TW : deuil, addiction (drogue), mention de violence (rixe)
âge & naissance : trente-huit ans, le vertige qui le rapproche de la quarantaine lui fait tourner la tête, avec ce goût amer d'inachevé qui lui colle au palais. trente-huit, c'est si peu pour cocher toutes les cases, pour tout réussir ; c'est déjà bien assez pour tout saccager. c'est ici même qu'il est né, à brisbane, et aucun voyage n'est parvenu à l'arracher bien longtemps à ses terres natales. origines & nationalité : un peu anglais, un peu suédois par l'héritage d'un père expatrié dans ses jeunes années en australie. benjamin est arrivé ici avec des rêves décadents, troqués pour la douceur d'une vie dans les bras d'ava, dont miles a pris les origines juives ashkénazes. finances et emploi : $$$$$, les finances fluctuent d'un mois à l'autre, au rythme des cachets et des extras. il a pourtant connu le faste, dans l'ascension merveilleuse de leur groupe alta mar, dont il a été guitariste, compositeur et backing vocalist. ils ont écrit, ils ont chanté, ils ont signé pour un label qui leur assurait un avenir formidable - puis ils ont volé si près du soleil qu'ils ont fini par se cramer les ailes. la chute a été brutale et déchirante et le groupe a implosé en ratures et en scandales. aujourd'hui, miles traîne sa carcasse dans des bars et restaurant pour quelques cachets, le reste du temps, il est videur pour les établissements nocturnes.  statut civil : las, franchement épris de son célibat et d'une vie de solitaire. miles n'attend rien, car le grand amour n'appartient qu'aux balades mielleuses dont il a un jour été l'auteur naïf. il vivote, d'un cœur à un autre, joue de ses plus tendres sourires sans rien espérer en retour. les aventures sont éphémères, physiques, il s'attache et il revient brutalement à la réalité. il se dit qu'il a passé l'âge pour ces jeux-là et il fuit devant l'engagement car il le sait mieux que personne, il y a bien plus à perdre qu'à gagner. orientation sexuelle : désintéressé avant tout, hétérosexuel si on lui demande. miles n'a toujours vécu qu'avec des femmes, car il n'a jamais rien envisagé d'autre.  situation familiale : l'ensemble de sa famille se trouve ici-même, à brisbane, à part cette petite sœur qui a décidé de partir à la conquête du monde. ses parents vieillissent paisiblement du côté de wynnum, son frère aîné lui, est toujours trop occupé pour qu'ils ne trouvent le temps de se croiser. puis, il y a simon, l'enfant chéri, fils d'une union maladroite qui n'en est pas moins sa plus grande fierté. miles et olivia se sont rencontrés au bon endroit, mauvais moment, il s'y est attaché trop vite et peut-être pas de la bonne manière. il y avait ce vide à combler et elle s'est engouffrée dans la plaie, et il sait qu'il l'a aimée, juste pas assez. désormais il ne voit simon que de temps à autres, quand olivia le permet. signe astrologique : lion. le pire tue-l'amour : faire grincer sa fourchette entre ses dents, ou manger la bouche ouverte. il ne serait même pas surpris que ces deux méthodes figurent dans l'avant-propos d'un livre sur les techniques de torture à travers le monde. un fantasme : s'il y en a eu, ils ont été assouvis dans les années folles, celles où hier ne comptait pas et où demain n'avait aucune importance. le travail, le sexe et même l'amour, les rêves se sont confondus avec la réalité pendant un temps et aujourd'hui, il étreint ses souvenirs avec nostalgie. le fantasme aujourd'hui est bien plus simple, il consiste en une vie paisible et à peu près équilibrée. à Brisbane depuis : environ toujours, malgré les voyages et les heures passées à traîner dans les aéroports, brisbane reste le centre de son monde. traits de caractère : créatif, passionné, perfectionniste, curieux, observateur, souriant, généreux, imprudent, indépendant, audacieux, épicurien, têtu, franc, impulsif, sarcastique, pragmatique. avatar : jake gyllenhaal (anglais, suédois, juif ashkénaze, allemand, écossais, français...).

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romantisme (30%)	level de drague (40%)
engagement (10%)	passion (60%)
performance au lit (70%)	fidélité (40%)
nombre de cœurs brisés (60%)	recherche de l'amour (10%)

♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ? est-il à sa recherche actuellement ?
Le grand amour, ce sont toutes les conneries qu'on raconte entre les couplets et les refrains qui composent une chanson. Le grand amour, c'est la mélodie parfaite après laquelle le compositeur court à chaque création. Le grand amour, c'est une mèche de ses cheveux à elle qu'il entortille entre ses doigts, et son regard qui dit tout, quand ses lèvres ne bougent plus. C'est la frénésie ressentie après un premier concert - premier succès. C'est le coeur qui dérape quand ils signent avec le label. C'est la fierté qui gonfle dans la poitrine quand ils éditent leurs titres sur vinyle. C'est lui serrer la main secrètement, quand ils sont photographiés pour la couverture. C'est lui dire je t'aime même quand ils se détestent un peu. C'est la serrer dans ses bras quand elle rit, et la regarder de loin quand ils enterrent leur meilleur ami. Son grand amour à lui, ce n'est pas juste une vibration anarchique du coeur entre les côtes. C'est tout le reste, du premier baiser, au dernier au revoir.

♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
il n'y a pas de déception, quand on est coupable. il n'y a que les conséquences de ses propres choix et des regrets, des remords, une immense tristesse noyée dans de larges sourires. quand miles repense à raeve, il revoit tout ce qu'ils ont été, ce qu'ils auraient pu être, dans une autre vie peut-être. il lui suffit de fermer les yeux pour revivre ces années tumultueuses, cet amour évident et pourtant si difficile. celui qui demande des efforts, de la patience, du pardon et des consensus. l'amour contradictoire, qui pousse deux silhouettes à hausser le ton pour une erreur de partition, et à s'étreindre dans le secret d'une loge après une standing ovation. quand il repense à raeve, miles songe aussi à tout ce qu'il n'a pas su sauver. alta mar, leur groupe, et un meilleur ami à la dérive qui s'est éteint dans un soupir, alors que le reste du monde ne voyait que l'éclipse provoquée par le couple.
les années ont passé et d'autres ratures se sont ajoutées à la liste. des amours passagers et trop fragiles, des amantes qui consolent mais qui ne comblent qu'à moitié le vide. même oli, la mère de son fils, n'aura jamais su remplir l'espace et trouver la bonne mélodie pour apaiser son esprit. alors, non, miles n'est pas déçu, pas plus qu'il n'est comblé, mais il ne court plus après l'amour depuis longtemps car il s'est éteint avec les spotlights de leur dernière scène.

(musique) c'est ava qui lui apprend à lire les partitions et à apprivoiser le solfège. mère et puis professeure, pianiste aguerrie qui laisse ses phalanges graciles dessiner les plus belles mélodies entre les touches blanches et noires. miles s'éprend des bonnes notes, des notions de rythme et de tempo. il entend l'histoire, même quand il n'y a pas de parole et parvient à faire tenir ses émotions sur cinq lignes parallèles. le piano est son premier amour, mais la guitare devient une évidence car c'est elle qui fait rougir les filles sur la plage. les accords sont évidents et les sonorités plus chaleureuses. dans l'intimité de sa chambre d'adolescent, sa voix s'étire timidement sur des ébauches de texte. the hotspurs, un nom bancal pour un groupe bidon, car c'est tout ce qu'ils sont quand ils se prennent pour des rockstars dans un garage. il ne le sait pas encore à l'époque, mais c'est l'esquisse avant le chef d'oeuvre. l'amorce du début de la fin. (her) c'est au hasard d'un concert miteux qu'ils se rencontrent, alors qu'ils hurlent les mêmes paroles en chœur. elle rayonne dans la pénombre et il la regarde si longtemps que c'en devient impoli, mais raeve, elle se contente de sourire et d'accepter son invitation, quand il l'invite à venir voir jouer les hotspurs dans le garage des parents de jim. le jour venu, elle ne se moque pas, mais ses yeux sont rieurs et miles, il sait déjà qu'il l'aime un peu. (rise) l'idée germe comme un feu d'artifice dans les esprits, quand les hotspurs se séparent d'un commun accord. miles prend sa guitare sous son bras et entraîne son meilleur ami, jim, dans la spirale. raeve rejoint le duo et à trois, ils ressemblent presque à quelque chose, mais une batterie, une guitare et une basse ne suffisent pas. ils cherchent les morceaux manquants pendant des mois, avant de tomber sur joan et sa tessiture extraordinaire, et emile qui manie le clavier comme personne. c'est la naissance d'ALTA MAR, groupe aux grandes ambitions et aux inspirations multiples. il leur faut un an pour accorder leurs instruments et trouver les bonnes mélodies, un an de petites galères, de doutes, d'une amitié qui se construit malgré les désaccords. rapidement, ils se font repérer et avant même qu'ils n'aient l'audace d'en rêver, ils signent avec un label. leur premier album est un franc succès et la tournée qui suit leur laisse croire que tout est possible. ils effleurent les étoiles car à cinq, ils sont plus forts que la gravité. (birds of a feather) tout est si parfait et dans la spirale, il ne voit plus qu'elle. raeve. ils se rapprochent et puis s'éloignent, laissent le doute planer et entretiennent le mystère. un jour amants, le lendemain ennemis, ils vivent pour les morceaux qu'ils composent et se complètent dans les studios. ils se complaisent dans les mensonges qu'ils se racontent, pour mieux s'aimer à la nuit tombée, dans le secret d'une loge ou de cet appartement qu'ils louent sur le prétexte bidon d'une simple colocation. les mois s'écoulent et deviennent des années, ils en sont persuadé, il n'y aura jamais de limite à leur réussite. c'est dans l'euphorie, après un de leurs plus gros concerts que miles la demande en mariage. (fall) les excès entament leur réussite et ils succombent au cliché des stars du rock'n'roll. il faut tenir le rythme et chacun s'oublie dans ses petits travers et ses vices. il y a les rumeurs, qui deviendront scandales, et le glamour d'une vie de star n'est plus qu'un écran de fumée. les ratures s'accumulent, les retards au studio aussi. ils se laissent dépasser par leur création, et alta mar prend l'eau, alors que tout commence à sonner faux. après trois ans d'un succès incroyable, c'est le début d'une longue année de déchéance. (jimmy) l'ami d'enfance, le batteur un peu plus effacé, le garçon au sourire solaire et au regard rêveur. jimmy et miles, miles et jimmy, jamais l'un sans l'autre. ils ont grandi ensemble, comme deux frères d'une autre mère. jusqu'au jour où le sucre a pris le goût de cendre et que le groupe a commencé à se déliter. jim s'est retrouvé seul, face à ses propres démons, et la dissolution du groupe a terminé de l'achever. le batteur est mort d'une overdose, à l'orée de ses trente ans. cette nuit-là, miles n'a pas répondu au téléphone et le lendemain, il s'est réveillé avec plusieurs appels en absence. aujourd'hui encore, il se demande ce qu'il en aurait été, s'il avait seulement pris la peine de décrocher. (history of violence) miles ne s'est que rarement montré violent, pas spécialement bagarreur, il obtient pourtant son encart dans la presse à sensation quand il en vient aux mains sur fond d'alcool avec un technicien pendant une tournée, alors que ce dernier se montre indécent avec raeve. l'incident est vite oublié, mais ses propres démons le rattrapent des années plus tard, quand un journaliste insistant le poursuit pour obtenir des réponses. à l'époque, jim est mort depuis quelques mois et la presse à scandale se régale de la fin tragique du groupe. miles est épuisé, et excédé, et des mois de deuil compliqué le font décapsuler. il cède à la violence à nouveau et s'en prend aveuglément au journaliste en question. les conséquences sont terribles et le procès qui s'en suit entame une bonne partie de sa fortune. il écope de deux ans de prison et exécute sa peine à l'ombre. (o children) le retour à une vie normale se fait presque dans le secret. miles rase les murs et se cache derrière ses lunettes de soleil. il vit de petits boulots et tente de se faire oublier. c'est dans cette période d'incertitude qu'il rencontre olivia et qu'il se raccroche à ses doux sourires. avec elle, c'est simple, et presque trop, mais elle ne pose jamais de questions sur l'avant, car tout ce qui compte, c'est demain. miles ne sait pas s'il l'aime vraiment, si c'est seulement qu'ils sont bons l'un pour l'autre, mais il lui donne tout ce qu'il a à offrir, et la vie en redevient presque agréable. c'est inattendu quand elle lui annonce sa grossesse, mais il embrasse son nouveau rôle de père avec beaucoup de bonheur. malgré un présent des plus enviables, miles n'en oublie pas son passé. c'est dans son regard, dans ses mots, parfois. dans ces heures passées à gratter sa guitare et à s'oublier dans les mélodies anciennes. olivia le voit et elle comprend que rien ne suffira jamais à combler ce vide.  alors un jour, olivia s'en va, et depuis, miles ne voit simon que par épisodes. (dustland fairytale) hier ne compte plus et demain reste incertain, alors miles se laisse porter par les jours qui se succèdent. les ambitions n'importent plus, et de cette ancienne vie, il ne reste que quelques souvenirs. un matching tattoo qui le nargue au creux de son bras, une bague qui dort dans le fond d'un tiroir, une photo cornée qui jaunit contre la porte du frigidaire et des visites régulières au cimetière. il joue toujours, mais la passion n'est plus ; il n'est rien de plus que cet élément de décor dans un restaurant un peu chic, ce bruit de fond dans un bar animé. celui qu'on a un jour connu, mais sur lequel on ne parvient plus vraiment à mettre de nom pour autant. quand les opportunités se font plus rares ou les cachets trop maigres, c'est devant les établissements de nuit qu'il traîne sa carcasse pour travailler en tant que videur. la vie continue, pas vrai ?

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