Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
multicomptes : alma parrish (s. mitchell) ▫ enzo rosales (t. carreira) ▫ jace jenkins (c. evans)
à contacter : [ le personnage concerné par le mp ]
présence : présence au moins tous les jours
rp selon l'inspiration et de l'irl
âge : trente-quatre ans 〣
statut civil : à trop aimer, on finit le cœur fissuré, espoir abandonné quand résonne en lui les quelques mots laissés sur ce post-it à la clé. malédiction pour lui rappeler que l’amour n’est pas fait pour lui, elle s’est faufilé cette brune au sourire ravageur où il a su qu’il en serait fini de lui. il y a cru à cette onde de bonheur avant que la réalité et la rancœur finisse par s’octroyer sur les rivages aigris qu’elle lui a laissé. colère qui fait rage et pourtant ses prunelles ont du mal à l’effacer de sa vie, noor, quatre lettres posées dans ce ciel assombri depuis qu’elle s’est envolée vers des lointains horizons. fiançailles effacées pour s’y laisser dévoré par la rancune d’une amertume qui le dévore avant de décider de reprendre sa vie en main et d’avancer sans elle vers l’inconnu. s’il n’est pas certain d’être prêt à refaire confiance ou laisser quelqu’un prendre cette place, il se laisse porter, célibataire ou aujourd’hui, il se laisse porter et tenter d’avancer vers l’inconnu et tenter de l’oublier elle…
occupation : lieutenant de police 〣
adresse : soon 〣
intervention pnj : Oui
pronom perso : [ he · him ]
trigger : [ aucun en particulier ] ۰ à discuter en amont.
infos rp : (( nombre de mots )) selon l'inspiration, mais ça varie en moyenne entre 1200 à 3000 mots faciles ┄ (( réponses )) troisième personne au présent et en français ┄ (( fréquence de rp )) aléatoire selon mon inspiration et l'irl, mais lorsque l'inspiration est présente, en moyenne réponse dans les quinze jours voir trois semaines même si ça m'arrive parfois de répondre plus rapidement ou au contraire de prendre plus de temps.
Le silence se fait lourd, on entend seulement les aiguilles de l’horloge qui avance seconde par seconde au rythme de son pied qui bouge rapidement bien trop au point d’y laisser glisser son anxiété. Son regard n’exprime plus rien. Ses veines palpitent, l’explosion se glisse dans ses iris sans qu’il n’ait pu dormir depuis des heures jusqu’à la nuit blanche complète et qu’il se retrouve assis sur ce fauteuil, la seule chose qu’il restait dans cet appartement entouré d’un tas de carton qui n’a pas bougé depuis des jours. Quelque chose l’avait retenu encore, passé jamais effacé ou même pas à pas à sourire devant ce nouvel avenir, son cœur lui se meurtri toujours devant cette même pensée qu’il n’ose plus affronter. Il grogne légèrement devant la lumière qui lui fait un mal de chien sans savoir comment il avait réussi a rentrer chez lui. Il n’a aucune idée de l’heure qu’il peut être, tentant de se relever pour s’asseoir à nouveau. Sa tête tourne trop vite avant d’y lire les messages avant de jeter son portable de l’autre côté de la pièce. Ses mains glissent dans ses cheveux, ça tourne trop fort, mais il n’est pas capable de rester dans cet appartement souillé par chaque mensonge qui se révélait à lui au point de se demander comment avait-elle pu faire ça. La rage s’enfonce dans sa cage thoracique et pourtant aucun mot ne sortent, prisonnier d’elle, de ce passé qui lui revient à la gueule comme si quelque chose dans cet univers se moquait de lui. Il compte une fois, deux et puis et trois pour se relever titubant secouant à plusieurs reprises la tête ou il sait qu’il évitera d’accepter les verres offerts par l’un de ses amis qui fêtait sa nouvelle nomination. Il ne se souvient pas de grand-chose comme si son cerveau s’était bloqué à tout ce qui s’est passé et encore plus à tout ce qu’il avait pu dire à Noor, il rigolerait presque avant de sentir ce sentiment le remplir, traitrise qu’il ressent pour passer de l’eau sur son visage et tenter d’y apercevoir son reflet. Il n’y prête pas attention avant de reprendre le chemin inverse, il ne plaisantait pas et peu importe l’heure tardive qu’il était, il savait qu’il devait la voir. Il se fichait qu’elle dorme, cette fois-ci, il ne reculerait pas et elle ne pourrait pas le fuir, il ne la laisserait pas faire. Il prenait un risque à monter sur sa moto, fonçant du regard ou le flou le guide avant de parfois lâcher prise ou il avait manqué à plusieurs reprises de se cracher, il s’en fichait quand son esprit se hante à ces paroles qu’elle n’avait eu cesse de lui dire comme si tout devenait plus clair. Il n’a pas le temps de se laisser envahir par la colère, pas quand il arrive face à son immeuble, il n’y était pas aller quand à chaque fois c’était elle qui venait récupérer Moon. C’était plus facile quand il avait décidé d’y laisser cette clé sous le paillasson comme il le faisait quand elle n’était pas douée à garder des choses, cela aurait pu être amusant quand il la désignerait comme la reine de menteuses.
Il tape quelques coups, la tête qui part en vrille, le souffle presque à le faire agoniser au point qu’il se promet de ne plus jamais boire ainsi, mensonge à lui-même, mais que lui restait-il pour oublier hormis ces combats illégaux ou il avait failli aller trop loin la dernière fois. Il ne réfléchit plus avant de voir la porte s’ouvrir comme si elle avait deviné lorsque qu’il se retrouve face à elle. Ce regard qu’il croyait connaitre, il a dû mal à dissimuler cette colère à son égard, sentiment qui s’échappe ou il se sent hors de contrôle, hors de ce corps jusqu’à ce a raison le perde. Il avance lorsqu’elle le laisse passer ou peut-être est-ce lui qui a avancé sans même écouter ce qu’elle lui disait, il ne sait plus, ne cherche plus à le savoir encore plus quand Moon arrive en trombe vers lui. Le regard froid et dur qui s’apaise pour se mettre à sa hauteur et venir lui offrir des câlins. Son sourire lui revient automatiquement devant cette boule de poil. Il entend la voix de Noor au loin sans y prêter attention, pas encore prêt ou peut-être à espérer d’elle qu’elle puisse lui dire la vérité, fantasme irréelle quand pendant cinq années s’est planté devant lui une femme dont il ignore absolument tout. Difficile, mais il tente de se relever refusant son aide avant de sa maintenir aussi droit que possible. « Je vais bien ! » qu’il lâche sans pouvoir la regarder observant le canapé devant lui pour venir s’y installer et sortir sa poche cette carte qu’il cache dans la paume de sa main, il la voit arrivé à sa hauteur se retrouvant face à elle, le regard qui s’abaisse, il n’ose pas la regarder se doutant qu’elle ne devait rien comprendre au moins, elle pouvait ressentir ce sentiment qui la torturer durant des mois à vouloir comprendre avant que tout ne s’éclaire. « Tu sais... T’as toujours eu beaucoup de qualité, mais pas celui de te souvenir de certaine choses, ça clairement pas ! T’es si étourdie que tu dois même pas savoir de quoi je te parle. » Il ne pouvait s’empêcher de ce souvenir de chaque moment qui lui revenait des moments plus heureux qu’il se refusait à garder quand son palpitant ne cesse de hurler que tout n’était que mensonge. « T’es sure d’avoir rien oublié à l’appartement qui t’appartiendrait ? » Il relève son regard pour affronter ses opales, il la voit confuse assez pour presque rire d’un ton noir avant de tenir cette carte entre ses mains qu’il plie en deux jouant avec celle-ci avant de la faire glisser vers elle. « Je crois que c’est à toi Noor… ! » son regard ne la lâche pas, la colère s’y glisse incapable de pouvoir faire semblant. « Ou devrais-je plutôt t’appeler Carla non ? » Vérité qui se plante sous l’œil de chacun. Il se doute déjà face à son regard et son visage presqu’à changer de couleur qu’elle ne s’y attendait pas. En vérité, il avait été lui-même surpris. « C’est fou ce qu’on peut découvrir derrière les murs de notre ancien appartement malheureusement pour toi ta mémoire te joue trop de tours » Il secoue la tête refusant de l’entendre quand il se doute déjà de ce qu’elle va lui dire. Il n’avait plus la patiente pour ça. « Tu as eu raison au moins sur une seule chose, je ne te connais pas et pour dire la vérité je n’ai plus envie de le faire. », La colère s’enfonce dans son échine, il agonise à ses côtés. Si elle lui avait dit la vérité dans ses yeux, si elle avait eu une once de seconde confiance en lui, elle l’aurait su. Que jamais il ne lui aurait tourné le dos, qu’il aurait été là pour elle. « Je ne sais même pas ce que je fais là parce que je sais que même si je te demandais la vérité, tu ne serais pas même pas capable de me la balancer, tout ça, toi et moi, rien n’a jamais été vrai ». Ses mains s’enfoncent dans sa poche, sa tête bascule en arrière, pas qui recule dès qu’elle tentait de l’approcher secouant la tête. Cette fois-ci, c’est lui qui aurait besoin de fuir, de disparaitre loin de tout et surtout d’elle. Pourtant, il reste planté là comme figé quand lui-même a encore du mal à croire qu’il ne se trompait pas. Toute ses années, elle n’avait que lui mentir. « Est-ce que c’était un jeu pour toi ? T’approcher d’un flic et t’assurer que ta bonne identité ne soit jamais révélée ? C’était quoi le but de tout ça hein ? » Se rendait-elle compte à quel point elle avait tout bousillé en lui au point de ne plus arrivé à savoir le vrai du faux. « Pourquoi t’as fais ça ? Pourquoi N…» Il n’ose même pas prononcer son prénom, car il ne savait pas qui elle était, corps tremblant à lui tourner le dos, jamais il n’aurait dû venir. Paroles qui agonisent dans un murmure de souffrance auquel il était emprisonné depuis son départ ou le vacarme dans sa tête d’un ton moqueur lui rappel sombre idiot qu’il avait été d’avoir été si naïf et ne rien voir. Tout n’était que mensonge et rien de plus.
Noor Winstead
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MEMBRE ☆ old wounds you got a little more to prove
âge : Vingt-neuf ans. Dans la fleur de l'âge, près de trois décennies se sont déjà écoulées. elle porte le poids de ses choix et les espoirs d'un nouveau départ, tout en cherchant un équilibre entre ses erreurs et ses rêves.
statut civil : Célibataire. Aujourd'hui, elle tente de recoller les morceaux de son cœur blessé. Depuis Kai, ses relations ne durent jamais très longtemps. C'est une chance pour ses partenaires si elle les rappellent une fois la nuit consommée. Elle se protège par peur de se brûler à nouveau dans les feux de la passion.
occupation : Soigneuse animalier. à l'Australia Zoo. Connectée à la nature, elle éprouve une connexion profonde avec ces (petites) créatures et préfére leur compagnie à celle des humains.
adresse : Colocation à South Bank & West End avec Jude et Rebekah depuis novembre 2024.
en vrac :
ne s'appelle pas Noor mais Carla, passionnée de photographie ;préfère la compagnie des animaux à celle des humains ; préfère les vêtements amples et discrets ; amoureuse de la littérature; amatrice de camping et d'activité en plein air ; possède un tatouage en commun avec son ex ; allergique aux fraises ; végétarienne depuis une dizaine d'années ;
@Kai Butler & @Noor Winstead Noor était rentrée plus tôt que prévu ce soir-là, incapable de se concentrer après avoir lu les SMS de Kai. Des mots brouillés, éraflés, dont elle devinait le sens à travers la brume de l’alcool. Il était saoul, encore une fois. Il fallait qu’elle rentre, même si elle savait que ce serait douloureux. Ce n’était pas la première fois qu’il se mettait dans un état pareil, et chaque fois, une partie d’elle se brisait un peu plus.Elle se sentait responsable. Comment avait-elle pu le laisser en arriver là ? Une personne qu’on aime ne devrait jamais s’abîmer à ce point à cause d’une autre. Elle s’en voulait terriblement. Et pourtant, cette culpabilité, elle la portait comme une croix depuis des mois, depuis qu’elle avait tout fait basculer. Elle avait brisé leur relation. Lui n’avait rien vu venir, trop aveuglé par l’amour qu’il lui portait. Et elle… elle n’avait jamais été capable de lui rendre cet amour à sa juste mesure. Pas parce qu’elle ne l’aimait pas, mais parce qu’elle n’avait jamais vraiment guéri de ses propres démons. Leur histoire n'aurait peut-être jamais dû naître, pas de cette façon en tout cas. Dès le début, elle savait qu’elle n’était pas prête. Elle avait rencontré le jeune homme à un moment de sa vie où tout s’effondrait autour d’elle. Elle portait encore en elle des cicatrices encore vives . Kai était apparu comme sa chance de se réinventer, de laisser derrière elle ce passé qui l’empoisonnait. Jamais elle n’aurait pu prévoir que ça devienne si sérieux entre eux. Et encore moins qu’ils finiraient par se fiancer. C’est d’ailleurs à ce moment-là qu’elle a choisi de tout faire éclater. Le poids de cet engagement avait réveillé en elle une peur qu’elle pensait maîtrisée, une peur sourde et viscérale. Et plutôt que de l’affronter, elle avait pris la fuite. C’était plus facile de tout abandonner et de partir sans explication, que de regarder Kai dans les yeux et de tout lui révéler. La fugue comme seule option qui s’offrait à elle et depuis elle portait la honte de cette lâcheté comme un poison. Quelques mois s’étaient écoulés. Ils n’étaient plus ensemble, mais il continuait de la hanter. Plus que ça, il lui restait dans la peau. Elle ne cessait de penser à lui et elle se détestait un peu plus pour ce qu’elle lui avait fait. Peut-être qu’ils n’auraient jamais dû être ensemble. Elle le savait depuis le début, mais elle n’avait rien fait pour l’arrêter. Et maintenant, c’était trop tard. En rentrant, elle s’était demandé si elle aurait la force de lui parler. De lui expliquer enfin ce qu’elle n’avait jamais eu le courage de lui dire. Elle l’aimait encore c’était certain, d’une manière tordue et déchirée, mais elle l’aimait. Et c’est justement cet amour qui la détruisait elle aussi. Alors lorsqu’elle ouvrit la porte et vit la silhouette du policier elle compris. Lâchement, elle sentit un poids tomber de ses épaules. Quand il l’appela par son vrai prénom Carla elle sentit son cœur se desserrer. Et malgré la colère dans ses yeux, malgré la tension qui emplissait la pièce, elle se sentit soulagée. Soulagée de ne pas avoir à expliquer cette partie d’elle-même qu’il avait découverte tout seul. Elle n’aurait jamais eu la force de le lui avouer, pas après tout ce qu’ils avaient traversé. Ce mensonge-là, elle le portait depuis trop longtemps, et il lui brûlait la gorge à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche sans rien dire. Il avait réussi à assembler lui-même certaines pièces du puzzle. Elle n’avait plus à supporter ce silence, cette attente anxieuse que tout soit enfin révélé. Et pourtant, elle savait que ce soulagement n’était que temporaire. Ce qui allait suivre serait encore plus dur à affronter. Parce que, si Kai avait découvert une partie de la vérité , il restait encore tant de choses qu’elle n’avait jamais eu le courage de lui dire. Des vérités plus profondes, des blessures qu’elle avait cachées, non seulement à lui, mais aussi à elle-même. Et il y avait encore tout ce qu’elle n’était pas prête à admettre, tout ce qu’elle avait fui en partant si brutalement. Elle resta figée, incapable de faire face à ce qu’il attendait d’elle. Parce que même si cette partie du mensonge était enfin tombée, le reste restait là, intact, plus lourd que jamais. Puis elle finit par prendre une grande inspiration, tentant de se ressaisir et calmer sa nervosité. Elle savait qu'elle ne pouvait plus reculer maintenant. Alors, elle serra les poings et lança fermement : « Je peux tout t’expliquer. Mais d’abord, il faut que tu te calmes. » Elle voyait la rage briller dans ses yeux, et elle savait que s’il ne se détendait pas, aucune conversation ne serait possible. La colère qu’il ressentait envers elle, bien qu’elle soit totalement justifiée rendait la situation plus explosive. Il était déjà hors de lui, sur le point de craquer, et elle craignait de ne pas parvenir à poser les mots justes pour essayer de lui expliquer. Pourtant c’est sa réflexion, celle sur son rapprochement avec un flic, qui la piqua. Comment pouvait-il penser cela ? Il croyait vraiment que tout avait été calculé, que chaque geste, chaque sourire, chaque instant passé ensemble n’était qu’une mascarade ? « Ce n’a jamais été mon intention, tu le sais… » lâcha-t-elle, la voix un peu plus acerbe qu’elle ne l’aurait voulu. « Ce n’était pas un jeu. Le fait que tu sois flic, ça n’a rien à voir. D’ailleurs ça a toujours tout compliqué. J’avais tellement peur que tu découvres tout plus tôt, que mes mensonges te sautent aux yeux bien avant que je sois prête à les affronter. » Elle baissa les yeux, incapable de soutenir son regard plus longtemps. C’était vrai. Le fait qu’il soit policier avait constamment pesé sur elle, transformant leur relation en un champ de mines. À la base, ce n’était pas censé aller aussi loin entre eux. Jamais elle n’aurait cru que leurs vies se mêleraient à ce point, qu’ils s’aimeraient avec une telle intensité, et encore moins qu’ils finiraient fiancés. Et maintenant, tout était à nu. La vérité éclatante sans aucune possibilité de retour. Noor, ou plutôt Carla, ferma les yeux un instant, cherchant les mots justes, ceux qui pourraient, peut-être, le faire comprendre et l’apaiser. Elle releva la tête, croisa enfin son regard, et lâcha, presque d’une traite : « Oui… je m’appelle bel et bien Carla. Mais ça ne change rien au reste. et à ce qu’on a vécu ensemble. Ce que tu as partagé avec Noor, c'était réel. » Elle voyait la confusion dans ses yeux, la douleur. Tout se mélangeait en lui. « J’ai préféré te cacher la vérité, parce que je ne pensais pas que ça deviendrait aussi sérieux entre nous et je ne pouvais… si tu savais ce qui m’a poussé à mentir sur mon identité, tu me détesterais. Et ça, je ne pouvais pas le supporter. » Elle avait toujours redouté ce moment. Elle était terrifiée qu’il découvre ce qu’elle avait traversé, ce passé qu’elle fuyait depuis si longtemps. Elle n’était pas prête à affronter son jugement, à voir la pitié ou le dégoût, dans ses yeux. Elle marqua une pause, la gorge serrée. Ses mots avaient du mal à sortir: « Je ne pouvais pas vivre avec ça. Tu es la seule personne que j’ai autant aimée et je ne voulais pas te perdre. Alors, j’ai préféré te cacher la vérité, espérant naïvement que ça n’aurait jamais à sortir. Et j’ai paniqué en voyant que le mariage s’approchait et qu’il faudrait ressortir tout cela. »
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((let me go)) My mama don't like you, and she likes everyone. And I never like to admit that I was wrong. And I've been so caught up in my job, didn't see what's going on. But now I know: I'm better sleeping on my own.
Kai Butler
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statut civil : à trop aimer, on finit le cœur fissuré, espoir abandonné quand résonne en lui les quelques mots laissés sur ce post-it à la clé. malédiction pour lui rappeler que l’amour n’est pas fait pour lui, elle s’est faufilé cette brune au sourire ravageur où il a su qu’il en serait fini de lui. il y a cru à cette onde de bonheur avant que la réalité et la rancœur finisse par s’octroyer sur les rivages aigris qu’elle lui a laissé. colère qui fait rage et pourtant ses prunelles ont du mal à l’effacer de sa vie, noor, quatre lettres posées dans ce ciel assombri depuis qu’elle s’est envolée vers des lointains horizons. fiançailles effacées pour s’y laisser dévoré par la rancune d’une amertume qui le dévore avant de décider de reprendre sa vie en main et d’avancer sans elle vers l’inconnu. s’il n’est pas certain d’être prêt à refaire confiance ou laisser quelqu’un prendre cette place, il se laisse porter, célibataire ou aujourd’hui, il se laisse porter et tenter d’avancer vers l’inconnu et tenter de l’oublier elle…
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Les souvenirs embrument son esprit. Il ne cessait de repenser au moment où son regard avait trouvé le sien. Ces cheveux marrons glacés le vent à lui couper le souffle. Il n’avait jamais vraiment cru à l’idée absurde du coup de foudre, qu’à peine le regard posé, le reste ne puisse exister. Il n’y croyait pas jusqu’à ce que cela lui tombe dessus. Qu’elle arrive dans sa vie comme un tourbillon et qu’elle sème le bordel dans sa tête et qu’il n’est plus apte à réfléchir par lui-même. Une seule minute et sa destinée s’était scellée à la sienne ou longtemps il y a cru réellement que cet amour durerait à tout jamais, mais il se mentait à lui-même devant la raison qui l’achève et qu’il songe qu’il avait raison, rien ne pouvait durer et elle lui en avait été la preuve à laisser dans son cœur se trou béant qu’il n’arrivait pas à refermer et cela même s’il tentait d’avancer refusant pour autant d’y laisser quelqu’un avoir cette place qu’elle avait pu avoir. Pendant un instant, Kai avait le sentiment hurlant d’y voir une vulgaire étrangère. Au fond, c’était ce qu’elle était, quelqu’un qu’il ne connaissait pas et cela lui faisait un mal de chien d’avoir découvert son identité de cette manière. Était-il si naïf ? il finissait par le croire songeant à ce proverbe véridique. L’amour rendait aveugle, nul doute que Kai avait fermé les yeux trop longtemps avant que ce soir chez elle, il avait besoin de lâcher prise et ça même si ça colère n’était pas capable de s’éteindre. Il était comme un feu qui brûlait prêt à s’embraser refusant de la regarder ou l’écouter. Tout ce qu’il y possédait dans ses prunelles, c’était cette rage mélangeait à cette souffrance et à l’alcool loin d’être aussi dissipé qu’il le prétendait. C’était plus facile de plonger dans ce vice au risque d’y voir ces démons revenir ou personne cette fois-ci ne pourrait la sauver, pas quand elle avait choisi de le laisser. Elle qui longtemps avait été son oxygène, ce bonheur qu’il avait toujours cru impossible à imaginer pour disparaitre et lui permettre de se rendre compte que le bonheur était éphémère. Il ne dure jamais. Les paumes de ses mains se rejoignent, la tête s’abaisse ou assis sur ce canapé, il avait le sentiment de se retrouver face à une autre personne. Elle avait ce visage dont il en connait les traits par cœur, il connait chacune de ses gestuelles qui se dessinait dans son esprit, mais à la regarder, il ne savait pas qui elle était et c’était ce qui lui faisait mal. Il avait si mal au point d’avoir le sentiment d’un millier de lame s’enfoncer dans sa cage thoracique ou cette fois-ci elle ne pourrait le sortir de sa rage venimeuse. « Je peux tout t’expliquer. Mais d’abord, il faut que tu te calmes. » Il l’entend, mais ne dit rien, regard posé sur elle, la colère y brille où les sentiment se perdent pour baisser sa tête prête à exploser. Il avait tenté de comprendre, de construire ce puzzle face à cette boîte en carton découvert, mais rien. Il n’avait que des bouts qui semblaient ne vouloir rien dire. Tout ça n'avait aucun sens et plus encore qu’il ne sait pas si à cet instant il doit se mettre à rire devant ces quelques paroles qu’il aurait tout donné à entendre durant des mois entiers tandis que ce soir, il était moins sûr. « T’avais des mois pour me le faire, je ne sais même pas comment je dois te parler, je sais pas qui tu es tu comprends ça. » Ses mains glissent dans ses cheveux, il avait envie de hurler, de lâcher prise mais rien si ce n’est de souffler prenant une grande inspiration pour se retrouver face à elle. « Tu veux que je me calme ? J’ai fait que ça avec toi ! A être patient, à comprendre, à ne pas écouter chaque personne me balancer à la gueule que tu t’étais foutu de moi, mais en faites c’est moi qui étais con dans cette histoire. » Il se met à rire, un rire froid et ironique ou il ne savait pas ce qu’elle avait espéré. Il serrait les poings pour ne pas les enfoncer dans le mur regrettant d’avoir refusé le combat de ce soir et ça même s’il sait que rien de bon n’en serait ressorti si ce n’est à se défouler sur son adversaire au risque d’aller trop loin. « Ce n’a jamais été mon intention, tu le sais… » Debout loin d’elle et ça même s’il l’entendait, il se perd sur les lumières de la ville qui pourrait presque l’apaiser quand le vide s’installe en lui totalement perdu. Il n’avait plus la force de l’écouter ou c’était lui cette fois qui rêverait de partir, de la fuir et cette fois-ci sans le moindre retour. Il observe son doigt, ce tatouage à cet annulaire ou loin des sourires, c’est la tristesse qui le parcourt. « De quoi ? De me faire du mal ? De me mentir droit dans les yeux durant toute ses années ? De quoi dis-moi parce que j’arrive plus à croire quoique ce soit qui vienne de ta bouche. » Et c’était ça qui était le plus difficile tout sonné faux. Le souffle est tremblant, l’envie de hurler sa haine est intense, mais rien ne sort. « Ce n’était pas un jeu. Le fait que tu sois flic, ça n’a rien à voir. D’ailleurs ça a toujours tout compliqué. J’avais tellement peur que tu découvres tout plus tôt, que mes mensonges te sautent aux yeux bien avant que je sois prête à les affronter. » Kai affronte son regard autant qu’il le peut. Ombre qui se dessine à venir, il reste face à elle sans prononcer quoique ce soit si ce n’est de retenir chaque parole qu’elle lui avoue. Il aimerait la croire, mais tous ses doutes ne cessent de se fondre en lui à se demander où était le vrai du faux, il voit ses lèvres bouger, mais il n’est pas capable de se défaire de cette souffrance qui prend place en lui. « Pourquoi alors ? Pourquoi tout ce temps t’es restée jusqu’à faire ce tatouage pour nous lier à tout jamais ? » Rien n’avait de sens dans ces propos, il tentait de comprendre, mais il était trop fatigué pour le faire assez pour se coller au mur fixant devant lui, un vide total. « Oui… je m’appelle bel et bien Carla. Mais ça ne change rien au reste. et à ce qu’on a vécu ensemble. Ce que tu as partagé avec Noor, c'était réel. » Son silence épouse la distance refusant qu’elle s’approche près de lui. Les bras se crispent retournant à sa contemplation, vibrante d'une tempête prête à exploser dans tout son être. « Sauf que Noor n’existe pas, elle n’a jamais existé et quand à Carla, ce ne sont pas ses initiales inscrits sur ma peau. » Il souligne ça dans une voix tremblante secouant la tête devant l’aveu qui lui fait un mal de chien et que rien ne pouvait apaiser sombrant toujours dans cette même agonie. « J’ai préféré te cacher la vérité, parce que je ne pensais pas que ça deviendrait aussi sérieux entre nous et je ne pouvais… si tu savais ce qui m’a poussé à mentir sur mon identité, tu me détesterais. Et ça, je ne pouvais pas le supporter. » Il n’aurait pas dû, mais sa main se pose sur la sienne, il ne pouvait pas lui pardonner, mais il n’avait jamais aimé la voir les larmes couler le long de ses joues. Il sent sa gorge se serrer incapable de faire un autre geste de plus dans sa direction. « Et quand c’est devenu sérieux pourquoi t’es restée ? J’essaye vraiment de calmer ma colère pour te comprendre, mais rien n’a de sens pour moi. » Il n’était pas certain de vouloir connaitre la réponse, mais une part de lui avait besoin de comprendre toute cette histoire avec le sentiment que sa tête lui jouait un mauvais tour à se demander si l’alcool ne lui faisait pas perdre la tête avant d’affronter son regard et voir que tout était bel et bien vrai. « C’est ça que tu n'as jamais compris, jamais j’aurai pu te détester, je t’aimais Noor… » Il n’arrivait pas à l’appeler autrement, il ne pouvait pas l’appeler Carla quand ce prénom, cette femme était à ses yeux une inconnue. Sa tête se colle au mur jusqu’à glisser au sol. Il n’arrivait plus à tenir sur ses jambes se demandant comment il avait fait pour ne pas se planter avec sa moto alors que son crâne demeure à lui rappeler qu’il devait arrêter de boire autant sans pouvoir être capable de le faire. « Je ne pouvais pas vivre avec ça. Tu es la seule personne que j’ai autant aimée et je ne voulais pas te perdre. Alors, j’ai préféré te cacher la vérité, espérant naïvement que ça n’aurait jamais à sortir. Et j’ai paniqué en voyant que le mariage s’approchait et qu’il faudrait ressortir tout cela. » Il ne décroche aucune parole baissant le regard, ses yeux sont fatigués devant chaque révélation, Il n’arrive plus, sa colère monte d’un cran, il s’était imaginé longtemps un tas de choses en tête, mais jamais il n’avait songé à une telle situation à se demander si ce n’était pas une nouvelle blague de mauvais goût, mais il sait que non, il le sait quand elle se glisse elle aussi contre le mur et qu’il plante ses iris dans les siennes. « Je crois que j’aurai préféré savoir que tu me trompes enfin je crois. » Rictus qui se glisse dans le coin de ses lèvres sans doute que tout aurait été plus logique, mais ce n’était pas le cas rendant la situation encore plus confuse qu’elle ne l’était déjà « Sauf que tu m’as perdu, en me mentant, en décidant pour nous deux comme si mes sentiments n’avaient aucune importance. Tu espères quoi à me dire ça ? Soulager ta conscience ? Imaginer que ça me permettrait de mieux dormir ? Dis-moi je t’en prie quoi faire parce que je ne sais plus. » Le supplice se glisse à travers son regard, il voudrait lui dire que tout irait bien, mais ce n’était plus possible.
Noor Winstead
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en vrac :
ne s'appelle pas Noor mais Carla, passionnée de photographie ;préfère la compagnie des animaux à celle des humains ; préfère les vêtements amples et discrets ; amoureuse de la littérature; amatrice de camping et d'activité en plein air ; possède un tatouage en commun avec son ex ; allergique aux fraises ; végétarienne depuis une dizaine d'années ;
@Kai Butler & @Noor Winstead Finalement, elle se décala doucement, reculant d’un pas. « Entre» dit-elle, sa voix basse, mais ferme. Elle ouvrit un peu plus la porte, lui faisant signe de passer. « On ne va pas discuter de tout ça ici, sur le pas de la porte. » Elle sentait l’urgence de tout lui dire, même si cela risquait de briser ce qu’il restait d’eux. Elle referma la porte derrière lui, et sans un mot, elle se dirigea vers la petite table basse du salon puis attrapa son paquet de cigarettes posé négligemment sur le meuble. Allumer cette cigarette était là sa seule façon de garder un semblant de contrôle sur cette situation qui lui échappait. Elle s’enfonça dans le fauteuil de son salon silencieuse. Le goût amer du tabac lui chatouillait la gorge alors qu’elle cherchait une issue à cette histoire. Dernièrement, elle avait renoué avec cette vieille habitude de fumer alors qu’elle avait arrêté, comme si elle cherchait désespérément à ancrer son corps dans quelque chose qui la rattacherait à la réalité. Elle tremblait légèrement, mais pas autant qu’elle s’y attendait. Peut-être que c’était le calme avant la tempête. Ou plutôt ce moment où l’on se résigne, où l’on accepte que le pire soit déjà là. Elle jeta un œil à la fumée qui s’élevait en volutes sinueuses vers le plafond, un peu comme sa vie finalement. Kai ne tarderait pas à exploser. Ça se voyait dans ses yeux, dans la tension de sa mâchoire. Un volcan sur le point d’entrer en éruption. Pourtant, elle ne pouvait plus reculer. Pas maintenant. Elle avait assez fuit. Elle n’en pouvait plus de se dérober devant la vérité. Elle posa ses yeux sur lui : « Je comprends que tu sois en colère, Kai. Je le comprends mieux que tu ne le penses. » Sa voix se voulait calme, presque douce. Elle ne voulait plus se laisser emporter par les remords : «Je ne te demande pas de me pardonner. Je ne te demande même pas de comprendre…» Elle pose sa cigarette en équilibre sur son cendrier. « Je vais tout te dire. Toute la vérité. Parce que tu as raison, tu mérites de savoir. » Elle relâcha un souffle comme pour se donner du courage : « Je m’appelle Carla Winstead. Avant que l’on se rencontre, je trainais avec une bande d’amis et on avait manière de se faire de la thune facilement. On repérait les Villas de luxe, on laissait une amie se rapprocher des propriétaires et lorsqu’on savait qu’ils n’étaient pas chez eux, elle s’assurait que les portes restaient ouvertes et les alarmes éteinte pour que l’on puisse dérober quelques objets de valeurs et le… » elle marqua une pause, trahissant la honte qu’elle ressentait lorsqu’elle se mettait à parler de cette période de sa vie : « Bref… un soir ça à mal tourné. Un de nos potes est mort et les autres ont réussi à s’enfuir sauf mon amie et moi. Et pour nous en sortir on s’est fait passé pour des escorts présente à la soirée qui se déroulait dans la maison. » Elle se jetta de nouveau sur sa cigarette qui s’était peu à peu consumer seule pour en tirer plusieurs taffes. « On s’est jamais fait gauler pour les cambriolage mais sur mon casier tu pourras voir la mention d’escort. Je ne vais pas m’en plaindre, à côté de ce que je risquais je m’en suis plutôt bien sorti. » elle laisse échapper un rire sans joie, froid et coupant. Elle tira une dernière fois sur sa cigarette, avant de l’écraser avec force dans le cendrier, cette fois-ci pour de bon. Ses épaules s’affaissèrent alors que ses yeux s’illuminait : « Et puis, je t’ai rencontré. Honnêtement, au début, je ne pensais pas que ça durerait entre nous. C’était censé être une aventure, un coup d’un soir, une manière pour moi de… je ne sais pas, oublier un peu cette vie merdique que je menais. » Elle sourit faiblement, se rappelant leur première rencontre, ce mélange d’excitation et de légèreté, sans attaches, sans attentes. « Mais on s’est revus, et à chaque fois, ça devenait un peu plus sérieux. Sauf que… je n’étais pas prête à t’en parler.» Elle détourna le regard, comme si elle cherchait à se protéger des émotions qui la traversaient. « Petit à petit, tu as commencé à compter pour moi. Et c’était terrifiant. Je devais assumer cette double vie par peur que toi et moi ça s’arrête. » Elle se leva brusquement, incapable de rester en place avec cette sensation de suffoquer : « Alors j’ai continué à faire semblant. Je me suis dit que je pourrais garder ce secret et que ça n’aurait pas d’importance si je parvenais à devenir quelqu’un de bien avec toi. Noor est la meilleure version de ce que je peux être mais j’ai réalisé que je ne pouvais plus continuer comme ça. Ça devenait difficile de te mentir et de t’aimer en même temps… » Sa voix se brisa légèrement, elle baissa les yeux incapable de soutenir son regard. Elle aurait certainement dû lui faire confiance mais ça n’avait plus d’importance aujourd’hui…
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((let me go)) My mama don't like you, and she likes everyone. And I never like to admit that I was wrong. And I've been so caught up in my job, didn't see what's going on. But now I know: I'm better sleeping on my own.
Kai Butler
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MEMBRE ☆ old wounds you got a little more to prove
multicomptes : alma parrish (s. mitchell) ▫ enzo rosales (t. carreira) ▫ jace jenkins (c. evans)
à contacter : [ le personnage concerné par le mp ]
présence : présence au moins tous les jours
rp selon l'inspiration et de l'irl
âge : trente-quatre ans 〣
statut civil : à trop aimer, on finit le cœur fissuré, espoir abandonné quand résonne en lui les quelques mots laissés sur ce post-it à la clé. malédiction pour lui rappeler que l’amour n’est pas fait pour lui, elle s’est faufilé cette brune au sourire ravageur où il a su qu’il en serait fini de lui. il y a cru à cette onde de bonheur avant que la réalité et la rancœur finisse par s’octroyer sur les rivages aigris qu’elle lui a laissé. colère qui fait rage et pourtant ses prunelles ont du mal à l’effacer de sa vie, noor, quatre lettres posées dans ce ciel assombri depuis qu’elle s’est envolée vers des lointains horizons. fiançailles effacées pour s’y laisser dévoré par la rancune d’une amertume qui le dévore avant de décider de reprendre sa vie en main et d’avancer sans elle vers l’inconnu. s’il n’est pas certain d’être prêt à refaire confiance ou laisser quelqu’un prendre cette place, il se laisse porter, célibataire ou aujourd’hui, il se laisse porter et tenter d’avancer vers l’inconnu et tenter de l’oublier elle…
occupation : lieutenant de police 〣
adresse : soon 〣
intervention pnj : Oui
pronom perso : [ he · him ]
trigger : [ aucun en particulier ] ۰ à discuter en amont.
infos rp : (( nombre de mots )) selon l'inspiration, mais ça varie en moyenne entre 1200 à 3000 mots faciles ┄ (( réponses )) troisième personne au présent et en français ┄ (( fréquence de rp )) aléatoire selon mon inspiration et l'irl, mais lorsque l'inspiration est présente, en moyenne réponse dans les quinze jours voir trois semaines même si ça m'arrive parfois de répondre plus rapidement ou au contraire de prendre plus de temps.
Tout prenait un sens ou pas complètement, perdu entre la réalité et cette confusion à songer que tout ceci était complètement fou à moins que c’était lui qui le devenait. Longtemps, il avait espéré des réponses, qu’il comprenne la raison qui l’avait poussé à les détruire, à les rendre si malheureux et qu’il n’arrive plus à vouloir s’attacher pas quand cela voulait dire en souffrir aussi intensément qu’il l’avait fait pendant presque dix mois. Dix mois à tenter de la comprendre, de savoir la raison pour laquelle elle l’avait quitté de cette façon si brutale et aujourd’hui planté dans son séjour à faire les cent pas, sa main derrière sa tête, il ne savait plus s’il voulait en connaître les réponses. Il redoutait de le savoir, mais Carla, Noor peu importe le prénom qu’elle portait, il n’arrivait pas à s’effacer ses questions qui se plantaient en lui prêt à le faire éclater quand la rage s’imprègne en lui. Il ne l’écoutait pas ou peut-être à peine. Sa tête lui faisait mal, rien n’avait de sens, pourquoi mentir autant ? Pourquoi n’avait-elle pas cru en lui alors qu’il l’aurait aidé une fois le choc passé, mais à cet instant la colère est incapable de se dissiper de ses prunelles qui osent à peine lui lancer un regard ? Il soupire pour s’asseoir, la jambe qu’il tremble ou l’angoisse se faufile à toute vitesse. Il aurait pu rire sans doute quand elle était prête à lui parler, à mettre fin à son calvaire et que cette fois-ci, il se demandait sans cesse s’il avait bien fait de se pointer dans son appartement à vouloir savoir qui se trouvait face à lui si ce n’était une inconnue. Kai hésite, mais finie par relever son regard vers elle. Il remarque pertinemment qu’elle est loin d’être calme, sa voix semble apaisé à moins d’un leurre. Il n’y prête pas attention si ce n’est de ses traits s’il y voit la femme qu’il croyait connaître, l’évidence se trouve devant lui. Il n’a aucune idée de qui elle pouvait être. À son tour, il y sort une cigarette qu’il glisse entre ses doigts. Il l’avait vu ouvrir la fenêtre ou sans prendre la peine, il l’allume pour gonfler ses poumons et laisser la fumée s’évaporer tentant dans ce moment et désespérément de garder son sang-froid sans être certain d’y parvenir. D’un geste furtif et plus encore quand elle tente de s’approcher de lui, il se relève, la colère prêt à s'emparer de lui. Il se retient face à cette cigarette qu’il remet en bouche pour y tirer cette fois-ci une bouffée plus longue tout en serrant sa mâchoire pour tenter de calmer la tornade prête à se déverser. Il n’osait pas ouvrir la bouche de peur d’y sortir des paroles qu’il pourrait regretter un jour, sans doute. Il ne savait plus tout n’était que confusions et questions qui le perdent aussi loin que son regard tente de s’accrocher aux rivages qu’il tente de l’attirer. Sa main glisse le long de son visage. Épuisé, il ne sait plus la dernière fois qu’il avait dormi, s’épuisant au boulot tentant désespérément par ce biais d’échapper à sa réalité et mettre fin à celle qui s’occultait à posséder toutes ses pensées et qu’il refusait comme il ne pouvait sans doute pas assez quand il n’avait pas réfléchi à foncer tête baissée pour venir la retrouver et qu’elle ne puisse plus lui mentir. La vérité était entre ses mains et il tremblait d’en connaître tout ce qu’elle lui avait caché. Kai l’entend, mais ne lui répond pas si ce n’est de finalement s’asseoir pour enfin qu’elle daigne à s’exprimer avant qu’il ne change d’avis. « Je comprends que tu sois en colère, Kai. Je le comprends mieux que tu ne le penses. » Il doutait de ses paroles, mais ne lui offre aucune réponse et pas le moindre regard. Il ne le pouvait pas bien trop difficile qu’il avait songé pour la laisser continuer « Je ne te demande pas de me pardonner. Je ne te demande même pas de comprendre… » Il soupire avant de malgré l’hésitation venir posé son regard sur elle. A l’observer, rien n’avait changé, elle ressemblait à la femme qui l’avait séduite à leur rencontre, celle dont il en avait eu le souffle coupée, mais sa carcasse résonnait à se plonger dans la même question. Qui était cette femme à ces côtés quand Noor en réalité n’avait jamais existé ? « Pour te comprendre, il faudrait que je sache de quoi il y retourne, pour le reste, je n’ai aucune réponse à te donner. » Il avait dû mal à garder sa voix aussi calme qu’elle le faisait. Sa patiente mise à rude épreuve ou seule la colère tentait de prendre le pas sur tout le reste. « Je vais tout te dire. Toute la vérité. Parce que tu as raison, tu mérites de savoir » Cela lui semble presque ironique et à la fois dramatique. A force d’entendre ces paroles, il ne savait plus. « J’aurais aimé que tu en arrives cette conclusion par toi-même et non parce que j’ai découvert tout ça ou ce que tu es ou étais... » La confusion s’enfonce dans sa besogne, ses pensées le perdent assez pour s’enfoncer dans le canapé espérant qu’elle aille au bout de ses paroles. « Je m’appelle Carla Winstead. Avant que l’on se rencontre, je trainais avec une bande d’amis et on avait manière de se faire de la thune facilement. On repérait les Villas de luxe, on laissait une amie se rapprocher des propriétaires et lorsqu’on savait qu’ils n’étaient pas chez eux, elle s’assurait que les portes restaient ouvertes et les alarmes éteinte pour que l’on puisse dérober quelques objets de valeurs et le… » Tout se mélange dans son esprit, son regard se fonce et se fige, paralysé pendant quelques minutes, il ne dit rien si ce n’est de se répéter chaque paroles avant de la laisser continuer quand lui avait besoin de tout assimilé. « Bref… un soir ça à mal tourné. Un de nos potes est mort et les autres ont réussi à s’enfuir sauf mon amie et moi. Et pour nous en sortir on s’est fait passé pour des escorts présente à la soirée qui se déroulait dans la maison. » Sa main se porte sur sa bouche tant tout ce qu’elle lui disait semblait être un vrai canular. Il aurait voulu croire à une mauvaise blague, mais face à la tonalité de sa voix, la seule chose qui se désignait à être vrai lui montrait qu’elle ne plaisantait pas, mais lui avouer une vérité difficile à digérer. « On s’est jamais fait gauler pour les cambriolage mais sur mon casier tu pourras voir la mention d’escort. Je ne vais pas m’en plaindre, à côté de ce que je risquais je m’en suis plutôt bien sorti. » Il arque un sourcil, tout ça n’avait aucun sens, plus elle parlait et plus il se rendait compte à quel point il s’était fait avoir d’une facilité effrayante. « Et puis, je t’ai rencontré. Honnêtement, au début, je ne pensais pas que ça durerait entre nous. C’était censé être une aventure, un coup d’un soir, une manière pour moi de… je ne sais pas, oublier un peu cette vie merdique que je menais. » Il aurait dû se sentir chanceux et fière sans doute qu’elle l’est choisi lui, mais ce n’était pas le cas quand elle lui avait menti pour finalement sortir de sa vie chaotique. Il avait le sentiment d’être un pion choisi peut-être au hasard au point de se demander si tout ce qu’ils avaient vécu avait été réel. « Mais on s’est revus, et à chaque fois, ça devenait un peu plus sérieux. Sauf que… je n’étais pas prête à t’en parler. » Il relève son regard vers le sien. Il ne savait pas quoi dire, il lui avait assuré qu’il resterait silencieux pour tenter de comprendre sa vraie histoire, mais c’était trop plus qu’il n’osait lui avouer. « Petit à petit, tu as commencé à compter pour moi. Et c’était terrifiant. Je devais assumer cette double vie par peur que toi et moi ça s’arrête. » Kai assimile et boit chacune des paroles de cette femme n’osant savoir comme l’appeler. Il la voit lui tourner le dos, la suivant pour essayer de suivre cette histoire complètement dingue. « Alors j’ai continué à faire semblant. Je me suis dit que je pourrais garder ce secret et que ça n’aurait pas d’importance si je parvenais à devenir quelqu’un de bien avec toi. Noor est la meilleure version de ce que je peux être mais j’ai réalisé que je ne pouvais plus continuer comme ça. Ça devenait difficile de te mentir et de t’aimer en même temps… » Kai ne dit rien, il a besoin de quelques minutes sans doute beaucoup plus pour se relever et se retrouver à quelques mètres d’elle tentant de comprendre chacune de ses paroles qui se mettait doucement en place, mais dont il était perdu plus que jamais. « Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi t’as attendu cinq putain d’années avant de me dire tout ça et pire encore si je n’avais pas trouvé cette boite jamais tu ne l’aurais fait, jamais t’aurais eu le courage tu le fais juste parce que j’ai pas lâché l’affaire ? » Il voulait se montrer calme, mais incapable quand il était imprégné de rage, de colère et d’une frustration magistrale envers son égard. « Je pourrais croire que tu me fais une mauvais blague parce que ça c’est tellement gros que j’ai dû mal à songer que t’es pu autant me mentir tout ce temps et pourtant tu l’as fait en me regardant droit dans les yeux. » Il lui avait tendu la main pour qu’elle puisse lui avouer tout ça, il avait attendu des mois sans doute bien plus à ce qu’elle lui confie sa vie, qu’elle sache qu’elle pouvait avoir confiance, mais rien si ce n’est de la voir fuir et lui mentir encore et encore. « Tu t’es mise tellement en tête que j’étais un mec parfait que t’es incapable de voir combien tu te goures parce que comme toi, j’ai ma propre histoire loin d’être pleins de bonheur auquel tu crois tout savoir, tu m’as vu dans les bons comme pire moment à sombrer, à devenir par moment l’ombre de moi-même, mais tu étais là sauf que finalement, la femme que j’ai aimé était une pure invention. » Sa gorge se serre, ça le brule à l’intérieur, il baisse son regard tentant de ne pas lâcher prise serrant ses poings autant que possible. « Tu attends quoi de moi à présent ? Que j’applaudisse ton courage quand tu ne l’as fait juste parce que tu n’avais plus le choix, la blague ! » Il aurait eu envie de lui dire qu’il était là pour elle, qu’il l’aimait et qu’il lui pardonnait, mais il n’en était pas capable, pas quand ces gestes, ces paroles résonnaient et le blesser plus qu’elle ne pouvait l’imaginer. « Ce que t’as pas compris c’est que je t’aurais aimé, je t’aurais choisi parce que je me fous de ton passé quand j’aimais tout ce que tu m’apportais, j’attends pas à ce que tu sois parfaite, mais que t’es confiance en moi et en nous, mais c’était pas le cas. » Il recule refusant de la voir trop proche de lui. Ses mains tremblent devant les paroles de Noor qui se répète continuellement. « T’avais un lourd passé et quoi tu crois que je t’aurais arrêté ? Que quoi putain dis-moi t’as pensé quoi de moi pour tant me le cacher toute ses années ? » Sa mâchoire se serre tentant de hurler intérieurement, il avait du mal à rester en place, il voulait des réponses et il se retrouvait plus perdu que jamais. « Si tu m’avais vraiment aimé comme tu le dis, tu aurais eu le courage de me le dire, t’as juste fuit comme tu l’as fait pour ton passé ou cette fille que tu es… Carla. » Sa voix se brise glissant à nouveau sur le canapé, les bras entre sa tête ou désemparé, il avait le sentiment de se retrouver en plein cauchemar face à une femme qu’il avait cru aimé, mais ne faisait que douter. « T’as pensé quoi ? Que je te ferais arrêté ? Je me demande même si tu n’es pas en train d’y penser. » Il secoue la tête, il aurait voulu la regarder, planté ses iris dans les siennes et croire qu’il y trouverait la réponse, mais lorsqu’il ose la regarder, il n’y ressentait que le vide face à une inconnue qu’elle devenait.
Noor Winstead
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MEMBRE ☆ old wounds you got a little more to prove
âge : Vingt-neuf ans. Dans la fleur de l'âge, près de trois décennies se sont déjà écoulées. elle porte le poids de ses choix et les espoirs d'un nouveau départ, tout en cherchant un équilibre entre ses erreurs et ses rêves.
statut civil : Célibataire. Aujourd'hui, elle tente de recoller les morceaux de son cœur blessé. Depuis Kai, ses relations ne durent jamais très longtemps. C'est une chance pour ses partenaires si elle les rappellent une fois la nuit consommée. Elle se protège par peur de se brûler à nouveau dans les feux de la passion.
occupation : Soigneuse animalier. à l'Australia Zoo. Connectée à la nature, elle éprouve une connexion profonde avec ces (petites) créatures et préfére leur compagnie à celle des humains.
adresse : Colocation à South Bank & West End avec Jude et Rebekah depuis novembre 2024.
en vrac :
ne s'appelle pas Noor mais Carla, passionnée de photographie ;préfère la compagnie des animaux à celle des humains ; préfère les vêtements amples et discrets ; amoureuse de la littérature; amatrice de camping et d'activité en plein air ; possède un tatouage en commun avec son ex ; allergique aux fraises ; végétarienne depuis une dizaine d'années ;
@Kai Butler & @Noor Winstead Chaque mot de Kai, était rempli de colère et de déception. Cela faisait comme un coup porté au cœur de la brune. Noor, ou plutôt Carla, restait immobile, les mains légèrement tremblantes et le regard fixé sur Kai. Il faisait les cent pas, dévoré par une rage qu'il ne parvenait pas à contenir. Elle savait que tout ce qui se passait à cet instant était de uniquement sa faute. Il avait raison. Elle l'avait trahi, menti en lui cachant sa véritable identité. Elle avait pris le risque insensé de croire que tout pourrait s'effacer avec le temps. Mais rien ne s’efface, et aujourd'hui, tout lui revenait en pleine face. Elle inspira profondément, essayant de ne pas se laisser submerger par ce qui était en train de se passer. Elle devait rester forte, même si à cet instant, tout en elle criait de douleur. Elle n'avait jamais vu Kai aussi bouleversé, aussi vulnérable dans sa colère. Elle l'avait brisé. C'était visible - audible aussi- et cela la tuait à petit feu. Il avait allumé à son tour une cigarette comme pour se raccrocher à quelque chose lui aussi, surement pour éviter de déverser tout ce qu'il ressentait d’un seul coup. Et sincérement, elle aurait préféré qu'il crie, qu'il se libère de cette rage, mais à la place il s'enfermait dans un silence qui la glaçait. Il la regardait à peine, et chaque fois qu’il le faisait, elle sentait ce vide grandir entre eux. Ce vide qu'elle avait créé de ses propres mains et de ses propres mensonges. Elle détestait cette distance, ce gouffre qu’elle n’avait cessé de creuser au fil des années. Et maintenant qu'elle se tenait devant lui, prête à tout avouer, à tout mettre à nu, elle réalisait à quel point elle avait sous-estimé l'ampleur des dégâts. Il n’y avait probablement plus de retour possible. Elle avait imaginé cet instant tellement de fois. Des nuits entières allongée à ses côtés, elle s’était demandée si elle pourrait un jour tout lui dire. Et maintenant qu’elle le faisait, elle ne ressentait aucune libération. Seulement du vide. Du froid. Lorsqu'il lui demanda, la voix serrée, pourquoi elle avait attendu cinq ans pour tout lui avouer, elle ne sut quoi dire. Cinq ans de mensonges. Cinq ans à prétendre être quelqu'un qu'elle n'était pas. Et aujourd'hui, tout ceci éclatait en plein jour, trop brutale, trop lourde à porter. « Je… je sais que j’aurais dû te le dire plus tôt, mais j'avais peur que tu ne me regardes plus de la même façon... » Sa voix se brisa légèrement, mais elle continua. « Je n'ai jamais voulu te faire de mal. Mais plus ça durait, plus c'était difficile de te dire la vérité. Je ne voulait pas te perdre… et regarde où ça nous a menés. » Elle s’approcha, tentant un geste, un pas vers lui, mais il se recula immédiatement, la mâchoire crispée, refusant tout contact. Elle sentit son cœur se serrer. Elle savait qu’elle l'avait perdu à cet instant précis. Ce regard qu’il lui lançait… c’était comme s’il ne la reconnaissait plus. Comme s'il voyait une étrangère. « Tu crois que j’étais fière de ce que j’ai fait ? Que j’ai aimé te mentir ? » Sa voix monta, mais pas de colère. Plutôt de désespoir face à ses accusations et ses conclusions. « Mais qu’est-ce que tu veux que je te dise, Kai ? Oui, j’ai eu un passé merdique, j’ai fait des erreurs seulement j’étais dans une impasse…» Elle avait toujours eu peur que tout cela ressorte, que tout éclate, mais jamais elle n'avait imaginé à quel point cela pourrait être douloureux de se retrouver face à cette réalité. Face à la colère de Kai. « Ce que tu ne comprends pas, c'est que je ne me suis jamais sentie à la hauteur avec toi. Tu es bon, droit, tu as des principes… et moi, je me suis enlisée dans des mensonges. Comment aurais-je pu te dire la vérité quand je me sentais si… sale ? » Elle essuya rapidement une larme qui avait échappé à son contrôle. Elle ne voulait pas pleurer. Elle ne voulait pas lui montrer à quel point elle était brisée elle aussi. Mais à cet instant, c'était trop. Tout était trop. « Tu dis que tu m'aurais aimé malgré tout. Peut-être que c'est vrai, mais je ne l’ai jamais cru. Je… je ne me sentais pas digne de toi…» Elle baissa la tête, incapable de soutenir son regard…
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((let me go)) My mama don't like you, and she likes everyone. And I never like to admit that I was wrong. And I've been so caught up in my job, didn't see what's going on. But now I know: I'm better sleeping on my own.