Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
MEMBRE ☆ old wounds you got a little more to prove
paper rings
messages : 176
rps : 20
pseudo : mayflower
id card : richard deiss (cosmiclight)
pronom irl : elle/she
multicomptes : jalen (theroux) -- hazel (holt)
présence : présente
âge : ( trente-quatre ans ) -- l'âge n'a pas d'importance. il a vécu plus de choses dans sa vie que d'autres personnes bien plus âgées. et pourtant, il embrasse cet esprit d'éternel adolescent, qui n'a pas été épargné par la vie.
statut civil : ( officiellement célibataire ) -- l'amour ça fait mal. ca brûle et ça broie le coeur. il est en miette, ce coeur qu'il n'a jamais reconstruit. armé de sa carapace il préfère jouer et se délecter de relations sans véritables engagements. c'est le résumé de celle qu'il vit actuellement, dans les bras de la douce derya, qui n'a eu de cesse de pardonner ses frasques et mensonges.
occupation : ( JRI - journaliste reporter d'images ) -- communément appelé caméraman, il arpente le monde et plus particulièrement les zones de danger et de guerre auprès de son binôme de toujours, harlan, pour la chaîne de télévision australienne, abc brisbane. passionné par son métier, il n'a pourtant pas été épargné par des images traumatisantes qui restent gravées dans un esprit plus totalement sain.
TW: mentions consommations drogues/alcoolLes jours se suivaient et se ressemblaient pour Wes. Il s’était replié sur lui-même, se repassant en boucle les images des derniers évènements. Ce baiser échangé avec Billie, l’horreur de la guerre en Ukraine, les larmes de Billie, l’humiliation infligée par Ruth et le silence lancinante de Billie. Il errait dorénavant comme un zombie, dans une vie qu’il sabotait à mesure qu’il avançait. La réalité était qu’il n’avançait plus. Il stagnait, gouverné par ses démons, gouverné par quelque chose de trop fort pour lui. L’alcool avait un temps pansé ses plaies, avant que le mur face auquel toute sa dignité l’avait quitté, ne vienne l’abattre et lui rappeler qu’il ne pouvait compter que sur lui-même. C’était elle finalement, qui avait raison. Ruth. Il devait se faire aider. Sans quoi il risquait de sombrer totalement et de ne plus pouvoir se relever. Et de toute évidence, par quelqu’un qui n’était pas elle. Il s’était tant isolé depuis quelques semaines, voire quelques mois, qu’il ignorait s’il en était capable. D’accueillir la moindre aide. Peut-être parce que la seule qu’il avait un jour réclamé le lui avait été refusée. Cœur meurtri, cœur lourd, il se perdait lui-même, petit à petit. Sa passion pour son métier avait même disparue. Il ne prenait plus aucun plaisir. Ni dans son métier, ni dans le sport, ni dans le fait de retrouver ses proches. Plus rien ne semblait avoir de saveur. Il se sentait vide. Complètement vide. Coquille creusée par d’innombrables traumatismes, il jouait pourtant le rôle du caméraman, du Wes souriant et désinvolte, quand la réalité de son désarroi devenait plus qu’évidente. Feindre devenait de plus en plus difficile. Comme à l’accoutumé, il trainait les pieds pour regagner son appartement, plongé dans une guerre froide des plus glaciales avec Billie. Elle ne lui parlait plus. Ne lui accordait le moindre regard, la moindre attention. Alors, il faisait de même, pensant que les choses étaient plus simples ainsi, alors qu’il était évident que ça ne l’était pas. Solution de facilité. Solution de la lâcheté. Celle de ne prendre aucun risque et surtout, celle de ne pas affronter la réalité des sentiments qu’il éprouvait à son égard. Il est tard. La nuit est déjà tombée. Il n’a aucune envie de rentrer chez lui. Il n’a en réalité aucune envie. Comme chaque jour. Il entre dans l’appartement, jette ses clés sur le buffet et se dirige machinalement vers sa chambre pour s’y enfermer. Mais quelque chose attire son attention. La télévision. Elle est allumée dans le salon. Elle ne l’est jamais. Billie restait constamment enfermée dans sa chambre, probablement pour ne pas le croiser. Probablement pour ne pas avoir à lui adresser la parole. Il fronce les sourcils avant d’allumer la lumière et de découvrir un spectacle qui le glace immédiatement. Son regard analyse la scène et son cerveau imagine tout de suite le pire, sans que la raison ne plus laisser place à un autre scénario. Billie est allongée sur le divan, les bras ballants. Juste devant elle, trône une boite de médicaments renversée. Son sang ne fait qu’un tour. Son cœur manque un battement avant qu’il n’accélère à une vitesse déraisonnable. « Putain Billie ! » Il se jette sur elle et commence à la secouer. Les révélations qu’elle lui avaient faites, il y a quelques semaines de cela, sur son passé de dépendance, obstruaient quelque peu la réalité et la culpabilité s’était immédiatement emparée de lui. « Billie, réveilles toi s’il te plait ! Mais pourquoi tu as fait ça ? Qu’est-ce qui t’a pris ? » Ses mains, dans des gestes saccadés, presque tremblant cherchent à trouver le pouls de la jeune femme, en vain. La panique s’était emparée de lui et il perdait totalement ses moyens. « Billie !!!! » commence-t-il à crier avant de se retourner vers le flacon de médicament qu’elle semblait avoir consommé. Et puis, il entend un bruit. Un bruit qui lui fait immédiatement tourner la tête vers une Billie qui semblait sortir d’un sommeil profond. Les yeux plissés elle lui jette un regard d’incompréhension avant qu’il ne comprenne. « Putain, tu dormais ? Tu m’as fait peur ! » Il se laisse tomber par terre, alors qu’il s’était accroupi près d’elle et sent le soulagement inonder un corps totalement en l’alerte. « Il faut arrêter de faire ça ! » Dormir ? Lui faire peur ? Ou faire naître en lui une inquiétude totalement démesurée pour quelqu’un qui était censé ne rien ressentir pour elle ? Telle était la question.
Dernière édition par Wes Edison le Mer 30 Oct - 16:12, édité 1 fois
Billie Butler
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MEMBRE ☆ midnight love i'm not your consolation prize
âge : à seulement (vingt-six ans) son existence consumée laisse entrevoir un ciel déchiré par les erreurs du temps.
statut civil : Solitaire, son cœur vide danse seul dans les ombres de ses addictions, incapable d'aimer et de se laisser emporter par les flots de l'affection. Le (célibat) comme seul allié.
occupation : Elle encaisse les billets, les rêves des autres, alors que ses propres aspirations de danseuse étoile restent en suspens, inassouvies, attendant leur moment sur la scène de sa vie. Elle est guichetière au Palace James St Cinemas
adresse : #88 South Bank et West end, en colocation avec Wes.
@Billie Butler & @Wes Edison Billie se réveilla en sursaut, encore groggy. Elle mit plusieurs secondes à comprendre où elle était. Puis, la voix de Wes lui arriva venant fracasser ses dernières traces de sommeil. En ouvrant les yeux, elle le vit accroupi à côté d’elle, le visage blême et l’air totalement paniqué. Qu’est-ce qu’il lui prenait ? Elle cligna des yeux, sa gorge se serra alors qu’elle tenta de rassembler ses pensées éparses. Il la regardait avec cette expression qui la rendait mal à l’aise, comme s’il la voyait se noyer sans savoir quoi faire. Puis, elle tourna lentement la tête vers la table basse. La boîte d’aspirine, renversée, ses comprimés éparpillés comme des miettes blanches sur le bois. Et soudain, tout devint limpide. Bien sûr. L’idiot ! Il avait cru qu’elle avait replongé… Encore une fois. Elle sentit un rire amer monter en elle mais elle le retint. Pourquoi ça la surprenait encore ? Comment pouvait-il penser autre chose, après ce qu’elle lui avait confié ? Elle ferma les yeux, se mordit légèrement l’intérieur de la joue, comme pour échapper à ce qui se passait, comme pour ne pas céder à la colère sourde qui grandissait en elle et qui menaçait de tout emporter. C’était exactement pour cette raison qu’elle avait hésité à lui parler de son passé. Elle savait que tot ou tard ça lui retomberait dessus. Elle soupira, lasse d’être une fois de plus celle qu’on observe comme une bombe à retardement. C’était ce regard-là, celui qu’elle ne supportait pas. Pas après tout ce qu’elle avait traversé. Elle n’en pouvait plus de tenir ce rôle. Celui de la petite fille qu’on surveille. Elle ne voulait pas être celle qui joue les funambules avec ses anciennes addictions. Elle avait déjà Jalen pour ça, son père, qui la traitait comme si elle était faite de verre et qu’elle pouvait se briser n’importe quand. Elle n’allait pas laisser Wes prendre ce rôle. Pas lui. Elle rouvrit les yeux et son regard se posa sur le cameraman. Il croyait peut-être bien faire, mais tout ce qu’elle voyait dans ses yeux l’énervait. Une pitié mal placée, mêlée d’inquiétude.
Et puis, qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire à lui, après tout ? Il avait été assez clair la dernière fois. Assez froid et distant aussi. Difficile d’oublier la façon dont il l’avait repoussée et lui avait montré que ses problèmes ne le concernaient pas. Il avait été parfaitement clair, son cœur était verrouillé. Il était parti en se moquant d’elle et de son passé. Et maintenant, il était là, paniqué, comme si ça lui faisait réellement quelque chose ce qu’elle pouvait faire à elle-même ? Dans d’autres circonstances, elle en aurait probablement ri mais là de suite c’était plutôt un début de colère qu’elle tentait de réprimer. Elle se redressa lentement, massant ses tempes pour se contenir et essayer de faire passer sa migraine. Ses pieds nus touchèrent le sol froid comme pour la ramener à la réalité. Elle inspira profondément: « Arrêter de faire quoi, hein ? Dormir sur le canapé ? Prendre de l’aspirine pour faire passer mon mal de crâne ? » Les mots sortirent avant qu’elle ne puisse les retenir. Elle était à bout. « Sérieusement Wes, tu pensais vraiment que j’allais… » Sa voix s’étrangla avant même qu’elle ne termine sa phrase. L’idée qu’il puisse la croire capable de replonger lui fit plus mal qu’elle ne voulait bien l’admettre. Peut-être parce qu’elle y avait pensé. Trop souvent, ces derniers temps. Entre son père et lui, elle avait l’impression de descendre lentement - mais sûrement- en enfer. Elle se leva brusquement : « Tu sais quoi… j’en ai ras-le-bol de tout ça ! » Elle hurla presque. Elle ne savait pas vraiment si elle parlait de lui, de leur situation ou de la vie en général. Elle avait juste besoin de sortir de sa propre tête et qu’on lui fiche un peu de paix. Heureusement, elle avait encore Hazel et quelques rares amis pour l’empêcher de s’effondrer. Mais pour combien de temps encore ? « Je vais déménager et comme ça je n'aurais plus à supporter ta sale gueule... » Ces mots étaient acides malgré qu'elle ne les pensaient pas réellement. Toutes ses frustrations, toute sa tristesse accumulée au fil des jours, des semaines, se déversaient à travers ses paroles, incapable de les retenir. Et cette pitié dans ses yeux… non, c'était trop... Elle la détestait presque autant qu’elle se détestait elle-même ces derniers jours. C’était trop pour elle. Sans réfléchir, sans même avoir le temps de se retenir, elle le poussa. Ses mains frappèrent contre son torse... il n'avait pas le droit de la regarder de cette façon!
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Hypnotized by your destiny
-- Constantly, boy you played through my mind like a symphony. There's no way to describe what you do to me, you just do to me, what you do And it feels like I've been rescued.