Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
âge : (35 ans) mais dans sa tête, il a l'impression d'avoir eu plusieurs vies et de n'être toujours qu'un gamin. C'est peut être finalement ça le soucis avec Diego, c'est qu'il ne s'est jamais vu grandir.
statut civil : (Célibataire) Parce que l’amour, c’est pas pour les mecs comme lui. Il aime sa liberté, ses routes poussiéreuses, ses nuits solitaires sous les étoiles. L’idée de se poser lui paraît impossible, presque effrayante.
occupation : (Baroudeur) il enchaîne les petits boulots : barman, chauffeur, livreur… juste de quoi mettre quelques sous de côtés pour se tirer au bout du monde est revenir à la maison les poches vides mais l'esprit libre.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il/he
trigger : violence, cruauté animale, inceste
warning : adoption, guerre, disparition d'un proche
A toujours une boussole usée sur lui ༒ Il court pour apaiser sa colère ༒ Dessine énormémement (souvent des portraits) ༒ a un blog de photos de voyage ༒ son van est sa maison ༒ est obsédé par les détails ༒ Ne veut pas tomber amoureux ༒ est traumatisé par la disparition de son frère jumeau Thiago ༒ Ami fidèle ༒ Aime la solitude ༒ Parle peu ༒ Écoute beaucoup ༒ Sourit rarement mais toujours honnêtement ༒ Il esquive les compliments ༒ Loyal envers ses frères d'armes ༒ Se souvient de chaque visage qu'il photographie ༒ Insomniaque ༒ Se fiche du luxe, il préfère le nécessaire ༒ Tatouages
@Diego Sharpe & @Hazel Winstead Le message était arrivé à la dernière minute, ce qui agaçait toujours Diego. Ce n'était pas la première fois qu'Hugo l'appelait à la rescousse pour un coup de main imprévu, et même si Diego n'était pas fan de ce genre d’imprévus, il savait qu'il pouvait toujours compter sur lui – et que c'était réciproque. En pleine révision de son van, Diego était concentré à retaper un vieux système électrique capricieux. Une tâche qu'il appréciait, un travail simple, mécanique, presque méditatif, parfait pour se déconnecter du monde extérieur. Il détestait perdre son élan, être interrompu au milieu d'une tâche qu'il avait commencé, mais lorsque le nom d’Hugo s'afficha sur son téléphone, il posa immédiatement ses outils. Hugo avait mentionné que ça ne devrait pas lui prendre longtemps. Mais pour le photographe, tout service (petit ou grand) devait être honoré. C’était le sens du devoir, profondément ancré en lui. Il se leva, attrapa sa veste, et, en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, il était déjà en route. Son esprit tentait de ne pas trop ruminer sur ce contretemps. L'ex-militaire n'aimait pas la précipitation, encore moins quand elle interrompait ce qu'il avait déjà planifié. Tout devait être sous contrôle, une habitude héritée de ses années dans l'armée. Là-bas, tout était calculé, ordonné pas beaucoup de place au hasard. Mais avec Hugo, rien n’était jamais aussi simple. En arrivant sur place, la première chose qu'il remarqua fut Hazel. Merde.... Bien sûr. Qu’est-ce qu’elle foutait là…Il aurait dû s'en douter, même si l’idée de la croiser ne lui avait absolument pas traversé l'esprit. Il aurait préféré l’éviter encore un moment. La dernière fois qu’ils s’étaient vus, c’était à la naissance du fils d’Hugo et il était parti sans même lui dire au revoir parce que Robert ne coopérait plus. Hazel avait ce don de le déstabiliser en lui faisant perdre ce contrôle qu’il chérissait tant. Elle le rendait nerveux et ça l'agaçait profondément. Elle n'était plus la gamine qu'il avait connue. Non, Hazel était devenue une femme magnifique, et tout chez elle le désarçonnait. Ce qu’il ressentait n’était pas seulement inapproprié, c’était contre ses principes. Elle était la sœur de son meilleur ami, et rien que pour ça il s’interdisait la moindre pensée déplacée. Mais cela devenait de plus en plus difficile. Impossible même. Hazel était dangereusement attirante et le simple fait de l'admettre lui nouait l'estomac. Avec elle dans les parages, ses pensées devenaient confuses et tout maîtrise de la situation lui échappait complétement. Il détestait ça. Pire, il ne supportait pas cette sensation d’être à la dérive. Alors, en la voyant déjà là une désagréable chaleur monta en lui, le rendant encore plus mal à l’aise. Repartir sans rien dire n'était plus une option cette fois-ci. C'était trop risqué. Il savait que sa fuite précipitée la dernière fois n'était pas passé inaperçue. Il prit une grande inspiration en essayant désespérément de se recomposer. Il n'avait aucune envie de s'expliquer et puis s’il était là c’était surtout pour Hugo, il n’était pas venue pour compliquer les choses. Il s'approcha alors faisant de son mieux pour paraître détendu. Jouer la carte de l’indifférence était ce qu'il savait faire de mieux dans ces situations, même s’il n’avait pas franchement l’habitude de ce genre de situations. Et puis, elle n’avait probablement aucune idée de ce qu’elle provoquait en lui et en Rob’ alors il comptait bien sauver les apparences. Il faut dire que sa nervosité ne venait pas seulement de son apparence. C’est vrai, elle était incroyablement sexy mais c’était autre chose. Plus compliqué que ça et plus profond pour qu’il ne sache réellement quoi faire pour gérer cela. La belle était clairement un danger pour l'équilibre qu'il essayait désespérément de maintenir dans sa vie déjà bien instable. Il passa une main sur sa nuque, cherchant un moyen d’aborder la situation sans paraître trop maladroit. Mais rien ne lui venais. Les retrouvailles étaient toujours délicates, surtout après un départ précipité comme le sien. Il s’en voulait encore d'avoir fui sans un mot. Affronter Hazel, c'était bien plus difficile que toutes les missions militaires qu'il avait vécues. Finalement, il prit son courage à deux mains et s’approcha, feignant une assurance qu’il ne ressentait pas vraiment. « Eh bien... je vois que tout est déjà tout sous contrôle, » dit-il avec un ton qui se voulait léger, mais qui sonnait bien plus mal à l’aise qu'il ne l’aurait souhaité…
Dernière édition par Diego Sharpe le Dim 24 Nov - 21:22, édité 1 fois
Hazel Winstead
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
âge : (vingt-six ans) jeunesse exacerbée, à la fleur de l'âge. celui où l'on commence à avoir des responsabilités et des obligations mais celui où la fête bat encore son plein. la belle hazel aime être sur tous les fronts et profiter de chaque seconde de sa vie, avec une intensité déconcertante.
statut civil : (coeur à prendre) coeur d'artichaut, hazel accumule les coups de coeur aussi rapidement qu'elle s'en lasse. hyperactive, elle vit à 100 à l'heure et n'a jamais trouvé la perle rare, celle qui parviendrait à suivre ce rythme effréné. femme aux mille projets, l'amour n'est pas sa priorité aujourd'hui préférant s'amuser et faire de sa vie une fête, bien avant de se ranger. Si tant est que cela puisse arriver un jour.
occupation : (assistante personnelle de ruth aslan) aka le monstre. tout juste diplômée, elle a embrassé un job qui lui sied à merveille. parce qu'il est exigent et lui demande d'être sur tous les fronts, aux côtés de la célébrissime ruth aslan, le dragon animant le talk show dont tout le monde parle actuellement. ce travail lui plait, malgré les jours difficiles et le mauvais caractère de ruth. mais ce qu'elle préfère, c'est chanter. elle rêve de percer un jour et de connaître la gloire, d'être reconnue pour son talent et de faire la fierté de sa famille.
@Diego Sharpe & @Hazel Winstead Hazel s’affaire partout dans la maison familiale de son frère aîné, Hugo. Le seul qu’elle côtoie encore aujourd’hui. Le seul pour lequel elle accourt à chacune de ses demandes. Le seul pour lequel elle pouvait se sacrifier. Enfin presque. Elle prépare le biberon machinalement, comme si elle avait fait cela toute sa vie. Ce n’était bien sûr pas la première fois. Elle était très présente pour son neveu et avait gardé de multiples enfants, plus jeune, pour se faire de l’argent de poche. Ce soir, il n’était pas question d’argent. Du moins, pas pour garder son neveu. Elle rendait service à son frère, qui avait dû s’éclipser en urgence pour son travail. Elle n’avait pas pu refuser. Et pourtant. Pourtant, ce soir, une représentation l’attendait. Elle rémunérée. Et elle, objet de son art de sa passion. Passion qui prenait de plus en plus de place dans sa vie à mesure qu’elle se produisait sur scène. Parce qu’elle aimait ça, Hazel. Chanter. Se produire sur scène et oublier le reste. Tout le reste. Chanter était son exutoire. Chanter était devenu une véritable drogue pour elle. C’était vitale. Alors, il n’était pour elle pas question de rater la moindre performance. Le chemin était encore long pour elle. Parce qu’elle n’avait pas encore été découverte par les bonnes personnes et voulait mettre toutes les chances de son côté. Elle pose le biberon et s’affaire à autre chose, sa coiffure. Des cheveux ondulés par un fer, des yeux charbonneux et un rouge à lèvres discret sur les lèvres. Elle est magnifique Hazel. Comme à chaque fois qu’elle monte sur scène. Elle ne laisse rien au hasard. Son esprit va à cent à l’heure pendant que son neveu somnole, bercé par une comptine pour enfants. Elle garde un œil sur lui avant d’avoir une brillante idée, en constatant que son frère avait oublié son téléphone. Elle l’attrape et pianote quelques mots sur celui-ci, implorant l’aide de celui qui n'était autre que le meilleur ami d’Hugo. Il ne pouvait de toute évidence rien refuser à son meilleur ami. Même si, techniquement, Hazel n’était pas sa meilleure amie à lui, mais il n’était pas obligé de le savoir. Un mince sourire aux lèvres, elle met son plan à exécution. Hazel n’était pas une manipulatrice. Ou peut-être qu’elle l’était. Un peu. Le fait est que la faim justifiait les moyens. Surtout lorsqu’il s’agissait de performance. Et puis, il ne s’agissait que d’une heure ou deux, juste le temps qu’elle se produise sur scène. Un large sourire s’affiche lorsqu’elle lève la tête vers lui. Diego était de toute évidence, le meilleur ami que tout le monde rêverait d’avoir. Et Hazel en profitait allègrement. Mais elle saurait le remercier. D’autant qu’il était aux yeux de la jeune femme, pas désagréable à regarder. « Tu es vraiment là au meilleur des moments ! » Elle termine tout juste de préparer le repas pour son neveu. « Eh bien... je vois que tout est déjà tout sous contrôle. » Un nouveau sourire s’affiche sur les lèvres de la jolie blonde. La tornade Hazel avait encore frappé et Diego était à des années lumières de comprendre ce dans quoi il était tombé. « Tu n’imagines pas à quel point. » Un clin d’œil suivi d’un regard malicieux s’en suivit avant qu’elle ne s’éclipse et ne revienne avec son neveu dans les bras. Elle lui tend l’enfant et le dépose dans ses bras sans qu’il n’ait vraiment son mot à dire. « Il a faim, donc je te laisse lui donner le biberon. Tout est prêt. Après il faudra le coucher. Je ne devrais pas être longue. Juste l’histoire d’une ou deux heures pas plus. » D’un geste tendre elle caresse la tête de son neveu et vient déposer ses lèvres sur son front. « T’es le meilleur. » Elle lève le regard vers Diego. Diego qui ne s’attendait probablement pas du tout à ce qui était en train de se passer. « Je parlais au petit bien évidemment. » Elle affiche un nouveau sourire espiègle alors qu’elle s’amuse du simple fait de le mettre mal à l’aise. « Mais t’es pas mal non plus. » Un clin d’œil de plus. Pour remuer le couteau dans la plaie. Elle aimait jouer ce jeu avec lui, sans trop savoir pourquoi. Peut-être parce qu’elle savait que Diego était trop droit pour l’imaginer autrement que comme la petite sœur de son meilleur ami et qu’elle adorait franchir l’infranchissable. Ou peut-être parce qu’elle avait remarqué chez lui, une certaine retenue, qu’elle avait mis sur le compte de la timidité, ne s’imaginant guère qu’elle puisse éveiller en lui quelconque émotion. « Tu crois que tu vas pouvoir gérer ? Je dois vraiment faire un truc super important. » Elle l’interroge du regard, l’implorant de ne pas l’envoyer balader. Car finalement, il était son seul espoir de pouvoir réussir à performer ce soir.
Diego Sharpe
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MEMBRE ☆ midnight love i'm not your consolation prize
âge : (35 ans) mais dans sa tête, il a l'impression d'avoir eu plusieurs vies et de n'être toujours qu'un gamin. C'est peut être finalement ça le soucis avec Diego, c'est qu'il ne s'est jamais vu grandir.
statut civil : (Célibataire) Parce que l’amour, c’est pas pour les mecs comme lui. Il aime sa liberté, ses routes poussiéreuses, ses nuits solitaires sous les étoiles. L’idée de se poser lui paraît impossible, presque effrayante.
occupation : (Baroudeur) il enchaîne les petits boulots : barman, chauffeur, livreur… juste de quoi mettre quelques sous de côtés pour se tirer au bout du monde est revenir à la maison les poches vides mais l'esprit libre.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il/he
trigger : violence, cruauté animale, inceste
warning : adoption, guerre, disparition d'un proche
A toujours une boussole usée sur lui ༒ Il court pour apaiser sa colère ༒ Dessine énormémement (souvent des portraits) ༒ a un blog de photos de voyage ༒ son van est sa maison ༒ est obsédé par les détails ༒ Ne veut pas tomber amoureux ༒ est traumatisé par la disparition de son frère jumeau Thiago ༒ Ami fidèle ༒ Aime la solitude ༒ Parle peu ༒ Écoute beaucoup ༒ Sourit rarement mais toujours honnêtement ༒ Il esquive les compliments ༒ Loyal envers ses frères d'armes ༒ Se souvient de chaque visage qu'il photographie ༒ Insomniaque ༒ Se fiche du luxe, il préfère le nécessaire ༒ Tatouages
@Diego Sharpe & @Hazel Winstead Diego resta figé à l’entrée, alors que Hazel s’éloignait un sourire presque trop satisfait sur ses lèvres. Elle savait exactement ce qu’elle faisait, comment manipuler les autres et en tirer parti. Ce qu’elle venait de faire, c’était du grand art. Elle avait orchestré la situation avec une telle aisance qu’il s’était fait avoir comme un bleu ! Elle l’avait piégé sans qu’il ne voie la manœuvre venir. C’était subtil, intelligent, c’était du Hazel dans toute sa splendeur. Mais Diego n’avait pas l’intention de se laisser faire. Il n’était pas du genre à laisser la victoire aussi facilement. Et surtout il n’avait aucune envie de se retrouver dans le rôle de baby-sitter. C’était loin d’être sa tasse de thé. Il n’était ni préparé, ni équipé pour ça, et surtout, il n’en avait aucune envie. Les enfants, et encore moins un bébé de quelques mois, ce n’était vraiment pas son domaine. Il pouvait trouver cela mignon quand ils étaient dans les bras de leur mère, mais au-delà de ça, il se sentait perdu. Il paniquait intérieurement. « Sérieusement, tu comptes vraiment me laisser gérer tout seul ? » demanda-t-il, levant un sourcil pour souligner son scepticisme. La petite diversion consistant à lui faire tenir le biberon n’allait pas fonctionner aussi facilement. Il n’allait pas en rester là, bien sûr. La jolie demoiselle savait parfaitement où appuyer. Un regard furtif, un clin d’œil parfaitement exécuté, et voilà un Diego complètement déstabilisé. Hazel n’avait même pas besoin de dire grand-chose pour qu’il perde toute sa concentration. C’était dans son attitude. Son sourire espiègle, sa manière subtile de frôler ses limites sans jamais les franchir, et voilà qu’il devenait un vrai abruti. Il la regarda, complètement hagard, son attitude trahissant une absence totale de remords. Elle semblait parfaitement à l’aise à l’idée de confier son neveu à un homme qui ne s’était jamais occupé d’un enfant avant aujourd’hui. Aucun signe de culpabilité, ni même un frémissement de doute. Non, elle n’était pas du tout désolée. La vilaine ! Les mots restaient coincés dans sa gorge, incapable de se défendre. Avant même qu’il ne puisse réagir, elle en remettait une couche. Il n’est pas mal du tout ? Un commentaire pour le flatter, il le sait mais ça suffit à le faire rougir. Il se sent faible. Heureusement que sa barbe est là pour dissimuler sa gêne. Hazel était une putain de tentatrice et il devait se ressaisir. Il n’allait pas se laisser piéger, ce n’était pas un amateur. Le bébé dans les bras, il la regardait essayer de noyer le poisson tandis que le bébé s’agaçait déjà. Devait-il le bercer, le calmer, ou simplement rester là à le tenir sans rien faire ? Hazel, elle, ne semblait même pas remarquer ses inquiétudes. Elle se déplaçait avec une aisance déconcertante d’un endroit à l’autre pour finir de se préparer, comme si de rien n’était. Et lui, il la suivait bêtement, sans savoir où aller ni quoi faire. Non, elle ne pouvait pas le laisser comme ça ! Alors qu’il était pris de panique, une autre pensée intrusive lui traversa l’esprit. Elle s’en allait où d’ailleurs dans cette tenue ? Et puis qu’est-ce qu’elle portait sérieusement ? Sa robe était à peine assez longue pour couvrir ses fesses. Hazel avait sûrement prévu de faire tourner des têtes dans cet accoutrement. Il secoua la tête, une frustration grandissante l’envahissant. Tout chez elle semblait conçu pour attirer les regards. Le tissu, la coupe, le petit décolleté juste ce qu'il fallait… Il n’avait aucune légitimité à s’inquiéter de cela. Sauf que lui ça le rendait profondément jaloux. Complétement jaloux. Un mot qu’il n’aurait jamais imaginé associer à l’égard de la sœur de son ami, mais là, il ne pouvait pas faire autrement. Il se força à ignorer ces pensées. Après tout, il n’était ni son frère… ni son mec. Ce n’était pas son rôle de s’inquiéter. Mais tout de même, l’idée d’Hazel dans cette tenue et en rencard… Ça l'énervait ! Plus qu’il ne pourrait l’admettre. Il fallait qu’il trouve quelque chose à dire. Un commentaire, une question, n’importe quoi pour remettre les choses en place. Mais comment aborder ça sans paraître possessif ou complètement à côté de la plaque ? Et puis, il y avait Hugo à prendre en compte. Hugo allait mal réagir, c’était évident. Il n’était pas le genre de type à s’en mêler, mais là, pour son ami, il se sentait obligé d’agir. Finalement, se mordillant la lèvre, Diego prit son courage à deux mains. Il chercha un moyen d’extérioriser ce qui bouillonnait en lui sans passer pour un idiot complet. « Dis… Tu comptes vraiment sortir comme ça ? » lâcha-t-il essayant de paraître détendu, alors qu’une petite note d’inquiétude dans sa voix trahissait ses intentions. Il se racla la gorge gêné par l’effet de ses paroles, et ajouta précipitamment : « Je veux dire… tu pourrais te changer, non ? C’est… court quand même. Imagines si tu te fais agresser. Tu sais de nos jours, il y a des pervers partout !» Il se maudit immédiatement, réalisant que ça sonnait moins bien que dans sa tête. Il avait voulu donner un conseil "bienveillant" mais à haute voix ça semblait tout autre chose.
Dernière édition par Diego Sharpe le Dim 24 Nov - 21:23, édité 1 fois
Hazel Winstead
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âge : (vingt-six ans) jeunesse exacerbée, à la fleur de l'âge. celui où l'on commence à avoir des responsabilités et des obligations mais celui où la fête bat encore son plein. la belle hazel aime être sur tous les fronts et profiter de chaque seconde de sa vie, avec une intensité déconcertante.
statut civil : (coeur à prendre) coeur d'artichaut, hazel accumule les coups de coeur aussi rapidement qu'elle s'en lasse. hyperactive, elle vit à 100 à l'heure et n'a jamais trouvé la perle rare, celle qui parviendrait à suivre ce rythme effréné. femme aux mille projets, l'amour n'est pas sa priorité aujourd'hui préférant s'amuser et faire de sa vie une fête, bien avant de se ranger. Si tant est que cela puisse arriver un jour.
occupation : (assistante personnelle de ruth aslan) aka le monstre. tout juste diplômée, elle a embrassé un job qui lui sied à merveille. parce qu'il est exigent et lui demande d'être sur tous les fronts, aux côtés de la célébrissime ruth aslan, le dragon animant le talk show dont tout le monde parle actuellement. ce travail lui plait, malgré les jours difficiles et le mauvais caractère de ruth. mais ce qu'elle préfère, c'est chanter. elle rêve de percer un jour et de connaître la gloire, d'être reconnue pour son talent et de faire la fierté de sa famille.
@Diego Sharpe & @Hazel Winstead Hazel avait toujours agi ainsi. Parce qu’elle avait évolué dans un milieu où on ne lui offrait rien sur un plateau d’argent. Bien au contraire. Elle avait dû se battre pour obtenir ce qu’elle souhaitait. Elle l’avait fait avec ses propres armes. Celle du charme et de l’audace. Jolie blonde au malicieux sourire, elle avait rapidement compris l’arme de destruction massive qu’elle tenait entre ses mains. Pour la simple et bonne raison qu’elle parvenait bien souvent à ses fins. Trop souvent. Ce n’était pas toujours dans les règles de l’art, et elle pouvait parfois être qualifiée de manipulatrice, mais elle n’avait pas eu d’autres choix, et aujourd’hui cela lui collait à la peau. Elle agissait même de la sorte naturellement, sans s’en rendre compte, oubliant que certaines personnes n’étaient guère réceptives à cette façon de faire. Pire, qu’elles pouvaient très mal le prendre. Elle espérait que Diego ne le prenne pas mal. Mais, elle mettait la chanson avant tout de reste, dont une garde en urgence de son neveu. Diego n’était pas coutumier de cela. Après tout, ils ne se connaissaient jusqu’alors qu’en surface. Que comme étant la petite sœur de son meilleur ami, ou le meilleur ami de son grand-frère. Ils n’avaient pas vraiment de lien. Pourtant, c’était lui qu’elle avait choisi d’appeler. Peut-être justement parce qu’il ne la connaissait pas encore assez pour s’attendre à ce genre de manipulation. Ou peut-être parce que, secrètement, elle avait envie de le revoir. Elle avait eu ce sentiment étrange après leur dernière rencontre. Un sentiment qu’elle n’avait jamais ressenti et qu’elle ne pourrait nommer. Une sorte d’attirance différente. Une attirance parsemée d’interdit, qui lui donnait une saveur particulièrement agréable. Hazel aimait enfreindre les règles depuis toujours. « Sérieusement, tu comptes vraiment me laisser gérer tout seul ? » Diego avait rapidement compris le stratagème de Hazel. La surprise se lisait sur son visage. La jolie blonde, perchée sur ses talons hauts ne put s’empêcher d’afficher un mince sourire alors qu’elle lui fournit les instructions nécessaires. « Quoi, tu ne sais pas t’occuper d’un bébé ? T’as quel âge déjà ? » Elle aimait appuyer où cela faisait mal Hazel. Elle lui rappelait habillement que savoir s’occuper d’un bébé était d’une banalité rare. Quelque chose censée être acquise pour un homme de trente-cinq ans. Hazel perpétua son stratagème bien ficelé, espérant secrètement qu’il ne ferait pas trop de remouds, elle n’avait pas envie d’être en retard. Mais elle sait que son jeu fonctionne lorsqu’elle découvre quelques rougeurs sur les joues de son interlocuteur face à ses flatteries. Un nouveau sourire nait sur ses lèvres alors qu’elle ne peut s’empêcher de mordiller sa lèvre inférieure, pour s’empêcher d’agir comme une adolescente excitée par la simple idée de faire de l’effet à l’homme qui lui fait face. Elle tourne alors les talons pour terminer de ramasser ses affaires pour partir, ignorant volontairement l’agacement soudain de son neveu. Elle s’apprêtait à partir, à lui souhaiter une bonne soirée quand il daigne enfin actionner le mode défense. Après tout, cela semblait jusqu’alors bien trop facile. Pas à la hauteur de Diego Sharpe. « Dis… Tu comptes vraiment sortir comme ça ? » Hazel ne s’était pas attendue à ce genre de phrase. Elle lève le regard vers lui et arque les sourcils, l’invitant à poursuivre sa réflexion, tout en sachant que la suite n’allait probablement pas lui plaire. Ceci étant, ce n’était pas la première fois qu’on lui faisait ce genre de réflexion. Elle ne voyait aucun problème à sa tenue. Vraiment aucun. Bien au contraire. Elle jouait avec ses atouts. « Je veux dire… tu pourrais te changer, non ? C’est… court quand même. Imagine si tu te fais agresser. Tu sais de nos jours, il y a des pervers partout ! » Un petit rire cristallin s’extirpe d’entre ses lèvres, alors que la malice prend toute sa place. Sa réflexion l’amuse. Parce qu’elle traduisait une envie de la protéger, bien au-delà de lui faire la leçon. « Tu sais Diego, je n’ai pas de père pour me donner ce genre de leçon et ça me va très bien. » Hazel n’avait jamais eu de remarques de qui que ce soit. Pas même de ses frères, car dans cette famille dysfonctionnelle, tout le monde avait appris à jouer le jeu de la vie avec ses propres armes. Même si elles étaient parfois douteuses, ou dangereuses. Elle se rapproche alors de Diego. « J’aime bien ma tenue moi, elle fait ressortir mes jambes. Et puis, j’aime bien qu’on me remarque. » Elle acquiesce de la tête, affirmant haut et fort ce que bon nombre de femmes de son âge pensaient sans vraiment l’assumer. Hazel n’était pas de ces femmes qui se cachaient derrière des faux-semblants. Elle était criante de vérité et l’avait toujours été. « En plus, je sais me défendre. » Elle le savait bien entendu. Ses frères lui avaient appris à se battre et elle n’était pas une Winstead pour rien. Ici, même les femmes étaient fortes. Parfois plus que les hommes d’ailleurs. La distance qui les sépare devient rapidement peu raisonnable, ne prenant même plus garde à cet enfant qu’il avait dans les bras. Elle laisse glisser ses doigts manucurés le long de la chemise de Diego avant de lever le regard vers lui. Un regard joueur, aguicheur. « Mais si tu veux jouer ma garde rapprochée, ça sera avec plaisir de t’avoir près de moi. » Elle se mord la lèvre inférieure, pour donner un peu plus de poids pour le déstabiliser. « Seulement, si tu restes très près de moi. » Elle humidifie ses lèvres avant de lui lancer un regard de défit. Un regard qui veut en dire long pour la jolie blonde qui n’avait pas encore terminée de s’amuser.
Diego Sharpe
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MEMBRE ☆ midnight love i'm not your consolation prize
âge : (35 ans) mais dans sa tête, il a l'impression d'avoir eu plusieurs vies et de n'être toujours qu'un gamin. C'est peut être finalement ça le soucis avec Diego, c'est qu'il ne s'est jamais vu grandir.
statut civil : (Célibataire) Parce que l’amour, c’est pas pour les mecs comme lui. Il aime sa liberté, ses routes poussiéreuses, ses nuits solitaires sous les étoiles. L’idée de se poser lui paraît impossible, presque effrayante.
occupation : (Baroudeur) il enchaîne les petits boulots : barman, chauffeur, livreur… juste de quoi mettre quelques sous de côtés pour se tirer au bout du monde est revenir à la maison les poches vides mais l'esprit libre.
intervention pnj : Oui
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A toujours une boussole usée sur lui ༒ Il court pour apaiser sa colère ༒ Dessine énormémement (souvent des portraits) ༒ a un blog de photos de voyage ༒ son van est sa maison ༒ est obsédé par les détails ༒ Ne veut pas tomber amoureux ༒ est traumatisé par la disparition de son frère jumeau Thiago ༒ Ami fidèle ༒ Aime la solitude ༒ Parle peu ༒ Écoute beaucoup ༒ Sourit rarement mais toujours honnêtement ༒ Il esquive les compliments ༒ Loyal envers ses frères d'armes ༒ Se souvient de chaque visage qu'il photographie ༒ Insomniaque ༒ Se fiche du luxe, il préfère le nécessaire ༒ Tatouages
tw: misogynie Le bébé dans ses bras, Diego se forçait à rester calme. Pourtant, la jolie blonde le mettait en tension, et il se sentait de plus en plus idiot. Il ne pouvait pas se laisser faire ainsi, surtout pas avec une femme aussi insupportablement… irrésistible. Chacun de ses actes semblait l’affecter un peu plus, et il se retrouvait perdu dans un flux de pensées contradictoires qu’il ne savait même plus comment contrôler. Il baissa les yeux sur le bébé, complètement paisible, comme si de rien n’était. Le contraste était presque comique. Son instinct militaire ne l’avait jamais préparé à ce genre de situation. Il avait l’habitude des cartes, des terrains hostiles et des missions de guerre. Mais un bébé ? Ce n’était pas son domaine. C’était ridicule ! Et plus Hazel parlait, plus il se sentait acculé dans un piège dont il n’arrivait pas à sortir. Il serra les dents, cherchant à se concentrer. La moquerie dans la voix de la jeune femme ne l’aidait pas. Il luttait pour ne pas perdre son calme. Fallait-il vraiment un âge pour s’occuper d’un bébé ? Ce n’était pas une question de compétences ou d’expérience, n’est-ce pas ? C’était plutôt une question d’instinct. Ce truc que les mères et les femmes, en général, semblaient développer naturellement. Mais chez lui, ce genre de comportement n’était pas inné. Ce n’était pas comme ça qu’il fonctionnait. « Je suis pas une nourrisse, mademoiselle. Je gère pas ce genre de truc, moi ! » souffla-t-il d’une voix plus rugueuse qu’il ne l’avait voulu. Il n’était pas là pour jouer les bons samaritains, encore moins pour servir de nounou improvisé au fils de son meilleur ami.
Il redressa les épaules, essayant de regagner un peu contenance. Elle allait bien finir par comprendre qu’il n’avait pas l’intention de coopérer. Après tout, ce n’était pas son rôle, et il ne comptait pas commencer à faire des concessions. Surtout pas pour elle, alors qu’elle avait le don de le pousser à bout. Il l’observa un instant, un peu plus froidement, avant de lâcher d’un ton assez sec : « J’ai bien compris que tu aimes te faire remarquer. Crois-moi, personne ne pourrait passer à côté de toi dans cette tenue. » Les mots sortirent presque malgré lui, mais il ne pouvait pas s’en empêcher. Elle se tenait là, devant lui, dans cette robe qui n’en était même pas vraiment une. Et elle croyait pouvoir le tirer du bout du nez. Le pire dans tout ça, c’était qu’elle savait exactement ce qu’elle faisait. Cette robe n’était pas un accident. Non, elle l’avait fait exprès. Il la scrutait de haut en bas, les bras toujours croisés et le regard perçant. Elle était belle, trop belle, et il savait qu’il n’avait aucune chance face à cette beauté purement stratégique. Et ce qui le rendait fou, c’était cette façon qu’elle avait de le faire vaciller jusqu’à laisser cette part plus primaire reprendre le pas sur le reste. Néanmoins c’était trop, il en avait assez. « Tu es tellement évidente ! » dit-il, d’une voix plus dure en reprenant « Mais laisse-moi remettre en question ta capacité à te défendre. » Il ne croyait pas une seconde qu’elle ait vraiment ce contrôle qu’elle affichait. Il ne se gênait plus pour lui faire comprendre. Il se sentait soudainement plus tendu, presque prêt à craquer lorsqu’elle s’approcha de lui. La chaleur de sa présence, son regard provocateur, tout chez elle le mettait à l’épreuve. Mais, malgré cette attirance, il se redressa . Il devait garder son calme: « Je crois que tu as déjà un frère pour ça… » Il marqua une pause, comme pour souligner l’importance de ses paroles. « Je n’ai pas l’intention de te dire comment vivre ta vie, mais si ça tourne mal, tu ne pourras pas dire que je ne t’ai pas prévenu. » C'était dit. Ça lui donnait soudainement l’impression de reprendre le pas sur tout ce qui se passait en lui.