Quelques jours à peine et toujours le sommeil qui lui est difficile sans doute dû aux changements d’heures entres les pays qu’il a visités et se retrouver ici à Brisbane devant une nouvelle vie qui s’impose à lui. Toujours dérouté, il sait qu’il a besoin d’un peu de temps pour retrouver un certain rythme dont il n’a plus l’habitude à la différence de l’hôpital ou les nuits sont bien trop courtes, mais aussi chargé qu’il avait besoin qu’elle soit tentant de libérer son esprit à la seule chose dont il se sent capable de contrôler. Ce métier, celui de soigner les gens autant qu’il pouvait le faire. Ce soir ressemble à un autre de plus et pourtant, rien n’est jamais pareil surtout aux urgences ou les cas les plus insensés peuvent parfois débouler en seulement quelques secondes comme les pires rien qui ne puisse le surprendre quand travailler sous pression est quelque chose qu’il fait avec brio. La raison qui la poussée à bosser de nuit. Enzo savait que le manque d’effectif était constant quand la plupart préfère les gardes du matin et profiter d’une soirée auprès de leur proches. Il ne fait pas partie de ces gens, la nuit, la solitude en devient toujours difficile, les souvenirs qui reviennent et encore ce myocarde loin de s’être complètement cicatriser par la perte qu’il a vécu. Heurté par son souvenir, il arrive parfois à l’imaginer avant de se rappeler qu’elle n’est plus et il le sait à rester chez lui la nuit, c’est la folie qui le perdra préférant être ici dopé à cette adrénaline que lui offre les urgences de cet hôpital où la nuit avait commencé doucement, mais tous le savaient, rien ne durait éternellement pas ici. Enzo les coudes accoudé au comptoir sourit à l’infirmière à l’accueil qui lui tend les quelques dossiers qui patiente sans doute depuis des heures. Le regard qu’il tourne pour voir les nombreux patient à l’affût, si certain sont là pour de simple blessures d’autre attendent dans une certaine souffrance espérant être pris en charge rapidement. Enzo soupire, ils ont besoin de plus de personne, mais tous le savent c’était loin d’être si facile. « Je vais croire que tu me dragues Lana au vu des beaux cadeaux que tu m’offres ces derniers temps » les dossiers qu'il secoue quelques secondes pour laisser l’atmosphère se détendre. Clin d’œil qu’elle lui envoie en guise de réponse et pour garder un moment de plaisir amusé quand il le sait peu de médecin de l’hôpital manque à discuter avec celles qui sont pourtant au cœur de tout. Ces infirmières dont il en connait déjà les prénoms rien d’étonnant pour lui, mais qu’il apprécie remarquant qu’une en particulière n’était toujours pas là, il n’a pas le temps de dire quoique ce soit qu’il voit déjà l’infirmière chef Lena mettre fin à sa torture. « Rassure-toi, elle commence dans une heure » Il sourit simplement où parfois il se demande comment elle faisait à croire que c'était vrai la légende, elle lisait bien dans les pensées. Il ne dit rien de plus si ce n’est de lui offrir une boisson qu'il avait dans son autre main. Un café bien chaud rituel qu'il avait instaurer auprès d'elle et qui ne met pas longtemps à lui étirer un large sourire à Lena. Des habitudes qu’il avait prises, car c’était important pour lui de bosser dans une ambiance de confiance surtout face à ce métier qui demandait la présence des uns et des autres.

Enzo pose son regard sur le dossier pour lâcher quelques mots à Lena pour qu’elle puisse prendre en charme la jeune femme qui semblait souffrir d’une fracture à la jambe rien de bien grave pour certain au vu de l’attente qu’elle avait due supporté assez pour l’agacer quand il sait que l’organisation est loin d’être idéal, mais pour ça, il sait qu’il devra en discuter avec le directeur, pas une si mince à faire pour ça. Enzo avance le regard qui ne quitte pas le dossier prenant en compte chaque détail pour s’assurer que tout avait été bien fait comme il le fallait. « Mademoiselle Colligan ? » qu’il lâche pour arriver dans le box ou elle se trouvait, Enzo pose le dossier pour prendre les quelques radios qu’il lève au-dessus de lui fonçant les sourcils cela ne semblait pas ressembler à une fracture, mais comme toujours, il aimait s’assurer de tout. « Je suis désolé pour l’attente, mais j… » il se coupe pour enfin la remarquer fonçant le regard surpris à nouveau de la voir. « Elfie c’est ça ? » il sourit simplement comme si le destin la mettait toujours sur son chemin. « Je pourrais croire que vous me suivez » il s’amuse tentant surtout de la détendre même s’il ne peut trouver la situation quelque peu drôle de la croiser aussi souvent. « Je vais remonter votre jambe pour m'assurer que rien d'autre n'est cassé et sur une échelle de un à dix vous me direz à combien vous estimez la douleur d’accord ? » il s’avance vers elle pour la voir se positionner les mains posés parallèle à son corps ou doucement Enzo remonte sa jambe pour s’arrêter rapidement. « Je peux vous demandez ce qui s’est passé ? » il aime connaitre les détails pour juger du bon diagnostic et surtout pour pouvoir apaiser sa douleur le plus rapidement possible. « Et quand vous êtes arrivé ici, est-ce que vous arriviez à marcher jusqu’à poser votre pied à terre ? » il se doute que la cheville était touchée, mais comme toujours Enzo vérifiait chaque blessure encore plus par cette inconnue qui ne l’était pas autant que ça. « Et sinon que faites-vous dans la vie ? à force de se croiser, je crois que ma curiosité fini par me jouer des tours » il tentait aussi de l’aider à ne pas trop songer à sa blessure plus encore quand il appuie par quelques pressions pour y voir les dégâts.