TW : décès, deuil fraternel, relation toxique, homophobie
âge & naissance : trente-six ans, brisbane ; arrivée dans le fracas du monde un peu trop tôt. fragilité toute de suite reconnue, douceur dans ce monde de brutes qui peu à peu l'a gagné aussi. destin qui s'acharne depuis presque trois décennies sur ce petit garçon dont les rêves avaient été pourtant grands. trop chétif pour son âge, il a endossé des responsabilités qui auraient du être celles d'autres. trente-six années à mordre la poussière de brisbane en serrant les dents. chronos n'a jamais été tendre mais jamais la tragédie humaine ne s'arrête. le répit ne semble de rigueur pour cette âme en peine qui pourtant se fiche du nombre de bougies qui s'accumule. il en faudrait beaucoup pour faire tomber ce roc. origines & nationalité : anglaises, australienne ; ancêtres téméraires dont les rêves semblaient bien trop grands pour eux. l'océan n'a été qu'une possibilité d'onirismes encore plus beaux, mais aussi plus vain. ils ont fini par se lancer dans cette folle aventure. abandonnant toute leur vie, ils ont réussi cette épopée des temps modernes jusqu'à trouver une herbe plus vertes sur les côtes australiennes. des récits qui se sont perdus dans les générations. finances et emploi : $$$$$, addictologue, intervenant groupe de soutien ; chagrin qui fait mal qui pourtant se mue en quelque chose. coeur sur la main qui jamais ne s'est éteint avec lui. une volonté d'aider les autres qui jamais ne faiblit devant la grandeur de l'humanité. culpabilité d'un petit frère qui aurait voulu faire plus, qui aurait voulu faire taire le démon sur son épaule. il avait échoué. lamentablement, il n'avait pas été assez pour le retenir hors des ténèbres. à présent il s'efforce d'être cette lumière pour les autres. d'être ce phare dans la nuit pour guider les autres âmes en peine à retrouver leur chemin. statut civil : célibataire ; coeur qui tambourine sans que jamais celui-ci n'arrive à briser ses chaines. myocarde au bord des lèvres qui toujours finit par tomber pour lui quoi qu'il arrivait. des marques qu'il ignore, des stigmates bien visibles que jamais il n'essaye d'évoquer. un coeur qui se meurt pour lui mais qui jamais n'arrive à le lâcher complètement. addiction déclarée qui jamais n'a été traitée malgré tous ses efforts. une dépendance à lui qui le ronge sans qu'il ne veuille bien l'avouer. c'est si simple de faire semblant, si facile d'oublier simplement. les mois sans lui sont longs, insipides. une cage qui pourtant frétille pour s'ouvrir face à l'oiseau qui voudrait bien s'échapper de sa prison dorée. pourtant l'oiseau n'aurait qu'à forcer un peu plus, un autre coup de bec et le vol serait si beau, la libération si douce. pourtant il reste là, dans ces tourments. dans cette tempête qu'il a lui-même créé sans savoir trop comment. il tombe encore et toujours pour lui. relation qui l'use mais dont il a besoin. cercle vicieux qui jamais ne s'arrête. il n'est que ce mouchoir qu'il jette, ce bout de chewing-gum sous sa chaussure. en un instant tout était fini. jusqu'au prochain tour. inlassablement. épuisant. orientation sexuelle : homosexuel ; courbes interdites qui jamais ne lui ont fait détourner le regard. muscles saillants qui l'ont fait chavirer dès les premiers instants. honte qui n'est jamais apparue. la nature prenait son droit. décomplexion que certains lui enviaient. parfois des remarques, des regards. mais tout n'a fait que glisser sur lui. totale acceptation de son coeur qui a toujours battu avec ferveur, avec authenticité.  situation familiale : petit frère ; petit dernier dans ce flot de larmes. existence comme toutes les autres avant que le drame ne survint. un appel et une famille qui éclate en plein vol. des parents qui s'effondrent alors que le seul restant doit tenir la barque. coeur vacillant qui pourtant doit se montrer vaillant. grand frère n'est plus. héro déchu dans son coeur qui pourtant a toujours sa superbe. un statut qui évolue, un statut dont il n'a jamais voulu. maison qui implose avant qu'il ne tente de la sauver d'un rire. rire coincé depuis qu'il est parti. myocarde qui continue comme si tout allait bien. comme s'il était toujours là. présence fantomatique sur son épaule qui le guide encore maintenant. tout ça, c'était pour lui. pour avoir l'impression de l'avoir sauvé au moins un peu malgré tout. vaine illusion d'un coeur au bord du précipice. signe astrologique : capricorne ; artisan de la terre qui ne cesse de travailler pour les autres. nymphe de perséphone la maudite. étrange miroir que cette femme qui a été enchainée dans les flammes de l'enfer par l'homme ténèbres. écho de son propre coeur. prisonnier annoncé depuis le début. une suite qui semble presque logique. fidélité à toute épreuve qui jamais n'a ébranlé son âme. patience dans son coeur qui fait sens alors que le monde autour de lui a fini par s'effondrer. le pire tue-l'amour : l'hygiène, propreté ; chose pourtant assez évidente mais qui ne l'est pas pour tous faut croire. non pas un maniaque, mais le minimum est à respecter pour lui. parce qu'il y a eu cette fois-là. ce rendez-vous grâce à cette application. un match qui l'avait amené à vouloir un deuxième rendez-vous. celui chez l'autre. celui qui fait tambouriner le coeur et fait trembler les mains. si seulement. un traquenard qui l'avait une fois fait fuir pour la première fois de sa vie. une mauvaise odeur qui lui avait soulevé à peine le pied entré dans l'appartement. un gars pourtant bien sympathique mais qui n'avait cru que son lieu de vie était un débarras de tout et n'importe quoi. c'était trop pour lui. un fantasme : la plage ; fantasme assez classique qui pourtant lui est inconnu de son coeur. se laisser aller contre le sable chaud, sentir les rayons du soleil caresser leur peau alors que la passion les prend dans ses bras. l'eau qui remonte jusqu'à leurs pieds. et ce bruit de vague qui finit par les emporter tous deux dans leur passion dévorante. mais l'image est belle quand la réalité se percute à celle-ci. le sable qui gratte et qui s'insinue partout. la mer qui monte parfois bien trop vite. le sable qui croute sur la peau alors que les vêtements et les corps sont trempés. et cet endroit public qui n'est jamais réellement désert. un fantasme qui restera surement qu'une illusion. peut-être que tout ce qui l'intéresse dans celui-ci, c'est l'amour qui le submerge, la passion qui prend tout son sens. sentir les bras de l'être aimé autour de soi, se réveiller auprès de celui qu'on a choisi. illusion toujours. à Brisbane depuis : toujours ; ville dans son coeur qui ne l'a jamais quitté. petit oiseau du pays qui n'a jamais eu envie de voir d'autres contrées. des rues qu'il a appris à connaître par coeur, ces plages qu'il ne pourrait quitter. malgré tout, malgré ce fantôme qu'il croise parfois à quelques coins de rue. ancienne promesse qui jamais n'a été tenue. tout est parti en fumée. durant son enfance, à présent. tout n'était que désolation mais dans tout ça, il reste encore cet espoir. cette ville, il l'a dans la peau. traits de caractère : bienveillant, dédié aux autres, addictions, regrets, frère, déchu, nostalgie, amour, toxique, draps froissés, chocolat chaud, coeur entier, subir, golden retriever, larmes, départ, bleu, solitude, froid, porte claqué, blouse blanche, maladroit, relations biaisées, jurons, trop tard, perdu, trop faible, briser, cadres aux murs, fierté, mal placé, caramel beurre salé, crayon de couleurs, croix autour du cou, fichu, passion, rouge, intermittence, chaines, illusion de liberté, post it, lâcheté, coeur cassé. avatar : jonathan bailey (anglais).

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romantisme (100%)	level de drague (30%)
engagement (100%)	passion (80%)
performance au lit (75%)	fidélité (100%)
nombre de cœurs brisés (5%)	recherche de l'amour (50%)

♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ? est-il à sa recherche actuellement ?
doux sentiments qui prennent les tripes sans jamais cesser de tordre le coeur. myocarde en apesanteur qui jamais ne redescend réellement. c'est la sensation, la trace qu'il laisse sur la peau à chacune de ses caresses. c'est son regard chaud qui se pose sur toi. c'est cette impression d'être à la maison dès que ses lèvres touchent les siennes, dès qu'il est près de lui. sentiments contradictoires qui cohabitent sans jamais s'entrechoquer. c'est aussi cette impression de chute vertigineuse. ce saut qu'il serait prêt à faire pour partager un moment de plus avec lui. l'amour ça rend fou, l'amour ça fait passer beaucoup de choses. c'est ce truc qu'on ne saurait décrire mais auquel on se confronte tous. c'est ce coeur en perdition qui finit par trouver la chose qui lui manquait. toutes ces choses qu'il a trouvées avec lui et qu'il n'arrive à retrouver totalement chez les autres. une sensation indescriptible de bien être malgré les départs, malgré les mots. malgré tout. quelque chose qui le fait encore et toujours revenir vers lui, ce truc qui l'empêche de claquer la porte à chaque fois qu'il se présente. l'amour ça rend fou, l'amour ça rend faible. ça détruit les principes pour un peu de bonheur de quelques heures. il essaye vraiment, il essaye vraiment de détourner ce coeur vers un autre, vers ceux qui le mériteraient vraiment. mais il n'oserait s'avouer que ça sera toujours lui. parce qu'il a beau chercher ailleurs, ça ne sera jamais que lui. douce illusion qui finit toujours sur un coeur brisé.

♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
lui. l'autre. celui qu'il n'ose prononcer trop fort de peur qu'il s'envole. cet homme qu'il a connu il y a des années, cet homme avec qui il a vécu un tout petit laps de temps avant qu'il ne fasse tout s'écrouler. il y avait tellement cru avec lui, il avait tellement pensé que tout serait si beau pour toujours. mais il était jeune. trop naïf, trop chétif. la porte a fini par claquer un matin alors qu'il dormait. lâcheté d'un homme qui n'a même pas eu le courage de lui dire en face que tout était fini. ce matin-là, son myocarde s'est brisé sur le plancher. morceaux qui ne se sont jamais ressoudés réellement. coeur brisé qui jamais se s'est réellement relevé. des espoirs jetés à la poubelle, un retour à la case départ qui fait mal. c'est ça qui fait le plus mal. d'y avoir cru, d'avoir laissé cette petite lueur d'espoir durant tous ces mois de bonheur prendre finalement toute la place. d'avoir été cet imbécile trop rêveur. parce qu'il aurait du s'en douter que ça finirait ainsi. que c'était beaucoup trop beau pour que ça soit si simple. naïveté d'un coeur qui n'arrête pas d'y croire néanmoins. c'est plus fort que lui. la noirceur du monde ne l'atteint pas. pour lui l'espoir est permis, les étoiles peuvent encore briller. c'est peut-être pour ça qu'il le laisse encore entrer dans sa vie malgré la souffrance, malgré les larmes. parce qu'il y a toujours un espoir. coeur arraché à chaque départ qui se relève toujours, pourtant bien branlant. l'équilibre est pourtant précaire. les limites sont loin mais elles finissent toujours par être atteintes quand la corde est trop tirée. mais encore combien de temps.

how do i say goodbye
la porte qui claque mais qui jamais ne le fait revenir une autre fois. grand frère héro que la vie a maltraité dès les premiers instants de liberté. disputes, remontrances et mots lancés trop fort qui résonne sur tous les murs de la maison où ils ont grandi. ce frère, c'était son modèle. la figure de proue à laquelle il s'attachait depuis le début. lien fraternel qui n'avait jamais faibli. pourtant l'adolescence est cruelle. elle tord les êtres jusqu'à parfois les faire perdre pied. il est tombé, tellement bas. la pente était infranchissable. des malheurs qu'il s'infligeait lui-même, des choses qui n'étaient qu'une illusion bonheur jusqu'à ce que la chute soit encore plus rude dès le réveil enclenchait. les parents essayent d'aider, tentent de ramener à eux ce fils qui s'était perdu. une tentative, celle d'un centre, où tout serait comme avant. c'est ce qu'il lui avait, enfant naïf qui pensait que les pansements guérissaient toutes les maladies du monde. mais il n'a fait que changer. il n'a fait que s'enfoncer un peu plus dans toute cette noirceur. un frère qui ne devient que cet étranger, ce jeune homme paumé qui n'avait plus rien à voir avec celui qu'il avait connu. un gosse qui veut y croire encore, qui pense que rien n'est jamais perdu. c'était peut-être lui le pauvre fou finalement. parce que son frère il était déjà parti à ce moment-là. cruelle réalité que le monde des paradis blancs. enfant qui fut balancé dans le monde des adultes bien trop tôt. un appel un matin d'hiver et c'était fini. le cri de sa mère qui résonne dans son esprit alors qu'il comprend que jamais plus son grand frère ne rentrerait à la maison. gamin qui pleure, se confrontant à la dure réalité de la vie.

tu seras un homme, mon fils
premiers émois. coeur naïf qui est tombé pour lui. sentiments qui l'a tout de suite pris aux tripes, malgré lui, malgré tout. premier amour qui finit par n'être que la révélation de lui-même. les femmes n'ont jamais su l'envouter comme lui l'a fait. il s'en était douté. depuis le début, ça avait toujours été eux. coeur en perdition qu'il n'avait fait taire. comment l'annoncer ? comment se révéler au monde ? une question qu'il ne s'était jamais réellement posé. il laissait vivre son myocarde sans que jamais celui-ci ne soit un poids. un premier amour qui se veut comme tous les autres. beau, pur mais surement bien trop naïf. il n'avait pas été très malin. une découverte car il pensait que ses parents rentreraient plus tard. découverte du pot aux roses, dont les cris n'ont jamais été aussi silencieux. aucune parole. aucun geste. mais seulement ce regard noir de son père qui l'a transpercé jusqu'à l'âme. mais jamais ne pourrait-il se trahir lui-même pour une fierté paternelle égoïste. il était ainsi, forgé ainsi. ça a duré un an. une année où son existence même avait été rayée de la carte. une mère qui était cette entre-deux, ce pont entre les deux. peut-être que des cris auraient été plus faciles à encaisser. peut-être que des mots trop forts auraient été plus simples à esquiver. l'ignorance était le pire des châtiments. un presque fantôme qui rejoignait celui de son frère aux panthéon des humains désastreux de la famille. une existence qui avait été si facilement effacée. parfois il avait l'impression de n'être que ce coup de vent dans la maison familiale qui n'existait réellement que grâce aux regards désolés de sa mère. jusqu'à cet anniversaire l'année d'après. jusqu'à ce mot prononcé envers lui. d'un père à son fils, qui valait bien tout l'or du monde.

how to save a life
une culpabilité qui n'est jamais réellement partie. petit garçon qui n'aurait pourtant rien pu faire. syndrome d'un gamin qui pensait avoir un quelconque pouvoir de guérison magique. mais la vie est bien cruelle. son frère n'avait aucune chance. la rechute a été si violente qu'il ne s'en est jamais relevé. et qu'est-ce que ça l'a bouffé quand même. de l'avoir vu devenir cet étranger, cet homme qu'il ne reconnaissait plus mais n'avoir rien pu faire contre. peut-être s'en veut-il de ne l'avoir pas assez aimé pour le ramener auprès des siens. une culpabilité qui l'a fait beaucoup se questionner, sur lui et surtout sur sa place dans le monde. il voulait aider, c'était un fait. il voulait être là pour les autres, pour que d'autres n'aient pas à vivre le drame que sa famille a vécu. satan tapi dans l'ombre prêt à surgir n'importe quand. pour tenter d'aider les autres à dépasser le démon qui avait englouti son frère à jamais. il a l'impression d'être utile comme ça, d'être celui qui grâce aux autres essaye de trouver un sens à la mort de son frère, à tenter de justifier l'injustifiable. la médecine fut un choix délibéré malgré les obstacles. le domaine privilégié malgré un milieu social bancal, malgré la difficulté de la tâche. il ne lâcha rien. sacrifiant des nuits blanches, sacrifiant parfois des moments relationnels pour ne rester que la tête plongée dans ses bouquins encore et toujours. des livres qui se multipliaient par centaines dans sa chambre d'étudiants. des schémas qu'il avait fini par accrocher sur tous les murs de sa chambre pour les connaître sur le bout des doigts. ou encore de ces fiches de révisions qu'il avait emporté pratiquement partout. un bourreau de travail qui parfois avait désespéré ses amis sans forcément le décourager. le but était si proche. il le sentait sous ses doigts, sous sa peau. il n'avait qu'à s'acharner un tout petit peu plus et le graal serait là. enfin.

nothing breaks like a heart
il était beau. de ces sourires qui pourraient damner n'importe quel individu. pouvoir extatique qui l'a tout de suite fait tomber. et puis cette connexion qui finit par être évidente avec lui. ses baisers fiévreux sur sa peau. une liaison cachée qu'il lui avait imposée sans qu'il n'en prenne d'abord conscience. une petite bulle à eux qu'il n'aurait percé pour rien au monde. le secret a été bien gardé. vivons heureux, vivons cachés. une passion dévorante qui a pourtant failli le consumer tout entier. des rendez-vous sur le pouce qui toujours développait quelque chose en lui. un plus qu'il n'osa formuler les premières semaines. des moments passionnels qui finirent par n'être que souffrance quand l'heure de la séparation était annoncée. il en voulait plus, son coeur n'en accepterait pas plus. alors il finit par lui dire. par poser des mots sur les maux. par lui dire que c'était l'avoir tout entier qu'il voulait. il voulait pouvoir poser des mots sur ce qu'ils étaient, mais surtout pouvoir dire qu'il était à quelqu'un et seulement à lui. passion qui s'était voué en quelque chose de plus durable dans sa poitrine. une demande qu'il crut de trop. un ultimatum qu'il crut percevoir comme déplacé pour l'autre. pourtant un matin, il le découvrit devant sa porte avec un carton d'affaires à lui dans les mains. mois de bonheur absolu qui s'en suivit. une vraie relation, des moments passés à deux qui restèrent gravés dans sa mémoire. un semblant de normalité qui lui avaient presque donné des ailes. c'était si beau, c'était si excitant. peut-être une folie après si peu de temps à se connaître réellement. pourtant son coeur ne mentait pas. il battait si fort pour lui qu'il le sentait sortir de sa cage dès qu'il osait poser un regard sur lui. damnation pour un homme qu'il pensait avoir pour lui tout seul. enfin. si seulement. coeur en feu qui s'est approché bien trop du soleil. la chute a été rude. myocarde qui tombe quand un matin il découvre un mot à côté d'une place froide. c'était fini.

till forever falls apart
des mois à se demander pourquoi. des semaines à rechercher une explication qui ne viendrait jamais. jusqu'à par finir par abandonner. il y a des silences qu'il ne faut déranger. alors la vie continue. des études, des amis. parfois même un coeur qui recommence à battre. ça ne dure jamais très longtemps. et puis il y a ce mariage où il est invité. mais où il le retrouve aussi. enfer et damnation. il a beau résister, il a beau avoir toute la volonté du monde. il retombe dans ses travers, il retombe pour lui. il craque ce jour-là. pour ses beaux yeux, pour ce coeur de pierre qui l'avait pourtant bien amoché. il se dit que c'est qu'une fois, qu'il est jeune. sauf addiction enclenchée qui jamais ne s'est arrêtée. une même pas relation avec un bouton on/off que l'autre prenait plaisir à activer ou non. un coeur totalement mis à sa disposition. il se détestait pour ça, de subir ainsi. à dire oui pour quelques heures alors que jamais il ne serait à lui. et parfois ça durait par des mois voire des années de silences. des moments où il pensait être débarrassé pour mieux replonger un soir quand il toquerait à sa porte. trop bon trop con. des regards suppliants qui finissaient toujours par l'avoir. coeur d'artichaut qui pourtant n'avait bourgeonné que pour lui. pourtant, il y a eu d'autres relations. des hommes qu'il finit par rejeter car il était là. car cet homme l'avait enchainé. malgré lui, son coeur tombait encore et encore pour lui. s'il l'appelait, il répondait présent. s'il lui demandait de l'aide ou avait besoin juste de lui, il était là pour lui. il était sa bouée de secours alors qu'il se noyait lui-même. il s'enfonçait dans quelque chose de mauvais. il était bien trop au courant. et il a essayé de mettre un terme à tout ça. de tout envoyer en l'air définitivement. mais c'est plus fort que lui. plus fort que ce myocarde totalement dévoué à lui. et il se détestait tellement pour ça. d'être si faible, de le laisser entre à nouveau encore et encore. de n'être que ces chaines à ses propres poignets. mais jusqu'à quand.

en vrac
a toujours son téléphone de branché à cause des urgences ― déteste le sport sous toutes ses formes, n'a jamais été trop doué pour ça, et s'ennuie au bout de trente secondes de courses ― a un chien qu'il a nommé skippy, adopté en spa, et qu'il emmène avec lui parfois, pour une thérapie canine, sous l'accord de ses patients ― est misophone et pourrait devenir fou rien qu'avec un bruit de stylo ― range son bureau impeccable, a un peu un toc de ménage/d'organisation ― prend souvent des nouvelles de sa mère ― met toujours de la musique en passant le balai quitte à ce que ça se transforme en concert improvisé ― ne sait absolument pas dessiner, ses bonhommes ressemblent à des patates, chose qui fait beaucoup rire sa presque nièce emmy ― ne tient pas forcément bien l'alcool ― n'est pas un cuisinier professionnel mais sait se défendre et n'hésite pas à se servir de tutos pour en apprendre toujours plus ― le vendredi c'est toujours la tradition des pizzas et films chez lui ― a comme saga préférée celle de retour vers le futur qu'il ne peut s'empêcher de regarder au moins une fois l'an ―  a essayé le surf, rêve d'enfant, mais n'est clairement pas fait pour ça, n'a aucun équilibre, a renoncé à ce rêve ― est inscrit sur une application de rencontres mais n'est pas forcément très à l'aise avec tout ça, préfère la spontanéité de l'instant ― dort avec les volets ouverts, a besoin d'avoir les rayons du soleil pour se réveiller, même si c'est tôt le week-end ― est parfois bien trop gentil, donne sa confiance trop rapidement, chose que ses amis ne cessent de déplorer ― se moque d'être ridicule ou non, peut faire des grimaces pour faire rire les enfants, mettre des déguisements, bref se laisse vivre comme bon lui semble la plupart du temps ― a toujours voulu des enfants mais a toujours su que ça serait bien trop compliqué, a toujours un peu renoncé à tout ça ― est très gourmand, et ne refuse jamais de la nourriture ― est un fan absolument de disney, ne s'en cache pas et n'hésite pas à porter les fameuses oreilles connues juste en regardant l'un de ses classiques, pour son propre plaisir ou faire rire les plus jeunes.

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