TW : dépression, rupture familiale, peur de l’abandon, décès
âge & naissance : ça pourrait être hier, il y a plus longtemps encore, au fond, ça n’a pas tant d’importance. elle ne peut pas dire apprécier ce moment, cette célébration qu’ils disent tous. fêtons la venue au monde d’un nouvel être. lizzie, elle est arrivée à l’âge effrayant, la tant redoutée trentaine, une véritable claque, un bon coup de poing. trente années d’existence à fouler les terres australiennes, sa naissance à sydney ce doux 21 avril. origines & nationalité : elle est d’ailleurs, elle le sait. comme sa mère, britannique. elle a longtemps cru que son autre moitié était américaine, parait-il que non. parait-il que celui qu’elle a appelé papa un jour n’est finalement pas le géniteur originel. une moitié flou, donc, une moitié dont elle ne sait rien. finances et emploi : $$$$$, elle avait de grand rêve, des rêves d’artiste, des rêves si fous, si merveilleux qu’elle n’a jamais vraiment su comment les réaliser. l’écriture, le bruit de la plume sur le papier ou celui des touches du clavier. qu’importe. les deux l’apaisent, libèrent ce qu’elle tait. c’était sa vocation. trop jeune, elle a su. trop vite, elle a compris. il n’y a que les mots qui expriment l’âme. et pourtant, les obstacles, les embûches et aujourd’hui, la dure loi de la vie. elle se rêvait journaliste, autrice ou peu importe, elle voulait qu’on la lise, qu’on la connaisse pour ses mots, pour ce qu’elle avait à dire. ratée. aujourd’hui, elle se console dans d’autre mots, ceux des mots qui l’entourent, qu’elle admire à défaut d’avoir le courage de montrer les siens au monde. ses mots – ses maux – sont encore à l’abri des regards, elle ne partage que ceux des autres, dans cette librairie. elle est libraire, épanouie – enfin, autant qu’elle le peut. statut civil : elle a lu, beaucoup. bien trop regardé, aussi. suffisamment pour croire que l’amour existait quelque part. lizzie, elle est du genre à s’attacher. trop vite, trop fort et si maladroitement. jamais quand il le faut. jamais avec la bonne personne. et il y en a eu des personnes. des hommes. uniquement. lizzie, elle les aime grand, brun, avec un charisme à faire fondre. elle les aime avec des fêlures, des blessures. c’est sûrement pour ça qu’elle est célibataire, qu’elle le reste, qu’elle n’espère plus. parce que les hommes, ils ne la voient jamais comme celle qu’on finira par épouser. l’amie, l’amante, le passe-temps. lizzie, elle s’attache en silence. orientation sexuelle : elle est hétérosexuelle.  situation familiale : ça n'a jamais été joie et bonheur, famille unie et cartes de voeux parfaites. lizzie aurait aimé. elle aurait voulu le modèle idyllique, la totale : la belle maison, les vacances, les milliers de souvenir et surtout l'union. l'union entre ses parents, son frère et sa soeur. entre eux tous. père -- du moins, ce qu'elle croyait -- peu évolué, comble d'un patriarcat désuet. il en avait des idées -- foireuses, qu'elle pensait --, des envies pour ses enfants, des plans de vie tracés mais, lizzie, elle aurait été incapable d'accepter, trop consciente de cette toxicité malsaine et du pouvoir qu'il espérait exercer. mère invisible, muette. lizzie, elle aurait pu finir comme elle, comme sa mère. jusqu'à ce qu'elle apprenne, dans une lettre, ce qu'elle n'aurait jamais cru. enfant illégitime, de bien grand mot pour parler d'un adultère vieux de trente-et-un ans. un secret dont elle ne doit pas parler, s'il te plait, ne dis rien à personne. il ne doit pas savoir. lizzie, elle sait, elle comprend. depuis, c'est pourtant le vide. l'incompréhension. signe astrologique : taureau, ascendant vierge. elle en a toute les caractéristiques. le pire tue-l'amour : elle sait qu'elle pourrait en avoir pleins, une longue liste vient à son esprit parce que lizzie, elle sait qu'elle a quelques manies, quelques côtés obsessionnels qui peuvent effrayer. et pourtant, rien de pire pour elle qu'une personne qui sent mauvais. elle pourrait surpasser beaucoup, mais ça, jamais. elle ne pourrait pas le cacher. ajouter à ça, les chaussettes et le caleçon à motifs et lizzie ne répond plus de rien.  un fantasme : d'ordre mental, elle fantasme l'idéal familial qu'elle pourrait construire. la belle maison, les enfants -- mais pas plus de deux --, l'époux dévoué. il y a bien longtemps qu'elle a fait le deuil de ce fantasme idyllique pour s'accrocher à la réalité, bien existante elle. pour autant, s'il est d'ordre physique, ce fantasme, elle pourrait avoir envie de transgresser quelques règles. là, au milieu d'un bibliothèque, entourée des plus grands romans d'amour d'hier et d'aujourd'hui. à Brisbane depuis : elle en a vu, du pays et même du monde. le prétexte d'études à rallonge ici et là, simplement pour fuir le schéma familial. lizzie, elle a fini par poser ses valises peu avant son vingt-huitième anniversaire, l'espoir de construire enfin sa vie. traits de caractère : double façade, multiples talents. lizzie, jolie fleur, au regard tendre, au sourire angélique, à l'humeur égal -- ou pas. elle n'est qu'un morceau de pâte à modeler, prête à tout pour se faire accepter. elle a besoin des autres, de ce sentiment d'appartenance, incapable de s'en détacher. alors, elle se veut facile à vivre -- en apparence --, le sourire sur les lèvres, affectueuse avec le monde entier, extravertie pour se montrer, intelligente et créative pour aider, pour être admirée. elle aime les gens, sociabilité accrue pour ne jamais perdre la face. oh, lizzie, drôle et sensible lizzie. elle ne sait pas s'arrêter, jamais, la peur de tout perdre. elle donne tout, vend son âme pour des diables qui ne l'aimeront jamais autant. elle ne réfléchit pas, elle fonce. elle sait que son charisme suffit. mais lizzie, c'est davantage un rôle. davantage un mur pour effacer les démons qui l'envahissent. lizzie, c'est une colérique dans l'âme qui s'insurge, elle se veut bruyante et hargneuse. chien de garde à la façade pure. lizzie, elle est plus forte qu'on ne l'imagine, encaissant les coups invisibles sans jamais baisser les yeux. elle n'en a pas l'air, mais elle aime les sensations fortes, elle a besoin d'adrénaline. parfois, elle oublie ce besoin d'être acceptée pour dire ce qu'elle pense, ça se bouscule dans sa tête comme dans sa vie, bancale. oh ça, elle n'a rien d'équilibré. elle s'entête simplement à vouloir être aimé. avatar : emma watson (britannique).

---

romantisme (80%)	level de drague (50%)
engagement (90%)	passion (70%)
performance au lit (80%)	fidélité (100%)
nombre de cœurs brisés (30%)	recherche de l'amour (75%)

♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ? est-il à sa recherche actuellement ?
Un jour, il existe. L'autre, non.
Faut-il vraiment mettre des mots sur ce grand A ? Celui dont on nous parle depuis la tendre enfance. Une princesse par ci, une jolie fin par là. Lizzie, elle est de ceux qui ont grandis face à l'immensité de l'amour sans pour autant en avoir eu le modèle. Famille déchirée, peu d'amour, aucune déclaration. Elle n'a souvenir d'un baiser échangé entre ses parents, autre que celui pour se saluer. Le vrai, le passionné. Celui qui donne envie d'espérer. Lizzie, elle n'a jamais eu d'autres modèles que celui des représentations télévisées et pire encore, le modèle romanesque des centaines de livre qu'elle a pu dévorer.
Un jour, il existe, l'autre non.
Elle n'a jamais eu la chance de vivre ce fameux grand A. Elle a aimé, ça oui. Elle a donné son coeur, son corps, son âme pour des hommes qui n'en valaient pas la peine. Elle a été humiliée, trahie, jetée aux ordures. Pauvre Lizzie, aussi abandonnée qu'une chaussette sale.
Mais elle n'a pas renoncé. Pas encore. Elle n'a simplement pas trouvé la définition de son propre amour, de celui qui fera qu'elle tombera éperdument dans ce gouffre sans plus jamais vouloir en sortir. Elle ne cherche pas, pas vraiment. Elle espère simplement.

♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
Si seulement il n'y en avait eu qu'une.
Si seulement elle n'avait pas subi les déceptions, une à une.
Lizzie, elle met ses espoirs là où elle ne devrait pas. Partout, même. Sans même voir le mur qui s'approche, parfois plus vite qu'elle ne voudrait bien l'admettre.
Et pourtant, elle ne gardera qu'une unique déception, les autres n'en valaient pas la peine. Les autres n'avaient d'intérêts que pour les racontars.
Lizzie, elle se souvient de lui. Nettement. Elle se remémore le grain de sa peau, la douceur de son regard. Profond, intense. Elle peut le dire, elle l'a aimé. Si fort, trop fort. Elle pensait que ça durerait la vie, ça aurait dû.
Amour d'université. Amour tragique. On est loin de Shakespeare, de l'amour maudit. Là, on se rapproche plus de Grey's Anatomy. Elle est tombée amoureuse de lui comme on tombe d'une chaise. C'est arrivé. Simplement. Rapidement. Un coup d'oeil, le son de sa voix et une rencontre hasardeuse sur un coin de campus. C'était le bonheur. Le début de ces belles histoires dont elle avait tant lu les mots.
Jusqu'à ce jour.
Il allait devenir médecin, enfin. Après tant d'années d'acharnement. Lizzie, elle l'admirait. Elle le peignait parfois, en train d'étudier. Elle l'aidait, en réalisant les schémas pour lui. Le coeur n'a plus de secret pour elle, au sens propre seulement. Elle lui offrait sa créativité, en plus de tant d'autres choses. Mais, il a fini par partir. Par devoir partir. Il voulait sillonner le monde pour s'offrir les joies de soigner les plus miséreux. Elle a voulu partir, le suivre. Tu dois poursuivre tes propres rêves, Lizzie. Et si le destin le veut, on se retrouvera. Une dernière nuit d'amour, un adieu larmoyant -- surtout pour elle -- à l'aéroport et s'en était fini de cette histoire. Elle y repense souvent. Elle le revoit, elle se surprend à se retourner sur un homme qui lui ressemble. Elle a parfois l'impression de sentir son odeur. D'entendre sa voix. Lizzie, elle ne s'en est pas remise. Pas vraiment. La vie a pourtant continué. Cinq ans qu'il a quitté Perth et l'Australie. Cinq ans qu'elle tente désespérément de trouver des nouvelles de lui. Cinq ans pourtant qu'elle se perd dans d'autres bras dans l'espoir qu'un jour, elle l'oubliera.

(un) Dernière. La surprise, sans doute. La peu attendue, celle qui n'aurait pas dû venir au monde. Pas comme ça. Lizzie, elle a grandi dans un univers toxique, malsain. Elle a craint pour l'avenir. Craint pour son monde intérieur, celui qu'elle voulait, celui qu'elle aimait. Rêveuse, âme poète et coeur trop grand, elle a vu l'amour fané, la torture verbale, les chemins tracés et espérés d'un père qui n'avait pour ambition que ses propres espérances. Lizzie, elle était douée. Pour beaucoup de choses. Pour la musique, les notes au bout des doigts sur les touches d'ivoire, sur les cordes d'une guitare. Pour la peinture, les belles couleurs. Pour faire rire. Mais surtout, elle était douée pour écrire, Lizzie. Ses mots, ils avaient du sens mais son père n'en avait que faire. Il a jeté, il a brûlé, il a critiqué. Alors jamais plu elle ne voulait montrer, jamais plu elle ne voulait partager. Elle a caché, c'était plus simple. Sa mère, elle, elle n'a jamais empêché. Elle ne l'a pas vraiment encouragé non plus, silencieuse face à l'homme. Lizzie lui en a voulu, longtemps. Jusqu'à il y a quelques mois. Jusqu'à l'aveu. Lizzie, elle est née d'une infidélité. D'un amour éphémère, profond, sincère. Ce qu'elle sait, c'est que sa mère aurait pu s'enfuir. Ce qu'elle sait, c'est qu'elle a choisi ses enfants, sa vie merdique et sa soumission. Et aujourd'hui, elle ne lui en veut plus. Aujourd'hui, elle a peur. Peur pour cette femme qu'elle aime malgré tout.

(deux) L'hésitation a été longue, intense. Rester ou partir. Etudier à Sydney, proche de chez eux, de cet univers familial qu'elle ne supportait plus. Partir, loin, s'éloigner pour mieux s'épanouir et se construire. Elle a choisi la facilité, incapable d'affronter plus encore les propos paternels. Incapable d'entendre son frère se faire traiter de la sorte, impuissante. Trouillarde. Alors elle a choisi Perth, l'autre bout du pays. Perth, dans un premier temps. Etude de littérature et d'écriture avec de grands espoirs. Puis l'opportunité, poursuivre une thèse en Europe : voyage entre Paris, Londres, Rome, Madrid. Puis quelques mois à New-York. S'éloigner toujours plus. Elle est partie il y a cinq ans, après la chute de ce qu'elle a toujours décrit comme sa plus belle histoire, la plus forte. L'Amour. Elle a fini par retrouver les terres australiennes, il y près de deux ans et demi maintenant. Ses rêves en secret et toujours loin de ses parents. Incapable de les revoir.

(trois) Des drames, il y en a eu peu dans son existence. Elle connaît moins les chagrins que les grands bonheurs et pourtant, certains moments vous brisent. Ça a commencé un soir d’hiver. la sonnerie stridente du téléphone, le regard inquiet en découvrant le numéro. Elle avait vingt-quatre ans. Premier grand drame d’une vie que de laisser partir un être aimé. Sa grand-mère. Un claquement de doigts et tout était fini. Une fraction de seconde et tout s’écroule. L’inattendu, parce que le matin même tout allait bien, elle lui avait parlé. Sa force familiale, son soutien moral face à son père qu'elle supportait cordialement -- du moins, en face parce qu'elle ne mâchait pas ses mots quand il s'agissait de le descendre. Elle était libre, libérée, une force de la nature que Lizzie admirait. Ses yeux d'enfant, même ceux d'adulte, n'avaient cessé de l'observer avec émotion, paillettes dans le coeur. Lizzie, elle l'aimait. Et leur rituel, c'était les deux appels hebdomadaires. Le lundi et le vendredi. A 10H. C'était précis, c'était fort. Parfois ça durait quelques minutes, parfois beaucoup plus. Cette perte, ça a commencé à créer des peurs, chez Lizzie. Incontrôlables, irrationnelles pour certains. Des peurs devenues silencieuses, bruit de fond dans son esprit quand rien ne bouge. elle était pourtant bien entourée, l’abandon devenait angoisse. Ça aurait dû se calmer. Ça aurait pu. Mais l’abandon est devenu réalité. Il y a eu l'homme, le grand A l'année suivante. Puis il y a eu son acolyte, Molly, meilleure amie depuis toujours. Meilleure amie jusqu’à ce jour terrible. c’était peu avant leur départ vers les États-Unis. Elles se suivaient. Molly pour l'aventure, pour s'amuser, pour découvrir le monde. Elles avaient tout planifié. Jusqu’à l’humiliation. jusqu’aux insultes publiques. Molly avait simplement choisi de se débarrasser d’elle. Devant toute une bande d'amis, elle avait raconté les démons, les peurs et d'autres horreurs infondées. Lizzie avait porté le deuil longtemps, de sa grand-mère, de son amour, de sa meilleure amie. Trop pour en sortir indemne. Tout avait explosé. Et dans l’esprit de Lizzie, le chaos.  

(quatre) Personnalité duelle, Lizzie avait choisi de cacher son mal-être derrière une façade qui lui réussissait. différente de celle qu’elle avait adopté plus jeune. Différente de ce qu’elle était avant. D’ordinaire simple, discrète, l’oiseau s’était envolé. Une façon de contrer les peurs qui l’envahissaient à la nuit tombée. Dans l’ombre, les larmes s’effondrent, se brisent, mettent à nu les sombres pensées qui l’animent. Lizzie se laisse sombrer depuis longtemps, sans rien dire. Sans rien montrer. Parce qu’elle rayonne, Lizzie. personne n’irait soupçonner ses craintes. Beauté qui s’épanouit, phénomène qui amuse, qui danse, qui n’a peur de rien. Une apparence qu’elle aime pourtant, Lizzie. Qu’elle préfère. Elle est forte, l’espère. Elle s’espère suffisamment solide pour supporter les mots que son esprit lui murmure, brisant sa confiance, son coeur, son sourire. Elle n’en parle pas de tout ça. Elle n’a même jamais osé mettre des mots sur ce problème. Sa peur irascible de l’abandon, ses pensées noires. elle sait qu’elle cache une dépression grandissante. C'est tellement mieux de se montrer digne. Lizzie, malgré ses secrets, se montre, s’exprime, crie à qui veut l’entendre tout ce qu’elle veut bien dire, sauf ce qu'elle écrit. C’est un soleil. Véritable astre pour les autres, même dans les nuits les plus sombres. elle attire, elle fascine. Lizzie a le sarcasme facile, les yeux brillants d’excitation et d’envie, des idées toujours plus folles. Lizzie aime montrer la vie autrement. elle ferait rire n’importe qui. Dans toutes les circonstances. Blagues idiotes, déplacées, histoires rocambolesques. elle aime qu’on la regarde, qu’on l’écoute, qu’on l’entende. Elle aime qu’on s’intéresse, qu’on la cherche. Elle aime être au coeur de tout. Lizzie, elle veut être aimée.

(cinq) Si on a voulu l'en empêcher, son père surtout, d'autres hommes aussi -- des enseignants, des professeurs --, Lizzie, elle a gardé en elle ce rêve fou d'écrire. Les mots, elle les sait maître de ses plus grandes émotions, de ses plus fortes sensations. A travers quelques lignes, Lizzie sait tout ce qu'elle peut mettre. Alors elle écrit. Partout. Sur ce document secret dans son ordinateur. Sur ce coin de serviette. Sur ce ticket de caisse. Sur la page de garde d'un livre -- à elle, ou pas et qu'elle doit donc acheter. Lizzie, elle a de la passion au bout des doigts mais la peur de l'échec la paralyse. Elle se contente des mots des autres, de ceux qu'elle peut lire et admirer. Elle se contente de rêver, intensément. Lizzie, elle aura un jour la foi en ce qu'elle écrit. Elle saura que ses mots peuvent apporter à d'autres comme ils la libèrent, comme ils soulagent les mots qui envahissent ses tristes pensées.  

(EN PLUS) Lizzie est une touche à tout, elle aime se cultiver et se passionner pour tout et rien. La créativité dans l'écriture et dans la peinture. La musique dans le piano et la guitare. Mais elle essaie aussi tant de choses. Elle accumule, au grand désespoir de son entourage. Un jour, ce sera la poterie et le lendemain, le tennis de table. / Jusqu'à récemment, elle vivait en colocation. Incapable de vivre seule et d'affronter la solitude. C'était jusqu'à se retrouver à la rue : immeuble à détruire, reconstruction à venir. C'est ainsi qu'elle a débarqué chez son grand-frère, ses quelques cartons et ses valises, un sourire aux lèvres. / Lizzie est du genre casse-cou, capable de s’incruster dans une partie de basket, de piquer un caddie pour dévaler une descente, d’appuyer trop fort sur la pédale d’accélérateur alors que la conduite n’est pas son fort. Lizzie est toujours prête pour expérimenter et n’a pas peur du danger. Ni de se blesser. Regardez les cicatrices sur ses genoux. / Elle est fascinée par les étoiles. / Lizzie est plutôt dangereuse au volant, elle n'en est pas à son premier accident. Il vaut parfois mieux qu'elle prenne le vélo. Ou qu'elle marche. La marche, c'est prudent. / Elle est allergique aux fraises et aux pollens. / Si elle adore l'odeur du café, son goût lui est insupportable. / Elle a un chat, Salem. C'est un beau chat noir. / Le seul moment de solitude qu'elle s'accorde, c'est pour le sport. Lorsqu'elle court, elle s'enferme dans sa bulle, de la musique sur les oreilles et elle se laisse porter.

---