TW : mort suite à un coma éthylique, accident de moto, infidélités
âge & naissance : Trente-et-un ans ans, fêtés le 12 novembre. Jeune trentenaire, aussi paumé qu'à la décennie précédente. Il a beau, en roi de l'illusion, s'imaginer qu'il a tout le temps du monde entre ses mains, l'étreint l'inéluctable impression que les précieuses minutes lui échappent. Qu'il les gaspille. origines & nationalité : Par manque de volonté ou méconnaissances, ses parents ont toujours été avares d'informations concernant ses racines. Sa mère lui a tout de même cédé avoir des origines égyptiennes et libanaises ; quant au père, son berceau aurait plutôt été en Europe. C'est tout ce que Sailor sait, non qu'il ait beaucoup plus cherché à creuser. Ces origines sont les siennes, et pourtant, elles lui paraissent bien distantes, le fossé plus profond qu'une simple histoire de kilomètres. Lui est australien, et cela lui suffit. finances et emploi : $$$$$, les Prescott n'ont jamais été bien riches, et il faut dire que Sailor n'a pas fait le moindre effort pour vivre mieux qu'eux. Il a longtemps cru trouver son bonheur en temps que bassiste d'un groupe de rue, mais la vie et ses propres conneries en ont décidé autrement. Aujourd'hui, il s'occupe de restaurer et revendre des instruments de musique, ainsi que d'en réparer, dans un petit local loué grâce à un ami. La musique étant une passion depuis qu'il est gosse, il s'en accommode, mais c'est loin d'être un rêve. L'affaire se nomme Sid'n'Paul, en hommage à sa jumelle perdue trop tôt. statut civil : Sailor, il se prend de passion en un éclair, promet monts et merveilles, et s'en lasse aussi vite. S'étant prouvé de nombreuses fois qu'engagement et fidélité ne sont pas pour lui, il est célibataire, bien que les tentations de récidiver soient nombreuses. orientation sexuelle : Bisexuel, il toque à toutes les portes, quoiqu'il se trouve légèrement plus attiré par les hommes. D'ailleurs, il n'a jamais eu de relation sérieuse avec une femme, ce qui ne l'empêche pas de se laisser séduire par n'importe qui le temps d'une nuit.  situation familiale : Ils n'ont jamais vraiment eu de quoi être heureux, les Prescott. Son seul équilibre familial, Sailor l'a trouvé chez Sid, sa soeur jumelle, et elle l'a emporté dans sa tombe. Après sa mort, les parents Prescott ont choisi la facilité en blâmant Sailor - alors il est parti sans un regard en arrière. Désormais, il ignore si ses géniteurs vivent encore à brisbane et n'a pas pour intention de les retrouver, s'estimant bien plus stable loin d'eux. signe astrologique : Scorpion, la passion et l'orgueil démesurés. le pire tue-l'amour : La possessivité dans une relation le refroidit immédiatement. Il n’appartient à personne, Sailor, pas même lorsqu’il est fou amoureux. Pas question qu'on pense, ou essaye de le posséder. un fantasme : La liberté, sans conditions. En amour, et dans tous les domaines – mais surtout en amour. à Brisbane depuis : Sa naissance, quoiqu'une bonne moitié de sa vingtaine ait été passée loin du bercail. Ca fait près de deux ans qu'il y est revenu, plus par manque d'une nouvelle destination que par envie de revoir les rues de son enfance. La nostalgie, très peu pour lui. traits de caractère : Insouciant et rêveur, c’est ce qui vient en tête en premier ; sa présence est généralement légère et agréable. On ne se prend jamais la tête avec Sailor, on ne s’ennuie pas non plus. – Il est très débrouillard et s’en sort toujours, bien qu’il ne planifie pas grand-chose. – Il a la bougeotte depuis l’adolescence, s’imagine nomade, sans attache, méprisant d’ailleurs toute forme de matérialisme. - Il a une assez basse estime de lui-même, et ne s’est par conséquents jamais fixé d’attentes, ses ambitions sont proches du néant. Ce qui ne l'empêche pas d'être paré d'une bonne dose d'orgueil. – Le revers de la médaille en est qu’il ne se pense pas assez important pour que ses actes aient des répercussions, il est donc rare qu’il questionne l’effet que son comportement puisse avoir sur les autres,  quitte à paraître égoïste ou peu empathique. – Il est pourtant d’une loyauté sans faille. – Depuis la mort de sa sœur, sa philosophie est de profiter à fond de la vie, quitte à brûler la chandelle par les deux bouts. avatar : Tamino (belge, égyptien, libanais).

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romantisme (25%)	level de drague (80%)
engagement (10%)	passion (100%)
performance au lit (75%)	fidélité (5%)
nombre de cœurs brisés (90%)	recherche de l'amour (5%)

♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ?
Pour lui, amour et liberté n’existent pas l’un sans l’autre. Sailor sépare sans difficulté le sexe et les sentiments, estimant même que jalousie et possessivité empoisonnent les relations : l’amour parfait, pour lui, serait celui d’être entièrement libre physiquement, d’aller où et vers qui on veut tant que le cœur, lui, continue de battre pour la même personne. Une vision du grand amour peu conventionnelle, il en convient, pourtant il pensait l’avoir trouvé avec Luca. Une relation libre qui ne l’a pas empêché, tout en passant bon nombre de nuits dans d’autres draps, d’être raide dingue de son compagnon. Enfin, c'était le cas jusqu’à ce que la jalousie de ce dernier ne frappe. Malgré tout, Luca reste l'homme qu'il ait le plus aimé, et sans doute ce qui s'approchait le plus de sa vision du grand amour, du moins tant qu'a duré leur honeymoon phase.

♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
Sans surprise, la plus grande déception et le grand amour portent le même nom. Est-ce ingrat d’estimer que c’est lui qui a été déçu, dans l’histoire ? L’idée ne lui vient même pas à l’esprit. Ils s’étaient mis d’accord sur la nature de leur relation, après tout, alors porter le blâme n’aurait aucun sens. Par ailleurs, ce n’est pas le genre de Sailor de se morfondre. Pourtant, lorsque ses traîtresses pensées le jettent en pâture aux souvenirs de cet amour gâché, les regrets sont mordants.

(paul) Bien avant Sailor, il y avait le petit Paul. Un prénom pas bien compliqué, monosyllabique comme celui de sa sœur. À croire que l’inspiration ne courait pas les rues, ce jour-là, surtout pour nommer non pas un, mais deux gosses. Un effort médiocre, prémices d’une parentalité tout aussi branlante. La mère Prescott, bloquée avec son incapable de mari auquel elle n’osait pas s’opposer, préférait blâmer sa progéniture de ses propres erreurs. Quant au paternel, c’était bouteille sur bouteille pendant que sa femme bossait. Malheureusement, c’est de lui que les gosses Prescott ont tout pris. L’attrait à la fumette et l’alcool, la légèreté d’esprit tirant sur l’oisiveté. Paul passait des heures à l’observer écouter ses vieux vinyles, une cigarette tournant entre ses doigts, et pensait que c’était le type le plus cool de la ville. Drôle de manière de qualifier ce raté qui n'en fichait pas une, se contentant de tolérer la présence de ses enfants dans une parfaite indifférence. (sid) La complicité d'enfants, les rires soudains qui faisaient sursauter leurs alentours, leurs larmes tard le soir ; tous les souvenirs de Sid défilent sous ses paupières alors que la voix blanche d'un infirmier lui annonce sa mort au bout de la ligne. Elle a trop bu, a fini par s’effondrer pour ne pas se relever. Pour Paul, c'est le déclic. Celui de quitter Brisbane, de prendre la route en espérant rouler assez vite pour semer la tristesse. Sans Sid, son besoin de liberté est tout ce qui lui reste. (sailor) Il fête son vingt-et-unième anniversaire sur la route, entassé dans une vieille Jeep avec deux amis qui l’ont suivi. Nomades des temps modernes, ils passent quelques mois dans chaque ville, à survivre de petits boulots et de morceaux joués dans les rues, puis mettent le cap autre part. Sailor, c’est le nom qu’il donne désormais aux curieux, obsédé depuis longtemps par le film de Lynch. Au bout de deux ans sur la route, c'est l'amour qui frappe à la porte de Sailor. Pas croisé sur la route, mais bien dans leur Jeep. Luca, son ami de toujours, qui s'impose soudain comme une évidence. À l'initiative de Sailor, ils s'entendent sur une relation libre. Les corps allant où bon leur semble, les cœurs enchaînés l'un à l'autre. Cette passion et leur liberté soulagée de toute contrainte, Sailor les imaginait durer toute une vie. (jan) Il y en a eu, des visages et prénoms effacés par le temps. Mais Jan, il s'en souviendra toute sa vie. L’irrésistible attraction d’une aventure de trop. Si le prénom est marqué au fer rouge dans sa mémoire, le visage est fuyant. Dès qu'il pense à elle, ce sont les traits déformés par la colère de Luca qui se dessinent sous ses paupières. À croire que la relation libre ne convenait qu'à Sailor - d'ailleurs, il apprendra plus tard que Luca, contrairement à lui, n'en a guère profité pour aller voir ailleurs. Jan, c'est le ronronnement de la moto démarrée d'un geste rageur par Luca ; les cris des deux autres essayant d'empêcher le garçon ivre de prendre le volant ; les sirènes stridentes de l'ambulance qui a emmené la silhouette de Luca gisant sur le bitume. Jan, c'est toutes ces erreurs que Sailor refuse de reconnaître, tout ce qu'il détesterait chez lui s'il faisait l'effort de se remettre en question. (matilda) C’est à Alice Springs qu’il met les voiles après l’accident. Seul, cette fois. À croire qu’à seulement 25 ans, les plus belles années sont déjà derrière eux. Il a encore du mal à digérer ce qu’il s’est passé, Sailor. À accepter qu’il vient peut-être de tout perdre, et qu’aucune pirouette ne fera changer les choses. Sans trop d’espoir, il arrive pourtant à s’attirer les faveurs d’un luthier en ville qui lui apprend le métier. À côté, il fait encore une connerie, celle qui lui a coûté si cher déjà : tomber amoureux. Matilda, c’est le prénom de la (mal)heureuse élue. Conversation mature, langue bien pendue, de l'ambition et de la douceur. Le coup de foudre est aussi immédiat que factice, l'incarnation-même de la relation rebond - elle le savait en s'y embarquant, Matilda, et Sailor aussi, mais les deux y ont cru pourtant. Elle n'avait rien à voir avec Luca, et Sailor s'est dit que c’est peut-être cela qu’il lui faut. L’opposé de Luca. (sid & paul) Encore une fois, le bonheur ne dure pas. C'est d'elle que vient l'élément perturbateur ; si Sailor a fini par s'accommoder à Alice Springs et à une relation qui, bien que branlante au début, lui apporte finalement plus de bien que de mal, Matilda a toujours voulu voir plus grand et lorsqu'elle tombe sur une offre de poste à Brisbane, elle le traîne avec elle. Sailor y trouve un local abandonné, au-dessus duquel le couple emménage, et y ouvre une boutique de restauration et revente de vieux instruments de musique ; l’affaire, nommée Sid’n’Paul en hommage à sa sœur, trouve vite son public. Ce qui ne l'empêche malheureusement pas d'être rattrapé par ses démons, la peur de tomber sur des fantômes du passé à chaque détour de rue. L'amour se fane, même si les deux ont tiré sur la corde jusqu'à ce qu'elle ne tienne qu'à un fil. Après un an à vivre ensemble comme deux étrangers, sans amour, c'est la rupture. Encore un cœur piétiné, même si pour une fois la faute était partagée. Une nouvelle fuite vers l’avant sans regard en arrière. Il se persuade que rien de tout cela ne l'atteint, Sailor, mais force est de constater que le quotidien est de plus en plus lourd depuis qu'il est revenu en ville, jusqu'à émettre le souhait de n'avoir jamais quitté Alice Springs - mais le temps des regrets est passé, et il est maintenant seul face à ses erreurs.

(en vrac) Il a l'oreille musicale, sans le savoir : c'est juste naturel chez lui. — Il garde précieusement chez lui un harmonica et un briquet, les deux ayant appartenu à sa soeur ; le briquet ne fonctionne plus depuis longtemps. Quant à l'harmonica, il a appris à en jouer uniquement pour se sentir plus proche d'elle. — Il a adopté une chienne american staff il y a quelques mois pour tromper la solitude. Elle s'appelle Thelma ; encore une référence à un road trip movie, définitivement son genre favori. — Il a appris à conduire une moto avec Luca, mais a laissé tomber après l'accident. — Contre toute attente, il est très bon cuisinier. — Toujours à l'affût des offres sur les sites de compagnie aérienne, il n'a pourtant pas encore sauté le pas. À croire que quelque chose le retient en Australie malgré lui. — Il a beau n'avoir plus de contact avec la moitié de son groupe d'amis, une photo encadrée d'eux en train de jouer trône sur un mur de sa boutique.

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