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Johann Geiszler
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Johann Geiszler
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pseudo : sweet poison (anaïs).
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pronom irl : elle.
multicomptes : maverick (michiel huisman), moisés (david castañeda), arshan (dev patel), senàn (kit harrington), harlan (joe keery), hasan (avan jogia), joel (tom blyth), eliseo (micheal cimino), syed ( rahul kohli).
à contacter : harlan myers
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âge : trente-trois ans, ce n'est pour lui qu'un chiffre dont il n'a cure.
statut civil : en couple, il l'a rencontrée le trente-et-un décembre ; nouvel an, nouveau départ, nouvelle histoire.
occupation : soigneur animalier au lone koala sanctuary. Il a enchainé les petits boulots avant de suivre une formation pour travailler là-bas et il ne regrette pas.
adresse : un bel appartement sur kangaroo point, rénové dans une vieille usine, moderne et vintage à la fois ; trop cher pour ses petits moyens, mais il l'a acheté avec l'argent qu'on lui a filé pour qu'il dégage du paysage de berlin, alors il s'est fait plaisir.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il.
trigger : torture animale, inceste. (+ pas particulièrement sensible, mais je ne joue pas les rp "sexe").
warning : violence conjugale, homophobie, féminicide.
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· Mer 13 Mar - 7:23



One more and we're away.

-- ft / @Sailor Prescott
tw : abandon d'enfant, alcool.

Il ne voulait pas d’enfant Johann. C’était une chose dont il était certain, probablement depuis le jour où il avait quitté l’Allemagne en laissant sa petite-amie enceinte derrière lui. C’était un choix sans en être un, dans le fond. Il ne savait pas s’il aurait assumé, si les parents de sa copine n’avaient pas cherché à le dégager de l’équation. Il avait été trop jeune, trop paumé, dans le fond, pour s’occuper d’un enfant, alors il avait accepté le marché sans trop se poser de questions, Johann. Certain que c’était ce qu’il y avait de mieux pour lui, mais aussi pour cet enfant. Au moins, là-bas, il ne manquerait de rien. C’était forcément mieux que s’il était resté pour s’en occuper. Mais savoir qu’il avait un enfant quelque part et qu’il l’avait abandonné ça l’avait poussé à se dire qu’il ne voudrait jamais fonder de famille. Simplement parce que c’était injuste à ses yeux, d’abandonner un enfant pour finalement s’occuper d’un autre. C’était peut-être idiot, sachant qu’il avait été très jeune à l’époque et qu’il avait fait ce qu’il y avait de mieux pour que cet enfant ait une belle vie et que lui, puisse reconstruire la sienne. Mais ça lui semblerait égoïste, d’avoir un autre enfant aujourd’hui.

Pourtant, ça faisait plus de deux ans qu’il était avec Jorja et forcément, les discussions sérieuses commençaient à être mises sur le tapis. Et il semblait bien qu’elle, elle voudrait bien une famille. Il ne savait pas quoi faire de ça, Johann. Il avait tendance à se dire que si c’était ce qu’elle voulait, il fallait qu’elle fasse le nécessaire pour l’obtenir. Mais en même temps, il campait sur sa position et n’avait clairement pas envie de se lancer dans ce genre de projets juste pour lui faire plaisir. Ce n’était pas un truc à prendre à la légère, après tout. Il n’avait pas envie de la perdre non plus. Il l’aimait Jorja. Il se sentait coincé dans une situation n’ayant pas d’issue. Alors ce soir, il avait eu besoin de sortir, de prendre l’air. C’était comme ça qu’il s’était retrouvé au fin fond d’un bar, le blond. Il connaissait bien le coin, et jouait assez souvent sur la scène du bar en question, ce qu’il avait pris le temps de faire, le temps d’un morceau. Pour se donner bonne conscience autant que parce que la musique était son échappatoire, depuis qu’il était gamin. Au moins, il n’était pas venu juste pour boire. Même si, le morceau terminé, il était allé se poser au bar, une bière pour seule compagnie. Une bière, puis une autre, puis il s’était dirigé vers les alcool un peu plus fort, parce qu’il avait juste envie de se prendre une grosse cuite et de chasser toutes les pensées qui avaient tendance à lui torturer l’esprit ces derniers temps. Il était bien placé pour savoir que boire ce n’était pas la solution pour résoudre ses problèmes, au contraire, beaucoup de ses problèmes à lui étaient issus d’un excès d’alcool. Mais tant pis, ce soir, il n’avait pas résisté à la tentation. Des heures passées au bar, à boire plus que de raison. Finalement, fallait bien rentrer, comment, il ne savait pas encore trop. Peut-être qu’il devrait pioncer dans sa voiture, sur le parking du bar, histoire de ne pas tomber sur Jorja en étant saoul, une option qui lui semblait assez raisonnable, vu son état. Au moins, il avait appris de ses erreurs et savait qu’il ne devait pas conduire, c’était déjà ça. Il avait fait quelques pas à peine, qu’il manqua de se gameler, se rattrapant sur le premier gars venu, qu’il n’avait même pas reconnu tout de suite. Quelques secondes à le fixer, le temps que ses idées se remettent un peu en place. «  Oh ! Hey. » Il lâcha, une fois qu’il fut capable de remettre un nom sur le visage de la personne en face de lui. Sailor. Pas du genre à l’oublier, d’habitude, il n’avait juste pas les idées claires ce soir. «  Ça va ? Tu veux un verre ? » Il demanda, bonne raison de poser à nouveau ses fesses sur un tabouret auprès du bar et de recommencer à boire, alors que c’était évident, qu’il avait eu sa dose d’alcool pour ce soir.



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You were my closest friend. My strength when days go mad But I spent my time and shallow sheets. I should've seen your hand. I didn't see the signs, I was blinded by the lights And lost where I belong. I thought that we grow old, Give kids all bad advice. Now I'm alone.
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Sailor Prescott
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multicomptes : azhar (a.kontar), sierra (r.consentino), kendall (v.hacker) & ilsa (m.lafontan)
à contacter : sierra.
âge : 31 ans, aussi paumé qu'à la précédente décennie. se retrouve angoissé, celui qui laissait pourtant passer le temps avec philosophie. peut-être le poids des actes manqués et des regrets.

statut civil : célibataire, pourrit tout ce qu'il touche, y compris celui qu'il a considéré l'amour de sa vie. celui que la vie a remis sur son chemin, celui qu'il n'arrive pas à oublier, malgré les années.

occupation : gérant de sid'n'paul : restauration, réparation et vente d'instruments de musique. vit de sa passion, frustré pourtant, lui qui préfère jouer qu'entretenir.

adresse : 349 south bank & west end, juste au-dessus de sa boutique, avec thelma, sa petite staffie.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
trigger : hard no : inceste, pédophilie, viol. // selon comment c'est abordé : agression sexuelle, violences conjugales, grooming & relations avec gros écart d'âge. // on peut plus en discuter par mp.
warning : mort par coma éthylique, accident, infidélité, alcool, drogue.
infos rp : présence : quotidienne, réponses toutes les 2-3 semaines selon l'inspi.
style rp : j'écris en il ; entre 400 et 1500 mots, selon le rp, l'inspi, etc.
dialogues : en ff9900, français ou anglais.

disponibilités : pas de nouveau jeu pour le moment.
en vrac : faye #2 ; never be the same again.
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· Mar 2 Avr - 14:16

one more and we're away

@Johann Geiszler

La nuit ne l'a pas attendu pour tomber ; le ciel se colore déjà d'encre marine lorsque Sailor s'achemine vers Fortitude Valley, avec l'impression que les quelques heures passées dehors forment déjà une journée à part entière, une bulle à la temporalité radicalement différente de celles qui soumet celles et ceux qu'il a croisés. Il ne sait pas ce qui l'a poussé à ressortir un vieil appareil photo prenant la poussière depuis des mois dans un tiroir, ni pourquoi, subitement, il a ressenti l'envie de s'en servir pour immortaliser Brisbane – dont les paysages, au demeurant, ne trouve pas de charme particulier à ses yeux, si ce n'est leur familiarité. Il a simplement répondu à cet appel silencieux de sa ville, comme une invitation à se la réapproprier, à l'aide de quelques clichés pas si désagréables à regarder.

Il a encore la tête dans les nuages tandis qu'il déambule dans le quartier jeune et effervescent, pensées dirigées vers ce qu'il pourrait faire des paysages nocturnes et de leurs lueurs artificielles, eût-il été doté d'un peu plus de talent. En lui-même, l'art de la photographie ne l'a jamais tant attiré, à Sailor ; mais, accordant depuis longtemps une importance prépondérante aux souvenirs, sa pratique – teinté de pur amateurisme – est inévitable. Et étonnamment prenante, même pour un soir comme celui-là, où rien de particulier ne valait la peine d'être mémorisé par la pellicule, rien d'autre que quelques simples tranches de vie. A y penser, il dégaine à nouveau l'appareil, le temps de revoir les plans qui, momentanément, l'ont suffisamment subjugué pour s'y arrêter. La marche n'est pas très rapide, mais pas prudente pour autant. A deux reprises, Sailor fait un écart au dernier moment pour éviter un passant aperçu tout juste avant un choc. Il n'est pas si chanceux la troisième fois : l'autre personne marche vite, et, apparemment, ne regarde pas plus devant elle que lui.

Le premier réflexe est de s'assurer que son appareil n'a pas de casse – à en remercier de tout son cœur l'invention de la dragonne, solidement amarré à son poignet – ; le second est de se fondre en excuses, mais, alors qu'il lève les yeux vers l'autre acteur de la collision, les politesses toutes trouvées se meurent dans sa gorge. « Oh... salut. » La réalisation semble plus lente, du côté de Johann, ce qui ne contribue pas à mettre Sailor à l'aise. Non qu'il soit particulièrement timide, face à son ex – du moins s'est-il efforcé de corriger cela, puisqu'après des retrouvailles inattendues et houleuses, les quelques entrevues ont été bien plus détendues, lui faisant presque croire qu'ils pourraient, à terme, redevenir amis – mais se croiser de manière impromptue n'était pas dans ses plans. « J'espère que j't'ai pas fait mal. » Articule-t-il finalement, dans la volonté de dissiper la maladresse de ces salutations. « Euh, ouais, carrément. » Il répond à l'instinct, pas du genre à refuser une bonne bière sur laquelle terminer sa soirée – et, malgré lui, encore moins lorsqu'elle est proposée par Johann. Ceci dit, remarquant où ils se trouvent – devant la façade du Netherworld, bar que tout amateur d'alcool de Brisbane se doit de connaître – et l'attitude quelque peu différente de Johann, il songe vite que son ex a pris une longueur d'avance. Et, de fait, que le suivre n'est peut-être pas la meilleure des idées.
Comme si Sailor aurait pu s'en empêcher.
D'un geste innocent, il désigne, justement, l'enceinte qui leur ouvre les bras. « T'en viens ? » Demande-t-il donc, d'un ton léger – histoire de ne pas faire transparaître qu'il essaie surtout de mesurer l'étendue des dégâts.


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· Mer 10 Avr - 7:06



One more and we're away.

-- ft / @Sailor Prescott
tw : accident de moto, alcool.

Boire pour oublier, c’était devenu une solution pour Johann au fil des années. Pas la meilleure, bien au contraire. Il savait, dans le fond, à quel point ça pouvait être néfaste, il en avait déjà fait les frais une fois. Accident de moto, dont certains détails étaient encore flous aujourd’hui, mais qu’il n’était, pour autant, pas prêt d’oublier. Cet accident avait marqué un tournant dans sa vie, ça avait ruiné bien des choses et ça avait encore aujourd’hui des conséquences sur sa vie. Il ne pouvait plus se servir de son bras comme il avait pu le faire dans le passé. La batterie, qui était sa plus grande passion, était devenue parfois un calvaire tant la douleur se faisait ressentir. Il y avait des jours où ça allait, d’autres où c’était compliqué. Son esprit aussi, avait tendance à s'échapper par moment, trouble de l’attention, de la mémorisation, petites choses discrètes, mais présentes qui rendaient son quotidien compliqué. Rien que pour ça, il aurait dû retenir que les excès d’alcool n’étaient jamais une solution, qu’il s’agissait surtout d’un cache misère qui pouvait aisément se transformer en un problème supplémentaire. Mais ce soir, il n’avait pas voulu entendre raison. Ce soir, il avait eu envie de noyer les problèmes du quotidien dans l’alcool et il l’avait fait.

Les dernières discussions avec Jorja avaient mis un sacré bordel dans son esprit, si bien qu’il avait besoin de le vider et il l’avait fait en jouant les piliers de bar. Il aurait presque pu être raisonnable et partir avant qu’il ne soit trop tard. Il avait essayé, mais sa rencontre fortuite avec Sailor semblait être une bonne raison d’aller de nouveau rejoindre le bar pour prendre un verre de plus. Il n’avait définitivement pas prévu de tomber sur Sailor ce soir, logiquement, ce n’était même pas le bon moment pour se retrouver en face de son ex. Mais le hasard avait décidé de les réunir ce soir. « T’inquiète, je suis résistant. » Il répondit à sa question. Pour le coup, l’alcool anesthésiait ses vieilles douleurs, alors pas de souci à se faire. Il n’avait pas tardé à l’inviter à prendre un verre. Un nouveau pour lui, alors que la liste de ce qu’il avait déjà avalé commençait à être un peu trop longue. « Parfait. » Il commenta, avant de passer son bras autour de l’épaule de Sailor, comme un vieux pote. Pas gêné par un sous par cette proximité qu’il ne se serait certainement pas permise avec Sailor, s’il avait été sobre. Mais pour le coup, l’alcool l’empêchait de penser et d’agir de façon raisonnable. « Du bar ? J’en sortais à peine, mais je suis toujours d’attaque pour un second round. » Il haussa les épaules, avant d’avancer pour rejoindre l’intérieur du bar. Toujours d’attaque pour un second round, ouais. Surtout quand ça n’allait pas dans sa vie et qu’il avait envie d’oublier ses problèmes. Sailor en savait aussi quelque chose, puisqu’il avait été témoin de sa destruction, des années plus tôt, alors qu’il n’avait pas bu sans raison ce soir-là. Une autre époque, d’autres problèmes. Un résultat moins catastrophique pour ce soir, avec un peu de chance. Au moins, il n’avait aucune moto sur laquelle s’enfuir, cette fois. Une voiture qui l’attendait sur un coin de parking, mais qu’il ne serait pas assez fou pour démarrer. Il avait quand même retenu quelques petits trucs de ses erreurs passées, c’était déjà ça. Il s’installa de nouveau au bar, déjà prêt à remettre le couvert. « Qu’est-ce que tu bois ? Je paie ma tournée. » Une de plus ou une de moins, il n’était plus à ça prêt de toute évidence. Puisqu’il avait décidé d’abuser, il n’avait pas l’intention de compter les billets qu’il allait laisser dans ce bar. L'argent était un détail dont il n’avait que faire, pour le moment.




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· Dim 21 Avr - 14:40

one more and we're away

@Johann Geiszler / tw : état d'ébriété, mention d'accident.

Si le hasard les avait déjà réunis par deux fois, et pas dans les circonstances les plus opportunes – quoiqu'il n'y avait certainement aucun univers où les retrouvailles initiales auraient pu être autre chose que tout bonnement désastreuses –, ils avaient réussi à le déjouer de la manière la plus simple : en planifiant de se revoir, ce qui s'était plusieurs fois, et surtout sans accrocs. Pourtant, et ce doit bien être une preuve que malgré toute leur bonne volonté, tout n'est pas parfaitement réparé entre eux, se trouver à nouveau à tomber sur Johann de manière imprévue plonge Sailor dans un certain inconfort. Il ne sait pas vraiment comment réagir, ni quoi dire. Et, de surcroît, il faut composer avec l'état de Johann. Manifestement ébréché, ce qui n'essaie même pas de cacher. Ce qui, des années plus tôt, n'aurait pas dérangé Sailor – qui, d'ailleurs, aurait sans aucun doute été dans la même situation – mais, maintenant, tord ses entrailles sous l'impulsion d'un mauvais pressentiment. Enfin, plutôt d'un mauvais souvenir, trop facilement transposé dans le présent. La dernière fois qu'il a vu Johann boire jusqu'à l'ébriété était le soir de l'accident. Rien qu'il souhaite revivre, donc, et sa seule présence les rapproche un peu plus des circonstances réunies ce soir-là, bien qu'il présume qu'aucune dose d'alcool ne serait suffisamment élevée pour pousser Johann à se relancer dans une connerie similaire.

Lorsqu'il hésite, sur le seuil du bar, il y a cette bonne conscience invoquée un peu désespérément : suivre Johann, c'est justement pouvoir le surveiller, l'empêcher de se mettre en danger. À cet égard, l'inquiétude de Sailor est sincère. Il ne pourrait pas tourner les talons et rentrer chez lui comme si de rien n'était, désormais. Mais il y a le côté plus égoïste, qui a simplement envie de passer du temps avec son ex, qu'importe le contexte, voire qui se réjouit d'une discussion alcoolisée, reconnaissant à celles-ci un naturel sans égal. Et il y a ce bras autour de ses épaules, glissé là comme si c'était sa place. Comme cela avait longtemps été le cas. Tout est étrange, dans cette histoire : tout est enchantant, mais appelle à la prudence, pourtant. Comme si ce qui se déroulait là était trop beau pour être vrai. « Tu m'feras pas croire que c'est seulement ton second round. » Le sourcil est levé, circonspect, faisant tout de même comprendre à Johann qu'il l'aura à l'œil, ce soir. Cela aussi, c'est plus fort que lui : comme si une soirée à être aux petits soins pourrait rattraper un passé d'erreurs et d'ignorance. « Une bière ; j'te laisse choisir pour moi. Merci. » À son tour de s'asseoir ; il laisse donc Johann commander, avant de pivoter le menton en sa direction. « Alors, tu faisais quoi là, avant que j'vienne embellir ta soirée ? T'étais seul ? » La question est presque rhétorique : il n'a vu personne en sa compagnie, après tout. Mais l'idée que Johann soit venu boire là tout seul – jusqu'à s'en trouver gentiment saoul – l'étonne. Alors, il essaie de creuser, Sailor, pour comprendre. Avec le défi – de taille – de mener son interrogatoire sans en avoir l'air. Manquerait plus qu'il ne pousse son comparse à se braquer. Comme quoi, ils n'ont toujours pas réussi à dépasser ce stade où l'on ne fait que marcher sur des oeufs, car il ne cesse de craindre qu'un mot de travers ne froisse Johann, même alors que ce dernier est certainement moins enclin à peser chaque parole, avec ce qu'il a bu. Qu'importe : Sailor, lui, est encore parfaitement sobre, et donc prêt à se sentir mortifié de la moindre maladresse.


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· Dim 5 Mai - 7:04



One more and we're away.

-- ft / @Sailor Prescott
tw : ivresse, alcool.

Trop souvent, il avait pris la fuite à travers les verres d'alcool Johann. Il savait au fond de lui que ce n’était pas la solution, que ce n’était pas une bonne cuite qui allait régler l’ensemble de ses problèmes. Non, ses doutes et ses questions, elles allaient revenir dès qu’il aurait l’esprit plus clair et il savait aussi, qu’il n’allait pas pouvoir se bourrer la gueule en continue dans le seul but de fuir tout ça. Devenir alcoolique ne faisait pas partie de ses projets de vie. Il avait suffisamment de choses compliquées à gérer comme ça et puis l’alcool avait déjà détruit une partie de sa vie, ce serait dommage de le laisser détruire le reste. Non, il allait finir par essayer de les gérer, ses problèmes, même s’il n’avait, à l’heure actuelle, aucune idée de comment s’y prendre. Il aimait Jorja, c’était un fait. Il se sentait vraiment bien quand il était avec elle. Mais ils ne voulaient pas les mêmes choses tous les deux. Ils n’étaient plus sur la même longueur d’onde. Qu’est-ce qu’ils devaient faire du coup ? Il n’avait pas envie d’aller dans une direction qui ne lui convenait pas, simplement pour faire plaisir à Jorja et il ne voulait pas qu’elle abandonne ses rêves, pour lui faire plaisir.

Ils étaient dans une impasse que l’alcool n’allait clairement pas résoudre. Mais, chaque chose en son temps. Ce soir, il avait choisi la fuite, plus tard, il faudrait bien affronter les choses. Plus tard. Parce qu’en un rien de temps, le voilà qui entraînait Sailor avec lui dans le bar qu’il venait tout juste de quitter. Oubliant presque que c’était son ex et que se montrer tactile avec ce dernier n’était peut-être pas la meilleure chose à faire. Dans le fond, son histoire avec Jorja, les problèmes qui étaient en train de ressortir lui rappelaient trop bien ceux qu’il avait eu avec Sailor. Encore une fois, il se retrouvait à ce point de son couple où les envies n’étaient plus les mêmes. Cette fois au moins, peut-être qu’ils réussiront à communiquer. Mais clairement, pour l’instant, il suivait le même schéma à juste picoler comme un imbécile. « Ça dépend de combien de verres on met dans un round. » Il répondit dans un haussement d’épaules. Si un round était égal à un verre, en effet, ce n’était pas seulement le deuxième. Il n’avait pas compté les verres précédents, s'était contenté de les engloutir. Il appela le barman et commanda deux bières, choisies par ses soins, même si au point où il en était, au moins, il ne risquait pas de râler sur la qualité de la bière. Tant que ça se buvait, ce serait parfait. « J’étais en train de boire, de toute évidence. » Il répliqua, au moins conscient que ça se voyait qu’il avait déjà bien entamé la soirée. Il était déjà trop alcoolisé pour encore prétendre n’avoir bu qu’un tout petit peu. Non, son niveau d’ivresse était déjà assez haut, pas la peine d’essayer de ne nier. « Et ouais tout seul. » Il lâcha dans un léger soupir en posant son regard sur le verre que le barman venait de poser devant lui. Tout seul, il allait peut-être falloir qu’il s’habitue à l’être, vu comment c’était en train de tourner avec Jorja. « J’ai joué un peu, avant, quand même. » Il ajouta en désignant la scène d’un geste du menton, comme pour se justifier et préciser que de base, il n’était pas forcément venu que pour boire, même si ça avait quand même été son premier objectif. « J’peux pas te dire quoi, mais j’ai joué. » Il se souvenait un peu de son début de soirée, c’était déjà ça. « Et toi, tu faisais quoi dans le coin ? » Il demanda, désireux de parler d’autre chose que de lui, une autre façon de prendre la fuite et d’essayer de tenir éloigner ces fichues questions qui envahissaient son esprit depuis cette discussion avec Jorja.


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You left me with doubt and cold

You were my closest friend. My strength when days go mad But I spent my time and shallow sheets. I should've seen your hand. I didn't see the signs, I was blinded by the lights And lost where I belong. I thought that we grow old, Give kids all bad advice. Now I'm alone.
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(sailor), one more and we're away.

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