Et toi t’as espéré tel un fou dans l’espoir de la revoir
pour comprendre qu’il fallait tourner la page face à ce mirage
d’un rêvé effacée pour te laisser t’échapper et avancer

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La réalité elle fait mal, elles nous explosent à la gueule dans le réveil brutal pour nous permettre de lâcher prise et avancer le cul entre deux chaises à se demander si finalement on avait pris la bonne décision. Des décisions encore et toujours, les mots se perdent, la raison s’achève au point qu’il n’arrive plus à réfléchir. Laisse-la partir quand elle ça fait longtemps qu’elle a tiré un trait. Le regard qui se perd sur le voile de la nuit qui s’assombrit, il marche quelque part, la cigarette dont la fumée voltige pour effacé les rêves détruits. Il est temps que ses pensées demeurent à lui. Temps qu’il avance, temps qu’il accepte la réalité face à lui. Elle est partie pour ne plus revenir et il était pour lui d’en faire le deuil pour enfin la laisser fuir sans cette fois lui courir après. Tel un adieu face à cette décision de partir de cet endroit où souvent calciné par les derrières brûlures qu’elle a laissé derrière lui. Le souffle court, les prunelles qui se ferment profitant de l’air de l’hiver. Le vent cogne contre son visage presque à cent à l’heure au point qu’il manque à sourire. Tu t’en sortiras et tu te relèveras comme toujours. Guerrier qui à sombrer pour replonger dans cette vie qui ne lui a pas fait de cadeau, il a demeuré devant les coups pour jamais sombrer plus qu’il ne l’a fait. Le cœur qui s’emballe devant les rivages autour de lui qui s’imprègne à tisser sa toile pour barrer derrière ce mur de protection à se protéger pour ne plus retomber dans ces filets. C’est fini j’abandonne. Il ne sait pas ce qui est le plus difficile, c’est d’accepter cette fatalité où que jamais il n’aura des répondre pour en comprendre la raison. Au fond y en avait-il vraiment ? On s’aime jusqu’à se détruire dans la folie pour se cracher à la gueule finalement peut-être que son meilleur avait raison. S’attacher, c’était vouer à devenir trop vulnérable et laisser quelqu’un nous marcher sur le cœur qui vrille à s’y perdre. Il abandonne, c’était les mots sorti de sa bouche, accepter la vérité, cette réalité qui demeure encore un peu trop présente. Avance sans te retourner, un jour tu souriras à nouveau. Il veut y croire et ça même s’il se plonge dans cette humeur morose, c’était facile d’y laisser les mots, le reste, il le sait parfaitement Kai que cela demandera du temps parce qu’au fond on efface pas cinq années aussi facilement. Il aurait voulu parfois lui demander son secret pour se préserver et laisser la distance s’égarer entre deux âmes qui ne semblaient plus en phase. Maux de l’esprit qui se fracasse prêt à se reconstruire ? Ce soir la question demeure dans le silence préférant songer à rien de plus si ce n’est cette soirée au côté de son meilleur ami, celui ou ce soir il y verra cette euphorie les prendre aux tripes quand Kai le sait pertinemment, lui aussi à besoin de lâcher prise à trop mettre sa vie en ordre, il se doute que c’était tout le contraire.

Il parait qu’il faut passer par la souffrance pour envie apprendre une nouvelle fois à retrouver le sourire. Quand le deuil s’arrête ? Quand est-ce qu’on sait qu’on est réellement prêt à tourner la page si ce n’est pour la déchirer ? Le silence s’installe ou son regard se perd dans le magasin où il s’arrête, les bouteilles entre ces mains, le sourire qui vient parfaire son beau visage avant que les billets sortent et qu’il envoie le message à son meilleur ami pour fêter une nouvelle vie. Il a besoin d’y croire, à force, il veut songer que ça finira par arriver prêt à mettre ce masque pour le besoin d’accepter qu’aujourd’hui, une nouvelle vie l’attendait, une nouvelle vie, mais sans elle. Le soupire le gagne, il crispe ses lèvres pour sortir de l’endroit en direction de la maison de Corey. Il l’imagine déjà le nez dans ses copies à moins que celui-ci cogite aussi devant la question qui demeure. Qu’avait-il à dire ? Trop mystérieux au point qu’il a bien du mal à cacher sa curiosité. Arque un sourcil pour lâcher prise sur cette cigarette, fin du premier round où il est d’être mis dans le coltar, ce soir, il s’éveille dans ce nouveau départ. A force de le répéter, tu finiras par y croire vraiment Il ne dit plus rien, écrase sa cigarette sous le pied de la semelle de sa chaussure avant d’inspirer profondément, il gonfle ses poumons pour lâcher l’air comme par ce biais retrouvé un brin de liberté devant la résonnance de croire à ces paroles, celle de tourner la page. Effacer son visage, ces traits qui ont marqué à frémir. Il s’emballe secouant la tête un court moment. Reprend toi et efface tes souvenirs il frappe finalement la porte, trois petits coups pour attendre la tête tourné d’un côté puis l’autre. Il espère qu’il n’est pas venu trop tôt avant d’y avoir la réponse quand la petite lumière s’allume où il le voit enfin arriver devant la porte le sourire qui se glisse où sans même réfléchir il entre passant sa main sur l’épaule de Corey qui semble loin de ce qu’il croyait concentrer sur les copies de ses étudiants. « Me dit pas que t’as commencé à boire sans moi ? » il n’en dit pas plus quand il avance vers le salon et qu’il se laisse glissé sur le canapé, pour poser les quelques boissons à quelques mètre de lui. Corey arrive les verres posé sur la table. Les yeux rivés sur son meilleur ami esprit qui semble un peu trop loin, il connait ça assez pour savoir que quelque chose le torturait ou semblait l’être à moins que lui aussi perdait la tête. « Alors pas de boulot ce soir, j’en conviens que tu lâches prise pour une nuit ? » il ne manque pas à se montrer étonné, il hausse des épaules était-il mieux placé pour dire quoique ce soit quand il passait ses journées et nuits au boulot avant de se retrouver ici comme pour se déconnecter de ce monde qu’il a bien du mal à supporter cette nuit. « Y a une raison à ça ? mais avant d’aller plus loin, je crois que t’as besoin d’un remontant » la bière qu’il ouvre d’un geste de la main avant de la lui offrir pour refaire le même geste une seconde fois. « Et sinon c’était quoi ce que tu avais à me dire, c’est peut-être moi qui deviens parano, mais ça avait l’air sérieux » se trompait-il ? Il avait du mal à cerner quand les mots ont résonné un temps à tenter de comprendre sans y parvenir où il reste la bière entre ses mains attendant que Corey décide enfin de mettre fin à cette attente presque interminable.  

Résigner. Le mot qui lui collait à la peau devant la résonnance à penser à cette brune qui ne cessait de s’enfoncer dans son esprit au point que parfois cela en devenait bien trop douloureux. Il avait tenté à mainte reprise de la comprendre, de lui prouver tant de fois qu’il était là et combien il l’aimait pour finalement se rendre à l’évidence, on ne peut pas construire une vie à deux si la personne n’a aucune confiance en nous. Cela l’avait percuté de plein fouet au point de sentir son myocarde s’arraché devant la réalité. Elle n’avait rien dit si ce n’est de décidé de ce qui était bon pour lui au point d’y laisser un pointe de sarcasme lui arriver secouant la tête devant son écran face aux derniers messages échangés et que le point final finisse par devenir réalité pour lui. La colère et la rage avaient fait valsé tout ce qui se trouvaient dans cet appartement face aux souvenirs qui ne cessaient de le ramener à son passé avant d’écouter les conseils de Corey lui revenir à la gueule. Il devait avancer. Il devait la laisser partir, cette idée l’avait foudroyé en plein cœur laissant résonner la question qui n’osait prononcer de peur que tout devienne trop réel jusqu’à ce moment où il ne peut plus se voiler la face. Comment laisser quelqu’un s’en aller après avoir imaginé toute une vie à ses côtés ? Il en connait déjà de la réponse. Il n’était pas le seul à se retrouver le cœur brisé et sans doute ne serait-elle pas la seule à lui faire aussi mal au point de songer à fermer ce palpitant encore blessé par les mots de cette femme dont il refuse d’en prononcer le prénom. Son indifférence qu’elle avait glissé dans ce regard c’était ça qui faisait si mal. Cinq années pour lui offrir quoi ? Des questions sans réponse au point de se demander si c’était ce qu’il valait pour elle. L’écœurement se lit sur son visage, la colère s’immisce dans son épiderme avant de secouer la tête qu’il laisse partir en arrière et revenir dans la seconde même à lui. Non il ne pouvait plus rester ici, plus dans cet endroit investi par elle, son parfum, chaque souvenir qui lui revient jusqu’à ce qu’il le sache, cela finira par le détruire et il refuse de la laisser entrer dans sa tête, plus maintenant. Il avait été mis à terre durant des mois sans comprendre avant de remonter la pente assez pour savoir qu’il ne pouvait pas continuer à ressasser le passé parce que c’est ce qu’elle devenait. Un passé douloureux, mais auquel leur avenir s’était effacé. Peut-être que la réalité était vraie, l’amour n’était parfois pas suffisant. Terminé qui résonne dans sa carcasse. Tout devenait réelle jusqu’à prononcer ces mots dans le silence qu’il brise de lui-même. Cette fois tout était bel et bien terminé, aucun retour en arrière, lui aussi abandonner la partie. Elle s’en mordrait les doigts, mais cette fois, il n’irait plus lui courrait après. Détacher qui se voulait être et ça même s’il est conscient qu’il lui faudra encore un peu de temps pour accepter ce nouveau statut d’être à nouveau célibataire. S’il se renfermait très souvent dans le boulot, ce soir, il admettait que l’invitation de son meilleur ami était quelque chose qu’il n’avait pas pu refuser, lui toujours présent dans ses déboires, toujours les mots juste où à son tour Kai se voulait être présent. Il sent au plus profond de lui qu’il a besoin de lâcher prise et que son esprit est torturé par quelque chose au point que la curiosité s’empare de lui ; Il n’est pas facile d’ébranler Corey et c’est ce qu’il apprécie chez lui, ce contrôle d’une vie qui se mesure sans doute loin de la sienne et à leur manière il se complète.

Parfum suave de sa cigarette distillé dans l’air, la main qu’il secoue fermement où il voit déjà le jugement dans le regard de son meilleur ami. Il a beau ne rien dire, ses yeux qui pointe vers les siens était suffisant pour en comprendre chaque mot. Sourire qui s’affiche avant comme toujours empoigné la porte d’entrée et avancer le regard pencher dans le couloir jusqu’à traverser la cuisine pour se douter comme à son habitude qu’il devait être là où il régnait en maitre dans ce fauteuil le regard perdu dans ses copies. Les mains chargés, il s’arrête ou surpris de le voir poser le stylo quand d’habitude il ne prendrait pas compte de sa présence. Corey cogite et Kai s’en inquiète ou il attend le bon moment pour le voir les mots venir à lui et savoir qu’il pouvait se confier à lui. Ils n’étaient pas adeptes de ce genre de situation, mais assez à l’aise pour pouvoir parfois s’y autoriser et que chacun trouve conseil chez l’autre. J'ai hésité mais je me suis dis qu'il valait mieux que je sois sobre j'aurais manqué ta jolie gueule sinon il paierait cher pour le voir complètement en état de d’ébriété réfléchissant si cela était au moins déjà arrivé avant de se redresser sur lui. Pour ça faudrait-il que t’es déjà eu la gueule de bois et je crois pas t’avoir déjà vu, par contre moi, t’en écrirais un livre je sais ! Visage crispé qui se détend jusqu’au ton moqueur Je savais que tu fantasmais sur moi, c’est beau de rêver bien que j’avoue que si les types avaient été ma came difficile de résister. Il s’enfonce dans son délire pour remarquer la surprise sur regard de Corey mélangeait dans un brin d’égo qu’il flatté un peu voir beaucoup trop. T'as dévalisé le rayon au supermarché ou quoi ? Kai penche son regard vers les deux mains chargés de caisses de bières pour hausser brièvement les épaules. Mon plan c’est de te saouler et songer à enfin voir ce que donnerait mon meilleur pote à lâcher prise ou peut-être juste à garder ça en preuve si jamais j’ai besoin d’un service au moins t’auras pas le choix que de me suivre. Kai se marre voyant bien qu’il se perdait trop loin avant de venir les poser sur la table et de foncer les sourcils pour voir les copies éparpillés partout. En réalité, je me suis dit qu’il fallait fêter à ce que je sois à nouveau célibataire et puis quand je te vois, j’ai bien fait d’en prendre autant. Les traits sur son visage y laisse le voit d’une fatigue intense. Rare où il le voit comme tel assez pour se douter que quelque chose l’avait vraiment secoué. En fait j'avais commencé avant que tu n'arrives mais je peux laisser ça de côté maintenant. Faussement interloqué, Kai ne répond à ces quelques propos si ce n’est de prendre les stylos et copies pour les poser ailleurs. C’est pas comme si je te laissais le choix, puis je le répète, mais t’as besoin de détente et je parle d’une vraie y a rien d’apaisant à corriger des gamins qui vont je le sais t’agacer à rien comprendre. Le silence se glisse dans la pièce se doutant que s’il ne disait rien dans l’immédiat c’est qu’il avait raison.

Assit en face de Corey, il remarque que celui-ci est à peine présent qu’il le prétend. Kai l’observe profitant de la bière entre ses mains à se demander ce qui pouvait le torturer pour que son regard se perd au loin. T’as l’air pensif, vraiment trop pensif. Le ton s’emploie à se montrer sérieux et aussi inquiet, s’il était rassuré que tout n’était pas tourné autour de lui il s’aperçoit très vite que celui-ci devait songer la même chose. Toutefois, si Corey l’avait écouté assurément, Kai était là aussi pour lui prouver qu’il pouvait lâcher prise après tout s’il ne le faisait pas avec lui, il sait que jamais il ne le pourrait et finirait par exploser de la pire manière. Je ne sais pas je me demande s'il ne se passe pas quelque chose d'étrange avec Alma. il ne l’avait pas vu venir toutefois, il pourrait prétendre que ces mots le surprennent alors qu’il était loin de l’être pas comme Corey perdu et attristé pour se douter que quelque chose avait dû se passer. Quand tu dis étrange t’entends quoi par là ? C’est vaste, j’ai besoin de détail. La confusion s’enfonce dans son échine au point d’être plus curieux que jamais. Elle est venu dormir chez moi car elles se sont disputées avec Derya mais elle a eu un comportement étrange elle avait l'air de vouloir me fuir. il hausse la tête de haut en bas avant de voir Corey planté son regard vers lui dans la confusion quand pour lui tout semblait plus clair que jamais. Tu sais, t’es peut-être doué en tant que prof, mais là c’est toi qui aurait besoin surtout pour comprendre les signes chez une femme. Il se doute parfaitement que ces mots ne feront que le perdre assez pour étirer ses lèvres, la situation n’était pas drôle Plus sérieusement, je vois bien que tu t’inquiètes et je comprends, mais étrangement ça a l’air de te perturber bien plus que la normale. Ce n’était pas une question, mais bel et bien une affirmation. La bière qu’il approche entre ses lèvres avant de pencher sa tête vers ses yeux perdu et dans la confusion. Je suis étonné que t’aies jamais remarqué alors que ça se voyait que cette nana à un faible voir un gros faible pour toi il sait que ces mots feront écho d’une alerte dans sa tête, mais il n’était pas le genre à aller par quatre chemin quand Corey était le genre de type qui avait besoin d’une situation claire au risque de se perdre comme à cet instant. J’imagine que ça s’est passé mal entre vous ? Si elle n’était pas là, c’était sans doute qu’elle avait fini par le faire fuir loin de lui assez pour s’inquiéter lorsqu’il remarqué aisément que cette situation le mettait à mal. En même temps et le prend pas mal, mais votre relation est loin d’être la plus normal amicalement parlant, je sais que t’es le genre tactile tandis que la… et puis c’est limite si elle vit pas avec toi et si tu me dis qu’elle dort aussi avec toi là je t’en colle une de pas l’avoir remarqué avant. Il rigole avant de poser ses yeux sur lui pour effacer le sourire. Sérieux bro ? mais si tu ressens rien t’as bien fait de lui dire parce que j’imagine que c’est le cas vu qu’elle n’est pas là non ? prunelles qui s’enfoncent à tenter d’y trouver une réponse attendant un signe qui trahirait et lui en donnerait la réponse quand Corey devient trop silencieux à son goût.