TW : famille dysfonctionnelle, accident d'équitation, décès d'un animal, opération lourde, addiction, drogues, autodestruction, pensées sombres.
âge & naissance :
vingt-huit ans, née un quinze décembre 1995, en plein coeur de brisbane, dans la grande demeure familiale. première fille née d'une union arrangée. enfant espéré, aimé et adoré. elle porte sur ses épaules la dureté du nom ackerley et l'honneur d'une famille ancienne.

origines & nationalité :
australienne. élevée dans la tradition juive ashkénaze léguée par sa mère. bat mitzvah fêtée l'année de ses douze ans.

finances et emploi :
$$$$$, née avec une cuillère d'argent entres les dents. descendante de la richissime famille des ackerley. l'argent à la pelle sur son compte épargne. les zéros par milliers. ancienne cavalière professionnelle déchue de son statu quo d'étoile montante à la suite d'une chute. forcée de se reconvertir dans les affres des affaires familiale. une institution de l'immobilier de luxe australienne menée par la main de fer de son père. agente immobilière. choix par dépit. choix par défaut. tentative veine de redorer son propre blason aux yeux d'un paternel déçu.

statut civil :
célibataire. parce qu'elle a fini par briser le cœur de son ex-fiancé dans son deuil impossible de sa profession, de ses espoirs, de son partenaire équin et d'un enfant, qui se cachait au creux de son ventre et que cette chute ne leur laissera pas l'occasion de rencontrer. sa mauvaise humeur, ses reproches, ses démons, ses déboires et ses addictions auront finalement raison d'eux. cœur calciné. cœur cloisonné. lui, en aime une autre désormais ; elle, ne cherche plus à aimer. faudrait-il encore qu'elle s'accepte comme elle est avant d'ouvrir son cœur.

orientation sexuelle :
purement et fondamentalement hétérosexuelle. parce que le conservatisme paternel le veut. et qu'elle n'est tombée amoureuse que d'hommes dans sa courte existence.

situation familiale :
première fille, aînée d'une fratrie de deux enfants. après elle, un cadet. qui depuis sa chute est devenu l'enfant parfait aux yeux d'un père qui lui en veut, encore, des titres qui ont fait la une. père rude en affaire, fils d'une ancienne famille ayant fait fortune dans l'élevage d'huitre perlière. un poil conservateur. mère aimante, bien que souvent effacée derrière le caractère du paternel.

signe astrologique :
sagittaire à l'ascendance verseau. lune sensible en vierge et une vénus prudente en capricorne. comme si elle en avait quelque chose à cirer, en réalité. car quand bien même l'astrologie aurait prédit sa chute, elle serait montée en selle, tout de même, ce jour-là.

le pire tue-l'amour :
l'idiotie. la bêtise. un être dénudé de savoir vivre, de savoir être et de culture. le mensonge et l'égoïsme, en prime.

un fantasme :
dans un avion, avec un inconnu. lors d'un vol qui l'emmènerait loin, très loin d'ici.

à Brisbane depuis :
sa naissance. n'a jamais bougé. du moins, pas autrement que durant des voyages et des concours. aimerait pourtant s'en éloigner.

traits de caractère :
au premier abord, beth parait comme une personne hautaine et capricieuse. parce qu'elle est une fille à papa. née avec une cuillère en argent dans la bouche, il est aisé de la qualifier de petite bourgeoise. mais beth, elle a le sens de l'effort. sait que seul le travail peut payer. elle est exigeante, ordonnée, parfois un peu stricte. sa carrière de cavalière, elle ne la doit pas à son père, hormis pour l'achat de son premier cheval, peut-être. endurante, bosseuse. elle s'est construite d'elle-même par des heures intensives de répétition, de travail, d'apprentissage et d'échec. en réalité, beth, c'est une altruiste. bien qu'elle cache cette personnalité douce sous une carapace rude et inviolable. parce qu'elle a trop souffert. trop endurée. trop tôt. elle s'est renfermée au point de devenir méprisable. la douleur, ça l'a rendu égocentrique, prétentieuse, parfois presque teigneuse. sa délicatesse noircie par son anxiété. son romantisme calciné par ses blessures. cocktail doucereux. dangereux mélange délicat qui pourrait aisément vous écorcher.

avatar :
nicola peltz (juive ashkénaze, italienne, allemande, anglaise).

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romantisme (30%)	level de drague (80%)
engagement (55%)	passion (55%)
performance au lit (80%)	fidélité (100%)
nombre de cœurs brisés (60%)	recherche de l'amour (2%)

♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ? est-il à sa recherche actuellement ?
même si, enfant, elle rêvait de son conte de fée et de son preux chevalier, pour elle, ce ne sont plus que des balivernes que l'on raconte aux jeunes filles lors d'un premier chagrin d'amour. puis, faut dire, qu'elle n'a jamais eu le bon exemple : le mariage de ses parents est arrangé depuis leur enfance, s'aiment-ils réellement ? quand bien même, elle, elle a eu le choix, beth, quand elle a choisi de se fiancer à gabin. bien qu'il soit, en tout point selon son paternel, le gendre idéal. de bonne famille, avec une situation idéale. le grand amour, beth, elle ne l'attend plus. parce qu'en l'espace d'une année, elle a tout perdu. son cheval, son enfant, son amour. ça l'a trop écorché, d'aimer. pierre lourde à la place du cœur. elle ne peut rien donner d'autre, beth, que des histoires volages. des brides d'humanité dont elle s'échappe une fois le jour levée. faudrait pas qu'elle s'attache, beth. faudrait pas qu'elle se pense encore capable d'aimer.

♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
gabin. le genre d'histoire qui casse un cœur. un bonheur qu'on piétine. comme elle a eu mal, beth, quand tout s'est arrêté. quand sa vie a été mise sur pause. comme elle a souffert, beth. incapable de supporter l'idée qu'elle ne pourra jamais plus remettre un pied dans un étrier ou tout du moins, jamais plus dans un espoir de médaille et de grand prix. toute une vie partie en fumée. faut dire que ça l'a bien amochée, de perdre raja. de perdre le partenaire d'une vie. gabin, lui, il a tout fait pour lui rendre le sourire à sa belle. tout fait pour lui remonter le moral, pour lui montrer que la vie n'est pas si terrible, qu'elle est en vie, qu'il est là. mais il n'a pas suffi. il n'a pas pu remonter la commissure des lèvres de sa douce en un sourire sincère. il n'a pas pu réparer son cœur blessé. il n'a pas su voir qu'elle mentait quand elle disait bien aller. et puis la colère, les reproches, le mépris. ça a fini par les écorcher. et puis le deuil, aussi. d'un enfant qu'ils ne connaitront jamais. lui, ça lui a arraché le cœur. vous savez. beth, elle, elle s'est renfermée. cloisonnée derrière la colère. pauvre gabin. comme il en a souffert, de sa belle. comme il en a crevé, de la voir s'esquinter. elle l'a épuisé, beth. jusqu'à la dernière goutte d'eau. elle l'a épuisé et il a fini par claquer la porte. bague de fiançailles délaissée. il a trouvé refuge ailleurs, gabin. pour peu que ça lui a fait quelque chose, à beth. a peine la porte claquée, le numéro était effacée. les souvenirs jetés et les promesses calcinées. le cœur bousillé.


( ackerley ) famille stricte. enfance militaire, cadrée, organisée. les ackerley sont une ancienne, aux lointaines racines australiennes. de génération en génération, les ackerley ont toujours fait en sorte de s'élever en société. magnifiant le commerce des huitres perlières depuis des générations. naître ackerley, revient à porter l'atlas sur les épaules. quanb bien même son père, cadet de la famille, s'est détaché du commerce ancestrale des huitres pour monter un empire immobilier. à la tête de plusieurs agences immobilières de luxe, il excelle. nombreuses sont les villas qu'il a lui même vendu. en plus de l'acquisition de plusieurs biens luxueux. côté mère, cette dernière est pdg d'une entreprise, née d'illustres parents issus de la classe bourgeoise et dont le père est un ancien ministre des affaires étrangères, porteur de l'ordre d'australie. autant dire qu'il est interdit de ne pas briller aux yeux du monde quand on est un ackerley. et d'autant plus quant on né enfant de bartholomew et eleanor. les deux enfants le savent parfaitement. décevoir leur paternel est la pire des erreurs à commettre dans leur existence. une seule règle, se plier à ses désirs et ne jamais, oh grand jamais, se reposer sur ses lauriers.

( rider ) trois ans. l'âge auquel beth a mis le pied à l'étrier pour la première fois. parce qu'elle l'a demandé, parce que ça semblait lui plaire, d'être perché sur le dos d'un poney. loisir devenu métier. une porte pour exceller. parce qu'en plus, elle était loin d'être mauvaise, beth. évidemment, le paternel n'est pas en reste. lui mettre en tête de devenir la meilleure, ça l'a poussé, beth. les séances sont devenues quotidiennes. un premier cheval. puis un second. et puis raja, l'année de ses dix-huit pour sa sélection en équipe d'australie. raja, le cheval d'une vie avec qui elle se sélectionne pour les JO de tokyo en 2021. complicité qui s'étend au-delà de la simple relation de travail. un allié. une fierté, aussi, dans le regard de ce père pourtant si exigeant. elizabeth ackerley, celle qui aurait dû rafler les titres.

( l'accident ) concours de préparation en 2020. rien de bien compliqué. rien qui ne puisse lui faire peur, à beth. pourtant, ce jour-là, c'est raja qu'elle ne sent pas. quelque chose est étrange avec l'étalon. quelque chose qui va au-delà du simple pressentiment. mais, le coach lui assure que tout est ok. que ce n'est que le stress des JO qui approchent. que c'est normal, que c'est la pression. qu'elle n'a pas a s'en faire, qu'ils ont les capacités, tous les deux. elle n'irait pas au JO si non. elle le croit. sur parole. elle sait qu'il ne ment pas, il la suit depuis plus de dix ans. il a le rôle du mentor, elle sait qu'elle peut compter sur lui. et puis, il y a son père. lui qui est absent, habituellement. qui attend simplement qu'elle ramène les médailles. ça lui fait plaisir, à beth. qu'il soit là, dans le public. quand bien même elle sait qu'il s'attend à des résultats. rien ne compte plus que la première place. les tours s'enchainent. les barres qui chutent. les mauvais temps. le parcours est compliqué, elle le sait, mais elle sait aussi qu'ils sont préparés. qu'elle est prête depuis des années et que ce concours est la porte d'assurance pour les JO. elle sait, que si elle termine première, elle ne sera plus simplement beth, mais elizabeth ackerley, championne d'australie qualifiée aux JO. et puis c'est l'accident. un obstacle, la chute. l'épaule qui heurte avec une violence inouïe un chandelier. raja qui s'effondre. beth qui vole avant de s'écraser dans un fracas contre le sol en sable de la carrière. elle n'a plus réellement de souvenir, beth. simplement les silhouettes qui accourent et les voix qui l'interpellent. sirènes de pompier qui résonnent avant que le noir complet ne l'assomme. raja, ne se relèvera pas. trop sévèrement blessé, le choix est rapidement fait d'apaiser l'animal. sans qu'elle ne puisse rien y faire.

( l'après ) il y a eu l'opération, pour son épaule. celle qui lui laisse une longue cicatrice jusqu'au bas de son deltoïde. cette cicatrice qu'elle ne peut que difficilement camoufler. qu'elle déteste et qu'elle n'ose plus regarder. cette même opération qui réduit la mobilité de son articulation. qui l'empêche d'être, de nouveau, une sportive de haut niveau. et puis, sa peur, constante. de l'échec, de la chute. cette même peur qui l'angoisse une fois qu'elle se met en selle. cette peur qui la paralyse. qui lui fait perdre ses moyens. qui l'empêche de respirer correctement. puis l'addiction. aux médicaments. aux opiacés qui font taire la douleur puis peu à peu, les petites voix dans sa tête. ça l'apaise. ça lui prendra plus d'un an, pour s'en sevrer. pour s'en défaire alors même qu'elle les prenait sans en avoir encore le besoin. comme une petite collation qu'on avale pour se donner un coup de booster. et puis faut retrouver un travail. faut trouver quoi faire dans cette misérable vie qu'elle déteste. aux yeux du paternel, elle est l'échec. alors, elle entre dans les affaires de la famille, se fait former sur le terrain pour être agente immobilière. métier terrain, métier conseil. métier par dépit. elle le déteste, beth. elle déteste ces gens qui la prennent de haut quand elle présentent un bien. elle déteste entendre son nom sonner dans leurs misérables bouches. elle les déteste, tous autant qu'ils sont. mais ils payent son loyer et ses dépenses exorbitantes. combien de fois elle aurait aimé que ce soit elle, qui y soit restée, sur cette piste.

( gabin ) gabin, grand prince. frère ainé de sa meilleure amie. gabin, il a tout pour lui. un père australien dans la finance, une mère française dans la mode de luxe. lui, l'avocat brillant dans le droit des affaires. elle l'a adoré, gabin. idolâtré, même. amour passion, amour fusion. sur tous les points, elle n'a jamais été aussi heureuse, beth, que lorsqu'il lui prenait la main. et puis, une promesse de fiançailles. un mariage qui aurait dû se tenir dans un magnifique château entouré des êtres qu'elle aime le plus au monde. mais cela n'arrivera plus. parce qu'elle l'a brisé, gabin. parce qu'elle l'a malmené avec son deuil impossible. parce que ses addictions, ses angoisses, ses démons, tout ça, ça n'a pas laissé de répit à leur couple. elle ne se supportait plus, beth, alors, comment voulez-vous qu'elle puisse encore en aimer un autre ? gabin, lui. il a tout fait pour la rendre heureuse. pour lui rendre son sourire. mais l'enfant inattendu qu'ils ont perdu à la suite de cet accident, la mort de raja, la fin de sa carrière tout ça a été un poids pour lui aussi. et beth, elle, elle ne l'a pas vu. elle n'a pas vu qu'il allait mal, elle n'avait pas vu qu'ils allaient mal. elle l'a laissé filer, gabin. et le pire, dans cette triste histoire, c'est que ça ne lui a même pas fait mal, à beth. c'est passé sur elle comme une vague qui s'éloigne sans laisser de tracer. sans doute, est-ce mieux ainsi.

( des manies ) beth, elle se couche-tard pour se lever tôt. pas dû genre a avoir besoin de beaucoup de sommeil. sans doute un reste de l'hôpital et des nuits courtes des veilles de concours. elle mange toujours le matin, rarement à midi. prendra une collation vers quatre heures, si son ventre cri famine. depuis son accident, elle va faire du footing quatre fois par semaine et prend des cours de natation. pas question pour elle rester inactive. elle a retenté de monter à cheval, mais, elle se laisse trop facilement envahir par sa peur. quand elle ne trouve pas le sommeil, elle fait un footing sur la plage. elle ne conduit pas, bien qu'elle ait le permis. s'achètera peut-être un jour une voiture. se rend au boulot à pied, qu'il pleuve ou qu'il vente. ne fume qu'en soirée. quand l'alcool téléphone à la nicotine. ne boit que du café noir, jamais de thé. elle sent les orchidées et les roses. sa fleur préfère est l'hortensia. a rangé ses affaires et celles de raja dans une malle scellée dans son garage. n'a gardé que quelques photos, coupes et médailles dans son salon. elle parle quatre langues. l'anglais, l'allemand, le russe et le français. beth, avant son accident, était une téméraire. une battante. une amoureuse de la vie. depuis le jour tragique, elle est moins lumineuse. plus sombre. plus anxieuse. beth, elle a toujours été sensible, mais elle s'est renfermée. elle a cloisonné ses sentiments. par peur d'apparaître trop faible, trop fragile. ça la rend hautaine, presque froide, de tout masquer, tout le temps. beth, elle a des relations d'un jour, parfois de deux, jamais de plus. elle ne veut pas s'attacher. elle ne veut pas donner. elle a trop peur de faire des pots cassés. de perdre et de souffrir, encore.

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