TW : grossesse non désirée, addiction au jeu, violence, abandon paternel.
âge & naissance : né à l'hôpital public de brisbane, le 20 avril 1994. grossesse surprise, pas vraiment voulue, pas abhorrée pour autant, malgré le lot de difficultés promis. et un compteur qui, contre toute attente, affiche maintenant 29 ans ; accompagné d'un corps grinçant avant l'heure, abimé d'une défaite face aux aiguilles qui tournent, indolentes, pas loin d'avoir la bête à l'usure. sont pourtant nombreux à clâmer que c'est l'âge d'or, celui de tous les possibles, quand le guerrier, lui, ne voit que son inéluctable déclin. origines & nationalité : s'il est né en australie, ses origines sont purement syriennes ; ses deux parents sont de là-bas, bien qu'ils ne se soient croisés que par un pur hasard, lorsque le paternel – né en syrie et ayant grandi en france – a mis les pieds à brisbane. son visage arbore les traits d'une terre qu'il ne connaît pas, et qu'il n'ose pas découvrir, de peur de s'y sentir imposteur. finances et emploi : $$$$$$, boxeur professionnel. une tradition familiale. une malédiction de père en fils, que cet appétit démesuré de destruction - souvent rassasié hors des circuits officiels, l'offrande plus volontaire sur l'autel des combats clandestins, là où les vrais animaux s'affrontent. et y'a le jeu. poker, roulette, paris sportifs, miserait sur son propre nom si c'était légal. sait où ça commence, jamais où ça finit, dira que c'est ce qui en fait la beauté ; ce qui les rend fous, lui et les malheureux croisés dans les casinos. azhar ne joue pas pour l'argent, mais pour le frisson. statut civil : seul avec sa langueur, prêt à se plier en quatre pour un regard qu'il s'épuise d'attendre. des années passées le coeur au bord des lèvres, à espérer, sans un mot, qu'elle comprenne et soit sienne. fort dès qu'il faut sourire aux autres, les harponner en une œillade fiévreuse, les honorer du bout des doigts. fort dès qu'il lui faut mentir, affabuler. si mutique, pourtant, quand vient le moment d'affronter la vérité. orientation sexuelle : lui qui ne s'intéresse pas aux étiquettes frémit de celles qu'ils lui colleraient au front, s'ils savaient. c'est qu'il s'abandonne à n'importe quelle étreinte, azhar, et elles se ressemblent rarement. apollon, aphrodite, du pareil au même. probablement pansexuel, mais ça ne se dit pas à haute voix.   situation familiale : il a glané des indices çà et là, sur des origines qu'on ne lui a jamais dévoilées qu'à demi-mot, comme si, pour des raisons opposées, les partis concernés refusaient de réitérer leur histoire, même par la parole. fils d'une passion brève, d'un boxeur et de sa groupie, une union qui n'en a jamais été une, une grossesse inattendue. et un cœur brisé – pas celui qu'on aurait cru. du moins, de ce qu'en avait dit un père qui avait trop bu. la mère avait réalisé qu'elle ne pourrait élever un gosse avec un boxeur raté ; elle avait implanté un beau-père dans le décor. tellement vite, d'ailleurs, qu'il aurait probablement pu devenir patriarche de substitution. dommage que le gosse ne donne pas son cœur si facilement – même à sa mère, il n'en avait cédé qu'une infime partie, un lien ténu qu'il peine – mais s'efforce – à garder tendu. de cette union, une fratrie de substitution, qu'azhar n'a jamais acceptée comme son sang, préférant à cette famille recollée à la hâte l'appartement en ville de papa et ses sacs de frappe. puis ce dernier avait disparu, finalement. peut-être mort, peut-être en prison, ou bien en train de se la couler douce aux bahamas, le veinard – condamnant azhar à une solitude qu'il s'est toujours soupçonnée, sans totalement l'embrasser. signe astrologique : bélier, le feu ; tout indiqué. le pire tue-l'amour : qu'on lui fasse la morale. c'est le privilège de son coach, pas de ses amants, en qui il recherche tout, sauf des parents de substitution. un fantasme : vite réalisés, souvent décevants. rien de comparable à l'idée de l'embrasser, elle. à Brisbane depuis : toujours ; ville berceau, étouffante dans sa présence comme dans son absence.  traits de caractère : loyal, impulsif, acharné, franc, discret, rêveur en secret, go big or go home, mauvais perdant, compétitif, mord d'abord et aboie après, imprévisible, susceptible, folie des grandeurs dans l'adversité, orgueilleux, nostalgique, obsessionnel, têtu. avatar : ahmad kontar (syrien).

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romantisme (27%)	level de drague (65%)
engagement (41%)	passion (100%)
performance au lit (82%)	fidélité (33%)
nombre de cœurs brisés (5%)	recherche de l'amour (20%)

♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ? est-il à sa recherche actuellement ?
peut-être bien qu'il est en plein dedans, à se perdre dans les méandres de l'adoration portée à sa muse sacralisée ; de ce poétique grand amour que l'on surprend sur toutes les lèvres, il n'imagine rien d'autre, incapable en réalité de s'imaginer ressentir plus que ces sentiments languides. et pourtant, quelle tristesse qu'un grand amour qui s'arrête à un seul cœur et n'existe que dans des silences, vainement.

♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
les années perdues qui ne reviendront pas ; les mots laissés en suspens ; les passions dévorantes auxquelles il n'a jamais su s'ouvrir, et celle qui le tourmente inlassablement ; elle, kinsley, qui le regarde au travers de pupilles aveugles, et reste sourde aux battements qui ne s'emballent que pour elle.

(bloodline) Le cuir des sacs de frappe. Le cuir des selles. Au ranch ou à l'appartement, du pareil au même ; ce même parfum entêtant, animal, incrusté dans chaque inspiration. C'était juste plus simple, à l'époque. Quand il n'avait l'âge que de se laisser transporter d'un lieu à l'autre, balloté entre ces entités fissurées, incapables de se regarder, appelées parents, sans avoir son mot à dire. Privé de libre-arbitre, plongé dans la doucereuse euphorie de l'inconscience. Bien ignorant que les effluves régnant où qu'il aille étaient celles du cuir, tout comme il ignore encore, à ce jour, si elles lui procurent réconfort ou ressentiment. (wrong side of the tracks) À l'instar de sa mère, il aurait pu grandir parmi les chevaux. Elle, elle n'avait que trois ans quand les Haddad avaient quitté la Syrie pour Brisbane, accueillis par l'immense bonté de gens autrement durs comme de la pierre, les Bradshaw. Australiens de pure souche, eux, tout comme leur ranch. Leur nom avait perduré après leur mort, après que, faute de descendants et animés d'une confiance inébranlable envers la relève, ils l'aient confié à la fille Haddad, qui n'avait jamais connu d'autre vie. Mais, pour Azhar, tout cela n'avait duré qu'un temps. Le gosse devait avoir sept ou huit ans lorsqu'il avait commencé à savoir comment se rendre d'un foyer à l'autre selon son bon-vouloir. Grimpant dans des bus, sans prévenir, à en faire devenir verts d'inquiétude les parents. Puis ils s'étaient habitués. Résignés, plutôt. Le père manquait de compagnie, la mère, désormais affublée de deux autres enfants, en avait trop. Lui, au milieu, p'tit gars curieux, doté de l'impulsivité des boxeurs et de la liberté des cavaliers ; entre les univers discordants, jamais réellement sûr du pied sur lequel danser. (bloodsport) Vite poussé sur la pente de la violence, dégringolade sans fin ; n'en fut pas été acteur dès le début, plutôt spectateur impuissant, aussi effrayé que fasciné par l'idole paternelle rouée de coups, sous les clameurs enflammées. Et quand c'était trop, quand l'œil se détournait pour épargner la rétine égratignée, c'était le ballet des billets qui faisaient son spectacle. Passés de mains en mains, froissés, moites, puissants. Il s'installait là, le pouvoir, le vrai ; entre les doigts trempés d'or, en esquivant soigneusement les carcasses musculeuses esquintées pour rassasier quelques voyeurs. Il sut alors, Azhar, que le sport, c'était pour la beauté, l'honneur, la gloire ; mais que ce n'étaient jamais les bêtes lâchées dans l'arène dont on décorait les tempes de lauriers. Azhar les aimait pourtant, la beauté, l'honneur, la gloire ; l'animalité fiévreuse qui s'emparait des muscles bandés, la vivacité fauve des guerriers. Le gosse voulait devenir grand, se frotter à la discipline des hommes, et n'en avait pas démordu, l'entêtement déjà bien trempé, jusqu'à se voir enfin invité à la salle. (father and son) Sweet sixteen s'étaient avancées, et lui se rendait chez le paternel, comme à son habitude. Mais ça sonnait creux, au poing abattu contre la porte. Sorry, kid griffonné à la hâte sur un bout de papier à demi glissé sous le battant. Azhar comprit assez vite, étrangement. Et accepta aussi sec que l'enfance venait de prendre fin, embarquée dieu sait où par l'idole. Pas de larmes, pas de cris, rien que les gémissements dans la rue d'un bâtard errant, abandonné, pas sans rappeler son propre drame à Azhar. La rhétorique toute prête alors qu'il le berçait contre sa poitrine, face aux prévisibles protestations de la matriarche. On a une trentaine de chevaux, on trouvera bien la place pour un chiot. (saleh) A dix-huit ans, il faisait enfin scission avec le nom de Haddad pour clamer celui de Saleh. Le nom du père. Pas de fierté ni de nostalgie dans la récupération, simplement le désir de s'arroger les restes de réputation, si ternes soient-ils qui s'attachaient aux réminiscences d'un boxeur qui, croyant pouvoir s'élever en Australie au point d'en sacrifier sa France natale, s'était finalement vu reléguer à une sordide seconde zone. Mais au moins, Azhar partait avec cette longueur d'avance réservées aux fils de, et en jouait insolemment. A feindre les rires et la nonchalance, quand on s'étonnait en interview de la disparition du colosse Amar Saleh, premier du nom. Il est allé s'acheter des cigarettes, un soir, et vous connaissez la suite. Ce n'était pas celui qui amusait le plus la galerie, Azhar, préférant miser sur des silences inquiétants et laisser les poings incisifs parler pour lui ; mais quand il s'agissait d'anesthésier les plaies ouvertes, et le murmure constant soufflant dans le crâne -- t'es où, papa ? -- on le découvrait redoutable d'ironie. Les années passant, les ceintures s'amoncelant, le plaçant à n'en pas douter au sommet d'une montagne dont le prédécesseur avait à peine attaqué le flanc, il s'était finalement improvisé une arrogance. Un peu feinte, comme tout le reste, mais tissée toutefois sur la trame d'un orgueil viscéral. Moi, j'lui dois rien, à mon père. Vous l'avez déjà vu, dans mon coin du ring, à applaudir ? Il m'a montré les sacs de frappe, c'est tout. Le reste, j'l'ai fait tout seul. (golden) Soirées s'enchaînaient, rarement mémorables. L'était encore jeune, assez pour faire le con sans qu'on puisse lui en vouloir. Il l'avait rencontrée comme ça, Kinsley, et la gravité avait fait le reste. Ce que c'était facile, de tomber, de rêver, d'idéaliser. La blonde placée sur un piédestal en son for intérieur, siégeant sur un trône sans le savoir. Lui qui avait envisagé de quitter la ville, de s'entraîner et faire sa carrière autre part, loin des souvenirs tombeaux, s'était trouvé inexplicablement englué à son berceau. Avait-il précipité leur chute, en dévoilant ses viles obsessions pour qu'elle les fasse siennes ? Des jetons jetés sur les tables des casinos aux billets glissés sur les courses de chevaux, tout lui filait soudainement entre les doigts. Le moindre contrôle sur sa vie, sur celle de Kinsley, et sur ce qu'ils auraient peut-être pu être, s'ils n'en étaient pas venus à ne partager plus que cet assujettissement délétère. Mais Azhar n'avait jamais été un déserteur, et en elle, avait trouvé son égale. Aussi têtue, aussi destructrice. Rien à quoi il aurait pu résister.  (bloodhound) Les années étaient passées, le sommet le lassait, la langueur aussi, dans la complaisance de sa lâcheté. Le coeur du chien avait finalement lâché, éteignant avec lui les dernières lueurs grésillantes d'un souvenir paternel. Alors, il avait tout mis de côté et il s'était barré. Se promettant de faire mieux à son retour, névroses soignées et palpitant remis à flots, la tête pleine d'autres blondes ; oubliant le foutu limier qu'il était, incapable de lâcher l'os qu'il rongeait quand bien même on essaierait de le lui arracher de la gueule. Il était revenu vers les casinos, vers les rings clandestins. Et, pire que tout, il était revenu vers elle.

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