TW : hyperactivité non traitée, borderline, pauvreté  
âge & naissance : Jolie fleur au sourire ravageur, au rire extravagant et à la capacité déconcertante de vous remettre à sa place, est née il y a vingt-six ans de cela, dans un vacarme monstre, au domicile familial. Sa naissance n’était pas la priorité de sa mère, bien plus occupée à fumer des clopes sans la moindre retenue et à mettre en place un nouveau stratagème pour attirer un nouvel homme dans ses filets. Il faisait chaud, ce jour-là. Journée de canicule qui donnait naissance à la petite dernière de la fratrie dysfonctionnelle des Winstead. Le 1er août 1998. Une de plus dans cette famille livrée à elle-même.  origines & nationalité : Australienne de naissance, Hazel n’a jamais rien connu d’autre que sa terre natale. Elle rêve pourtant de voyage et de découvrir le monde, mais hélas, elle n’en a jamais eu les moyens. Elle a, par ailleurs, de ce qu’on lui a énoncé une fois, des origines européennes, anglaises plus précisément transmises par un père dont elle n’a jamais vu le visage. Cela n’a pas vraiment d’importance pour celle qui a grandi dans une famille aux origines variées.  finances et emploi : $$$$$, Hazel n’a jamais connu l’opulence. Elle n’a jamais connu la richesse et les seules vêtements ou accessoires de marques qu’elle ait un jour portés sont ceux empruntés à sa meilleure amie, Billie ou débusqués en friperie. Elle a grandi dans une maison délabrée, à l’étroit avec ses frères et sœurs et dans des foyers au confort modeste. Très modeste. Hazel n’a jamais vraiment eu d’argent et s’est toujours battue pour survivre. Boursière depuis toujours, elle a lutté contre ses racines pour faire des études et devenir la femme qu’elle est aujourd’hui. Malgré tous les obstacles sur son chemin. Récemment diplômée d’études supérieures en communication, elle a décroché, après de multiples stages dans lesquels elle exerçait des fonctions toutes plus ingrates et humiliantes, les unes que les autres, son premier boulot véritable boulot, outre les différents jobs étudiants qu’elle a pu faire par le passé. Un boulot de prestige sur le papier, puisqu’il n’est autre que l’assistante personnelle de Ruth Aslan, star de l’émission « Spill the Tea ». Elle organise l’agenda de la jeune journaliste, se plie à la moindre de ses exigences et il lui arrive également parfois d’écrire certains de ses lancements. Femme à tout faire de celle qui gouverne d’une main de mettre sur ce plateau, elle doit aussi encaisser ses humeurs et ses multiples crises de colère. Et même si Hazel fait parfois – souvent des erreurs, elle parvient encore à suivre Ruth, galvanisée par son hyperactivité et peut-être parce qu’elle est coutumière depuis toujours de lutter contre les dragons. A côté de cette activité qui parvient enfin à la faire vivre, elle rêve de devenir un jour chanteuse. Une chanteuse à succès que l’on reconnaîtrait pour son talent. Mais ce jour ne semble pas encore être arrivé.  statut civil : Elle a grandi sans le moindre modèle de l’amour, Hazel. Sa mère enchaînant les conquêtes sans lendemain, la plupart du temps par intérêt. Ses frères et sœurs n’ayant jamais été non plus porteurs de modèle sain de l’amour. Sauf peut-être Hugo, dont l’histoire d’amour qu’il vit avec sa femme force l’admiration. Quelque part, Hazel espère vivre cela un jour sans que ce ne soit actuellement sa priorité. Elle vit, de fêtes et d’amourettes sans lendemain. Son cœur balance aussi rapidement d’un cheval lancé au galop. Elle peut aimer un jour, et détester le lendemain. Se lassant plus rapidement que son ombre, Hazel n’a jamais vécu d’histoire d’amour qui l’a transcendé, au point de faire voler en éclats ses mauvaises habitudes et idéaux. Mais peut-être que cela pourrait arriver plus vite qu’elle ne le pense. Aujourd’hui, elle est célibataire et se concentre sur son bien-être et sa réussite personnelle, remettant l’amour à plus tard. Pour l’instant. orientation sexuelle : Officiellement hétérosexuelle, attirée par les courbes masculines, elle n’est pour autant pas fermée sur de nouvelles expériences. Elle considère que l’amour n’a pas vraiment de genre et qu’elle peut un jour tomber amoureuse d’une âme bien au-delà d’un corps. situation familiale : Chaotique. Dysfonctionnelle. Flirtant avec la honte. Voilà ce qui résume le mieux la famille de Hazel. Née dans un capharnaüm sans le moindre épanouissement. Cinq enfants ivrés à eux-mêmes, une mère complètement à la dérive et un père dont elle n’a jamais croisé le regard.  Elle a tout de même pu compter sur ses frères et sœurs qu’elle a longtemps admiré avant de s’en éloigner. Au fond, elle les aime et les aimera toujours. Et pourtant. Pourtant elle a pris ces distances avec eux, préférant vivre son propre chemin et ses propres expériences, passant sous silence tout ce qu’ils ont pu vivre. Des difficultés à la plus grande des détresses. Ils ont pour la plupart joué le rôle de parents pour elle, à bien des égards. Mais lorsqu’ils ont été, par la force des choses séparés, et qu’elle a dû parcourir les foyers, tous plus infâmes les uns que les autres, elle n’a pas vraiment cherché à faire perdurer ces liens qu’ils avaient, outre Hugo dont le quotidien était bien plus stable que les aautres. Parfois elle regrette cela.  Parfois elle regrette la force qu’ils avaient, tous ensemble. Mais elle sait au fond d’elle qu’une réunion calme et remplie d’amour de cette fratrie est impossible. Un doux mirage. Car avec eux, rien ne pouvait se dérouler normalement.  signe astrologique : Lion, symbole du feu et de la joie de vivre. Hazel est l’incarnation parfaite de son astrologie. Ambitieuse, courageuse et forte, elle va toujours de l’avant, se délestant de chaque boulet qu’elle pouvait trainer. A commencer par famille.  le pire tue-l'amour : Les poils sur les pieds. Cela lui donne la nausée. un fantasme : Faire l’amour dans un endroit interdit, où elle peut à tout moment se faire surprendre. à Brisbane depuis : Hazel ne connait que Brisbane et n’a connu que Brisbane et ses alentours depuis son plus jeune âge. Elle n’a jamais voyagé, malgré des rêves plein la tête. Elle est donc à Brisbane depuis toujours et y sera probablement pour toujours, sauf si elle parvient à réussir là où elle n’est pas encore parvenue à percer.  traits de caractère : Digne progéniture Winstead, Hazel a un caractère bien à elle. Si elle est solaire, joyeuse et dotée d’un sourire à faire pâlir les plus grandes stars de cinéma, elle peut aussi être difficile à suivre. Une vraie pille électrique montée sur ressorts, elle vit son quotidien à mille à l’heure, incapable de s’arrêter, incapable de se concentrer et de ne pas s’éparpiller. Femme aux milles projets, elle est constamment en train de tester de nouvelles choses. Ambitieuse et aventureuse, elle n’a peur de rien. Elle fonce et s’inquiète ensuite des conséquences. Enfin pas trop longtemps. Elle passe vite à autre chose Hazel, incapable de se stabiliser. Fruit d’un probable trouble de l’attention jamais réellement diagnostiqué et encore moins traité. Toujours excessive, dans la joie comme dans la peine, parfois Hazel peut avoir des réactions démesurées, presque violentes. Part d’ombre d’un joli soleil, il lui est arrivé un jour d’envoyer une chaise dans la baie vitrée d’un commerce où elle faisait un stage, fatiguée des humiliations à répétition. Elle ne se laisse par faire Hazel, prenant le chemin de ses grandes sœurs. Franche et particulièrement téméraire, elle n’a pas peur de dire ce qu’elle pense et d’en assumer les conséquences. Un drôle de phénomène dans un si petit corps. Hazel étonne et détonne. Charmeuse, elle n’hésite pas à utiliser ses atouts pour obtenir ce qu’elle veut, un gène de sa mère probablement. Amusante et drôle, il ne sera pas rare d’entendre son rire traverser les murs et d’être la victime de plaisanterie plus ou moins adéquates. Parfois souhaitées et d’autres fois involontaires. Hazel est maladroite, très maladroite.  avatar : Olivia Holt (anglaise).

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romantisme (50%)	level de drague (80%)
engagement (20%)	passion (100%)
performance au lit (60%)	fidélité (50%)
nombre de cœurs brisés (50%)	recherche de l'amour (10%)

♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ? est-il à sa recherche actuellement ?
- Hazel n’a de réponse à cette question. Ignorante de ce qu’est le grand amour, parce qu’elle ne l’a jamais vécu et ne l’a presque jamais vu. Tout ceci est une notion bien floue aux frontières non définies pour la belle et jeune Hazel, ignorante du pouvoir véritable de l’amour. Si bien que non, trouver le grand amour n’est absolument pas un but à atteindre dans sa vie. Du moins, pour le moment. Elle ne jure par qu’elle ne changera guère d’avis le jour où elle rencontrera quelqu’un qui fera chavirer son cœur, assez pour revoir tous ses idéaux.

♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
Elle avait treize ans et son petit ami de l’époque a embrassé l’une de ses amies les plus proches. Elle a senti son coeur se briser un instant avant de retrouver toute sa joie de vivre le lendemain. Hazel ne s’arrête pas sur les blessures. Hazel ne s’embarrasse pas de personne qui n’en valent selon elle, guère la peine.

(un) la famille. On ne choisit pas sa famille. Hazel n’a pas choisi la sienne. Elle éprouve et a toujours éprouvé des sentiments ambivalents pour cette famille qu’elle n’a pas choisi mais qui est pourtant la sienne. Un mélange d’amour et de haine. Un mélange de fierté et de honte. Parce qu’ils sont si particuliers, si uniques, tout un chacun. Ils sont si différents d’elle tout en étant similaires sur bien des aspects. Souvent, ils ne se comprennent pas. Souvent ils se crient dessus et ne se parlent plus pendant des jours, des semaines voir des mois. Mais ils finissent toujours par se retrouver. Enfin, c’était le cas avant. Avant qu’elle ne prenne ses distances avec la plupart d’entre eux, pour apaiser son esprit livré à une course poursuite contre lui-même depuis toujours. Pour se donner une chance de s’élever dans cette société qui n’avait eu de cesse de rejeter les Winstead. Mais ils lui manquent. Parfois. Souvent. Ensemble, ils ont tout affronté. Ensemble ils ont vécu l’enfer. L’enfer d’une mère à la dérive laissant ses progénitures livrées à elles-mêmes. L’enfer d’une maison désordonnée, sale et répugnante. Un foyer qui n’avait en théorie rien de sain mais qui était le sien. Digne petite dernière de cette famille dysfonctionnelle, elle a pourtant eu la protection de ses frères et sœurs, sans pour autant échapper au quotidien alarmiste et complètement hors sol des Winstead. A trois ans, elle jouait avec les bouteilles vides de Vodka de sa mère. A cinq ans, elle hurlait à la mort dans une voiture exposée en plein soleil, en attendant que sa génitrice termine sa petite afffaire avec un sombre inconnu. A sept ans elle regardait des films d’horreur avec son frère. A dix ans, elle a laissé Carla lui raser la tête, juste pour s’amuser. A onze ans elle a avalé les pilules de Lucas, laissées sur la table basse du salon en pensait qu’il s’agissait de bonbons avant de finir à l’hôpital frôlant l’overdose. Puis elle a été placée en foyer.  (deux) les foyers. Elle y a été de nombreuse fois dans les foyers Hazel. A chaque nouvelle frasque de sa mère. A chaque nouveau dérapage, chaque erreur commise, chaque oubli, les services sociaux rappliquaient à la porte du taudis des Winstead. Ils avaient même une assistante sociale qui leur était attitrée et qui suivait chacun des enfants Winstead lors de chacun de leur placement. Elle est revenue plus d’une fois dans cette maison de l’enfer avant de repartir. C’était une habitude pour la fillette qui a grandi ainsi, sans savoir que ce n’était guère normale. Elle n’aimait pas les foyers. Elle hurlait dans chacun d’entre eux. Elle criait, pleurait jusqu’à s’endormir d’épuisement. Elle lançait des objets, vociférant qu’elle voulait retrouver les siens et faisait vivre l’enfer à toutes les personnes en charge. Puis elle s’habituait. Elle retrouvait parfois des visages familiers, des bénévoles qui venaient les voir. Orion notamment, qu’elle avait adoré charmé alors qu’elle n’était qu’une adolescente. Et l’histoire se répétait. Encore et encore. (trois) l’hyperactivité. Étrange sensation. Étrange excessivité qui s’imprègne et s’est toujours imprégnée d’elle. La petite gamine à la tête d’ange, et aux grands yeux de princesse, qui court partout, monte aux arbres, galope derrière ses frères et sœurs, crie, est infatigable et qui a bien du mal à supporter la frustration. Ça a toujours été ainsi. Encore aujourd’hui. Infatigable jusqu’à l’épuisement le plus total. La vie à cent à l’heure. La vie au galop, courant après les 1000 projets, les foules d’idées à la minute, les nouvelles envies, les nouvelles lubies avant de passer aussi rapidement qu’elle s’y était intéressée à autre chose. Elle a entendu plusieurs fois des inconnus, les services sociaux ou certaines connaissances la qualifier d’hyperactive sans que cela ne soit jamais officialisée ni même apaisée. Cela l’importe peu, persuadée qu’il s’agit d’une facette exubérante de sa personnalité. Même si parfois, elle rêve de calme. Même si parfois elle aimerait trouver une paix intérieure qu’elle ne trouve jamais. Même si parfois, elle aimerait s’arrêter sans en être capable. (quatre) Billie. Son double. Sa jumelle. On ne choisit pas sa famille, mais on choisit ses amies. Billie est la plus vieille et la plus importante de ses amies. Toujours collées l’une à l’autre, toujours au téléphone, toujours en train de se raconter les derniers ragots, à commérer et à faire la fête. Elles ont beaucoup fait la fête, Billie et Hazel. Elles ont beaucoup parcouru les boites de nuits, avec ou sans fausses cartes d’identité pour pouvoir boire de l’alcool. Elles ont fait des défilés de mode sur la table du salon des Butler, elles ont enregistré leur propre émission sur un vieux poste de radio qui appartenait à sa mère, elles ont volé dans les magasins, couru sous la pluie en maillot de bain en pleine tempête, juste pour s’amuser. Elles ont mangé des fast-food au beau milieu de la nuit, ont pleuré devant des dizaines de films romantiques, ont ri … Tant ri. Elles se sont confiées l’une à l’autre, dans les bons comme dans les moins bons moments. Jusqu’à ce que les excès ne dévastent son amie. La drogue. Elle en avait pris de la drogue Hazel. Souvent. Pour s’amuser. Pour rire, sans jamais tomber dans une forme de dépendance. Contrairement à Billie. Billie qui lui fut arrachée de force. Billie qui se soigna. Peu à peu. Loin d’elle. Parce qu’on la suspectait d’avoir une mauvaise influence. Parce qu’elle venait d’une famille à problème et qu’elle n’était pas comme eux. Les Butler. Son cœur se brisa ce jour, bien plus qu’après une rupture amoureuse. Aujourd’hui, maintenant que Billie va mieux, elles se retrouvent. Malgré les interdictions, malgré les conseils. Parce qu’elles sont amies. Meilleures amies. Et que c’était elles contre le reste du monde. Depuis toujours. (cinq) la musique. Quelques notes sur le piano d’une gare, la voix mélodieuse de cette femme qui semble captivée par son art. Tant qu’elle ne se rend pas compte de tous ces regards qui se sont posés sur elle, envoutés par ce charme, ce charisme qui se dégage d’elle. Hazel est ensorcelée par cette femme, par sa voix, par cette musique qu’elle crée au hasard au milieu d’une gare. Elle rêve de lui ressemble Hazel, à cette sombre inconnue. Elle n’a que huit ans pourtant, mais elle sait à cet instant que c’est ce qu’elle veut faire, quand elle sera grande. Sans savoir jouer d’un quelconque instrument, sans avoir jamais chanté de sa vie. Car ce n’est pas quelque chose d’habituel, de courant chez elle, bien plus coutumier des cris de colère. L’art est loin des Winstead. Et pourtant. Lorsqu’elle rentre chez elle ce soir-là, sous les vociférations de sa mère, elle commence à pousser ses premières notes. Elle commence à s’échapper, sans que personne ne le remarque, se réfugiant dans ces gares où elle peut appuyer sur les touches d’un piano… Ce sont ces premiers émois avec la musique, qui s’est imprégnée d’elle, petit à petit pour devenir son essentiel, son rêve le plus fou. Elle intègre même un groupe de musique à ses quinze ans, avant de s’y casser les dents, pour la première fois. Parce que le monde de la musique est impitoyable et est parsemé de personnes aux mauvaises intentions … (six) la liberté. Hazel a pris son envol. Elle a dit au revoir, sans le moindre regret à ces innombrables foyers et à cette famille dysfonctionnelle, riche d’une bourse et de ses petits boulots mal payés. Elle en a fait du chemin la petite Hazel. Par elle-même la plupart du temps, puisque c’était le mantra de la famille Winstead. Elle a découvert les joies de l’université. Les fêtes, les bancs des amphithéâtres, l’immense bibliothèque et les examens qui durent plusieurs heures. Elle s’en est sortie Hazel. Avait-elle vraiment le choix finalement ? Au-dessus de sa tête, flottait une épée de Damoclès si elle ne parvenait pas à s’ériger comme elle l’aurait souhaitée. Elle n’a pas invité sa famille, lors de la remise des diplômes, contrairement à ses camarades de classe, bien trop effrayée par le simple fait qu’ils lui fassent honte. Mais elle a réussi. Elle est diplômée de communication et rêve d’entrer dans une grande entreprisse, pour vivre ce rêve australien, bien au-delà de ses rêves inatteignables de gloire. Car oui, la musique ne l’a fait toujours pas vivre. Hélas. Mais elle est libre et c’est tout ce qui compte. (sept) la solitude. Elle la ressent parfois Hazel. Dans ces moments où elle donne tout. Dans ces moments où elle chante devant cette foule de convives pour un mariage et que tous les yeux sont rivés vers les mariés, dans ces moments où dans un bar, elle chante, tel un bruit de fond, ou derrière un piano dans une gare. Pire, elle la ressent le soir, dans son petit studio qui ne paie pas de mine. La solitude. Lorsque son énergie s’est vidée. Totalement vidée. Elle sent l’absence d’une épaule, l’absence d’une famille, l’absence de ceux qui ont autrefois toujours été présents pour elle et qui n’étaient aujourd’hui qu’un lointain souvenir… Les larmes perlent le long de ses joues, parfois, le soir. Avant qu’elle n’entame une nouvelle journée, armée de son plus beau sourire. Parce qu’elle est comme cela Hazel. Elle sourit. En permanence. Tout le temps. Quel que soit l’état de son cœur et de son âme.  (huit) la télévision. Un monde jusqu’alors inconnu. Un monde de paillettes. Un monde auquel elle n’appartient pas et dans lequel, parfois, elle se sent en décalage. Mais elle lutte Hazel. Elle prend le contre-pied et monte à cheval avant de se lancer au galop. Elle court. Partout, pour satisfaire la moindre des volontés de celle pour qui elle travaille. Ruth. Ruth Aslan. Star de la chaîne, animatrice de talent, journaliste de renom. Il lui arrive de ne pas réussir Hazel. Il lui arrive de recevoir les foudres de la belle journaliste, sans jamais blesser les bras. Un ravissant sourire plaqué sur les lèvres. Elle voulait bien faire pour ce premier emploi Hazel. Ruth lui avait fait confiance. Elle l’avait choisi sans la connaitre et elle devait être à la hauteur. Malgré toutes les embûches, elle était toujours debout. Même si parfois, le dragon lui crachait son venin, la piétinait, elle n’abandonnait pas Hazel. Elle avait vécu et encaisser bien pire. Elle ne lui faisait pas peur. Enfin, la plupart du temps. (neuf) la famille. Parfois elle regarde des photos d’eux. De ses frères et sœurs et se demandent ce qu’ils deviennent. Elle cherche à renouer le contact, envoie quelques messages, dont certains restent sans réponse, avant de s’éloigner de nouveau. A la fois aimant et repoussoir, elle ne savait plus très bien comment elle devait se comporter avec eux. Eux dont la vie avait continué. Eux dont la vie ne les avait épargnés. Eux dont elle avait à la fois honte et qu’elle aimait profondément… (dix) toujours la musique. Elle se rêvait à de grandes choses Hazel, alors allongée sur le divan de l’appartement de Stella. La seule qui comprenait vraiment cette passion qui la dévorait. Celle avec laquelle elle pouvait chanter pendant de heures, celle avec laquelle écrivait, composait et s’enfermait dans une bulle d’art qui canalisait l’ensemble de ses démons, l’ensemble de ses tourments. Et si ? Et si, à deux, elles parvenaient à percer là où individuellement, elles n’avaient guère réussi ? Hazel n’abandonnait jamais. Jamais.

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