Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
âge : ( trente-cinq ans ) -- l'âge n'a pas d'importance. il a vécu plus de choses dans sa vie que d'autres personnes bien plus âgées. et pourtant, il embrasse cet esprit d'éternel adolescent, qui n'a pas été épargné par la vie.
statut civil : ( officiellement célibataire ) -- l'amour ça fait mal. ca brûle et ça broie le coeur. il est en miette, ce coeur qu'il n'a jamais reconstruit. armé de sa carapace il préfère jouer et se délecter de relations sans véritables engagements. c'est le résumé de celle qu'il vit actuellement, dans les bras de la douce derya, qui n'a eu de cesse de pardonner ses frasques et mensonges.
occupation : ( JRI - journaliste reporter d'images ) -- communément appelé caméraman, il arpente le monde et plus particulièrement les zones de danger et de guerre auprès de son binôme de toujours, harlan, pour la chaîne de télévision australienne, abc brisbane. passionné par son métier, il n'a pourtant pas été épargné par des images traumatisantes qui restent gravées dans un esprit plus totalement sain.
TW : traumatismes de guerre ; mention blessures Les équipes de ABC Brisbane s’étaient réunies dans le salon de l’hôtel, aux canapés douillés et à l’ambiance feutré, où ils avaient passé une bonne partie de la soirée après une journée harassante. En déplacement pour capturer et retransmettre l’actualité à Sydney, deux équipes avaient couvert les différents incendies du centre-ville. Gorge irritée et yeux abimés par les fumées, certains abandonnent rapidement les troupes pour rejoindre les bras de Morphée. Il ne reste plus que Harlan et Wes. Cela faisait un moment qu’ils n’avaient plus travaillé ensemble. Eux qui formaient, il fut un temps, l’équipe par excellence de la chaîne. Les deux hommes s’entendaient à merveille et travailler ensemble avait toujours été fluide et agréable. Sans prise de tête ridicule. Ils se comprenaient. Ils n’avaient pas besoin de se parler pour se comprendre d’ailleurs. Les choses avaient été bien plus compliquées pour Wes avec ses autres partenaires après. Harlan avait décidé de s’éloigner des zones de guerre pendant un temps. En passionné, Wes ne l’avait pas suivi. Il aurait dû. Il ne se passait pas un jour ces derniers mots, sans qu’il ne le regrette. Parce que tout commençait à devenir trop lourd pour ses épaules. Les conflits armés, la violence, la haine, le sang, les corps… Tout le hantait aujourd’hui. Plus encore depuis qu’il avait été pris en otage, au fin fond de la Syrie. Cela faisait un moment maintenant, mais ses plaies restaient béantes et sans le moindre soin. Il avait préféré détourner les yeux de ses plaies et se voiler la face. Mais elles le rattrapaient toujours. Inlassablement, le faisant se questionner sur son avenir professionnel. Installé sur un fauteuil, il amène son verre de bière à ses lèvres, avant de rompre le silence provoqué par le départ de leurs autres collègues. « Alors, tu comptes retourner sur le terrain ? » Quand il parlait de terrain, il ne parlait pas du terrain sur lequel ils étaient, confortables. Il ne parlait pas de traiter des actualités plus ou moins ordinaires en Australie, il parlait du terrain de la guerre, celui qui provoquait adrénaline, passion et traumatismes. Harlan était de toute évidence la personne la mieux placée pour essayer d’y voir plus clair. Il pose son verre sur la table et baisse les yeux, comme s’il s’apprêtait à dire quelque de honteux. « Je me dis qu’il serait peut-être temps pour moi de raccrocher. » Ça n’était pas honteux aux yeux de tous, mais ça l’était pour lui. Lui qui avait évolué depuis des années dans ce milieu, avouait à demi-mot qu’il n’y parvenait plus… Qu’il n’était pas assez fort pour continuer à encaisser toutes les horreurs qu’il avait pu voir, bien au-delà des risques qu’il prenait continuellement. « Ça devient compliqué… » A voix presque basse, il énonce pour la première fois, à voix haute, ses doutes et un certain mal-être. Ce n’était pourtant pas dans sa nature, de se livrer à qui que ce soit. Mais les choses étaient toujours plus simples avec Harlan. Peut-être parce qu’il avait vécu de près ou de loin, des choses similaires. « Ça te hantait toi ? » Les images, les corps mutilés, le sang, les pleurs, les morts… Il avait besoin de savoir. Savoir s’il était trop fiable pour ce métier, s’il avait atteint ses limites ou si tout ceci était parfaitement normale…