l'instantané de velours (aster)
BROKEN HEARTS CLUB.
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 l'instantané de velours (aster)


Haydar Emre
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MEMBRE ☆ midnight love
i'm not your consolation prize
Haydar Emre
paper rings
messages : 113
rps : 16
pseudo : eigengrau.
id card : boran kuzum © unbroken/av, self/edit profil, gif
pronom irl : elle/she
multicomptes : theo (n.saavedra), kleo (a. bratt), loïs (k. scodelario)
à contacter : theo.
présence : présente.
l'instantané de velours (aster) E78f2a97e2bdc36819831164de513cd0deb8a293
âge : Trente ans.
statut civil : célibataire — oiseau volage aux tendresses de passage, haydar s’entiche et se lasse, aime pour un temps seulement, vibre au gré des cœurs avec passion. Romantisme péremptoire dont il fait son habitude au cours du temps, écorchant à la volée quelques palpitants – et parfois même le sien en passant.
occupation : pianiste — la musique comme amante véritable, celle qui avait accroché son palpitant dès les premiers battements. Une fidélité presque morbide à laquelle il se voue et pour laquelle il vit, la musique qui l’avait un jour enchainé sans préavis.
adresse : fortitude valley — appartement sous les toits, partagé avec son piano, et Duke, son chat.
intervention pnj : Non
pronom perso : il.
trigger : injection de drogues, romantisation des relations toxiques, age gap 15+, agressions sexuelles.
warning : abandon, usage récréatif de drogues, dépendance affective, relations amoureuses dysfonctionnelles.
infos rp : 600-1600 mots en général, en fonction du type de rp
• dialogues en français uniquement
• troisième personne du singulier
• temps de réponse fluctuant (souvent sous deux semaines)

disponibilités : 2/3 – à discuter en mp.
en vrac : l'instantané de velours (aster) Fwk3


— jeux en cours :
• ilsa — kinds of kindness
• aster — l'instantané de velours
• uc

présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
instagram : instagram
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· Lun 10 Juin - 16:07

l'instantané de velours

I've been to loud places to search for someone
To be quiet with


tw : consommation d'alcool.

Il se tient là sur l'estrade, à peine plus haut que ceux qui sont venus pour s'abreuver de jazz, pour s'enivrer de musique. Ils ne le font pas encore, mais dans quelques secondes, ce sera le cas ; les oreilles seront soudainement alertes et déployées, prêtes à accueillir chaque son qu'ils sont tous modestement venus offrir.
Mais attendons encore un moment.
Pour l'instant, Haydar se contente de retrousser machinalement les manches de sa chemise, de tirer le tabouret pour s'y asseoir. Puis, le voilà qui se penche pour ouvrir le rabat du piano sous lesquelles les touches se reposent, se lovent avec paresse. À chaque fois, il a presque des remords – comme s'il avait risqué, en l'effleurant, de lui déplaire en dérangeant sa parfaite tranquillité. Mais ça fait maintenant longtemps qu'ils sont partenaires de jeu : il est certain qu'il pourra lui pardonner.

Les phalanges frôlent les frettes blanches et noires, et l'instrument s'offre aux lumières tamisées, les réfléchit avec entrain. Sur scène, on ne voit sans doute que la carrure majestueuse du piano ; même son compagnon de toujours semble terne, dans ses habits noirs qui ne réfléchissent rien. Mais les deux font la paire ; et voilà le clavier tout disposé à jouer, tout comme Haydar, dont la posture a légèrement changé lorsqu'il a posé les doigts sur les touches. Le menton se baisse, le nez forme une ligne vers le contraste flagrant du piano. Et il existe une seconde avant les premières notes où tout est silence, où il respire le goût de la musique qui n'existe pas encore, ou juste dans sa tête.
Puis, il joue. Mélodie tendrement dissonante, lascivement arythmique. Pardon, mélancolique. Air de jazz classique, que rejoignent bientôt un contrebassiste, et puis le chuintement nostalgique d'un saxophone. Ils ne se connaissaient pas trois minutes plus tôt mais ils jouent, ils s'écoutent et c'est la seule chose dont ils ont besoin pour offrir à la salle cette complainte tendre, ces nappes de notes qui s'accélèrent et ralentissent, dansent avec le tempo, s'en jouent malicieusement. Haydar ne regarde jamais l'audience lorsqu'il est concentré sur la musique au bout de ses phalanges ; il préfère fermer les yeux et faire le vide, tirer les rideaux pour s'abreuver des couleurs que créeront les notes sous ses paupières closes.
Sans doute est-ce pour ça, qu'il ne l'a pas vue lorsqu'elle est entrée.
Les clubs de jazz sont trop sombres pour ça, les plafonds construits exprès pour être trop bas ; comme s'il avait fallu créer de ces recoins intimes, de ces espaces minimes auprès desquels se terrer – charmants introvertis qu'ils étaient. Il ne l'a remarquée qu'un peu plus tard, une ou deux secondes après avoir arrêté de jouer, une fois seulement que ses doigts aient quitté le clavier. Se tenant sur le côté comme si elle ne s'était pas encore tout à fait décidée à se mêler à cette communauté, droite et gracieuse, très exactement à l'heure ; Aster.

Elle lui rappelait celui qu'il avait été un jour, il y a longtemps. Sans doute avec bien plus de talent. Le cœur bercé par la musique découverte chaque jour, les oreilles abruties de notes claquées à répétition sur le clavier, encore et encore, jusqu'à s'en percer les tympans. Question d'acharnement, de soif d'apprendre, de volonté de faire dire au piano tout ce que le cœur hurlait. Oui, Haydar comprenait : et quelque chose dans ce qu'elle était lui avait semblé rigoureusement semblable à une part de lui-même, si bien qu'il ne lui avait pas fallu longtemps pour se sentir proche d'elle – comme les fidèles apôtres des sonates savaient l'être. Peu importe si c'était Rachmaninov ou Coltrane, qu'ils vénéraient chaque jour : les fondations de cet amour étaient les mêmes, inconditionnelles.
Et puis, y'avait quelque chose de presque poétique dans sa manière silencieuse de se tenir là, tout proche des murs. La silhouette observatrice, tapie comme un murmure. Depuis l'estrade, Haydar lui a souri, brièvement, juste histoire de lui signifier qu'il l'avait vue et qu'il la rejoignait sous peu. Quelques mots sont échangés avec les autres musiciens pour les remercier de l'instant échangé, puis le pianiste s'échappe agilement de la scénette, pour se faufiler entre les tables écrasées les unes contre les autres. Un sourire plus franc lui est adressé lorsqu'il arrive à sa hauteur, et Haydar repousse machinalement une mèche brune d'un geste machinal.

J'étais pas certain que tu viendrais, Enonce t-il avec espièglerie, sur le ton tranquille de la taquinerie. « Bienvenue au royaume du whisky bon marché, des vies décadentes et désargentées ; ici on paie les verres en musique. Et comme il est hors de question que tu restes la gorge sèche, je te conseille d'échauffer tes doigts.
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Aster Barrows
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Aster Barrows
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· Lun 24 Juin - 20:34

[ l'instantané de velours ]
w. @Haydar Emre

Elle est dans son environnement.
Là où il y a la musique, toujours. Pas besoin qu’il y ait du piano, pas nécessairement. Aster apprécie bien assez les autres instruments. Admire ce qu’elle ne sait pas jouer, notamment. Mais, oui – tant qu’il y a la musique, elle est heureuse. A facilement l’impression qu’elle n’aurait besoin de rien d’autre. Ce n’est pas pour rien qu’elle en a fait son métier, pas pour rien qu’elle y dédie quasiment toutes ses journées, qu’elle passe même tout son temps à jouer. Il faut avoir la fièvre, il faut être passionné, pour le vouloir, l’exécuter. Après des années en orchestre, Aster, la voilà depuis quelques mois lancées dans une carrière musicale différente – tout à coup autrice et compositrice, planchant sur un album qui sortira d’ici la fin de l’année. Le premier. Le premier d’une longue série, qu’elle l’espère – ou peut-être pas, car des rêves musicaux, Aster en a des tonnes d’autres. Le plus beau, ce serait de composer la mélodie, la bande-son d’un film. Mais en attendant, elle se contente volontiers de ce qu’elle vit en ce moment, et depuis des mois, à présent. Parce qu’elle n’a pas encore eu le temps de s’en lasser. Doute d’un jour le faire, même. Aster n’est que passion – et si elle peut y dédier tout son temps, cela lui convient amplement.
Et quand le travail est fini – il y a encore la vie. Il y a encore les soirées, le temps libre.
Et même celui-là, Aster le passe en musique.

C’est le cas ce soir.
La proposition venait d’Haydar.
Il lui avait mentionné par message un nouveau club de jazz. Un vieux bar, récupéré par un ami. Vieux bar auquel il donnait une seconde vie. Et quelle vie. Il n’en avait pas fallu beaucoup plus à Aster pour accepter. Parce que c’était la musique, parce que c’était le jazz, parce que c’était aussi un ami qui lui en parlait – parce qu’en présence d’Haydar, elle se sentait toujours en confiance. Et cela a de l’importance, quand on est introverti comme elle. La confiance. L’assurance. Cela permet d’être soi-même, alors c’est nettement moins fatigant. Quoi qu’il en soit, elle n’avait pas pu réfréner son engouement. En plus, elle n’avait rien prévu ce soir, jusqu’à présent.
La voilà au fameux club de jazz, à présent. Qui entre, se faufile à l’intérieur avec sa discrétion habituelle. Du regard, elle cherche la tête de Haydar – quand son attention est attirée, naturellement, par la musique en train de se jouer. Tout de suite, elle ressent l’excitation, l’enthousiasme, le frisson que lui procurent toujours la musique – surtout jazz. Et ses prunelles dérivent vers l’estrade, puis le piano, face auquel elle reconnaît bien vite son ami. Pas bien compliqué de le trouver, finalement. Et elle reste là, quelques instants, à observer, à écouter. Jusqu’à ce que tout s’arrête. Le regard de Haydar finit par trouver le sien. Il lui sourit et Aster comprend – patiente. Il la rejoint quelques minutes plus tard, argue qu’il n’était pas certain qu’elle viendrait. Cela l’amuse, la brune. « Pourquoi ? Je t’assure que ça m’arrive de sociabiliser, parfois. » plaisante-t-elle, loin de se vexer. La taquinerie est plutôt courante, chez elle, entre eux, entre ses ami.es et elle de manière générale. C’est le signe qu’elle se sent à l’aise, qu’elle se sent safe. Alors c’est un bon signe. Haydar reprend la parole, lui arrache naturellement un rire. « Mais je ne suis pas aussi douée que toi, dans ce genre. » C’est la vérité – rien d’une fausse modestie. Chacun son domaine, et quoiqu’Aster aurait adoré se spécialiser en jazz, la vie en a voulu autrement. Il n’empêche que c’est un genre qu’elle adore, qu’elle écoute, mais que tout de même, elle pratique un peu, à l’occasion. « Bravo, d’ailleurs. C’était génial, comme d’habitude. Il y a définitivement pire que se faire accueillir de cette façon. » Cela l’a mise dans l’ambiance, tout de suite. Cela l’a transportée. Cela l’a mise en joie, même si elle n’en manquait pas. Cela lui a simplement, fait du bien.
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