Oliver Swan---------------------------------- MEMBRE ☆ old wounds you got a little more to prove paper ringsmessages : 32
rps : 2 pseudo : cristalline.
id card : bailey (cheekeyfire).
pronom irl : elle.
présence : présente.
âge : trente-six ans ; arrivée dans le fracas du monde un peu trop tôt. fragilité toute de suite reconnue, douceur dans ce monde de brutes qui peu à peu l'a gagné aussi. destin qui s'acharne depuis presque trois décennies sur ce petit garçon dont les rêves avaient été pourtant grands. trop chétif pour son âge, il a endossé des responsabilités qui auraient du être celles d'autres.
statut civil : célibataire ; coeur qui tambourine sans que jamais celui-ci n'arrive à briser ses chaines. myocarde au bord des lèvres qui toujours finit par tomber pour lui quoi qu'il arrivait. des marques qu'il ignore, des stigmates bien visibles que jamais il n'essaye d'évoquer. un coeur qui se meurt pour lui mais qui jamais n'arrive à le lâcher complètement. addiction déclarée qui jamais n'a été traitée malgré tous ses efforts.
occupation : addictologue ; chagrin qui fait mal qui pourtant se mue en quelque chose. coeur sur la main qui jamais ne s'est éteint avec lui. une volonté d'aider les autres qui jamais ne faiblit devant la grandeur de l'humanité. culpabilité d'un petit frère qui aurait voulu faire plus, qui aurait voulu faire taire le démon sur son épaule.
adresse : n°300, loft ; fortitude valley.
intervention pnj : Oui
pronom perso : he/him.
trigger : aucun, tant qu'on en parle avant ensemble.
warning : relation toxique, deuil fraternel, addictions, homophobie.
infos rp : environ 500 mots jusqu'à ce que l'inspiration l'emporte ; dialogues en français principalement, possibilité d'anglais ; une réponse par semaine voire deux semaines selon l'irl.
| · Lun 11 Mar - 16:18 | |
| and nothing will drag you down mars 2024 Oliver avait retourné le problème dans tous les sens dans son esprit. Il l’avait secoué dans tous les sens sans pour autant que la réponse ne lui apparaisse limpide. Les doutes s’étaient insinués dans son esprit depuis cette fameuse soirée. Soirée amicale qui avait pourtant pris une tournure inattendue. Il l’avait vu dans son regard, dans ses gestes mais surtout dans ces paroles qui se voulaient pourtant rassurantes. Une vaine tentative pour calmer les doutes d’un ami trop protecteur avait-il dit. Était-il mal de vouloir le bien de ses proches ? Oliver avait déjà bien trop perdu pour pouvoir répondre par l’affirmative. Jamais il ne ferait assez pour protéger ceux qu’il aimait. Cela avait été le contrat depuis le début. Pourtant, Keith l’avait rassuré, avait joué la carte de l’indifférence rieuse ce soir-là. Pourtant, Oliver n’arrivait à se retirer les détails dans sa tête. Sûrement déformation professionnelle qui s’invitait jusque dans sa sphère privée. Se massant la tempe, il tenta d’y voir un peu plus clair. Depuis, il n’arrivait à ne pas y penser. A ne pas repenser à ce que tout ce qu’il avait vu comme innocent n’étaient que des signes avants coureurs. Était-il devenu fou ? S’inquiétait-il vraiment pour rien ? Il n’en savait strictement rien, c’était sûrement ça le pire. La petite graine de l’inquiétude avait été plantée et l’eau de la fraternité ne cessait de l’alimenter. Il fallait qu’il en ait le cœur. Il fallait qu’il fasse taire cette petite voix dans sa tête. Autant préférait-il s’inquiéter pour rien que de ne voir le drame arriver. Pas encore une fois. Il est vrai qu’amener le sujet sur la table pourrait être délicat, voire presque une mission impossible. Il savait ô combien certains de ses patients pouvaient se braquer quand la douceur et la subtilité n’étaient pas de rigueur. Il devrait prendre des gants et sûrement être patient – très patient. Il ne manquerait plus que Keith claque la porte avant de s’enfuir en courant. Il soupira un instant avant de reporter son regard sur son miroir. C’était ce soir. Il ne pouvait réellement reculer. Il trouverait sûrement un moyen, quelque chose pour l’amener là où il voulait sans que Keith ne s’en aperçoive aux premiers abords. Difficulté : maximum. Peut-être que la durée du match de rugby lui laisserait le temps d’échafauder un plan. C’était la seule chose qu’il avait pu trouver sans éveiller les soupçons chez son meilleur ami. Le rugby, ça les avait toujours réuni. Bien qu’Oliver avait une aversion plus que douloureuse pour le sport, ce sport national était le seul qui trouvait grâce à ses yeux – banco que Keith ait cette même passion. Un sms envoyé plus tôt dans la semaine et tout avait été réglé en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Il ne se douterait de rien. Restait à savoir comment aborder le sujet tout en subtilité. Sûrement verrait-il avec l’opportunité du moment – il l’espérait. Tout à coup, la sonnette de son loft retentit. Descendant les escaliers quatre à quatre, il se composa une mine réjouie tout en ouvrant à son ami – c’était presque trop simple, il était bien trop heureux de retrouver l’un de ses amis proches. « Hey ! » lance-t-il avec un grand sourire avant de se décaler pour le laisser entrer dans son appartement. « Alors, prêt pour une soirée de rugby entre hommes ? » le taquine-t-il. Cliché macho d’un sport dit typiquement masculin. Il en riait de bons cœurs. Et franchement, il était loin de rentrer dans les standards des clichés. Il ferait même pale figure dedans. Tout ce qu’il voulait était de passer une bonne soirée avec une personne qu’il appréciait énormément. Surtout si cette dite personne ne semblait avoir le moral en berne ces derniers temps. Oliver remarqua aisément le regard de son ami sur sa figure. Il ne put s’empêcher d’éclater de rire. « Eh oui, monsieur. Ici on ne fait pas les choses à moitié. Le rubgy, c’est sérieux. » annonce-t-il fièrement. Il avait passé l’heure précédente à appliquer sur son visage quelques agréments aux couleurs de leur pays – sur ses joues étaient fièrement dressés le drapeau australien en double exemplaire. La mascotte de leur équipe trônait sur le canapé, peluche kangourou qu’Oliver avait néanmoins depuis des années. Sans doute-t-il était-il ridicule. Mais il s’en fichait royalement. Il avait toujours vécu ses passions avec dévotion, pourquoi devait-il s’arrêter pour un regard de travers ? Il ne vivrait sûrement plus depuis longtemps sinon. Il s’enfonce un peu plus dans l’appartement jusqu’au salon, suivant son ami après avoir refermé la porte. Il lance un bras en direction de la cuisine ouverte. « Si tu veux, les prospectus sont sur le plan de travail. J’t’avais proposé pizza mais si jamais.. » commence-t-il alors un peu distraitement. Il n’avait en aucun cas perdu de vue l’objectif de la soirée. Seulement, il était encore compliqué d’abord le sujet. Mais il allait y arriver. Il s’en faisait une promesse personnelle. |
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