Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
(jacob) and i want to be so far from sight and mind
Jude Ainsworth
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
paper rings
messages : 266
rps : 43
pseudo : chris.
id card : dominic sessa (@elina ♡).
pronom irl : elle.
présence : présente.
âge : vingt ans à peine, déjà épuisé par le monde entier. ça commence bien.
statut civil : célibataire, dit à qui veut l'entendre que ça lui pèse, mais n'assume jamais le moindre rencard jusqu'au bout.
occupation : tout juste viré de son poste de livreur pour avoir ‘’involontairement’’ craché sur la pizza d’un habitué particulièrement désagréable (devant lui) (plus d’une fois) (en le regardant dans les yeux).
adresse : #09, south bank & west end, appartement qu'il partage avec rebekah & noor, pour le meilleur et (surtout) le pire.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il.
trigger : des sujets qui n'ont pas leur place sur un city (en principe), mais on en discute ensemble.
warning : incarcération, consommation de substances (médicaments), overdose d’un proche, décès parental, trouble anxieux, crises d'angoisse, humour noir.
infos rp : entre 800 et 1'500 mots, plus si je suis inspirée › je réponds, généralement, par ordre chronologique et j'essaie de ne pas dépasser 15 jours de délai › je privilégie les dialogues en français, mais je peux accepter l'anglais › dialogues en lightseagreen.
alba ☆ i wanna breathe your every breath, be the truth and be the myth through the days and through the nights, through the bitter life, oh, 'cause you're my life and you're my death.
en vrac : teenage wasteland (pré-liens) ☆ living in a doorway on telegraph road. what have you seen? what happened to you? what lead you this way? well it’s a complicated place, these hills, those millions who walk on through but, nowhere for you.
une lapine, hopps, qui est l'amour de sa vie (c'est triste) ☆ toujours une paire de boules quies dans la poche quand faut te faire comprendre que tu dois la fermer ☆ vierge, contrairement à son casier judiciaire (ah ah, qu'est-ce qu'on se marre) ☆ incarcéré pendant plusieurs mois, tente (péniblement) de se remettre sur le droit chemin ☆ derrière son air de petit con se cache surtout un gamin paumé qui s'est retrouvé dépassé par ses mauvaises décisions ☆ influençable et en quête d'attention, un mot doux et tu te le mets dans la poche ☆ des friendship bracelets qui trônent fièrement sur son poignet, un talent certain à la flûte de pan et grand amateur d'ateliers poterie, faut pas se fier aux apparences ☆ nerd passionné de maths & robotique, caresse l'idée d'une boutique etsy pour y vendre les gadgets orienté steampunk qu'il conçoit, se ravise en songeant qu'il doit être le seul à vouloir une lampe turtle rider (même si ça a de la gueule).
w/@jacob o'reilly☆☆☆ i wanna run against the world that's turning, i'd move so fast that i'd outpace the dawn. i wanna be gone, i wanna run so far, i'd beat the morning, before the dawn has come, i'd block the sun if you want it done.
trigger warning : milieu carcéral, agression, violence, vulgarité.
« Bah alors Ainsworth ? C’est quoi ton problème ? T’as besoin d’un coup ou deux pour te remettre les idées en place, gamin ? » « Nan, j’suis juste perturbé. » « Par quoi ? » « Par comment tu peux avoir une telle tête de gland alors que t’es un vrai trou du cul. »
La dernière chose dont il se souvient, c’est qu’il n’a pas été question de seulement un ou deux coups.
Il le savait, pourtant. Il le savait que son répondant serait un problème un jour ou l’autre, mais jusqu’ici, il avait réussi à le contenir avec plus ou moins de succès. Bien sûr, il s’était parfois fait ridiculiser devant une assemblée quand on l’attaquait avec des réflexions sur son jeune âge, son physique, sa mère, sa sœur quand on épuisait les commentaires sur sa mère, sur ses élans anxieux qui faisaient de lui une inévitable cible, sur sa discrétion qui agaçait, sur son inexpressivité qui donnait envie d’être provoquée. Il l’a dit à Jacob, son intention est claire : ne pas faire de vagues, tirer sa peine, oublier cette expérience. Jusqu’ici, il s’y tenait avec une patience qui le surprenait ; il arrivait même à rester silencieux, à ne pas céder aux attaques aussi verbales qu’aux rapprochements menaçants, malgré la tension constante liée à ce trouble anxieux exacerbé par la peur qui le nourrit depuis son arrivée. Et même quand le manque se faisait ressentir, Jude n’a pas flanché, restant sur sa ligne de conduite, s’isolant et s’acharnant contre son lit de fortune ou contre le mur de sa cellule au lieu d’exploser face à un autre détenu, et ainsi risquer une escalade qui ne lui serait en aucun cas avantageuse.
Pendant des semaines, il avait supporté les attaques, les commentaires, les réflexions passives agressives, les jugements, les imitations, les moqueries, les provocations, les coups d’épaule, les claques derrière la tête, les crachats à ses pieds ; le bruit constant, une fatigue évidente, le manque insupportable, les visites avortées, la crainte de son codétenu, la crainte tout court en tout temps, les repas dégueulasses, l’impression d’avoir raté son existence, la sensation d’un temps qui n’avance pas, les regrets naissants et la rancœur persistante, les séances avec le psy, le silence de ses amis, le rejet du monde extérieur. Pendant des semaines, il avait supporté sans broncher une liste qui devenait de plus en plus conséquente, restant constamment infaillible, intouchable et inexpressif mettant en place des stratégies pour ne pas céder à cette impulsion difficilement contenue, alors qu’il n’avait qu’une seule envie : éclater, hurler à en perdre l’usage de sa voix, frapper jusqu’à ne plus sentir ses mains.
Alors, ce jour-là, quand en se contentant d’effectuer son travail à la laverie un de ses bourreaux depuis son arrivée a continué à l’assaillir de réflexions, pas même les plus désagréables qu’il ait pu entendre, Jude n’a plus réussi à se contenir. Et l’autre, lui, n’a pas réussi à contenir sa violence.
Il n’a pas perdu connaissance, Jude, il a seulement décroché, accepté la fatalité d’une dérouillée contre laquelle il n’a même pas l’énergie de lutter plus de quelques secondes et quelques coups rendus, peu proportionnels au nombre qu’il en a reçu. Il n’a pas compté, il n’a pas cherché à analyser la scène, ce qui l’aurait amené à la vivre pleinement. Et quand au bout de longues minutes, un goût de sang dans la bouche et une vision troublée plus tard, les hommes (l’agresseur et ses spectateurs) se dispersent, il reste allongé au sol sans chercher à comprendre la raison de cette soudaine fin. L’adrénaline disparaît à mesure que la douleur s’accentue et, ce n’est que lorsqu’il a l’impression de sentir une présence qu’il tente péniblement de se redresser sur un coude, jetant un coup d’œil autour de lui – de mieux que sa vision lui le permette. « T’es venu pour profiter du spectacle, hein, espèce de cinglé. » Il s’exaspère en découvrant Jacob, crachant un amas de sang au sol, portant une main tremblante à ses lèvres éclatées, puis à sa pommette douloureuse, humidifiant ses doigts d’une teinte carmin bien reconnaissable. Il ignore l’ampleur des blessures, et le seul réconfort qu’il y trouve c’est qu’au milieu d’un visage sans doute marqué, ses larmes passent inaperçues.
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(why would you be loved?) why would you play it all on somethin' as hollow as trust? what if you gave it all, to find that it wasn't enough? what if under the gaze of all, you come short when the going gets rough?
Jacob O'Reilly
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MEMBRE ☆ old wounds you got a little more to prove
âge : 49 ans, avec 20 années de sa vie passées enfermé entre quatre murs. il redécouvre la liberté tout en se prenant 20 ans d'évolution dans les dents du jour au lendemain.
statut civil : il vient de briser le coeur d'adela.
occupation : agent d'entretien au sein de l'hôpital de brisbane.
adresse : il crèche désormais dans une chambre d'amie chez joan oswald, sa belle-soeur.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
trigger : incarcération, milieu carcéral, violences physiques, tentative de suicide, criminalité, vulgarité, sexe
warning : transphobie & violences faites envers les animaux
infos rp : entre 500 et 800 mots - écriture à la troisième personne du singulier et au présent
disponibilités : disponible pour un rp (hésitez pas à v'nir)
en vrac : Adela « I know I am in love with you because my reality is finally better than my dreams. »
Joan « Be careful of love. It’ll twist your brain around and leave you thinking up is down and right is wrong. »
i wanna run against the world that's turning, i'd move so fast that i'd outpace the dawn. i wanna be gone, i wanna run so far, i'd beat the morning, before the dawn has come, i'd block the sun if you want it done. --------------------------- feat. @Jude Ainsworth
rigger warning : milieu carcéral, agression, violence, vulgarité.
coby est dans cet endroit depuis suffisamment longtemps pour identifier quand le vent tourne, quand est venu le moment de prendre un bouquin et de se planquer dans sa piaule ou quand le moment est venu de tourner les talons et changer ses plans pour la journée. on développe en ces lieux une forme de nouvel instinct. un instinct de survie. ce dernier vous fait néanmoins perdre un peu de votre humanité car il ne vous vient plus à l’idée de tendre la main à un homme blessé, ni même de crier « stop » quand un combat se déroule de manière non égalitaire, … vous êtes témoins, spectateurs des horreurs de l’être humain et même si vous ne participez pas, ne pensez pas qu’un ticket de spectateur vous rend plus blanc que neige. vous êtes aussi pourris que ceux qui donnent les coups. coby le sait, on le lui a dit et répété. les irlandais avec lesquels il passe la plupart de son temps le lui répètent, quand ils se mettent à discuter des « guerres de gang ». rien qu’en ayant le cul vissé sur un banc à côté d’eux, coby a pris une décision, il a un camp. qu’il le veuille ou non. « tourne les talons, o’reilly, y’a rien à voir ici --- rien à voir avec tes potes de consanguins », marmonne un des types qui veille à ce qu’aucun surveillant ne s’approche des lieux. l’insulte concernant ses origines lui passe au-dessus de la tête. il s’y est habitué. calme, livre entre les mains, il lève un sourcil et penche la tête sur le côté pour essayer de reconnaître si la personne au sol est son compagnon de cellule. il reconnaît en un battement de cils ce gamin qui a l’âge de son fils. il expire bruyamment avant de planter son regard dans le colosse qui lui fait face. « pas comme si c’était un d’tes potes, bro », le langage est ponctué de surnoms dignes des pires séries de basse criminalité. coby n’a jamais compris pourquoi ils devaient tous parler de la sorte et tous le surnommer « bro ». « c’est tout comme et de ce que je vois, il a compris le message --- si tant est il y a un message à faire passer », un signe de tête dans la direction de l’attroupement et un sifflement rameute la troupe qui s’éparpille. un coup d’épaule. un second. un troisième. a chaque fois qu’on passe à sa hauteur, on se permet cette minuscule bousculade comme pour prouver --- quoi ? coby cherche toujours ce qu’ils cherchent à prouver en agissant de la sorte. mais soit ! les pas de l’irlandais s’approchent de l’animal blessé. « t’es venu pour profiter du spectacle, hein, espèce de cinglé. » « un très mauvais one man show si tu veux mon avis », lance-t-il sur un ton neutre tout en gardant le regard baissé vers celui qui est toujours sur la défensive. « j’espère que ça en valait la peine --- car t’as vraiment une sale gueule », ce qu’il avait pu dire ou faire devait en valoir la peine car il allait sans doute avoir une sale tronche, et avoir du mal à se lever, s’asseoir et sans doute dormir --- question d’expérience. livre dans une main, c’est la main libre qui se tend en direction de jude, les sourcils levés quand il le voit hésiter à la saisir. une main tendue. une main sincère est tendue.
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Jude Ainsworth
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âge : vingt ans à peine, déjà épuisé par le monde entier. ça commence bien.
statut civil : célibataire, dit à qui veut l'entendre que ça lui pèse, mais n'assume jamais le moindre rencard jusqu'au bout.
occupation : tout juste viré de son poste de livreur pour avoir ‘’involontairement’’ craché sur la pizza d’un habitué particulièrement désagréable (devant lui) (plus d’une fois) (en le regardant dans les yeux).
adresse : #09, south bank & west end, appartement qu'il partage avec rebekah & noor, pour le meilleur et (surtout) le pire.
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warning : incarcération, consommation de substances (médicaments), overdose d’un proche, décès parental, trouble anxieux, crises d'angoisse, humour noir.
infos rp : entre 800 et 1'500 mots, plus si je suis inspirée › je réponds, généralement, par ordre chronologique et j'essaie de ne pas dépasser 15 jours de délai › je privilégie les dialogues en français, mais je peux accepter l'anglais › dialogues en lightseagreen.
alba ☆ i wanna breathe your every breath, be the truth and be the myth through the days and through the nights, through the bitter life, oh, 'cause you're my life and you're my death.
en vrac : teenage wasteland (pré-liens) ☆ living in a doorway on telegraph road. what have you seen? what happened to you? what lead you this way? well it’s a complicated place, these hills, those millions who walk on through but, nowhere for you.
une lapine, hopps, qui est l'amour de sa vie (c'est triste) ☆ toujours une paire de boules quies dans la poche quand faut te faire comprendre que tu dois la fermer ☆ vierge, contrairement à son casier judiciaire (ah ah, qu'est-ce qu'on se marre) ☆ incarcéré pendant plusieurs mois, tente (péniblement) de se remettre sur le droit chemin ☆ derrière son air de petit con se cache surtout un gamin paumé qui s'est retrouvé dépassé par ses mauvaises décisions ☆ influençable et en quête d'attention, un mot doux et tu te le mets dans la poche ☆ des friendship bracelets qui trônent fièrement sur son poignet, un talent certain à la flûte de pan et grand amateur d'ateliers poterie, faut pas se fier aux apparences ☆ nerd passionné de maths & robotique, caresse l'idée d'une boutique etsy pour y vendre les gadgets orienté steampunk qu'il conçoit, se ravise en songeant qu'il doit être le seul à vouloir une lampe turtle rider (même si ça a de la gueule).
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w/@jacob o'reilly ☆☆☆ Allongé sur le sol, le silence qui s’installe est proportionnel à la douleur qui se réveille, irradiant tout son corps à chaque respiration rendue difficile, chaque mouvement lui rappelant la réalité de la situation qu’il vient de vivre. Peut-être devrait-il bouger, quitter cette pièce aux murs sombres le plus vite possible pour ne pas accentuer cette position de victime toute désignée qui semble attendre le second round. Ou qui a cessé de se battre, probablement, alors que malgré les affres que son être tout entier subit, Jude s’est rarement senti aussi léger qu’en cet instant. L’adrénaline dans ses veines y est sans doute pour quelque chose, mais, pendant un instant aux regrettables conséquences, il a pu être lui-même, retrouvant un semblant de sécurité en s’autorisant à agir de la sorte, en baissant la vigilance constante qui est la sienne depuis son arrivée ici. Le sol glacé sous son dos n’est qu’un rappel de sa nouvelle réalité, si dure, si insupportable qu’il en oublie d’être lui-même – à raison, comme sa joue enflée, la migraine qui fait battre ses tempes et le goût métallique du sang dans sa bouche le lui rappellent. Les pensées qui tourbillonnent dans son esprit sont constamment étouffées dans cet environnement qui représente désormais sa vie, et Jude est bien conscient que sa façon de voir les choses l’enverrait directement chez le psy ; qui est suffisamment dérangé pour trouver une forme de satisfaction à s’être fait casser la figure ? Sans doute qu’un professionnel mettrait en avant le mécanisme de défense que cela représente, l’idée d’y voir une leçon ou un certain soulagement pour ne pas entendre les cris ou revoir les images d’un tel déferlement de violence, mais Jude, lui, s’y accroche pour oublier, un instant, les difficultés d’une adaptation encore fragile.
Les quelques larmes qu’il a retenues se permettent de couler le long de ses joues, brûlant sa peau sur leur passage, quand il essaie de se relever en sentant une présence ; ce n’est pas parce qu’il a oublié, durant un instant, où il se trouve que d’autres s’empêcheront de lui le rappeler. Surtout face au spectacle qu’il représente à cet instant, le visage ensanglanté, la pommette éclatée et l’œil gonflé. La pique qu’il adresse à son compagnon de cellule n’est que la continuité du comportement qui l’a mené là en premier lieu ; à la différence que cette fois-ci, il la retrouve, cette sécurité d’être lui-même, en sachant pertinemment que Jacob n’est pas ici pour l’achever. Ou pas autant que les autres, du moins. « un très mauvais one man show si tu veux mon avis » - « ouais, au moins j’ai un public, j’suis pas juste là pour nettoyer la scène. » Il rétorque, la diction rendue difficile par les coups reçus à la mâchoire, mais Jude refuse que la douleur l’empêche de conserver le peu de fierté qu’il lui reste, surtout pas face à Corleone. Prostré sur le sol, replié sur lui-même, sa silhouette chétive trahit son âge ; celui d’un gamin qui n’est pas prêt pour le monde qu’il doit affronter aujourd’hui. « j’espère que ça en valait la peine --- car t’as vraiment une sale gueule » - « j’tente un nouveau style, j’appelle ça le brutalisme esthétique, ça t’plait ? » Il grogne, pas franchement heureux que Jacob appuie quant à l’état déplorable dans lequel il se trouve – et il ne s’est pas encore vu dans le miroir. À chaud, il peut déjà assumer que certaines marques ne disparaîtront jamais (et il ne parle pas uniquement des aspects physiques de la chose). Alors qu’il se serait attendu à ce que Jacob s’agace de sa répartie et le laisse ici pour réfléchir à son comportement (pire qu’un daron), il distingue une main tendue dans son champ de vision rendu flou par les coups, et Jude hésite un instant. Non pas parce qu’il doute de la bonté d’âme de Jacob (si, un peu, considérant qu’il a pris 20 ans de prison), mais parce que sa tête lui fait affreusement mal et il a l’impression de tanguer sur un bateau ; il n’est pas sûr de pouvoir tenir debout. Il s’y essaie pourtant, frottant la main précédemment portée à son visage et marquée de sang sur son pantalon pour un bref nettoyage de fortune avant de se saisir de celle de Jacob.
Sans surprise, l’effort est laborieux, mais Jude peut au moins se satisfaire de ne pas avoir le bras cassé alors qu’il parvient à se relever avec l’aide de Jacob ; mais une fois debout, le monde tangue et il peine à rester sur ses jambes, celles-ci vidées de toute l’adrénaline qui aurait pu leur permettre d’être efficaces. Jude fait quelques pas hasardeux semblables à ceux d'un cabri pour tenter de retrouver l’équilibre, avant de finalement s’appuyer sur Corleone, auquel il dit : « juste une minute. » Juste une minute où il n’aura pas l’impression que son corps tout entier refuse de lui obéir, juste une minute de répit avant d’avoir à assumer les conséquences de ses actes. Et, signe que Jude a définitivement abandonné la partie, il relève même le regard pour supplier d’abord silencieusement Jacob, avant d’ajouter, d’une voix étouffée : « s’il te plaît. »
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Jacob O'Reilly
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i wanna run against the world that's turning, i'd move so fast that i'd outpace the dawn. i wanna be gone, i wanna run so far, i'd beat the morning, before the dawn has come, i'd block the sun if you want it done. --------------------------- feat. @Jude Ainsworth
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« j’tente un nouveau style, j’appelle ça le brutalisme esthétique, ça t’plait ? » Coby le fixe en faisant mine de réfléchir à une réponse à cette question purement rhétorique. Un faux air de réflexion et il finit par hausser les épaules avec désinvolture. « disons que tu te fonds pas mal dans le décor comme ça », parmi ces abrutis qui se foutent sur la gueule pour un oui ou pour un non. si la violence avait toujours fait partie de sa vie, coby avait toujours agi pour une raison : quelqu’un avait une dette qu’il ne voulait pas payer. Il faisait passer des messages. En prison, dans cet enfer, ils se foutaient sur la gueule et abusaient de la violence --- par ennui, souvent.
La main est tendue.
Il ne va tout de même pas laisser ce gamin sur le sol. hors de question de perdre le peu d’humanité qui lui reste surtout que ce gamin pourrait être le sien, --- peut-être. La main est saisie et les muscles de Coby se tendent pour pouvoir l’aider à se relever. Les doigts lâchent lentement ceux du gamin qui se met néanmoins à vaciller un peu --- de la même manière qu’un mauvais marin. Sourire au coin des lèvres quand ce dernier s’accroche à lui en soufflant « juste une minute » très peu crédible. « s’il te plaît. » L’égo du petit pigeon est abîmé, écorché --- et coby se contente d’acquiescer d’un signe de tête, sans bouger. Il reste exactement là où il est, prêt à lui servir de béquille, de boussole juste pour quelques minutes. Une seule minute ou plusieurs, qu’importe. « va falloir trouver un moyen de te tenir hors des emmerdes si tu veux pouvoir foutre le camp d’ici en temps et en heure --- si le système judiciaire est merdique à l’extérieur, à l’intérieur, c’est encore pire. » Se prendre un coup vous rend tout aussi coupable qu’en donner car on part du principe que vous l’avez cherché, que vous avez fait une connerie, que vous avez traîné dans des affaires louches qui vous dépassent --- « ça m’ferait chier d’t’avoir plus longtemps de prévu comme colocataire », et il conclut sa phrase par un sourire, visant à dédramatiser la situation. « certain de pas avoir du sang d'irlandais ? », qu'il ajoute dans un éclat de rire, parce que sa question n'est pas crédible. a ce stade, il se moque bien des origines du gamin - ce gamin, c'est une version de lui qu'il aimerait pouvoir sauver. un geste égoïste. une bonne action pour se sentir un peu plus humain.
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