A strange kind of woman - Josephine & Martin

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 A strange kind of woman - Josephine & Martin


Martin Singh
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Martin Singh
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A strange kind of woman - Josephine & Martin Eb2ef82080f5164d457d1be1d1ffd79fe5d7852a
âge : 32 ans
statut civil : Célibataire. Il n'en reste pas moins éperdument amoureux de Josephine. Il a du mal à se l'admettre, à l'admettre tout court d'ailleurs. Il a peur de froisser son meilleur ami et peur qu'elle lui en veuille d'avoir gardé le secret l'accident de Raph. Mais, il ne peut pas s'empêcher de la désirer et, surtout, plus sincèrement encore, de l'aimer.
occupation : Cuisinier dans un Subway
adresse : 729, CBD, un appartement qu'il partage avec son meilleur ami. Un "chez lui" où le courrier n'arrive pas puisqu'il est toujours domicilié à la maison familiale.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
trigger : Aucun
warning : Sexisme - Nicotine - Jeu - Sexe - Différence d'âge
infos rp : J'écris à la première personne. Mon rythme est assez rapide. Quant à la longueur, elle s'adapte à mon inspiration selon ce que mon partenaire m'aura offert. Ne prenez pas mal si j'écris moins que vous sur une réponse, la prochaine, peut-être que c'est moi qui vous inonderai.
disponibilités : Tous les jours probablement. En matière de RP, ça varie, mais deux RP par semaines sont envisageables.
en vrac : C’est un fou de lecture, de poésie et de cinéma. Il sème des papiers de bonbons à la menthe derrière lui partout où il va. Il en a plein les poches. C’est comme une marque de fabrique. Il n’est pas carnivore, il est carniste. Il lui faut de la viande à chaque repas. C'est un bon danseur qui adore ça. Féru de belle mécanique, il retape une vieille voiture, son meilleur ami dans son fauteuil roulant auprès de lui. Ensemble, ils refont alors l’histoire, il redessine le monde. Il joue au baseball depuis son plus jeune âge. Il ne croit pas en Dieu, mais il aurait aimé dans l’espoir que l’idée lui rende la vie plus facile. Il boit beaucoup. Fume beaucoup.
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· Mer 3 Juil - 16:39

Strange kind of woman
Martin&Josephine.
Et je suis resté assis à la table de ma cuisine, seul, comme un con, à me regretter ce qui, la veille, m’est passé par la tête. Je n’aurais jamais dû repousser Jo. Je n’en avais pas envie d’ailleurs. Si je n’avais été sous influence, j’aurais géré mes états d’âme différemment. A moins qu’ils ne soient responsables ? Que c’est eux que j’ai essayé de noyer dans l’alcool ? Probable. Je ne sais plus. Je remonte le fil de nos conversations et je me maudis. Je maudis cette fierté mal placée qui m’a assourdi au point de ne pas entendre la complainte de mon cœur. Lui, il s’est déchiré devant celle de Josephine. Il se peut que j’ai grimacé lorsqu’il s’est brisé, mais n’est-ce pas trop tard de toute façon ? Même en le souhaitant très fort, en fermant les yeux comme un gosse qui adresserait des prières à un quelconque saint, je ne pourrai pas réécrire l’histoire. Je vais devoir assumer mes conneries autrement qu’à l’aide d’un sms et d’un “je suis désolé”. Le moineau est remonté comme un coucou et quoique la situation avec Archie me soit pénible au point d’émettre des restrictions à mes excuses, je la comprends. Au regard de ce que nous avons partagé et à situation inverse, j’aurais l’impression d’être le naïf dont on abuse. Alors, j’ai vérifié mon hypothèse. J’ai dépassé mes peurs pour lui poser ouvertement la question. J’ai aussi dénié le radical de ma personnalité : je ne l’ai pas chassée malgré son aveu. Elle a toujours prévu de partir avec son fiancé. Le voyage était planifié depuis longtemps. Mais, dans ce cas, qu’ai-je été durant ces derniers jours ? Son boulet de bagnard ? Ai-je réellement été son expérience ? Chose certaine : je suis son petit secret honteux. Je doute qu’elle se soit vantée de nos méfaits de l’avant-veille auprès de son mec. Tout ça me tend et, j’avoue, j’ai pensé à boire une bière alors que j’ai déjà mal au crâne. Au lieu de ça, j’ai envoyé un message à Raph dans l’espoir de le faire rentrer. J’ai loupé ma chance. Il est trop amoureux pour m’accompagner dans tous mes déboires. Il m’a balancé dans les bras de sa sœur comme un cadeau empoisonné et je me demande ce que je fous ici, dans cet appartement, prisonnier de mes sentiments envers l’un et de ma culpabilité vis-à-vis de l’autre. Peut-être que je devrais partir. Peut-être que je dois juste prendre une douche froide, que l’inconfort de la température m’aidera à recouvrer mon bon sens, celui-là même qui m’apportera ensuite l’ombre d’une solution. Malheureusement, engoncé dans une serviette au milieu de ma chambre - elle est détentrice de souvenir et ça me crispe -, rien ne me vient. Rien si ce n’est un conseil : déterrer mon courage ou excaver ce qu’il en reste. Dès lors, fort de cette conviction, j’ai enfilé un jean et un t-shirt propre et j’ai pris la route vers les beaux quartiers de Brisbane. J’ai affronté la foule dans les transports en commun alors que, depuis la mort de ma mère, les bruits de la ville m’agressent. Tout ça pour me pointer devant chez elle et hésiter à sonner à la porte. Je crois que je suis impressionné par le faste de cette demeure aux allures de domaine. Elle réveille cette certitude qu’elle n’est pas pour moi, jo, et pas seulement parce qu’elle est jeune, mais parce qu’elle est trop bien pour moi. Pourtant, j’ai inspiré une profonde goulée d’air, j’ai fermé les yeux et j’ai appuyé sur la sonnette.  Je piaffe comme un cheval, désormais. Je suis nerveux, j’ai les mains moites,. Je les essuie sur mon denim en fixant la porte sans redouter de tomber sur ses parents. Non. Je redoute l’élan de mon cœur lorsque je serai face à face avec Jo. Va-t-il s’arrêter de battre ? Exploser dans ma poitrine ? La lourde porte s’ouvrant, mon souffle s’est coupé d’un coup, tranché comme une tête sous la lame d’une guillotine. J’ai surtout dévisagé Jo et je l’ai trouvée belle, belle comme le jour. J’ai été incapable de prononcer un mot. Alors, je me suis élancé dans sa direction, j’ai saisi ses joues entre mes deux mains et je l’ai embrassée sans ambage. J’ai déréglé la mécanique de l’organe fragile qui ne s’ébranle que pour elle et, emporté par une vague de chaleur - le désir assurément-, j’ai chuchoté contre ses lèvres : ”Reste avec moi. Parce que moi aussi, je te veux, toi. Juste toi ”

 
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Dernière édition par Martin Singh le Ven 5 Juil - 14:16, édité 1 fois
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Josephine Phillips
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multicomptes : adela (v. kirby) - monroe (k. knightley) - roxane (s. shahi)
à contacter : sur le compte concerné.
présence : présente.
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âge : dix-neuf années qui ont déjà défilées. la fleur de l'âge. l'innocence.
statut civil : elle n'a pas choisi, josephine. fiancée par arrangement. elle connait archibald depuis toujours. le mariage prévu pour l'été 2025 mais son coeur appartient à un autre depuis de nombreuses années.
occupation : elle étudie à l'université du queensland. ses parents ont voulu qu'elle se dirige vers un bachelor en gestion d'entreprise / gestion du tourisme, de l'hôtellerie et de l'événementiel. elle, elle aurait préféré suivre une voie afin de devenir traductrice littéraire.
adresse : #027, kangaroo point. maison familiale qu'elle partage avec ses parents. mais il n'est pas rare de la trouver dans l'appartement de son frère et de marty.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : violences animales, violences faites aux enfants. - à discuter.
warning : fiançailles forcées, différence d'âge amoureuse, handicap.
disponibilités : rps en cours :

Marty #4 ♦️ Archie #3 ♦️ Rebekah ♦️ Poppy ♦️ Jude ♦️

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· Mer 3 Juil - 19:24

Strange kind of woman
Martin&Josephine.
Elle était partie au petit matin, Josephine. Laissant Marty seul avec sa mauvaise humeur. Prête à lui dire adieu. Est-ce qu'elle regrettait les moments passés à ses côtés ces derniers jours ? Pas du tout. Est-ce qu'elle aurait fait autrement si cela avait été possible ? Sûrement. Josephine avait honte, bien sûr. Honte de ce qu'elle était devenue ces dernières semaines. Une fiancée infidèle. Une amante indécise. Il y avait le choix de la raison et le choix du coeur. Archibald était celui qu'il lui fallait. Celui qui convenait en tout point à son avenir. Marty était celui qui la faisait vibrer. Celui qu'elle découvrait. Celui qu'elle admirait. Etait-elle amoureuse plus de l'un que de l'autre ? Josephine était incapable de répondre à cette question. Mais une chose était sûre. Elle les aimait. L'un et l'autre. Sans  plus de cérémonie. Elle avait quitté l'appartement de Marty pour rejoindre le domaine des Phillips. Ils devaient quitter l'Australie, Archie et elle, pour une semaine. Cette après-midi, elle s'éloignerait de Marty. Et peut-être que ce séjour loin de l'autre leur ferait du bien. Peut-être que ces quelques jours avec la seule présence d'Archibald les aideraient à se retrouver. Elle s'était éloignée, Josephine. Trop honteuse de ses actes pour les assumer devant Archie. Elle n'avait pas honte de Marty, non. Simplement de son propre comportement. Elle ne pouvait pas tout avoir, Josephine. Et si, finalement, elle venait à tout perdre ?

Après quelques messages échangés avec Marty suite au post-it qu'elle avait laissé sur le plan de travail avant de partir, elle laissa son téléphone de côté pour finir ses valises. Ses parents avaient déserté la maison pour un voyage en Asie -- en Chine ou au Japon, Josephine ne se souvenait plus vraiment. Et elle avait donné congés aux employés. Elle était donc seule avec ses pensées. Toujours aussi tourmentée. Toujours à se poser mille et une questions. Elle avait fait une erreur. Pas celle de s'être abandonnée à Marty. Mais celle de ne pas être totalement franche avec Archibald. Et finalement, l'était-elle avec Marty aussi ? Elle essayait, Josephine. Elle espérait pouvoir l'être. Le bruit de la sonnette de la porte d'entrée la sortit de ses pensées. La blonde regarda sa montre avant de constater qu'il ne lui restait plus longtemps avant de devoir retrouver Archibald. Elle se dirigea vers la porte d'entrée et l'ouvrit. Elle ne s'attendait pas à voir Marty sous le perron. Leurs yeux se rencontrèrent. Et le temps se suspendit un instant. Juste quelques secondes. Mais qui pour Jo était synonyme d'une éternité. Et sans qu'elle ne s'y attende, Marty fonça sur elle, vint entourer son visage de ses paumes et s'empara de ses lèvres. Elle resta un moment immobile. Passive de cette scène. Mais profitant de ce contact retrouvé. Bordel ce qu'il lui avait manqué. Le vrai Marty. Celui qu'elle aimait depuis toujours. Pas le con à qui elle avait eu affaire le veille au soir. _ Reste avec moi. Parce que moi aussi, je te veux, toi. Juste toi. Il n'en fallut pas beaucoup plus pour que l'intégralité de ses défenses ne s'effondrent. Adieu les résolutions. Au revoir les nouvelles règles qu'elle s'était établie. Josephine voulait s'éloigner. Non, cela lui était impossible. Alors, la blonde scella à nouveau ses lèvres à celles de Marty. Elle referma la porte derrière eux et sentit son corps cogner contre le bois de celle-ci. Sa langue vint chercher celle de Marty et ses mains se lièrent à l'arrière de sa nuque. Il avait besoin de d'elle. Il la voulait. Peut-être autant qu'elle le voulait aussi. Elle ne savait pas combien de temps leur baiser dura. Qui aurait pu les interrompre, après tout ? Elle ne savait pas si elle serait à présent capable de se détacher, un jour, de Marty. Non, cela lui serait impossible. Pourtant, elle détacha ses lèvres des siennes. Elle ne recula pas. Elle en était incapable, coincée entre la porte et le corps lourd de Marty. _ Ok, très bien... Murmura-t-elle, à bout de souffle. Elle le choisissait. Parce qu'elle ne pouvait pas lutter, Jo. Il lui était impossible d'avoir une cohérence alors qu'il venait de prononcer ces mots. _ Laisses-moi juste le prévenir, s'il te plait. Oui, Archibald méritait de savoir plutôt que d'attendre quelqu'un qui ne viendrait jamais. Elle le poussa délicatement pour qu'il la laisse passer et elle en profita pour l'embrasser une nouvelle fois à la commissure de ses lèvres. Elle s'éloigna de quelques pas pour envoyer un message à Archibald. Puis un autre. Et encore un autre. La conversation allait vite et les esprits s'échauffaient. Comment pouvait-il être aussi égoïste ? Elle ne le reconnaissait pas. Finalement, au bout de quelques minutes, elle posa son téléphone sur la table basse et se retourna vers Marty. _ Je suis à toi. Elle accrocha son regard. L'intensité de ses pupilles la fit vaciller.

Elle était à lui. Dans tout les sens du terme.
Il la voulait ? Alors, il l'aurait.


 
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· Hier à 14:13

Strange kind of woman
Martin&Josephine.
Aurais-je réfléchi un rien trop que je serais resté sur le pas de sa porte, figé, paralysé par la peur d’être repoussé. Aurais-je seulement pu lui en vouloir ? Je n’ai rien à foutre ici avec, comme bille en tête, enfermer mon moineau dans une cage, une cage dans laquelle je m’enfermerais volontiers avec elle, une cage dont nous serions seuls à détenir les clés. C’est simple : je ne peux pas faire sans elle. L’idée qu’elle puisse ne pas me rejoindre cette nuit et les suivantes m’a arraché un bout du coeur. Je ne suis pas habitué. J’assimile doucement l’idée que ma relation avec Jo ait depuis longtemps dépassé le stade de l'amitié d’ailleurs. Aurais-je simplement tardé à m’en rendre compte ? A l’assumer ? Suis-je prêt à le faire ? L’attend-on de moi ? Trop de données viennent compliquent  l’équation : l’écart d’âge, Archie, ma situation sociale et la sienne. Me serais-je écouté que, devant chez elle, assommé par tant de luxe, j’aurais pris mes jambes à mon cou. Sauf que je suis l’arroseur arrosé et qu’il est désormais trop tard pour redistribuer les cartes du jeu. Rien ne m’obligeait, il y a des années de celà, alors qu’elle n’était qu’une pré-ado, à lui adresser clin d’oeil et sourire sous prétexte que je l’intimidais et que le rouge lui montait aux joues facilement. Je n’aurais jamais dû m’intéresser à la jeune femme qu’elle devenait parce que nous semblions partager les mêmes passions et un amour inconditionnel pour la beauté des mots ou de la musique. Certes, j’étais sincère et je le suis encore. Je dois cependant admettre que j’ai joué avec le feu et que ramasser les pots cassés est un juste retour des choses. C’est ma faute si ma fierté s’est brisée à ses pieds quand, accrochée à mon t-shirt, elle réclamait ma présence. A présent c’est moi qui la supplie d’être indulgente de ce regard du type honteux qui la dévisage. Etait-il de bon ton d’attendre une réaction de sa part avant de l’embrasser ? Probablement. Je m’en fous. C’est trop tard pour s’en tracasser et, visiblement, ce n’est plus vraiment utile. Si Jo a dressé autour d’elle des barricades, elles ont sauté dès la première assaille. Non seulement, elle ne me rejette pas, mais non négligeable, elle appuie son corps frêle contre le mien et fait naître en moi l’espoir qu’elle demeurera à Brisbane avec moi. Ce n’est pas gagné évidemment. La vie m’a appris a tué l’ours avant de vendre sa peau. J’y crois tout de même, un peu, assez pour me laisser guider à l’intérieur du hall d’entrée. Je me fie à l’énergie transmise à ses mains qui, agrippée à ma nuque, m’attire à elle, elle que j’ai poussée contre la porte d’entrée qu’elle a refermée derrière moi. Sur l’heure, je ne suis pas encore étourdi par ce que nous sommes chez ses parents et, par conséquent, pas du tout à ma place. Je ne suis qu’à ces retrouvailles aussi intenses que si une vie l’un sans l’autre s’était écoulée. C’est ridicule : nous nous sommes quittés la veille. Elle est même restée avec moi alors que je me comportais comme le roi des connards. ”Je suis désolé, pour hier.”m’en suis-je excusé entre deux baisers. Pour mes mains qui cherchent le grain de la peau de son ventre, pour mon pouce qui glisse sous la baleine de son soutien-gorge sans que je n’imagine m’aventurer au-delà de cette limite. Pas ici. Pas maintenant. Moins encore maintenant qu’elle m’abandonne au profit de son fiancé. Elle m’a écarté gentiment de ses bras et Dieu ce que j’ai peiné à réguler ma respiration. ”Fais.” ai-je affirmé en réprimant ma contrariété. J’étouffe de jalousie : je m’efforce donc de la maîtriser. Je l’oblige à ranger les crocs. Il faut bien qu’elle le prévienne, Jo. Il faut bien qu’il sache qu’elle n’ira nulle part avec lui parce qu’elle est… tout à moi. De mon côté, je me suis avancé vers l’un des meubles de l’entrée, un buffet à l’angle d’une immense baie vitrée. Mes yeux ont d’abord été attirés par l’océan qui s’étend à perte de vue, puis par une photo de famille. La ressemblance entre le frère et la soeur m’a sauté aux yeux, mais je ne l’ai pas relevée. Ce serait maladroit alors que mon moineau et sa candeur présumée fendent mes traits d’un sourire. ”Je t’ai déjà dit de faire attention à ce que tu dis.” lui ai-je conseillé en m’avançant vers elle, amusé, loin d’être agacé. Je suis rassuré et je n’arrive pas à le lui dissimuler. Ce n’est pas grave : elle peut garder cette certitude puisque je suis moins échauffé. Je suis capable d’échanger avec elle avant de la prendre de nouveau dans mes bras. ”Ton bagage était prêt ? Parce que ce serait dommage de le défaire. On avait prévu de partir non ?” J’ai cheminé lentement dans sa direction et, une fois arrivé à sa hauteur, je l’ai saisie par la taille. Mes doigts, coincés dans la chute de ses reins, a ramené son corps contre moi. J’ai embrassé son cou et remonté jusqu’au creux de son oreille où j’ai chuchoté : ”Je m’en fous d’où on va. On improvise, oui ? Je peux emprunter sa voiture à un de mes potes et on roule. On s’arrête là où on a envie parce que c’est ça aussi vibrer, le Dahlia.” J’ai raccroché ses pupilles en quête d’un assentiment alors que les miennes réclament un “Partons” aussi enthousiaste que je ne suis enchanté de mon idée.

 
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Archibald Gunn
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multicomptes : marcus klein & jacob o'reilly
à contacter : le personnage/le compte concerné, je saute de compte en compte donc pas de souci.
présence : ready pour le drama !
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âge : vingt-cinq ans
statut civil : fiancé à Jo, une évidence. il ne se pose aucune question sur le bienfondé de cette évidence. il n'est pas encore l'heure de la remettre en question, il est l'heure de rêver avec candeur.
occupation : interne en cardiologie au sein du centre hospitalier de brisbane.
adresse : new farm, appartement beaucoup trop grand et luxueux pour un interne en médecine jamais là, #266
intervention pnj : Oui
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trigger : violences faites envers les animaux
warning : homophobie, bisexualité refoulée, marriage arrangé, éducation autoritaire
infos rp : entre 500 et 800 mots, ça dépend, je m'adapte et je ne mets (et ne mets) pas la pression. j'écris à la troisième personnel du singulier, la majeure partie du temps au présent. je réponds dans les quatre jours.
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· Hier à 15:42

Quand il est tombé sur ce message, il n’y a pas cru. Il a cru à une mauvaise blague. Le même genre de blagues pour le contenu de sa valise. Il a même souri en secouant la tête. Puis, il a doucement pris conscience que la blague n’en est pas une. C’est la réalité. Sa réalité. La réaction est devenue physique. Les sourcils se froncent. Les muscles du cou se tendent. L’estomac se noue. Les yeux cherchent nerveusement les valises préparées et attendant patiemment dans le couloir. Les mains ont commencé à trembler. Le cœur s’est mis à s’emballer. Les pensées se sont bousculées dans son esprit et c’est comme ça qu’il s’est retrouvé à faire les cent pas dans son salon. Chaque pas, une pensée. Chaque pensée, une question : pourquoi ? Pourquoi est-il une fois de plus laissé sur le carreau ? Pourquoi est-ce si compliqué de passer un instant avec elle, rien qu’elle ? Pourquoi est-ce qu’il a le sentiment de ne pas être aimé, de ne pas être désiré, de ne pas être son fiancé ? Pourquoi est-ce qu’il ne ressent pas ce que les autres ressentent quand ils parlent de leurs fiançailles, de leur couple, de leur projet d’amour ? Pourquoi est-ce qu’il a le sentiment d’être un scénariste et non un amant ? Pourquoi ? L’envie de vomir augmente … Il n’aurait pas dû boire … il n’aurait pas dû.

L’alcool, ça vous fait prendre des décisions de merde !

La sienne : grimper dans un taxi, donner l’adresse de Joséphine. Si elle ne peut pas venir à lui, … il ne va tout de même pas attendre. Dans le taxi, hélas, il se fait tout un monde. Il s’imagine le pire ; qu’elle soit malade, qu’elle lui cache une maladie, un truc grave, que ce type ne soit qu’une excuse … on ne sait jamais. Il les voit au boulot, ces patients qui dissimulent un pan de leur vie. Son cœur bat la chamade car il ne sait pas à quoi s’attendre …. Oh Archie ! Pauvre Archie ! Il est loin de s’imaginer la douloureuse vérité. Il est loin de s’imaginer que l’amour n’est pas celui des contes de fées.

Il s’apprête à frapper à la porte mais alors qu’il sort du taxi, il voit sa silhouette. La sienne. Puis, la sienne. Main dans la main. Les sourcils se froncent et son cœur semble tomber dans ses chaussures. Il déglutit avec difficulté. « Woh --- vous êtes rapides et efficaces » Archie ne crie pas. Il ne crie jamais. Il ne parle d’une voix teintée de colère --- sur ce coup-là, c’est plus la déception qui donne la couleur à sa voix. Il s’arrête net face à eux. Marty. Il s’arrête de parler et surtout de marcher. Il est figé. Son regard alterne entre Joséphine et ce Marty qu’il ne connaît que de vue, ou de nom puis leurs mains, puis leurs sourires … son sourire, si différent. Les sourcils se froncent un peu plus. Impossible. Son esprit refuse de s’imaginer qu’elle puisse avoir annulé quoique ce soit pour partir avec lui. Impossible.

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Josephine Phillips
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· Hier à 17:14

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Est-ce qu'elle était en accord avec ses actes ? Pas vraiment. Est-ce qu'elle appréciait d'être aussi partagée entre Marty et Archibald ? Sûrement pas. Serait-elle capable, un jour de faire un choix ? Elle n'en savait rien. Elle n'avait jamais imaginé se retrouver confronter à cette situation là. Avant, il n'y avait que Josephine et Archibald. Aujourd'hui, Marty s'était ajouté à l'équation. Et Josephine était incapable de soustraire l'un ou l'autre. Non, elle avait besoin d'eux deux. Elle en avait besoin autant qu'elle les aimait. A sa façon. Chacun à sa propre manière. Et quand elle entendit les mots de Marty, toutes ses décisions concernant Archibald s'effondrèrent. Toutes ses convictions concernant le fait de se reprendre en main s'envolèrent. Sa carapace se brisa plus rapidement qu'elle n'eut pris le temps de la forger. _ Je suis désolé, pour hier. Lui a-t-il murmuré entre deux baisers. Sur le bout des lèvres. Elle sentit son coeur s'envoler un peu plus. Elle se sentit défaillir et ses défenses tomber un à une. Elle répondait à ses baisers comme si leurs vies en dépendaient. Elle sentit un réconfort au corps de Marty qui s'appuyait contre le sien. A ses mains rugueuses qui cherchent le contact de son épiderme. Il la rendait folle. Complètement folle de lui. Pourtant, elle se ressaisit. Pas qu'elle regrettait. Pas qu'elle voulait le repousser. Au fond, sa décision était prise. Mais il fallait qu'elle prévienne Archibald. Parce qu'elle lui devait bien ça. Parce qu'il ne méritait pas ça. C'était elle, la traître dans cette histoire. _ Fais. Elle savait à quel point cela pouvait être difficile à Marty d'accepter cela. Elle échangea quelques messages avec Archie avant qu'il ne réponde plus. Elle reposa son téléphone avec un certain pincement au coeur et une pointe d'agacement. Elle s'en voulait de lui faire subir cela -- surtout que la véritable raison n'était pas celle qu'elle avait donné à Archibald. Mais d'un autre côté, elle était agacée de voir qu'il n'était pas compréhensif par rapport à ses décisions. Elle le vit du coin de l'oeil regarder la froide décoration du hall d'entrée de la maison où elle avait grandi. _ Je t’ai déjà dit de faire attention à ce que tu dis. Son regard pétilla alors qu'il s'approcha d'elle à pas de loup. _ Ah oui ? Je prends le risque... Dit-elle en haussant légèrement les épaules. Elle jouait l'effrontée mais n'en menait pas large pour autant. _ Ton bagage était prêt ? Parce que ce serait dommage de le défaire. On avait prévu de partir non ? Elle hocha doucement la tête. Et elle sentit la proposition de Marty arriver. Son coeur s'accéléra alors qu'il vint déposer une main au creux de ses reins et l'attirer à lui. Ses lèvres sur sa peau provoquèrent un frisson qui parcourra son échine. _ Je m’en fous d’où on va. On improvise, oui ? Je peux emprunter sa voiture à un de mes potes et on roule. On s’arrête là où on a envie parce que c’est ça aussi vibrer, le Dahlia. Elle releva la tête, plongea ses yeux dans les siens. Et il ne lui fallut pas plus de quelques secondes pour prendre sa décision. _ Très bien, partons. Murmura-t-elle. Si bas. Elle avait presque peur de le dire à voix haute. Elle était terrifiée à l'idée que cette bulle de bonheur éclate comme une bulle de savon. _ Mais j'ai quelques réserves à émettre. Dit-elle avec un sourire malicieux. Etait-elle prête à partir en road trip ? Sans aucun confort et aucune organisation ? Sûrement pas. Elle était capable de s'enfuir avec lui. De vibrer grâce à lui. Mais il ne fallait pas lui demander de quitter le confort auquel elle était habituée. _ J'emprunte une voiture et je choisis les hôtels. Ses conditions. Devait-elle aussi ajouter que les Phillips payeraient l'addition ? Non, pas maintenant. Ils verraient cela en temps voulu. Elle déposa un baiser furtif sur la comissure des ses lèvres et elle amena les valises dans le hall d'entrée. _ Je vais chercher la voiture. Dit-elle en prenant les clés du garage de la demeure. Elle s'absenta quelques secondes et se gara dans l'allée afin de charger les bagages.

Est-ce qu'elle s'attendait à voir un taxi se garer non loin de la tesla model X ? Non. Ses parents étaient absents pour le week-end et ne devaient pas rentrer avant le lundi matin. Est-ce qu'elle s'attendait à voir Archibald en sortir ? Encore moins. Elle s'arrêta dans l'allée alors que sa main était liée à celle de Marty et que son regard pétillait d'un bonheur qui lui était jusqu'à maintenant inconnu. Et merde. Elle ne lâcha pas la main de Marty pour autant. Même prise sur le fait. _ Woh --- vous êtes rapides et efficaces. Ce n'est pas ce que tu crois. Qu'elle aurait voulu rétorquer. Mais ils n'étaient pas dans un mauvais film romantique. Et c'était exactement ce qu'il croyait. Non ? _ Je.. Je suis désolée. Etait-ce la meilleure chose à dire ? Cela ne la rendrait pas plus coupable ? Mais après tout, elle l'était. Elle était la responsable de ces actes. Elle faisait partie des coupables. Elle était même la seule coupable.

 
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pronom irl : Elle
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à contacter : Martin
présence : Présence
A strange kind of woman - Josephine & Martin Eb2ef82080f5164d457d1be1d1ffd79fe5d7852a
âge : 32 ans
statut civil : Célibataire. Il n'en reste pas moins éperdument amoureux de Josephine. Il a du mal à se l'admettre, à l'admettre tout court d'ailleurs. Il a peur de froisser son meilleur ami et peur qu'elle lui en veuille d'avoir gardé le secret l'accident de Raph. Mais, il ne peut pas s'empêcher de la désirer et, surtout, plus sincèrement encore, de l'aimer.
occupation : Cuisinier dans un Subway
adresse : 729, CBD, un appartement qu'il partage avec son meilleur ami. Un "chez lui" où le courrier n'arrive pas puisqu'il est toujours domicilié à la maison familiale.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
trigger : Aucun
warning : Sexisme - Nicotine - Jeu - Sexe - Différence d'âge
infos rp : J'écris à la première personne. Mon rythme est assez rapide. Quant à la longueur, elle s'adapte à mon inspiration selon ce que mon partenaire m'aura offert. Ne prenez pas mal si j'écris moins que vous sur une réponse, la prochaine, peut-être que c'est moi qui vous inonderai.
disponibilités : Tous les jours probablement. En matière de RP, ça varie, mais deux RP par semaines sont envisageables.
en vrac : C’est un fou de lecture, de poésie et de cinéma. Il sème des papiers de bonbons à la menthe derrière lui partout où il va. Il en a plein les poches. C’est comme une marque de fabrique. Il n’est pas carnivore, il est carniste. Il lui faut de la viande à chaque repas. C'est un bon danseur qui adore ça. Féru de belle mécanique, il retape une vieille voiture, son meilleur ami dans son fauteuil roulant auprès de lui. Ensemble, ils refont alors l’histoire, il redessine le monde. Il joue au baseball depuis son plus jeune âge. Il ne croit pas en Dieu, mais il aurait aimé dans l’espoir que l’idée lui rende la vie plus facile. Il boit beaucoup. Fume beaucoup.
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· Hier à 18:02

Strange kind of woman
Martin&Josephine&Archibald
Les battements de mon coeur cadencent une valse. Un temps pour l’excitation d’avoir retenu Jo dans mes bras. Un autre pour la joue qu’elle ait accepté mon invitation après s’est désistée d’un voyage avec son fiancé. Bien sûr, je ne suis pas ravi par les conditions imposées : je n’ai pas envie de dormir dans des hôtels si luxueux que j’aurai l’impression de jurer dans le décor, d’être mésestimer par le réceptionniste et de me sentir con parce qu’il aura certainement une meilleure situation que moi. Je ne suis pas non plus convaincu que je sois inchangé de rouler avec la Tesla de ses parents. Un accident, c’est vite arrivé. Je le sais par expérience : c’est même étonnant que j’accepte encore, en cas d'extrême urgence, de toucher un volant. C’est surprenant, compte tenu que nous ne sommes pas dans un cas de force majeure, j’ai proposé de voyager en bagnole. Sans doute me suis-je laissé emporter par les baisers de Josephine, par sa respiration hachée, par la chaleur de son corps contre le mien, perceptible même à travers le tissu de ses vêtements. J’ai été galvanisé par la hâte de la jeune femme qui n’a quitté mes bras que le temps de ramener ses valises jusque dans l’entrée. Je me souviens l’avoir taquinée à propos du nombre. J’ai même tenté de deviner, en lui volant un baiser supplémentaire, combien de paires de chaussures elle avait emmenées. Sa coquetterie est le pendant de ce qu’elle a de l’argent et, j’avoue, cet étalage a souvent l’art de me crisper. Pas cette fois. Je suis tout à ma joie de ces quelques jours qui ressemblent à un kidnapping. Je réfléchis déjà à ce que je vais emporter dans mon sac alors que, la voiture enfin dans l’allée, je m’apprête à charger le coffre. Il est large : je ne serai pas forcé de jouer une partie de tetris. En outre, nous ne sommes pas vraiment pressés quoiqu’elle l’ignore encore. Je prévois de la garder aussi longtemps que possible quitte à insister parfois lourdement pour qu’elle sèche quelques jours de cours. Elle est brillante : ça ne l’handicapera pas. ”Faudra repasser par l’appart. Normalement, ton frère ne devrait pas être rentré. Pire qu’un courant d’air.” ai-je commenté, la main de Jo prisonnière de la mienne alors que je fais le tour de la voiture moins par curiosité que pour m’y “habituer”alors qu’imaginer son prix me met mal à l’aise. Qu’à cela ne tienne, le dernier battement de la valse de mon coeur est violent. Je n’étais pas prêt, en sortant de cette maison, à tomber nez à nez avec Archie. En revanche, en découvrant ses traits défaits et son corps écrasé par le poids de son émotion - quelle qu’elle soit - je me suis imaginé quelle serait ma douleur si Jo lâchait mes doigts comme s’il la brûlait. Sauf qu’elle n’en a rien fait si bien que je les ai serrés plus fort par réflexe. Aurais-je dû pronocner un mot à l’adresse du résident en médecin ? Je l’ignore. Ce que je sais, c’est que je n’ai pas été engourdi par le froid d’une culpabilité profonde. Je ne peux pas étouffer mes sentiments pour ma complice de ce mensonge. Je n’ai pas glissé un couteau sous la gorge de cette dernière pour qu’elle parte avec moi non plus. Porter seul le fardeau qui pèsera bientôt sur les épaules fragiles de Josephine est impossible. Mais, je promets de l’aider au maximum puisque sa réaction induit qu’elle ne regrette pas, qu’elle ne se jettera pas au pied de son fiancé pour qu’il la pardonne en me décrivant comme une erreur, une folie. Je le crois en tout cas. Alors, je m’apprête, avec la détermination des protecteurs amoureux, à prendre en charge l’entièreté de la responsabilité de cette merde si les épaules de mon moineau s’affaisait. En attendant, j’observe sans commettre l’affront de charger le coffre de la valise. Pas maintenant. L’heure n’est pas à la provocation gratuite.


 
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pseudo : éms
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pronom irl : they, them
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à contacter : le personnage/le compte concerné, je saute de compte en compte donc pas de souci.
présence : ready pour le drama !
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âge : vingt-cinq ans
statut civil : fiancé à Jo, une évidence. il ne se pose aucune question sur le bienfondé de cette évidence. il n'est pas encore l'heure de la remettre en question, il est l'heure de rêver avec candeur.
occupation : interne en cardiologie au sein du centre hospitalier de brisbane.
adresse : new farm, appartement beaucoup trop grand et luxueux pour un interne en médecine jamais là, #266
intervention pnj : Oui
pronom perso : he, him
trigger : violences faites envers les animaux
warning : homophobie, bisexualité refoulée, marriage arrangé, éducation autoritaire
infos rp : entre 500 et 800 mots, ça dépend, je m'adapte et je ne mets (et ne mets) pas la pression. j'écris à la troisième personnel du singulier, la majeure partie du temps au présent. je réponds dans les quatre jours.
disponibilités : dispo !
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· Hier à 18:14

Ils sont là, face à lui et il ne se sent pas à sa place. C’est fou quand même. Il est pourtant devant la demeure de ses futurs beaux-parents. Il est devant sa fiancée. Pourtant quelque chose cloche, c’est lui le souci, la tâche noire … elle sourit, il sourit. Pourquoi ? comment ? Elle lui avait dépeint le portrait d’un homme au bout du rouleau … Les sourcils du chirurgien se froncent et demeurent froncer. Quelque chose cloche et il n'ose pas imaginer que c’est ce qu’il croit … ce qu’il n’ose même pas imaginer. « Je suis désolée.» C’est tout ce qu’elle lui trouve à dire. Il en a la nausée. Il se demande ce qu’elle a prévu, ce qu’ils ont prévu … partir … loin de tout, tout le monde. Prendre sa place. Il prend sa place. La nausée croît. Ils forment un duo … face à lui et la colère qu’il pensait voir naître et croître n’en est pas. Il est déçu. « Pas autant que moi … », marmonne-t-il en levant un sourcil. Les doigts de sa fiancée sont mêlés aux siens. Elle porte son alliance. Elle porte le symbole de leur union future … et soudain … il comprends.

Les lèvres demeurent entrouvertes alors que son regard se fige sur ses doigts figés. Ce n’est pas le geste d’une amie avec un ami … encore moins quand ce dernier a l’âge de son aîné. Il penche la tête sur le côté alors que quelques pièces viennent s’emboîter dans son esprit. Une ribambelle de jurons se bousculent dans son esprit. Il n’en prononce aucun.

« J’y crois pas --- », souffle-t-il d’un coup, « tu te fous de ma gueule depuis combien de temps bordel ?! J’y crois pas --- », un rire nerveux alors que ses mains se passent dans ses cheveux et qu’il semble faire un tour sur lui-même. Son index s’agite pour les désigner. « Tu te fous de ma gueule depuis longtemps avec ton putain de projet social ? Me sortir le numéro du bon samaritain --- putain --- mais comme je suis con ! Le roi des cons, putain ! » Il a la voix rieuse … un rire triste, une voix qui déraille tout autant que ses pensées.

« Tu sais quoi, je vais t’épargner les grands discours pour m’expliquer quoique ce soit --- ça vous laissera le temps de vous mettre d’accord sur l’excuse à utiliser histoire de bien me prendre pour un con --- » Il se tourne vers le taxi qui venait de le déposer pour faire un grand geste du bras … l’envie de partir, l’envie d’aller vomir, l’envie d’hurler … et le pire dans tout ça, il n’est pas conscient d’un quart de la tromperie. Il se tourne un instant vers l’ennemi public numéro un pour se ruer vers lui et lui décocher une. Un crochet du droit qui vient bien d’un mouvement de la hanche pour le déstabiliser sur ses appuis. « Cadeau de ma part – tu pourras même jouer les infirmières », qu’il crache sur un ton plus que mauvais à destination de celle qui vient de lui briser le cœur.

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Josephine Phillips
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âge : dix-neuf années qui ont déjà défilées. la fleur de l'âge. l'innocence.
statut civil : elle n'a pas choisi, josephine. fiancée par arrangement. elle connait archibald depuis toujours. le mariage prévu pour l'été 2025 mais son coeur appartient à un autre depuis de nombreuses années.
occupation : elle étudie à l'université du queensland. ses parents ont voulu qu'elle se dirige vers un bachelor en gestion d'entreprise / gestion du tourisme, de l'hôtellerie et de l'événementiel. elle, elle aurait préféré suivre une voie afin de devenir traductrice littéraire.
adresse : #027, kangaroo point. maison familiale qu'elle partage avec ses parents. mais il n'est pas rare de la trouver dans l'appartement de son frère et de marty.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : violences animales, violences faites aux enfants. - à discuter.
warning : fiançailles forcées, différence d'âge amoureuse, handicap.
disponibilités : rps en cours :

Marty #4 ♦️ Archie #3 ♦️ Rebekah ♦️ Poppy ♦️ Jude ♦️

sms :

Marty ♦️ Archie ♦️

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MARTY
If you felt invisible, I won't let you feel that now.
1 ♦️ 2 ♦️ 3 ♦️

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ARCHIBALD
Every step that i take is another mistake to you.
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· Hier à 19:06

Strange kind of woman
Martin&Archibald&Josephine.
Elle ne se serait jamais imaginée vivre cette situation là. Archibald, Marty et Josephine. Tout trois réunis alors que rien ne devrait les faire se réunir au même endroit. Rien sauf leur centre commun, Josephine. _ Pas autant que moi … Elle était désolée de le laisser pour compte. Désolée de ne pas être à la hauteur de ses attentes. Désolée de le planter de cette manière. Et surtout, désolée de ne pas avoir été la fiancée parfaite qu'elle aurait dû être. Josephine n'avait pas été à la hauteur. Elle n'avait pas été la femme dépeinte. La parfaite ménagère de la famille riche. Mais elle voit son regard changé, à Archibald. Elle le voit s'agiter. Et elle vient serrer un peu plus fort la main de Marty dans la sienne. Il a compris. Il venait de comprendre ce qui se passait sous ses yeux depuis plusieurs jours. Ou, depuis toujours ? _ J’y crois pas --- tu te fous de ma gueule depuis combien de temps bordel ?! J’y crois pas --- Que pouvait-elle répondre à cela ? Il n'avait pas totalement tort, Archibald. Inconsciemment, elle s'était fichue de lui, Josephine. Inconsciemment, elle s'était laissée aller à ses fantasmes et n'avait pas pensé aux conséquences. Un jour, la réalité la rattraperait. Et ils étaient à présent à cet instant précis. _ Tu te fous de ma gueule depuis longtemps avec ton putain de projet social ? Me sortir le numéro du bon samaritain --- putain --- mais comme je suis con ! Le roi des cons, putain ! _ Mon quoi ?! Elle s'étrangla presque dans sa question. Elle avait bien compris. Elle avait bien entendu ce qu'il venait de dire. Et Josephine se décomposa. Elle sentit une once de colère émergée. Comme lorsqu'ils s'étaient échangés les messages quelques minutes plus tôt. _ Tu sais quoi, je vais t’épargner les grands discours pour m’expliquer quoique ce soit --- ça vous laissera le temps de vous mettre d’accord sur l’excuse à utiliser histoire de bien me prendre pour un con --- Elle lâcha la main de Marty. _ Arrêtes... Elle le vit s'éloigner, puis faire demi-tour. Et elle comprit. Oui, il ne lui fallut pas longtemps pour voir dans les yeux d'Archie le coupable de ses tourments. _ Stop ! Elle crie, s'époumona. Juste pour qu'il s'arrête à temps. Mais sa supplique se termina par le bruit des os du nez de Marty qui se brisent. Elle avança d'un pas vers Archie et s'arrêta à quelques centimètres de lui lorsqu'il reprit la parole. _ Cadeau de ma part – tu pourras même jouer les infirmières. Elle se retourna vers Marty pour constater les dégâts. Une grimace étira les traits de son visage. Elle aurait voulu se réfugier à ses côtés. Elle aurait voulu constater de plus près les blessures de Marty. Mais sa colère prit le dessus. Alors, elle reprit sa route vers son fiancé. L'était-il encore ? _ Tu es devenu fou ? Violent ? T'as perdu la raison ? Elle haussa le ton. Sur son visage, on pouvait y lire l'incompréhension. Depuis quand Archibald avait tant changé ? Depuis quand il y avait-il de la violence en lui ? _ Si tu dois t'en prendre à quelqu'un, c'est à moi ! Elle s'était arrêtée à une distance raisonnable de lui. Mais assez pour remarquer les joues rouges de son fiancé et ses yeux légèrement vitreux. _ Et tu as bu ? Elle passa une main lasse dans ses cheveux, prête à faire demi-tour.

 
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Martin Singh
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· Hier à 19:48

Strange kind of woman
Martin&Josephine&Archibald
Est-ce que j’ai vu venir ce coup droit décocher par Archie ? Non. J'étais trop concentré sur Jo, trop tracassé par l’idée qu’elle me blesse en me repoussant au profit d’Archie. Je pense aussi que j’ai accusé le choc d’être traité de “projet social” avec plus de violence et de douleur que celles causées par l’agression physique. Certes, j’ai entendu mes os craqués. Dans un dessin animé, les créateurs auraient représenté des étoiles au-dessus de ma tête pour signifier ô combien je suis sonné. Je le suis, vraiment.  Par la situation. Par la beigne que je viens de me ramasser. Par le mal assez intense de mon nez. Par le sang qui s’écoule entre mes doigts quoique je présume que d’ici quelques secondes, l’écoulement devrait cesser... peut-être quand je ne grimacerai plus parce que "putain, ça fait grave mal". Je suis assez hébété pour m’asseoir sur une marche du perron tandis que Josephine poursuit Archie, pas assez mauvais pour lui en vouloir. Chacun des mots du fiancé m’a percuté aussi brusquement qu’un uppercut. Sa peine d’avoir été pris pour un con : ne l’ai-je pas cru moi-aussi pas plus tard que ce matin ? Cet impression d’être le dindon de la farce ? Que le moineau voudrait manger à tous les râteliers ? Je me suis posé cette question moi-aussi. Compte tenu qu’elle prend mon parti, mes angoisses s’apaisent, mais je dois concéder aux gamins que sa souffrance est légitime. A sa place, je l’aurais exprimée de façon tout aussi triviale. J’aurais cédé à cette pulsion de refaire le portrait du sale type susceptible de prendre ma place parce que c’est plus tolérable que s’en prendre, même avec les mots, à la femme que l’on aime. Alors, non, je ne lui en veux pas, à Gunn. Ne serais-je pas en train de maîtriser mes maux que j’aurais bondi en retour. Une part de moi regrette d’en être empêché : je ne suis pas certain que ma vanité se relèvera de cet affront. Une autre, en revanche, cherche à comprendre ce qui m’a valu d’être comparé à un projet social. C’est terrible comme comparaison. C’est humiliant, bien plus que d’avoir le nez probablement cassé. C’est avilissant et je n’arrive pas à empêcher mes pensées de vagabonder vers des questions : que lui a-t-elle dit de moi, Josephine ? Quel portrait a-t-elle brossé de moi ? A-t-elle parlé du parasite qui squatte chez son frère mais qui a toujours son adresse quelque part dans les quartiers les plus moches de Brisbane ? Lui a-t-elle raconté qu’elle a découvert, à l’enterrement de ma mère, que le bordel de ma tête est le fruit du chaos dans lequel j’ai grandi ? Un chaos que Monroe s’est efforcé de garder sous contrôle par amour pour nous, ses frères et sœurs ? S’est-elle exprimée sur ce que je n’avais pas un rond ? Que je buvais beaucoup ? Que je fume comme un pompier et que je ne fais des efforts pour réduire ma consommation qu’en sa compagnie ? Que j’ai perdu mon job ? La maison, la voiture, tout semble m’engloutir et j’assiste à la scène d’un ménage non abouti et malhonnête avec autant d’intérêt que l’inverse. Je suis touché que mon moineau prenne ma défense. A la manière dont elle s’est offusquée face aux propos du résident en médecine - me semble-t-il -, je suis convaincu que je me fais du souci pour rien, que je suis le seul qui, en se mirant dans un miroir, ne voit qu’un gars qui la tirera vers le bas et dont elle a pitié. Tout dans le comportement de Jo démontre qu’elle tient à moi, que je ne suis pas son rat de laboratoire, mais il n’empêche que je me sens humilié… assez pour me refermer comme une huître aussi longtemps que cet intrus nous crachera sa tristesse au visage. Je ne m’ouvrirai qu’unef fois qu’il sera remonté dans le taxi. Je n’aurais alors plus qu'à me demander ce qu’il adviendra de nous… d’envisager l’hypothèse où la fiancée regrettera d’avoir choisi le mauvais type, le “projet social” quand le confort lui tendait les bras... mais, plus tard.


 
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