Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
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messages : 461
rps : 32
pseudo : utopiandelusion.
id card : François Civil (avatar @murdock / crackship @RAMPLD + @utopiandelusion).
pronom irl : Elle
présence : Présent
âge : Trente ans, le cap enfin passé et l'impression de pouvoir enfin se targuer d'être un "adulte".
statut civil : Heureux en couple avec Callie, du moins jusqu'à il y a peu. Il a tout gâché avec une erreur stupide, Simon. Une erreur qu'il va regretter encore un moment, mais qui ne le fera pas abandonner la femme de sa vie.
occupation : Ingénieur du son indépendant, il travaille la majeure partie de son temps pour le Queensland Performing Arts Centre. Sa blessure récente à la main a rendu son travail plus compliqué et l'oblige à limiter ses missions au strict minimum. Une baisse de régime qui se ressent déjà sur ses finances.
adresse : #400 new farm, dans la maison du bonheur avec ses six colocataires.
infos rp : (longueur) Entre 500-1000 mots (rythme) Réponse rp tous les 7-10 jours environ, plus fréquemment pour les sms, etc. (écriture) 3ème personne du singulier, présent, dialogue en français (couleur dialogue) #ad4f09
« Merci mec, à demain » Il n’a pas terminé sa phrase qu’il ferme déjà la portière de la voiture derrière lui, absorbant avec son claquement lourd les dernières syllabes qu’il prononce. Un sourire et un geste bref de la main vers son collègue, puis enfin la libération. Le soulagement d’être rentré chez lui après une journée éreintante qui risque probablement de se répéter le lendemain, et tous les jours qui vont suivre jusqu’au lancement du spectacle. Il ne profite pas bien longtemps de son apaisement Simon, car à peine le seuil de la maison franchi, il est rattrapé par la réalité. Le calme au rez-de-chaussée et la cuisine vide confirment l’heure tardive de la soirée, le repas déjà bien passé. Un luxe qu’il ne peut pas se permettre s’il veut pouvoir proposer un morceau terminé à son groupe lors de leur prochaine répétition. Alors il grimpe sans s’arrêter, les membres de son corps alourdis par la fatigue, le première étage d’abord, puis enfin le second, où il laisse échapper un profond soupir usé. Il ne peut retenir un coup d'œil vers son lit défait, appelé par une envie insistante d’y sauter et de ne plus en bouger jusqu’au lendemain matin, mais ce ne serait que retarder son problème. Il jette son sac sur le sol, ferme la porte derrière lui et troque son jean contre un bas de jogging gris qu’il n’a probablement pas lavé depuis longtemps. Peu importe, il n’a pas prévu de sortir d’ici de toute façon. Et puis, ses colocataires ont l’habitude.
C’est lorsqu’il entend son ventre gargouiller malgré le casque sur ses oreilles et la musique qui tourne que Simon se dit qu’il est peut-être temps de faire une pause. Du bout du doigt, il vient tapoter l’écran de son téléphone. Vingt trois heures douze. Il a à peine passé plus d’une heure sur son logiciel de mixage et rien ne semble avoir avancé. Quand ça ne veut pas, ça ne veut vraiment pas. Il ne sait pas si c’est le cumul de journées de travail bien remplies et de fatigue qui altèrent sa créativité ou tout simplement un manque évident d’inspiration, mais le constat est le même. A ce rythme, il n’aura rien à faire écouter à Vicky et Zeppelin. De nouveau, son ventre se tord de faim. D’un geste nonchalant, il retire son casque, frotte ses cheveux et décide enfin de quitter sa chambre. Bien qu’il rêve d’un bon plat chaud, c’est sur le dernier bol propre du placard et le paquet de céréales que son choix se porte. Solution de facilité. A moitié inconscient, il remplit son bol de son mélange d’avoine et de noix en tous genres, puis ajoute son lait, sans même réaliser qu’un tiers est tombé à côté. Le dos contre le meuble de la cuisine, il mange machinalement quand son attention se dirige sur une mélodie captivante. Il ne croit pas avoir déjà entendu ce type de musique, il ne parvient pas à reconnaître l’instrument, pourtant il n’arrive pas à en décrocher. C’est très léger, mais son attirance naturelle pour la musique ne l’abandonne jamais. Son bol en mains, il décide finalement de suivre la musique. Ça vient de là-haut. Plus rapidement que lorsqu’il est arrivé, Simon grimpe les marches, l’oreille attentive. Il ne lui faut que quelques secondes supplémentaires pour comprendre que cela vient de la chambre d’Irwan. Après un court moment d’hésitation, il se rapproche de la porte entrouverte, toujours hypnotisé par ce qu’il entend. Appuyé contre le cadre de la porte, il reste un moment à écouter et à manger, quand son épaule glisse et fait s’ouvrir la porte plus largement. Il réalise aussitôt sa bêtise Simon, son regard croisant celui d’Irwan depuis sa chambre. Confus, il avale rapidement ce qu’il y a dans sa bouche. « Euh… salut » bégaye-t-il finalement.
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Dernière édition par Simon Gallagher le Dim 10 Mar - 12:53, édité 1 fois
Irwan O'Connor
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MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
âge : Trente-quatre ans depuis février 2024, Irwan continue de profiter de la vie en la prenant comme elle vient.
statut civil : Papillon volage, être sans limite. Il est libre comme l'air ; plus célibataire que jamais. Irwan est très ouvert sexuellement parlant, et clame même une certaine liberté sexuelle.
occupation : Le jour il est bibliothécaire à la médiathèque municipale de Brisbane. La nuit il est dealer des drogues qu'il consomme lui-même.
adresse : Il vit en colocation au 400 à New Farm. Il loge dans la deuxième chambre du premier étage.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
trigger : violence envers les animaux, viol, inceste.
warning : Communauté hippie - drogues - addiction - vol - deuil - perte d'un être cher - liberté sexuelle.
infos rp : - 500 / 1200 mots environ.
- 1 rép / 2 semaines
- #A251A2
Les soirées calment se font rares pour Irwan O'Connor. Habitué à sortir festoyer, le bouclé est rarement chez lui. Il passe plus de temps à vagabonder dans les rues à se droguer, qu'à discuter et partager un souper avec ses colocataires. Ça dure depuis qu'il a replongé, fin 2022. La faute à la perte de deux de ses proches, dont le propriétaire de la demeure où ils vivent tous en colocation. Et en replongeant, Irwan a croisé la route d'un homme qui l'a présenté à une communauté hippie aux abords de la ville. Communauté qu'Irwan a rejoint en janvier dernier, soit un peu plus d'un an. Personne ne le sait, ni ne l'a découvert. Pourtant c'est bien auprès d'eux qu'Irwan passe ses soirées. Ils vivent dans les forêts au nord de Brisbane, mais également des campings extérieurs à la ville. C'est sa seconde famille ; ou plutôt sa véritable famille. Les seuls qui le comprennent vraiment, tel qu'il est véritablement. C'est donc plutôt étonnant que le O'Connor ne passe pas son samedi soir à leurs côtés. Mais il n'est pas très en forme dernièrement, sûrement la faute aux nombreuses drogues dures consommées. En même temps, ils ont passé la semaine à enchainer les soirées, pour fêter l'anniversaire d'Irwan, fin février. Son frère Keith n'a pas tellement compris l'absence d'Irwan le soir de son anniversaire et depuis, le plus jeune O'Connor se sent forcé de rester à la colocation. Le temps que les choses se tassent, avec son frère Keith. Histoire d'éviter d'être suivi, et qu'on lui découvre ses fréquentations.
C'est donc à contrecœur qu'il est resté chez lui ce soir. Il a même accepté de partager le diner en compagnie de certains d'entre eux, repas durant lequel ses colocataires en ont profité pour lui faire un rappel des faits. Il doit arrêter de voler leurs nourritures dans le frigidaire commun. Irwan entend les remontrances, les écoute, mais ne les retiendra pas. Ce qu'on lui dit, ça lui passe clairement au-dessus. S'il voit quelque chose qui lui plait dans le frigidaire, il ne se gênera pas pour le manger ! D'autant qu'il n'a pas beaucoup d'argent. C'est même tout le contraire. Irwan galère à payer ses loyers, mois après mois. La faute à cette communauté qu'il a rejointe, et à qu'il donne tous ses gains. Son salaire compris.
Le repas se passe finalement sans encombre, malgré ce petit rappel à l'ordre, puis chacun part rejoindre sa propre chambre. Son intimité. Augustus n'est pas là aujourd'hui, ce qui offre un peu plus de liberté à la maisonnée. Plus besoin de faire attention au bruit à partir de vingt heure. C'est en tout cas ce que pense Irwan. Après avoir passé plusieurs heures dans le jardin à fumer du cannabis, le O'Connor monte rejoindre sans chambre quand il lui semble avoir entendu du bruit. Personne au rez-de-chaussée, voilà qu'il entend des voix ! Ou c'est sûrement l'autre qui est rentré, le seul absent de la soirée. Tant mieux s'ils ne se sont pas croisés, Irwan a beaucoup de mal avec l'humeur massacrante de Simon dès qu'ils se retrouvent dans la même pièce.
Le hippie rejoint son bercail et pousse délicatement la porte de sa chambre pour ne réveiller personne. Mais il n'est pas fatigué. Comment pourrait-il l'être avec tout ce qu'il consomme et surtout avec le rail de cocaïne qu'il a sniffé vingt minutes plus tôt ? Le bouclé soupire et réfléchit à comment faire passer le temps. Il est trop tard maintenant pour prendre la route et aller rejoindre ses amis dans la forêt. Puis il est trop défoncé, de toute façon. Alors il se rabat sur un de ses instruments favoris : la flûte de pan. Irwan profite de l'instant, ferme les yeux et s'entraine à jouer un nouvel air. Ainsi, il pourra varier les plaisirs auprès de sa communauté hippie lors des prochaines soirées feu de camp. Dès qu'il joue d'un instrument, depuis qu'il est petit, Irwan se plonge dans sa passion. Il rentre dans une certaine transe et n'en sort qu'une fois la dernière note jouée. C'est exactement ce qu'il se passe à ce moment présent, lorsqu'il oublie la suite de la mélodie. Il ouvre les yeux et s'apprête à regarder la partition qu'il a trouvé sur son bureau, pour rectifier le tire. Mais alors qu'il se relève de son lit, il aperçoit du coin de l'œil une silhouette prostrée devant la porte d'entrée. L'irlandais sursaute. Ses yeux se tournent immédiatement dans sa direction, le faisant découvrir par surprise l'intrus. Depuis combien de temps il est là ?! Et qu'est-ce qu'il lui veut encore ? Irwan plaque sa main sur son cœur, qui tachycarde sous l'effet de la surprise.
– Putain tu m'as fait peur ! s'exaspère le bouclé alors qu'il s'assoit précipitamment sur le bord de son lit. "Euh salut ?" répète-t-il en posant son instrument à côté de lui, pour croiser ses bras sur son torse.
Habitué à se faire envoyer balader par Simon, Irwan se place déjà sur la défensive. Il ignore pourquoi leur relation a si mal débuté. En soit, il ne lui a rien fait, Irwan. Il se trouve plutôt sympa. D'ordinaire, il est même le chouchou des gens. Comme quoi, on ne peut pas plaire à tout le monde ! Il ne comprend donc pas pourquoi Simon en a après lui, et ne fait absolument pas le lien avec le jour où il l'a surpris en train de se droguer.
– T'étais pas en train de roupiller puisque t'es en train de bouffer. Alors qu'est-ce que tu veux ? Je fais trop de bruit, c'est ça ?!
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Simon Gallagher
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Lorsqu’il s’approche de la chambre de son colocataire, Simon se dit qu’il n’a jamais été aussi près de l’antre d’Irwan. Depuis qu’ils habitent sous le même toit, on ne peut pas vraiment dire qu’ils aient passé beaucoup de temps ensemble. Mais avec ce qu’il a vu de lui, il n’a pas réellement envie d’être en sa compagnie Simon. Il n’a jamais jeté la pierre aux consommateurs de drogue, lui-même fumant de temps à autre un joint et ayant déjà essayé plusieurs fois des para ou des pilules d'ecstasy lorsqu'il était encore à Paris. Une consommation bien derrière lui, le jeune homme étant trop frileux face aux effets secondaires et possibles répercussions. Non, la drogue qu’il devait consommer n’était pas le problème. Ce qui l’avait dérangé, c’était qu’il l’a vendait. Et il fallait voir les types qui étaient plantés autour de lui tels des vautours ce soir-là. Il en frissonne encore quand il y pense, parfois, au détour d’un couloir ou dans le salon. Jouer les moralisateurs n’est pas ce qu’il préfère pourtant, plutôt du genre à accepter tout le monde, à s’intéresser aux qualités de chacun. Mais voilà, ça n’est jamais passé entre eux. Pas de conflits, jamais de problèmes, simplement l’ignorance et l’évitement.
Jusqu’à ce soir. Prostré devant la porte, Simon ne sait pas bien ce qu’il doit faire. Rester et écouter discrètement, ou partir avant de risquer d’être vu et d’attiser il ne savait trop quoi. Puis c’est finalement la curiosité et l’apaisement que lui procurent sa mélodie qui le poussent à s’attarder un peu. Il l’a bien compris, ce n’est pas ce soir qu’il sera lui-même productif. Ce qu’il n’avait pas prédit cependant, c’était de se faire remarquer par Irwan et de créer un contact. « Putain tu m'as fait peur ! » Simon sursaute en parfaite synchronisation avec le bouclé et manque par la même occasion de lâcher son bol, laissant échapper malgré tout quelques gouttes de lait sur le sol. Tandis que son colocataire se relève, il passe un rapide coup de main en guise de nettoyage et se racle la gorge, incapable de bouger de l’ouverture de la porte. « T'étais pas en train de roupiller puisque t'es en train de bouffer. Alors qu'est-ce que tu veux ? Je fais trop de bruit, c'est ça ?! » Sans trop comprendre l’attitude désagréable, le musicien fronce les sourcils, vexé par tant d’agressivité. Il sent une certaine tension dans sa façon de se tenir et dans le ton de sa voix. Alors il prend le temps de respirer, plutôt du genre à calmer les tensions qu’à les attiser. « Si tu faisais trop de bruit, je te l’aurais déjà dit… gentiment » se sent-il obligé d’ajouter pour faire preuve de sa bonne foi et souligner au passage que s’il y a bien quelqu’un qui exagère entre eux, c’est lui. « J’étais en train de remonter dans ma chambre, si tu veux tout savoir. Mais j’ai entendu la musique et ça m’a intrigué. » D’un signe de tête, il désigne l’instrument qu’il ne connaît pas. « C’est… » Les mots qu’il souhaite prononcer sont bloqués, lui brûlent le bout de la langue. « C’est joli. Je ne crois pas avoir déjà entendu ce son. Je peux te demander ce que c’est comme instrument ou tu vas me le jeter à la gueule pour me faire partir ? » finit-il par demander sur le ton de l’ironie, tout en franchissant légèrement le palier de sa chambre pour appuyer son intérêt.
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Irwan O'Connor
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occupation : Le jour il est bibliothécaire à la médiathèque municipale de Brisbane. La nuit il est dealer des drogues qu'il consomme lui-même.
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Leur première rencontre a été intense. Tout du moins, du point de vue d'Irwan, ce fut quelque chose ! Simon a été présenté à ses nouveaux colocataires à travers une humeur joviale et bienveillante. Sur le papier, ils auraient pu bien s'entendre. D'autant que dès le premier regard échangé, Irwan a ressenti une piquée dans son thorax. Il a immédiatement relevé l'aura particulière que Simon dégage. Il a ce truc que peu de monde possède. Il l'a senti Irwan, et le voit encore à chaque fois qu'il le croise. Dès leur première rencontre, Simon l'a intrigué autant qu'il l'a attiré. Irwan il aurait aimé en découvrir plus de lui, apprendre à le connaitre comme il a pu le faire avec ses autres colocataires. Seulement, il était sûr que cette fois-ci, il aurait pu sortir autre chose de leur échange, autre qu'une simple amitié – ou relation de colocataire – banale. Il y a cru mais le temps les a rattrapé et empêché les deux hommes d'apprendre à se connaître. Parce qu'en moins de trois jours après leur rencontre, Simon a brutalement changé de comportement. Il ne se rappelle pas de la raison Irwan – parce qu'il était trop défoncé ce jour-là pour se souvenir que Simon l'a surpris en train de se droguer – mais ça lui a fait un truc à lui. En réalité, ça lui a fait beaucoup de peine. Le ton condescendant que Simon a pu user à son égard s'est avéré plus violent qu'il ne l'aurait cru. Venant d'un autre, il s'en serait fiché. Mais de lui ? Ce fut désagréable.
Hormis Dino, de la Rainbow Community dont fait secrètement parti Irwan, le O'Connor ne s'était attaché à aucun homme. Il n'avait jamais ressenti ça avant. Cette attirance plus qu'habituelle pour un gars. Pour Simon, ça a été une sorte de coup de foudre, un béguin passager. Il ne pense pas en avoir été amoureux, mais il a ressenti quelque chose pour son colocataire. Un sentiment qu'il a dû taire durant plus d'un an et qu'il continuera de cacher aussi longtemps que possible. Certes, ils ne semblent plus à l'ordre du jour, mais il ne doit pas énerver encore plus la bête en lui confiant un crush relatif au passé.
Alors ce qu'il se passe ce soir est étonnant, presque émouvant que le sensible qu'est Irwan. L'irlandais observe son colocataire s'avancer un peu plus dans sa chambre, d'un regard surpris. Il ne s'y attendait pas. Simon semble venir en paix. Une première. Ils n'ont d'ailleurs jamais échangé autant de mots qu'à cet instant. Irwan ne peut retenir un sourire moqueur se dessiner sur ses lèvres lorsque Simon lui fait remarquer que s'il l'avait dérangé, il serait venu le lui dire gentiment. Ce n'est probablement pas l'adjectif qu'il aurait associé à cette scène, si elle avait eu lieu. Il n'a jamais été très cool avec lui. Mais soit. Il ne relève pas plus, parce que Irwan est trop faible, trop craintif, pour oser le contredire.
Le regard de l'irlandais suit le geste du visage de Simon, qui lui indique sa flûte de pan, posée à côté de lui sur le lit. La surprise fait s'écarquiller les yeux du brun, tandis que Simon complimente ce qu'il vient d'entendre. C'est joli. Les mots sont simples mais pourtant ils arrivent à eux seuls à faire palpiter le cœur du hippie. Que le musicien le compliment, ça le touche Irwan. Vraiment. Il repose d'ailleurs sur Simon un regard plus doux qu'à l'accoutumée, tant il est surpris par l'échange qui est en train de se produire.
– C'est vrai que j'ai le profil du gars violent, commente-t-il sur le ton de l'amusement, en réponse à Simon qui s'avance un peu plus dans sa chambre.
Irwan ne sait comment réagir. Il sent la panique le gagner alors que le seul colocataire qui ne le supporte pas est désormais figé au milieu de son cocon. Le regard de Simon est intense. Ou peut-être est-ce Irwan qui l'interprète de la sorte. Il ne peut s'empêcher de noter ô combien il est élégant même dans ce vieux jogging sale et un bol de céréales en main. L'irlandais l'analyse d'ailleurs de la tête aux pieds sans trop réussir à contenir cette envie. Peut-être parce qu'ils n'ont jamais été aussi proches ; et surtout pas confinés dans la même pièce. Quand l'un arrive dans une pièce commune de la 400, l'autre décampe immédiatement.
– Merci du compliment, souffle-t-il en relevant son regard sur le visage du musicien. Il l'analyse durant quelques secondes – Irwan ayant toujours été très observateur – avant de reprendre la parole. Si toi tu trouves ça sympa, alors peut-être que j'pourrais devenir célèbre ? rit-il en tapotant son lit pour faire signe à son coloc d'approcher. Après tout, il ne va pas le dévorer. Tu veux venir voir ce que c'est ?
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Simon Gallagher
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Si on avait dit à Simon que la musique allait être la source d’un contact et d’une première discussion avec son colocataire, il n’y aurait probablement pas cru. Pourtant il devrait le savoir mieux que personne. Le pouvoir qu’elle possède sur les gens et sur leurs émotions. Il devrait le savoir mieux que personne qu’elle apaise les tensions, peut apporter autant de paix qu’elle ne peut déclencher de la tristesse, de l'excitation ou de la colère. Il a été séduit très jeune par l’univers musical le français. C’est d’ailleurs le seul souvenir positif qu’il garde de son père. Les dimanches passés dans le salon à écouter ses vieux vinyles. Le plaisir de sortir de leur pochette des disques bien trop grands pour ses petits bras. Le craquement au démarrage du tourne disque. Bien que plutôt amateur de rock, il a toujours tenu à parfaire leur culture musicale. A faire découvrir aux jumeaux un tas de genres pour développer leur oreille et leur sens du rythme. Classique, jazz, blues, hip-hop, pop. Tant d’heures passées à ses côtés, à tapoter sur la table basse comme s’il s’agissait d’une batterie, à fendre l’air comme s’il tenait une guitare dans ses bras. C’est aussi lui qui lui a appris ses premières notes de piano, d’abord assis sur ses genoux, puis à ses côtés pour des duos. Il ne peut pas remercier son paternel pour grand chose Simon, mais toute sa vie, il lui sera reconnaissant de lui avoir apporté l’amour du son et sa poésie.
Aussi méfiant peut il être d’Irwan, il se dit qu’il ne peut pas être entièrement mauvais s’il joue d’un instrument. La naïveté de Simon à l’état pur. Alors il lui laisse sa chance, s’autorise à creuser et profiter d’une interaction improvisée. Qui ne démarre pas si bien que cela, quand il perçoit l’attitude dubitative et presque sur la défensive de son colocataire. Il ne plaisante qu’à moitié Simon, quand il demande à Irwan s’il va l’attaquer. Parce qu’il ne sait pas vraiment à quoi s’attendre de quelqu’un qui vend de la drogue et qui lui inspire tant de mystères. « C'est vrai que j'ai le profil du gars violent » Il commence à entrouvrir la bouche, prêt à lui sortir une réplique un peu cinglante sur le ton de l’humour, mais se ravise. Pas certain que faire de l’humour sur son profil plus que bizarre fasse plaisir à son interlocuteur et ne rende la suite de la conversation plus facile. Il se contente donc de pencher sa tête sur le côté en signe d'acquiescement et passe sa main dans sa chevelure en bataille.
« Merci du compliment. Si toi tu trouves ça sympa, alors peut-être que j'pourrais devenir célèbre ? » Cette fois-ci, il ne peut s’empêcher de contenir un rire amusé. Un rire sincère et léger qu’il semble partager avec lui et qui détend légèrement l’atmosphère jusqu’alors pesante. « Désolé, je ne doute pas de tes talents, mais si tu bases ton avenir musical sur mes goûts, tu risques d’être déçu » répond-il pour le rassurer. « J’aime plein de choses que d’autres pourraient trouver bizarres. » On ne peut pas dire que cela sonne comme un compliment pour Irwan, mais Simon imagine qu’il doit être conscient que tout le monde n’apprécierait pas son instrument. Enfin, il espère en tout cas. Bien que surpris de le voir tapoter son lit pour l’inviter à le rejoindre, Simon esquisse un sourire et vient s'asseoir, son bol toujours en mains. Lorsqu’il finit par poser ses yeux sur le fameux instrument, il a comme une révélation « Hey mais c’est l’instrument dans Narnia ! Tu sais, celui du… » s’exclame-t-il avec trop d’engouement avant de s’arrêter brusquement. « Du mi-bouc mi-homme... » Il finit par se râcler la gorge, de peur de le vexer avec sa référence pas forcément des plus glorieuses. « C’est une flûte de pan, c’est ça ? » Sans vraiment demander la permission, il pose son bol sur le chevet et attrape l’instrument pour le regarder plus en détail. « Ça m’impressionnera toujours qu’on puisse créer quelque chose d’aussi beau avec un objet aussi simple. » Il sourit sans s’en rendre compte, complètement dans son élément. « Tu as appris à en jouer tout seul ? C’est plutôt original, tu dois me trouver ringard avec mon synthé » ajoute-t-il pour lui montrer qu’il ne le rabaisse pas du tout en le comparant à un personnage de fiction fantastique. « Tu me fais une démo ? »
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Irwan O'Connor
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- #A251A2
Ce soir est une grande première ; Simon rit ! Simon rit grâce à lui. Depuis qu'ils vivent ensemble, ça ne s'était encore jamais produit. D'ordinaire quand ils se croisent, ils se contentent de se saluer en tirant la gueule. Rien de plus. Irwan esquive toujours les pièces où se trouve son colocataire ronchon, craignant de se retrouver mêler à un conflit qu'il ne comprendrait pas. Lui, les prises de tête, ça n'a jamais été son truc. Trop faible pour affronter le monde, Irwan a l'habitude de se faire tout petit. Avec Simon, par exemple, il n'a jamais cherché à lui faire face pour comprendre la raison de son attitude envers lui. Comme ce soir, il pourrait lui demande, mais Irwan a trop peur dans le fond. À la place, il se contente de chercher à savoir ce qu'il fout ici, dans son antre. Et la réponse le surprend. En réalité, tout ce qui se trame l'étonne. Simon se montre sympathique. Son rire déclenche même chez Irwan un sourire sincère. C'est idiot, mais Irwan ça lui fait quelque chose de l'entendre rire. Lui, ce type à qu'il n'a jamais pu avouer son béguin passager. Le fait qu'il soit la raison de son amusement, ça le touche sincèrement Irwan. Et à son tour, il se met à rire en entendant la réponse du musicien. Irwan ne connait pas les goûts musicaux de Simon, mais il l'a déjà entendu joué du synthé enfermé dans sa chambre. Il a toujours trouvé ça sympa, et mille fois au-dessus de ce que lui-même est capable de faire. Simon a un don. Un vrai. Un don qui a d'ailleurs joué un rôle dans l'attirance qu'Irwan a éprouvé pour lui ; et qui renait de ces cendres ce soir, alors que son colocataire lui fait face. La gentillesse de Simon y est pour quelque chose. Irwan le trouve à nouveau canon.
Si sa susceptibilité a toujours eu tendance à lui jouer des tours, Irwan ne prend absolument pas mal les mots prononcés par Simon. Ce soir, il ne perçoit aucune méchanceté dans sa voix. Bien au contraire. Simon se montre sous un nouveau jour. Le fait qu'il qualifie sa flûte de pan de bizarre l'amuse donc, plutôt que de le vexer. Il n'a pas tort. Ce n'est pas un instrument qu'on voit partout. Il voudrait y répondre, lui dire que lui-même a trouvé ça étrange au début, mais se faire surprendre par l'acceptation de Simon, à son invitation. Irwan fait fi de l'accélération de son rythme cardiaque, lorsque Simon vient s'asseoir à côté de lui, et observe plutôt le bol qu'il tient toujours dans ses mains. Son regard remonte ensuite sur la, silhouette imposante du brun puis sur son visage. Ils n'ont jamais été aussi près l'un de l'autre alors l'irlandais en profite. Lui qui adore analyser les autres ne se gêne pas cette fois, et observe son colocataire avec une certaine intensité dans le regard.
– Oui c'est ça. Appelle-moi Tumnus... répond-il d'une voix discrète, avant de lâcher un léger gloussement amusé.
Simon semble réellement envoûté par l'instrument et ne relève qu'à moitié le clin d'œil fait par Irwan, qui prouve qu'il ne se vexe toujours pas. Les compliments qu'il lui souffle font palpiter une fois de plus son cœur alors qu'il se demande si c'est de sa musique dont il parle. Simon trouve vraiment ça beau ? Quand il était enfant, sa maîtresse disait qu'il avait un véritable talent et que plus tard, il serait capable de grandes choses. Irwan en a été persuadé durant des années, avant de souffrir du manque d'encouragement de sa famille. Il a tout abandonné durant une bonne décennie, avant de reprendre la musique. Aujourd'hui, Irwan joue de trois instruments différents, et a tendance à garder son don pour lui. Une passion qu'il ne partage avec personne ; si ce n'est sa communauté hippie à qu'il joue des morceaux de flûte de pan. Ce sont les seuls qui l'encouragent, l'applaudissent et semblent croire en lui. Les seuls ; avant Simon. Car ce soir, son colocataire semble réellement émerveillé par cette découverte.
– Quand tu grandis chez les O'Connor, faut savoir tout faire tout seul. Alors ouais... J'ai appris dans mon coin. Le sax', l'accordéon et depuis peu la flûte de pan. J'suis content de voir que ça te plaise, s'ouvre-t-il pour la première fois à l'un de ses colocataires, à Simon qui plus est, celui qu'il redoutait tant. D'habitude, Irwan ne parle jamais de sa famille. Surtout depuis l'arrivée de son frère Keith, à la 400. C'est une partie de sa vie qu'il préfère garder pour lui.
Pour répondre à la demande de Simon, Irwan se saisit de sa flûte qu'il glisse sous son menton avant de poser son regard sur son colocataire. Durant encore quelques secondes, Irwan l'observe. Il mordille sa lèvre inférieure avant de reprendre la parole.
– J'te joue un nouveau morceau que j'ai créé. Pendant ce temps, réfléchit à une charmante compensation, tu veux ? le taquine-t-il d'un ton étrangement séducteur pour lui, espérant bêtement obtenir un baiser de son colocataire.
Il ne connait rien à sa vie, ignore tout de son couple avec une femme plus âgée, et ne sait même pas si Simon est également attiré par les hommes. Mais il fonce Irwan. Il se fiche bien si son coloc se moque de lui par la suite ; ça ne changera pas du reste du temps de toute façon. Alors sans attendre de réponse, l'irlandais ramène la flûte à ses lèvres et souffle dedans sa toute nouvelle mélodie en fermant les yeux.
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(somebody to love) When the truth is found to be lies and all the joy within you dies. Don't you want somebody to love ?
Simon Gallagher
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MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
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messages : 461
rps : 32
pseudo : utopiandelusion.
id card : François Civil (avatar @murdock / crackship @RAMPLD + @utopiandelusion).
pronom irl : Elle
présence : Présent
âge : Trente ans, le cap enfin passé et l'impression de pouvoir enfin se targuer d'être un "adulte".
statut civil : Heureux en couple avec Callie, du moins jusqu'à il y a peu. Il a tout gâché avec une erreur stupide, Simon. Une erreur qu'il va regretter encore un moment, mais qui ne le fera pas abandonner la femme de sa vie.
occupation : Ingénieur du son indépendant, il travaille la majeure partie de son temps pour le Queensland Performing Arts Centre. Sa blessure récente à la main a rendu son travail plus compliqué et l'oblige à limiter ses missions au strict minimum. Une baisse de régime qui se ressent déjà sur ses finances.
adresse : #400 new farm, dans la maison du bonheur avec ses six colocataires.
infos rp : (longueur) Entre 500-1000 mots (rythme) Réponse rp tous les 7-10 jours environ, plus fréquemment pour les sms, etc. (écriture) 3ème personne du singulier, présent, dialogue en français (couleur dialogue) #ad4f09
N’importe qui serait en réalité surpris de connaître les goûts musicaux de Simon et l’immensité de ses connaissances en musique. Avec sa petite moustache, ses cheveux qu’il fait pousser et chemises, jean, baskets, il ressemble bien trop à ce qu’on appelle un hipster. Un mec qui se veut tendance mais qui finalement se fond dans la masse par sa banalité. Pourtant il est loin de ressembler à tous les autres mecs Simon. Bien qu’il apprécie choisir ses vêtements le matin, prendre soin de lui, il ne prête que peu d’attention à l’image qu’il renvoie. Il se moque tout autant d’aimer ce que les réseaux sociaux dictent à sa génération. Les mêmes musiques qui tournent en boucle pour rythmer les reels, les challenges musicaux qui pullulent sur tik tok, les artistes mainstream sans âme. Aussi banal qu’il peut sembler être, on ne l’imaginera jamais s’extasier sur la voix d’Aretha Franklin, la guitare agressive d’un bon morceau de métal, l’harmonie d’une chanson reggae ou l’intensité d’un orchestre classique. Le groupe qu’il a rejoint quelques années plutôt est la preuve de la mixité de ses goûts. Mais peu nombreux sont ceux qui l’ont déjà vu sur scène ou qui ont pris le temps d’écouter une de leurs musiques. Il ne leur en veut pas le brun, conscient de l'effervescence des pseudos musiciens qui en réalité ne savent que enchaîner trois accords de guitare et fredonner. Ne pas parler de sa passion est presque devenu une habitude, cherchant à l’inverse d'éviter de ressembler au cliché du gars qui joue dans un groupe pour brancher les filles.
Lorsqu’il trouve quelqu’un qui partage réellement son amour pour la musique, c’est un tout autre Simon qui prend place. Un jeune homme un brin surexcité, qui voit le monde avec ses yeux de gamin, un mec un peu trop bavard et décidément très curieux. Il tente de contenir le plaisir qu’il sent le submerger au contact de l’instrument, histoire de ne pas passer pour un fou aux yeux de celui qui ne le porte déjà pas dans son cœur. Mais quand il voit l’étincelle dans le regard d’Irwan, il sent qu’il n’y a pas besoin de se cacher. Que contre toute attente, il y a peut-être quelque chose qui les unit tous les deux. « Oui c'est ça. Appelle-moi Tumnus... » Ravi de constater que sa remarque n’a pas provoqué de la colère ou de la vexation chez son colocataire, il laisse un rire franc s’emparer de sa gorge et fendre le silence de la maison. « C’est ça… Tumnus » Les yeux dans le vague, il ne peut s’empêcher de visualiser la créature mythologique en question et continue de sourire discrètement. C’est presque un nouvel éclat qui retentit quand son esprit divague et imagine la tête d’Irwan sur le corps du bouc. Les ravages de la fatigue probablement.
« Quand tu grandis chez les O'Connor, faut savoir tout faire tout seul. Alors ouais... J'ai appris dans mon coin. Le sax', l'accordéon et depuis peu la flûte de pan. J'suis content de voir que ça te plaise » Absolument épaté par ce qu’il entend, l’ingénieur remonte son regard vers son interlocuteur, la bouche légèrement ouverte sous l’étonnement. Avec toute l’appréhension qu’il a construite autour d’Irwan, il n’a jamais vraiment cherché à en savoir plus dans le fond. Et malgré de très bonnes relations avec son frère et autre colocataire Keith, il n’avait jamais rien appris de plus que ce qu’il avait aperçu une nuit. « Ah ouais, t'aimes décidément pas faire comme tout le monde. J’adore les choix d’instruments, c’est audacieux ! » répond-t-il avec une sincère admiration dans la voix, sans réaliser le regard pesant d’Irwan sur lui. « J'te joue un nouveau morceau que j'ai créé. Pendant ce temps, réfléchit à une charmante compensation, tu veux ? » Légèrement étonné par l’intonation qu’il prend, Simon arque un sourcil et sourit finalement, loin de comprendre que derrière l’attitude plus qu’atypique de son colocataire se cache une volonté de le séduire. Avant même de lui laisser le temps de répondre, son interlocuteur ferme les yeux et démarre sa démonstration. Le cul planté dans la couette, il reste bête Simon. Plutôt ébahi par le son qui sort des ces tubes de bambou, uniquement contrôlé par le souffle du bouclé. Intensité de la respiration ou longueur du tube jouent sur les notes et confèrent à son morceau un équilibre envoûtant. Sans s’en rendre compte, ses paupières se ferment à leur tour, son esprit complètement ensorcelé par ce qu’il entend. Lorsqu'il arrête finalement de jouer, il lui faut bien quelques secondes pour revenir à la réalité et ouvrir les yeux, se retrouvant le regard plongé dans celui du joueur de flûte. Un peu surpris par ce contact direct avec lui, Simon vient poser ses iris ailleurs dans le pièce et se râcle la gorge. « Tu peux être fier de toi, c’était vraiment canon. C’était tellement apaisant que j’aurais pu m’endormir en oubliant tout ce qui me tracasse. » lui confie-t-il finalement d’une voix posée, encore sous le charme du morceau. « Je sais pas si ça serait une compensation à tes yeux mais… » Il hésite un instant. « J’ai du mal à avancer sur notre dernier morceau avec mon groupe, je trouve qu’il manque quelque chose et… tu crois que tu accepterais qu’on essaie d’ajouter des notes avec ta flûte ? »
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Irwan O'Connor
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MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
âge : Trente-quatre ans depuis février 2024, Irwan continue de profiter de la vie en la prenant comme elle vient.
statut civil : Papillon volage, être sans limite. Il est libre comme l'air ; plus célibataire que jamais. Irwan est très ouvert sexuellement parlant, et clame même une certaine liberté sexuelle.
occupation : Le jour il est bibliothécaire à la médiathèque municipale de Brisbane. La nuit il est dealer des drogues qu'il consomme lui-même.
adresse : Il vit en colocation au 400 à New Farm. Il loge dans la deuxième chambre du premier étage.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
trigger : violence envers les animaux, viol, inceste.
warning : Communauté hippie - drogues - addiction - vol - deuil - perte d'un être cher - liberté sexuelle.
infos rp : - 500 / 1200 mots environ.
- 1 rép / 2 semaines
- #A251A2
Jamais Irwan n'aurait pensé partager un tel moment avec son colocataire. Depuis son arrivée à la 400, Simon s'est toujours montré distant, parfois même désagréable avec lui. Ce soir, c'est donc un tout nouveau visage qu'il lui découvre Irwan. Une personnalité qui lui plait bien plus que la précédente, et qui lui rappelle le coup de cœur qu'il a ressenti en le rencontrant. Simon n'a pas seulement une belle gueule, mais semble également d'ôter d'une gentillesse qu'Irwan n'avait jusqu'alors jamais découverte. Ce changement soudain entre eux est agréable. D'abord parce qu'Irwan déteste lorsqu'on ne l'apprécie pas sans lui donner de raison ; ensuite parce que Simon il lui a toujours tapé à l'œil. D'autant plus aujourd'hui, alors qu'il semble enfin vouloir apprendre à le connaître. Irwan se sent chanceux, bien loin de se douter que le cœur du bellâtre n'est plus à prendre. Alors il fonce, flirte avec une certaine retenue, prêt à capturer le cœur de Simon. Tout du moins, à obtenir ses faveurs. Parce qu'il lui plait, le musicien ; depuis le premier jour.
L'admiration lisible dans le regard de son colocataire est la cause de battements irréguliers de son cœur. Irwan lui sourit alors que Simon exprime adorer ses choix d'instruments. Le compliment est bon à prendre et à entendre. Irwan a l'impression d'être bien lancé. Il est sur la bonne voie. Surtout que ça se voit qu'il flirte, non ? Si Simon était contre, il l'aurait forcément remis à sa place. De quoi pousser l'irlandais à continuer et même à user de ce qu'il sait faire le mieux : la musique. Son atout principal pour obtenir ce qu'il désire d'autrui. C'est pour lui la meilleure façon de flirter et d'arriver à ses fins. C'est d'ailleurs la musique qui lui permet de s'envoyer aisément en l'air avec les autres membres de sa communauté hippie. Bien décidé à utiliser de ses talents ce soir, Irwan prend une grande inspiration avant de se lancer.
Les yeux clos, le bouclé se concentre pour faire passer un bon moment à son colocataire, se lance et enchaine les notes à travers les bambous de sa flûte. C'est un sans faute, il le faut. C'est important pour lui que sa propre création raisonne à merveille dans les oreilles de Simon. Elle a percé le silence de la pièce durant un peu plus de deux minutes, avant que la dernière note ne soit finalement soufflée. Dès que l'instrument se décolle de ses lèvres, ses yeux le cherche du regard. Lui. Cet homme qui a semblé le haïr durant des mois, mais qui pourtant l'attire tant. Lorsque ses iris se posent sur lui, Irwan ne peut s'empêcher de sourire en le surprenant les yeux encore fermés. Pourtant, le O'Connor ne bouge pas. Il n'initie aucun mouvement, comprenant parfaitement que Simon vient d'être envoûté par sa flûte. Irwan est fier de lui. Sa lèvre inférieure se coince entre ses dents alors qu'il se surprend à se demander si les lèvres de son colocataire doivent avoir le goût des céréales qu'il vient de manger. Au moment où il s'interroge, Simon ouvre ses yeux et croise son regard. Le contact visuel déclenche une nouvelle sensation dans sa cage thoracique, comme si son cœur cherchait soudainement à s'échapper de là. Il doit étouffer là-dedans, parce qu'Irwan lui-même étouffe dans sa piaule. La faute à la chaleur qui semble se dégager de leurs corps – en tout cas de celui du O'Connor. Ses yeux ne se détachent plus de ceux de Simon, s'y accrochent même. Complètement obnubilé par lui, Irwan perd le contrôle de ses moyens. Le contrôle de ses pensées aussi. Laisse-t-il apercevoir son attirance ? La réaction du brun est surprenante et le pousse à se poser la question. Simon détourne le regard et se râcle la gorge, poussant Irwan à se demander si la situation le dérange. Peut-être qu'il ne lui plait pas. Et s'il s'était trompé en s'imaginant l'inverse ? Le bouclé déglutit avant de regarder à son tour face à lui.
Perdu dans ses pensées, Irwan redoute déjà les foudres de son colocataire. Mais plutôt que de se faire engueuler, Simon s'adresse à nouveau gentiment à lui. Un sourire discret fait s'étirer ses lèvres alors que le O'Connor s'autorise à le regarder de nouveau. Le regard qu'il pose sur Simon est équivoque ; voilà qu'il le dévisage alors que son colocataire le complimente. Ses paupières papillonnent alors qu'il réfléchit quoi lui répondre. Simon le trouve canon. C'est tout ce qu'il retient Irwan. Son sourire est à nouveau teinté d'une forme de séduction alors que son regard croise à nouveau celui du musicien.
Il s'apprête à l'interroger plus quant à ce sujet lorsque Simon réfléchit à haute voix à une compensation. Son cœur s'accélère à nouveau ; hurle le besoin de sortir de là. Quant à ses pensées, elles, tournent en boucle sur la même chose : un baiser. Faites qu'il lui offre un baiser en guise de cadeau. Inconsciemment, Irwan croise les doigts de ses mains alors qu'il espère plus fort que jamais. Goût de céréales ou goût de lait ? La vérité ne saurait tarder... Ses lèvres se pincent, trop impatientes, avant de s'entrouvrirent finalement lorsque Simon annonce enfin la compensation. Complètement abruti par la réponse du brun, Irwan ne bronche plus. Si une mouche passe par-là, il y a de fortes chances pour qu'il la gobe sans s'en apercevoir. Ses iris restent figées à nouveau dans celle de son colocataire, alors que la déception le gagne. Pas de baiser... Il devrait être heureux, Irwan, car ce que Simon lui offre est bien mieux encore ! Pourtant, lui ce qu'il voulait, c'était ce rapprochement. Quel abruti... Après plusieurs secondes de silence, il fait se joindre ses lèvres entre elles pour se râcler la gorge, avant de regarder devant lui.
– Hum... Je... Je ne sais pas. J'voudrais pas te foutre la honte, réfléchit-il à voix haute, vraiment peu sûr de lui sur le coup. Si on est que tous les deux pourquoi pas ? Sinon, laisse tomber. J'ai pas envie que tes potes se foutent de moi et me traitent de fragile.
L'indécision en personne. Dès qu'un choix impressionnant doit être fait, Irwan perd tout de sa splendeur. Il n'y arrive plus. Incapable de réfléchir correctement, il s'embrouille, se mélange, et perd même confiance en lui. Et là, il panique. Parce qu'il ne s'attendait pas à une telle proposition ; d'autant qu'il a toujours eu l'impression de ne pas être apprécié de Simon. À quoi bon le pousser à entrer dans sa vie d'une telle sorte ? Peut-être qu'il se fout de lui, en fait ?
– Tu préfères pas que je te joue des trucs pour t'endormir ? Ça resterait entre nous. Tu t'allonges et moi je joue ! Ça t'aiderait, parce que franchement, tu te couches tard mon coco, propose Irwan en posant à nouveau son regard sur Simon.
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Simon Gallagher
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âge : Trente ans, le cap enfin passé et l'impression de pouvoir enfin se targuer d'être un "adulte".
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Il n’y a que Simon pour être assez naïf et ne pas se rendre compte qu’il se fait draguer. Une candeur qu’il traîne depuis toujours et qui lui a valu de louper de nombreuses occasions avec un certain nombre de jeunes filles intéressées. Quand on lui fait les yeux doux, qu’on lui parle avec insistance, s’intéresse beaucoup à lui, tout ce qu’il y voit le français c’est un signe d’amitié, de connexion. Malgré son charme évident, il ne réalise pas vraiment l’effet qu’il peut avoir sur la gente féminine, ou même encore sur les hommes. Prénom et origines françaises, yeux bruns chaleureux, sourire à tomber, joie de vivre et fâcheuse manie de plaisanter de tout, avec tout le monde. Tant de petits détails qui le rendent irrésistible. Comme à son habitude, le brun ne capte pas les sous-entendus et l’attitude pourtant plutôt équivoque de son colocataire. Son regard fixé sur ses lèvres et les mots qu’il utilise sont invisibles à ses yeux.
Il faut dire que lorsqu’il y a de la musique en jeu, il ne voit rien d’autre Simon. Il est d’ailleurs tellement obnubilé par la découverte de cet instrument qu’il arrive à mettre de côté de longs mois de gêne entre lui et Irwan. Le souvenir de son colocataire, sous emprise de drogue, en train d’en vendre lui-même est complètement chassé de son esprit lui aussi. Plus rien ne semble avoir d’importance hormis cette passion qu’ils semblent partager, l’excitation qui se cache derrière l’attente de cette démonstration. Il n’est pas déçu d’avoir osé rentrer dans cette chambre, d'avoir dépassé ses a priori quand le bouclé termine de jouer son morceau au bout de deux minutes. Il est même plus que ravi et y trouve rapidement son compte. Maintenant qu’il a entendu sa création, c’est comme une révélation.
Les notes de la flûte de pan de son colocataire sont l’élément manquant du dernier morceau enregistré avec son groupe. Sans trop prendre le temps de réfléchir, il saute sur l’occasion pour proposer sa participation dans l’espoir pas si caché qu’il accepte aussitôt. « Hum... Je... Je ne sais pas. J'voudrais pas te foutre la honte. Si on est que tous les deux pourquoi pas ? Sinon, laisse tomber. J'ai pas envie que tes potes se foutent de moi et me traitent de fragile. » D’abord décontenancé par les yeux grands ouverts de son interlocuteur, Simon s’étonne à son tour lorsqu’il finit par lui répondre. S’il y a bien une réaction à laquelle il ne s’attendait pas, c’est celle-là. La honte. Lui qui semble toujours si à l’aise avec lui-même et l’univers un peu farfelu dans lequel il vit. « Oh non pardon, je n’ai peut-être pas été assez clair. En fait, j’aimerais t’enregistrer maintenant pour pouvoir intégrer la mélodie à mon mixage… » Sa voix diminue au fur et à mesure qu’il répond, conscient que son jargon n’est pas forcément compréhensible par tout le monde. « Mais tu sais, y a vraiment aucune raison d’avoir honte. Je suis sérieux, tu devrais être fier de jouer d'un instrument qui sort de l’ordinaire. Le monde a assez de guitaristes comme ça » Il ose une plaisanterie pour le rassurer, malgré tout convaincu par ce qu’il raconte. « Y a pas plus fragiles que ceux qui jugent et qui ne s’assument pas eux même » ajoute-t-il en haussant les épaules. Un brin attendri par le manque de confiance de son colocataire, Simon lui sourit chaleureusement. « Tu préfères pas que je te joue des trucs pour t'endormir ? Ça resterait entre nous. Tu t'allonges et moi je joue ! Ça t'aiderait, parce que franchement, tu te couches tard mon coco » C’est un nouvel éclat de rire qui s’échappe tout naturellement de sa bouche. Aussi bizarre soit-elle, l’idée ne le rebute pas entièrement, néanmoins il ne peut s’empêcher de décliner sa proposition. « C’est gentil merci, mais ça risque d’être un peu bizarre quand même » Il se gratte machinalement l’arrière du crâne. « Je pourrais te retourner le commentaire cela dit, toi aussi tu es encore debout. Et j’ai une bonne excuse moi, je travaille le soir principalement. » Et son excuse à lui, c’est quoi ? Simon ne peut s’empêcher de revoir Irwan vendre de la drogue dans la rue à cet instant. « Je voulais pas me coucher avant d’avoir terminé mon morceau… Indirectement tu pourrais m’aider à aller dormir si tu acceptais ma proposition… » Il fait les yeux doux, toujours dans l’espoir d’obtenir un oui.
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Irwan O'Connor
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occupation : Le jour il est bibliothécaire à la médiathèque municipale de Brisbane. La nuit il est dealer des drogues qu'il consomme lui-même.
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Le doute commence en prendre place au milieu de leur échange. Irwan se demande si Simon n'est pas en train de se moquer de lui. Après des mois de distanciation entre eux deux, et de froideur, voilà que son colocataire lui propose de participer à leur nouvelle composition. Le sourcil arqué, Irwan essaye d'analyser les réactions de Simon lorsqu'il dit qu'il va lui foutre la honte. S'il démarre au quart de tour, se sera alors signe qu'il se fout royalement de lui. Sinon, ce sera plutôt l'inverse. Au fond de lui, l'irlandais espère que Simon dit vrai et qu'il s'est soudainement passionné de sa musique. Mais ce serait trop beau pas vrai, trop inattendu ?
Les premières explications de Simon ne font pas s'envoler le doute. Il ne souhaite pas le présenter à ses amis et préfère enregistrer maintenant sa mélodie. Passionné de musique, Irwan comprend immédiatement où il veut en venir. En faisant ça dès à présent, il mettra ainsi Irwan dans l'ombre. Une place qu'il connait que trop bien et qui lui est vouée depuis l'enfance. Enfant prodige de la musique, Irwan n'a jamais illuminé ses proches, allant jusqu'à laisser tomber sa passion pour cesser d'être le vilain petit canard de sa famille. Il est rapidement devenu comme ses frères ; abandonnant alors le rôle du meilleur élève et musicien hors pair, pour devenir aussi voyou que les autres O'Connor. Ils avaient une notoriété à maintenir dans leur quartier, les quatre frères. Irwan n'a pu en démordre et a eu la lourde tâche de la maintenir. L'ombre ; il la connait alors par cœur. Cet endroit où il ne peut se montrer véritablement sous son vrai jour. Seule son ex petite-amie, le connait en réalité par cœur. Tel qu'il est vraiment : un homme au grand cœur et au talent musical inné.
Ce n'est que lorsque le rire de Simon raisonne dans sa chambre qu'Irwan s'adoucit à nouveau. Il cesse de se montrer méfiant – bien qu'il doute encore – et accepte de jouer le jeu. Le sourire qu'il offre à Simon est sincère alors que son colocataire lui fait savoir qu'il y a assez de guitaristes dans ce monde. C'est clair ! Finalement, c'est la phrase qui s'en suit, qui le touche Irwan. Ces mots-là, il les prononce lui-même à tout bout de champs. Les fragiles, ce sont ceux qui jugent et non pas ceux qui sont jugés.
– C'est exactement ce que je dis à mes frères, murmure-t-il presque ému d'avoir enfin quelqu'un de son avis.
Juger, Irwan O'Connor en a l'habitude. Rien que dans sa famille, il est celui qu'on traite constamment de faible, de fragile. Des mots qui lui sont accordés trop souvent dans son entourage, et qui l'ont poussé à être aujourd'hui ce qu'il est. Tout lui passe au-dessus et Irwan prend tout à la légère, ce qui a tendance à agacer son entourage. Il n'est pas sérieux, soi-disant ; alors qu'en réalité, il cherche juste à se protéger.
La suite de la conversation est déplaisante. Simon décline son offre de s'endormir à ses côtés. A-t-il au moins saisi le sens de ses mots ? Un sourire déçu fait s'étirer d'une moue les lèvres du bouclé, alors qu'il ne quitte plus des yeux son colocataire. Contrairement à ce qu'avance Simon, Irwan ne trouve pas sa proposition bizarre. Bien au contraire. Il serait heureux de l'aider à s'endormir, qui plus est s'il peut le reluquer en paix. Puis, c'est plus fort que lui. Il y a cet aimant entre eux qui l'attire plus qu'il ne le voudrait. Il a envie d'être allongé à côté de cet homme qui l'a pourtant, toujours détesté. S'il le pouvait, Irwan passerait ses nuits à l'observer dormir.
Simon se justifie ce qui amuse immédiatement le bouclé, qui en contrepartie, ne lui souffle aucune excuse. S'il est réveillé, c'est simplement parce qu'il dort très peu. Il vit majoritairement la nuit, et s'autorise d'ailleurs quelques assoupissements au travail. Une attitude qui déplaisait à l'époque à Archie, l'ancien propriétaire de la 400 ; celui même qui s'est démené pour sortir Irwan de la rue, et lui trouver un travail.
– Okaaaay, si je peux au moins t'aider à dormir... J'accepte. À deux conditions, fait-il savoir en plongeant son regard dans celui de Simon. Petit un, tu me promets que tu ne fais pas ça pour te foutre de ma gueule. Et petit deux, tu me laisses entrer enfin dans ton antre, demande-t-il d'un ton amusé en montrant toutes ses dents.
Il rigole Irwan, de son humour pas toujours compris par les autres. Il continue aussi de flirter, même si son attitude ne semble jamais être perçue par son colocataire.
– Go, lâche-t-il en se levant de son lit d'un bond avant de tendre sa main en direction de Simon. – Emmène moi dans ton lit, chaton.
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présence : Présent
âge : Trente ans, le cap enfin passé et l'impression de pouvoir enfin se targuer d'être un "adulte".
statut civil : Heureux en couple avec Callie, du moins jusqu'à il y a peu. Il a tout gâché avec une erreur stupide, Simon. Une erreur qu'il va regretter encore un moment, mais qui ne le fera pas abandonner la femme de sa vie.
occupation : Ingénieur du son indépendant, il travaille la majeure partie de son temps pour le Queensland Performing Arts Centre. Sa blessure récente à la main a rendu son travail plus compliqué et l'oblige à limiter ses missions au strict minimum. Une baisse de régime qui se ressent déjà sur ses finances.
adresse : #400 new farm, dans la maison du bonheur avec ses six colocataires.
infos rp : (longueur) Entre 500-1000 mots (rythme) Réponse rp tous les 7-10 jours environ, plus fréquemment pour les sms, etc. (écriture) 3ème personne du singulier, présent, dialogue en français (couleur dialogue) #ad4f09
« C'est exactement ce que je dis à mes frères » Comment deux êtres si différents tels qu’Irwan et Simon peuvent-ils tomber si souvent d’accord en l’espace de si peu de temps. Peu nombreuses sont les personnes qui s’assument réellement. Pas celles qui laissent paraître qu'elles se moquent de l’avis des autres, mais bien celles qui arrivent à dépasser leur regard et vivre comme elles l’entendent. Et avec son attitude plus qu’étrange et marginale, c’est pourtant bien ce que fait son colocataire. N’en déplaise au musicien, il vit sa vie comme il l’entend. Même si cela veut dire qu’il met sa vie en danger d’une certaine façon. Le brun n’a pas vraiment le temps de répondre que la conversation dévie en prenant une tournure des plus inattendues. Pas bien certain de comprendre tout ce qui se cache derrière la proposition du joueur de flûte, le français sent de nouveau une certaine gêne le gagner. Il faut dire qu’en plus, l’air déçu d’Irwan ne l’aide pas à se sentir davantage à l’aise. Qu’est-ce qu’il avait réellement en tête en lui proposant de venir l’endormir ? Simon balaie ce moment d’un revers de la main et le remet aussitôt sur le droit chemin : son envie de l’enregistrer, ici et maintenant, pour venir accompagner le dernier morceau de son groupe. « Okaaaay, si je peux au moins t'aider à dormir... J'accepte. À deux conditions » Le regard insistant de son colocataire déclenche un frisson embarrassé le long de son échine. « Petit un, tu me promets que tu ne fais pas ça pour te foutre de ma gueule. Et petit deux, tu me laisses entrer enfin dans ton antre. » Tout à coup rassuré par les deux conditions annoncées, Simon se détend de nouveau et sourit en hochant la tête. « Aucun souci pour te laisser entrer dans ma chambre par contre, pour ce qui est de ne pas me foutre de toi… » Il marque une pause volontairement longue, accompagnée d’un regard fuyant. Lorsque une dizaine de secondes interminables s'est écoulée, le musicien décide de reporter ses yeux sur lui. « Bon, okay, ça devrait pouvoir se faire aussi » conclut-il, un peu trop fier de sa plaisanterie pourtant peu originale. Il rit légèrement, vérifiant malgré tout qu’il n’a pas froissé son énigmatique interlocuteur.
« Go. Emmène-moi dans ton lit, chaton. » Complètement pris pris au dépourvu et sous le choc, Simon reste immobile, incapable de suivre Irwan dans son élan dynamique. Chaton ? Si jusqu’à maintenant il n’avait pas réussi à déceler des signes de flirt, le doute s'immisce lentement dans son esprit. Tu te fais des films, Simon. C’est juste son excentricité qui s’exprime, un petit surnom affectif que tu devrais bien prendre. Le brun se râcle la gorge et se met debout à son tour. « Alors comme ça t’es du genre à donner des petits surnoms aux gens. » lance-t-il en tentant de dédramatiser cette action pour le moins déconcertante. « C’est quoi ceux des autres colocs ? » Puisque Simon est celui avec qui il s’entend le moins bien, il se dit que s’il a le droit à un chaton, il devrait en être de même pour les autres. D’un coup de main, il attrape son bol de lait et de céréales, désormais réduites à une bouillie peu alléchante, et se dirige vers sa chambre à quelques pas suivi de peu par le bouclé. « M’en veux pas pour le bordel, je n’avais pas prévu de faire venir du monde ici » lance-t-il à moitié honteux. « Pose toi où tu veux, je vais préparer le micro pour qu’on puisse t’enregistrer correctement. » Et sans attendre, il se met à la tâche, sortant de derrière son bureau tout le matériel nécessaire dont il prépare les branchements et l’installation. Son écran affiche encore son mixage, laissé à l’abandon un peu plus tôt dans la soirée suite à son manque d’inspiration. Un problème qui devrait bientôt être résolu, il l’espère. « Est-ce que tu veux écouter ce que ça donne en l'état ou tu préfères écouter la version finale directement ? » Casque en main, il s’adresse à Irwan en souriant, enthousiaste à l’idée de créer.
made by rivendell.
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you drew memories in my mind i could never erase. you painted colors in my heart i could never replace.
Irwan O'Connor
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MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
âge : Trente-quatre ans depuis février 2024, Irwan continue de profiter de la vie en la prenant comme elle vient.
statut civil : Papillon volage, être sans limite. Il est libre comme l'air ; plus célibataire que jamais. Irwan est très ouvert sexuellement parlant, et clame même une certaine liberté sexuelle.
occupation : Le jour il est bibliothécaire à la médiathèque municipale de Brisbane. La nuit il est dealer des drogues qu'il consomme lui-même.
adresse : Il vit en colocation au 400 à New Farm. Il loge dans la deuxième chambre du premier étage.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
trigger : violence envers les animaux, viol, inceste.
warning : Communauté hippie - drogues - addiction - vol - deuil - perte d'un être cher - liberté sexuelle.
infos rp : - 500 / 1200 mots environ.
- 1 rép / 2 semaines
- #A251A2
Comme le Yin et le Yang, Simon et lui se complètent par leurs différences mais également leurs points communs. Si Irwan leur a toujours relevé de multiples sujets de discorde, il leur découvre ce soir des similitudes étonnantes. Déjà sur leur façon de voir les choses et sur l'image qu'ils renvoient d'eux et qu'ils assument. Il a beau être de nature susceptible, Irwan s'est toujours fiché de ce que les inconnus peuvent penser de lui. Ce qui compte, c'est qu'il est plutôt fier de lui. Pas complètement, parce que les drogues qu'ils consomment l'empêchent d'être un être parfait. Mais il se trouve quand même plutôt accompli. C'est là encore, un point commun qu'il relève partager avec Simon. Tout du moins, c'est lui qui pense ça. Parce que Simon, il le trouve presque parfait, quand il ne joue pas au con. Et ce soir, il s'ouvre à lui et lui montre son vrai visage, son moi intérieur. Simon a pris la voie du pardon et de la rédemption. En faisant un tel choix, il pousse Irwan a lui souhaité que le meilleur ; et à vouloir lui rendre des services. Pire encore, Irwan lui retrouve ce charme qu'il avait perçu chez lui à leur première rencontre. Il revoit émané et jaillir hors de ses pores cette aura envoûtante et attirante. Il est mystérieux Simon. L'était en tout cas. Car aujourd'hui, l'irlandais le voit autrement, d'un tout autre regard. Il le trouve à nouveau beau, à nouveau séduisant, et lui découvre une personnalité plus tendre et amusante qu'il le pensait.
Et justement, en parlant d'amusement, Simon abat sa dernière carte : celle de l'humour. Les sourcils d'Irwan se froncent tandis que son colocataire sous-entend être prêt à se foutre de sa gueule. Le silence qui règne désormais en maître dans la piaule devient clairement pesant, tandis que les iris de l'irlandais ne lâchent plus Simon, qui se met à rire en lâchant que ça va pouvoir se faire... Qu'il ne se foutra donc pas de sa gueule. Comprenant qu'il s'agissait d'une blague, Irwan se met à rire. Sa susceptibilité disparait au galop, réalisant que Simon et lui possède ce même humour particulier. Celui de la taquinerie, mêlant une petite touche de second degré. D'un geste tendre, le bouclé vient quand même taper son poing sur l'épaule de bellâtre, faisant semblant de le bouder durant un bref instant.
– Vilain, souffle-t-il avant de se lever et d'inviter Simon à le conduire dans sa chambre.
Le surnom qu'il a laissé échapper est aussitôt regretté. Parce que si Irwan ne s'en était même pas aperçu, Simon, lui, l'a clairement bien relevé. Oups. Celui-là il n'a pu le retenir, Irwan. Ses lèvres se pincent alors que son coloc l'interroge déjà sur les surnoms des autres. En réalité, il n'en sait rien, Irwan. Il ne fait jamais trop gaffe aux surnoms qu'il peut donner ci-et-là. Ça lui arrive constamment. Il est le genre de personne qui pourrait appeler mon lapin, le plus grand et méchant voyou du monde.
– Vous êtes tous mes chatons, ici. Navré de te décevoir, tu n'es pas l'exception dans ma vie, se penche-t-il en avant vers son coloc avant de lui faire un clin d'œil.
Mais sa joie se dissipe tandis que sa main tendue reste vide de toute poigne. Simon se relève sans l'attraper et quitte la piaule d'Irwan en premier, son bol en main. L'irlandais lâche un soupir discret et suit Simon sans se laisser prier. Il lâche un rire discret quant à la remarque sur le bordel présent dans la chambre. Aucun problème pour lui. S'il était une fée du logis, ça se saurait ! Ça se voit à sa propre chambre, elle n'était pas nickel, et n'a jamais ressenti le besoin de s'en excuser auprès de Simon.
Lorsque son corps passe la pièce la plus inaccessible de la demeure, Irwan ne peut s'empêcher de regarder partout autour de lui. Il a toujours été un fin observateur. Il analyse tout : la décoration, les fringues qui trainent, le lit non-fait, le choix de luminaire, les draps. C'est justement sur ces derniers que son attention se porte, alors que Simon l'invite à s'installer où il le souhaite. Bien. Le confort est donc choisi et Irwan se jette sur le plumard, sans demander l'accord de Simon. Ses doigts caressent les draps du brun, alors qu'il ne le quitte plus du regard. Simon est installé derrière sa table de mixage et tout son foutoir, et Irwan ne peut s'empêcher de le trouver incroyablement sexy et attirant. Le regard passionné et pétillant qu'il pose sur le O'Connor fait justement accélérer le cœur de celui-ci.
– Je.. Hum. La version finale. Mais... Qu'est-ce que je dois faire ? Je joue ? demande-t-il bêtement car c'est la première fois qu'il se retrouve dans une telle situation. Tous ces appareils, il n'y connait rien. Il découvre, lui, et se sent particulièrement con à cet instant. Y'a peut-être moyen que Simon se moque de lui, finalement. Ça te va bien, le casque. Ça te donne un p'tit côté sexy. Puis... T'as l'air tellement dans ton élément, lâche-t-il spontanément en offrant un doux sourire à Simon, sans lui avoir laissé le temps de répondre à ses précédentes questions.
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(somebody to love) When the truth is found to be lies and all the joy within you dies. Don't you want somebody to love ?