnement sain et serin. Plus ou moins serein. Tu ressentais bien entendu l'inquiétude des questions climatiques, par les pancartes hautement dressées et par les slogans scandés. Mais autrement, tu ne ressentais pas la peur. Et Dieu sait que tu avais eu peur de venir. Hésitant au moins un milliard de fois avant de finalement te frayer timidement un chemin et une place au milieu de la foule. Habituellement, la foule te mettait mal à l'aise. Aujourd'hui, elle te galvanisait. Sentiment jusque-là inconnu pour une situation inconnue. Ce n'est pas faute d'avoir eu Missy qui te poussait encore et encore à t'engager pour telle et telle cause, avant d'abandonner complètement en voyant bien que tu ne fonctionnais pas par la pression. Pas pour ça. Pas comme ça. Il t'avait fallu plus de temps qu'elle -ou que n'importe qui d'autre, à entendre tout le monde- pour oser pointer le bout de ton nez dans une manifestation. Est-ce que cela faisait de toi une moins bonne personne ? La question te hantait. Elle ne restait pas trop en surface, préférant l'ignorer, mais elle continuait à te blesser en profondeur dans ta fierté.
Mais aujourd'hui, c'était différent. Tu étais différente. Sauf que cette adrénaline nouvellement ressentie se transforma en cauchemar. Purement et simplement, un cauchemar. Tout allait bien, tu commençais à comprendre la mécanique, à t'habituer à cet environnement impressionnant, à t'imprégner de toute l'énergie qui se trouvait autour de toi. Jusqu'à ce que la foule commence à se disperser. Quelque chose -ou quelqu'un ?- avait arrêté la marche. La lancée était pourtant bonne, efficace. Quelque chose n'allait pas. Tu le compris aux airs surpris de ceux qui t'entouraient. Si même eux ne comprenaient pas, comment le pourrais-tu ? L'angoisse se créa, et bien vite, elle eut raison d'apparaître. La foule se dispersa, un peu partout, un peu n'importe comment, et sans comprendre, tu te retrouvas par terre. La terreur t'empêchait tout simplement de te relever. Tu fermais les yeux, seul signal de survie que tu pouvais donner : incapable de t'enfuir, il fallait bien ne rien voir pour calmer ton coeur agitait. Mais les bruits semblaient plus terrifiants encore à cette place. Une voix finalement, te ramena à la réalité. Tu rouvris les yeux, sur un jeune homme, baissé pour arriver à ta hauteur. Tu hochais la tête pour répondre que oui, alors que clairement, non, ça n'allait pas. Comprenant rapidement que tu ne te sortirais pas d'ici indemne sans lui, tu veillais à l'écouter parfaitement. Lisant sur ses lèvres pour capter chaque mot car le bruit de l'agitation n'avait pas cessé. "D'accord, je te suis." Tu repris un peu de force, juste assez pour pousser ton corps à se mettre debout. Tu tremblais, cependant, incapable de te lever et de cacher en plus l'angoisse qui te contrôlait. Sans vraiment le faire avec conscience, tu pris dans tes mains l'un de ses poignets, pour ne pas perdre sa trace. "C'est ok si je te tiens jusqu'à ce qu'on soit à l'abris ?" Tu demandais, quand même, te rendant compte de cette proximité un peu étrange. Tu retenais les larmes de tes yeux, baissant le regard, ne voulant pas paraître plus troublée devant cet inconnu qui t'avait pris en charge sans rien demander.
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ce n'est même pas la pire situation à laquelle tu t'es confronté dans toute ta vie. et pourtant, l'urgence est bien réelle. t'as une idée de ce qui se trame à l'avant du cortège - probablement un cordon de flics envoyés pour, au mieux, superviser la marche et s'assurer qu'il n'y ait pas de débordements, au pire, chargés de l'arrêter et de disperser tout ce beau monde. à en juger les circonstances actuelles, l'agitation qui se mue progressivement en frustration générale puis en un genre de rixe concentrée une dizaine de mètres plus loin, il s'agit de la deuxième option. il n'en faut pas plus pour te motiver à rebrousser chemin. jouer les héros ne servira strictement à rien, et t'as pas spécialement envie que la police te tombe dessus, avec ta peau tatouée te plaçant automatiquement dans la catégorie des coupables à attraper aux yeux des gardiens de la paix. les clichés ont la vie dure, tu en as suffisamment fait les frais par le passé pour le savoir. sauf qu'il y a cette fille recroquevillée sur le bitume, immobile au milieu du tumulte. qui sait ce qui lui arrivera si elle reste là ? sans trop y réfléchir, tu t'agenouilles à ses côtés et l'incite à te suivre. elle y consent presque trop simplement ; mais à voir ce qui vous entoure, tu imagines qu'elle espère juste sortir de là le plus vite possible. elle se redresse, et tu entreprends d'analyser les alentours. la plupart des gens fuient tous dans la même direction, à l'opposé du danger. effet de groupe contre lequel il est difficile de lutter dans une situation comme celle-ci, ou le confort du nombre apparait comme la meilleure solution, la plus sécurisante. précisément ce sur quoi il ne faut pas compter - au cas où les choses deviendraient vraiment sérieuses, ce sera chacun pour soi, et il n'y a rien de pire à naviguer qu'une foule compacte et paniquée.
dans ta réflexion, tu accordes peu d'attention à ta compagne d'infortune, mais tu sens soudainement ses doigts se refermer autour de ton poignet, et le serrer un peu fort. « tu peux. » elle pourrait même s'agripper des deux mains à ton t-shirt et ça ne te poserait pas plus de problème, l'essentiel étant qu'elle ne te perde pas de vue. t'abaissant un peu à sa hauteur pour mieux te faire entendre, tu lui exposes ton plan, désignant vaguement la direction à emprunter. « il faut pas qu'on s'entasse avec tous les autres. on va suivre le mouvement mais en visant la rue là-bas, en partant en diagonale. » concept similaire à celui pour s'extirper d'un fort courant ; plutôt que de lutter contre, il faut se diriger vers l'extérieur. s'échapper par là devrait vous mener aux voies de circulation qui longent la brisbane river. tu sais, pour l'avoir fait plusieurs fois, qu'il est possible de se glisser dessous. une fois à l'abri, il ne vous restera plus qu'à attendre que le calme revienne - avec une vue sur la rivière, en prime. « prête ? accroche-toi et reste bien à ma gauche. » théoriquement, du côté où elle sera le moins exposée, puisque tu te chargeras de lui servir de bouclier. remarquant son teint un peu blême et son expression apeurée, tu tentes un second sourire. quant à toi, ton cœur bat un peu plus fort, l'adrénaline se charge déjà de faire son travail. « ça va aller. » et sans plus de cérémonie, tu l'entraines avec toi. la traversée n'est pas facile. la plupart des gens font l'effort de vous éviter, mais certains te rentrent dedans et te bousculent sans ménagement. en retour, tu ne manques pas de les repousser avec la même vigueur, et bientôt, vous approchez de la rue en question. bordée de deux grands bâtiments, c'est comme emprunter un passage secret ; le problème, c'est que l'issue est bloquée. rien de bien méchant, un peu de grillage, quelques plots de béton et un message d'interdiction. la zone doit être en travaux, un rapide coup d'œil sur le building en construction qui vous surplombe le confirme. tant pis, vous n'avez pas fait tout ce chemin pour faire demi-tour. « on y va. » que tu annonces à l'inconnue, l'air déterminé. le grillage n'est pas bien haut, il te suffit de monter sur l'un des plots pour voir plus clairement de l'autre côté : des engins stationnés au bout de la rue, un petit groupe d'ouvriers en pleine discussion et beaucoup de matériaux éparpillés au sol. « il y a la route plus loin, on ira se cacher là-bas. on fait que passer de toute façon. tu me suis ? » lui demandes-tu une nouvelle fois, empoignant déjà la barrière. filer à travers un chantier, c'est presque routinier pour toi. difficile d'en dire autant de ton duo, mais tu lui tends la main quand même, pour l'aider.
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Tu n'en parleras définitivement pas à Missy, de cette expérience qui devait te rendre attentive et fière et qui a fini par tourner au désastre. Toi qui pensais pouvoir supporter une expérience en solitaire, une marche qui avait du sens, il s'avère que tu t'es une fois de plus trompée. Ce n'est pas pour rien que durant toute ta vie tu as suivi le chemin emprunté par les autres. Tes proches ont toujours été ta boussole car tu as toujours eu du mal à prendre les bonnes décisions. Ils savent mieux que toi, a fini par devenir ton souffle de vie. La banalité du quotidien t'a toujours très bien convenu, pourquoi fallait-il que tu ailles contre tout cela en choisissant de te pointer aujourd'hui à cette manifestation ? La fierté d'être sortie de ta zone de confort fait peu à peu place à la honte. Ils se moqueraient tous de toi, s'ils le savaient. Tes parents, ta soeur, et même Adam. Surtout Adam. Il a passé dix ans à trouver tes erreurs mignonnes pour mieux contrôler votre destin. Voilà que tu te décides à prendre un peu plus de place dans ta propre vie. Le résultat parle de lui-même. Si tu n'étais pas aussi terrifiée par situation, tu pourrais en pleurer de honte et de rage. Mais pour l'instant, tu fais la seule chose que tu sais vraiment faire correctement : te laisser te guider pour sortir d'une situation. Alors tu ravales le peu de fierté que tu as pu avoir et silencieusement, tu glisses tes mains autour de son poignet pour ne pas le perdre. Sans lui pour t'indiquer le chemin à suivre pour te sortir du mouvement de foule, tu risques de ne pas y arriver. De disparaître complètement dans la foule, d'être blessée. Tu sens déjà tes paumes te brûler un peu, d'avoir râpé le sol pour te rattraper de ta chute. "Prête." Tu souffles en réponse à l'inconnu, qui prend le temps de t'expliquer le plan. Ça te change déjà un peu de ton entourage qui n'a jamais vraiment pris le temps de t'inclure pleinement dans le processus réflexif. Tu t'accroches à lui comme à une bouée de sauvetage et vous avancez, facilement par moment, difficilement à d'autres quand des personnes filent en direction perpendiculaire et vous foncent dedans. Tu sens quelques secousses. Tu comprends aussi que l'inconnu te sert de bouclier. Tu baisses la tête, gênée de la situation, avant de la relever pour ne pas perdre de vue le chemin. Vous arrivez finalement dans la rue qu'il t'avait désignée, mais elle est bloquée. Évidemment. Un chantier s'y trouve, impossible de traverser et la contourner vous ferez retourner dans la foule. Vous êtes bloqués. Tu sens déjà le ciel te tomber sur la tête quand l'inconnu, à nouveau, prend le lead. Comment arrive-t-il à se sortir si facilement d'une situation qui te semble aussi désespérée ? Tu comprends qu'il veut grimper et pénétrer dans le lieu des travaux pour mieux rejoindre la route au loin. "Quoi ?" Incrédule, tu lâches son poignet et fais un pas en arrière. Tu n'as pas la force ni le courage de faire ça. Autant qu'il te laisse ici en espérant que la foule ne rejoigne pas ce côté du parc. "Tu es sûr que c'est faisable ?" Tu le regardes alors qu'il commence à escalader. Oui, ça semble faisable. Pour lui, pas pour toi. "Je pense que si je me fais toute petite ici ça devrait aller, merci de m'avoir conduite jusqu'ici." Tu tentes un sourire chaleureux, mais tu sens bien ton corps trembler. Ton corps se retourne pour faire face à la foule. Elle te semble loin, même si le chaos ne semble pas avoir désamplifié. Peut-être que c'est pas si dangereux que ça, de rester ici ?
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à quand remonte ta dernière participation à une marche paisible, du début jusqu'à sa fin ? les précédentes se sont toutes plus ou moins mal terminées, à se demander si ce n'est pas toi et ta présence qui portent la poisse. c'est d'autant plus agaçant de savoir que celle-ci bénéficie bel et bien d'une autorisation de la ville, pour la date, l'heure et le lieu donnés ; un potentiel gâché. ça ne devrait pas être si compliqué de rester calmes et civilisés, surtout pour la bonne cause, qui est la première à pâtir de ces dérapages. la planète compte déjà bien assez de climato-sceptiques en tous genres pour se permettre de renvoyer une mauvaise image de ces mouvements, ou de les faire passer pour ce qu'ils ne sont pas - une excuse pour foutre le bordel, par exemple. train de pensées que tu rumines en te frayant un chemin parmi la foule, ta compagne d'infortune fermement accrochée au bras. arrivés au niveau de la fameuse ruelle, vous constatez qu'elle est barricadée, en travaux. un imprévu loin d'être suffisamment décourageant pour te pousser à faire demi-tour. fidèle à tes (mauvaises) habitudes, tu envisages déjà de passer malgré tout. par effraction, certes, mais à cette heure, les ouvriers n'ont pas tous repris le travail ; la zone a l'air plutôt calme, juste assez pour tenter une traversée rapide et discrète. un avis que l'inconnue ne partage pas. « ouais, bien sûr. » que tu rétorques. évidemment, de ton point de vue, ce n'est pas grand-chose. t'as tendance à oublier que la plupart des gens ne fonctionnent pas comme ça, en prises de risques ou de décisions spontanées.
« j'suis pas sûr que ce soit une bonne idée. » la reprends-tu, après un rapide coup d'œil lancé sur les alentours. reposant pied à terre, tu désignes un attroupement, pas si lointain que ça, au sein duquel se détachent des uniformes familiers. « là-bas, regarde. les flics. » que tu ne peux pas te retenir de grogner, l'air dédaigneux. méfiance acquise tôt dans l'enfance, c'est désormais difficile de se détacher de l'image négative que tu te fais d'eux. d'autant plus lorsqu'ils sont envoyés pour réprimer une manifestation qui se voulait pacifique, un simple moyen de faire entendre sa voix. « ils vont sûrement balayer toute la zone. » sous-entendu, ils arriveront à votre niveau bien assez vite. et pour avoir déjà vécu l'expérience garde à vue, t'as pas la moindre envie de réitérer, notamment par pur orgueil de savoir que tu pourrais aisément filer juste sous leur nez. peut-être serait-il plus simple et raisonnable de partir chacun de votre côté. et puis, tu ne veux pas attirer d'ennuis à cette fille ; ce qui, mis bout à bout, te pose un certain dilemme. parce que tu ne peux pas te résoudre à la laisser ici toute seule, alors que le déploiement de la police sur les lieux risque encore de faire monter la pression d'un cran, mais tu ne peux pas non plus l'entrainer de force. peut-être même qu'elle n'a pas envie de te suivre, en parfait inconnu que tu es à ses yeux. « j'peux pas m'attarder dans le coin. les gens comme moi... » tu te désignes, la plupart de tes tatouages visibles dans le cou, et la peau encrée de tes avant-bras - ta dégaine en général, tout de noir vêtu. peut-être faudrait-il songer à revoir ta garde-robe, ou incorporer plus de couleurs à ton style du quotidien - juste de quoi paraitre moins suspect. « ils s'en méfient. » et réciproquement. gardant un œil sur la foule, tu lui laisses le temps de digérer l'information, décider quoi faire. passant mentalement en revue les autres options qui s'offrent à vous - peu nombreuses. « c'est notre meilleure porte de sortie. » répètes-tu, comme pour la convaincre. sinon, il vous faudra longer les hauts buildings du centre-ville et croiser les doigts pour ne pas vous retrouver bloqués plus loin. scénario peu probable, mais pas impossible pour autant. pas plus que la possibilité que tu surestimes un brin la situation, mais ça ne t'a jamais desservi, avant.
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