TW : mariage arrangé, argent, maternité surprise, mépris de classe.
âge & naissance : Vingt-sept ans, née le 1er août 1996 à Sydney, en Australie. Lorsqu'elle était plus jeune, Jules a passé beaucoup de temps chez ses grands-parents paternels à Londres, une ville qu'elle apprécie et connaît désormais comme sa poche, une ville qui lui rappellera toujours sa rencontre avec Lenny. Parfois, l'idée de partir y vivre définitivement lui trotte dans la tête, mais elle ne s'est encore jamais lancée, nerveuse de devoir s'établir à des milliers de kilomètres de tout ce qu'elle a toujours connu, et seule. origines & nationalité : Australienne, c'est la nationalité inscrite sur son passeport. Dans les faits, Jules a baigné dans une ambiance cosmopolite, et a reçu une éducation influencée par les nombreuses origines des de Sario : son patronyme évoque les Philippines, et plus particulièrement l'île de Bohol dont sont originaires ses grands-parents maternels. Ces derniers se sont rapidement établis aux Etats-Unis, et pour cause : du sang afro-américain coule dans leurs veines et, par extension, dans celles de Jules. Ses grands-parents paternels, quant à eux, cumulent des origines inhérentes au Royaume-Uni : ils y vivent toujours, d'ailleurs, et c'est à Londres que le père de Jules, qui a hérité des origines juives ashkénazes de sa mère, a rencontré sa future femme, avant de s'envoler vers l'Australie pour saisir l'opportunité professionnelle qui les a rendus riches. Et pour compléter ce joli tableau, il ne fait nul doute que si l'on remontait un peu plus haut dans l'arbre généalogique, on finirait par déceler du sang allemand, quelque part dans l'histoire familiale. finances et emploi : $$$$$, mais seulement si l'on considère la fortune de ses parents. Quelques années avant sa naissance, ces derniers ont saisi une opportunité professionnelle en or, la reprise d'une agence immobilière laissée vacante en plein centre de Sydney. Visionnaires, ils ont eu l'idée de se spécialiser dans l'immobilier de luxe, et vivre dans la dixième ville la plus riche du monde a largement contribué à les rendre fortunés. Depuis l'obtention de son Bachelor en Visual Arts à l'université de Sydney, elle travaillait aux côtés de ses parents à la communication de l'agence et gérait notamment leurs réseaux sociaux, prenant en charge les spots promotionnels et, plus généralement, tout ce qui pouvait toucher à la vidéo et à la photographie. Exilée à Brisbane, la vie n'est plus aussi rose : ses parents n'étant pas au courant pour sa colocation et donc pour son loyer à payer, il lui a fallu trouver un nouvel emploi de tout urgence, et elle a décroché in extremis une place de serveuse au Brunswick Hotel. Jules ne sait toujours pas par quel miracle elle a été engagée, ni pourquoi elle n'a pas été licenciée sur le champ : elle est catastrophique, dans ce job, et elle gagne à peine de quoi payer son loyer mais, promis juré, elle fait de son mieux. statut civil : Il y a encore peu de temps, la brune était officiellement fiancée. Ce n'était pas de son propre chef, cependant : ses parents font partie de cette catégorie que l'on appelle les « nouveaux riches », souvent pris de haut par des familles plus influentes à la richesse millénaire, régulièrement pointés du doigt avec tout le mépris d'une classe qui a du mal à les considérer comme réellement des leurs. Fort heureusement, ils n'étaient pas seuls dans cette bataille, et pouvaient compter sur le soutien sans faille des Marlow, au pouvoir et à l'influence affirmés. Deux familles amies depuis la rencontre de leurs enfants, deux héritiers d'à peine quelques années d'écart ayant grandi ensemble... il n'a pas fallu longtemps, avant que l'idée d'un mariage arrangé n'émerge. Une union qui serait profitable aux deux partis, à la fois pour rendre le futur mari plus responsable, mais également pour offrir à Jules et à ses parents une crédibilité et une acceptation de la part de leurs pairs. Du jour au lendemain, pourtant, Lenny a pris la fuite et n'a plus donné de nouvelles à la brune. Elle n'est au courant de rien, Jules, si ce n'est d'une erreur qui a provoqué la faillite des Marlow. Bien sûr, ses parents l'ont dissuadé de partir à la recherche du jeune homme : après tout, un tel mariage n'était plus nécessaire, puisque tout l'intérêt de l'influence qui devait en résulter s'était évanoui en même temps que la chute de la dynastie Marlow. Mais au-delà d'être son futur ex-fiancé, Lenny est surtout son ami d'enfance, et il n'est pas question pour Jules de laisser prendre la fuite sans comprendre. orientation sexuelle : Elle n'a jamais cherché à mettre une étiquette sur ce qu'elle pouvait ressentir romantiquement, la brune. Jules s'intéresse aux autres sans distinction de sexe, d'expression de genre ou d'orientation sexuelle. Si elle prenait la peine d'y réfléchir, elle se définirait probablement comme pansexuelle. situation familiale : Fille unique d'un jeune couple qui n'avait pas prévu d'avoir un enfant aussi tôt dans leur vie, Jules a été élevée comme une petite princesse, surprotégée et chouchoutée toute sa vie durant. Elle a reçu une éducation laxiste et probablement parsemée d'erreurs, à commencer par cette idée de mariage arrangé qu'elle a accepté par amour et respect pour ses parents, mais que ces derniers commencent doucement à regretter. Si elle est reconnaissante de ce cocon qui l'a vu grandir, Jules prend conscience depuis son arrivée à Brisbane qu'hors de sa cage dorée, la vie réelle est bien plus difficile que prévue. signe astrologique : D'après sa date de naissance, Jules est lion. Pour être tout à fait honnête, elle n'y connait pas grand chose, en astrologie : si elle prenait le temps de s'y intéresser, cependant, elle constaterait que le caractère solaire et le charisme qu'on leur attribue généralement est plutôt véridique. le pire tue-l'amour : Difficilement capable de percevoir le mal chez qui que ce soit, il en faut beaucoup pour dégoûter la brune. De nature tactile et débordante d'affection, Jules aurait toutefois probablement beaucoup de difficultés à s'épanouir dans un couple où l'autre ne serait pas en mesure d'accepter d'être câliné à tout moment de la journée. un fantasme : La brune n'en a jamais réellement eu. Son cœur d'artichaut a beau lui jouer régulièrement des tours et si elle a tendance à multiplier les crushs, Jules est aussi impulsive dans ses relations que dans sa vie quotidienne. Elle ne planifie jamais rien, et cette tendance s'étend jusque dans ses fantasmes qu'elle réalise lorsqu'elle en a l'occasion sans vraiment avoir conscience qu'il s'agissait d'un fantasme, pour commencer. à Brisbane depuis : quatre mois seulement, l'adaptation est encore difficile et balbutiante. Fidèle à son impulsivité, Jules a tout quitté sans trop y réfléchir pour partir à la recherche de Lenny, qu'elle sait à Brisbane de source sûre. Sydney lui manque beaucoup, ses habitudes encore plus, et elle a encore des difficultés à s'habituer à vivre en colocation et à travailler pour un patron qui n'est pas ses parents. Mais la brune est déterminée, et elle à cœur de trouver sa place dans la capitale du Queensland – et d'y rester. traits de caractère : Depuis sa naissance, Jules évolue dans une bulle qui la protège des aléas de la vraie vie. De cette protection poussive, la brune en a conservé une naïveté douce, un côté rêveur et une candeur qui l'incite à toujours voir le bon côté des choses avant tout. Ses rapports aux autres sont authentiques, sa manière de voir le monde et d'apprécier les petites choses de la vie est touchante : elle est sensible, Jules, et a tendance à tout ressentir plus intensément que la plupart des personnes. Tolérante, elle laisse (parfois beaucoup trop) la chance à chacun de faire partie de sa vie, et d'y rester. Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, elle possède des valeurs fortes : ses parents, qui n'ont jamais oublié d'où ils venaient, lui ont enseigné l'humilité et la bienveillance, la générosité et la gratitude. L'importance de l'ambition, bien sûr, lui a été répétée maintes et maintes fois depuis son plus jeune âge : c'est en étant ambitieux, que ses parents avaient réussi à faire fortune. C'est en étant audacieux, que l'on s'assurait une réussite professionnelle. Jules a toujours suivi cette voie sans y réfléchir plus que nécessaire, cherchant sans cesse à atteindre des sommets en se fixant des objectifs toujours plus élevés. Mais en réalité, elle n'a jamais réellement pris la peine de s'interroger sur ce qu'elle souhaitait vraiment, la brune. Elle s'est contentée de suivre le chemin qu'on lui dessinait sans broncher, profondément dévouée aux autres bien avant de penser à elle-même. Maladroite dans ses gestes autant que dans ses paroles, elle a tendance à blesser les autres sans le vouloir, énonçant des vérités sans y réfléchir à deux fois. Cette spontanéité se retrouve dans tous les aspects de sa vie : elle lui permet certainement de saisir des occasions en or, mais elle provoque souvent des décisions hâtives et impatientes, des comportements énergiques mais sans aucune prise en compte de la notion de danger, ni de conséquences. Au fond, Jules possède encore des fondations fragiles : pétrie de craintes et de vulnérabilités, elle continue à avoir besoin que quelqu'un lui montre le bon chemin et, si possible, lui ouvre la voie. avatar : Hailee Steinfeld (juive ashkénaze, philippine boholano, afro-américaine, anglaise, allemande, écossaise-irlandaise/nord-irlandaise, écossaise).

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romantisme (80%)	level de drague (60%)
engagement (50%)	passion (90%)
performance au lit (70%)	fidélité (80%)
nombre de cœurs brisés (20%)	recherche de l'amour (50%)

♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ? est-il à sa recherche actuellement ?
Si elle a régulièrement l'impression de tomber amoureuse à chaque coin de rue, Jules sait qu'au fond, elle n'a jamais réellement ressenti de sentiments assez forts pour quiconque pour pouvoir affirmer avoir un jour trouvé le grand amour. Pourtant, elle n'est pas fermée à la question : comme toujours en ce qui la concerne, la brune se contente de se laisser porter par les flots, voguant de coups de cœur en coups de cœur, vivant ses relations au jour le jour, s'attachant sans le vouloir, se détachant parfois sans le prévoir. Le grand amour existe probablement quelque part : Jules en a l'exemple quotidiennement sous ses yeux avec ses parents, chez ses amis, dans les films qu'elle voit au cinéma. Si elle le rencontre un jour, alors soit : elle l'accueillera avec bonheur. Pour autant, c'est loin d'être un sujet auquel elle pense régulièrement, encore moins qui l'inquiète. Comment le reconnaître, de toute façon ? Il y avait bien Lenny et ses boucles brunes, Lenny et sa douceur qui lui donnait l'impression d'être au centre du monde, Lenny et son humour qui parvenait toujours à lui remonter le moral en cas de coup dur. Mais il a fini par prendre le large, probablement désireux de construire sa propre vie où personne ne serait en mesure de décider pour lui. Qui pourrait le blâmer ? Pas Jules, qui en a tiré une leçon : le grand amour ne se fabrique pas.

♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
L'avantage, avec Jules, c'est que les séparations ne sont jamais vécues comme des drames. Elle en a traversé des compliquées, bien sûr : elle a connu les larmes versées au moment des adieux, sait pertinemment à quel point c'est douloureux, de ne plus pouvoir écouter une chanson que l'on adorait avant sans que son cœur se serre en pensant à la personne en question. Pour autant, la brune a toujours échappé aux situations conflictuelles, aux séparations qui ne se font pas d'un commun accord, aux mensonges ou à l'infidélité. Pour rire, elle vous dira certainement qu'elle est plus douée pour les ruptures que pour la vie de couple en elle-même, et ça ne sera pas tout à fait un mensonge. Reste Lenny et son départ précipité pour la capitale du Queensland : il ne lui doit rien, bien sûr, et Jules est beaucoup plus surprise et inquiète qu'elle n'est réellement en colère. C'est une déception, c'est vrai, car la brune le considérait avant tout comme son ami d'enfance, et avait fini par se convaincre que leur lien n'était pas aussi fragile. Il faut dire que l'attachement avait commencé à prendre racine, sans que Jules ne prenne réellement le temps d'y réfléchir, ni même d'en prendre conscience. Citera-t-elle le prénom de Lenny, si on lui repose la question dans dix ans ?

(Sydney) Sydneysider born and raised, Jules a grandi entre les palmiers et la mer de Tasman, les pieds dans le sable lorsqu'ils n'étaient pas dans l'eau. Elle y a vécu de très belles années, la brune : une scolarité loin d'être brillante, c'est certain, mais au moins sans histoires, un cercle d'amis solide et fidèle, des soirées à n'en plus finir, des week-end partagés entre le surf et les randonnées. Accompagnée de son groupe d'inséparables, Jules a fait les quatre cent coups, sous couvert d'une liberté totale accordée par ses parents. Avec le temps, la brune a fini par prendre conscience que ses derniers étaient en réalité totalement dépassés : Jules n'était pas une enfant désirée, mais issue d'une maternité surprise qui a pris de cours le couple qui se considérait comme beaucoup trop jeune pour avoir un enfant. Bien loin de la rejeter, pourtant, ils ont compensé ce manque flagrant d'expérience et de préparation en la surprotégeant et, surtout, en lui accordant tout ce qu'elle pouvait bien lui demander les yeux fermés. Par miracle, Jules n'est pas devenue le cliché de l'héritière capricieuse et pourrie gâtée, bien au contraire : si le cocon dans lequel elle a grandi ne lui a pas permis de se développer une indépendance suffisante, la brune a néanmoins acquis des valeurs fortes, et l'envie de trouver sa place par ses propres moyens.

(Londres) La brune n'y est pas née, et n'y a même pas réellement vécu : pourtant, à ses yeux, c'est tout comme. Elle a découvert la capitale anglaise lors de ses fréquents séjours chez ses grands-parents paternels, pratiquement à chaque vacances scolaires. Jules y a grandi, parcourant Piccadilly Circus et Carnaby Street jusqu'à l'épuisement, apprenant par cœur tous les recoins londoniens. Son grand-père, grand passionné de nature, de faune et de flore, a profité de la présence de la brune pour l'emmener systématiquement au Musée d'Histoire Naturelle, où Jules a développé sa passion pour les dinosaures. Sa grand-mère, quant à elle, a toujours été une adepte des friperies et des brocantes : elle chinait probablement avant même que l'expression n'existe, et la brune en a tiré une tendance à égayer son intérieur par le biais d'objets glanés à droite, à gauche. Londres est sa ville de cœur, à n'en pas douter : Jules n'en garde que de très bons souvenirs, et notamment sa rencontre avec Lenny et leur lien si spécial qui en a découlé. Parallèlement, elle a créé une proximité solide avec ses grands-parents qui, sous bien des aspects, l'ont probablement autant élevé que ses propres géniteurs. C'est à eux qu'elle s'est confiée lors de ses premières peines de cœur, à eux qu'elle a raconté ses victoires, sur leurs épaules qu'elle a pleuré des heures durant lorsque la vie se faisait plus dure que d'ordinaire. Ils sont d'ailleurs les seuls, au sein de son cercle familial, à connaître sa pansexualité : n'appréciant que très peu les étiquettes, Jules n'a pas jugé bon d'en informer qui que ce soit d'autre. Aujourd'hui encore, elle continue de leur rendre visite à chaque fois qu'elle le peut même si, depuis son arrivée à Brisbane, tout semble plus compliqué.

(Lenny) Il avait l'air gentil, avec son grand sourire et ses yeux malicieux. Jules n'était qu'une enfant, mais elle a tout de suite remarqué cette boule d'énergie qui courait d'un bout à l'autre du parc dans lequel elle jouait sous la surveillance de ses grands-parents, ce jour-là. Non loin de lui, le regard de la brune avait accroché sa boîte à jouets qui semblait contenir beaucoup de figurines de dinosaures, et il ne lui en avait pas fallu plus pour la convaincre qu'il deviendrait son meilleur ami. Depuis ce jour, ils sont rapidement devenus inséparables : ils ne se voyaient pas aussi souvent qu'ils l'auraient souhaité, bien entendu, car un océan entier les séparait. Mais lorsque Jules rendait visite à ses grands-parents, il ne faisait nul doute que Lenny n'était jamais très loin. Ils ont grandi côté à côté, parfois main dans la main, et ont vécu la plupart de leurs expériences de vie ensemble. Avec le temps, leur lien ne s'est pas étiolé, bien au contraire : liés par les bêtises et par un monde de privilèges que le brun semblait épouser bien plus facilement que Jules, le duo infernal est devenu plus proche que jamais. Si bien qu'à l'âge adulte, l'ambiguïté s'est immiscée sournoisement dans leur relation : qu'est-ce qui les empêchait, au fond, de sauter le pas au-delà de la ligne platonique qu'ils avaient pourtant toujours respecté ? Cette réflexion, elle est arrivée au même moment que l'idée d'un mariage arrangé, proposée par les parents de Jules. Depuis le temps, les de Sario et les Marlow étaient devenus amis et, puisque leurs héritiers respectifs s'entendaient à merveille, il ne serait probablement pas un problème pour eux de se passer la bague au doigt. Tout s'est accéléré très vite, sans que la brune n'ait bien le temps de prendre conscience de l'ampleur de la situation, ni des enjeux qu'un mariage arrangé pouvait revêtir. Ils ont tenté de protester, au départ : l'amour n'est pas un sujet de marchandage, aux yeux de Jules, et Lenny craignait probablement de perdre sa liberté. Mais, comme toujours lorsqu'il s'agissait d'une autorité parentale sur laquelle ils n'avaient aucune emprise, le couple a fini par céder. Et elle était heureuse, la brune : au fond, c'était comme épouser son meilleur ami de toujours, celui sur lequel elle était persuadée de pouvoir compter toute sa vie durant. Jusqu'au jour où Lenny a subitement mis les voiles. Jusqu'au jour où son fiancé, son âme sœur amicale avant tout autre chose, a pris la décision de quitter le pays sans un mot, ni un regard en arrière. Aux oreilles de Jules, est parvenu la rumeur d'une mauvaise manipulation dans les hautes sphères de l'empire Marlow, manipulation dont Lenny aurait visiblement été responsable. Aux yeux des parents de Sario, ce départ pour une destination inconnue était un mal pour un bien : après tout, ils avaient doucement commencé à regretter ce mariage, conscient du poids qu'ils faisaient peser sur les épaules de leur fille unique, et de la liberté qu'ils lui retiraient. Et puis, les Marlow étaient ruinés, désormais. Ce n'était pas une union avec cette famille qui allait redorer leur blason de nouveaux riches, bien au contraire. Contre toute attente, pourtant, et malgré une vie entière consacrée à se tenir dans le rang, Jules s'est opposée à l'avis familial et a tout quitté pour partir à la recherche de Lenny et, surtout, de réponses. Elle s'en fiche pas mal, de l'influence de sa famille et de l'argent qu'ils ne possèdent désormais plus. Son meilleur ami lui manque terriblement, prouvant au passage que le brun ne la laisse définitivement pas indifférente.

(Juliet) Pour Jules, Juliet n'a longtemps été qu'un prénom sans visage. Elle était cette cousine aussi éloignée sur l'arbre familial qu'en termes de kilomètres, et elle n'a pas réellement de souvenirs d'enfance des rares fois où elle était présente aux grandes réunions familiales. Tout ce qu'elle savait d'elle, c'était grâce à l'admiration que les de Sario lui portait : Juliet, à qui tout semblait réussir, tenait fermement les rênes de sa vie professionnelle grâce à sa détermination et à son ambition. Pour les parents de Jules, il s'agissait d'un véritable exemple à suivre et, avec le temps, la brune a fini par l'admirer sans vraiment la connaître. Lorsqu'elle a décidé de tout quitter pour partir à la recherche de Lenny, Jules a contacté Juliet pour la convaincre de la laisser venir vivre chez elle, à Brisbane. Elle savait qu'au fond, la présence à ses côtés d'une membre de sa famille aussi appréciée par ses parents constituerait la seule et unique raison pour laquelle ces derniers pourraient envisager de la laisser partir sans broncher. Dans les premières semaines de son arrivée dans la capitale du Queensland, Jules a donc cohabité avec Juliet, apprenant à la découvrir pour la première fois après des années à entendre parler d'elle. Peu à peu, elle est devenue une véritable confidente pour la brune qui a vécu une difficile période d'adaptation loin de son cocon, tout en se révélant être un véritable soutien à chaque fois que sa cousine avait besoin d'elle. Depuis peu, les deux femmes ne vivent plus ensemble, Juliet ayant accepté de la couvrir pour la laisser s'émanciper au sein du 400. Pour autant, Jules sait qu'elle a toujours sa chambre chez elle, et il lui arrive régulièrement de venir y passer quelques nuits quand elle a besoin de son réconfort et de ses conseils éclairés.

(400) Elle est tombée sur l'annonce imprimée et scotchée sur la vitrine d'une supérette en bas de la rue de Juliet, chez qui elle a passé ses premières nuits à Brisbane : « Une chambre à louer au deuxième étage d’une colocation. Grande maison située au cœur de New Farm, quartier calme et loyer inférieur à la moyenne du marché. » Aux yeux de Jules, c'était comme lire la description d'une vie au paradis. Les colocations, elle voyait ça comme une sorte de colonie géante, où tout le monde s'appréciait et organisait régulièrement des repas tous ensemble, ou des soirées films. Avant même d'avoir contacté le propriétaire des lieux, elle a supplié sa cousine de la laisser s'y installer et, surtout, de ne rien dire à ses parents. Puisqu'ils avaient décidé de lui mener la vie dure et de l'obliger à se confronter au vrai monde, alors soit : la brune allait jouer le jeu, et son intégration à Brisbane passerait par l'inculcation de nouvelles règles de communauté, bien loin du foyer de Juliet où tout était déjà joué d'avance. Par miracle, et peut-être parce que sa détermination est aussi naïve que touchante, Jules a décroché son ticket d'or pour la colocation, faisant son entrée remarquée au 400 un peu plus de deux mois après son arrivée dans la capitale du Queensland. Les valises aussi lourdes que son espoir de s'y intégrer pleinement, elle peut probablement se targuer d'avoir, par maladresse, d'ores et déjà contourné la moitié des règles sans le vouloir. Tout n'est pas toujours facile à saisir ni à comprendre, et il arrive aujourd'hui encore que la brune se sente perdue au milieu de cette galerie de personnages hauts en couleurs. Heureusement, il y a Snow, qu'elle peut tenter de kidnapper à chaque fois qu'elle a besoin d'une oreille... attentive pour écouter ses malheurs, et Benson dont l'inconscience quasi insolente lui rappelle furieusement la maison – et lui offre une excuse toute prête pour le coller à la moindre occasion.

(Brunswick Hotel) Apparemment, il faut payer un loyer, pour pouvoir vivre au 400. Plus sérieusement : puisque ses parents ne sont pas au courant que Jules ne vit plus chez sa cousine, elle n'a aucune raison valable de leur demander de l'argent chaque mois, au risque que ces derniers découvrent la supercherie et la rapatrie à Sydney sur le champ. Très rapidement, la brune a compris qu'il allait falloir trouver un travail le plus tôt possible. Elle pensait que ce serait chose aisée, au départ : après tout, elle possède un Bachelor et, lorsqu'elle travaillait encore pour l'entreprise familiale, elle était plutôt douée dans ce qu'elle faisait. Malheureusement, son manque d'expérience flagrant dans l'écriture de CV et dans la préparation des entretiens d'embauche n'a pas facilité les choses, tout comme ses prétentions salariales beaucoup trop élevées pour un profil encore junior. Mais un jour où les astres se sont alignés, Jules est tombée sur une annonce placardée sur la porte d'entrée du Brunswick Hotel/Pub. La brune n'a aucune expérience en tant que serveuse, et son essai catastrophique n'a visiblement pas aidé à compenser le peu de lignes de son CV. Pourtant, et à la grande surprise de tout l'équipe et de Jules elle-même, le patron a décidé de l'engager malgré tout. Reconnaissante à son égard et ayant du mal à croire en sa chance, elle a juré à Anders qu'elle deviendrait rapidement la meilleure serveuse de Brisbane, voire du Queensland tout entier. Bon, ça, c'était la théorie : dans la pratique et des semaines plus tard, Jules sait à peine porter un plateau sans en renverser tout le contenu. Elle ne sait pas tout à fait par quel miracle elle n'a pas encore été licenciée, mais elle fait profil bas en continuant d'essayer de tout son cœur. Elle est volontaire, la brune et, à force, elle s'est attachée à Anders qu'elle tient à rendre fier. Si au passage, elle pouvait lui prouver qu'il a fait le bon choix en lui accordant sa confiance, ce serait merveilleux.

(Random Facts) Elle possède une collection impressionnante de lunettes de soleil ∞ Jules est passionnée par les dinosaures depuis qu'elle est toute petite et que son regard s'est posé sur la maquette géante qui surplombe le hall du Musée d'Histoire Naturelle de Londres. Si vous voulez lui faire plaisir pour son anniversaire, vous savez quoi lui acheter ∞ La brune est une grande sportive : de sa vie à Sydney, elle en a gardé un fort attrait pour le surf et les randonnées ∞ Passionnée d'urbex, elle regarde toutes les vidéos et tous les lives qu'elle peut trouver à ce sujet : évidemment, elle espère pouvoir un jour pratiquer la discipline ∞ A l'âge adulte, elle a emporté avec elle une peur d'enfance : elle craint toujours l'obscurité, et il lui est difficilement possible de dormir sans un peu de lumière ∞ Jules n'a pas choisi ses études par hasard : elle est passionnée de photographie et, plus globalement, s'épanoui complètement dans tout ce qui se rapporte à l'image. Elle a notamment l'habitude de réaliser des petits documentaires à chaque vacances entre amis ou cérémonies familiales ∞ Elle a toujours un peu regretté d'être fille unique : au fond, Jules aurait aimé devenir une grande sœur responsable ∞ Cœur d'artichaut, elle s'attache très vite et sans réfléchir. Il en va de même pour sa confiance qu'elle a tendance à accorder sans aucune méfiance ∞ Si elle aime faire la fête, Jules n'est en réalité pas une très grande buveuse d'alcool : elle n'aime pas particulièrement ça et, en plus, elle le tient très mal.

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