Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
âge : (35 ans) mais dans sa tête, il a l'impression d'avoir eu plusieurs vies et de n'être toujours qu'un gamin. C'est peut être finalement ça le soucis avec Diego, c'est qu'il ne s'est jamais vu grandir.
statut civil : (Célibataire) Parce que l’amour, c’est pas pour les mecs comme lui. Il aime sa liberté, ses routes poussiéreuses, ses nuits solitaires sous les étoiles. L’idée de se poser lui paraît impossible, presque effrayante.
occupation : (Baroudeur) il enchaîne les petits boulots : barman, chauffeur, livreur… juste de quoi mettre quelques sous de côtés pour se tirer au bout du monde est revenir à la maison les poches vides mais l'esprit libre.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il/he
trigger : violence, cruauté animale, inceste
warning : adoption, guerre, disparition d'un proche
A toujours une boussole usée sur lui ༒ Il court pour apaiser sa colère ༒ Dessine énormémement (souvent des portraits) ༒ a un blog de photos de voyage ༒ son van est sa maison ༒ est obsédé par les détails ༒ Ne veut pas tomber amoureux ༒ est traumatisé par la disparition de son frère jumeau Thiago ༒ Ami fidèle ༒ Aime la solitude ༒ Parle peu ༒ Écoute beaucoup ༒ Sourit rarement mais toujours honnêtement ༒ Il esquive les compliments ༒ Loyal envers ses frères d'armes ༒ Se souvient de chaque visage qu'il photographie ༒ Insomniaque ༒ Se fiche du luxe, il préfère le nécessaire ༒ Tatouages
@Diego Sharpe & @Wes Edison Le paysage défilait les éloignant un peu plus de Brisbane et des derniers signes de civilisation. Plus aucun signe de vie à l’horizon depuis un moment, juste la route sous les phares et le ronronnement du moteur du van. Cela devait faire plusieurs heures qu’ils roulaient. La nuit était tombée depuis un moment, et seul la musique et quelques échanges brefs venaient rompre son silence. Les deux hommes avaient pris du retard. Un manque d’organisation qui agaçait un peu l’ancien millitaire. Diego aimait les choses ordonnées, cadrées. Il ne supportait pas les écarts et préférait les horaires stricts et les plans établis d’avance. Seulement, il ne s’était pas concerté avec Wes. Résultat, ils avaient pris la route bien plus tard que prévu et la nuit les avait rattrapé les plongeant dans une obscurité presque totale alors qu'ils avalaient les kilomètres. Organisation bâclée, départ décalé — tout ce qu’il détestait. Mais il gardait cela pour lui. Ils avaient besoin de cette virée, surtout Wes, et il se disait que quelques jours en vadrouille loin de tout lui ferait du bien. Alors il serrait les dents et se concentrait sur la route. De temps en temps, il jetait un coup d'œil vers son ami, qui avait l’air perdu dans ses pensées. Depuis son retour de mission en Syrie qui ne s’était pas bien passé Wes n’était plus le même. Diego n’avait jamais eu les mots. Les paroles ne suffisaient pas à ce genre de douleur. Mais il espérait que cette escapade lui change les idées et le sorte de la spirale de stress dans laquelle il s’enfonçait depuis plus d’un an. La fatigue commençait à prendre le dessus et il sentait ses paupières s’alourdir, heureusement les quelques discussions avec Wes suffisaient à le maintenir éveillé. Diego calculait mentalement la distance restante avant la prochaine station où ils avaient prévu de se relayer le volant. La perspective d’une pause l’aidait à tenir bon.
Et soudain, un bruit sec éclata dans la nuit. Avant qu’il ait le temps de comprendre ce qui se passait, une violente secousse le fit sursauter. Instinctivement, Diego s’agrippa à son volant et tenta de rétablir le contrôle de son van qui se mit à trembler sous l'impact de la crevaison. Le pneu avant droit venait d’exploser, envoyant le véhicule en dérapage soudain vers la droite. Discipliné, il garda son sang-froid manœuvrant pour maintenir le véhicule dans une trajectoire stable puis freina de justesse évitant la sortie de route. Le cœur battant, il jetta enfin un rapide coup d’œil vers Wes qui semblait aussi confus que lui. « Ça va ? » Sans perdre plus de temps, ils sortirent du van et allèrent examiner le van. Plus de voiture, pas de lumière… Ils avaient besoin d’aide. Ils attendirent un moment qu’une âme charitable passe par là mais aucune voiture à l’horizon. Ils attendirent… Une minute, puis cinq, et enfin quinze. Diego balaya une dernière fois l’horizon du regard avant de se tourner vers Wes : « Je crois qu’il va falloir qu’on se débrouille tout seuls…» dit-il en soupirant. Pas le choix. Ils étaient à une bonne cinquantaine de bornes de la ville la plus proche. Ils allaient devoir bricoler, trouver une solution pour changer ce pneu et repartir. Diego retourna un instant à l’intérieur du van pour en sortir sa petite boîte à outil. Elle n’était pas bien grande mais le nécessaire était là. Il ne pouvait pas se laisser abattre, ce n’était pas le genre même s’il était déçu. Lui qui avait espéré que cette virée sortirait Wes de son marasme, les voilà qui se retrouvaient en rade au beau milieu de nulle part. A moins que justement ce soit exactement ce qu’il leur fallait pour qu’ils puissent lâcher prise tous les deux…
Wes Edison
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MEMBRE ☆ old wounds you got a little more to prove
âge : ( trente-cinq ans ) -- l'âge n'a pas d'importance. il a vécu plus de choses dans sa vie que d'autres personnes bien plus âgées. et pourtant, il embrasse cet esprit d'éternel adolescent, qui n'a pas été épargné par la vie.
statut civil : ( officiellement célibataire ) -- l'amour ça fait mal. ca brûle et ça broie le coeur. il est en miette, ce coeur qu'il n'a jamais reconstruit. armé de sa carapace il préfère jouer et se délecter de relations sans véritables engagements. c'est le résumé de celle qu'il vit actuellement, dans les bras de la douce derya, qui n'a eu de cesse de pardonner ses frasques et mensonges.
occupation : ( JRI - journaliste reporter d'images ) -- communément appelé caméraman, il arpente le monde et plus particulièrement les zones de danger et de guerre auprès de son binôme de toujours, harlan, pour la chaîne de télévision australienne, abc brisbane. passionné par son métier, il n'a pourtant pas été épargné par des images traumatisantes qui restent gravées dans un esprit plus totalement sain.
@Diego Sharpe & @Wes Edison Wes avait accepté l’invitation de son ami sans réel entrain. Il fut un temps où cela l’aurait enjoué. Galvanisé par la simple idée de partir en vadrouille avec Diego, au beau milieu de la nature, loin de la ville, loin des responsabilités et des problèmes, pour respirer l’air pur et faire toutes ces choses qu’il ne faisait pas à Brisbane, à commencer par se détendre. Aujourd’hui, les choses étaient différentes. Aujourd’hui, il n’avait plus réellement goût en ces virées, ni en rien d’autre d’ailleurs. Il trainait simplement sa carcasse où l’on attendait qu’il soit, sans essayer de réfléchir. Alors, il avait dit oui, sans conviction. Parce que c’était Diego. Parce qu’autrefois, il adorait leur virée et qu’ils s’étaient toujours compris, Diego et Wes, depuis l’instant où il s’était croisé, très loin d’ici, sur un terrain de guerre. C’était rare, de croiser d’autres australiens, qui plus est de Brisbane. Le contact s’était donc fait naturellement entre eux et depuis lors, ils ne s’étaient plus quittés. Pour autant, ces derniers mois, Wes avait pris ses distances. Avec Diego mais aussi avec les autres. Il apparaissait seulement furtivement dans la vie de ses proches, tel un fantôme, errant comme une âme en peine. Il disparaissait aussitôt. C’était ce qu’il faisait en permanence. Ce qui avait probablement mis la puce à l’oreille de Diego. Il n’était plus vraiment l’homme qu’il était et cela devenait difficile de le faire croire. Il n’avait plus la même répartie, ni le même humour. Il n’avait plus la même joie de vivre ni la passion. Tout cela s’était envolé. Mais il essayait encore de donner le change, faisant croire à qui veut l’entendre qu’il allait très bien. C’est ce qu’il faisait en acceptant. Mais il l’avait fait à reculons. Il était arrivé en retard et n’avait pas pensé à tous ce que Diego lui avait dit. Wes était et avait toujours été comme cela, au grand dam de Diego. Mais aujourd’hui, cela se voyait encore plus. Il se laissait facilement accaparer par ses pensées, toutes plus confuses les unes que les autres. Toutes plus sombres. Le silence prenait ses quartiers dans l’habitacle du van, lancé depuis quelques heures au beau milieu de la nuit. Wes n’y prenait même pas garde, avalé par de multiples questionnements. Il ne remarqua pas non plus les efforts de Diego pour ne pas le réprimander. Il ne remarque rien Wes. Il vole dans un monde qui lui échappe, à la recherche de réponses toutes faites qu’il n’obtiendrait jamais. C’est un bruit sec, violent, qui le sortit de ses pensées, le ramenant à la réalité de manière virulente. Des secousses et un freinage d’urgence. Wes s’agrippe et regarde Diego, l’interrogeant du regard. Qu’était-il en train de se passer ? Il voyait son ami maîtriser ou tenter de maîtriser son véhicule, jusqu’à atterrir sur le bas-côté de la route. Les yeux écarquillés, Wes était dorénavant bien réveillé. « C’était quoi ça ? » l’interroge-t-il alors que le véhicule finit sa course. « Ça va ? » Wes avait vu pire. Évidemment, mais il avait été surpris. « Ouais et toi ? Descendons voir. » Sans la moindre hésitation, les deux hommes, téméraires en plein nature au beau milieu de la nuit, descendirent du van. La nuit est noire. Wes allume la lumière de son téléphone. Ce n’est pas grand-chose, mais c’est déjà ça. Ils trouvent rapidement le problème. « Le pneu est crevé ! Sur quoi t’as roulé ? » Il ne manquait plus que ça. Wes soupire alors qu’il cherche à pianoter sur son téléphone pour appeler une dépanneuse. Bien évidemment, il n’avait aucun signal. Un deuxième soupire. Sa patience était bien moins grande ces derniers temps. « Je crois qu’il va falloir qu’on se débrouille tout seul…» Ils n’avaient effectivement d’autre choix. Il hausse les épaules, peu motivé à la tâche, mais résolu à partir d’ici. Il attend Diego qui revient avec une caisse à outils bien maigre. Wes ne put s’empêcher de rire. « Je te pensais du genre à être mieux équipé. » Son habituelle raillerie refaisait surface. Un clin d’œil rapide vers son ami avant de faire le tour du van. « Il y a une roue de secours dans ce truc ? » Du fait de ses multiples voyages et de son métier, Wes était quelqu’un de débrouillard, plutôt doué de ses mains. Pour autant, il n’était pas vraiment calé en voiture. Ça ne l’avait jamais vraiment intéressé. Dommage, ça aurait pu leur être utile actuellement. « T’as déjà changé une roue ? » Il interroge son ami en souriant, l’air moqueur. Diego était un militaire, un manuel, il était censé savoir faire ce genre de chose, pour autant, Wes n’en était pas persuadé.