TW : tentative de suicide & divorce & prison & violence physique & criminalité
âge & naissance : 48 ans, né le 24 décembre 1976. origines & nationalité : il est australien, né à Melbourne mais a des origines irlandaises. finances et emploi : $$$$$, il vient de sortir de prison. Son avocate lui a trouvé un emploi: agent d’entretien à l’hôpital. statut civil : célibataire & divorcé. orientation sexuelle : hétérosexuelle. situation familiale : son ex-femme a disparu en compagnie de son fils, Ian. Il n’a plus de nouvelles depuis plus de dix-sept ans. Sa seule famille connue, sa mère, est décédée alors qu’il était en prison. On lui connaît des cousins plus ou moins éloignés qui essayeront de lui donner un petit coup de main en sortant de prison. signe astrologique : capricorne. le pire tue-l'amour : un surnom ridicule prononcé au mauvais moment, un « bébé » lui donnerait la nausée. un fantasme : ce qui est devenu son fantasme, une nuit dans les bras de cette infirmière, dans un vrai lit, dans des vrais draps. se réveiller dans des draps frais et avoir la possibilité d’enfouir son nez dans le creux de son cou encore chaud après une nuit passée dans les bras l’un de l’autre. la prison transforme vos fantasme. à Brisbane depuis : il vient de sortir de prison donc un jour. Il a passé les vingt dernières années derrière les barreaux. traits de caractère : observateur. calculateur. violent. agressif. impulsif. maniaque. pessimiste. sarcastique et drôle si vous aimez le sarcasme. cultivé. créatif. loyal. respectueux. avatar : cillian murphy (irlandais).

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romantisme (10%)	level de drague (70%)
engagement (10%)	passion (90%)
performance au lit (80%)	fidélité (0%)
nombre de cœurs brisés (20%)	recherche de l'amour (10%)

♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ? est-il à sa recherche actuellement ?
Il n’y croit plus. Il n’y croit plus depuis qu’elle est partie. L’amour, il a appris que c’est la raison principale de la chute de l’homme. Il l’a appris en prison. Ils ont tué. Ils ont volé pour elles. Pour leur plaire. Pour leur offrir la vie rêvée. Pour pouvoir être l’homme idéal, ou du moins ce qu’ils pensaient l’être. Aveuglés par l’amour, ils se sont perdus. Il voit l’amour comme un danger, la porte ouverte pour un labyrinthe dont l’issue est toujours fatale. Jacob craint l’amour … hélas, il n’est pas idiot et sait que ce qui anime son palpitant, ce qui anime son regard, c’est bien plus qu’une simple passion charnelle. Un cœur brisé peut-il battre de nouveau ? Il craint la réponse autant qu’il en est curieux.

♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
Catherine, c’est son amour de jeunesse. Son premier amour. Il l'épouse à vingt et un ans. Ils auront leur premier enfant dans un appartement deux pièces. Ils regarderont le plafond en faisant des rêves sur la comète. Ils s’imaginent une vie à deux, à trois, à plusieurs. Il lui promet de la rendre heureuse, de tout lui offrir … il lui promet tant de choses. Catherine, elle est son amour de jeunesse. Son grand amour. Catherine, elle, n'a pas choisi cette vie. Elle n’a pas voulu qu’il devienne ce qu’il est devenu. Elle accepte les trois années de prison avant de finalement abandonner. Quand elle lui rend visite, leur fils Ian n’est pas là. Il comprend que quelque chose s’est passé. « T’es venue toute seule? », qu’il demande surpris en voulant déposer un baiser sur sa joue mais elle a un geste de recul. Il s’assied, silencieux. Elle croise les bras et il ne la voit pas. L’alliance à son doigt. Elle semble gênée. Il comprend. « C’est ok, Catherine. » Un soupir. Elle pose son regard sur lui, il y voit les larmes. « Je comprends. Ce n’est pas une vie, ni pour toi, ni pour Ian … je ne fais que te ralentir, vous ralentir. Je ne vais pas te demander de m’attendre, ce serait une folie », il tend le bras pour poser sa main sur son bras, et il lui sourit. Son pouce caresse doucement son bras et il lui offre un sourire en coin, complice. « Est-ce que je pourrais au moins continuer à avoir des nouvelles de Ian ? » « Bien sûr. Je ne veux pas qu’il ne te connaisse pas, qu’il ne sache pas qui tu es … évidemment. Nous avons pensé que » Il acquiesce en entendant le « nous ». La main se retire. « Oh ?! il y a déjà un nous ? » « Jacob ! Tu sais que je … » Il se lève de sa chaise. « Ce n’est pas moi qui nous ait conduit ici, Jacob! » Elle lève la voix. Le gardien s’approche car il connaît les excès de violence de Jacob, qui serre justement le poing et s’apprête à balancer sa chaise par la pièce. Une main se pose sur son épaule. Il lève les mains, la mâchoire serrée. « Cette putain de visite est terminée et on peut rayer ce nom de ma liste ! » Catherine fond en larmes. Lui, il pleurera pas … il ne peut pas pleurer. Pleure en prison et tu deviens la pleureuse, punching ball de chacun. Une partie de son âme, de son palpitant est resté dans cette pièce. Il ne sera plus jamais le même.

(un)  Élevé par sa mère, il a grandi dans une caravane. Il a grandi parmi ceux et celles qui n’ont rien mais rêvent de tout. Son père est inconnu au bataillon mais la mère de Jacob lui en a présenté tout un tas de pères. Ils se sont souvent acharnés sur lui, lui ont collé des roustes … pour le forger, qu’ils disaient. Jacob a grandi dans cette violence, dans ce langage qui est devenu sien au fil des années. Sa mère est décédée alors qu’il était en prison. Aucune larme pour cette femme. Mais dans ce monde de rien, il y avait cette voisine … Catherine. Un potentiel salut. Ou celle qui lui aura volé le peu d’âme qui lui restait. (deux) Gamin, il rêvait d’avoir une vie normale. Le métier pour lequel tu portes un costume, ou un uniforme. La maison avec les barrières blanches. Le labrador au pelage doré. L’épouse qui salue de la main en tenant dans l’autre un de ses enfants. L’herbe bien verte. Ouais, il a toujours rêvé de la normalité, de ce que certains désignent comme la normalité. Le rêve … il ne le connaîtra jamais. (trois) Pour atteindre ce rêve, il s’est rapproché des mauvaises personnes, celles qui étaient autour de lui. On lui parle d’argent facile. On lui parle de grande vie. Il y voit un potentiel avenir pour lui et sa famille qu’il s’est construit. Alors, il accepte. Il joue les caïds. Il participe à la guerre silencieuse du marché de la drogue … Son rôle est simple: ceux qui ne paient pas doivent rapidement payer après une de ses visites. Il ne consomme pas. Il ne transporte pas. Il fait juste passer des messages … aussi simple que ça, n’est-ce pas ? (quatre) des os, il en a brisé. des vies, il en a détruites. Beaucoup trop. Mari aimant le jour, au sein de cet appartement deux pièces, il se révèle être un monstre sans la moindre émotion quand il « travaille ». Et parce que la vie est bien faite, la vie finit par l’arrêter … lui et sa course folle. Un genou à terre, le poing abattu contre le visage de ce type, c’est dans cette position qu’on l’arrête. Il a lâché prise. Il a perdu le contrôle. Le visage défiguré par la rage, on l’arrête alors qu’on hurle d’appeler les secours pour celui qui ne paiera pas, ne paiera jamais pour ce qu’il a acheté … Jacob, lui, paiera. Il paiera cher, de sa liberté, de son mariage, de ses rêves, de sa vie toute entière. (cinq) fumeur, il n’a jamais arrêté ; il a passé ses journées de libre à lire et a même fait quelques recherches dans la bibliothèque concernant le droit des familles, pour savoir si jamais … si jamais il pouvait devenir père, redevenir père, découvrir son fils … ; il a beaucoup trop de cicatrices sur le corps, la majeure partie d’entre elles sont les résultats de ces années de prison ; il a déjà fait une tentative de suicide, ce qui lui a valu le trou et pas mal de séances avec la psychologue de la prison. Il avait trente ans ; n’a pas bu une goutte d’alcool depuis vingt ans. Certains prisonniers se préparent des mixtures auxquelles il ne préfère pas goûter ; il a déjà fermé les yeux et continue son chemin quand son partenaire de cellule s’est fait poignarder sous ses yeux. il y a des guerres qu’il ne faut pas mener ; il est catholique et pratiquant ; il est doué pour l’écriture et griffonne quelques nouvelles, poésies dont personne ne connaît l’existence ; la prison l’a rendu maniaque et très organisé. il ne supporte plus le désordre. (six) Debout, dans le tribunal, Jacob a vingt-sept ans. Voilà un an et demi qu’il attend son procès. Son fils n’est plus dans le ventre de son épouse mais bel et bien dans les bras de sa belle-mère, derrière lui. Il porte un costume, il a les mains jointes devant lui alors que tout les regards sont portés vers le juge. Son destin tient à cet instant. Son avocate lui adresse un sourire qui se veut rassurant mais rien n’est rassurant. Il a tabassé un homme, agissant en bande organisée. La victime a frôlé la mort. Il sait ce que la justice réserve à des gens comme lui. Son cœur se serre dans sa poitrine. Les mains deviennent moites. Vingt-cinq ans. Potentielle conditionnelle dans vingt ans. Vingt ans. Il entend son épouse étouffer un sanglot et ses épaules s’arrondissent. Il se tourne vers la salle, vers elle. Il s’excuse … à plusieurs reprises avant de disparaître, emporté par les employés du tribunal. (sept) Clope aux lèvres, il est assis dans la cour de la prison quand on vient l’aborder. On lui pose une question, une seconde. Il explique ne pas vouloir se créer d’emmerdes ici. On rit à son nez. Il comprend après avoir reçu quelques coups que les emmerdes, elles viennent que tu le veuilles ou non. Il doit prendre un camp. Il doit prendre une décision et il n’ira pas s’approcher de la « white pride ». Il a choisi son camp. Il se rapprochera des irlandais, sachant que ce sont eux-même qui l’ont conduit à sa perte mais on ne renie pas sa nature, n’est-ce pas? (huit) Catherine supporte les trois premières années de prison. Et au cours de ces trois années, il la voit s’éloigner. Les sourires disparaissent. Peu à peu. Puis, c’est elle qui disparaît à tout jamais, emmenant avec elle leur fils, son fils. Elle lui laissera des papiers de divorce qu’il signera dans une pièce froide de la prison … Il ne sait rien de son fils. Il ne sait pas où ils vivent. Il ne sait pas s’il le connaît, lui, son existence. Il ne sait pas si le nouveau petit ami de son ex-femme est « papa » et qu’il est juste ce fantôme, celui dont on ne prononce pas le mot. Il ne sait pas et c’est ce manque d’informations qui le torture et qui anime ses conversations avec la nonne qui est également en charge du service psychologie de la prison. (neuf) Quand il la rencontre pour la première fois, il a le sentiment d’halluciner. Il pense halluciner. Elle est trop belle. Elle est trop douce. Pour cet univers où les insultes, les regards, les gestes sont brusques, viciés et vicieux. Quand il la rencontre pour la première fois, il n’est pas au mieux de sa forme … une blessure au couteau, une blessure de défense. Il est coupé sur son avant-bras. Il est calme. Il maintient fermement la serviette autour de son avant-bras alors que le gardien lui montre qu’il peut finalement s’asseoir sur le lit prévu à cet effet. Il lui adresse un sourire rassurant, essayant de lui faire comprendre qu’il n’est pas … méchant, violent, … tu parles. Il mérite d’être là où il se trouve. Mais elle dégage quelque chose de si doux qu’il a presque envie de la suivre dans cette nouvelle douceur. Et, c’est comme ça qu’elle devient la fenêtre vers la liberté, la demi-liberté. A chaque visite, une question. A chaque visite, un sourire. A chaque visite, il apprend quelque chose sur elle jusqu’à ce que sa main vient se poser sur la sienne. La main rugueuse du prisonnier caresse doucement et tendrement celle de la sauveuse. Le premier geste. Elle ne le repousse pas. Elle ne le repoussera pas et il se noiera dans son regard, cueillant chaque seconde de bonheur à ses côtés, dans ses soupirs de plaisir, sous ses baisers (dix) son avocate est venue lui rendre visite la semaine dernière. son sourire ne passait pas avec l’oeil au beurre noir de jacob, qui persiste à préciser qu’en prison, on n’attire pas les ennuis, on y est entouré. Elle lui annonce une bonne nouvelle. Il s'imagine avoir le droit à un autre emploi au sein de la prison mais non, elle lui annonce surtout qu’un juge est prêt à revoir son dossier … un appel pour qu’il sorte avant la fin de sa peine. Elle pose la main sur la sienne. Elle hoche plusieurs fois d’un signe de tête en lui répétant qu’il a des chances. Il pourrait sortir. Bientôt. Quand il ressort de ce rendez-vous, le surveillant lui demande si tout va bien, il se contente de dire qu’il aurait besoin d’une clope. Pas besoin de commentaire supplémentaire. Il est sous le choc. La liberté, il ne sait plus vraiment ce que c’est.

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