Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
multicomptes : maverick (michiel huisman), moisés (david castaneda), johann (taz skylar), arshan (dev patel), harlan (joe keery), joel (tom blyth), hasan (avan jogia), eliseo (michal cimino), syed (rahul kohli).
âge : trente-huit ans, beaucoup trop d'années gâchées à se détruire plutôt qu'à profiter de la vie.
statut civil : célibataire, accusé d'avoir tué celle qu'il aimait, peine purgée pour apaiser la culpabilité. Dans son cœur reste les souvenirs d'une nouvelle histoire, courte, hors du temps, probablement belle car éphémère.
occupation : actuellement il est barman au fox hotel, métier peu reluisant et pas adapté à ses diplômes, mais se faire embaucher après avoir fait de la prison, c'est pas toujours facile.
adresse : appartement 624 à south bank & west end, plus de colocataire désormais, ça lui permet d'avoir une chambre libre pour son fils.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il.
trigger : torture animale, inceste. (+ pas particulièrement sensible, mais je ne joue pas les rp "sexe").
warning : usage de drogue, overdose, accusation de meurtre, prison.
disponibilités : disponible ■■□□□ rps en cours
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■ zoya.
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Les choses se passaient de mieux en mieux entre Leon et lui. Il le considérait vraiment comme son père à présent et il s’en sentait heureux, Senàn. Ce n’était pas comme ça qu’il s’était un jour imaginé fonder une famille. Un accident quand il avait eu un jour de liberté durant son emprisonnement, c’était pas vraiment ce qu’on imaginait être la famille idéale. Mais ça se passait plutôt bien avec Lis. Ils avaient trouvé le bon équilibre et parvenaient à s’occuper tous les deux de Leon. Ça avait été compliqué au début. Il avait eu beaucoup de mal à savoir comment gérer son rôle de père, il avait eu peur de tout foutre en l’air à cause de sa maladresse. Il devait bien admettre que devoir s’improviser père en sortant de prison, ce n’était pas facile. Mais, il avait tenu le coup, le brun, parce qu’il savait que ça en valait la peine. Il ne voulait pas abandonner Leon, il ne voulait pas que son fils grandisse avec un père complètement nul, ou carrément sans père. C’était différent, son père à lui était mort dans un accident, mais il savait à quel point ça pouvait être dur d’évoluer sans son père et il ne voulait pas imposer ça à son fils.
Il voulait être à la hauteur pour Leon et pour l’instant, il avait l’impression que c’était une réussite. Il en était fier Senàn et heureux. Il nouait du lien aussi avec Lis, même s’il avait l’impression de lui avoir mis un râteau à un moment, il fallait croire que c’était du passé, ou en tout cas, elle ne lui en tenait pas rigueur. Tant mieux, le plus important, de toute façon, c’était Leon. Il semblait heureux le petit garçon, habitué à la situation qu’il prenait plutôt bien. Heureusement, manquerait plus qu’il soit une petite teigne, comme lui avait été quand il avait été plus jeune. Il l’avait ramené chez Lis après avoir passé quelques jours avec lui. Il s’était arrêté pour discuter un peu avec elle. Leon était en train de jouer, quand le chat avait décidé de se réveiller et de venir le voir. Il avait voulu attraper l’animal une première fois, mais il s’était enfui rapidement. Il en fallait plus pour décourager l’enfant qui avait commencé à lui courir après. Il n’en fallait pas plus pour la voir venir, la catastrophe. Mais avant même que Lis ou lui n’ait le temps de se lever pour agir, le chat avait fait tomber l’un des vases, qui s’était brisé en morceaux sur le sol. Ils avaient renvoyé Leon dans sa chambre, histoire que le chat se calme et ne détruise par le reste de l’appartement, mais aussi pour éviter qu’il ne se coupe avec les morceaux de verre. Lis était resté un peu avec le petit, alors qu’il s’était penché pour ramasser le verre et éviter une sur-catastrophe. Il avait balayé l’ensemble des morceaux pour les jeter à la poubelle. Du moins c’est ce qu’il pensait, il en restait un sur le sol qu’il avait voulu ramasser à la main, mauvaise idée, parce qu’il s’était entaillé la main. « Merde. » Il lâcha en relâchant le morceau de verre par terre, surpris par la douleur. A ce moment, il vit Lis ressortir de la chambre. « Attention, il reste un morceau. » et pas le plus sympa des morceaux à en juger l’état de sa main. « T’as pas un vieux torchon ? » Quelque chose auquel elle n’était pas trop attachée, pour qu’il puisse mettre sur sa main, sachant que le sang risquerait de souiller définitivement le tissu. Mais il fallait qu’il fasse quelque chose, il ne pouvait pas rester indéfiniment comme ça.
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I think I was wrecked all along
They say that the time will heal it, the pain will go away. But everything, it reminds me of you and it comes in waves. Way you laugh when your shoulders shook.
Lis Keynes
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pseudo : winter solstice.
id card : lucy boynton / fassylover@av, ethereal@bann, haylani/tumblr@gif, song cry@sign, oscar anton/cheerios@lyrics.
statut civil : mère célibataire, qui peine à s'ouvrir aux âmes qui croisent sa route.
occupation : scénariste d'une série tv.
adresse : south bank & west end, app. 122 avec son fils et leur chat.
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pronom perso : elle.
trigger : toute description détaillée de viols, agressions sexuelles et violences de toute sorte + inceste, cruauté animale, maltraitance, mutilations.
tw : coupure, sang. Ils ont trouvé une petite routine, tous les trois – Senàn, Leon et Lis. Ils forment une famille, depuis un petit bout de temps, maintenant. Une drôle de famille, rythmée certes par les gardes partagées mais Senàn et Lis ont fait de leur mieux pour composer ensemble. De leur mieux pour ne pas perturber Leon, ne penser qu’à ses intérêts, son épanouissement. Cela semble se passer plutôt bien, à présent, même quand Leon part pour quelques jours chez son père. C’est qu’il grandit, aussi, même s’il reste encore si petit pour Lis, du haut de ses trois ans et demi. Depuis qu’il va à l’école, cependant, elle a l’impression qu’il a grandi un peu plus – et elle en est fière, naturellement. Alors maintenant, Leon peut aller plusieurs jours chez Senàn sans que le premier ne soit trop inquiet, sans que le second ne réclame trop sa mère. Senàn est plus assuré, endossant sans problème son rôle de père – car c’est bien comme ceci que Leon le voit, le considère. Et justement, aujourd’hui, ils reviennent de quelques jours entre père et fils. De son côté, Lis, elle a profité d’être seule pour faire tout un tas de choses, quand bien même Leon lui a manqué, quand bien même elle sent toujours la mélancolie en son absence à un moment donné.
Mais Leon vient de rentrer. Senàn l’a ramené, lui raconte un peu le séjour qu’elle écoute avec attention et enthousiasme, Lis. Pendant ce temps-là, Leon, il retrouve bien vite ses habitudes, se mettant à jouer avec ses poupées et autres jouets qui l’attendaient, bien sagement, dans la caisse du salon. Il y en a un autre, qui retrouve vite ses habitudes en voyant le petit de retour : le chat. Le chat qui s’éveille et quitte le canapé où Senàn et Lis sont installés, pour s’approcher de Leon, curieux, s’apprêtant à venir le renifler comme il le fait à chaque fois, histoire de le reconnaître et se familiariser à nouveau avec lui. Mais finalement, Leon lui fait involontairement peur et le chat détale aussitôt. Il n'en faut pas plus au petit garçon pour vouloir le suivre – et Senàn et Lis, en pleine conversation, ne peuvent pas intervenir avant que la catastrophe ne se produise : le chat fait tomber un vase dans un grand fracas, de quoi l’effrayer et effrayer Leon au passage. Rapidement, Senàn et Lis s’organisent, envoyant Leon dans sa chambre, puis la blonde vient apaiser le chat qu’elle dirige dans la cuisine, histoire d’éviter qu’il se blesse au passage avec les bouts de verre que Senàn s’est mis à ramasser. Puis elle part voir Leon dans sa chambre, le câline un peu pour le calmer avant de lui demander de mettre son pyjama, l’autorisant malgré tout à jouer – mais seulement dans sa chambre, et pas très longtemps parce qu’il sera bientôt l’heure d’aller se coucher. Lis revient ensuite au salon pour voir où Senàn en est et éventuellement l’aider à ramasser les bouts de verre. Elle voit vite, au loin, la main du brun devenir rouge avant que ce dernier ne la mette en garde, face au morceau de verre restant sur le sol – certainement celui qui l’a coupé. « Oh, merde, tu t’es coupé. » réagit-elle alors, catastrophée, s’avançant rapidement tout en faisant attention au morceau restant. Senàn lui demande justement si elle n’a pas un vieux torchon et elle réfléchit quelques instants. « J’ai peut-être une vieille serviette. » Ce disant, elle se dépêche de rejoindre la salle de bain et de trouver la serviette en question, avec laquelle elle revient, la lui tendant – cela pourra aider, au moins le temps de calmer le saignement, assez abondant. « Après, tu me montreras, il faudra qu’on nettoie la plaie pour voir l’étendue des dégâts. » grimace-t-elle, la blonde. Elle attrape alors un balai et une pelle, avec lesquels elle ramasse avec attention le dernier morceau de verre pour vite le jeter à la poubelle, avant qu’il ne blesse quelqu’un d’autre. « Ça fait pas trop mal ? Est-ce que ça saigne toujours ? » qu’elle demande, soucieuse, grimaçant toujours malgré elle. Difficile de rester là, sans rien faire. Elle veut juste l’aider.
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Senàn Fraser
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Les catastrophes étaient vite arrivées, surtout avec des enfants. Il l’avait bien compris, Senàn, depuis que Leon était dans sa vie. Des objets cassés, il avait dû en ramasser plus d’un. Mais ce n’était pas grave, tant que les dégâts étaient matériels, ça n’avait pas d’importance. Ce serait évidemment beaucoup plus embêtant si Leon se blessait à cause d’un morceau de verre. Ce à quoi ils avaient tout de suite pensé, Lis et lui en voyant le vase se briser en morceaux par terre. Le plus important, c’était d’éloigner Leon du danger et de nettoyer les dégâts. L’avantage, à deux, ils pouvaient faire les deux en même temps. Lis avait emmené Leon dans sa chambre et lui, il pouvait s’occuper de ramasser le verre brisé, sans avoir à s’inquiéter pour Leon. Lis comptait désormais un vase de moins dans sa collection, mais elle devait avoir l’habitude, elle aussi. Avec un chat et un enfant, il ne fallait pas s’attendre à tout garder en parfait état. C’était la vie, c’était comme ça. A moins que son vase ait été en cristal, il se doutait bien qu’elle s’en remettrait bien assez vite. Tant qu’il n’y avait pas mort d’homme, ni une somme colossale mise à la poubelle, rien n’était très grave.
C’était normal de s’inquiéter plus pour un enfant que pour des objets sans doute. Il avait même tendance à plus s’inquiéter pour Leon que pour lui, Senàn. Maintenant, Leon, il était sorti d’affaire, ne risquait plus de se blesser, il était en sécurité dans sa chambre. Alors il n’y avait vraiment rien de grave dans tout ce qu’il venait de se passer. Pas même la coupure qu’il avait fini par se faire en voulant ramasser le dernier morceau de verre encore sur le sol. Ça avait été idiot de sa part, il n’avait pas fait attention et maintenant, il avait une belle entaille dans la paume de la main. Pas très grave non plus, sans doute qu’il s’en remettrait aussi, en vérité. « Ouais, c’est pas si grave. » Il répondit à la blonde pour essayer de la rassurer. Il avait connu pire et il en faudrait quand même un peu plus pour qu’il se vide complètement de son sang. Il fallait juste nettoyer ça pour éviter le pire, mais il se remettrait. Lis était partie dans la salle de bain chercher une serviette qu’il attrapa dès qu’elle fut revenue, pour l’appliquer sur la plaie. « Merci. » Au moins, ça évitera qu’il mette du sang partout. « Ouais, faut juste attendre que ça saigne un peu moins. » Ce n’était pas non plus une hémorragie, alors ça ne devrait pas tardé à s’arrêter, maintenant qu’il faisait pression dessus avec la serviette. Il aurait dû faire comme elle, ramasser le morceau restant avec la pelle et le balai, si seulement il n’avait pas eu la flemme de tout ressortir, alors qu’il pensait avoir terminé. Comme quoi, avoir la flemme n’était jamais une bonne chose, maintenant, il le regrettait un peu, Senàn. « Non, ça va. » Ça faisait mal, évidemment, mais la douleur était quand même largement supportable. Il craignait plus le moment où il faudrait mettre quelque chose dessus, même de l’eau, il savait que ça risquait de piquer, mais bon, il devrait quand même survivre. Il souleva la serviette pour regarder sa main, le saignement avait cessé, c’était déjà bon signe. « Ça a l’air de s’être arrêté. » Il répondit en observant la paume de sa main. « Désolé pour la serviette. » Il lâcha en constatant qu’elle, maintenant, elle était dans un sale état, à avoir ainsi absorbé le sang. Tout ça parce qu’il n’avait pas eu le courage d’aller récupérer le balais, quel idiot, vraiment.
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tw : coupure, sang. Le chat est souvent le centre de toute l’attention de Leon. Dans le fond, Lis croit bien que c’est un peu la même chose dans l’autre sens. C’est que Woolf a toujours été là depuis la naissance de Leon – alors dans un sens, c’est un peu comme s’il veillait sur lui, à sa façon. C’est l’impression qu’elle a toujours eue, Lis, ou bien c’est une interprétation qu’elle apprécie, tout simplement. En tout cas, Woolf a toujours semblé en confiance, avec Leon. Jamais à s’en méfier, se laissant même caresser quand Leon était plus petit – Leon le caressant cependant toujours avec douceur, sous l’œil attentif de sa mère, lui ayant appris à ne jamais brusquer les animaux, à les respecter, les aimer. Là, elle ne sait pas exactement ce qui s’est passé, mais sait pertinemment qu’il n’y a pas toujours d’explication. Parfois, les animaux prennent peur pour une raison ou une autre et ce genre de situation peut se produire : un vase peut tomber, se casser. Ce n’est ni le premier, ni le dernier. Lis en a vu d’autres, et pas forcément à cause de son chat : Leon a fait ses bêtises, lui aussi. Même elle, parfois, car cela arrive d’être maladroit.
Elle a un vase en moins, maintenant, mais elle s’en remettra. L’important, dans l’immédiat, c’est de mettre Leon à l’écart, à l’abri, pour éviter qu’il se coupe. De faire de même avec le chat, pour qu’il ne se coupe pas non plus ni ne fasse tomber quoi que ce soit d’autre. Mais quand son fils et son chat sont calmés, que Lis revient finalement au salon, c’est pour Senàn qu’elle s’inquiète, à présent. Le voilà qui se blesse en voulant ramasser un morceau de verre. Il la met en garde aussitôt, en l’apercevant, histoire qu’elle ne se coupe pas également. « Hm, trop tôt pour le dire. » commente-t-elle. Pour le moment, mieux vaut atténuer autant que possible le saignement, et ensuite, ils pourront juger si c’est grave ou non. Elle espère qu’il n’aura pas besoin d’aller à l’hôpital, que la coupure ne sera pas aussi profonde. En tout cas, Lis part chercher la fameuse serviette à la salle de bain pour qu’il puisse la mettre sur sa plaie. « J’espère que ça va aller. » Qu’il va pouvoir stopper le saignement, surtout, même si Senàn semble optimiste. Oui, le saignement va certainement finir par s’arrêter, pas vrai ? Elle l’espère, Lis. Surtout, elle espère que Senàn n’a pas trop mal, elle ne tarde d’ailleurs pas à lui poser la question – tout en luttant contre l’envie qui la saisit, malgré elle, de tourner de l’œil. « Okay. » Au moins, l’arme du crime est désormais hors d’état de nuire, parce qu’elle vient de mettre les derniers morceaux de verre soigneusement à la poubelle, en veillant à ne pas les toucher avec ses propres mains. Manquerait plus qu’ils se blessent tous les deux, avec tout cela. Senàn finit par regarder où en est le saignement en soulevant la serviette et lui annonce que cela semble s’être arrêté. Lis ne peut retenir un soupir de soulagement. « Ouf, tant mieux. » Elle lui adresse un petit sourire, puis secoue négativement la tête quand il s’excuse pour la serviette. « Non, c’est rien. Contente que ç’ait pu permettre d’arrêter le saignement. Elle a eu une belle fin de vie. » plaisante-t-elle, en grimaçant cependant à la vue du sang. Pas sûr que sa blague soit très drôle, en prime. En tout cas, la serviette va pouvoir aller directement à la poubelle. « Fais voir ta main. » demande-t-elle en s’approchant, l’attrapant doucement dans les siennes, avant de l’entraîner vers une source de lumière. Un contact physique presque électrique qui, intérieurement, la fait frissonner. « Y’a quand même une belle entaille. » commente-t-elle. « Tu peux venir dans la salle de bain, pour que je désinfecte ? » lui demande-t-elle alors, Lis. Là-bas, elle trouvera tout ce dont elle a besoin pour nettoyer sa plaie et la recouvrir pour la protéger.
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Senàn Fraser
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Il s’était blessé la main Senàn. Rien de bien grave, d’après lui. Il avait tendance à penser que c'était mieux que ce soit lui qui se blesse, plutôt que Leon. Il s’en remettrait bien assez vite, le brun. De toute façon, il était certain d’avoir déjà connu pire. Vu son passé de toxico, ce n’était pas une coupure à la main qui allait le tuer. Il avait été idiot de vouloir ramasser le verre à la main et il en payait les conséquences. A être trop pressé, on faisait souvent n’importe quoi. Maintenant, Lis s’était débarrassée du morceau de verre en question, alors il n’y avait plus aucun risque. Il haussa les épaules, suite la remarque de la blonde. Lui, il pouvait affirmer que ce n’était pas si grave. Il n’avait pas si mal que ça, après tout. « J’ai connu pire. » Une coupure, ce n’était pas grand-chose après tout. Ça le lançait un peu, évidemment, mais rien qui soit insoutenable. « Mais oui, t’en fais pas. » Il ne fallait pas qu’elle s’inquiète Lis. Ce n’était pas grand chose. Ce n’était pas comme s’il s’était sectionné une artère, juste la paume de la main. Ça allait sans doute mettre quelques jours à bien se refermer et ça risquait de laisser une cicatrice, mais ce n'était pas bien grave en soi. Il avait appuyé sur la plaie avec la serviette qu’elle lui avait confiée, de quoi arrêter le saignement, c’était déjà ça. La serviette par contre, elle était sans doute fichue. « C’est déjà ça, alors. » Il répliqua dans un léger rire. Tant mieux si cette serviette avait eu une belle fin de vie, elle avait bien été utile, en tout cas. Il tendit la main suite à la demande de la blonde, grimaçant légèrement en ouvrant la bain, sentant la douleur se faire un peu plus vive. « Ouais, j’me suis pas raté. » Il commenta en regardant sa paume de main, que la blonde avait mis à la lumière. « Okay. Merci pour ton aide. » Il répondit, esquissant un léger sourire.Il lui en était reconnaissant, même si elle, elle aurait sans doute préféré s’éviter tout ça. Personne n’avait envie de finir une journée en s’occupant d’une plaie à la main. « Désolé de t’imposer ça, j’ai été idiot. » Il ajouta dans un léger soupir, regrettant sa bêtise et son empressement. A vouloir gérer les choses trop vite, voilà comment ça se terminait. Il aurait préféré éviter tout ça, Senàn. Mais maintenant, qu’ils y était, il était content d’avoir l’aide de Lis, ça rendait les choses un peu moins compliquées à gérer. Sans doute que seul, il aurait juste passé un coup d’eau dessus avant de couvrir, sans se préoccuper que ça puisse s’infecter. Mais Lis avait raison, il fallait désinfecter. Alors, il la suivit dans la salle de bain, qu’elle puisse l’aider avec ça, même s’il appréhendait un peu la sensation du désinfectant contre sa blessure.
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tw : coupure, sang. Une catastrophe peut si vite arriver. Cette situation en est encore la preuve. Et elle a eu d’autres occasions de s’en rendre compte, Lis. Avant que Senàn ne réapparaisse dans sa vie, elle s’est retrouvée bon nombre de fois submergée, seule avec Leon, alors qu’il était encore si petit, encore un bébé. Et elle a paniqué, presque autant de fois, la blonde. Elle s’est débrouillée, s’en est toujours sortie mais il y a eu des moments où elle s’est sentie paumée, désemparée, complètement stressée. Maintenant qu’il y a Senàn, tout lui semble un peu plus facile. Ils ont beau ne pas vivre ensemble, ne pas être ensemble, cela la soulage qu’il soit là aussi – dans leur vie, à Leon et elle. Qu’elle puisse se reposer sur lui à propos de certaines choses, qu’il puisse prendre le relai, garder même Leon si elle en ressent le besoin ou si elle a quelque chose de prévu. Cela vaut aussi pour les moments plus compliqués, comme lorsque Leon est malade, par exemple : elle n’est plus seule à gérer, ni à s’inquiéter. Il y a quelqu’un d’autre qui comprend, quelqu’un qui s’inquiète, quelqu’un dans le même bateau – parce qu’il est l’autre parent de Leon et qu’il tient à lui autant qu’elle, à présent. Alors ils peuvent se soutenir, comme personne d’autre ne le ferait. C’est normal, après tout : c’est le père de son enfant.
Cela dit, en général, elle aurait plutôt tendance à penser que la catastrophe risquerait d’arriver à Leon. Ils ont pensé à lui en priorité, quand le chat a renversé le vase et que celui-ci s’est brisé. Ils l’ont envoyé dans sa chambre et Lis s’en est occupée, avant d’aller calmer le chat aussi, tandis que Senàn, lui, ramassait les morceaux du vase brisé. Manque de bol, c’est à lui que la catastrophe arrive. Et même s’il y a pire, cela ne veut pas dire que c’est agréable ou que cela ne fait pas mal. « Sans doute mieux, aussi. » répond-elle en souriant, petite taquinerie légère sur laquelle elle n’insiste pas, ne s’attarde pas, cependant. Peut-être qu’elle s’inquiète quand même, même si Senàn lui dit de ne pas s’en faire. Elle s’inquiète parce qu’elle tient à lui, indubitablement. Ils ont de l’affection l’un pour l’autre, après tout, non ? Par rapport à Leon. Mais cela va même au-delà – parce qu’un jour, il s’est bien passé un truc, entre eux. Un truc qui appartient au passé, Lis a compris le message la fois où elle a tenté elle ne sait trop quoi. Dans le fond, c’est sans doute mieux comme cela. Mieux pour Leon. Maintenant, les morceaux du vase sont ramassés et Senàn peut tenter d’arrêter le saignement avec la serviette ramenée par Lis. Elle plaisante à propos de la fin de vie de la serviette en question, à laquelle elle ne tient pas énormément. Senàn finit par retirer la serviette afin que Lis puisse regarder, un peu mieux, à la lumière, attrapant la main dans les siennes. « C’est le moins qu’on puisse dire. » La vision de la coupure pourrait facilement lui donner des haut-le-cœur – même si elle a de la pratique, mine de rien, avec Leon. Être mère, cela l’a aidée à se renforcer à bien des égards. Finalement, elle lui demande s’il peut la suivre à la salle de bain, pour qu’elle s’occupe de sa main. La désinfecte, notamment. Il accepte, la remercie et elle hausse les épaules avec un sourire, avant de se diriger vers la salle de bain. « Mais non, ça arrive à tout le monde. Et tu m’imposes rien du tout. » Elle ne le voit pas comme un poids, en tout cas, Lis. Elle finit par attraper la trousse de secours, puis se lave les mains avant de sortir de quoi désinfecter la coupure. « Tel père tel fils, n’empêche. T’as de la chance que j’aie de la pratique avec Leon. » le taquine-t-elle, sourire en coin. C’est vrai qu’il lui en a fait voir de toutes les couleurs, Leon. « Tu peux laver un peu avec du savon, après je m’occupe du reste. » Elle reste quand même à côté pour ouvrir le robinet, histoire de lui faciliter le rapide nettoyage et de ne pas risquer de faire repartir le saignement. Elle lui tend ensuite une autre serviette, puis se relave les mains et prend de quoi désinfecter la plaie, un antiseptique sans alcool censé être doux pour ce type de plaie. Cela dit, cela risque de piquer, au moins un peu.
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Il n’avait pas imaginé que la soirée se terminerait ainsi, Senàn. Il était juste censé discuter un peu avec Lis, avant de rentrer tranquillement chez lui. Mais il fallait croire qu’à partir du moment où on avait un enfant, il fallait être prêt à tous les types d’imprévus. Ce soir au moins, c’était lui qui était blessé, pas son fils et c’était le plus important. La situation aurait été bien pire, si c’était Leon qui s’était blessé. Mais non, ils avaient réussi à éloigner le petit du danger avant que la catastrophe ne se produise. Si c’était lui qui était blessé, c’était forcément moins grave. Il s’en remettrait bien assez vite. Sans doute que même pour un enfant, ce n’était pas le genre de coupure qui pouvait s'avérer vraiment dangereuse, mais il préférait quand même que les choses se soient passées ainsi. Plus de peur que de mal, qu’il se disait, tant pis pour sa main, ce n’était qu’un détail sans importance, face à la sécurité et à la santé de son fils.
Il était surtout ennuyé pour Lis. Elle non plus, elle n’avait sans doute pas prévu de passer sa soirée comme ça. Elle avait certainement mieux à faire que de passer sa soirée à rafistoler un bobo. Ce n’était pas bien grave, il avait connu pire, comme il l’avait souligné à l’adresse de la blonde, mais elle avait raison, il avait connu mieux aussi. Enfin, l’important, c’était que ce n’était pas trop profond et que ça allait cicatriser assez vite. « C’est sûr. » Il répondit, amusé. Impossible de la contredire là-dessus. Sans coupure, c’était toujours mieux que sans coupure. « Faut juste espérer que ça ne m’empêche pas de tenir des verres. » Ce serait dommage, parce que servir des verres, c’était son métier, il avait besoin de pouvoir le faire, parce qu’il avait besoin de son salaire à la fin du mois. Il avait suivi Lis dans la salle de bain, pour qu’elle puisse l’aider avec cette fichue blessure. Il se sentait un peu idiot de s’être blessé comme ça, Senàn. « Ouais, mais tu avais probablement prévu un meilleur programme que celui-là. » Aucun doute là-dessus. Elle avait forcément eu des plans plus sympas pour ce soir que celui de rafistoler sa main. « Dommage qu’il ait hérité de ma maladresse. A moins que ce soit de la témérité. » Il répliqua dans un léger rire. Peut-être un peu des deux. Il n’avait pas pris conscience des risques en ramassant ce morceau de verre, donc ça pouvait être de la témérité et comme il était maladroit, ça avait été le drame. Mais ça allait s’arranger, évidemment. « Okay. » Il répondit, alors qu’elle ouvrait le robinet. Il passa sa main sous l’eau savona légèrement, non sans grimaçant sous la sensation que ça venait de créer dans la paume de sa main. Ce n’était pas franchement agréable et pourtant, il savait que ce serait pire avec le désinfectant. « Merci. » Il répliqua en attrapant la serviette qu’elle lui tendait. Il essuyant délicatement la plaie, avant de tendre de nouveau la main vers la blonde. « Je sens que ça va pas être hyper sympa comme moment. » Nul doute là-dessus. Il avait connu pire, comme il l'avait dit plus tôt, mais ça ne voulait pas dire qu’il était complètement immunisé contre la douleur. Non, il était humain, alors comme les autres, il la ressentait et là, il avait le sentiment que ça allait être un mauvais moment à passer.
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I think I was wrecked all along
They say that the time will heal it, the pain will go away. But everything, it reminds me of you and it comes in waves. Way you laugh when your shoulders shook.
Lis Keynes
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tw : coupure, sang. Ni lui ni elle n’imaginaient que cette soirée prendrait une tournure pareille. Mais ce sont des choses qui arrivent. L’important dans tout cela, c’est que ce ne soit pas grave – même si cela fait mal. Que la coupure ne soit pas profonde au point de devoir emmener Senàn à l’hôpital. Est-ce qu’il devrait quand même y aller ? Senàn comme Lis ne semblent pas partis pour, mais la blonde a tout de même un micro-doute. Probablement qu’elle aura une réponse à sa question quand elle aura pu nettoyer et désinfecter la plaie, qu’elle y verra plus clair. Qu’elle verra surtout si elle a de quoi recouvrir la coupure pour l’aider à cicatriser et éviter que cela saigne encore. Mais cela ne la dérange pas. Ce n’est pas comme si Senàn l’avait fait exprès. Cela aurait pu arriver à n’importe qui – à Leon ou à elle. L’important, c’est de pouvoir s’occuper de cette coupure tout de suite et c’est précisément ce que fait Lis.
Au moins, ils sont deux là-dedans. Deux à relativiser. Une chance que cela soit arrivé alors que Senàn est ici, plutôt que s’il avait été seul chez lui. Seul, tout est différent, nettement moins facile, notamment dans ce genre de situation. Mais cela va aller. Même si, comme le brun le dit, il faut espérer que cela ne soit pas gênant pour son travail. « J’avoue que ça ne va pas trop aider. » répond-elle en grimaçant, Lis. Il pourra sans doute les tenir, mais selon la profondeur de la coupure, cela risque de tirer un peu dessus. Elle espère que ses strips suffiront et qu’il n’aura pas besoin d’aller se faire recoudre à l’hôpital. Mais il ne lui impose rien, Senàn, elle tient à le rassurer sur ce point. Il ne la dérange pas, cela ne l’embête pas – ce sont des choses qui arrivent, après tout. « On a toujours un meilleur programme que celui de se faire mal, ça vaut pour toi aussi. Et puis, j’préfère m’en occuper tout de suite pour éviter que ça s’infecte ou que ça te fasse encore plus mal. » En un mot : sa coupure l’inquiète et elle préfère pouvoir agir. Garder un œil sur la coupure en question. « Peut-être les deux. Mais lui, c’est un enfant qui ne connaît pas encore les dangers, alors que toi… » Elle ne fait que gentiment le taquiner. Sait qu’elle peut se le permettre, que Senàn n’ira pas prendre la mouche. Ils s’entendent bien, tous les deux. Cela fonctionne bien, leur co-parenting. Peut-être pas au point de se considérer amis, mais cela fonctionne. Et Lis, elle tente d’oublier ce qu’elle a plus ou moins balancé des mois plus tôt, et le râteau. Ne risque pas de retenter sa chance de nouveau. Elle invite Senàn à laver doucement sa plaie avec du savon, et il s’exécute. Au moins, contrairement à Leon, elle n’a pas à le lui faire ni à insister en expliquant pourquoi c’est nécessaire. Une fois cela fait, il se sèche la main avec la serviette qu’elle lui donne, avant de tendre à nouveau la main vers elle pour qu’elle puisse désinfecter, comme elle l’a annoncé. Elle, entre-temps, s’est lavé une nouvelle fois les mains. Elle sourit quand il dit qu’il sent que cela ne va pas être très sympa – quand elle va désinfecter. « C’est sans alcool, normalement ça pique pas… » Et elle lâche un petit rire, Lis, parce que c’est typiquement ce qu’elle dirait à Leon, tout en sachant que cela piquera un peu. « Dis-moi si j’appuie là où ça fait mal. » Elle y va donc délicatement, désinfectant sans trop appuyer, mais nettoyant comme il faut. Une fois que c’est fait, elle examine à nouveau la plaie et conclue : « Okay, je crois que des strips devraient suffire, pas besoin d’aller te faire recoudre à l’hôpital. » Une bonne nouvelle, en soi. « Et tu peux rester dormir ici, si tu veux, histoire de ménager ta main. » Elle, elle s’occupera volontiers de lui – mais ce sera peut-être bizarre. Ne fera qu’accentuer l’ambiguïté qu’elle croit encore ressentir, parfois.
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