there is a light that never goes out

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@Michaela Croft @Orion Sullivan @Lolita Drake
août 2024

Tu avais tourné ce discours dans ta tête un milliard de fois. Rien n'y faisait. Tu étais incapable de trouver les mots justes, comble pour un expert en littérature. Tu savais mieux que personne l'importance des mots : leur résonance, leurs allitérations, leur fluidité, leur poésie. Tu l'avais étudiée la moitié de ta vie. Tu savais aussi que face à un tel choc, une telle annonce, un tel ouragan, aucune tournure de phrase ne serait capable de rendre la réalité plus belle, plus idéale, moins difficile. Tu voulais que ce soit le cas. Que dans ton discours terrible, que tes mots soient rassurants pour tes amis. La lourdeur de porter ce poids en toi, de savoir et de devoir en faire l'annonce, t'empêchait de réfléchir correctement. Depuis longtemps désigné comme le plus responsable du groupe, on était souvent venu vers toi pour guider le chemin, pour fournir des réponses, pour rassurer. Aujourd'hui, il n'y avait ni chemin, ni réponse, rien qu'un long couloir noir dans lequel tu allais inviter tes amis les plus proches à te rejoindre. Tu t'en voulais de ça, d'ailleurs, d'être le prophète d'une telle catastrophe, d'apporter l'horreur, la maladie et un bouleversement certain dans la vie de tout le monde. Mais il le fallait. Tu ne pouvais plus garder ce secret pour toi. Tu imploserais, sans le groupe, sans eux, sans un peu de soutien. Et tu n'étais pas gardien à vie de ce secret, il fallait bien le révéler à haute voix et rendre ainsi toute la situation réelle.

"J'essaie de venir ce week-end, mais je ne peux pas te le promettre, j'ai un planning assez chargé." Ton regard se dirigeait vers la grosse horloge dans ton salon, alors que tu entendais à travers le téléphone, la voix tranquille de ta mère. Tu aurais dû la voir ce soir normalement, mais tu avais décidé qu'il était temps d'inviter Michaela, Orion et Lolita pour leur annoncer la situation de Jacob. Lançant quelques mmmh peu convaincants et tapotant tes doigts contre la table en bois de la salle à manger, tu tentais de racourcir la conversation, d'y mettre fin, avant qu'une plus compliquée encore ne vienne. "D'accord, d'accord, je viendrai dimanche dans ce cas." Toujours accommodant, Sully, alors que tu n'avais qu'une envie : te rouler en boule dans ton lit et ne pas sortir du week-end. Heureusement, tu étais en vacances et avais le temps de souffler sans voir le monde extérieur, rien que les murs de l'hôpital. Raccrochant, tu te laissais prendre à apprécier le silence de l'appartement. Le dos lourd, arrondi, les deux mains empoignant fermement la table, tu fermais les yeux. Répétant à nouveau une sorte de monologue que tu travaillais depuis quelques jours, tu n'étais pourtant toujours pas convaincu. Sûr et certain d'être coupé en pleine annonce, de sûrement t'effondrer à un moment ou de perdre le fil des mots, à quoi bon continuer à y réfléchir ? Cependant, il était impossible pour toi de ne pas apporter une situation claire à tes amis. Ce besoin obsessionnel de la perfection, de bien paraître, d'être l'homme digne de confiance, l'homme de la situation. Impossible à changer, même dans les pires moments. La sonnette te sortit de ton monde imaginaire.
Ca y est.
Tu ne pouvais plus reculer.
La vérité, horrible, impensable, et sombre vérité allait être dévoilée.

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Une belle nuit blanche. Voilà ce que tu récoltes après avoir passé ton temps à peindre dans ton bureau. Tu as tenté par tous les moyens de ne pas te coucher trop tard, mais c'était peine perdue. Hier, alors que le soleil quittait l'horizon, toi en face de ta toile, tu as eu cette soudaine envie de peindre l'émotion débordante qui t'avait envahi. Depuis quelques jours, tu ne trouvais pas le sommeil, une étrange sensation grondait en toi, sans que tu ne saches réellement de quoi il s'agissait. Tu ne vivais pas une remise complète de ton existence, bien sur que non. Tu n'avais non plus aucune envie de repeindre le monde, même si parfois, l'envie ne te manquait pas. Cependant, ces derniers temps le sommeil se faisait rare et la nuit dernière tu avais eu l'inspiration, comme tu ne l'avais pas eu depuis un sacré moment. Tu avais peint une bonne partie de la nuit et tu t'étais écroulée très tard, ou très tôt tout dépendait du point de vue. Ce n'est qu'en se réveillant que tu vis le message de Sully, proposant de se voir avec le reste de la bande. Un sourire, naturel, vint se loger sur tes lèvres, bien heureuse de les voir. D'habitude c'était plutôt toi, l'initiatrice des soirées organisées. Mais tu t'en fichais plutôt, très heureuse de pouvoir passer du temps avec tes amis.

Tu te souviens encore du jour où tu avais fait leur rencontre. Nerveuse comme jamais à l'idée de rencontrer les amis de ton petit copain, tu avais changé trois fois de vêtements, tu avais passer nerveusement ta main dans tes cheveux un nombre incalculable.. Tu voulais leur plaire, tu voulais te sentir bien avec eux, parce qu'ils avaient de l'importance pour ton copain. Et ça s'était passé si naturellement, que tu l'avais envié un instant, d'avoir la chance d'avoir des amis aussi extraordinaires. Petit à petit, tu avais appris à les connaitre, ils avaient appris à te connaitre et désormais tu faisais partie de ce groupe, ils étaient tes amis et ils comptaient énormément pour toi. Comme une deuxième famille. Quoi de plus naturel que cela. Tu te préparais rapidement, profiter pour terminer ta toile. Tu fis deux trois courses, histoire de ne pas arriver les mains vites avant de te diriger chez Sully. Tu sonnais à sa porte, la joie. Cela faisait un petit moment que tu n'avais trop de nouvelles de lui et tu étais prête à le séquestrer pour savoir depuis quand ils restaient aussi distants. LA porte finit par s'ouvrir. ”Salut salut ! regarde ce que je nous apporte.” Tu secouais la bouteille de vin ainsi que des cup cakes, tu étais plus sucrées, pas de ta faute au final. Tu entrais naturellement dans son appartement, posant le tout sur la table avant de te retourner vers lui.

Puis un coup au coeur. C'est exactement la sensation que tu ressentis en croisant enfin le regard de Sully. Tu ne l'avais pas fait jusque là et tu sentis sans savoir vraiment pourquoi que quelque chose clochait dans ses yeux. Il y avait quelque chose qui le tracassait et tu ne savais pas trop quoi. Tu t'approchais de lui. ”ça va Sully ?” Pas le temps d'entendre sa réponse, que la sonnette se mit de nouveau à sonner, annonçant l'arrivée d'un nouveau compère.

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Une soirée à se produire sur les planches de ce café théâtre Orion s'adonnait avec plaisir à ce passe temps devenu passion depuis qu'il avait appris à surmonter ses difficultés grâce au théâtre. Il lui avait fallut du temps pour y arriver et tout cela il le devait à la bande d'amis rencontrés à la fac quand il était encore en plein dans ses études et qu'il affrontait comme il le pouvait la vie étudiante. Une première rencontre avec Sully dans ce club de théâtre puis avec Michaela et Lolita il les appréciait comme la famille qu'il s'était choisit et il n'était pas rare qu'ils se réunissent pour passer une journée tous ensemble quand leur emploi du temps le leur permettait et bien qu'aujourd'hui Orion était à l'école il avait du demandé à une de ses collègues de le remplacer car il avait sentit de le message de Sully l'urgence de la situation et l'inquiétude s'invita dans son esprit. Orion ne manquait jamais une journée avec ses élèves mais il faisait une exception aujourd'hui ne pouvant manquer à cette réunion qui semblait plus importante que le reste ainsi, il avait pris la direction de l'appartement de Sully garant sa voiture dans le quartier. Il toqua à la porte et ne fut pas surpris de voir que Michaela était toujours arrivée car elle avait toujours la plus ponctuelle d'entre tous. Orion affichait son sourire habituel qui changea bien vite devant le regard grave de ses amis la joie n'était pas au rendez-vous et une drôle d'aura semblait peser dans l'atmosphère lui faisant se poser indéniablement des questions. Bonjour. Nerveusement il passa sa main dans ses cheveux se demandant ce qui allait l'attendre et l'atmosphère ne lui avait jamais paru aussi lourde quand il fit un pas pour entrer chez Sully et lui offrir une accolade amicale avant de poser un baiser sur la joue de Michaela.

Que se passait-il ici et quelle ombre planait dans le tableau parfait qu'ils avaient toujours formés ? C'était ce qui n'arrêtait pas de se jouer dans son esprit et avec appréhension il attendait des explications qui ne semblaient pas venir pourtant personne ne parlait de la pluie et du beau temps en attendant que les derniers membres arrivent. Qu'est-ce qu'il se passe ? Orion était bien trop direct pour faire semblant de ne rien voir.

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août 2024

Tu es en retard, comme d’habitude. Tu n’aimes pas être en retard et pourtant c’est toujours toi que tout le monde attend. Tu es celle qui prend son temps pour finir son verre au bar, celle qui passe trop de temps dans la salle de bain. Celle qui dit que tout va bien, que tu es large et qui quelques secondes après se rend compte que tu vas devoir courir. D’autant que tu n’aimes pas conduire, tu vas utiliser les transports en commun en espérant qu’il n’y aie pas d’imprévus sur la route. Tu es une actrice, tu as de l’argent, tu pourrais aussi largement te payer un taxi mais tu as passé une grande partie de ta vie à ce que les autres dirigent les moindres faits et gestes. Prendre le bus aujourd’hui était une façon de traverser la ville qui te convenait. Tu aimais lire, écouter de la musique ou travailler pendant le trajet. En retard, mais jamais à ne rien faire. Tu étais une vraie pile électrique. Tu aimes que les choses avancent et paradoxalement tu aimes devoir faire plusieurs choses en même temps. Ce matin, tu avais rendez-vous à la chaine de télé pour une chronique, puis tu t’es rendue à une lecture de scénarios pour la potentielle reprise de ta série. Betty Charmichael va sans doute revenir et ça t’enchante même si ta vie actuel, sans elle est mieux. Tu avais pendant ce temps répondu à Sully pour lui indiquer su tu serais là sans faute. Tu te pinças les lèvres quand avant la fin de la lecture tu vis l’heure. Tu repris ton tas de feuilles que tu enfonças dans ton sac, en essayant de ne pas l’abimer. Tu te hatas hors du studio avec des lunettes de soleil et une veille casquette avec le logo d’un ancien groupe de rock. Avec tes longues jambes tu su aller assez vite pour attraper le bus avant qu’il ne ferme ses portes devant toi.

Tu savais que tes amis ne t’en voudraient pas. Tu n’avais pas beaucoup de retard aujourd’hui, tu serais dans les temps à quelques minutes près. Cependant aujourd’hui tu avais le coeur qui palpitait assez fort. Pas seulement car tu te rends compte que tu manques de cardio quand tu cours pour prendre le bus. Tu étais nerveuse, assise au fond du bus. Tu fronçais les sourcils en relisant d’instinct le message de Sully. Quelque chose clochait. Tu aimes cette petite bande. Ils sont arrivés dans ta vie dans un moment charnière, un tournant important. Ils sont devenus une réelle safe place. Tu es toujours là pour eux quoi qu’il arrive. Ils t’ont toujours accepté telle que tu étais, sans jugement sur ton passé et tes déboires qu’ils connaissent. Aujourd’hui, comme souvent tu es en retard mais tu ne manquerais un moment avec eux pour rien au monde. Assez rapidement finalement, le bus s’arrêta à quelques mètres du lieu de rendez-vous. Tu retiras les lunettes du bout de ton nez, et ta casquette. Tu sortis de ton sac une boite de chouquettes, qui avait pris quelques coups sur le trajet mais les petites brioches étaient parfaites. Bonjour, dis-tu enjouée en entrant chez ton ami sans même frapper. Tu déboulas dans le salon telle une tornade, posant ton sac dans le couloir avant de les rejoindre. Ils étaient tous beaux mais tu sentais un petit malaise. Tu soupirant discrètement avant de venir les embrasser un par un. Ce silence était étrange, cette ambiance grave, tout va bien ? dis-tu doucement, en te redressant après avoir embrassé Sully. Tu les regardas dans les yeux un par un, inquiète mais en essayant de ne pas le montrer. Tu es une actrice tu peux cacher tes sentiments.

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tw : avc

En arrivant à l'université, ta vie avait pris un tournant radical. Tu n'étais plus le garçon du lycée laissé de côté, critiqué pour être trop intello, trop timide, et même trop noir dans un établissement privé et privilégié. A l'université, la plupart des étudiants avaient cette même envie que toi de découvrir, de savoir, de lire, de faire des recherches, de la veille : de comprendre le monde, d'une façon ou d'une autre. Par les sciences dures ou comme toi, les sciences humaines. Tu comprenais le monde à travers les livres. Le passé surtout. Le présent t'effrayait encore un peu à l'époque. Trop habitué à vivre dans ta tête, à craindre ce qui t'était inconnu autant qu'à le désirer, tu étais passé à côté de beaucoup de choses. Mais tes camarades d'université avaient réussi à t'embarquer dans leur monde, chacun à leur façon, et à te sortir un peu -beaucoup- de la carapace que tu t'étais forgée pour avancer dans la vie sans trop d'encombres. Ils avaient été précieux, indispensables à la nouvelle trajectoire que prenait ta vie. Ils avaient su t'inclure, et depuis, tu t'étais promis d'être toujours celui qui inclus, qui protège, qui prend soin des autres. Tous n'étaient pas restés à Brisbane, ou à l'université, et un noyau dur s'était finalement créé assez naturellement. Ceux qui restent. Ceux qui t'ont vu grandir, et que tu as vu grandir. Ceux que tu considères sans soucis comme ta seconde famille. Et cette famille allait être bouleversée ce soir.

Un par un, tu les vis arriver. Chacun de leur visage t'emplissait d'autant de joie que de tristesse. Ils avaient tous l'air heureux. Ils avaient tous vécu cette journée sereinement, plus ou bien, mais dans une ignorance absolue de la situation actuelle. Mais bien vite leurs sourires déchantés. Michaela, première arrivée, fut la première à comprendre. Et bien vite l'ambiance était devenue bizarre, presque pesante. Prêt à ouvrir la bouche, la porte s'ouvrit finalement sur Orion, et quelques instants après, sur Lolita. Tout le monde était là. La pièce était comme figée. Vous aussi. "Je suis content de vous voir." C'était sincère. Le seul soulagement de cette journée c'était de pouvoir les voir, d'être avec eux. Le soulagement laissait rapidement place à quelque chose de plus grave, plus obscur. "Venez, venez, installez-vous et prenez un truc à boire." Tu pointas le salon du doigt. La décoration était un mélange de modernes et des années 70, tes années fétiches, aux teintes marron et orangées. C'était chaleureux chez toi, mais ce soir tu savais que cette chaleur ne serait pas suffisante. Prenant en main un verre d'eau, tu bus une gorgée avant de les regarder à nouveau. Ils attendaient. Ils savaient que quelque chose clochait. Tu ne pouvais pas les faire attendre plus longtemps. "J'aurais vraiment souhaité qu'on passe une soirée agréable tous ensemble, mais j'ai en effet quelque chose à vous annoncer." Peut-être qu'ils avaient compris que Jacob manquait à l'appel. Bon vivant, c'était toujours le premier à se faire remarquer. Son absence était donc aussi remarquée, et ce soir elle était lourde. "J'ai reçu un appel il y a quelques jours de l'hôpital ... Jacob a eu un accident. Un avc. Il est vivant, mais il restera marqué à vie." Tu amenas le sujet avec autant de douceur que possible. Ta voix grave était réconfortante, mais les mots étaient durs, violents. Le choc allait arriver. Cette annonce signait la fin de votre bande comme vous la connaissiez depuis des années.

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Une angoisse monte en toi, sans que tu ne puisses vraiment l'expliquer. Il n'a rien dit pourtant qui devrait te mettre la puce à l'oreille, mais l'expression de son visage est suffisante pour te glacer le dos. tu sais, exactement que quelque chose cloche. tu n'as pas le temps d'avoir sa réponse qu'Orion arrive à son tour chez Sully. tu le serres contre toi, comme pour te réconforter, comme pour te prouver qu'il va bien. Tu t'angoisses légèrement, toi qui pensait passer une bonne soirée en compagnie de tes amis, tu te retrouves à calmer les battements sourds de ton coeur. Tu n'avais pas prévu que ça se passerai de la sorte, à vrai dire, aucun de vous. Peu de temps après, Lolita arrive, telle une tornade. Tu vois ses cheveux voler au vent et tu l'embrasses en retour.. Ton regard se pose immédiatement sur Sully, tu ne vois que lui. Tu te demandes quand Jacob va arriver, parce que d'ordinaire, il est celui qui vous sort de toutes les situations. Tu ne vois pas les meubles, ni ce que nous venons d'apporter à manger. Tu te focalise uniquement sur Sully et son air soucieux, Orion qui à son tour se doute de quelques choses, Lolita qui a perdu immédiatement son innocence et sa légèreté. Tu as l'impression de les voir au pire des moments, comme si quelqu'un était mord. Oh bon sang... Mais où est Jacob ?

Tu prends un verre, et t'installe tout près de Lolita. Tu sens le regard de tes amis, anxieux et tu sais que Sully en ce moment porte le mauvais rôle. Il n'est pas bien, et tu commences à le connaitre assez pour te rendre compte qu'il ne va vraiment pas bien. Tu chasses cette pensée de ton esprit, te torturant moins l'esprit que d'ordinaire. Tu chasses les mauvaises pensées, te persuadant que tout ira bien. Tu le sentirais si ça n'allait vraiment pas. N'est ce pas ? ”Jacob” Tu souffles entre tes lèvres, mortifiée à l'idée qu'il lui soit arrivé quelque chose. La gravité dans la voix de Sully te met la puce à l'oreille. Tu le sais, il s'est passé quelque chose et tu bois ses paroles. Tu prends instinctivement la main de Lolita, tu es trop loin pour prendre celle d'Orion. Sinon tu l'aurais fait naturellement. Tu te pinces les lèvres et les mots sortent de sa bouche aussi soudain, qu'effrayant. Un AVC. Tu n'as pas vraiment de grandes connaissances dans le domaine médical. Tu sais que c'est grave, mais tu ne sais pas à quel point. Tu pensais que cela n'arrivait qu'aux personnes plus âgées. Jacob est jeune, Jacob est en bonne santé, comment cela puisse se dérouler.

Tu regardes Lolita anxieuse, parce que tu sais le lien qu'ils ont pu avoir, puis tu observes Orion, et tu réfléchis. Tu réfléchis, à tout ce que cela implique. Puis tu prends en compte ses paroles. Comment ça quelques jours ? Et ce n'est que maintenant qu'il vient vous en parler. Tu ne sais pas quoi penser. ”Comment ? Il est conscient ?” Tu ne connaissais rien de cette maladie, et comme tous les êtres vivants de ton temps, tu prends rapidement ton téléphone afin de regarder sur internet tout ce qui se dit sur les AVC. C'est une mauvaise idée, tu le sais, mais tu ne sais que trop peu de choses dessus, et tu veux connaitre désormais tous les moindres détails. ”Tu l'as vu ?” Et tu avais encore d'autres questions qui te brulaient les lèvres.

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Tout le monde venait d'arriver chez Sully c'était souvent le lieu de toutes leurs retrouvailles pour ces réunions improvisées entre anciens amis. Lolita arriva à son tour tel une tornade et tout le monde pu prendre place et s'installer. Orion se servit un verre à son tour sentant qu'il en aurait besoin, il était surpris que Jacob ne soit toujours pas arrivé car ce n'était pas le genre de leur ami d'être en retard lui qui avait pour habitude d'être toujours à l'heure et la pièce semblait bien vide sans lui elle l'était en réalité toujours quand il manquait l'un d'eux à l'appel mais Orion espérait qu'il ne tarderait pas à arriver du moins c'est ce qu'il avait cru jusqu'à ce que Sully prenne la parole d'un air grave et résigné et Orion compris alors qu'il n'y avait pas de bons mots pour exprimer ce qu'il s'était passé et que leur ami essayait de les ménager même si ce n'était pas facile. Orion s'étrangla avec sa boisson manquant de recracher ce qu'il avait dans la bouche tant la stupeur était grande posant une main sur son torse profondément choqué. Comment c'est arrivé ? Sully avait-il été présent lors du drame ? Il se posait tellement de question mais faisait de son mieux pour ne pas l'investir de toutes ses interrogations la nouvelle les blessait déjà tous suffisamment et il ne voulait pas remuer le couteau dans la plaie. L'hôpital avait prévenu Sully mais qu'en était-il de l'état de leur ami ? Qu'est-ce que tu veux dire par il restera marqué à vie ? Cela voulait-il dire qu'il garderait des séquelles marquantes ? Il passa sa main contre son front dépassé par la situation et par les évènements il avait besoin de se lever et de marcher.

Orion reposa son verre sur la table basse et se leva en ouvrant les boutons du haut de sa chemise il avait l'impression de suffoquer, l'air devenait irrespirable sans doute dû à l'angoisse. On peut aller le voir ? Les visites étaient elles autorisées ? Orion s'en voulait de poser autant de questions mais il n'arrivait pas à se contenir face à ce qui était entrain de leur arriver car c'était la première fois qu'un malheur atteignait l'un des leurs et Orion gérait mal ce genre de nouvelles ayant un rapport particulier avec les catastrophes.

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août 2024

Tu n’avais jamais ressenti ce sentiment si anxieux en compagnie de tes amis. Ces 4 personnes sont sans doute les plus importantes dans ta vie. Dans ton monde tumultueux tu as trouvé auprès d’eux la famille dont tu avais besoin. Beaucoup dirait que tu fais l’actrice, que tu fais du mélodrame pour rendre l’histoire plus belle. C’est peut être un peu vrai mais tu n’exagères pas. Ces personnes ont cru en toi, t’ont encouragé à reprendre tes études, te protègent et t’aiment. Ce sentiment d’amour paisible et agréable et ce que tu aimes le plus. En arrivant chez Sully, tu pensais pouvoir te lover dans un fauteuil cosy, danser sur des vieilles chansons pop, boire un peu trop d’alcool. Pas tellement mais assez pour être un peu pompette et passer une soirée chill. Assise entre Orion et Michaela face à Sully, tu te rends compte que quelque chose ne va pas. L’air de Sully était maussade. Toute la bande a ressenti la même chose, vous êtes connectés, vous vous connaissez vraiment bien. Tu t’étais servi un thé et tu faisais claquer machinalement et nerveusement la petite cuillère dans la tasse alors qu’il n’y avait même pas de sucre à faire fondre. Les mots de Sully semblaient figer tous les organes dans ton corps. Tu ne savais dire s’ils passaient à toute allure ou si le temps se figea. Tu ne sentis que la main de Michaela sur la tienne. Un geste doux qui te laissait dans la réalité ici avec ta famille. Jacob. Répétas tu comme Orion et Michaela. Ton corps se raidit légèrement. AVC. Le mot est terrible. On ne sait jamais réellement ce que ça veut dire. On a quelques idées à cause de spots télévisés sur le sujet ou d’histoires venant de plus loin. Quand ça touche le cercle proche ça devient plus concret ou pas. Tu ne sais pas vraiment ce que ça signifie, tu comprends juste que c’est très grave. Sully … tu dis son prénom à lui aussi. Qui t’a prévenu ? Tu avais entendu les questions de tes camarades, on peut le voir ? tu ne te rendais même pas compte que tu posais la même question qu’Orion à côté de toi. Tu es sonnée, tu essaies de rester calme, de figer tes émotions pour ne prendre que les informations pour l’instant. Tu n’as pas envie de t’écrouler en quelques secondes. Les médecins sont surs qu’il n’y a rien à faire ? Tu n’y connais rien, sans doute que ta question est inutile. Tu te raccroches à tout ce que tu as, les informations que Sully donne et le plus cruel de tous : l’espoir.

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C'est annoncé. La vérité a été dite et une tornade semble être passée dans l'appartement, avoir tout ravagé -les coeurs y compris- et être repartie aussi rapidement qu'elle était arrivée. Il y aura un avant et un après cette révélation, tu le sais depuis le début, mais le vivre pleinement, c'est encore différent. Tu vois les visages de tes amis être surpris, se fermer. Tu y lis l'incompréhension, la tristesse, peut-être un peu de colère. Colère envers la situation ou envers toi pour être l'annonciateur d'une telle défaite ? Les deux, sûrement. Non, Jacob ne viendra pas ce soir. Il ne viendra certainement plus jamais. Voilà la triste vérité. Votre ami, ta lumière, ne sera plus jamais le même et par extension, vous non plus.

Les questions fusent. Ils sont surpris, Michaela, Orion et Lolita. Ils ne s'attendaient pas à ce que leur monde s'écroule ce soir. Ils étaient venus pour passer une bonne soirée. Soirée habituelle de la bande, faite de musique, de rire, d'anecdotes, de sujets plus sérieux et convaincus. Mais ce soir, on passe directement pas la case sujet sérieux, pour certainement y rester. Tu réfléchis aux questions une à une, regardant tout à tout chacun de tes amis. Tu détestes cette position. Ce n'était pas ta place de savoir tout ça, de devoir leur annoncer. "Il est conscient oui." Tu réponds à Michaela en premier. "Il n'arrive plus à parler pour le moment. Peut-être plus jamais. Il semblerait qu'il ait une paralysie d'un côté du corps et que le nerf de la parole ait été touché aussi." Tu souffles, te retiens de montrer tes émotions. Tu es là comme intermédiaire entre la situation et tes amis. Ils attendent des réponses, tu ne peux pas flancher. Jamais. Tu restes donc droit, sérieux, retenant les hurlements intérieurs qui eux, sont bien présents. "C'est arrivé au travail. Comme ses parents ne sont pas à Brisbane, il m'a mis comme personne à contacter." Tu ne connais désormais plus vraiment l'ordre des questions. Tes pensées restent ordonnées, comme toujours, et tu prends quelques secondes pour trouver les bons mots. Comme s'il y en avait. "Les médecins ne déclarent rien de plus pour le moment, certaines fonctions peuvent revenir avec le temps et la rééducation mais ils ont honnêtement ... assez peu d'espoir que la situation s'arrange radicalement." Sauf que Jacob est jeune, et qu'il a toujours été en bonne santé. Tu sais que si quelqu'un doit inverser les tendances et devenir un patient miraculé, ça peut être lui. Ou alors c'est ton esprit qui te joue des tours pour que la situation soit plus facile à vivre ? "J'ai demandé au médecin référant s'il pouvait recevoir de la visite. La réponse est oui, à petite dose." Le stimuler oui, le bourrer d'émotions négatives, non. Comment trouver le juste milieu ? "C'est pas facile de le voir comme ça." Pour les prévenir qu'ils ne retrouveront pas leur ami de toujours, mais bien une version malade de lui. Une version qui ne peut plus parler et à peine bouger. Une version que vous ne pensiez jamais voir.

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Il y a des moments dans la vie où tu sais que tu es en train de vivre quelque chose d'intense et de très dévastateur. Tu sentais cette soudaine panique, une sensation silencieuse dans le creux de ton ventre, dont tu ne connais pas le moyen de la calmer. Heureusement pour toi, ce qui te sauve et tu le sais, c'est que tu es entouré de tes amis, de tes proches, ceux qui comptent plus que tout le reste. Et ton frère bien évidemment. Mais tu sais que tu peux compter sur eux. Soudainement, tu te rends compte que Sully a vécu cette situation tout seul, que cette épreuve devait être incroyablement difficile à vivre seul alors que nous, nous continuons à avoir une vie normal. Tu n'oses imaginer dans quel état se trouve ton ami, la dynamique de votre groupe est toute autrement. Tout le monde pause les question, tu regarde tes amis à tour de rôle dans l'espoir d'avoir une parole plus douce, qui te permettra de ne pas t'effondrer immédiatement. Tu le feras plus tard, tu le sais. Une fois seule, quand le flot de tes émotions viendront te bouleverser éternellement.

Quand tu écoutes Sully, tes angoisses reviennent de plus belles. Tu comprends que sa vie ne sera plus jamais comme les autres. Tu apprends également qu'il est la personne à contacter en cas de besoin. Ça te rend étrangement triste de constater qu'il a vécu cela tout seul. Tu essayes de prendre les informations comme elles viennent, il y en a beaucoup trop et tu n'arrives pas à les trier. tu soupires un moment. ”Oh bon sang.” Tu ne peux t'empêcher de souffler, nouant tes doigts entre eux comme pour calmer les pulsations de ton coeur. Tu prends conscience avec ses mots qu'il n'aura plus jamais la vie qu'il avait avant. Il doit rugir comme un lion dans une cage, son corps est désormais devenue une cage. Tu grimaces, tu sais que tu dois aller le voir, mais tu ne sais pas trop comment tu vas réagir en le voyant dans cet état. ”Et comment tu encaisses tout ça Sully ? ça a du être horrible d'affronter cela seul.” Tes mots sortent de ta bouche aussi naturellement. Tu t'inquiètes pour Jacob bien évidemment mais Sully aussi. Tu ne sais pas comment il va survivre à cela, et tu ne sais pas si t'es prête à affronter cela. Tu restes là à les observer doucement.

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( Il te faut une personne qui arrivera à te faire ressortir tout ce qu’il y a de bon, tout ce qu’il y a de noble en toi, et là tu te rendras compte que tu es doté d’une force inimaginable. )

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La nouvelle manqua de lui couper le souffle tant il ne s'y attendait pas et la douleur était tel qu'inconsciemment Orion porta sa main contre son coeur réalisant que ce soir l'un de leur plus proche amis ne serait pas là et ne le serait peut être plus jamais. Sa vie est hors de danger ? Les séquelles allaient-elles être permanentes et plus encore ses jours étaient-ils comptés ? Orion se doutait que c'était beaucoup d'informations et de questions à devoir emmagasiner pour Sully mais il était celui qui leur apprenait la nouvelle et chacun d'eux avaient sûrement milles pensées à formuler. Orion passe sa main contre son visage un geste nerveux chez lui ayant bien du mal à rester assit quand il avait besoin de se dégourdir les jambes et aérer ses pensées. Il y'avait peu d'espoir que les choses s'arranges pour Jacob et Sully leur relatait les dires des mèdecins ainsi ils devaient tous s'attendre à devoir l'accompagner et être là pour lui ne sachant pas comment ça se passerait à présent mais tout allait changer et c'était effrayant quand tout ce qu'ils connaissaient menacé de s'effondrer.S'ils ont peu d'espoirs que ça s'améliore alors.. ça va rester comme ça ? Jacob ne supporterait jamais de se voir dépérir, de ne pas avoir la pleine amplitude de toutes ses capacités et il savait que c'était ce qui serait le pire pour leur ami. Sully avait déjà pris toutes les informations nécessaires auprès du mèdecin référent et c'était une chance qu'il ai été marqué comme étant une personne à contacter en cas d'urgence car dans le cas contraire ils auraient pu ne pas être informé de la situation pendant un bon moment et ça aurait été terrible pour eux tous, eux qui passaient toujours tout leur temps libre ensemble.

Orion se sert un verre d'eau car il a besoin de boire quelques gorgées pour pouvoir se remettre de ce qu'il vient d'apprendre. Tu n'aurais pas du y aller tout seul ça n'a pas du être facile à vivre et à encaisser pour toi. Orion pose sa main sur l'épaule de Sully. On devrait y aller ensemble la prochaine fois. Eux quatre pour soutenir leur ami et puis ils sont plus forts quand ils sont tous ensemble.

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@Michaela Croft @Orion Sullivan @Sully Winchester
août 2024

Ton cœur était brisé. En venant ici, tu devais passer une soirée merveilleuse. Les paroles de Sully était insoutenables. Ce n’était pas de sa faute mais il avait ce soir le mauvais rôle. C’est lui qui devait annoncer la tragédie à ses amis. C’est lui qui vous brisera le cœur ce soir. Tu essayais d’être forte, de ne rien montrer mais c’était peine perdue. Tu avais mal au cœur, dans le bas ventre. Ton cerveau t’amenait à faire le tour de la pièce. Comme un vertige lié à toutes les informations qui s’accumulaient dans ton cerveau. En fait, tu ne contrôlais pas vraiment ni ton corps, ni ton coeur, ni ton esprit. Tu ne pouvais que venir essuyer le plus discrètement possible les larmes qui s'agglutinent et forcaient les barrières de tes yeux que t’essayais de conserver. Ton regard oscille entre les trois merveilleux amis qui sont autour de toi avant de te concentrer plus sur Sully. Si le moment était pénible, tu te disais que Jacob avait bien choisi sa personne à contacter. Sully est calme et vous explique les choses plus sereinement que tu ne l’aurais jamais fait. Tu avais encore du mal à tout bien comprendre. Jacob actuellement ne peut plus parler, il a une partie de son corps paralysé. Est-ce qu’il est capable de bouger ? A t’il pleinement conscience de ce qu’il vit ? Quelle tragédie, réellement. Jacob est une personne incroyable et c’est injuste que cela tombe sur lui. En quelques instants tout votre monde est chamboulé. Toute votre jolie bande ne sera plus jamais la même. Jacob est toujours en vie mais peut être qu’il ne pourra plus jamais participer à vos soirées physiquement. Serez-vous capable de continuer sans lui à vous voir sans culpabiliser ? Il sera le sujet de conversation numéro un et c’est normal. Par moment vous aurez peur de l’oublier, ce qui n’arrivera pas. Tous les groupes d’amis ne savent pas survivre à un tel drame. Je suis d’accord avec Orion, dis-tu en croisant son regard, puis celui de Sully à nouveau. On devrait pouvoir venir avec toi, être là pour lui nous aussi … ajoutes-tu. Tu as su prévenir sa famille également ?

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there is a light that never goes out
@Michaela Croft @Orion Sullivan @Lolita Drake

tw : avc

Tu n'aimes pas voir les réactions de tes amis. Les regards s'assombrissent, les coeur défaillissent. Rien ne sera jamais plus pareil et tu peux le voir physiquement sur les visages de tes amis. Ils l'ont compris, eux aussi. Les questions arrivent, une par une, nombreuses. Ils n'arrivent pas à comprendre tellement la situation semble irréelle. Tu as réagi exactement pareil il y a quelques jours de cela. Tu as eu l'impression de vivre un mauvais rêve quand Flora est venue t'annoncer la nouvelle, impatient de vivre le moment où tu allais te réveiller et laisser derrière-toi toute cette horreur. Mais tu ne t'es jamais réveillé. Tout était vrai. C'était le futur de Jacob désormais, et par ricochet, le vôtre.

Du mieux que tu peux, tu essaies de répondre aux interrogations. Tu gardes ton calme, position compliquée mais indispensable à ce moment pour que la situation ne soit pas plus bouleversée encore. Tu regardes Orion, ne sachant que répondre. Tu es sûrement arrivé au stade où les questions techniques et médicales commencent à t'échapper. "Pour le moment oui. Son état va se stabiliser, avec de la rééducation il pourrait peut-être un peu s'améliorer. Empirer peut-être aussi, je ne sais pas vraiment." Bien entendu, ton coeur opte pour l'amélioration, mais ton cerveau sait très bien que le plus évident reste la stabilisation. Il va être comme ça désormais, et il va falloir l'accepter. La question de Lolita te touche en plein coeur. Tu te l'as posée aussi, mais t'as été incapable de la formuler aux médecins que tu as croisé. Tu n'as pas eu envie de te dire que Jacob était conscient de sa situation. "Je n'ai pas demandé." Aveu de faiblesse, mais tu sais que tes amis ne le verront pas comme ça. Tu souris à Michaela, sa douceur et sa prévention de te poser des questions sur toi te touchant. Ils se rendent compte, peu à peu, que les derniers jours ont été terribles pour toi. Tu lui souris, l'adressant ensuite aux deux autres amis qui n'ont pas pu rester en place et qui naviguent à travers le salon. "J'ai encore du mal à réaliser. Je ne comprends pas comment c'est possible, comment ça peut lui arriver, à lui." C'est toujours terrible quand un malheur vient toucher quelqu'un que l'on aime. Quelqu'un comme Jacob, qui plus est, qui était aimé de tous. "Oui sa famille est arrivée, ils sont au courant et ... complètement détruits." Tu souffles. Tu te lèves pour te servir un verre d'eau, la gorge est sèche, à force d'avoir parlé, et à force de te remémorer tout ce qu'il se passe.

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