Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
âge : Trente-quatre ans depuis février 2024, Irwan continue de profiter de la vie en la prenant comme elle vient.
statut civil : Papillon volage, être sans limite. Il est libre comme l'air ; plus célibataire que jamais. Irwan est très ouvert sexuellement parlant, et clame même une certaine liberté sexuelle.
occupation : Le jour il est bibliothécaire à la médiathèque municipale de Brisbane. La nuit il est dealer des drogues qu'il consomme lui-même.
adresse : Il vit en colocation au 400 à New Farm. Il loge dans la deuxième chambre du premier étage.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
trigger : violence envers les animaux, viol, inceste.
warning : Communauté hippie - drogues - addiction - vol - deuil - perte d'un être cher - liberté sexuelle.
infos rp : - 500 / 1200 mots environ.
- 1 rép / 2 semaines
- #A251A2
TW : deuil, drogue, addiction, langage grossier et sexuel.
Faire plaisir à ses frères est loin d'être le but principal du cadet O'Connor. S'il les aime – bien qu'il ne l'exprime jamais assez – voilà plus d'un an qu'Irwan fait passer en priorité la Rainbow Community, la communauté hippie qu'il a secrètement rejointe en janvier 2023. Ce sont eux qui l'ont tiré vers le haut lorsque son neveu Bran a perdu la vie, et ce sont eux qui l'ont aidé à supporter également la mort d'Alfie Bancroft – propriétaire de la 400. C'est une profonde est sincère amitié qu'Irwan a trouvé en chacun d'eux. Des amis soudés, unis. Il ne voit pas le mal qu'il lui cause. Il ne voit pas le côté néfaste de cette communauté. Plongé dans sa vieille addiction, Irwan se drogue à leur côté. Il leur file sans contrepartie son argent durement gagné ; persuadé qu'en retour il obtiendra l'amour des membres de la Rainbow Community. Et c'est justement parce qu'Irwan les aime, et qu'ils l'ont sauvé, qu'il fait ça. Qu'il leur donne tout, quitte à leur filer également la drogue qu'il est censé dealer. Il se fout dans la merde. Mais rien n'est trop beau pour eux, pour ces hippies qui sont désormais au centre de sa vie. Ils le rendent heureux, c'est tout ce qui compte. Car le cadet O'Connor a l'impression d'avoir enfin trouvé le sens de sa vie, d'avoir trouvé des gens qui pensent et vivent comme lui. Une vraie famille aimante. Bien loin des horreurs de la sienne, de ce manque de reconnaissance et d'amour qui n'a eu de cesse de guider sa jeunesse. Si Irwan est le chouchou de sa mère – leur ressemblance physique ayant tissé un lien très particulier entre eux – il n'en demeure pas moins une de ses pires créations. Son drogué de fils ; celui qui a raté sa vie. Ce sont toutes les odieuses paroles de Jane qu'il regrette, Irwan. Elles ont peut-être même joué un rôle dans la construction de son identité, l'ayant poussé dès son jeune âge à se créer un meilleur ami imaginaire plutôt que de son confier à ses géniteurs, ou à ses ainés. Sa relation avec sa famille est donc particulière, bien plus complexe en tout cas que celle qu'il a avec la Rainbow Community. C'est pour cela qu'il ne rend plus autant visite qu'avant à ses frères, et qu'il a même fini par délaisser le QG de la fratrie O'Connor au profit de sa communauté hippie.
Aujourd'hui est donc un jour exceptionnel. Irwan O'Connor pousse à nouveau les portes du bar de son frère ainé. Ce lieu culte pour la fratrie de quatre ; qu'il a squatté durant de nombreuses heures dans le passé. Ici, Irwan y a toujours fait ce qu'il désirait. Qu'importe les remontrances de Taron, il ne s'est jamais interdit quoique ce soit. Fouiller la réserver et y piquer des bouteilles en fait partie. Irwan se sent au Connor's comme chez lui. Pourtant la dernière fois qu'il est venu ici remonte à la fin de l'hiver dernier, alors qu'il est venu en paix pour y droguer contre sa volonté de ce brave Taron. Irwan a cru bon de pouvoir apporter des heures de bonheur à son frangin brisé par la vie, en le droguant sans l'en avertir au préalable. Depuis, il n'est plus revenu. Trop occupé avec ses potes hippies pour squatter le QG des O'Connor ; trop agacé d'être toujours aussi incompris par ses frères ainés. Alors Irwan les a évité comme la peste – sauf Keith avec lequel il vit – puisque ses frères semblent ne pas supporter de le voir se droguer à nouveau. Mais aujourd'hui c'est une question de vie ou de mort. Son boss, le gars qu'il le fournit en drogues pour qu'il les revende, lui réclame sa part, sa thune. Le soucis étant qu'Irwan n'a pas un rond. Il a refilé toute sa came à la Rainbow Community ; une première qu'il a immédiatement regretté. Le gars n'a pas encore proféré de menaces, mais Irwan sait que s'il ne le rembourse pas rapidement, ça ne tardera pas à arriver. Le seul moyen qu'il a trouvé pour se sauver est donc de racketter une fois de plus ses frères.
Malgré les soucis qu'il porte sur son dos, le cadet O'Connor arrive souriant comme jamais dans le bar. Il fonce immédiatement au comptoir où il espère y trouver Taron, mais manque de chance, les employés en poste ce jour-là lui annonce son absence temporaire. Il doit arriver plus tard. Bien. Irwan l'attendra jusqu'à la fermeture, s'il le faut. Le bouclé sourit de plus belle lorsqu'il remarque la présence de sa jeune colocataire, qui semble prendre son poste qu'à l'instant. Le bouclé la salut d'un geste de la main amical, alors que le barmaid lui tend au même instant le cocktail du jour. Irwan ne la paye pas. Jamais. Et puis quoi encore ! C'est Taron qui paye, point. Il le lui doit bien, pour avoir la chance d'avoir un petit-frère comme lui.
Accoudé au bar, les minutes défilent. Le temps semble long et Irwan se demande même s'il ne va pas se rouler un joint ici. Qu'importe ce qu'en penseront les clients, Taron n'est pas là pour lui foutre un coup de pied au cul. Jusqu'à maintenant, il trouvait à s'occuper en analysant les faits et gestes de Jules, mais la brunette semble accaparée dans une conversation avec un vieux plouc, poussant Irwan à s'y désintéresser. Le problème, c'est que lorsque le cadet O'Connor s'ennuie, il ne pense plus qu'à se droguer. Trempant ses lèvres dans son verre, Irwan cherche à passer le temps, mais surtout à se retenir. Pour l'instant il y arrive, mais ça ne dure pas longtemps avant qu'il ne plonge sa main dans sa veste pour en sortir sa pochette magique ; et tout son attirail. C'est à ce même instant que choisit le vieux plouc pour glisser des mots à Jules. Des paroles qu'Irwan intercepte, et qui le font immédiatement froncer les sourcils.
– Hé ma jolie, pourquoi tu ne me réponds pas ? Va pas me faire croire que t'as pas cinq minutes devant toi pour venir me sucer dans les toilettes !
Les paupières d'Irwan papillonne, tant les paroles crues du vieillard le choque. Il a quoi lui, soixante-dix piges ? Il est hideux comme un pouilleux. Si Irwan ça ne le choquerait pas de se taper un vieux – l'âge n'étant pas une limite pour la Rainbow Community – il se doute que ce ne soit pas le cas de tout le monde. Certainement pas celui de Jules ! Puis la brunette lui a toujours semblé fragile, sans défense. Elle a l'air d'être le genre de femmes capable de se faire manipuler et influencer par n'importe qui. Il le voit bien, Irwan. Lui-même arrive à la manipuler et à lui soutirer quelques billets de temps en temps. Alors qu'est-ce qu'un vieux de cet âge serait capable de faire à une minette sans défense comme elle ? La question se forge dans l'esprit du O'Connor, alors qu'il se voit en elle. Fragile ; comme lui. Ils se ressemblent plus qu'il ne le laisse paraître, Irwan. Mais Jules est comme lui. Et lui, comme elle.
– Le seul qu'elle doit sucer ici, c'est moi, espèce d'enfoiré ! Pas touche à ma Juju ! la défend immédiatement le O'Connor, en se tournant vers le vieux à ses côtés. Il ne s'y prend pas de la meilleure façon qu'il soit, Jules risque même de lui reprocher ses paroles. Mais qu'importe. Il n'a pas su se retenir Irwan. Du sang O'Connor coule dans ses veines.
L'impulsivité fait partie intégrante de lui. Même si des quatre frères, Irwan est celui qui réfléchit et observe le plus avant d'agir. D'autant qu'il n'est pas son genre de défendre ses proches ; Irwan ayant plus tendance à fuir, qu'à agir. Et le regard noir que lui lance le vieux dégoûtant le calme immédiatement. Le cadet O'Connor se met immédiatement à craindre pour sa propre vie, et à regretter d'avoir pris la défense de cette colocataire qu'il apprécie. Prêt à prendre ses jambes à son cou, Irwan déglutit, et observe d'un coup d'œil la distance entre lui et la porte de sortie.
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(somebody to love) When the truth is found to be lies and all the joy within you dies. Don't you want somebody to love ?
Jules de Sario
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
à contacter : Ce compte ou Livia Castillo, comme tu préfères
présence : Présente
âge : Vingt-huit ans, née le 1er août 1996.
statut civil : Célibataire depuis peu. La brune était officiellement fiancée dans le cadre d'un mariage arrangé mais son prétendant a pris la fuite : quand elle l'a rejoint à Brisbane, Jules a découvert qu'il avait en réalité refait sa vie. Rude.
occupation : Personne ne sera surpris, mais Jules a fini par se faire licencier de son ancien poste. Jamais à court d'idées, elle a été frapper à la porte du frère de ses colocataires et a décroché dans un nouveau miracle une place de serveuse au Connor's Pub. Elle est toujours aussi catastrophique, dans son job, mais elle progresse. Promis.
adresse : Elle possède la chambre 1 au deuxième étage d'une maison du quartier de New Farm, au numéro 400. Jules découvre les joies de la vie en colocation et, croyez-moi, ce n'est pas de tout repos.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Elle.
trigger : Violences animales, psychophobie, violences sur les personnes âgées.
warning : Mariage arrangé, argent, maternité surprise, mépris de classe.
infos rp : (fréquence) passage sur le forum quotidien, RP minimum une fois toutes les deux semaines. (nombre de mots) entre 500 et 1200, mais je m'adapte. (dialogues) en slategray. (full) mais on peut en discuter si besoin
sasha [url=https://beginagain.forumactif.com/t13385-keep-watching-the-sunset-no-matter-what-oo-jules#1[/url] there's something wretched about this, something so precious about this, where to begin ? there's something broken about this, but i might be hoping about this.
tw :mention de harcèlement sexuel, langage grossier, alcool.
Son licenciement, Jules ne l'a pas réellement vécu comme une surprise. Quelques semaines plus tôt, le responsable adjoint du pub où elle travaillait l'avait convoqué dans son bureau en fin de journée, avant de lui annoncer sur un ton grave qu'il était temps pour eux de se séparer d'elle. L'entretien n'avait pas duré plus que quelques minutes, et Jules n'avait pas eu le temps de protester. A peine l'occasion de laisser ses yeux se remplir de larmes, et elle était déjà de retour devant son casier, à vider ses affaires sous le regard moqueur de quelques uns de ses collègues. Depuis que l'ancien propriétaire était parti vers de nouveaux horizons professionnels, la brune avait senti qu'elle n'était plus vraiment en odeur de sainteté. Elle ne savait pas très bien quel événement en particulier avait scellé son destin : s'agissait-il du client qui était parti sans payer, pour la deuxième fois consécutive, quelques jours en arrière ? Ou peut-être était-ce ses innombrables erreurs de caisse ? Peu importe, au fond. L'important, c'est que Jules vivait ce licenciement comme un véritable échec. Qu'allait-elle devenir, si elle ne parvenait plus à payer son loyer ? Allait-elle devoir quitter sa colocation qu'elle aimait tant ? L'idée de retourner à Sydney, sous le toit de ses parents et leurs regards déçus mais pas surpris, lui était quasiment insupportable.
Les jours suivants, Jules avait broyé du noir sur le canapé du salon, se réfugiant dans le soutien aléatoire que lui apportait parfois Snow. Fort heureusement, les O'Connor qui partageaient son toit étaient de véritables petits anges gardiens, et l'avait poussé à postuler au bar de leur frère aîné. Elle ne connaissait pas Taron plus que de vue les rares fois où il passait à la colocation pour voir ses frères, mais Jules ne s'était pas laissée démonter pour autant. Galvanisée par les encouragements de Keith, poussée par Irwan qui lui avait donné quelques conseils pour mieux atteindre le cœur de Taron, la jeune femme avait été plaider sa cause et, il fallait bien l'avouer, supplier l'homme de lui donner une chance. Il avait fini par céder, probablement par loyauté envers son propre sang, moins par les arguments très peu préparés de Jules. Le résultat était le même, pourtant : elle avait de nouveau de quoi payer son loyer et, surtout, Taron venait de lui offrir une chance de se montrer à la hauteur des espoirs qu'il semblait porter en elle.
Depuis que Jules travaille au pub de l'un des aînés O'Connor, elle a fait des progrès non négligeables. Elle ne se trompe presque plus dans les commandes, et n'a désormais que quelques cents de dollars d'écart, lorsqu'elle compte sa caisse à la fin de ses shifts. Pour la féliciter de ses efforts ou lui prouver qu'on lui fait confiance, Jules ferme le pub pour la première fois, ce soir. Elle ne sera pas toute seule, bien sûr, mais elle est d'une fierté sans égale, de savoir qu'elle va pouvoir travailler dans les moments les plus exigeants de la vie de l'établissement, où les clients se multiplient, où les verres se vident. Les journées sont toujours plus calmes, et Jules a hâte de voir un autre aspect de son métier et de prouver que, même si les personnes se multiplient, elle est capable de faire preuve de concentration et de professionnalisme pour remporter le challenge haut la main. Elle n'est pas déçue, en arrivant : la plupart des tables sont pleines à craquer, et les fêtards ont envahi le trottoir pour fumer des cigarettes à l'air frais. Avec une pointe de nervosité, Jules enfile son tablier. Derrière le bar, son regard croise celui d'Irwan, et elle le salue d'un grand sourire et d'un petit signe de la main. Si les O'Connor se retrouvent souvent dans l'établissement, la présence du brun est un peu plus rare. La jeune femme n'aura probablement pas beaucoup de temps pour discuter avec lui, mais sa présence lui fait plaisir. Elle ne connaît pas encore très bien ses collègues et, parfois, elle se sent un peu seule, même si tout le monde fait preuve de gentillesse son égard. Ce soir, elle sent qu'elle a au moins un allié, et de taille.
Irwan, elle l'apprécie énormément. Il a toujours fait preuve de bienveillance à son égard, l'accueillant à bras ouverts à son arrivée dans la colocation, se rendant disponible à chaque fois qu'elle en avait besoin, sans jamais se départir de son sourire. Il n'était pas souvent présent, mais Jules savait qu'il travaillait beaucoup. Elle l'imaginait facilement enchaîner les heures supplémentaires, en témoignaient les cernes qui marquaient souvent ses yeux, à toute heure de la journée. Malgré son acharnement à la bibliothèque, Irwan manquait souvent d'argent. Jules trouvait ça injuste, qu'il ne parvienne pas à joindre les deux bouts, parce qu'il lui expliquait toujours à quel point il faisait de son mieux. En un sens, ce discours lui rappelait sa propre situation, celle de personnes qui n'étaient probablement pas les plus douées dans leur métier, mais qui ne baissaient jamais les bras, se donnant corps et âme pour s'améliorer. Alors, régulièrement, la brune lui prêtait de l'argent. Elle lui devait bien ça, après tout : la dernière fois, elle avait égaré un bijou très important, et Irwan s'était tout de suite dévoué pour l'aider à le chercher dans toute la maisonnée. Ils ne l'avaient pas retrouvé, malheureusement, mais Jules n'avait eu de cesse de se sentir redevable envers lui.
Lorsqu'il s'agit de Jules, il ne faut malheureusement jamais beaucoup de temps, avant que la situation ne dérape. Elle connaît l'habitué qui prend place au bar de réputation : il parle un peu trop fort, un peu trop tout court, d'ailleurs, mais n'a jamais manqué de respect à quiconque, avant ce soir. Il semble déjà un peu alcoolisé, lorsqu'il commande une boisson à la brune. Ne sachant pas très bien comment réagir, et par peur de perdre une nouvelle fois sa place, Jules ne proteste pas, et lui sert un premier whiskey. Au deuxième, il devient évident que l'inconnu a trop bu : la jeune femme tente de refuser poliment sa demande, mais il insiste, allant même jusqu'à se saisir de son poignet lorsqu'elle lui fait remarquer qu'il devrait peut-être rentrer chez lui pour se reposer. Elle tente alors de l'ignorer, sachant qu'elle ne peut pas faire appel à Taron, qui s'est absenté pour quelques minutes. Le client s'agace probablement de son silence, et c'est le moment choisi pour répliquer avec la grossièreté qui parvient, dans la foulée, aux oreilles du brun. Un peu choquée, comme si elle avait du mal à saisir ce qu'elle venait d'entendre, Jules ne répond pas tout de suite. Son silence provisoire laisse toute la place à Irwan pour prendre sa défense. Il n'utilise pas les mots les plus délicats qui existent, mais la brune ressent une vague de réconfort qui contribue à la sortir de sa torpeur. « C'est vrai, monsieur, il a raison ! C'est le seul que je peux... enfin, ce qu'il a dit, là. Tout pareil » Elle rougit un peu, Jules, parce qu'elle n'est pas très à l'aise, lorsqu'il s'agit de prétendre qu'elle entretient des relations charnelles avec son colocataire à voix haute, et devant un parfait inconnu. Elle ne se laisse pas démonter, fait le tour du bar pour venir prendre place à côté d'Irwan, glissant un bras derrière ses épaules pour l'attirer contre elle. Ils manquent probablement de crédibilité, mais la brune s'engouffre sans réfléchir dans la porte ouverte que vient de lui créer le brun, incapable de réfléchir à une solution plus logique. « En fait, c'est mon fiancé, et il est super jaloux. A votre place, je laisserais tomber, parce qu'il est un peu sanguin, quand il est énervé. Hein, chéri ? » Elle se tourne vers Irwan avec son plus grand sourire, dépose un léger baiser sur le haut de son crâne pour, elle l'espère, leur apporter plus de crédibilité. « T'es mignonne, mais il a pas l'air très menaçant, ton petit copain. » Par réflexe, et parce qu'elle sent l'inconnu à deux doigts de se lever, la brune ressert son bras autour de son colocataire, cherche un plan B pour échapper à une bagarre générale qui entraînerait un nouveau licenciement si tôt dans sa reprise. Pourquoi diable n'ont-ils pas d'agent de sécurité, ici ?
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ses ailes sont coupées, puis elle se fait reprocher de ne pas savoir voler ♌︎Mais laisse-moi rire un instant, il m’en restera bien d’autres pour pleurer.
Irwan O'Connor
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MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
âge : Trente-quatre ans depuis février 2024, Irwan continue de profiter de la vie en la prenant comme elle vient.
statut civil : Papillon volage, être sans limite. Il est libre comme l'air ; plus célibataire que jamais. Irwan est très ouvert sexuellement parlant, et clame même une certaine liberté sexuelle.
occupation : Le jour il est bibliothécaire à la médiathèque municipale de Brisbane. La nuit il est dealer des drogues qu'il consomme lui-même.
adresse : Il vit en colocation au 400 à New Farm. Il loge dans la deuxième chambre du premier étage.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
trigger : violence envers les animaux, viol, inceste.
warning : Communauté hippie - drogues - addiction - vol - deuil - perte d'un être cher - liberté sexuelle.
infos rp : - 500 / 1200 mots environ.
- 1 rép / 2 semaines
- #A251A2
Rares sont les fois où Irwan prend la défense de ses proches. D'ordinaire, il est plus du genre à se cacher derrière une personne plus coriace que lui, ou à partir en courant sans demander son reste. Mais aujourd'hui il n'a pas réfléchi. En réalité, ça ne lui a pas plu d'entendre un vieux bouc comme lui parler ainsi à sa colocataire. Jules est une jeune femme très touchante, mignonne et avec le cœur sur la main. Irwan pense qu'elle n'est pas le genre de nanas qui apprécient se faire parler de la sorte. Elle, elle mérite qu'on lui offre des paillettes et pas de la vieille poussière. Alors forcément, le O'Connor ça l'agace. Il réagit bêtement, sans réaliser dans quoi il se fourgue. Parce qu'au fond de lui, c'est le même sang que ses frères ténébreux et musclés, qui coule dans ses veines. Seulement, Irwan n'a pas dégoté les mêmes gênes, et se trouve tout aussi gringalet que sa mère. Pire. C'est un faible, un lâche ; raison pour laquelle il ne supporte pas le conflit. Il craint trop pour sa vie, pour les traits parfaits de son visage. Le regret le gagne donc lorsque son regard croise celui de l'inconnu. La haine qui se lit oà travers ses iris lui fait immédiatement froid dans le dos. O'Connor ou pas ; Irwan flippe. Il n'est pas aussi musclé que Marlon, pas aussi bon bagarreur que Keith, ni aussi menaçant que peut l'être Taron. Il n'est rien de tout ça et il le sait. Irwan, lui, il est le genre de type qu'on peut renverser d'une simple pichenette.
Son regard paniqué se pose sur la porte de sortie au loin. Il calcule combien de temps il lui faudrait pour la rejoindre et pour aller s'enfermer dans sa voiture. Autre option, aller s'enfermer dans les chiottes et passer un coup de téléphone à Taron. Son frère n'hésitera pas à venir le sauver, d'autant que c'est dans son bar qu'il se fait menacer Irwan. Mais le temps pour Taron d'arriver serait suffisant pour permettre au vieux bouc de défoncer la porte pour lui refaire la gueule. Alors cette idée est vite oubliée. Durant les secondes qui s'écoulent, ses méninges fusent. Il cherche encore une solution lorsque Jules réagit. Irwan pose son regard sur elle et ne peut s'empêcher de sourire en remarquant la teinte rougeâtre qu'ont pris ses joues. Si mignonne... Du grand Jules. Le bouclé lui offre même un sourire désolé lorsque leurs regards se croisent, parce qu'il a bien conscience de la gêne qu'il lui a occasionné. Parler de cul, ça ne leur était encore jamais arrivé. Alors sous-entendre une potentielle relation charnelle entre eux ? Ça doit être la goutte d'eau pour Jules. Elle doit paniquer en elle. Tant qu'elle ne s'imagine pas qu'Irwan la désire. Non pas qu'elle n'est pas attirante, mais il refuse de se mettre un second colocataire à dos. Il a déjà assez à faire avec Simon – qui lui a plu durant quelque temps en secret, d'ailleurs – alors il manquerait plus que Jules s'imagine des choses, et refuse de lui parler à l'avenir. Parce qu'il l'apprécie vraiment Jules. Irwan ne le cache d'ailleurs pas. Il est trop à fleur de peau, trop sensible et émotif. Dès qu'il s'attache à quelqu'un, il l'exprime de vive voix. Sauf envers Simon, à qu'il n'a jamais osé aborder son attirance passée. Mais à Jules, Irwan lui a déjà admis tenir à elle. D'autant que dès qu'il lui dit des mots doux, la jeune femme a tendance à lui offrir des choses. Ne serait-ce que de la bouffe ou un petit billet de dix dollars. C'est déjà pas mal !
Perdu dans ses pensées auxquelles Simon s'y mêle, Irwan papillonne des paupières lorsque sa colocataire fait le tour du bar pour venir se percher à ses côtés. Il comprend très vite où veut en venir son amie, lorsqu'elle l'attire contre lui pour déposer un baiser sur son front. Durant un très court laps de temps, Irwan vient nicher son visage dans son cou pour y déposer un baiser, alors que son regard se pose sur l'inconnu stupéfait. Ça le calmera peut-être le vieux crouton ! Mais vu les yeux noirs qu'il lui lance, ça fait tout l'effet inverse. Ce n'est pas son geste qui le dérange, mais plutôt les propos tenus par la jeune femme. Il est sanguin quand il est énervé. Un adjectif qu'on ne lui avait encore jamais accordé à Irwan. Le bouclé se détache de l'emprise de Jules pour la regarder droit dans les yeux. Le regard qu'il lui jette parle pour lui, il flippe. Pourtant il se redresse et bombe même le buste face au vieux porc face à lui. Pas le choix, Jules lui bloque le chemin vers la sortie, et le vieux vers les chiottes. Bordel. Ses lèvres se pincent. Autant qu'il profite de la situation ! Irwan se penche en avant et vole un baiser à sa colocataire. C'est furtif, mais bien fait pour elle, elle n'avait pas qu'à le foutre dans une merde sans nom pareille.
– Ouais bébé ! lui répond-il avant de se tourner vers le mec. De quel droit tu dragues MA meuf espèce d'enf... commence-t-il à hurler d'un ton qui se veut menaçant, le torse bombé. Mais pas le temps de finir sa phrase, le poing du type se retrouve au milieu de sa gueule.
Irwan qui maintenait pourtant une certaine distance n'a pas eu le temps de réagir. Zéro réfléxe. Il n'a jamais su se battre et ce n'est pas maintenant que ce don va lui venir. Le coup de poing offert par le vieux le fait décoller du sol. Son corps se retrouve au contact du tabouret, ce qui lui offre quelques secondes pour se rattraper et s'empêcher de tomber au sol. Dans sa presque-chute, il s'agrippe donc au bras de Jules qui l'empêche de tomber, puis se relève en poussant un cri de douleur. Il plaque sa main sur son nez ensanglanté. Putain. Décidément, ces derniers mois, il s'en prend plein la tronche ! Après la colère de Tobias, le pote en carton de son ex Noomi, voilà qu'un vieux s'en prend à lui.
– Tu vois poupée, c'est un bon à rien ton fiancé ! C'est un mec, un vrai, qu'il te faut ! éclate-t-il de rire alors qu'il se rapproche d'Irwan pour continuer ce dont il a commencé.
Pas le temps pour Irwan de réagir, des habitués dans le bar s'en mêlent. Ils le connaissent pour être le frère du propriétaire des lieux. Si des gens hurlent au vieux de lui casser la gueule, les habitués arrivent en renfort et foute le vieux dehors en moins d'une minute. De son côté, Irwan se tient le nez ensanglanté alors que des larmes perlent au coin de ses yeux.
– Aie aie aie, ça fait mal putaiiiiin, répète-t-il en boucle alors qu'il maintient sa main plaquée sur son nez.
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Jules de Sario
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à contacter : Ce compte ou Livia Castillo, comme tu préfères
présence : Présente
âge : Vingt-huit ans, née le 1er août 1996.
statut civil : Célibataire depuis peu. La brune était officiellement fiancée dans le cadre d'un mariage arrangé mais son prétendant a pris la fuite : quand elle l'a rejoint à Brisbane, Jules a découvert qu'il avait en réalité refait sa vie. Rude.
occupation : Personne ne sera surpris, mais Jules a fini par se faire licencier de son ancien poste. Jamais à court d'idées, elle a été frapper à la porte du frère de ses colocataires et a décroché dans un nouveau miracle une place de serveuse au Connor's Pub. Elle est toujours aussi catastrophique, dans son job, mais elle progresse. Promis.
adresse : Elle possède la chambre 1 au deuxième étage d'une maison du quartier de New Farm, au numéro 400. Jules découvre les joies de la vie en colocation et, croyez-moi, ce n'est pas de tout repos.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Elle.
trigger : Violences animales, psychophobie, violences sur les personnes âgées.
warning : Mariage arrangé, argent, maternité surprise, mépris de classe.
infos rp : (fréquence) passage sur le forum quotidien, RP minimum une fois toutes les deux semaines. (nombre de mots) entre 500 et 1200, mais je m'adapte. (dialogues) en slategray. (full) mais on peut en discuter si besoin
sasha [url=https://beginagain.forumactif.com/t13385-keep-watching-the-sunset-no-matter-what-oo-jules#1[/url] there's something wretched about this, something so precious about this, where to begin ? there's something broken about this, but i might be hoping about this.
Les minutes défilent, et Jules ne parvient qu'à ressentir l'air qui se charge toujours plus d'une tension qu'elle jurerait voir enfler à l'œil nu au fur et à mesure du temps qui s'enfuit. Elle a beau être naïve, elle perçoit très rapidement que le client qui se tient en face d'eux n'accorde pas énormément de crédit à leur histoire de couple et de gros bras. Depuis le début de leur échange, il n'affiche rien d'autre qu'un sourire moqueur très agaçant, et sa colère envers Irwan ne semble pas prête à retomber d'un iota. Son cerveau créé des nœuds tandis qu'elle cherche désespérément une solution pour les sortir de ce mauvais pas : à part demander de l'aide à des volontaires éventuels autour d'eux, la brune n'en a aucune à proposer. Taron allait sûrement lui en vouloir, si elle impliquait leur clientèle fidèle ; et puis, après tout, elle ne souhaitait pas prendre le risque de mêler quelqu'un d'autre à cette altercation qui, à son sens, avait d'ores et déjà pris des proportions bien trop disproportionnées, d'ailleurs. « Vous vous trompez, vous – » Elle n'a pas le temps de finir sa phrase, la brune : Irwan vient lui voler un baiser pour achever de rendre leur comédie aussi crédible que possible, et Jules rougit de plus belle. Elle n'a pas le temps de se sentir gênée très longtemps, cependant : soudainement et devant ses yeux, tout s'accélère sans qu'elle n'ait le temps d'intervenir. Le client étend son bras à la vitesse de l'éclair, vient frapper le visage d'Irwan qui hurle de peur ; ou peut-être a-t-il particulièrement mal ? Jules laisse échapper un cri de surprise et de révolte et, alors qu'elle s'apprête à répliquer avec ses poings serrés, les habitués du pub interviennent finalement pour mettre l'intrus à la porte. Elle ne prend pas le temps de ressentir une once de soulagement, la serveuse. Son sang ne fait qu'un tour, et sa main se perd quelque part sous le menton d'Irwan pour l'aider au mieux.
Du coin de l'œil, Jules aperçoit sa collègue du soir revenir de sa pause, un sourcil levé face à la tension dans l'air qui peine visiblement à redescendre totalement. La serveuse abandonne provisoirement Irwan, se précipite vers l'autre femme pour la supplier de gérer seule le bar pour la demi-heure à venir. Après tout, la soirée est déjà bien entamée, et la scène précédente a du refroidir la plupart des personnes présentes : peu de chance que sa collègue ne soit soudainement confrontée à une vague de clients assoiffés, en somme. Si elle a voulu protester, ses contestations ont fini par mourir dans sa gorge, avant même d'avoir eu la chance de passer la barrière de ses lèvres. Un seul coup d'œil à Irwan, le nez toujours ensanglanté et des cris dignes d'une blessure ouverte, l'a de toute évidence convaincue d'accepter le deal sans broncher plus que nécessaire ; au fond, peut-être n'a-t-elle pas voulu se retrouver mêlée à une situation pareille. Jules n'attend pas une seconde de plus : elle la remercie d'une voix douce, pose son tablier dans un casier libre derrière le comptoir, retourne aux côtés d'un Irwan toujours en souffrance. Elle ne sait pas si elle devrait appeler les pompiers, la brune, la police ou Keith, ou peut-être tout le monde à la fois ? « Viens, on va essayer de te soigner. » Avec un sourire qui se veut rassurant, la jeune femme s'empare de la main d'Irwan, l'obligeant à lâcher provisoirement son nez, ne semblant pas s'émouvoir une seule seconde du sang du brun qui se retrouve sur sa propre main. Elle l'entraîne dans une pièce commune à l'arrière du bar, non loin du bureau de Taron. A peine le temps d'asseoir son ami que la serveuse est déjà à la recherche de la trousse de premier secours : elle essaye tant bien que mal de donner le change, de ne pas montrer à Irwan que son cœur tambourine dans sa poitrine sous le coup de l'adrénaline et de la crainte que son colocataire se retrouve blessé par sa faute. « Tu me fais confiance ? » Elle a localisé la trousse, Jules, et tenté d'oublier qu'elle n'a aucune idée de ce que signifient la moitié des inscriptions qui s'étalent sur les flacons et les sachets qu'elle contient. Elle a maladroitement extrait quelques boules de coton, les a passé sous l'eau fraîche ; la brune s'est demandée si elle devait utiliser du désinfectant, mais a fini par se convaincre que ça ne serait probablement pas nécessaire. Elle n'a aucune connaissance en médecine, Jules ; pas même les bases. « Désolée, ça va peut-être te faire un peu mal... » Avec toute la délicatesse dont elle peut faire preuve, elle tapote doucement les alentours du nez d'Irwan, tente de nettoyer la zone au mieux pour qu'ils puissent analyser l'étendue des dégâts. Bien qu'elle se tienne prête à appeler les pompiers à tout moment, elle continue à espérer qu'elle n'aura pas besoin de recourir à de tels extrêmes. « Merci d'avoir pris ma défense, Irwan, mais je voulais pas que tu te fasses frapper... Pardon. » Elle a les yeux un peu humides, la brune, toujours secouée par ce qui vient de se passer et surtout terriblement honteuse d'avoir mis en danger son colocataire.
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ses ailes sont coupées, puis elle se fait reprocher de ne pas savoir voler ♌︎Mais laisse-moi rire un instant, il m’en restera bien d’autres pour pleurer.
Irwan O'Connor
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MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
âge : Trente-quatre ans depuis février 2024, Irwan continue de profiter de la vie en la prenant comme elle vient.
statut civil : Papillon volage, être sans limite. Il est libre comme l'air ; plus célibataire que jamais. Irwan est très ouvert sexuellement parlant, et clame même une certaine liberté sexuelle.
occupation : Le jour il est bibliothécaire à la médiathèque municipale de Brisbane. La nuit il est dealer des drogues qu'il consomme lui-même.
adresse : Il vit en colocation au 400 à New Farm. Il loge dans la deuxième chambre du premier étage.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
trigger : violence envers les animaux, viol, inceste.
warning : Communauté hippie - drogues - addiction - vol - deuil - perte d'un être cher - liberté sexuelle.
infos rp : - 500 / 1200 mots environ.
- 1 rép / 2 semaines
- #A251A2
TW : violence, coup et blessure, sang, drogue, addiction.
Personne, non personne, ne devrait être habitué à la douleur que procurent des coups. La sensation qui se crée dans le corps au premier contact, puis aux suivants, devrait être inconnue pour tous. Mais Irwan, lui, il la connait par cœur. Il a grandi avec des frères ainés pas toujours sympathiques avec lui, qui ont essayé de le rendre aussi fort et aussi intouchable qu'ils ne l'étaient. Puis plus tard, il a plongé dans la drogue, découvrant alors la violence qui émanait de cet univers-là. Ses dealers n'ont pas toujours été sympathiques avec lui. Si Irwan n'a jamais aimé cela, et a toujours redouté toute forme de maltraitance ; il a pourtant constamment été au cœur de conflits en tout genre. Et ce depuis sa plus tendre enfance. En se découvrant hippie et en intégrant une communauté clamant la paix à tout va, il a pensé que les choses changeraient. Que sa vie cesserait enfin de prendre ce chemin parsemé de coups, de violence et de haine. Il en était persuadé et continue d'ailleurs d'y croire encore dur comme fer. Il veut penser qu'un jour le monde trouvera la paix. Que l'Homme comprendra que la guerre doit cesser. Mais pour l'heure, les coups continuent d'exister et Irwan continue d'en recevoir. Dernièrement, c'est le protecteur de son ex – Noomi – qui l'a frappé. Et maintenant, c'est ce salaud, cet inconnu dans un bar. Il voulait juste prendre la défense de Jules, Irwan. S'il se l'était bouclé, qu'en serait-il advenu de la douce ? Sa colocataire semble aussi vulnérable que lui. Ce n'est pas pour rien qu'il cherche à la manipuler, il voit bien qu'elle est facilement influençable. Elle ne voit rien de la noirceur qui sommeille en lui ; celle qui a toujours été présente chez les O'Connor, cette famille de voyous. Si ses ainés ont changé pour la plupart, lui il continue d'attirer la foudre et de se noyer dans l'illégalité. C'est un bon un rien ; ce que Jules n'a pas encore pris conscience, pauvre d'elle...
Étonnemment, ce soir il a bombé le torse, Irwan. Il a cru qu'en s'offrant une attitude de défendeur, cela suffirait à faire fuir ce connard. Manque de bol, il est trop maigrichon pour effrayer quiconque. La fragilité et la peur transpirent de tous ses pores. C'est qu'il a dû percevoir le vieux con, puisque son poing se retrouve soudainement en contact avec le nez de l'irlandais. La violence du coup est telle, qu'Irwan manque de tomber de sa chaise, et se retient à sa colocataire. Les minutes qui s'en suivent passent à une allure folle. La foule autour de lui s'agite, Jules compris. Mais il ne voit rien Irwan, focaliser sur le sang qui jaillit hors de son nez et de la douleur irradiant jusqu'à ses sinus frontaux. Les autres clients foutent le gars violent hors du bar tandis que Jules s'extirpe pour discuter avec sa collègue. Ce n'est finalement que lorsqu'elle revient à lui et attrape sa main qu'il prend conscience de tout ce qui vient de se passer. Durant un court laps de temps, il panique à l'idée que le gars lui tombe à nouveau dessus, mais il remarque très vite son absence dans le bar. Il accepte donc sans broncher de suivre sa colocataire à travers le bar, jusqu'à la partie réservée aux employés et s'assoit sur une chaise comme lui indique la brunette.
Désormais seuls dans un local où quiconque ne peut venir, Irwan se sent soulagé. La peur le quitte pour laisser place à une émotion plus positive. Il se sent ému de voir que sa colocataire ne le laisse pas tomber et n'a même pas craint d'entrer en contact avec son sang. Sa main désormais ensanglantée de son propre sang séché, Irwan constate que ses vêtements le sont aussi, et sa barbe également. L'épistaxis a enfin cessé, laissant penser que son nez n'est pas cassé. Il l'espère en tout cas, alors qu'il observe Jules s'agiter à travers la pièce.
Lorsqu'enfin elle revient vers lui avec une trousse de secours, Irwan lui offre un sourire teinté d'émotion. Il est vraiment reconnaissant qu'elle prenne de son temps pour lui venir en aide et le secourir. De toute façon, si Taron avait été là, il l'aurait probablement laissé faire – ou l'aurait soigné lui-même. Ils ont l'habitude de se faire mal les O'Connor. Ce n'est ni une première, ni une dernière.
– Complètement, répond-il dans un soupir alors qu'il ferme les yeux pour ne pas prévoir les gestes à venir, ni les observer.
Les secondes défilent, durant lesquelles Jules lui nettoie son nez et sa barbe. Irwan, lui, ne bronche pas d'un centimètre et ne grimace même pas au toucher délicat de la brune. Pourtant son nez est encore algique, traumatisé par le coup précédemment reçu. Mais il se retient de toute moue d'exagération et de comédie qu'il peut avoir d'ordinaire ; parce qu'il voit bien que Jules est angoissée face à la situation. Elle a beau essayer de le lui cacher, Irwan a toujours eu cette facilité à lire en les autres, tel un livre ouvert. C'est sa spécialité. Analyser avant d'agir ; ce qui l'a toujours aidé à être si manipulateur et si bon menteur. Mais cette fois-ci, il ne joue pas Irwan. Il fait même preuve d'une maturité qui ne lui ressemble pas, alors qu'il réouvre ses yeux lorsque la main de Jules se décolle de son visage et qu'elle s'adresse à lui. Les larmes qui viennent noyer les iris de Jules sont rapidement remarquées et pousse l'irlandais à glisser sa main ensanglantée sur le visage de sa colocataire. Il caresse lentement sa joue de son pouce, alors que sa paume brûlante est posée sur sa pommette droite.
– Tu ne dois jamais t'excuser pour une chose dont tu n'es pas coupable, Jules. Ne te l'a-t-on jamais appris ? Puis oh ! C'est moi qui suis désolé d'avoir foutu le bordel dans le bar, lui murmure-t-il en accrochant son regard du sien.
Sa tendre caresse s'accentue avant qu'il ne vienne remettre une mèche de ses cheveux derrière son oreille, alors qu'elle venait leur obstruer leur échange intense de regard.
– Merci de m'être venue en aide, complète-t-il d'une voix tendre et sincère en lui offrant un sourire rayonnant mais qui lui cause immédiatement une vive douleur au niveau du nez. Merci, Jules.
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(somebody to love) When the truth is found to be lies and all the joy within you dies. Don't you want somebody to love ?