Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
âge : 33 printemps fleuris. Le début d'une nouvelle décennie (12/11/91)
statut civil : Célibataire et elle en est ravie. Noomi est libre comme l'air, légère comme un papillon, elle virevolte et se laisse porter au gré du vent. Personne n'est encore parvenu à l'apprivoiser très longtemps.
occupation : Prof de yoga la plupart du temps, elle travaille également en tant que vendeuse dans une boutique de bien-être à mi-temps. Sa jolie voix commence à lui ouvrir des portes et la musique tend à prendre de plus en plus de place dans sa vie.
adresse : Un Appartement en colocation avec Jin, son frère de coeur, Joy, leur petite protégée à quatre pattes et sa collection de peluches sur South Bank & West End
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : Viol, inceste
warning : Alcool, drogue
infos rp : * Minimum 400-500 mots mais ça peut vite monter, je m'adapte
* Dialogues en #DE7A6E
disponibilités : Luther - Irwan(2) - Jules - Jin - Jude En attente : Delilah(2) - Irwan/Delilah - Irwan(3)
La musique tambourine dans ses tympans, résonne dans sa cage thoracique. Des lumières colorées illuminent l’endroit qu’elle ne connait pas. Noomi ne sait pas trop ce qu’elle fiche ici, dans cette maison qu’elle n’avait encore jamais vue. Il y a du monde autour d’elle, de l’euphorie, des rires, des exclamations enjouées. Ce n’est pas dans cet endroit qu’elle a pourtant débuté sa soirée. Au départ, c’est dans une boite de nuit qu’elle est sortie pour danser, boire sans trop forcer – sa tolérance à l’alcool n’est pas très élevée. Une demoiselle est venue discuter avec elle, elles ont sympathisé et le feeling est plutôt bien passé. Un groupe s’est joint à elles, à l’extérieur pendant une pause cigarette, proclamant qu’ils connaissaient un endroit où une fête battait son plein, qu’elles étaient les bienvenues si elles le souhaitaient.
Alors pourquoi pas ?
La méfiance annihilée par l’alcool déjà consommé, Noomi n’a pas trop hésité à les suivre. C’est dans ce contexte que la prof de yoga est arrivée dans une maison inconnue où bon nombre de fêtards s’amusaient déjà. Maison un peu isolée, la musique ne dérange pas les voisins puisqu’il n’y en a pas à moins de cinq cents mètres. Il est tard, mais le lieu des festivités est plein de vie. Tout le monde agit comme s’ils se connaissaient tous. Personne ne manque de saluer les nouveaux arrivants, de les prendre dans leurs bras. L’ambiance est à la légèreté la plus absolue. Chaque participant semble se trouver sur un petit nuage, il n’y a pas un individu qui n’a pas le sourire aux lèvres. L’alcool coule à flots, mais pas uniquement. Les minutes défilent et Noomi se fond dans la masse, prise dans l’euphorie générale. On lui offre un verre, puis deux. La demoiselle qu’elle a rencontrée en boite semble avoir disparu. Sa boisson à la main, la jeune Kennedy se retrouve assise dans le canapé entre plusieurs fêtards. La bonne humeur règne en maître. Elle se prend au jeu, Noomi. Parce que ça fait du bien de décompresser. De lâcher prise. D’oublier son combat quotidien contre l’addiction.
Du moins, en théorie. L’un des hommes à ses côtés sort un sachet de poudre blanche de sa poche. Tout sourire, il l’ouvre, encouragé par les autres participants autour d’eux. La gorge de Noomi se serre soudainement. Sa salive s’évapore et elle sent, au fond de ses entrailles, cette envie caractéristique la titiller de plus en plus fortement. Le blond commence à tracer des lignes sur la table basse tandis que d’autres s’avancent déjà, prêts à consommer. Les doigts de Noomi se resserrent autour de son verre. La tentation est forte. Elle sait que si elle succombe, elle atteindra le point de non retour. Et pourtant. Juste une fois. Une toute petite fois. Son cœur s’accélère. Juste pour ce soir, laisse-toi aller. Les yeux fixés sur la table basse, elle ne bouge pas d’un pouce quand l’homme à côté d’elle l’invite à se rapprocher à son tour. Ce serait si facile. Il lui suffit juste de se pencher et son corps agira de lui-même, par habitude. Ruinant au passage tous les efforts qu’elle poursuit au quotidien. Que penseront ses amis ? Comment pourra-t-elle retourner aux réunions de son groupe de soutien en ayant replongé ? Incapable de prendre une décision, un autre fêtard, en face d’elle, commence à la presser. En relevant la tête, ses prunelles tombent sur les nombreux tatouages qui recouvrent son bras. Des dessins comme ceux de Jin.
Jin.
Son visage apparait dans son esprit, comme une porte de sortie. Vivement, Noomi se lève, renverse son verre malgré elle et le laisse tomber sur le sol. Elle entend quelques propos mécontents dans son dos mais qu’importe, ses jambes l’ont déjà portée vers la terrasse. Dehors, l’air frais lui rafraichit les idées. Le cœur battant et les mains tremblantes, elle n’hésite pas à attraper son téléphone pour envoyer un message à son colocataire. Inconsciemment, il est celui qui l’a tirée de ses rêveries, qui l’a arrachée à cette tentation dévorante. Peut-être devrait-elle remercier ce mec tatoué impatient. C’est donc tout naturellement à lui qu’elle envoie un message ; « Tu peux venir me chercher stp ? Je me sens pas bien, je peux pas rester là plus longtemps. Je veux pas que ça recommence ». Le texto est sans doute décousu et incompréhensible à l’image de son état d’esprit actuel. Noomi ajoute sa position GPS pour lui indiquer où elle se trouve avant de se laisser glisser contre le mur de la maison pour s’asseoir et se recroqueviller en repliant ses jambes contre elle. Incapable de bouger, retourner à l’intérieur serait synonyme de défaite. Si elle est parvenue à trouver la force de fuir l’objet de sa tentation absolue, elle sait qu’elle n’y arrivera pas une seconde fois. Il n’y a plus qu’à attendre l’arrivée de son frère de cœur, pour la sauver et la sortir de ce merdier dans lequel elle s’est fourrée.
(Take my hand) And we can go walking. And we can talk about whatever is on your mind. Be my friend, but secretly like me. I wanna catch you staring and make you go all red.
Jin Hartley
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MEMBRE ☆ midnight love i'm not your consolation prize
paper rings
messages : 248
rps : 26
pseudo : spf (flora)
id card : noah sebastian x jae graph || ethereal (profil) ;; waldosia + pinterest (signa)
pronom irl : elle
multicomptes : taylor (l.hemmings)
à contacter : le compte concerné
présence : présente
âge : bientôt trentenaire, sans trop savoir ce que l'arrivée prochaine de cette nouvelle décennie lui inspire.
statut civil : se contente d'éphémère, tout ce qui n'implique pas le moindre engagement de sa part.
occupation : programmeur jeux vidéo pour le studio indépendant Next Level, photographe freelance spécialisé dans l'urbex.
adresse : en coloc au #46 South Bank avec Noomi, sa petite sœur de cœur, et Joy, leur petite protégée.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il, lui
trigger : cruauté animale, agressions sexuelles, violence conjugale, grooming/pédo-criminalité, age gap important + ne joue pas les scènes intimes.
warning : décès d'un proche, deuil, school shooting, relations familiales compliquées.
infos rp : rythme chill et sans pression | entre 500 et 1000 mots selon l'inspiration, je m'adapte à mon.a partenaire | écriture en "tu" | dialogues en #A7BC95
il y a peu de choses qui, aujourd'hui, peuvent te faire dérailler et perdre tout ton sang-froid. peur et anxiété t'atteignent rarement désormais, nul doute que vivre dans une ville aussi sûre que Brisbane a favorisé cet apaisement. plus besoin de surveiller ses arrières, de garder un œil vigilant sur les faits et gestes d'un voisinage auquel on ne pouvait jamais vraiment se fier. ça t'a pris de longues années pour te défaire de ces instincts solidement ancrés, mais t'es reconnaissant de ne plus devoir constamment te reposer sur eux, et ça ne serait pas exagérer d'affirmer que ça a changé ta vie. mais ce sms, cet appel à l'aide, il t'inspire une angoisse contre laquelle tu ne peux pas lutter. ton cœur semble chuter dans ta poitrine, et t'as attrapé tes clés de voiture avant même que Noomi t'ait envoyé ses coordonnées. kangaroo point. j'arrive, lui réponds-tu en te glissant derrière le volant, la mine pincée. tu le connais pas très bien, ce quartier, il n'y a pas grand-chose de véritablement intéressant pour toi là-bas, mais avec google maps comme guide, tu rejoins l'endroit en un temps record. ta voiture, tu l'abandonnes au pied d'une maison en bout de lotissement, un peu à l'écart des autres. tu vois et entends la fête avant même de l'avoir vraiment approchée. la porte d'entrée est grande ouverte, alors tu entres sans attendre qu'on t'invite à le faire. une rapide observation des lieux ne te permets pas de repérer ton amie, il y a trop de têtes qui dodelinent et de visages qui se confondent dans la même pièce. en l'absence de meilleure solution, tu t'adresses aux fêtards les plus proches. « salut. il y a quelqu'un qui s'appelle Noomi ici ? » la plupart te répondent négativement ou haussent les épaules, l'air peu intéressés par la question, avant qu'une fille ne te fasse un signe de la main. « ah oui, on est venues ensemble ! euh, elle est dehors je crois. elle avait pas l'air bien. » d'un simple acquiescement pour la remercier, tu avances dans la pièce, le visage fermé. se frayer un chemin parmi la foule n'est pas bien compliqué, puisque dans ta hâte, tu n'y mets pas vraiment les formes, repoussant sans ménagement les malheureux qui font l'erreur de se mettre sur ta route. ta grande taille et ton air renfrogné t'attirent quelques regards de travers, mais la majorité des gens ne te remarquent même pas. tu sens tes entrailles se tordre d'angoisse. t'es pas né de la dernière pluie, Jin, tu sais de quoi ces soirées sont souvent faites, et tu le reconnais, ce parfum qui dérive dans l'air. pas de temps à perdre, tu files sans te soucier des remarques mécontentes qui fusent parfois à ton encontre, direction l'autre côté du salon.
un petit groupe s'est attroupé devant l'unique baie vitrée donnant sur l'extérieur, et ce qui ressemble à une petite terrasse. leurs rires sont bruyants, l'équilibre de l'une des filles est plus que précaire - tu ne les connais pas, mais tu les détestes déjà, par principe. malheureusement, tu vas devoir leur parler pour qu'ils te laissent passer, les pousser de force n'étant pas une option viable - pas encore, du moins. t'efforçant de revêtir au moins l'ébauche d'un sourire, tu les rejoins à grandes enjambées. la fille qui a failli tomber à la renverse est la première à te remarquer, et ne se gêne pas pour te dévisager de haut en bas, l'air appréciateur. « hey. » jusque-là souriant, quoique le rictus était sans doute plus que bancal, un peu carnassier, toute ta bonne volonté se volatilise en les entendant s'esclaffer au sujet de "la bouffonne qui s'est enfuie dehors". ton poing se serre. instinctivement, tu sais précisément de qui ils se moquent et la colère ne tarde pas à monter - pour qui ces abrutis se prennent-ils ? exit le plan de se montrer un minimum amical ; t'es soudainement pris d'une forte envie d'en attraper un par la nuque et de le passer à travers la vitre. ce serait même pas si difficile pour toi, à en juger leur dégaine de petits gringalets inoffensifs. ta fureur à peine dissimulée et tes envies de meurtre intérieures doivent désormais se lire sur ton visage, puisque la brune qui te dévorait du regard perd bientôt son petit sourire enjôleur. un certain silence s'établit dans le groupe qui te fait face, un calme relatif dans l'atmosphère bruyante et survoltée qui vous entoure. tu plantes tes prunelles dans les yeux de l'homme t'empêchant l'accès à la poignée, que tu toises de toute ta hauteur. « bouge. » et tu espères sincèrement qu'il s'exécute sans rechigner, parce que t'es pas sûr de pouvoir te retenir, dans le cas contraire. ça t'a déjà demandé un certain self control pour ne pas agrémenter ta simple demande d'une menace supplémentaire pour le motiver ; heureusement, son amie l'attrape par le bras et le tire de côté, une chance pour cet idiot qui semblait avoir perdu l'utilisation de ses capacités motrices. sans leur accorder un regard de plus, tu te glisses à l'extérieur.
la porte coulissante refermée, la musique s'estompe enfin derrière le calme de la nuit. l'air frais de l'hiver t'incite à l'apaisement, d'autant que tu n'es pas venu jusqu'ici pour frapper qui que ce soit, bien que ça ne soit pas l'envie qui manque. examinant le petit jardin plongé dans la pénombre, tu repères enfin la silhouette recroquevillée de Noomi, appuyée contre le mur. tu lâches un soupir, soulagé de l'avoir trouvée, mais pas encore rassuré pour autant. doucement, tu t'installes à ses côtés, sans venir l'effleurer pour l'instant. « hey, Nooms. » ce sourire qui se dessine au coin des lèvres, il est mince, visiblement soucieux, mais sincère. tu n'as plus rien de l'attitude de gros dur que tu affichais parmi les autres, du noir de tes prunelles jusqu'au ton de ta voix qui s'adoucissent aussitôt. parce que tu sais ce à quoi elle a dû faire face seule, ce soir. la tentation de se laisser aller, juste une fois, contre laquelle elle a vaillamment lutté tandis que tous ces inconnus ne se privaient pas de consommer, partout autour d'elle. peut-être même l'ont-ils poussée à les suivre. et tu es tellement fier, Jin. qu'elle ait trouvé la force de résister, d'appeler quelqu'un et de fuir plutôt que de succomber. qu'importe ce qu'en pense la bande d'imbéciles qui se riaient d'elle, ce n'est pas une preuve de faiblesse, ni une honte. et ce combat que ton amie livre tous les jours, c'est un combat qui dure toute une vie ; il faut être tenace pour le mener, envers et contre tout. « je suis là. »
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pretending I don't feel misplaced is so much simpler than change.
Noomi Kennedy
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Recroquevillée sur elle-même, la tête enfouie dans ses genoux et ses bras solidement accrochés autour, Noomi tente de faire le vide dans son esprit. Son cœur s’affole. Sa respiration s’emballe. Ses ongles percent sa peau tant ses mains sont crispées et tremblantes. Le manque se fait soudainement sentir. Il brûle ses entrailles. L’appel est puissant. La tentation n’est qu’à quelques mètres à peine. Il lui serait si facile de craquer. De replonger. De retomber dans ses travers du passé sans aucune difficulté. De se laisser dévorer par ses démons tapis dans l'ombre, toujours à proximité. Elle y a pensé, Noomi, et aussi fugace cette idée fut-elle, elle n’en demeure pas moins bouleversante. Hésiter, c’est la première étape vers la descente aux enfers. Hésiter, c’est douter. Le doute entraine la chute, c’est inévitable. Et pour cette simple pensée, Noomi s’en veut. Parce que ça signifie que sa force mentale n’est pas aussi inébranlable qu’elle le laisse paraitre. Parce qu’elle est susceptible de perdre pied à la moindre occasion. Ce soir, elle est parvenue à résister. Mais qu’arrivera-t-il demain ? Dans trois jours ? Le mois prochain ? Cette hésitation est un coup fatal à ses défenses qu’elle pensait si solidement érigées. La brèche qu’elle a causée ne pourra pas être refermée.
Noomi tente de faire abstraction de ce qui l’entoure. Elle essaye de se projeter loin de cet endroit, loin de l’objet de sa tentation persistante. La demoiselle visualise son appartement, sa montagne de peluches et la présence la plus rassurante qu’elle connaisse, celle de son colocataire et meilleur ami. Au point qu’elle n’est pas étonnée d’entendre soudainement sa voix à proximité. Au contraire, c’est une vague de chaleur qui l’envahit alors qu’elle relève doucement la tête dans sa direction, la détresse toujours lisible sur les traits de son visage. Jin est là, il est réellement là et c’est le soulagement qui prend le dessus. A présent, elle sait que tout ira bien. Rien ne peut lui arriver tant qu’il se trouve à proximité. L’émotion la submerge et elle ne peut finalement pas retenir les larmes qui s’échappent pour courir le long de ses joues. Machinalement, sans qu’elle ne contrôle quoi que ce soit, son corps agit avant qu’elle n’ait le temps d’y réfléchir ; Noomi se jette dans ses bras et s’agrippe avec force à son cou. « J’ai hésité, Jin. » Sa voix se brise sous les sanglots qu’elle ne peut retenir. « C’était juste devant moi et j’ai douté. » Cette simple constatation remet toute sa force mentale en question ; et si elle n’était pas capable de résister davantage ? Et si la prochaine fois lui était fatale ? Ses défenses s’effritent, tout comme sa confiance en elle. « J’aurais pu replonger s’ils avaient continué d’insister… » La conséquence de ce petit dérapage aurait été désastreuse et aurait sans aucun doute réduit à néant tout le travail effectué jusqu’à maintenant. Malheureusement, dans son état actuel, Noomi ne réalise pas l’exploit qu’elle a accompli en résistant, en luttant de toutes ses forces et en appelant son ami à l’aide. Elle reste focalisée sur l’alternative qui n’a pourtant pas eu lieu. « J’veux pas que ça recommence… »
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t'as eu peur, ouais. et t'as aucune honte à te l'avouer, pas quand il s'agit de Noomi. elle fait partie de ta famille, de ton clan. elle est plus qu'une simple coloc, plus qu'une amie. Noomi compte parmi ces personnes pour lesquelles tu serais capable du meilleur comme du pire - et t'as essayé de lutter contre ça, au début. parce que s'attacher de cette façon, même si ce n'est pas dans le cadre d'une relation, c'est se rendre vulnérable malgré tout. votre connexion représente l'une de tes plus grandes faiblesses, c'est un fait. s'il lui arrivait quelque chose, tu partirais assurément en vrille, replongerais sans doute dans de vieux travers, dont t'as eu du mal à te défaire. elle a beau être ton aînée, tu la considères comme ta petite sœur. sauf que tu as déjà perdu Caleb, des années plus tôt, dans l'emprise d'un événement sur lequel tu n'avais aucun contrôle. à la fin, il ne te restait que la culpabilité d'avoir survécu et pas lui, l'impression écrasante d'avoir failli à ton rôle de grand frère, et une liste interminable de et si à ruminer. c'est exactement ce qui t'a fait si peur, en recevant ce message. la sensation d'impuissance, de savoir qu'on pourrait la pousser dans la pire des directions. t'as connu des gens qui souffraient d'addictions, à Détroit. des business à ciel ouvert en pleine rue, car toute somme d'argent était bonne à prendre et que certains ne pouvaient trouver du repos ou un semblant d'échappatoire qu'à travers des substances consommées. l'alcool, la drogue, des étudiants dopés aux amphétamines pour s'assurer de passer les examens, un avenir et une porte de sortie. tu sais qu'une fois le piège refermé, il étaient incapables de s'en extirper seuls. tu sais aussi que la pression d'un groupe peut faire plier n'importe qui. pour satisfaire un besoin de se sentir accepté, d'appartenir à quelque chose. ou pour se soulager d'un combat qu'on livre depuis des années déjà, qui devient épuisant, et parce que les conséquences ne paraissent pas si graves quand on se fait la promesse de ne céder qu'une seule fois, juste ce soir.
trouver Noomi à l'extérieur est donc un vrai soulagement. rien n'aurait été plus effrayant, après ce sms et quelques appels sans réponse, que de découvrir une terrasse complètement vide. prenant soin de correctement fermer la porte coulissante derrière toi, de quoi vous octroyer un peu de calme et d'intimité, tu t'installes à ses côtés. elle met un instant à relever la tête, et son expression te brise le cœur. tu ouvres instinctivement les bras, la laisse s'accrocher à tes épaules et se caler contre toi sans opposer la moindre résistance. si c'est ce dont elle a besoin, tu pourrais rester là jusqu'à l'aube, en attendant qu'elle soit prête à rentrer ; mais ce n'est qu'après avoir entendu cette confession et les premiers sanglots que tu croises les bras dans son dos à ton tour. pression juste assez ferme pour l'ancrer dans le présent, l'empêcher de s'égarer trop loin entre les griffes de ses vieux démons. « mais tu l'as pas fait. » affirmes-tu, la voix douce mais déterminée. « t'as pas replongé Nooms. et tu replongeras pas. » que tu répètes, comme un mantra, un genre de promesse impossible, mais que tu tiens à lui faire malgré tout. parce que c'est de là qu'on puise sa force, non ? si ce n'est pas en soi, alors dans le soutien d'un proche, des mots encourageants, une étreinte, une présence. la laisser nourrir ces angoisses et ces doutes, c'est la laisser s'approcher du précipice. quoi qu'il arrive, la chute serait terrible, et tu refuses d'être le spectateur démuni d'une nouvelle descente aux enfers. toi, tu crois en elle, et tu seras son pilier, cette nuit, les jours ou les mois suivant cet incident ; aussi longtemps qu'il le faudra. « t'es plus forte que tu le penses, la preuve. » que tu renchéris, faisant référence aux événements de la soirée, cet appel qui s'est précédé d'une décision, un refus. c'est bel et bien Noomi qui a été l'instigatrice de son propre sauvetage, ce soir. tu voudrais qu'elle soit en mesure de le réaliser, la volonté dont elle a fait preuve.
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