TW : veuvage – suicide – perte d’un enfant
âge & naissance : 25 décembre – 32 ans. origines & nationalité : australien, il est né à brisbane mais a des origines italiennes, arabes, espagnoles et mexicaines. finances et emploi : $$$$$, ambulancier. statut civil : veuf. orientation sexuelle : hétérosexuel.  situation familiale : il a perdu son épouse et son fils. Il n’a que son grand-père comme famille, Hector vit dans une maison de retraite à Brisbane. signe astrologique : capricorne. le pire tue-l'amour : un parfum épicé. Il ne supporte pas l’odeur des parfumeries et il est assez sensible au parfum que peuvent porter les femmes. un fantasme : son cœur est en deuil. Il ne fantasme plus … ou alors il ne l’a pas encore réalisé, ce fantasme de pouvoir sentir de nouveau battre pour une autre personne qu’un fantôme. à Brisbane depuis : toujours, même s’il commence à se demander s’il ne ferait pas mieux de disparaître, de quitter la ville et de commencer une vie ailleurs. traits de caractère : sarcastique, ironique, généreux, loyal, drôle, autrefois optimiste aujourd’hui pessimiste, direct au point d’être parfois blessant, impatient, impulsif, rêveur, créatif. avatar : giuseppe maggio (nationalité italienne, origines arabes, hispaniques, méditéranéennes).

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romantisme (100%)	level de drague (30%)
engagement (100%)	passion (60%)
performance au lit (80%)	fidélité (100%)
nombre de cœurs brisés (10%)	recherche de l'amour (05%)

♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ? est-il à sa recherche actuellement ?
L’Amour est un sujet tabou. Il l’est devenu le jour où il a dû dire au revoir à son épouse, sans qu’elle ne puisse lui répondre. L’amour est devenu tabou quand il a vu le cercueil disparaître sous terre. L’amour est devenu tabou quand il s’est endormi seul, sur le côté gauche du lit, le visage tourné sur le côté droit et qu’elle n’était plus là. L’amour est devenu tabou quand il a ouvert une armoire et est tombé sur une tasse bancale qu’elle avait faite, pour lui, pour son café du matin qu’elle avait dit en éclatant de rire. L’amour est devenu tabou le jour où la vie a décidé de lui voler Emily. Il n’y croit plus. Il ne le cherche pas. Mais, il ne sait pas encore que ce dernier lui tombe dessus … car l’amour, ça ne se contrôle pas.

♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
Ce n’est pas l’amour qui l’a déçu. C’est la vie. C’est cette garce de vie qui a décidé de lui mettre sur son chemin Emily, la femme parfaite, son épouse et qui a décidé de lui offrir un fils. Il déteste l’idée que la vie lui a tout donné, lui a fait croire au grand bonheur pour finalement tout lui voler. Pas d’un coup, non ! doucement. Etape par étape. Perfide, la vie lui a brisé le coeur.

(un) Benicio est fils unique. Il n’a ni frère, ni sœur. Il a été élevé par son grand-père. Il ne connaît pas grand-chose de ses parents et n’a jamais cherché à en savoir plus. Son grand-père lui a suffi, lui suffit … car il est toujours en vie et habite désormais en maison de retraite. Benicio lui rend visite au moins une fois par semaine. Il joue aux cartes, boivent un café et Hector lui rappelle que la vie continue, que la vie ne sourit pas au regard d’épagneul, car c’est comme ça qu’il l’appelle. Son regard d’épagneul. (deux) La mort du nourrisson, ça n’arrive qu’aux autres. On n’y pense pas vraiment. Et ce fut également le cas du jeune couple. Ils n’y pensent pas une seule seconde. Ils n’y pensent pas quand ils s’extasient au-dessus du lit. Ils n’y pensent pas quand ils s’extasient d’un rot, d’une couche changée ou d’un regard jusqu’à ce qu’un cri retentisse au milieu de la nuit. Un cri strident. Celui de son épouse. Il se redresse d’un bond et elle est là, debout dans leur chambre. Elle a l’air perdue. Elle est perdue. Dans ses bras, Alessio, leur fils. Son cri strident est suivi de plusieurs sanglots, de larmes chaudes, bien trop chaudes et il comprend, Ben. Il comprend car c’est son métier. Il comprend. Le cœur de leur fils ne bat plus. Le cœur de leur fils s’est arrêté. Alessio n’est plus.  (trois) Emily est devenue l’ombre d’elle-même. Il ne se souvient plus de son rire. Il ne se souvient plus de la dernière fois où ils se sont embrassés, où ils se sont pris dans les bras. Elle ne veut pas. Elle ne veut plus. Il reste pourtant là, à ses côtés, près d’elle. Il lui répète que ça ira, qu’il sera toujours là … mais Emily s’enfonce … elle s’enfonce dans cette dépression. Elle ne se sent plus femme, plus mère, plus rien du tout. Alors, onze mois après le décès de leur fils, elle baisse les bras … et décide de l'abandonner lui-aussi, d'abandonner la vie. (quatre) La main gantée saisit celle de cette jeune femme accidentée. Il sent que cette main se serre autour de la sienne, qu’elle s’y accroche alors doucement, il se penche au-dessus d’elle. Son regard s’accroche au sien. « Je ne vous lâche pas. Je reste là. Ça va aller, ok ? » et il acquiesce d’un signe de tête en faisant signe à sa collègue que sa main gauche est prise et qu’elle doit prendre le reste de la situation en main. Il lui adresse un sourire qui se veut rassurant. Cette femme, c’est Gin. Et c’est à ce moment que sa femme, Emily, décide d’abandonner, tout. La vie. L’espoir. La vie. Ce n’est pas la main d’Emily qu’il serre mais bel et bien celle de cette parfaite inconnue. (cinq) Il les dépose à l’hôpital. Le téléphone a sonné. Trop de fois. Il n’a pas vu. C’est une infirmière qui coure vers lui et qui l’arrête. A son visage, il comprend que quelque chose grave s’est passé. « Ben, c’est Emily … » Elle lui fait signe de s’asseoir mais il refuse. « Elle a été retrouvée par sa mère, elle est arrivée il y a quelques minutes … Ben, c’est critique … son état est critique, très critique. » Il secoue la tête. Il répète une bonne centaine de fois non. Il recule même pour finalement heurter sa partenaire ambulancière (six) Emily décèdera au moment même où Gin ouvrira les yeux. Mort cérébrale qu’on lui dit, qu’on lui répète. Il faut prendre une décision. Elle lui avait remis cette responsabilité. Il pouvait décider. Et c’est entouré des siens qu’il l’accompagne … lors de son dernier souffle. (sept) Il a déménagé à la suite du décès de son épouse. Il dormait à l’hôtel, incapable de se glisser dans les draps où l’odeur d’Emily était restée. Incapable de vivre sur les traces des fantômes. C’est sa belle-famille qui l’a aidé à faire les cartons, vendre cette maison, à fermer un chapitre de sa vie. Il s'est trouvé un nouvel appartement sur new Farm, nouveau quartier. Un nid de célibataire. Pourtant les souvenirs d'Alessio et Emily sont dans deux cartons, enfermés dans une armoire qu'il n'ouvre jamais. (huit) (en vrac) il parle anglais, italien, espagnol et a quelques notions de français – il a toujours rêvé d’être médecin, d’aider son prochain – il porte encore son alliance, il n’arrive pas à s’en délester – il se rend aussi souvent que possible sur la tombe de sa famille : son épouse et son fils. Il y dépose des fleurs, s’y installe, se confie sur le déroulement de ses journées, se confie sur ses émotions – il est sous anti-dépresseurs – il fait partie d’un groupe de paroles, il est contraint d’y aller … ordonnance de son travail. Il n’a pas encore fait le premier pas car il sait que se confronter au malheur des autres réveillera la peine au lieu de la calmer – est tatoué – a un bon coup de crayon et dessine quelques croquis dans un carnet de notes qu’il a toujours avec lui.

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