l'écho d'un passé fragile (elizabeth)

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 l'écho d'un passé fragile (elizabeth)


Heidi Atwell
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Heidi Atwell
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à contacter : bailey sawyer
présence : présente
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âge : vingt-sept ans de doutes et de remises en question continuelles
statut civil : célibataire. elle n'a pas le coeur à l'amour pour l'instant, mais elle se permet de butiner un peu
occupation : étudiante en deuxième année de littérature et correctrice pour la maison d'édition jolie plume depuis à peine un mois
adresse : fortitude valley. seule dans un petit loft au #602
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : inceste, pédophilie, zoophilie, automutilation
warning : avortement, sexualité (légère)
disponibilités : 4/6 rp's disponibles
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· Sam 7 Oct - 6:14

l'écho d'un passé fragile

@Elizabeth Taylor


(tw : mention de cure de désintoxication).

une photo de son cheval retrouvée dans une vieille boîte à souvenirs.
ses bottes d'équitation retrouvées au fond d'un placard.
une lettre écrite de la main de sa meilleure amie d'enfance, alors que celle-ci était en cure de désintoxication.


toutes ces petites choses rendaient heidi de plus en plus nostalgique. souvenirs pourtant pas si lointains, mais qui étaient pour la plupart associés à des difficultés qu'elle avait vécue plus ou moins récemment. avec toutes ces émotions qu'elle vivait et les événements de la dernière année, heidi avait ressentit le besoin de retourner au ranch où elle avait grandit. cela devait bien faire quinze ans qu'elle n'y avait pas mis les pieds. elle se demandait si l'endroit avait beaucoup changé. les gens changent, les lieux aussi. rien n'est éternel.

à cette heure matinale, l'endroit est calme et silencieux. les chevaux se promènent tranquillement dans leur coin. heidi perçoit une ombre un peu plus loin et elle décèle très bien à qui appartient cette silhouette.

elizabeth.

la brune était à la fois surprise et "préparée" à voir son amie au ranch. le ranch où elles avaient passé la majeure partie de leur enfance. ce ranch qui les avait à la fois éloignées. l'une étant prise dans une spirale de performance, tandis que l'autre ressentait l'urgent besoin de s'émanciper. une drôle de sensation envahit heidi. elle a une impression de déjà-vu. combien de fois les deux amies se sont-elles rencontrées ici... mais aujourd'hui, plus rien n'est pareil. ce n'est pas la même ambiance d'excitation et de passion qui règne en ces lieux. heidi hésite entre briser la glace ou vivre son moment pour elle-même. son choix s'arrête sur la décision de briser la glace. "salut eliz. ça va ?" après tout, les deux filles sont encore amies malgré certaines blessures difficiles à guérir. "tu es bien matinale... qu'est-ce qui t'amène dans le coin après tout ce temps ?" heidi se pose effectivement beaucoup de questions sur les raisons de sa présence ici...

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Elizabeth Ackerley
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à contacter : beth
présence : présent.e
l'écho d'un passé fragile (elizabeth) Uvuk
âge : vingt-huit ans, née un quinze décembre 1995, en plein coeur de brisbane.
statut civil : célibataire. parce qu'elle a fini par briser le cœur de son ex-fiancé. cœur calciné. cœur cloisonné. elle ne cherche plus à aimer. faudrait-il encore qu'elle s'accepte comme elle est avant d'ouvrir son cœur.
occupation : ancienne cavalière professionnelle déchue de son statu quo d'étoile montante à la suite d'une chute. reconversion en tant qu'agente immobilière. choix par dépit. choix par défaut. tentative vaine de redorer son propre blason aux yeux d'un paternel déçu.
adresse : kangaroo point. un appartement, au numéro 045.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : pédocriminalité ; cruauté animale ; violence sexuelle (+on en parle en mp)
warning : accident ; fausse-couche ; fracture ; opération ; décès d'un animal ; addiction ; auto-destruction ; pensées sombres
infos rp : moyenne de 700 - 1000 mots (et plus) ; rp le weekend essentiellement.

langue : français uniquement.
couleur des dialogues : #457b9d.

en vrac : moodboard

beth, elle se couche-tard pour se lever tôt. pas dû genre a avoir besoin de beaucoup de sommeil. sans doute un reste de l'hôpital et des nuits courtes des veilles de concours. elle mange toujours le matin, rarement à midi. prendra une collation vers quatre heures, si son ventre cri famine. depuis son accident, elle va faire du footing quatre fois par semaine et prend des cours de natation. pas question pour elle rester inactive. elle a retenté de monter à cheval, mais, elle se laisse trop facilement envahir par sa peur. quand elle ne trouve pas le sommeil, elle fait un footing sur la plage. elle ne conduit pas, bien qu'elle ait le permis. s'achètera peut-être un jour une voiture. se rend au boulot à pied, qu'il pleuve ou qu'il vente. ne fume qu'en soirée. quand l'alcool téléphone à la nicotine. ne boit que du café noir, jamais de thé. elle sent les orchidées et les roses. sa fleur préfère est l'hortensia. a rangé ses affaires et celles de raja dans une malle scellée dans son garage. n'a gardé que quelques photos, coupes et médailles dans son salon. elle parle quatre langues. l'anglais, l'allemand, le russe et le français. beth, avant son accident, était une téméraire. une battante. une amoureuse de la vie. depuis le jour tragique, elle est moins lumineuse. plus sombre. plus anxieuse. beth, elle a toujours été sensible, mais elle s'est renfermée. elle a cloisonné ses sentiments. par peur d'apparaître trop faible, trop fragile. ça la rend hautaine, presque froide, de tout masquer, tout le temps. beth, elle a des relations d'un jour, parfois de deux, jamais de plus. elle ne veut pas s'attacher. elle ne veut pas donner. elle a trop peur de faire des pots cassés. de perdre et de souffrir, encore.

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· Sam 28 Oct - 22:19

l'écho d'un passé fragile

tw : mention du décès d'un animal.

Six heures.
Tic-tac de l'horloge qui grappille le silence d'un appartement dénudé d'âme. Est-ce, parce qu'elle n'a pas dormi qu'elle reste ainsi stoïque, couchée sur la couette de son lit, Elizabeth ? Un soupir dont le souffle s'emmêle avec la fumée d'une cigarette qui se consume dans un cendrier ; à peine fumée, guère entamée. Longue inspiration avant de se projeter vers l'avance en expirant. Les longueurs blondes parfaitement plaquées dans son dos. Comme si, rien, ni personne, ne pouvait abîmer l'ingénue. Pieds qui touchent le sol, sans même tressaillir du contact gelée du carrelage. Sourire en coin qui s'évapore. Bruit sourd d'une cafetière hors de prix qui moue le grain. Café noir. Sec. Sans sucre. Quelques fruits coupés en quartiers. Téléphone agrippé entre les doigts, George, préparez la voiture. Nous sortons. qu'elle indique en avant d'avaler presque cul-sec l'expresso. Un jean, une paire de boots. Un long manteau. Rien d'extravagant. Rien de coloré. Des nuances de gris et de noir. Comme dans son monde, à beth. Comme dans ces nuits qui rythment ces jours. Tout est maussade. Même lorsque le soleil brille dans l'horizon. Tout reste sad. Cheveux remontés dans une queue haute. Lisse. Sans la moindre faille. Sans la moindre mèche folle.

Bottines qui claquent contre les escaliers en béton. Le garage est ouvert. Le chauffeur est déjà là. Debout à la portière d'une BM noire comme l'ébène. Un sourire, elle le salut. Contourne le véhicule pour ouvrir une malle. George, vous voulez bien ouvrir le coffre ? demande-t-elle tandis qu'elle s'accroupît devant l'objet de sa convoitise. La malle laisse s'échapper des effluves de cuirs. Bras qui passe sous une selle qu'elle dépose presque aussitôt dans le coffre. D'une paire d'étrivières qu'elle ajoute. D'étriers, d'un bridon. Quelques protections toutes aussi neuves les unes que les autres. Seul un tapis, un licol et une couverture demeure désormais dans la malle. George, pouvez-vous attraper la selle de dressage sur l'étagère ? Il s'exécute. L'amplitude de son bras étant limité, il lui aurait été impossible d'atteindre et de maintenir le harnachement depuis cette hauteur. Coffre fermé, elle s'installe. Quelle est votre destination ? , un silence nous allons au ranch, quelqu'un est intéressé par ces veilles affaires. Autant qu'elles soient utiles, vous ne pensez pas ? Il hoche la tête, se retient d'émettre une avis qui irait à l'encontre des pensées de la jeune femme. Et le temps passe avec les paysages qui défilent. Ils quittent la ville, peu à peu. S'éloignent des buildings, de l'agitation du centre. Forêts qui se dessinent, champs à perte de vue. L'acheteur devrait déjà être sur place. Nous ne nous attarderons pas. Il hoche la tête, une fois encore. Ralenti pour avancer sur le chemin caillouteux. Puis se gare dans une allée. La porte s'ouvre de nouveau.

Vous n'avez qu'à laisser le coffre ouvert. Je reviens. Corps qui s'extirpe de l'auto. Bottines qui claquent contre le sol. Une bouffée d'air avant de pénétrer dans l'écurie. Tout est calme, rien ne bouge. Sans doute, est-elle en avance. Comme souvent. Pas la peine de réfléchi pour se guider, le lieu est gravé dans sa mémoire, mais beth semble éviter la moindre nostalgie. Tourne vers la droite pour se rendre au bureau de la direction : celui de l'acheteur. Personne. Talonnettes qui font un demi-tour. Corps qui glisse dans l'allée qui sépare les rangées de box. Beth, elle n'a jamais remis les pieds ici après la mort de Raja. Ses parents, tout du moins sa mère, s'est chargée de vide ses affaires. De remettre de l'ordre dans son casier, de récupérer flots, coupes et médailles. Elle estime sans doute qu'elle n'a plus d'attache ici. Plus de raison de croire que ce monde est encore le sien. De toute manière, tout a changé. Et puis elle serait bien incapable de remonter sur le dos d'un cheval. L'idée en elle-même lui est bien trop douloureuse. Et effrayante. Bien qu'elle ne l'admettra jamais. Au croisement, un fantôme. Heidi. La blonde s'immobilise. Pourvu que la brune décide de faire demi-tour. Raté.

Bonjour Heidi. Qu'elle extirpe d'entres ses lèvres. Un demi-sourire qui remonte en coin. Par politesse, sans doute. Faut dire qu'une porte de prison semble être plus chaleureuse que beth. Elle écoute, hausse une épaule et répond presque au tac-au-tac, des affaires à vendre. Rien d'évasif, simplement les faits. Pourvu qu'on la sorte de cette discussion matinale qu'elle n'a guère choisie. Pourvu que l'acheteur arrive. Un silence, qui s'accompagne des mâchoires brouteuses des chevaux. Et toi ? , qu'elle demande de sa voix monocorde. Pas comme si elle avait envie de faire la causette. Pas comme si ça l'intéressait réellement. Qu'importe, elle a le pied dedans maintenant, autant faire comme si.


Dernière édition par Elizabeth Taylor le Jeu 14 Déc - 22:00, édité 1 fois
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Heidi Atwell
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· Sam 2 Déc - 6:02

l'écho d'un passé fragile

@Elizabeth Taylor


(tw : mention de cure de désintoxication).

quand heidi aperçoit elizabeth, ici, au ranch de leur enfance, où elles ont tant partagées; peines, fiertés, insécurités, passion, une foule de souvenirs et d'émotions contradictoires refont surface. l'endroit en lui-même était identique aux souvenirs qu'elle en avait gardés. mais sa relation avec eli, elle, avait beaucoup changée. elle était à milles lieux de celle qu'elles entretenaient autrefois. les meilleures amies se sont éloignées, ont perdu leur complicité et beaucoup de non-dits pèsent lourd entre elles.

heidi a décidé de briser la glace. dans les derniers temps, c'est beaucoup elle qui avait fait les premiers pas vers son amie. en plusieurs circonstances. pourquoi ce serait différent aujourd'hui ? mais elle le regrette aussitôt en voyant la froideur d'elizabeth. le froid présent entre les deux (meilleures) amies est aussi intense que le froid qu'il fait dehors. on atteint presque les degrés sous zéro. heidi ne s'attendait pas à ce que la blonde se jette dans ses bras, mais elle n'imaginait pas qu'elle serait aussi distante non plus. ce n'est pas le genre de retrouvailles qu'elle imaginait, pour le coup.

en même temps, heidi comprenait l'attitude d'elizabeth. la jeune femme avait vécu de dures épreuves dans les dernières années. c'est normal qu'elle ne soit pas réjouie par le fait de se trouver là. heidi pensait qu'eliz avait mis une croix sur tout ce qui est en rapport à l'équitation. elle s'attendait à ce que la blonde ne remette jamais les pieds sur ce lieu chargé de souvenirs. désormais, chacune d'entre elle avait ses propres réticences en rapport avec leur ancienne passion commune, l'équitation. elle n'est donc pas surprise quand eli lui dit qu'elle est là pour vendre des effets personnels. mais elle voit bien que la blonde n'a pas particulièrement envie de répondre à ses questions. "moi je suis là parce que j'ai réalisé que cet endroit me manquait. en faisant un ménage, je suis retombée sur mes accessoires d'équitation et j'ai eu envie de revenir ici." encore une fois, on constatait bien qu'elles étaient loin d'être là pour les mêmes raisons. l'une y était pour oublier, effacer, tandis que l'autre était là pour renouer.

le silence se faisait pesant, la discussion forcée. on sentait tout le poids des ravages dont leur amitié avait été victime. plus rien n'est comme avant. "comment tu vas ? honnêtement.."

tentative d'ouvrir le dialogue, de laisser parler leurs coeurs comme elles le faisaient si naturellement à l'époque. réparer ce qui est brisé, un pas à la fois. faut bien commencer quelque part...

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· Jeu 14 Déc - 21:56

l'écho d'un passé fragile

tw : mention de cure de désintoxication

Elizabeth, Heidi. Heidi, Elizabeth. Durant de longues années aucune n'allait sans l'autre. Toujours fourrée l'une chez l'autre. Toujours ensembles pour le meilleur comme pour le pire. Presque comme des sœurs. Mais lorsqu'une amitié comme la leur, aussi solide fut-elle, se brise, tout semble perdu. Le destin s'est acharné sans leur laisser le temps de reprendre une bouffée d'air. Depuis l'accident de beth, tout s'est enchaîné. L'hôpital, la rééducation, les traitements, l'addiction, la séparation, la cure de désintox. Beth, elle s'est fermée. Murée dans un silence qui semble inébranlable et qui se pare, parfois, de piques sanglantes. Devenue statue de marbre. Cœur prison. Cœur passion. Le myocarde ne bat plus, tout au plus, il survit. L'encéphale ne pense plus. Tout est cloisonné. Tout est empoisonné par la colère et la douleur. Et pour tout avouer, ça tient sans doute du miracle si elle est encore en vie, beth. Si ses pieds foulent le sol de ce centre équestre longtemps adulé. De ces souvenirs qu'elle piétine par son insolence. De ce regard qui pique, qui frappe, qui s'ancre un instant dans les prunelles d'heidi. Haussement d'épaules à la réponse de la brune, tu as toujours été accrochée aux souvenirs, toi, qu'elle répond du tac au tac. Sans pour autant prendre le temps de laisser la moindre émotion transpercer ses paroles. Phrase reproche, phrase qui vient piquer sous le myocarde, qui pourrait en déstabiliser plus d'un. Beth, elle n'a plus rien de solaire. Plus de rien de chaleureux, plus rien qui ne laisse émaner une bride de sympathique. Elizabeth, elle est comme un fantôme sans couleur. Une ombre sans présence. Corps désincarné. Amas d'âme calcinée.

Et puis la question. L'honnêteté. Est-elle seulement honnête avec elle-même, beth ? Incapable de se satisfaire de sa vie qu'elle juge profondément misérable. De ces journées à vendre des maisons à des bourgeois. Des jours, des mois, des années à subir l'indifférence d'un père. L'inquiétude d'une mère. Les pertes. La descente aux enfers qui n'en termine plus. Puisse Dante lui ouvre les portes sous peu. La tourmente. L'orage, l'ouragan. Rien ne tourne plus rond chez beth. Sourire en coin qui s'étire, elle hausse les épaules, laisse ses prunelles glisser ailleurs. Contemple le bois verni d'une porte. Les nervures de l'ouvrage. L'ouïe s'éternise sur l'inspiration du cheval le plus proche. Puis elle pique, beth. Comme la tempête qui frappe, elle abîme. Dis-moi, à quoi tu t'attends avec cette question au juste, Heidi ? Que recherches-tu ? T'es-tu déjà demandée ce que tout perdre, du jour au lendemain, peut engendrer comme dommages dans l'esprit humain ? Honnêtement ? , qu'elle répond tandis que ses prunelles se braquent de nouveau contre le visage de son (ex) meilleure amie avant de reprendre dans la foulée, tu veux savoir ? Ça détraque. De tout perdre. De se lever chaque matin pour vivre une vie merdique. De ne plus être capable de passer devant une caisse de trophée sans en avoir la nausée. De tomber du piédestal paternel sans la moindre possibilité de se racheter. Déception qui se lit dans ses prunelles. D'être le sujet épineux des conversations familiales. Tu veux une réponse honnête ? Très bien. Rien ne va. Rien n'ira jamais plus. Mais crois-moi, c'est plus simple de mentir et de dire que tout va pour le mieux que de devoir faire face à l'empathie forcée du monde. Et de l'empathie, des condoléances, d'une forme de tristesse partagée dans un élan d'humanité, je n'en veux plus. Pas même de toi. Tout était sorti en un flot de paroles. Dans la même tonalité neutre et vide de toute émotion vivace. Hormis, peut-être, une colère perceptible. Contre le monde, contre tout le monde et contre elle-même avant tout. Beth, elle a lâché les vannes sans prendre des pincettes parce qu'au fond le sarcasme, la méchanceté, la froideur, sont désormais les seuls moyens qu'elle est encore capable de déployer pour se protéger d'une éventuelle faille qui pourrait, aisément, la briser à nouveau.
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Cupid of Brisbane
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· Ven 15 Déc - 21:40

intervention d'elizabeth et heidi

Alors que la conversation d'Elizabeth et Heidi semble plutôt mal tourner, un homme non loin d'elles monte tranquillement sur un cheval. Mais quelques minutes plus tard, il fait une chute brutale, attirant l'attention des deux femmes. De quoi réveiller peut-être quelques traumatismes...


○ Cette intervention a été proposée par un·e membre du forum et est à prendre en compte dans la suite du rp. l'écho d'un passé fragile (elizabeth) 3832728143

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Heidi Atwell
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· Mer 17 Jan - 7:49

l'écho d'un passé fragile

@Elizabeth Taylor


(tw : mention de cure de désintoxication).

c'est vrai que c'est heidi qui a ouvert le flot émotionnel déchaîné en demandant à elizabeth comment elle allait, mais elle ne s'attendait pas à recevoir une telle attaque. c'est une avalanche de colère et un discours froid qui s'abattent sur heidi. abasourdie, la brune se demande par où commencer pour répondre. car oui, elle compte réagir aux propos d'elizabeth. elle ne la laisserait pas lui parler ainsi sans rien dire. pas après tout ce qu'elle a fait pour elle. "wow.. t'as le culot de me dire ça ? tu peux dire ça à d'autres, elizabeth, mais pas à moi. tu sais très bien que j'ai toujours été là pour toi, j'ai été la première à te soutenir quand t'as tout perdu. y a-t-il une seule fois où je t'ai laissée tomber ? jamais. même dans les moments où moi-même j'allais mal, j'ai toujours fait passer ton bien-être en premier."

heidi avait toutes les raisons du monde de reprocher à eli de ne pas avoir été assez présente pour elle. mais elle ne le fit pas, car elle savait qu'elizabeth n'allait pas bien. elle n'était pas en mesure d'être empathique ou de se mettre à la place des autres pour le moment. heidi avait aussi toutes les raisons du monde d'en vouloir à son ancienne meilleure amie. selon heidi, c'est un peu à cause d'eli que leur amitié est brisée. mais elle ne dit rien, heidi. parce qu'elle préfère continuer à se battre. elle ne veut pas laisser leurs épreuves avoir raison d'une si longue amitié. alors elle encaisse coup sur coup, mais pas sans renchérir une deuxième fois. "alors fais-moi plaisir et arrête ton petit numéro de pauvre fille incomprise. j'y crois pas. t'as raison.. je sais pas ce que ça fait de tout perdre, car je l'ai jamais vécu. mais j'étais aux premières loges quand toi t'as tout perdu. j'ai vu comment ça t'as détruit.. et je t'ai jamais prise en pitié, tu le sais très bien. j'ai toujours essayé de t'aider du mieux que j'ai pu." une larme de colère coule doucement sur la joue d'heidi, mais elle ne laisse rien transparaître dans sa voix et reste de glace.

tandis qu'elle reprend ses esprits, la jeune atwell aperçoit un homme pas trop loin d'elles qui semble très intéressé à leur conversation. cela frustre heidi qui a envie de lui lancer un "j'peux vous aider ?" elle déteste se faire reluquer comme un animal de zoo. lorsque le regard de l'homme croise celui d'heidi, il baisse les yeux et s'éloigne pour aller chercher son cheval. la jeune femme profite de ce moment d'intimité retrouvée pour relancer la discussion sur un ton plus doux. "t'es plus la même depuis longtemps déjà. j'ai perdu la elizabeth que j'aimais. tu penses que ça me fait plaisir de te voir comme ça ? de te regarder te détruire sans pouvoir rien faire ?" ça lui a fait mal à heidi. c'est comme si on avait détruit une partie d'elle en même temps. elle en avait subi les contrecoups elle aussi. mais elle n'allait pas jouer la fille qui fait pitié d'avoir échoué à sauver son amie.

alors que le dialogue se fait de plus en plus intense entre les jeunes femmes, voilà que l'homme qui les dévisageait toute à l'heure tombe d'un cheval sur lequel il était monté entre temps. c'est une blague ? heidi regarde autour d'elle. il n'y a pas d'employé du ranch dans les parages. par réflexe, elle s'élance dans sa direction afin de lui venir en aide, coupant court à sa conversation avec eli. peut-être que cette petite intermission leur permettrait de reprendre leurs esprits...

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Elizabeth Ackerley
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âge : vingt-huit ans, née un quinze décembre 1995, en plein coeur de brisbane.
statut civil : célibataire. parce qu'elle a fini par briser le cœur de son ex-fiancé. cœur calciné. cœur cloisonné. elle ne cherche plus à aimer. faudrait-il encore qu'elle s'accepte comme elle est avant d'ouvrir son cœur.
occupation : ancienne cavalière professionnelle déchue de son statu quo d'étoile montante à la suite d'une chute. reconversion en tant qu'agente immobilière. choix par dépit. choix par défaut. tentative vaine de redorer son propre blason aux yeux d'un paternel déçu.
adresse : kangaroo point. un appartement, au numéro 045.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : pédocriminalité ; cruauté animale ; violence sexuelle (+on en parle en mp)
warning : accident ; fausse-couche ; fracture ; opération ; décès d'un animal ; addiction ; auto-destruction ; pensées sombres
infos rp : moyenne de 700 - 1000 mots (et plus) ; rp le weekend essentiellement.

langue : français uniquement.
couleur des dialogues : #457b9d.

en vrac : moodboard

beth, elle se couche-tard pour se lever tôt. pas dû genre a avoir besoin de beaucoup de sommeil. sans doute un reste de l'hôpital et des nuits courtes des veilles de concours. elle mange toujours le matin, rarement à midi. prendra une collation vers quatre heures, si son ventre cri famine. depuis son accident, elle va faire du footing quatre fois par semaine et prend des cours de natation. pas question pour elle rester inactive. elle a retenté de monter à cheval, mais, elle se laisse trop facilement envahir par sa peur. quand elle ne trouve pas le sommeil, elle fait un footing sur la plage. elle ne conduit pas, bien qu'elle ait le permis. s'achètera peut-être un jour une voiture. se rend au boulot à pied, qu'il pleuve ou qu'il vente. ne fume qu'en soirée. quand l'alcool téléphone à la nicotine. ne boit que du café noir, jamais de thé. elle sent les orchidées et les roses. sa fleur préfère est l'hortensia. a rangé ses affaires et celles de raja dans une malle scellée dans son garage. n'a gardé que quelques photos, coupes et médailles dans son salon. elle parle quatre langues. l'anglais, l'allemand, le russe et le français. beth, avant son accident, était une téméraire. une battante. une amoureuse de la vie. depuis le jour tragique, elle est moins lumineuse. plus sombre. plus anxieuse. beth, elle a toujours été sensible, mais elle s'est renfermée. elle a cloisonné ses sentiments. par peur d'apparaître trop faible, trop fragile. ça la rend hautaine, presque froide, de tout masquer, tout le temps. beth, elle a des relations d'un jour, parfois de deux, jamais de plus. elle ne veut pas s'attacher. elle ne veut pas donner. elle a trop peur de faire des pots cassés. de perdre et de souffrir, encore.

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· Ven 1 Mar - 16:22

l'écho d'un passé fragile

@Heidi Atwell


(tw : mention de cure de désintoxication; chute de cheval ; vomissements).

Les mots d'Heidi coulent sur Beth. Comme un torrent qui dévale une montagne. Sans faire de grabuge. Comme la caresse d'un vent, mauvais certes, mais qui n'aurait aucun impacte sur l'environnement. Comme une plaie qu'on ouvrirait de nouveau, à vif, sans anesthésie et qui, pourtant, n'en redeviendrait pas douloureuse. Les mots d'Heidi ont cet effet-là, sur Beth. Ça ne la touche pas. Ça ne la touche plus, Elizabeth. Le malheur des autres. Les larmes des autres. Les cris de désespoir des autres. Ça ne l'atteint plus. Ça n'a pas l'effet d'une bombe ou d'un feu qui viendrait faire exploser la bombe. Ce n'est qu'une étincelle qui s'éteint aussitôt touche-t-elle le marbre de Beth. La blonde cligne des yeux. Observe. Écoute, sans retenir. Hausse les épaules dans ce mouvement de désinvolture sublime dont elle s'est vêtue. Beth n'a jamais été hautaine. Et ce, malgré le milieu dans lequel elle est née. Jamais n'eut-elle montré la moindre raillerie ou le moindre mépris. Mais, elle n'a plus la prétention d'être la jeune femme solaire et incroyablement amicale qu'elle fut. Car, de ce monde passé, il ne lui reste rien. Pas même l'ombre d'une amitié dont l'écho se fait si fragile qu'il peine à s'immiscer dans le brouillard. Et le pire dans cette histoire, est sans doute qu'elle ne fera pas l'effort de revenir, Beth. Parce qu'elle se complaît dans l'ombre. Qu'elle ne s'alimente qu'en nuances de gris et de noir. Dans un monde en noir et blanc qui la consume, peu à peu, avec son consentement. Les diables finiront par l'avoir. Ce n'est qu'une question de temps. Beth écoute. Soupire sans doute à plusieurs reprises. Laisse ses prunelles tomber ailleurs. Heidi se tait. Un instant. Sans que Beth n'ait le temps de reprendre les rênes de la conversation puisqu'un homme, semble, visiblement bien trop occupé à écouter leur conversation qu'à re-sangler convenablement son cheval. Il ne faudra pas pleurer quand la selle fera un tour sur elle-même, qu'elle songe sans doute en l'observant avec dédain. Heidi reprend. Plus calmement. Quand bien même ça n'adoucit par le regard glacial que lui lance Beth.  

« Tu n'es pas la fée des miracles » qu'elle murmure. Quant à savoir s'il s'agit d'une moquerie ou d'une manière de lui ôter la culpabilité des maux d'Elizabeth, ça ne tient qu'à vous, lecteur, d'en juger. Une inspiration. Beth remonte une clope entres ses lèvres, prête à quitter cette conversation pour s'extirper des allées du ranch. Faut dire qu'elle s'impatiente, un peu, de cet acheteur qui n'arrive pas. Lui aurait-il fait faux bond ? Sans doute. Tandis qu'elle emboîte un pas, pour laisser la brune sur place, un bruit sourd résonne et, en réalité, il ne lui faut pas moins de quelques secondes pour comprendre que l'homme a chuté. Heidi s'élance à la rescousse de l'homme en mauvaise posture. Les gémissements plaintifs ne laissent rien présager de bon. Et tandis que la brune ouvre la porte du manège Beth, elle, reste là. Implacablement immobile. Comme une figure figée. Reine immobilisée sur un échiquier. Tandis qu'un fou murmure dans l'oreille et que la tour ricane dans un coin. Sans doute, s'est-il cassé quelque chose pour geindre ainsi. Un bras. Une jambe. Une épaule. Et sans doute est-ce comme ça que ça commence à tourner dans son esprit, à Beth. Comme une ritournelle lancinante, dont le tempo s'accélérer pour devenir dissonante. Et puis, ça flash. Dans sa boite crânienne. Des images qui se succèdent par brides. Instants d'une vie qui se décarcasse. Le bruit d'une chute. De sa chute. Du craquement de l'os de son épaule. De la douleur qui la paralyse. Ça lui picore même sous la cicatrice désormais. Et Beth, elle reste ainsi. Immobile. Recevant les images d'un passé terni. D'une chute des étoiles jusque dans les souterrains abyssaux des enfers. Aïe, comme le passé, fracasse quand il matraque dans un esprit fragile. Ce n'est plus leur amitié dont l'écho se fragilise mais de vies tout entières dont il est question.

« Le cheval », qu'elle entend comme un écho « le cheval », qu'on répète au loin tandis que l'animal passe la porte du manège pour s'engouffrer dans les allées. Et elle, elle reste là. Immobile. Tandis que la bête lancée au trot se rapproche de sa position. « Stoppez le cheval », qu'on lui hurle. Et peut-être que ça la sort de sa torpeur. Peut-être ça coupe court à la danse magnétique des démons. L'équidé est élancé, trop tard, elle le prendra de plein fouet si elle ne bouge pas. À moins que. À moins qu'elle ne lève une main dans un calme presque olympien, assurant le geste d'un « ohoh ». Et ça le stoppe. Le calme de Beth. D'une durée suffisante pour le tirer par la bride et le faire rentrer dans un box vide. Et puis l'adrénaline retombe. Et Beth, elle a ce goût de fer qui remonte dans la bouche. Qui l'oblige à sortir de l'allée d'un pas vif pour vomir dans un coin. D'un coup, tout remonte. Les larmes, l'angoisse, la peur. Puis un retour vif dans l'épaule. Car elle ne s'est pas rendu compte Beth, mais l'équidé l'a tout de même tiré du bout des rênes. Et ça, ça suffit pour tirailler sa cicatrice. Beth, elle n'a même pas l'idée de retourner voir le cavalier. De toute manière, elle ne serait d'aucune utilité. Puis, en réalité, elle s'effondre dans un coin. À pleurer toutes les larmes de son corps. À trembler sous l'angoisse qui martèle son cerveau. De la peur qui paralyse ses membres. De celle de se retrouver à cheval et de chuter indéfiniment dans ces abysses profonds.


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· Dim 21 Avr - 7:25

l'écho d'un passé fragile

@Elizabeth Ackerley

(tw : mention de cure de désintoxication).

peu importe ce qu'heidi pourrait dire; nommer des faits, verbaliser ses émotions, ses observations, beth n'est pas réactive à ses paroles. ça laisse un goût amer dans la bouche de la brune. ça lui donne l'impression que leur amitié n'est pas aussi importante pour eli qu'elle l'est pour heidi. triste constatation après tout ce qu'elles ont traversées ensemble. force est de constater que c'est l'ombre de beth qui se tient devant elle. "je n'ai pas la prétention de vouloir te sauver. tu sais ce que tu fais, j'imagine. mais je m'en voudrais de ne pas au moins tenter de sauver notre amitié." heidi n'arrivait pas à laisser couler son amitié avec eliz sans rien faire. elle tenait trop à elle. elle ne pouvait pas laisser les épreuves ruiner tant d'années d'amitié. il fallait qu'elle se batte. encore. comme elle l'a toujours fait pour sa meilleure amie. heidi voit bien que son amie n'est pas dans son assiette. ça fait longtemps qu'elle n'a pas vu ses yeux briller ou son sourire s'étirer. elle est possédée par une telle noirceur. c'est inquiétant. heidi aurait espéré que la cure de désintoxication d'elizabeth l'aurait aidée à redevenir la jeune femme solaire et positive qu'elle était avant, mais non.. elle était froide, fermée, voire même méchante envers les personnes qui l'avaient toujours aimée et soutenue, dans les hauts comme les bas. "je m'inquiète pour toi. je ne te reconnais plus. comment on a pu en arriver là ?"

Un bout de phrase résonnait dans la tete d'heidi comme un écho. "je n'en veux pas. même pas de toi." en parlant de l'empathie qu'elle ressent. outch. coup dur pour heidi. elle reçut cette phrase comme un coup de poignard dans le coeur. elizabeth savait où frapper pour que ça fasse mal. la brune n'a pas le temps de trop étaler ses états d'âme, car la chute de l'homme les interrompt brusquement. par réflexe, heidi s'empresse d'aller aider l'homme en détresse. elle doute qu'eli en fasse de même. heidi a peur que la situation ravive les mauvais souvenirs d'elizabeth. parce qu'elle aussi a fait une chute fatale dans le passé qui est à l'origine de sa descente aux enfers. sa carrière a volée en éclats suite à cela. non, non, non. il ne manquait plus que ça. heidi inspecte la cheville de l'homme qui semble cassée. elle n'a rient à portée de mains pour immobiliser l'os. elle ordonne à l'homme de ne pas bouger en attendant les services d'urgence.

de l'autre côté, c'est un tableau complètement différent qui se dessine. on retrouve une elizabeth complètement terrorisée et figée devant un cheval en caval. sans qu'heidi n'ait le temps de comprendre comment, beth a stoppé le cheval d'une main de maître. puis, elle s'effondre. les valves d'émotions s'ouvrent. la elizabeth froide et cinglante laisse place à une elizabeth complètement vulnérable et traumatisée. heidi abandonne instantanément l'homme blessé et court rejoindre son amie. la brune sait à quel point l'incident qui vient de se dérouler a été éprouvant pour elle. ça a brisé la carapace qu'elle s'est forgée depuis toutes ces années pour se protéger.

sans dire un mot, heidi s'assoit aux côtés de son amie et l'enlace dans une étreinte juste assez solide pour l'empêcher de la repousser. et naturellement, malgré la tentative de beth de repousser heidi loin d'elle, une fissure se crée dans le bouclier.  la distance accumulé dans les dernières années commence à se rétrécir pour laisser la place au duo puissant qu'elles formaient jadis. heidi caresse les cheveux de son amie et laisse celle-ci pleurer toutes les larmes de son corps dans ses bras.

finalement, la chute de cet homme avait eu du positif... peut-être que le destin forçait un rapprochement entre les ex-meilleures amies... peut-être que le destin allait jouer les cartes qu'il fallait pour aider elizabeth à guérir de ses traumatismes..

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beth, elle se couche-tard pour se lever tôt. pas dû genre a avoir besoin de beaucoup de sommeil. sans doute un reste de l'hôpital et des nuits courtes des veilles de concours. elle mange toujours le matin, rarement à midi. prendra une collation vers quatre heures, si son ventre cri famine. depuis son accident, elle va faire du footing quatre fois par semaine et prend des cours de natation. pas question pour elle rester inactive. elle a retenté de monter à cheval, mais, elle se laisse trop facilement envahir par sa peur. quand elle ne trouve pas le sommeil, elle fait un footing sur la plage. elle ne conduit pas, bien qu'elle ait le permis. s'achètera peut-être un jour une voiture. se rend au boulot à pied, qu'il pleuve ou qu'il vente. ne fume qu'en soirée. quand l'alcool téléphone à la nicotine. ne boit que du café noir, jamais de thé. elle sent les orchidées et les roses. sa fleur préfère est l'hortensia. a rangé ses affaires et celles de raja dans une malle scellée dans son garage. n'a gardé que quelques photos, coupes et médailles dans son salon. elle parle quatre langues. l'anglais, l'allemand, le russe et le français. beth, avant son accident, était une téméraire. une battante. une amoureuse de la vie. depuis le jour tragique, elle est moins lumineuse. plus sombre. plus anxieuse. beth, elle a toujours été sensible, mais elle s'est renfermée. elle a cloisonné ses sentiments. par peur d'apparaître trop faible, trop fragile. ça la rend hautaine, presque froide, de tout masquer, tout le temps. beth, elle a des relations d'un jour, parfois de deux, jamais de plus. elle ne veut pas s'attacher. elle ne veut pas donner. elle a trop peur de faire des pots cassés. de perdre et de souffrir, encore.

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· Mar 23 Avr - 15:20

l'écho d'un passé fragile

@Heidi Atwell


( tw : mention addiction aux médicaments ; mention de la mort d'un animal ; culpabilité du survivant).

Les mains sont remontées sur les oreilles d'un visage enfoncé dans une paire de genoux remmenés contre un torse dans la respiration est saccadée. Blonde contre la torpeur abyssale. Petites hyènes qui ricanent dans l'encéphale. Qui se moquent de la reine à l'échiquier brisé. Au domaine calciné. Souveraine d'une solitude sans vergogne où les roues du chaos tournent et gagnent sans répits. Et les larmes seules résistent d'une histoire passée. Beth, elle n'a jamais rien eu de mauvais dans le fond. Rien d'odieux, de froid ou de calculateur. Fière d'être l'enfant de son père, certes. Mais son mérite, sa gloire, sa couronne, elle ne la devait qu'à son travail. Qu'à ses heures passées à fouler le sable, à manger la poussière, à se lever aux aurores. Et il aurait été fou de ne pas la trouver belle, radieuse et solaire dans ses jeans délavés, dans ses pantalons d'équitations et ses joggings passés dès l'aube au levant. De la paille dans les cheveux, de la terre jusqu'aux bottes et Raja, toujours, dans son sillage. Car de tous les couples cavalier-équin, il ne put en exister mieux assorti qu'elle ne l'était avec l'hongre noir de jais. Sur cette piste, beth a perdu une partie de la mobilité de son épaule, qui aura certes des répercussions sur sa carrière, mais plus encore que son addiction aux opiacés, il y a la perte de Raja. La perte de sa mobilité, de sa carrière, de son couple peut-être que d'une certaine manière, elle s'y est accommodée. En devenant une ombre, un reflet qu'elle regarde à peine dans les miroirs, certes, mais en s'accommodant de cette vie morose.

Et tandis qu'elle est prise dans sa torpeur. Il n'y a que lui qui compte. Que cette image qui l'envahit, à chacune des larmes qu'elle verse. À chacun des sanglots qu'elle déverse contre l'épaule d'Heidi. Ses larmes-là n'ont jamais été autrement que pour lui. Pour celui qui l'a fait reine du CSE, qui lui a permis de décrocher des médailles, de rêver à des titres, de croire en ses rêves. Histoire crevée dans l'assomption au sommet. Stoppée net. Cassure, fêlure, brisure. Des erreurs sur des parcours, beth en a fait. Des centaines, peut-être des milliers. Certaines lui ont coûté des points, d'autres des médailles. Aucune ne lui avait jusqu'alors coûté la vie de son partenaire de vie, de son meilleur ami. Et quand elle pense à lui, quand elle se remémore la moindre bribe de souvenir, elle a honte. Honte de l'avoir emmené sur ce circuit. Honte de ne pas s'être écoutée quand elle éprouvait un doute sur les conditions physiques de son cheval et d'avoir laissé son coach la convaincre de monter sur l'épreuve. Honte de ne pas avoir été capable de descendre et d'abandonner. Et, dans le fond, plus que tout le reste, la culpabilité la ronge. Parce que pour le regard d'un père, qui aujourd'hui ne daigne plus accorder le moindre regard à sa fille aînée, elle s'est mise en danger et elle a mis un terme à la carrière prometteuse et la vie d'un cheval d'exception. Et pour celle qui n'a jamais cessé de faire passer le bien-être de Raja avant le sien, d'être à l'écoute de son cheval, de toujours analyser le moindre de ses besoins pour mieux le comprendre et créer entre eux une parfaite symbiose cette perte est, non seulement une écorchure vive dans la poitrine, mais l'impression de l'échec de toute une vie. Autant vous dire que lorsqu'elle s'est réveillée à l'hôpital, branchée de part en part et que la nouvelle lui fut apportée elle aurait damnée son âme mille fois pour échanger sa place avec son équidé. Mais voilà, elle n'a pas pu le sauver et ça, ça lui reste au travers de l'esprit. Parce qu'elle n'était pas là, qu'ils ont pris la décision sans elle et que, d'une certaine manière, elle considère l'avoir abandonné. Et le jour où ça arrêtera de la ronger n'est sans doute pas encore levé. Il n'y a qu'une chose qu'elle demande, beth, qu'un souhait, qu'il revienne. Qu'on lui permettre de retrouver ce jeune un peu chétif qui s'est renforcé années après années. Qu'on lui offre les années perdues et celles qui restaient à venir. Galopades aux milieux des champs, à croire que le monde leur appartient. Et tandis que les sanglots cessent, légèrement, elle chuchote : « j'ai tué mon meilleur ami, Heidi » et sans doute est-ce la première fois qu'elle le mentionne ainsi, de vive voix, « c'est moi, Raja est mort par ma faute et ça, ça a tout changé », qu'elle ponctue en remontant son regard contre les prunelles de sa meilleure amie d'enfance.


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