Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
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pseudo : aphaea
id card : D. Sharman @showmeyouricons
pronom irl : elle
à contacter : Lincoln
présence : présente
âge : La quarantaine approchante, trente-neuf ans à la fin de l'année, quelques rides se dessinent lentement, il paraît qu'elles font tout ton charme.
statut civil : en couple , toi, l'éternel célibataire, tu as fini par te caser, la bague bientôt au doigt. Mais est-ce que tu as réellement conscience de ce qui t'attend ?
occupation : photographe professionnel , rêve de gosse, tu viens d'ouvrir ta nouvelle galerie dans ton ancien appartement.
adresse : quartier paddington , déménagement forcé, appartement flambant neuf et jamais aussi bien rangé depuis qu'il y a une femme à la maison.
Tes yeux ne quittent pas cet immeuble, sentiment de liberté et d’un brin de nostalgie en même temps. Ton rendez-vous n’est qu’à une rue de celle-ci, mais tu t’attardes un peu devant ton ancien lieu de travail. Tu n’étais encore pas revenu ici, tu voudrais rentrer, pousser les portes de ton bureau et gueuler sur tout le monde, comme tu avais coutume de le faire. Mais cela appartient au passé, une page que tu as décidé de tourner avec beaucoup d’énergie, ta santé mentale en dépendait. Mais tu as beaucoup de souvenirs derrière ces murs pour ne pas y repenser, et continuer ton chemin, sourire aux lèvres, apaisé de simplement passer devant.
L’immeuble qui te fait face est moins imposant, mais il se cache l’émission hyper tendance depuis quelques temps maintenant. Tu n’as pas pu passer à côté, et la voix t’es si familière. Une invitation ne se refuse pas, surtout que tu y vas pour promouvoir ta nouvelle galerie, et potentiellement te faire de nouveaux clients. Tu ne sais pas si tu es prêt à revoir Ruth, mais si on t’a invité et qu’elle présente l’émission, elle a dû donner son accord …sans rancunes ?
On t’accompagne à travers les couloirs, tu passes par la case distributeur de café, tu râles au fond de toi parce qu’on ne te propose même pas du vrai café. Est-ce qu’ils savent au moins ici qui tu étais avant ? Scandaleux, tu ne manqueras pas de le signaler en partant. Après plusieurs longues minutes d’attente, tu rentres enfin dans le studio, tu es plutôt habitué aux interviews face caméra, mais c’est un bon exercice. Ruth est là, comme tu l’avais imaginé, et elle n’a pas changé. Jusqu’à ce qu’elle se lève. Si tu avais commencé à sourire, celui-ci se transforma en léger rictus, avant de ricaner « Moi qui croyais avoir pris du ventre … » ce n’est rien comparé à ce qu’elle est. Tu te rends compte que tu as loupé bien des choses, tu réalises aussi que si tu avais du courage tu aurais pu être le père de ce bébé qu’elle porte – merveilleuse bien d’ailleurs – et tu réalises que Ruth a bien changé. Un bébé …elle ? « Le tibet t’a transformé à ce point ? » tu souris, secouant la tête. Tu ferais mieux te taire, parce que t’es sur le point de te marier. Match nul, balle au centre. Un homme te fait signe de t’assoir en face d’elle, tu t’installes, plutôt confiant sur l’émission.
Ruth Aslan
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pseudo : earithralia ✺
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multicomptes : Stella (B. Vargas) & Juliet (T. Thompson) & Billie (E. Exposito) & Noor (C. Nadir) & Isabella (A. Hathaway) & Diego (R. Lazzini)
âge : trente-six ans. un âge parmi d'autres. Ruth a cessé de compter le jour de son trentième anniversaire. À quoi bon ? Le compteur ne cesse de tourner et quelques cheveux blancs se sont installés doucement sur son crâne.
statut civil : En couple avec Nils. L'amour reste complexe, mais elle l'aborde avec réalisme cette fois-ci. Prête à s'ouvrir à ce petit oiseau suédois, mais elle reste prudente.
occupation : Présentatrice d'un talk-show En pause de son rôle de journaliste reporter, elle lance "Spill the tea", son talk-show live de société et divertissement autour d'un thé et quelques chroniqueurs. Un virage audacieux de son ancien métier trop sérieux.
adresse : Appart' niché dans une ancienne usine réhabilitée à West End. Malgré les apparences, elle s'y plait.
Workalcoholic ; turque jusqu’au bout des ongles ; parle couramment l’anglais et le turc ; a de bonnes notions d’arabe ; a connu la captivité durant plusieurs mois ; n’a pas sa langue dans sa poche, quitte à être parfois méchante ; aime la mode ; joue du piano ; fume en cachette pour se détendre ; a parfois l’impression d’errer sur terre ; ambitieuse ; capable de courir en talons ; joue de la guitare ; imbattable au scrabble ; a remporté plusieurs médailles de concours de dictée au collége ; posséde la légion d'honneur ; porte toujours de faux ongles ; bricole le dimanche ; piétre jardinier ; adore les potins ; voyager ; passe sa vie sur les réseaux sociaux ; coupe ses cheveux blancs pour ne pas les assumer ; n’a plus son permis mais conduit parfois sans; n’est pas douée pour la cuisine et adore manger à l’extérieur ; Mcdo ; mâche tout le temps du chewing-gum pour garder l’haleine fraîche ; a toujours sur elle son trousseau de maquillage… au cas où ; voue un culte à l'équipe de rugby australienne : les Wallabies ;
À l’instant où Lincoln franchit la porte du studio, une vieille rancœur la saisit à la gorge. Ruth le regarde se faufiler entre les techniciens, ce sourire insolent plaqué sur ses lèvres. Arrogant, charmeur, toujours sûr de lui. La même nonchalance, ce même détachement calculé qui l’avait attirée autrefois lorsqu’elle cherchait encore désespérément à recoller les morceaux de sa vie. À l’époque, tout était flou. Elle avait perdu pied, incapable de se reconstruire. Et puis, Lincoln était apparu dans ce chaos personnel comme une bouffée d’air frais, apportant des moments de légèreté dans ses démons intérieurs. Ils avaient partagé des rires, des nuits intenses, torides et des rêves de ce qu’ils pourraient être en rentrant. Elle avait naïvement cru en ce début d’histoire. Jusqu’à ce qu’il se volatilise du jour au lendemain, sans explication, la laissant avec plus de doutes qu’auparavant. Mais cette Ruth-là n’existe plus. Aujourd’hui, tout est différent. Elle a Nils. Nils, qui est tout ce que Lincoln n’a pas pu être. Sûr, ancré, présent. Un homme qui est resté à ses côtés quand elle était à son pire et qui l’a aidée à retrouver son chemin. Un pas après l’autre jusqu’à que Ruth Aslan redevienne la Ruth Aslan que tout le monde connaît, craint et respecte. Ils s’apprêtent à avoir un bébé ensemble. Elle ne sait pas réellement si elle est prête mais elle est heureuse. Elle peut enfin dire qu’elle sait ce que c’est le vrai amour. Pourtant dans la perfection de ce qu’est sa vie aujourd’hui… Lincoln reste une ombre dans son passé qu’elle n’a jamais vraiment exorcisé. Que serait-il advenu d’eux s’il n’était pas parti ? Auraient-ils fini par se détruire, à se blesser comme elle l’avait fait avec Wes ou auraient-ils trouvé une forme de bonheur. Wes l’avait abandonnée avant lui, et puis Lincoln avait fait de même, réveillant cette peur viscérale qu’elle n’était jamais assez, qu’elle finirait par être seule. Et même si aujourd’hui tout se passait bien avec Nils, elle se retrouve parfois à douter. Et s’il partait lui aussi…
Lorsqu’il sort cette réplique ridicule sur son ventre, Ruth se force à sourire. Elle serre les dents en s’efforçant de ne pas céder à l’impulsion de lui répondre avec le venin qu’elle a sur le bout de la langue : « Il y a des hommes qui portent mieux leur courage que d’autres, je crois… » réplique-t-elle doucement, la voix douce mais acérée. Le sourire qu’elle lui adresse n’atteint pas ses yeux, un sourire qui n’a rien de chaleureux ni de complice. Elle l’observe, le toise, comme on jauge un adversaire avant de lancer une attaque. Peut-être qu’il pensait que tout était oublié ? Qu’elle serait ravie de le revoir ? Qu’il aurait droit à des retrouvailles soupoudrée de nostalgie ? Et bien, il se trompait lourdement si c’était le cas. Lorsqu’il fait référence au Tibet, la journaliste se redresse prête à lui asséner un nouveau coup verbal bien senti, mais une voix résonne dans son oreillette : « Ruth, on est à l’antenne dans trente secondes. » Elle pince les lèvres, réprime un soupir. Le show doit continuer, et sa colère devra attendre. Elle se détourne de Lincoln, prend place sur son fauteuil et ajuste ses fiches devant elle. Son cœur bat un peu plus vite, une bouffée d’adrénaline familière pulse dans ses veines. Elle voit les caméras s’allumer autour d’eux et la tension monter sur le plateau. En un instant, elle bascule dans son rôle d’animatrice : « Bienvenue à tous, et merci d’être aussi nombreux chaque semaine devant Spill the Tea! » Son sourire s’élargit, professionnel, maîtrisé. Elle s’appuie légèrement en avant, jetant un coup d’œil furtif vers Lincoln. « Aujourd’hui, nous avons un invité très spécial, quelqu’un dont le nom ne vous est sûrement pas inconnu… Lincoln Murphy ! » Elle laisse un bref silence planer, juste pour le suspense. « Fils du grand feu Murphy, le fondateur de l’un des plus grands empires informatiques de la planète, Lincoln était destiné à reprendre les rênes de cette dynastie familiale. Mais au lieu de suivre le chemin tout tracé, il a tout plaqué du jour au lendemain pour se lancer dans la photographie, brisant ainsi les espoirs de ses parents. » Son ton reste léger, presque complice, mais chaque mot est choisi avec soin. « Loin du cocon familial mais pas sans quelques millions pour bien démarrer. » Un sourire brillant, presque chaleureux, éclaire son visage. Ruth entend quelques rires dans l’assistance, de ceux qui ont saisi la pointe d’ironie derrière ses paroles. « Depuis il a parcouru le monde, capturant des instants uniques avec son objectif… et aujourd’hui, il est là pour nous parler de l’ouverture de sa toute nouvelle galerie.» Elle se tait, se retourne vers l’inviter en se penchant en arrière pour mieux le jauger. Elle a l’avantage. Pour l’instant. « Bonjour Lincoln, et merci de nous faire l’honneur de votre présence. C’est un plaisir de vous revoir à Brisbane. Qu’est-ce qui vous a finalement poussé à revenir parmi nous ? Avez-vous eu du mal à vous faire une place ailleurs ? »
Dernière édition par Ruth Aslan le Ven 25 Oct - 16:45, édité 2 fois
Lincoln Murphy
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ses mots résonnent dans ta tête, elle ne les a pas choisi pour rien. Ruth est bien trop intelligente pour cela. Tu décèles beaucoup de choses, dans le son de sa voix, son regard, son sourire presque forcé. tu prends entièrement tes responsabilités, c'est toi qui la laissée tomber, c'est toi qui est parti - précipitamment c'est vrai - mais parti. c'est toi qui as décidé de ne pas donner de nouvelles. A quoi t'attendais tu ? Rien d'autre que de la froideur et des piques, c'est certainement ce à quoi tu devras faire face aujourd'hui. tu aurais tellement à lui dire, à Ruth. Parce qu'elle a été une rencontre très importante, un tournant dans ta vue. tu as entrevue de la lumière à ses côtés quand tu pensais sombrer. Ce regard bienveillant qu'elle avait sur toi éloigné de tous. Deux pauvres australiens paumés, partis à l'assaut d'un pays inconnu pour faire voeux de silence pendant plusieurs jours. Foutaise. Deux diablotins, deux adultes revenus enfants à enfreindre des règles. tu avais presque trouvé ton alter égo, elle te surpassait même parfois. Votre histoire à certainement commencée là-bas, et elle s'est terminée brusquement. encore. Quel avenir auriez vous pu avoir ? visiblement, Ruth a continué sa vie, et tu es content pour elle. "et des femmes qui passent vite à autre chose.", c'est marmonné, suffisamment fort, mais l'a t-elle entendu ? Si elle veut être blessante, tu peux l'être aussi. ce petit concours d'égo, vous l'avez déjà eu au Tibet, ça l'a toujours été. deux tempéraments forts, explosifs. C'est indéniable, vous vous étiez bien trouvés.
Une fois assis, tu prends le casque pour le mettre à tes oreilles. Tu l'écoutes parler, avec assurance, ton regard planté dans le sien, elle qui ne jette que des coups d'oeil furtifs sur toi. Cette allusion à ton père te fait lever les yeux au ciel. Tu as tout fait pour te détacher de lui, mais les gens ne retiennent que ça. tu n'y peux rien évidemment rien, mais ça a le don de t'énerver. Plus tu écoutes la jeune femme, plus tu as la sensation qu'elle se fiche de toi, et ces derniers mots te le confirme. Pourquoi tu sens que cette interview va mal tourner ? Ruth est-elle capable d'être impartiale et laisser de côté sa colère ? Tu prends une profonde inspiration avant de répondre, à sa première question.
"Merci de m'avoir si chaleureusement invité Ruth. Et la réponse est non, j'ai eu besoin de retourner à Londres pour gérer le décès de mon père, je pense que vous n'êtes pas sans le savoir. Je suis resté dans ma famille quand elle avait le plus besoin de moi. Quelques mois de parenthèse qui m'ont fait le plus grand bien. Mais je n'ai pas cherché à m'installer ailleurs, Brisbane est chez moi, et c'est ici que je compte m'épanouir dans mon travail." Tu te recules dans ton siège, observant la jeune femme. tu lui offres une première réponse, bien que l'information ait fait le tour du monde, elle mérite de savoir pourquoi tu n'as pas donné de signe de vie. Elle aurait mérité de le savoir avant, mais tu ne peux pas retourner en arrière.
Ruth Aslan
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occupation : Présentatrice d'un talk-show En pause de son rôle de journaliste reporter, elle lance "Spill the tea", son talk-show live de société et divertissement autour d'un thé et quelques chroniqueurs. Un virage audacieux de son ancien métier trop sérieux.
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Workalcoholic ; turque jusqu’au bout des ongles ; parle couramment l’anglais et le turc ; a de bonnes notions d’arabe ; a connu la captivité durant plusieurs mois ; n’a pas sa langue dans sa poche, quitte à être parfois méchante ; aime la mode ; joue du piano ; fume en cachette pour se détendre ; a parfois l’impression d’errer sur terre ; ambitieuse ; capable de courir en talons ; joue de la guitare ; imbattable au scrabble ; a remporté plusieurs médailles de concours de dictée au collége ; posséde la légion d'honneur ; porte toujours de faux ongles ; bricole le dimanche ; piétre jardinier ; adore les potins ; voyager ; passe sa vie sur les réseaux sociaux ; coupe ses cheveux blancs pour ne pas les assumer ; n’a plus son permis mais conduit parfois sans; n’est pas douée pour la cuisine et adore manger à l’extérieur ; Mcdo ; mâche tout le temps du chewing-gum pour garder l’haleine fraîche ; a toujours sur elle son trousseau de maquillage… au cas où ; voue un culte à l'équipe de rugby australienne : les Wallabies ;
L’attaque est lancée bien trop tard pour qu’elle ne puisse y répondre alors elle se contente de sourire. Un sourire à la fois poli et incisif, l’arme favorite de ceux qui préfèrent l’élégance à l’attaque frontale. Ruth l’écoute avec une attention feinte, pesant chaque mot qui sort de sa bouche comme si elle s’apprêtait à toutes les polir. Il parle de son père, de son retour, de son besoin de rester auprès de sa famille. Une excuse tout à fait valable aux yeux du monde entier mais pas à ceux de la journaliste. Elle ne l’interrompt pas, laisse le silence s’installer juste ce qu’il faut avant de répondre. Le professionnalisme avant tout, n’est-ce pas ? Ce serait mal elevé de régler ses comptes devant des millions de telespectateurs même si l’amertume coule en elle dés l’instant où elle l’a revu. Cette histoire de décès est une carte facile qu’il se permet de poser sur la table comme un joker. Tout le monde était au courant que le grand Murphy n’était plus de son monde. Ça avait fait les gros titres de tous les journaux, et les fils d’actualité avaient inondé sa boîte mail de notifications pendant des jours et des jours. Elle avait hésité à le rejoindre même, de traverser les continents pour être là… Mais où aurait-elle été accueillie, si ce n’est devant une porte close ? Elle avait su à ce moment-là qu’il ne voulait pas d’elle à ses côtés. Que leur histoire, quelle qu’elle ait été, n’avait pas de valeur à ses yeux. Il avait préféré se couper du monde entier, même d’elle pour faire son deuil. Peut-être une façon de se protéger. Peut-être simplement parce qu’elle ne comptait plus. Quoi qu’il en soit, la justification qu’il lui donne lui paraît bien légère. La famille, le deuil… Des choses que l’on comprend, en théorie. Mais le deuil n’a jamais empêché personne de décrocher un téléphone ni de taper un simple message pour dire Je suis vivant, je pense à toi. Et lui n’avait rien fait de cela. Elle pourrait le lui dire, là, maintenant. L’écraser d’un regard, lui rappeler tout ce qu’il avait négligé et ce qu’il avait abandonné dans la foulée. Mais à la place, elle se redresse légèrement, se repositionne comme si elle s’apprêtait à attaquer un angle différent de son sujet. Ses yeux se fixent dans ceux du photographe, scrutateurs, tandis que sa voix se fait plus douce, presque mélodieuse. « Je vois, je comprends. La famille passe avant tout, bien sûr.» Peut-être croit-il pouvoir se cacher derrière son deuil, derrière cette façade de fils éploré. Mais Ruth n’achète pas une seconde ce rôle de bon garçon. Pas quand il s’est évaporé comme ça, sans un mot, sans un regard en arrière.« Vous parlez de famille, Lincoln… » commence-t-elle d’un ton presque doux, mais sa douceur n’est qu’un piège. « Mais, avec tout le respect que je dois à votre chagrin… Votre retour ici, à Brisbane, est-ce vraiment par amour pour cette ville? Ou bien… » Elle se penche légèrement en avant, comme pour créer une intimité factice, comme si le reste du studio n’existait plus. « Est-ce parce que maintenant que votre père n’est plus là, la question de savoir qui va diriger la société familiale devient plus… pressante ? » Elle lui laisse juste le temps de digérer ses mots avant de continuer, sans lui donner l’opportunité de répondre. « Après tout, votre nom, c’est bien plus qu’un nom. C’est un héritage, une réputation… Et une entreprise que certains qualifieraient de monumentale. » Elle marque une pause, ses yeux rivés sur lui, observant chaque micro-réaction de sa part. « On pourrait même dire que laisser la société aux mains d’étrangers serait, je ne sais pas… un peu irresponsable ? ». Le venin est là, insidieux, se glissant sous ses paroles sans jamais devenir une attaque directe. Elle sait parfaitement ce qu’elle fait. Quoi qu’il en soit, elle a l’avantage pour l’instant, et elle compte bien l’exploiter. « Votre retour signifie-t-il que vous allez enfin… vous consacrer à l’accomplissement du grand rêve de votre père ? Ou comptez-vous continuer à poursuivre vos petites escapades photographiques et laisser le post vacant ? » Elle ne veut pas de ses excuses. Elle veut le voir se démener, elle veut le pousser à bout, voir jusqu’où il tiendra avant de craquer.
Dernière édition par Ruth Aslan le Ven 25 Oct - 16:44, édité 2 fois
Lincoln Murphy
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la famille passe avant tout. tu esquisses un sourire. Voilà. justification qui n'a aucun sens quand on sait ce que tu penses de ta famille. ton deuil a vite été fait et ton esprit était déjà tourné ailleurs une fois le cercueil sous terre. tu es rentré par pure politesse, soigner les apparences, montrer une famille unie alors qu'elle n'a de cesse d'être désunie, depuis que tu as claqué la porte de la maison. Ton émancipation a été vue aux yeux du monde comme une simple stratégie commerciale, une façon d'agrandir l'empire outre manche. Tu as juste voulu le tourner à ceux qui t'ont élevé.
Installé confortablement dans ce siège, tu continues d'écouter Ruth réciter sa leçon. Tu te demandes si les questions lui viennent maintenant, ou est-ce qu'elle a soigneusement préparé son attaque. C'est bien de cela qu'il s'agit, d'une attaque, du venin qu'elle t'envoie, espérant capturer sa proie pour mieux t'avaler. Tu ne perds pas ton petit sourire arrogant, pure stratégie, tu ne veux montrer en aucun cas que ses mots te touchent. Pourtant, elle croit avoir l'avantage, alors que visiblement, elle ne connait pas ses dossiers. "Vous avez certainement plein de talents, mais pas celui de connaître votre interlocuteur. J'ai consacré quinze ans à bosser pour mon père à la tête de l'entreprise implantée ici à Brisbane. Je me suis entouré de personnes plus que compétentes, j'ai choisi la personne qui me remplace depuis maintenant plus d'un an. Cette personne a débuté en bas de l'échelle et représente à merveille les intérêts de l'entreprise aujourd'hui. elle fait partie de la famille." tu marques une pause, léger rire qui s'échappe, nerveux probablement. "je suis tout sauf irresponsable quand il s'agit des affaires." dieu sait que c'est un gros mensonge Murphy. Mais personne n'est censé le savoir après tout. Des conneries, tu en as fait plus d'une dans cette boîte, ce sont les gens avec qui tu travaillais qui t'ont sauvé la mise. Oh tu avais toutes les compétences, tu t'es d'ailleurs montré très exigeant quand il le fallait. Mais disons que tu ne te montrais pas toujours aussi intéressé que tu aurais dû l'être. "Vous savez, madame Aslan, quand on est parent, je pense qu'on veut le bonheur de ses enfants avant tout. Mon père a toujours voulu que je travaille pour lui et je l'ai fait. Mais il voulait aussi que je m'épanouisse. Ces petites escapades photographiques comme vous les appelez, c'est un accomplissement, un épanouissement. Le sentiment d'être libre, que chacun aspire dans sa vie j'en suis persuadé. Alors je compte bien les poursuivre. " tu te redresses, plante ton regard dans celui de la brune, te rappelant ainsi ce qui t'avait envoûté il y a plusieurs mois de cela, et ce qui serait capable de t'envoûter encore, à cet instant. "Mais vous découvrirez tout cela dans quelques mois, d'ailleurs, permettez moi de vous féliciter pour la grande nouvelle." l'interview prend une tournure beaucoup plus personnel. mais dès que tu as fait tes premiers pas dans ce studio tout est devenu personnel. Elle t'en veut terriblement, et elle a toutes les raisons. Tu as pensé un instant t'en sortir comme à ton habitude avec un sourire et des beaux mots. c'est mal connaître la lionne en face de toi. Un instant tu songes à ce qu'elle pouvait ressentir avant ton départ. Vos moments ensembles signifiaient-ils quelque chose de plus pour elle ?
Ruth Aslan
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Ruth n’est pas dupe. Elle sait que tout n’est qu’une façade. Elle connaît trop bien Lincoln pour croire à ces justifications bien polies, à ces grandes déclarations sur la famille et l’entreprise. Elle le laisse parler, l’observe avec une intensité glaciale, et plus il s’enfonce dans ses explications, plus elle sent sa colère monter. Une colère froide, maîtrisée, qu’elle canalise en concentration tentant de bloquer son esprit sur ses fiches. Les caméras sont braquées sur eux, et elle a le sentiment d’être sur un champ de bataille où la moindre faille peut être exploitée. C’est un combat sans armes, mais tout aussi intense, qui se joue là, sous l’œil de milliers de spectateurs. Ruth esquisse un léger sourire, tout en gardant les yeux rivés sur lui. L’image du bon fils, vraiment ? De qui pense-t-il se moquer ? Elle n’entend plus que des excuses égoïstes, des justifications d’un homme qui s’est toujours permis de choisir la voie la plus facile sous couvert de liberté, de se donner l’air d’un esprit libre et indomptable. Pourtant, Ruth connaît la vérité. Elle voit au-delà de ce masque soigneusement construit pour les caméras et pour ceux qui ne savent pas lire entre les lignes. Elle sait que tout cela n’est qu’un leurre. Et puis, il ose en plus faire glisser l’interview sur un terrain personnel en la félicitant pour la grande nouvelle. Il lui offre même, en toute arrogance, de sages conseils de parentalité. À cet instant, elle sent une vague de chaleur lui grimper le long de la colonne vertébrale. Son cœur se met à battre un peu plus vite sous l’effet de cette rage contenue. Elle tente de se ressaisir pui répond par un faible sourire pour dissimuler l’effervescence intérieure que ses paroles viennent de provoquer. Bien joué, Lincoln. Le jeu était déjà personnel, mais là, tu viens de l’officialiser.
Le silence qui s’ensuit s’étire un court instant, juste assez pour que l’atmosphère ne devienne pas trop étouffante pour le public. Ruth n’en profite pas pour relâcher la tension, bien au contraire. Elle ne baisse pas les yeux, elle soutient son regard sans broncher, presque comme si elle était en train de le défier. Elle sait qu’il cherche à la faire réagir, à l’atteindre là où ça fait mal, en se faufilant là où il espère ébranler ses défenses, en évoquant quelque chose de plus intime et de plus profond. Mais Ruth est féroce, plus encore dans sa retenue, et elle ne s’effondrera pas sous cette pauvre tentative. Si Lincoln pense qu’un compliment suffira à la faire flancher, il se trompe lourdement. Son sourire reste impeccable, aussi dangereux qu’il est poli. « Je vous remercie et je suis également ravie que vous ayez trouvé l’épanouissement que vous cherchiez. C’est beau, ce besoin de liberté, d’accomplissement personnel. » Elle incline légèrement la tête sur le côté, presque comme si elle le trouvait attendrissant. Elle sait que son ton est parfaitement dosé, laissant passer une fausse bienveillance qui dissimule un soupçon d’indulgence. Elle poursuit, la voix plus douce : « Mais je ne peux m’empêcher de me demander si, justement, dans votre quête de liberté, d’accomplissement… si ce besoin n’est finalement pas devenu une simple échappatoire. On sait tous qu’en cas d’échec, il y aura toujours un coussin confortable pour vous rattraper. N’est-ce pas ? » Elle appuie son regard, ses mots soigneusement choisis, un reproche à peine voilé, laissant sous-entendre que cette liberté dont il se vante n’est peut-être pas aussi audacieuse qu’il le prétend. Le sous-texte est clair. Tu as le luxe de changer de voie à ta guise, sans jamais vraiment avoir à t’inquiéter du reste. Elle fait mine de jeter un œil à ses fiches avant de reposer son regard sur lui, froid et pénétrant. « Vous avez la chance de pouvoir explorer ces multiples chemins. Je vois là que vous avez bientôt quarante ans, mais on dirait que vous vous cherchez encore. Je me trompes ? »