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BROKEN HEARTS CLUB.
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Benicio Giordano
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Benicio Giordano
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multicomptes : marcus. (d. corenswet) -- braxton (a. demos) -- archie (t.doherty) -- jacob (c. murphy) -- jonty (t. fimmel) -- benicio (g. maggio) -- richard (j. phoenix) -- earl (e. bluemel) -- deacon (t. hardy)
à contacter : benicio
présence : dispo & réponses régulières
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âge : 32 ans
statut civil : veuf, il s'est surpris à entendre son coeur à battre un peu plus vite et un peu plus fort quand il pense à eugenia. peut-on aimer un fantôme et une vivante en même temps ?
occupation : ambulancier. il n'a plus le droit d'aller sur le terrain. on lui dit qu'il est important de prendre soin de lui, de s'écouter ... il en est réduit à remplir la paperasse
adresse : appartement #555 sur new farm.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
trigger : violences faites envers les animaux
warning : veuvage. décès d'un enfant. mort du nourrisson. dépression. tentative de suicide.
infos rp : de 300 à 800 mots, ça varie selon l'envie, le contexte et l'inspiration. j'écris à la troisième personne du singulier et au présent. j'ai tendance à répondre très rapidement.
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· Lun 12 Aoû - 16:05


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Il est un tout petit peu en retard. Une première pour celui qui a toujours été à l’heure voire en avance. Il faut dire qu’il a hésité avant de finalement sortir de son appartement. Il a hésité car il n’y est plus vraiment habitué … il n’y est toujours pas habitué. Normalement, il en parle avec Emily. Ils s’arrangent pour fixer l’heure à laquelle il doit être rentré pour la prendre dans ses bras. Ils rigolent du planning et elle lui interdit même de consommer de l’alcool à la noix de coco : elle déteste cette odeur. Mais désormais, il n’a plus personne avec qui discuter. Il est seul, assis dans son canapé et fixe l’heure. Ça lui fera du bien, ça te fera du bien. Il a besoin de sortir, de retrouver des habitudes, de retrouver une certaine normalité, une routine … alors, il prend son élan pour finalement se lever du canapé et sortir de son appartement pour se diriger vers le point de rendez-vous : un pub dans lequel ils ont leurs habitudes.

Il arrive donc avec cinq ou six minutes de retard. Une première. Clope consommée en chemin, c’est dans un halo de fumée recrachée juste avant de rentrer qu’il pousse la porte du pub pour chercher du regard Kai. Et, Kai, il est là. Assis au comptoir du bar. A leur place. Un soupir de soulagement s’échappe des lèvres de l’ambulancier qui traverse alors l’endroit pour le rejoindre. Une main posée sur son épaule, il se cale à ses côtés avec un vrai sourire. « Maintenant que je te vois le cul vissé sur ce tabouret, je me rends compte de combien ça m’a manqué --- », un éclat de rire sincère et nerveux alors qu’il l’étreint en tapant doucement son dos. A lui de prendre place sur le tabouret voisin faisant un signe de la main au barmaid pour lui faire comprendre qu’il va se prendre une bière.

Moses.
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Kai Butler
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Kai Butler
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âge : trente-quatre ans
statut civil : à trop aimer, on finit le cœur fissuré, espoir abandonné quand résonne en lui les quelques mots laissés sur ce post-it à la clé. malédiction pour lui rappeler que l’amour n’est pas fait pour lui, elle s’est faufilé cette brune au sourire ravageur où il a su qu’il en serait fini de lui. il y a cru à cette onde de bonheur avant que la réalité et la rancœur finisse par s’octroyer sur les rivages aigris qu’elle lui a laissé. colère qui fait rage et pourtant ses prunelles ont du mal à l’effacer de sa vie, noor, quatre lettres posées dans ce ciel assombri depuis qu’elle s’est envolée vers des lointains horizons. fiançailles effacées pour s’y laisser dévoré par la rancune d’une amertume qui le dévore avant de décider de reprendre sa vie en main et d’avancer sans elle vers l’inconnu. s’il n’est pas certain d’être prêt à refaire confiance ou laisser quelqu’un prendre cette place, il se laisse porter, célibataire ou aujourd’hui, il se laisse porter et tenter d’avancer vers l’inconnu et tenter de l’oublier elle…
occupation : lieutenant de police
adresse : soon
intervention pnj : Oui
pronom perso : [ he · him ]
trigger : [ aucun en particulier ] ۰ à discuter en amont.
warning : fusillade ( tuerie violente ) ; ptsd mutisme ⋄ choc émotionnelle :: deuil parentale :: auto destruction  ::  combats illégaux :: vengeance :: guerre :: mission d'infiltration  :: terreurs nocturnes :: addictions médicaments/drogue (passé) :: anxiété :: sexualité
infos rp : (( nombre de mots )) selon l'inspiration, mais ça varie en moyenne entre 1200 à 3000 mots faciles ┄ (( réponses )) troisième personne au présent et en français ┄ (( fréquence de rp )) aléatoire selon mon inspiration et l'irl, mais lorsque l'inspiration est présente, en moyenne réponse dans les quinze jours voir trois semaines même si ça m'arrive parfois de répondre plus rapidement ou au contraire de prendre plus de temps.
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· Lun 12 Aoû - 16:49

⌜  back to
normality... ⌟
@benicio giordano & @kai butler

☾۰☾۰☾۰☾

Nuit qui tombe sur la ville, sombre en devient les ruelles pour laisser place aux quelques phares de lumières à peine visibles, la main dans sa poche, le regard qui se perd ailleurs où ses pensées s’effacent. Ce soir, il veut tout effacer pour se laisser planer dans le déni dans lequel il semblait si facile de s’oublier. Les bruits sont audibles quand il traverse l’endroit, les regards qui se perdent sur les visages inconnus, les rires font place à l’ambiance déjà animée par la musique qui résonne, les verres qui tintent trinquant sûrement à la nuit qui se perd dans le temps. Il s’évade dans l’atmosphère pour rejoindre le comptoir, bar qu’il reconnaît facilement avant d’y voir cette silhouette lui apparaître, celle de cette barmaid qui semble se rappeler de lui où déjà avant même le cul posé sur le tabouret elle vient lui ramener cette bière. Offert par la maison, lui dit-elle, geste qu’il accepte quand ce soir, le policier s’efface pour devenir juste un gars comme un autre qui a besoin de ne plus songer à sa vie chaotique où durant ces derniers mois, il vagabonde l’esprit perdu, la colère qui l’anime avant de reprendre sa vie en main. Elle, tu dois l’oublier quand elle t’a zappé de ta vie. Pensée qui s’égare, le torture avant de regarder autour de lui sans le voir tout de suite arrivé. La porte qui s’ouvre et toujours pas de signe de Ben qu’il espère ne lui fera pas faux bond. Lui aussi avait besoin de cette soirée pour s’égarer dans la nuit et effacer temporairement ses pensées bien trop noires.

La bouteille à la main pour finalement la porter à ses lèvres, il sourit aux inconnues qu’il observe pour hausser des épaules. Cela serait si facile de s’égarer, de retrouver cette vie antérieure, pourtant, quelque chose le bloque, pas prêt et certainement pas ce soir quand les paroles de Ben finisse par faire écho dans son esprit se doutant que s’il était resté si vague, c’est que quelque chose d’important avait dû arriver. Il s’inquiète surtout après tout ce qui lui était arrivé. Il n’a pas le temps de réfléchir lorsque sans même faire attention, il le voit arrivé, la main portée sur son épaule où le sourire s’égare avant de lui offrir une poigne pour le saluer à son tour. « Je dois te l'avouer. J’ai cru que t’allais pas venir » d’habitude, c’est lui qui le fait attendre, c’est lui qui l’entendre se plaindre de son retard amusé où souvent, il grognait plus fort qu’un vieux ours, mais Kai admettait il apprécié aussi ça chez Ben. « Maintenant que je te vois le cul vissé sur ce tabouret, je me rends compte de combien ça m’a manqué » il rigole secouant la tête avant de l’observer commandé une bière à lui aussi, il observe la barmaid avant de revenir posé son regard sur Ben qui s’assoit à ses côtés, ça faisait longtemps qu’il ne l’avait pas retrouvé ici « En même temps, faut l'admettre qu'elles sont hyper confortable pour nos fesses tu m'étonnes que j'ai dû mal à m'y échapper après » esprit libre, discussion sans fondement, c'était ces moments qu'il appréciait ici dans ce bar où souvent ils s'étaient retrouvé et cela même si aujourd'hui il le sait, tout était différent « Parait que la première bière nous est offert » il se doute déjà de ses dires, mais n’y pense pas haussant des épaules se doutant qu’il apprécierait le geste « Ça compte quand même comme une première tournée ! » Il rigole se rappelant de leurs quelques messages face au ton de la soirée donné avant de l’observer, s’il souriait, il se doutait que revenir dans ce lieu n’était pas si évident qu’il le prétendait « Je dois attendre combien de temps avant de te tirer les vers du nez ? Non, que tu joues avec ma curiosité, mais sois, t’en as trop dit ou pas assez » il l’admettait que cela l’avait intrigué, d’habitude, Ben était direct avec lui tandis que là, il avait senti dans ses mots que quelque chose de sérieux s’y prêtait sans savoir s’il cela était bon ou mauvais signe. Il espérait la première réponse surtout après des années à le voir trop souffrir. « Mais avant ça, comment tu vas, j’veux dire réellement ? » Parce qu’il l’avait vu au plus bas, parce qu’il l’avait vu se détruire assez pour s’assurer comme à son habitude que Ben se tenait au plan, à avancer et s’il retombait dans ses travers ? Il serait là une nouvelle fois à le rattraper.


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Benicio Giordano
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· Mar 13 Aoû - 9:47


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« Je dois te l'avouer. J’ai cru que t’allais pas venir », et il avait tellement eu raison de douter… mais ça, Benicio ne va pas le préciser. Il est important de faire comme si … comme si tout allait bien, comme si il maitrisait sa vie … Une routine. Une habitude. Il s’installe sur ce haut tabouret aux côtés de Kai et pendant une seconde, tout est comme avant. Presque. « En même temps, faut l'admettre qu'elles sont hyper confortable pour nos fesses tu m'étonnes que j'ai dû mal à m'y échapper après » Un éclat de rire alors qu’il se dandine sur le tabouret comme pour tester ce trait de confort. « Parait que la première bière nous est offert » « Huuuu. Ça, c’est une bonne nouvelle… », dit-il après avoir laissé échapper un petit sifflement impressionné et il lève légèrement sa bière en direction de la barmaid quand cette dernière lui apporte sa bière et la décapsule devant lui. « Ça compte quand même comme une première tournée ! » « J’y compte bien » et il lève sa bière dans sa direction pour les faire se rencontrer avant d’en boire une longue gorgée.

« Je dois attendre combien de temps avant de te tirer les vers du nez ? Non, que tu joues avec ma curiosité, mais sois, t’en as trop dit ou pas assez. Mais avant ça, comment tu vas, j’veux dire réellement ? » « Ça va --- enfin ça va mieux, je crois », ça va était peut-être trop fort pour exprimer ses sentiments. Ça va mieux, un euphémisme. Il pleurait moins. Il reprenait quelques habitudes et il avait même appris à rire de nouveau. Donc, ça allait mieux. Un peu mieux. « J’ai rencontré quelqu’un », se rendant compte combien ce début d’anecdote pouvait prêter à confusion, il se reprend, « non pas comme ça, j’ai rencontré quelqu’un au groupe de paroles --- je crois que c’est la preuve du « le monde est petit » --- », il sourit, « c’est la fille que j’ai secouru lors de ma dernière intervention. Elle a survécu --- » Il secoue la tête et porte sa bière à ses lèvres, avant d’en boire une gorgée, il ajoute : « et elle est plutôt drôle en fait … »

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Kai Butler
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· Mar 13 Aoû - 11:09

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Kai n’est pas dupe se doutant que Ben avait dû longuement hésiter à souvent faire demi-tour avant de pousser la porte du bar surtout lorsque les souvenirs remontaient à la surface. Il ne pouvait pas lui en vouloir, il n’avait peut-être pas perdu son enfant et la femme qu’il aimait comme lui l’avait fait, mais il savait la douleur qui y résidait à y perdre quelqu’un, celle-ci demeure toujours ancrée en nous, on a beau avancé, sourire, parfois elles se plantent en nous pour refuser de nous laisser nous en sortir. C’était un vrai pas en avant et Kai est bien conscient qu’il fallait y aller en douceur, mais malgré tout, il était heureux de le retrouver quand lui-même avait besoin de sortir sa tête hors de l’eau plus encore quand son esprit se tourmentait vers l’unique, et même personne à laquelle il se devait d’oublier, et cela, même si ça semblait plus facile à dire qu’à faire. Ses mains glissent le long de son visage avant de porter son regard sur l’ensemble du bar, les gens rigolent, certains ne tiennent déjà pas debout, il arque un sourcil avant de revenir vers lui où son visage se porte avec plus d’attention sur la barmaid qui finissait sans doute par le reconnaître assez surprenant quand il n’avait pas remis les pieds depuis un moment ici. À vrai dire, il y venait le plus souvent avec Ben, une manière pour eux de sortir de leur vie loin d’être facile et pouvoir profiter le temps d’une soirée à oublier tout et juste se changer les idées. La bière qu’il tient en main avant de soupirer se laissant porter à observer les quelques jeunes un peu trop élancé et surtout éméché avant de leur offrir un regard noir au risque de les voir faire une connerie, le cliché parfait du type vulgaire avec la barmaid même si ce n’était pas elle qui serait en détresse, il l’avait déjà vu en action impressionnée sans doute pour cela qu’il appréciait lorsqu’elle était là à les servir. Kai ne dit rien de plus loin de leur prêter plus d’attention davantage, pas quand Ben finit par pointer le bout de son nez. Il n’en dit pas plus même s’il est du genre à ne pas lui mentir, il le voit sourire sans doute avait-il hésité avant de franchir le cap. Le laissant s’asseoir à ses côtés, il ne peut s’empêcher de rire à ces quelques paroles avant de secouer la tête surtout face à cette conversation qui n’avait aucun sens, mais c’était aussi ça qui faisait le charme de ces soirées-là. « Huuuu. Ça, c’est une bonne nouvelle… » Il ne dit rien de plus avant de le voir trinquer avec ses côtés et remerciait à nouveau la barmaid qui lui sourit. « En même temps, ça a certains avantages quand tu deviens, j’imagine des habituées de ce bar. » il venait souvent après leur boulot, c’était une façon de décompresser quand l’horreur se plantait sous leurs yeux au point que ce bar en devenait à sa manière leur petit refuge. La conversation par sms ne remet pas longtemps à lui revenir, il avait prévu une soirée à oublier leur déboire et il comptait bien aller jusqu’au bout. « J’y compte bien » il se doutait déjà que Ben ne mettrait pas longtemps à lui rappeler ces quelques paroles, des verres à ne plus en finir pour se laisser aller dans les quelques confidences, une manière de lâcher prise quand parfois, c’était plus facile de parler ainsi qu’entourer de gens qui leur était totalement inconnus.

Kai laisse le silence les entouraient, quelques minutes qui en sont déjà bien trop longues. Il n’a pas besoin de le regarder se doutant que les souvenirs peuvent parfois remonté à la surface, mais il ne peut s’empêcher de torturer son esprit à ses quelques dires qu’il lui avait dit plutôt et il avait été assez patient comme ça et s’il était doué pour les interrogatoires, il espérait ne pas en arrivé là surtout avec Ben qui semblait parfois par moment perdu sans doute par le passé qui lui revenait à moins que véritablement autre chose finissait par se planter dans ses pensées et dont il savait qu’il fallait en parler. Euphémisme quand Kai avait cette tendance à tout garder en lui avant de lâcher prise dans les coups face aux soirées de combats illégales qui lui permettaient de laisser sa rage s’évader et surtout d’effacer ce prénom et ce visage qui en devenait avec la force du temps, une douleur sans limite. « Ça va --- enfin ça va mieux, je crois » sa réponse ne le surprend pas, il sourit simplement devant sa franchise parce qu’au fond, s’il sait que venir ici était un vrai exploit pour Ben quand quelques semaines avant, il sait aussi qu’il n’aurait jamais accepté quelconque invitation et surtout pas dans cet endroit. « C’est déjà un grand pas en avant, va pas non plus trop vite surtout si tu le sens pas » la main posée sur son épaule, il s'en doute que la douleur ne pouvait qu'être intense. Il n’osait même pas imaginer sa réaction s’il avait été à sa place, mais il n’avait pas pu le lâcher parce qu’il le savait à quel point c’était aussi important de pouvoir compter sur quelqu’un. « J’ai rencontré quelqu’un » Kai pose rapidement sa bière se redressant sur lui-même. Il hésite quelques secondes le temps de laisser l’information remontée à son cerveau sans comprendre exactement ce qu’il tentait vraiment à lui dire. « Comment ça t’a rencontré quelqu’un ? C’est une bonne chose non ? Enfin, faut-tu détailles parce que là, c'est un peu voir carrément trop vague ! » Sa réponse était trop vague pour qu’il puisse assimiler tous ses dires. Il avait hésité à lui en demander plus, mais s’il en parlait, c’était sans doute qu’il avait besoin de le faire se doutant facilement qu’il était question d’une femme. « non pas comme ça, j’ai rencontré quelqu’un au groupe de paroles --- je crois que c’est la preuve du « le monde est petit » une nouvelle fois, les questions viennent rapidement vers lui sans trop comprendre, mais se doutant qu’une personne du groupe était loin de lui être si inconnu que ça assez pour que sa curiosité en soit plus forte que jamais. « Si tu me dis ça, c’est que cette personne, tu la connais non ? Et pour le coup ouais c’est que le monde est petit ou alors que la vie est sacrément surprenante » il pourrait presque songer que le destin y est lié même s’il n’a jamais compris cette phrase, il ne croyait pas que les personnes qui se rencontraient été dû à une force plus grande, cela semblait bien trop énorme, toutefois, à entendre Ben cela y ressemblait. « c’est la fille que j’ai secouru lors de ma dernière intervention. Elle a survécu » Les coudes collés sur le comptoir où il se tourne doucement vers Ben, il admettait que la situation en était assez surprenante voire complètement choquante. « Attends la même fille dont tu me parlais, cette fille-là ? c’est énorme que vous vous soyez retrouvé dans le même groupe ! » il se doute que le nombre de chances que cela soit arrivé en était minime et pourtant, c’était le cas même s’il voyait Ben à l’aise voir même souriant. « et elle est plutôt drôle en fait … » Kai sourit à son tour prenant la bière entre ses mains pour tourner le tabouret davantage vers celui-ci. « Vraiment ? Vous vous êtes parlé ou revu, je veux dire en dehors du groupe de paroles ? » Le côté protecteur revient vite en lui, et même s’il était heureux, il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter sans doute parce qu’il savait tout ce qu’il avait déjà traversé. « J’ai aussi l’impression qu’elle ne te laisse pas aussi indifférente que ça, mais ce que j’en dis-moi… » Les mains devant lui avant de rire parce qu’après tout Ben avait le droit au bonheur.


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« Comment ça t’a rencontré quelqu’un ? C’est une bonne chose non ? Enfin, faut-tu détailles parce que là, c'est un peu voir carrément trop vague ! » « Non pas comme ça, j’ai rencontré quelqu’un au groupe de paroles --- je crois que c’est la preuve du « le monde est petit » « Si tu me dis ça, c’est que cette personne, tu la connais non ? Et pour le coup ouais c’est que le monde est petit ou alors que la vie est sacrément surprenante » La vie est surprenante. La vie se fout parfois de votre gueule et c’est ce que Ben vivait désormais. Si son grand-père mentionnait un clin d’œil de la vie, lui il avait surtout l’impression que c’était un mauvais sens de l’humour … ou alors pas si mauvais que ça … maintenant que Gin et lui commençaient à s’apprivoiser, se connaître et peut-être se comprendre. « c’est la fille que j’ai secouru lors de ma dernière intervention. Elle a survécu » Gin. Il avait retenu son prénom quand il avait passé le temps du transport à lui tenir la main, la rassurer, lui mentant en lui disant que tout irait bien. Il n’en savait strictement rien. « Attends la même fille dont tu me parlais, cette fille-là ? c’est énorme que vous vous soyez retrouvé dans le même groupe ! » Oui, c’était bien cette dernière personne secourue … celle qui hantait les souvenirs de cette journée. Elle. En personne. Et elle avait survécu. Silencieux, la bière aux lèvres, il avale une gorgée en acquiesçant d’un signe de tête.

« Vraiment ? Vous vous êtes parlé ou revu, je veux dire en dehors du groupe de paroles ? » « Disons qu’on se voit de temps en temps --- » parce que ça leur faisait du bien de se voir ? ou parce qu’ils le voulaient ? parce qu’ils commençaient à en avoir besoin ? « J’ai aussi l’impression qu’elle ne te laisse pas aussi indifférente que ça, mais ce que j’en dis-moi… » Ben écarquille les yeux, reposant sa bière devant lui.

« Quoi ? Non ! Bien sûr que non. » Il secoue bien trop de fois la tête. « C’est juste qu’on traverse un peu la même chose, et qu’on essaie de remonter à la surface … y’a rien de … », vraiment ?, « je ne suis pas prêt pour quoique ce soit de toute manière. » Son regard se pose sur son alliance, qu’il n’avait toujours pas enlevé. « On est en train de devenir … amis, ouais, je crois qu’on est en train de devenir amis. » Amis, c’est bien plus rassurant que quoique ce soit d’autres.

Moses.
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Kai Butler
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à contacter : [ le personnage concerné par le mp ]
présence : présence au moins tous les jours
rp selon l'inspiration et de l'irl

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statut civil : à trop aimer, on finit le cœur fissuré, espoir abandonné quand résonne en lui les quelques mots laissés sur ce post-it à la clé. malédiction pour lui rappeler que l’amour n’est pas fait pour lui, elle s’est faufilé cette brune au sourire ravageur où il a su qu’il en serait fini de lui. il y a cru à cette onde de bonheur avant que la réalité et la rancœur finisse par s’octroyer sur les rivages aigris qu’elle lui a laissé. colère qui fait rage et pourtant ses prunelles ont du mal à l’effacer de sa vie, noor, quatre lettres posées dans ce ciel assombri depuis qu’elle s’est envolée vers des lointains horizons. fiançailles effacées pour s’y laisser dévoré par la rancune d’une amertume qui le dévore avant de décider de reprendre sa vie en main et d’avancer sans elle vers l’inconnu. s’il n’est pas certain d’être prêt à refaire confiance ou laisser quelqu’un prendre cette place, il se laisse porter, célibataire ou aujourd’hui, il se laisse porter et tenter d’avancer vers l’inconnu et tenter de l’oublier elle…
occupation : lieutenant de police
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infos rp : (( nombre de mots )) selon l'inspiration, mais ça varie en moyenne entre 1200 à 3000 mots faciles ┄ (( réponses )) troisième personne au présent et en français ┄ (( fréquence de rp )) aléatoire selon mon inspiration et l'irl, mais lorsque l'inspiration est présente, en moyenne réponse dans les quinze jours voir trois semaines même si ça m'arrive parfois de répondre plus rapidement ou au contraire de prendre plus de temps.
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· Sam 17 Aoû - 2:34

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Il n’avait pas vraiment songé à comment se déroulerait la soirée. Il savait que pour Ben remettre les pieds dans ce bar était un pas en avant assez pour se satisfaire de cet instant pour retrouver celui avec qui il avait passé de longues soirée à parler, rigoler et sans doute se plaindre devant leur parfois loin d’être si facile et des métiers plus qu’éprouvant, mais il n’avait jamais envisagé que celle-ci puisse prendre une tournure des plus inattendu surtout qu’il le sait à quel point il en avait souffert et souffrait toujours. Marqué au fer par cette tragédie. Toutefois, Kai y laisse entrevoir un sourire se dessiner sur son visage où la curiosité ne met pas longtemps à attisé d’en savoir plus sur ce quelqu’un qu’il avait rencontré et semblait le troubler plus qu’il ne voudrait l’admettre. Il sourit simplement à son regard qui avait virevolté si vite qu’il ne put lâcher un rire avant de secouer la tête pour reprendre son verre entre ses doigts. « Non pas comme ça, j’ai rencontré quelqu’un au groupe de paroles --- je crois que c’est la preuve du « le monde est petit » Les mots se perdent entre les lèvres de Ben au point qu’il avait dû mal à le suivre mais secoue une seconde fois la tête tentant de comprendre où il voulait en venir. « Sans doute que le monde est plus petit qu’on croit, en tout cas, toi  t’en a l’air convaincu » il le voit qu’il est troublé se doutant qu’il y avait une raison assez pour oser le lui demander lorsqu’il sait que ses paroles ne le blesseront pas et encore moins qu’il le prendrait mal, car après tout Ben avait le droit malgré ce qu’il croyait d’avancer et de continuer à vivre. Il remarque parfaitement qu’il s’est perdu dans ses pensées, songe qui semble avoir besoin assez pour le laisser se perdre avant de se douter qu’il reviendrait pour parler en détail de cette personne, peut-être y avait-il une raison qui le poussait à évoquer cette rencontre. « c’est la fille que j’ai secouru lors de ma dernière intervention. Elle a survécu » Il se redresse sur lui-même où il a besoin de quelques secondes pour replacer chaque évènement qu’il était impossible à effacer quand il l’avait vu sa vie se perdre. « J'vois et comment tu te sens ? Je veux dire par rapport à tout ça ? » le sujet est difficile que sensible, Kai ne peut s’empêcher de s’inquiéter de cette situation surtout lorsqu’il sait qu’il devait être troublé plus que jamais. Il avait hésité à lui poser la question, mais il avait besoin de le savoir, savoir s’il l’avait revu ou s’il s’agissait d’une rencontre seulement dans le cadre de ce groupe de paroles. « Disons qu’on se voit de temps en temps » il arque un sourcil devant sa réponse où le silence plane lorsque chacun boit leur bière aussi rapidement que possible avant que Kai lève la main ou la barmaid sourire toujours au lèvres leur en ramène une nouvelle. « C’est quoi de temps à temps pour toi ? Tu l’as vu une fois ? Plus ? » il ne le jugeait pas, mais il voulait comprendre ce qu’il espérait de cette relation qui semblait presque inimaginable. « T’as l’air d’y tenir à cette fille, mais je me demande si c’est juste parce que tu t’inquiètes ou si c’est pour autre chose ? » il ne sait pas trop quoi à s’attendre sans doute était-ce la raison de sa question si évasif, il espérait en savoir plus et s’assurer que Ben allait aussi bien qu’il le pouvait à moins que l’attirance avait fini par faire son chemin. « Quoi ? Non ! Bien sûr que non. » sa réponse est bien trop répétitive pour y croire totalement au point de se demander qui il essayait de convaincre. « C’est juste qu’on traverse un peu la même chose, et qu’on essaie de remonter à la surface … y’a rien de … » La phrase en suspens qui le laisse perplexe où Kai porte son regard droit devant lui la bière qui ne met pas longtemps à venir vers ses lèvres et y boire une gorgée si ce n’est plus. « Y a rien de quoi Ben ? » il voulait savoir ce qui se passait dans sa tête, savoir ce que représentait cette fille. « Je ne suis pas prêt pour quoique ce soit de toute manière. » il peut comprendre, il se doute que tout ça devait le dérouté assez pour l’observer jusqu’à le voir jouer avec son alliance. « Peut-être, peut-être pas, y a que toi qui peut le savoir. Vas-y pas à pas, mais juste au cas où, fais le pour de bonnes raisons » il se doute que cette fille doit le troublé plus qu’il ne l’avouera se demandait si c’était pour les bonnes raisons, il n’ose pas lui demander sans doute qu’il serait sur la défensif assez pour simplement l’écouter. « On est en train de devenir … amis, ouais, je crois qu’on est en train de devenir amis. » la confusion se lit facilement sur le visage de Ben. Kai acquiesce d’un geste de la tête la bouteille qui revient vite vers ses lèvres avant de la poser. « Tu crois ou t’en es pas certain ? Et elle tu lui as dit ce qui vous reliez ? » c’était assez déroutant. Il ne serait vraiment trouvé les mots sans doute parce que ce genre de situation était presque insensé. « Si ça te fait du bien alors c’est une bonne je suppose, mais fais quand même attention même si je serais là en cas de besoin » tourner la page, des mots qui sembleraient presque facile quand rien ne l’était et Kai le savait quand parfois il aurait voulu la déchirer pour ne plus penser à son ex-fiancée, si les deux situations étaient différentes, il pouvait comprendre à sa manière à quel point avancer n’était jamais évident, mais au moins il ne le faisait pas seul et c’était ce qui le rassurait. « En tout cas elle a l’air de te faire du bien quel que soit votre relation actuelle » il sourit simplement, il sait qu’elle a un effet sans doute positif, il l’espère quand il sait que Ben en un instant pourrait chuter.


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Benicio Giordano
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multicomptes : marcus. (d. corenswet) -- braxton (a. demos) -- archie (t.doherty) -- jacob (c. murphy) -- jonty (t. fimmel) -- benicio (g. maggio) -- richard (j. phoenix) -- earl (e. bluemel) -- deacon (t. hardy)
à contacter : benicio
présence : dispo & réponses régulières
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âge : 32 ans
statut civil : veuf, il s'est surpris à entendre son coeur à battre un peu plus vite et un peu plus fort quand il pense à eugenia. peut-on aimer un fantôme et une vivante en même temps ?
occupation : ambulancier. il n'a plus le droit d'aller sur le terrain. on lui dit qu'il est important de prendre soin de lui, de s'écouter ... il en est réduit à remplir la paperasse
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infos rp : de 300 à 800 mots, ça varie selon l'envie, le contexte et l'inspiration. j'écris à la troisième personne du singulier et au présent. j'ai tendance à répondre très rapidement.
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· Sam 17 Aoû - 14:28


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« c’est quoi de temps à temps pour toi ? tu l’as vu une fois ? plus ? » « bien plus qu’une fois », et il écarquille les yeux en hochant la tête pour bien lui faire comprendre que c’est plus d’une fois … de nombreuses fois, d'autant plus qu’ils s’écrivaient presque chaque jour. « t’as l’air d’y tenir à cette fille, mais je me demande si c’est juste parce que tu t’inquiètes ou si c’est pour autre chose ? » benicio essaie alors de s’échapper … répétant à plusieurs reprises un non. il n’y a pas d’autre chose. il tient a gin parce qu’elle est quelqu’un de bien, parce qu’elle est spéciale. bordel ? il ne parvient pas à trouver des raisons rationnelles pour expliquer son comportement alors il s’empare de sa bière et en boit une longue gorgée, fixant devant lui. « peut-être, peut-être pas, y a que toi qui peut le savoir. vas-y pas à pas, mais juste au cas où, fais le pour de bonnes raisons » « on est en train de devenir … amis, ouais, je crois qu’on est en train de devenir amis. » « tu crois ou t’en es pas certain ? et elle tu lui as dit ce qui vous reliez ? » « je crois ouais, elle est au courant … de cette histoire … de qui je suis. elle est comme moi dans cette situation, un peu paumée … » « si ça te fait du bien alors c’est une bonne je suppose, mais fais quand même attention même si je serais là en cas de besoin » « bien sûr, t’en fais pas. je pense que c’est une bonne chose pour tous les deux que nous nous sommes trouvés. on se répare mutuellement », ils se font du bien … chaque rencontre, chaque instant passé est une étreinte. il acquiesce d’un signe de tête. « en tout cas elle a l’air de te faire du bien quel que soit votre relation actuelle » « bon, je t’ai expliqué mon histoire de fous, de destins croisés, digne d’un téléfilm du dimanche… il se passe quoi de ton côté ? j’ai l’impression de ne pas t’avoir vu depuis des siècles … mais toujours aussi mignon, promis », un rire.

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· Sam 17 Aoû - 22:46

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Il n’a pas quitté son regard sur Ben, il tente de comprendre ce qu’il essaye de lui sans doute que même lui tentait de le faire. Il sourit simplement à sa simple réponse songeant que tout devait être étrange aussi pour lui plus qu’il ne devrait le dire surtout face à cette inconnue qui semblait d’une certaine manière avoir un effet positif sur lui, il l’espère au plus profond de lui que celle-ci lui apportera un certain apaisement et ça même si Kai reste sur ses gardes sa tendance protecteur encore plus avec Ben quand il sait par quoi il était passé, s’il se montre légèrement sceptique. En vérité, il était sincère à être content pour lui. « bien plus qu’une fois » il hoche simplement de la tête avant de reprendre sa bière entre ses mains laissant le silence les entouraient durant l’espace de quelques minutes. Observateur, il peut remarquer ces détails chez Ben qui sont loin de le tromper. Attachement qui se voit facilement où il ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour lui à l’idée que les choses puissent mal tourner surtout face à cette relation si spéciale. « Est-ce qu’elle est spéciale à cause de la situation ou pour une tout autre raison ? » il n’a pas envie de mettre les pieds dans le plat pour le voir se refermer, mais la question demeure lui brûler les lèvres au point qu’il a besoin de comprendre quand personne ne voyait une pseudo amie aussi souvent. Il remarque rapidement que Ben semble s’être perdu dans ses pensées sans doute qu’il avait touché un point sensible à lui faire remarquer qu’il semblait s’y être attaché, il se doute déjà du bordel dans son esprit assez pour garder le silence et le laisser digérer chaque question qui lui parvient et dont la réponse doit le mener au doute. Peut-être était-ce bonne chose qu’il se pose la question et s’il dépassait les limites avec cette amie, il espérait qu’il sache ce qu’il faisait assez pour soupirer à l’idée que tout cela finisse mal. Il n’est pas le genre pessimiste, mais la réalité le percute de plein fouet assez pour refuser de fermer les yeux sur celle-ci. Kai se redresse sur le tabouret commandant d’un regard de nouvelles bières, il aurait sans doute besoin de quelque chose de plus fort, mais il sait qu’à cet instant quand lui-même se perd dans ses propre pensées cela pourrait mal finir. « je crois ouais, elle est au courant … de cette histoire … de qui je suis. elle est comme moi dans cette situation, un peu paumée … » Le regard tourné vers son meilleur ami, il peut y apercevoir cette confusion sans doute qu’il ne s’était jamais imaginé à observer l’ensemble de la situation, mais Kai était là aussi pour ça et s’assurer qu’il irait bien refusant de le revoir plonger dans son enfer. « Tu devrais lui en parler si c’est pas le cas, vous assurez que vous savez ce que vous faites, avoir toute les cartes en main » Il ne la connaissait pas, mais il ne doute pas qu’elle aussi devait être dans le même état que Ben assurément, il espérait que quelqu’un puisse l’éclairer sur sa situation avec Ben. « Prend le temps comme je t’ai dit, vas juste pas trop vite puis même si je suis loin d’être expert dans le sujet, si t’as besoin tu m’appelles ! » il préférait qu’il l’appel comme de jour ou de nuit que de le voir torturer son esprit face à des questions qui finirait par détruire une partie de son âme et ça il en parlait par expérience face à sa relation détruite avec Noor. Un gâchis selon lui. « bien sûr, t’en fais pas. je pense que c’est une bonne chose pour tous les deux que nous nous sommes trouvés. on se répare mutuellement » il sourit à ses quelques paroles pour le comprendre bien plus qu’il ne pourrait l’imaginer.

Kai lui approche une nouvelle bière laissant ses pensées à son tour se perdre face à ce qu’il venait de lui avouer. Ils se réparaient mutuellement sans doute était-ce une bonne chose finalement qu’ils se soient trouvés que Ben puisse voir qu’au-delà de sa souffrance parfois la vie y laisser aussi de belle surprise, cette inconnue semblait l’être. « Je te fais assez confiance pour juger les gens, t’es doué pour ça et si tu penses que ça t’aide et je le vois quand je sais que y aurait eu aucune chance y a quelques jours encore pour que t’acceptes de venir ici alors laisse toi guider » il n’était pas doué pour trouver les mots qu’il fallait, mais il espérait que cela puisse l’aider quand il aurait eu parfois besoin de ça après sa rupture avec Noor qui était loin d’avoir cicatriser comme il le prétendait. « bon, je t’ai expliqué mon histoire de fous, de destins croisés, digne d’un téléfilm du dimanche… il se passe quoi de ton côté ? j’ai l’impression de ne pas t’avoir vu depuis des siècles … mais toujours aussi mignon, promis » il manque presque de s’étouffer avec sa bière avant de le voir se foutre de sa gueule sans doute qu’il en aurait fait de même, c’était même certain. « Sérieux téléfilm du dimanche ? Si c’est aussi barré peut-être que je devrais m’y poser devant la télé » l’humour rend la situation moins sérieuse se doutant que chacun en avait besoin. Il inspire profondément haussant des épaules qu’avait-il dire de plus, sa vie était loin d’avoir autant évolué qu’il le croit, ses questions qui avait demeuré pour les laisser se tasser derrières des briques de murs quand il le sait la réponse en restera silencieuse, à quoi bon lutter quand elle avait déjà toute les cartes en main ? « C’est parce que je suis mignon, pour ça que tu ne résistes jamais à ma belle gueule mon chou ! » il se marre tout seul, parfois le délire les rendaient à l’état de deux gosses qui ont besoin d’être un instant avant de relever la tête pour tenir sa bière qu’il tourne entre la paume de ses mains. « Pour le reste, y a rien à dire, c’est toujours pareil » il se doute déjà de ce qu’il veut savoir, il ne sait pas trop s’il devait lui en parler, mais au fond, il en a lui aussi besoin « Ah si ! J’ai vu Noor j'sais plus si je te l'avais déjà dit ? » qu’il lâche rapidement pour boire sa bière le plus vite possible. « Enfin la voir est un grand mot, je l’ai pris sur le fait d’être entrée dans l’appart par effraction, la routine quoi ! » il préfère ce ton ironique quand il sait qu’il serait capable de lâcher prise s’il ne le faisait pas. « Disons que y a rien qui a changé juste qu’il est temps je suppose de l’oublier donc si t’as un conseil je t’en prie je prends » il en aurait bien besoin de mots magiques qui lui permettent d’avancer quand à chaque fois qu’il tentait de le faire, elle revenait pour y mettre un bordel monstre dans son esprit et le laisser à l’agonie.


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· Mar 27 Aoû - 14:27


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« Je te fais assez confiance pour juger les gens, t’es doué pour ça et si tu penses que ça t’aide et je le vois quand je sais que y aurait eu aucune chance y a quelques jours encore pour que t’acceptes de venir ici alors laisse toi guider » il acquiesce en prenant une nouvelle gorgée de sa bière. Il avait envie de voir ce qui allait se passer avec gin. Il avait le sentiment d’avoir trouvé quelqu’un qui le comprenait, vraiment. Quelqu’un avec qui il ne craignait pas de pleurer, de crier, de sourire, de rire. « bon, je t’ai expliqué mon histoire de fous, de destins croisés, digne d’un téléfilm du dimanche… il se passe quoi de ton côté ? j’ai l’impression de ne pas t’avoir vu depuis des siècles … mais toujours aussi mignon, promis » « Sérieux téléfilm du dimanche ? Si c’est aussi barré peut-être que je devrais m’y poser devant la télé » Il laisse échapper un éclat de rire à son tour mais reprend vite son air sérieux pour pouvoir écouter le reste.

« C’est parce que je suis mignon, pour ça que tu ne résistes jamais à ma belle gueule mon chou ! Pour le reste, y a rien à dire, c’est toujours pareil. » Benicio plisse légèrement les yeux, curieux. « Ah si ! J’ai vu Noor j'sais plus si je te l'avais déjà dit ? » Il secoue la tête de droite à gauche. « Enfin la voir est un grand mot, je l’ai pris sur le fait d’être entrée dans l’appart par effraction, la routine quoi ! » il fronce les sourcils. « quoi ? » « Disons que y a rien qui a changé juste qu’il est temps je suppose de l’oublier donc si t’as un conseil je t’en prie je prends » « woh ! ok, là, tu gagnes. Pour sûr. Qu’est-ce qu’elle est venue foutre dans ton appartement par effraction ? », il secoue la tête toujours un peu perplexe par la scène qu’il n'avait pas de difficulté à s’amuser. « tu parles à un type qui a eu trois personnes dans sa vie --- dont une que j’ai épousé --- je suis pas franchement le meilleur des conseillers pour les histoires d’amour --- désolé mon vieux, je peux juste te donner une tape dans l’épaule, ça je peux faire », un rire amusé même s’il s’agit plus d’un rire coloré par la tristesse.


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statut civil : à trop aimer, on finit le cœur fissuré, espoir abandonné quand résonne en lui les quelques mots laissés sur ce post-it à la clé. malédiction pour lui rappeler que l’amour n’est pas fait pour lui, elle s’est faufilé cette brune au sourire ravageur où il a su qu’il en serait fini de lui. il y a cru à cette onde de bonheur avant que la réalité et la rancœur finisse par s’octroyer sur les rivages aigris qu’elle lui a laissé. colère qui fait rage et pourtant ses prunelles ont du mal à l’effacer de sa vie, noor, quatre lettres posées dans ce ciel assombri depuis qu’elle s’est envolée vers des lointains horizons. fiançailles effacées pour s’y laisser dévoré par la rancune d’une amertume qui le dévore avant de décider de reprendre sa vie en main et d’avancer sans elle vers l’inconnu. s’il n’est pas certain d’être prêt à refaire confiance ou laisser quelqu’un prendre cette place, il se laisse porter, célibataire ou aujourd’hui, il se laisse porter et tenter d’avancer vers l’inconnu et tenter de l’oublier elle…
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infos rp : (( nombre de mots )) selon l'inspiration, mais ça varie en moyenne entre 1200 à 3000 mots faciles ┄ (( réponses )) troisième personne au présent et en français ┄ (( fréquence de rp )) aléatoire selon mon inspiration et l'irl, mais lorsque l'inspiration est présente, en moyenne réponse dans les quinze jours voir trois semaines même si ça m'arrive parfois de répondre plus rapidement ou au contraire de prendre plus de temps.
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· Lun 2 Sep - 22:21

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@benicio giordano & @kai butler

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Parler de lui n’était pas vraiment quelque chose qui s’employait à le mettre à l’aise encore plus de parler de sa relation avec Noor qui appartenait au passé et si l’idée se faufile doucement dans son esprit tout n’était que confus quand elle était revenue sans qu’il ne sache comment réagir à son apparition soudaine. S’il avait tenté à mainte reprises de lui parler, d’essayer de la faire changer d’avis pour lui assurer que peu importe ce qu’elle lui dirait, il serait là elle ne faisait que le rejeter au point qu’il n’avait plus la force de se battre et prêt à jeter l’éponge quand il ne pouvait pas continuer à faire ça. À lui courir après et espérait qu’un jour, qu’elle décide enfin d’avoir confiance en lui. Brutalement, la réalité lui avait mis une grosse claque dans la figure quand tout lui semblait se révéler à lui. Elle n’avait pas confiance, il l’avait vu silencieuse à ces mots au point de sentir sa cage thoracique se compresser face à cette vérité dont il n’arrivait pas à avaler. Cinq années pour réaliser que tout n’était qu’illusion et rien d’autre. Le silence le parcours laissant le goût de la bière glisser entre ses lèvres avant de soupirer d’un simple haussement d’épaule.

Qu’aurait-il pu dire à Ben quand lui-même ne savait guère quoi penser. Perdu pour réaliser qu’il était lassé de lui courir après. Six mois qu’il s’accrochait à Noor pour admettre qu’il n’était plus capable de donner surtout quand elle faisait tout pour lui prouver qu’il fallait à son tour tourner la page et pourtant si cela semblait simple rien ne l’était. Plus encore quand il l’avait revu face à elle pour à nouveau qu’elle le fuit et que son myocarde se brise par ces gestes froids où il n’arrivait plus à la reconnaître. Il ne sait pas pourquoi il avait révélé la manière dont il avait retrouvé Noor sans doute parce qu’on ne pourrait pas imaginer une telle chose tandis que pour lui, rien de surprenant quand résidait en Noor, une femme intrépide qui avait toujours pu le surprendre sauf qu’il aurait sans doute préféré ne pas la revoir, pas quand encore une fois, les questions demeuraient à rester sans réponse et à la perdre au point d’avoir l’impression qu’il allait devenait fou. woh ! ok, là, tu gagnes. Pour sûr. Qu’est-ce qu’elle est venue foutre dans ton appartement par effraction ? Léger rictus qui se glisse au coin devant la réponse de Ben se doutant de sa surprise. Il soupire quelques secondes pour l’observer, le visage perdu et confus devant ses quelques paroles et surtout de l’imaginer à rentrer chez lui sans qu’il ne lui en ait donné le droit. Y a encore quelques mois c’était aussi son appartement, mais j’imagine qu’elle y est venue pour voir notre chienne Moon, elle ne s’attendait certainement pas que je la trouve sur le fait ou même que je puisse le voir. Il secoue la tête à cette idée lorsqu’il avait vite pu le remarqué, il n’était pas flic pour rien et il était bon dans son boulot et pourtant, une part de lui avait préféré resté aveugle, déni sans admettre sa présence lorsqu’il n’était pas là avant sa chute à la retrouver face à lui où il avait eu le sentiment de faire face à une femme qui lui était complètement étrangère au point de se demander si véritablement il la connaissait comme il le prétendait, il n’était plus certain de quoi que ce soit. Tu parles à un type qui a eu trois personnes dans sa vie --- dont une que j’ai épousé --- je suis pas franchement le meilleur des conseillers pour les histoires d’amour --- désolé mon vieux, je peux juste te donner une tape dans l’épaule, ça je peux faire Rivé sur Ben, il sourit simplement à son geste. En réalité, il n’attend pas de réponse qui puisse l’éclaircir lorsqu’il sait pertinemment à quel point la situation était complexe, fissure qu’elle avait laissé en lui ou l’affection envolée s’apparenté à une rage parfois incontrôlé au point qu’il refusait de lui offrir une nouvelle opportunité de le briser comme elle l’avait fait. Je suis pas certain que y est vraiment de réponse dans ce genre de situation Il avait tenté de voir la situation sur tous les angles tentant de comprendre ses raisons, s’il n’avait pas fait quelque chose qui l’avait amené à le quitter de cette manière. Se faire larguer par post-it t’avouera au moins elle est originale sarcasme ou sa mâchoire se serre où il se souvient de cette journée presque parfaite avant que l’enfer se retrouve à ses pieds, perdu et dans le désarroi absolu jusqu’à la réalité pour comprendre que réellement, il n’avait pas rêvé. Peut-être que ça devait arriver, j’en sais rien, on est peut-être allait trop vite, peut-être que c’était trop pour elle… Il n’avait pas envie de remuer tout ça, pas quand il s’était noyer dans le chagrin avant de remonter la pente trouvant dans son boulot, une manière de ne plus lâcher prise et qui lui permettait un tant soit peu qu’elle s’efface dans son esprit. Oublions le sujet de toute façon y a plus rien à dire, c’est fini et il est temps que je passe à autre chose grimace amère qui retrouve son visage, la colère gronde et s’efface aussi vite face à sa bière qu’il tient entre les mains pour refuser de la laisser ce soir encore plus s’incruster dans ses pensées lorsqu’il le sait, il devait avancer, l’oublier et tourner la page. Profitons surtout de cette soirée à boire parce que t’en a aussi besoin que moi. Il n’a pas besoin de le voir, il le décèle facilement à la gestuelle de Ben incapable de tenir en place se doutant que rester à ne rien faire finirait par le rendre fou. Puis, ce que j’ai dit tiens toujours, si tu as besoin que je glisse un mot pour toi et que tu retrouves ton boulot je le ferais. Il ne vivait peut-être pas la même situation que lui, mais il sait à quel point cela permettait d’oublier le temps de quelques heures la vie face à nous, les moments incrusté qui nous rappellent tout ce que l’on avait perdu ou parfois juste quelques heures suffisaient à sourire à nouveau et s’il pouvait lui offrir un brin de paix à lui-même, Kai n’hésiterait pas à tout donner pour que Ben puisse à nouveau retrouver un moment de sérénité.


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Benicio Giordano
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occupation : ambulancier. il n'a plus le droit d'aller sur le terrain. on lui dit qu'il est important de prendre soin de lui, de s'écouter ... il en est réduit à remplir la paperasse
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· Jeu 5 Sep - 15:26


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« suis pas certain que y est vraiment de réponse dans ce genre de situation » il lève une épaule, lui donnant raison sur ce coup. « se faire larguer par post-it t’avouera au moins elle est originale » il ne rit pas, il ne sourit pas, il écoute et fronce légèrement les sourcils. La lâcheté, ce n’est pas son truc et il trouve que c’est un comportement plus que lâche, de quoi l’énerver, l’agacer, lui le type au calme toujours olympien. «peut-être que ça devait arriver, j’en sais rien, on est peut-être allait trop vite, peut-être que c’était trop pour elle… » «dire stop ou doucement, c’est une possibilité pour ce genre de chose … », se permet-il de glisser, car ça aurait été sans doute plus respectueux que de la faire à l’envers. Il prend une gorgée de sa bière. Les départs sans explication … au moins, lui, il avait la possibilité d’en savoir plus … s’il le voulait, s’il le pouvait. « oublions le sujet de toute façon y a plus rien à dire, c’est fini et il est temps que je passe à autre chose » il acquiesce d’un signe de tête et lève son verre pour lui faire comprendre qu’il l’accompagnera. « profitons surtout de cette soirée à boire parce que t’en a aussi besoin que moi. » «ah parce que ça se voit à ce point là? » éclat de rire. « puis, ce que j’ai dit tiens toujours, si tu as besoin que je glisse un mot pour toi et que tu retrouves ton boulot je le ferais. » « merci --- j’essaie de me tenir dans les rangs --- négocier pour au moins me retrouver au volant de l’ambulance si on veut me tenir encore un peu à l’écart des patients. Mais je me sens prêt, vraiment prêt, … tu l’as dit toi-même, il faut que je passe à autre chose, que j’arrête de faire du sur-place en cherchant des réponses qui viendront jamais … »

Moses.
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Kai Butler
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· Dim 8 Sep - 0:17

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Il y avait cru, que ces cinq années avaient compté pour elle avant de se résoudre à croire ces voix qui résonnent en lui, ceux de ses proches qui ne cessaient de lui clamer qu’elle n’avait pas tourner les talons pour rien. Elle n’avait pas d’un coup disparu de sa vie, non elle avait continué la sienne sans doute à rencontrer d’autres personnes et cette idée demeure à brûler ses poumons et son palpitant longtemps mis en suspens quand il avait refusé de la laisser partir. C’était trop difficile quand ses prunelles, ses gestes ne cessaient de réclamer cette femme qu’il avait aimé plus que tout jusqu’à laisser les doutes se planter en lui et dans sa sincérité ou colère qui gronde à songer à ses paroles qui l’avait agacé jusqu’à y faire résider son agacement et une souffrance qui l’avait mis bien trop souvent à terre. Elle faisait ça pour lui et pour son bien. Ironie qui l’avait pris dans la folie d’un rire qui se vouait à être pleins de sarcasme face à cette blague de mauvais goûts. Les mots s’étaient planté quand il détestait une chose : Qu’on décide pour lui et qu’elle ne cesse de lui dire ce qui était bon ou non pour lui enlever ce libre arbitre au point qu’il avait fini par faire ce choix qui s’impose pour son bien à lui au risque que la folie l’emporte et que dans le gouffre où il s’était laissé emporter après sa séparation finisse par complètement le noyer. Il l’avait laissé partir, il n’avait jamais cru qu’il aurait pu réussir à le faire, mais il avait compris à travers son regard le fossé crée entre eux et plus les mois passés et plus la distance prenait place assez pour savoir que s’il se laisser porter à cet espoir, à continuer à se battre seul quand ils auraient dû être deux à le faire, c’est lui qui finirait par souffrir comme il le faisait déjà et sans doute beaucoup trop. S’il n’était pas facile de clore ce chapitre, cinq putain d’années à aimer une femme qui croyait ressentir la même chose, ce soir, il avait besoin de se changer les idées et Ben semblait la parade parfaite quand Kai le sait tout aussi bien que pour lui aussi rien n’était facile. Kai ne pouvait plus courir après un fantôme, mais au moins il pouvait aidé un ami et c’était le seul but qu’il se fixait ce soir, boire, aider Ben et oublier celle qu’il avait besoin de tirer un trait devant le passé auquel aujourd’hui elle appartenait. S’il se confortait dans cette idée. En réalité, tout lui faisait un mal de chien.

Avouer à Ben la manière dont elle avait rompu avec lui n’était pas la chose la plus facile, s’il riait de manière sarcastique, il se doutait que Ben ne le faisait pas quand il n’y avait rien de drôle dedans, il avait cru à un blague. Une sorte de test pour se rendre compte quand ses vêtements n’étaient plus là, qu’elle avait fui sans qu’il ne comprenne rien et qu’il ne voulait plus comprendre. « Tu sais le plus blessant hormis le fait que je me suis retrouvé comme un con devant ce post-it entre les mains, c’est qu’elle ne m’a jamais expliqué la raison. » Il reprend une gorgée de sa bière où la main qui se lève, il avait besoin cette fois-ci de prendre quelque chose de plus fort. « Cinq années pour se retrouver sur la touche et des questions sans réponses, mais peut-être qu’à sa manière, elle m’en a donné une. » Il serre sa mâchoire tentant de ne rien montrer quand tout devenait difficile à avaler, mais plus le temps passé et plus cela semblait être la réponse la plus logique. « Elle n’a jamais eu confiance en moi et quand je lui ai dit, elle restée plantée devant moi tout simplement ! » Il savait qu’aborder ce sujet ne ferait empirer les choses pour laisser sa colère se glisser dans ce regard presque noir avant de frotter ses yeux tentant à sa manière de dissiper tout ce qu’il éprouvait. Parfois, il aurait aimé pouvoir claquer des doigts et faire éclipser tout ce qu’il refoulait et qu’il puisse avancer le cœur léger. Et si tout était allez trop vite, coup de foudre assuré pour croire réellement que leur relation aurait pu durer une vie entière, elle qui s’était façonnée une image de lui trop parfaite quand Kai ne cessait d’en rire quand derrière la carrure et le regard qu’il portait, il n’avait rien de tel à l’être comme tout le monde lui aussi avait ses cicatrices et pas toujours de bonne augure. « dire stop ou doucement, c’est une possibilité pour ce genre de chose … » Il aurait surtout aimé comprendre comment pouvait-on passé d’un passion aussi passionnel à effacer une personne et prétendre ne plus rien ressentir. « Apparemment ce n’est pas son cas, mais à quoi bon en parler ça fait des mois et je dois juste comme elle, passé à autre chose et avancer c’est tout pourquoi tu crois que je suis passé à une boisson plus forte. » Il souriait où y tentait tenant le verre de Whisky entre ses mains qu’il tourne pour décider de l’avaler d’un trait laissant sa lèvre se tirer sur le côté, mais qui faisait du bien à son gosier.

Kai refusait de continuer sur le sujet en sachant qu’il n’y avait pas à dire grand-chose si ce n’est de trouver le moyen pas à pas d’avancer et de laisser la vie suivre son cours pour tenter d’accepter à nouveau qu’il se retrouvait célibataire et après cinq années en couple, il devait le reconnaitre, que cela lui donnait la sensation d’apprendre à nouveau à marcher sans savoir où aller quand il n’avait pas envie de réfléchir si ce n’est se laisser aller et voir où tout ça le mènerait. « ah parce que ça se voit à ce point là ? » Kai arque un sourcil devant sa question, si une chose qu’il pouvait décelait c’est que Ben avait lui aussi besoin d’arrêter de réfléchir. « C'est sérieux ? C'est vraiment une question que tu poses là ? On va dire que je te connais assez pour savoir qu’il faudra plus qu’une bouteille à vider. » Il avait déjà prévenu la barmaid qui s’occupaient d’eux que sans doute ils auraient besoin d’un taxi lui laissant au passage son adresse quand Ben se retrouver très certainement sur son canapé comme il le faisait lorsque chacun n’était plus capable de faire face au monde réel. « merci --- j’essaie de me tenir dans les rangs --- négocier pour au moins me retrouver au volant de l’ambulance si on veut me tenir encore un peu à l’écart des patients. Mais je me sens prêt, vraiment prêt, … tu l’as dit toi-même, il faut que je passe à autre chose, que j’arrête de faire du sur-place en cherchant des réponses qui viendront jamais … » Il l’écoute avec attention se doutant à quel point Ben en avait besoin, de retrouver à sa manière une partie de sa vie quand pour Kai le boulot en était essentiel, cela lui permettait de toujours garder la tête hors de l’eau au risque de réellement vriller pour faire une véritable connerie. « Je serais mal placé pour te dire quoique ce soit et à la fois je comprends, si j’avais pas le boulot, je crois que je deviendrais fou chez moi. Pour te dire j’y suis rarement parce que c’est quand même l’appart que j’avais avec elle durant toute ses années et même si j’ai mis du temps à accepter cette idée, je sais que je dois m’en aller si je veux vraiment comme toi ne plus faire du sur place… » Parfois, il aurait aimé avoir une vie simple, mais, Kai n’était pas fait pour ça sans doute la raison pour laquelle avant Noor, il s’était retrouvé si souvent en infiltration, toujours face au danger et pourtant, il appréciait à sa manière de faire quelque chose de sa vie, de sauver des vies. « File-moi le nom du psy qui te suis et je trouverais une parade pour que ce médecin valide à ce que tu sois apte à reprendre le boulot, je vois bien que t’es prêt et que t’en a besoin. » Kai savait que s’il ne reprenait pas il pourrait à nouveau chuter et ça c’était une idée inconcevable pour lui. « Je pourrais te dire trinquons à nos vies désastreuses, mais tu sais quoi trinquons à une nouvelle aventure espérons qu’elle soit meilleure ! » Il avance son verre face à la bière de Ben avant de sourire et commander finalement cette bouteille tant attendu comme promesse d’une nuit qui promettait d’être inoubliable.


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· Jeu 12 Sep - 17:12


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« tu sais le plus blessant hormis le fait que je me suis retrouvé comme un con devant ce post-it entre les mains, c’est qu’elle ne m’a jamais expliqué la raison. »
là, il ne peut que comprendre ben.
se retrouver seul avec ses doutes, ses questions, les un millier de scenarios à se faire et refaire dans la tête. une torture. il sait. emily est partie sans laisser la moindre trace derrière elle, pas la moindre explication. il secoue la tête de droite à gauche en soupirant lourdement.
« cinq années pour se retrouver sur la touche et des questions sans réponses, mais peut-être qu’à sa manière, elle m’en a donné une. »
« et comment ? »
« elle n’a jamais eu confiance en moi et quand je lui ai dit, elle restée plantée devant moi tout simplement ! »
sa langue claque et il avale une gorgée de sa bière.

Ben peut pas comprendre ce genre de comportement bien qu’il sache que mieux ne vaut pas juger sans savoir. Il ne connaît rien de leur vie … celle derrière la porte. Il ne connaît pas les secrets et démons de l’ex-amante … mais ce qu’il voit, c’est son pote et sa douleur … alors oui, il choisit son camp.
« Apparemment ce n’est pas son cas, mais à quoi bon en parler ça fait des mois et je dois juste comme elle, passé à autre chose et avancer c’est tout pourquoi tu crois que je suis passé à une boisson plus forte. »
« certain qu’elle avance ? parfois, les gens font semblant mais on fait tous du sur-place l’un à côté de l’autre … »




« C'est sérieux ? C'est vraiment une question que tu poses là ? On va dire que je te connais assez pour savoir qu’il faudra plus qu’une bouteille à vider. » un éclat de rire sincère.

« Je serais mal placé pour te dire quoique ce soit et à la fois je comprends, si j’avais pas le boulot, je crois que je deviendrais fou chez moi. Pour te dire j’y suis rarement parce que c’est quand même l’appart que j’avais avec elle durant toute ses années et même si j’ai mis du temps à accepter cette idée, je sais que je dois m’en aller si je veux vraiment comme toi ne plus faire du sur place… File-moi le nom du psy qui te suis et je trouverais une parade pour que ce médecin valide à ce que tu sois apte à reprendre le boulot, je vois bien que t’es prêt et que t’en a besoin. »
« ça marche --- je ferais ça » et il le fera.
« Je pourrais te dire trinquons à nos vies désastreuses, mais tu sais quoi trinquons à une nouvelle aventure espérons qu’elle soit meilleure ! »
Ils trinquent.
« putain mais je trouve que c’est plutôt bien formulé dit comme ça … une nouvelle aventure, ouais --- parce que la vie continue, pas vrai ? », il essaie de se convaincre lui-même, « déménager, ça m’a aidé, tu sais, changer de quartier, partir de ce sanctuaire de souvenirs --- »

Moses.
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