Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
paper rings
messages : 21
rps : 1
pseudo : polly.
id card : emily rudd (fassylover, sial, emilyruddbrasil)
pronom irl : elle.
présence : présente
âge : vingt-six ans. (︎, ︎, ︎)
statut civil : célibataire. elle est loin de vivre d'amour et d'eau fraîche.
occupation : agent de protection de l’enfance, orpheline placée après un drame familial, elle veut changer le système et faire en sorte que les enfants et adolescents qu'elle accompagnera ne vivent pas ce qu'elle a vécu.
adresse : un appart' au 496 SB&WE, avec plein de plantes. partout.
intervention pnj : Non
pronom perso : elle.
trigger : maltraitante animale, relations sexuelles (pas un trigger mais je ne souhaite juste pas les jouer)
warning : féminicide, violences familiales, dépression, anxiété, tentative de suicide
TW : violences familiales, féminicide, dépression, anxiété, tentative de suicide
âge & naissance :vingt-six ans, née le 16 Octobre 1998 à Berlin, en Allemagne. origines & nationalité : elle a des origines britanniques par sa mère. le reste est inconnu, étant donné que l'homme qui lui servait de père n'était pas son géniteur, elle n'en sait pas plus. elle a la nationalité allemande, étant née là-bas, et australienne, après plus de dix années passées sur le sol australien. finances et emploi :$$$$, elle ne roule pas sur l'or pour le moment, mais elle s'en sort bien. Mia a toujours été une bosseuse, et dès qu'elle a eut l'âge de travailler, elle n'a pas hésité à enchaîner les petits boulots en plus des cours. Elle est désormais agent de protection de l'enfance. statut civil :célibataire. fait toujours les mauvais choix, tombe toujours sur les plus gros tocards de la terre, ou craque sur ceux inaccessibles. orientation sexuelle : Mia est attirée par les hommes et par les femmes; même si elle a un peu de mal à l’assumer, de peur d'être rejetée. Alors lorsqu’elle a dû faire des choix dans sa vie amoureuse, elle s’est dirigée vers les hommes. (spoiler alert: ça n'a jamais fonctionné) situation familiale :chaotique, pour reprendre les termes de son frère. L’homme qui l’a élevé est en prison, car sa mère est morte sous ses coups. Il ne lui reste que son grand frère, Johann, qu’elle aime énormément et à qui elle doit tout. Une fois majeur, il est venu la chercher, la sortir du foyer dans lequel elle avait été placée alors qu’elle n’avait que quatre ans. Grâce à lui, elle a été élevée dans l’amour, la bienveillance, et la joie malgré le fait qu’ils ne roulaient pas sur l’or. signe astrologique :balance (ascendant sagittaire, lune en vierge -si vous voulez tout savoir-). le pire tue-l'amour :la possessivité. la jalousie 'saine', passe encore, mais vouloir enchaîner une personne à soi, la considérer comme sa propriété, l'empêcher de vivre pleinement et de s'épanouir personnellement: phobie. un fantasme : Mia n’a jamais trop réfléchi à ça, n’ayant jamais eu de relation dans laquelle elle était assez à l'aise pour se pencher sur ses fantasmes. à Brisbane depuis :plus de dix ans. Elle a débarqué avec son grand frère pour commencer une nouvelle vie, loin de l’Allemagne, des foyers d’accueil et des traumas (même s’ils ont eux aussi pris leurs petites valises pour venir en Australie). traits de caractère : taquine, réservée, amicale, drôle, altruiste, loyale, attentionnée, sarcastique, passionnée, têtue. avatar : emily rudd (américaine, irlandaise)
the love test
romantisme (70%)
level de drague (20%)
engagement (80%)
passion (70%)
performance au lit (40%)
fidélité (100%)
nombre de cœurs brisés (10%)
recherche de l'amour (40%)
♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ? est-il à sa recherche actuellement ? Trouver l'amour, ou même le grand amour est loin d'être sa priorité. Mia, elle veut faire les choses bien. Elle attendra beaucoup de sa moitié, et si elle n'est pas capable de donner autant qu'elle souhaite recevoir, inutile de s'engager. Elle ne connait le grand amour que parce qu’elle a lu des romans, entendu des témoignages, etc. Elle a grandi dans une famille où ses parents n’étaient clairement pas amoureux. Elle imagine que ça doit bien exister. Elle y croit, même si elle n'est pas obsédée par tout ça. Elle est jeune, elle a le temps de s'y intéresser à l'amour avec un grand A.
Mais selon elle, le grand amour, c'est quand on trouve son âme soeur. La personne qui nous complète mieux que personne. Qui nous accepte comme nous sommes, avec nos peurs, nos faiblesses, nos défauts (tout dépend lesquels, hm), nos traumas, notre histoire. C'est la personne avec qui on peut tout surmonter, avec qui on est prêt à faire des compromis pour le bonheur de l'autre. C'est ce qui nous pousse à devenir meilleur, à mettre notre égo et notre fierté de côté après un désaccord pour s'excuser parce que passer cinq minutes fâchés et séparés, ça nous arrache les entrailles. C'est justement ne pas pouvoir se coucher fâchés parce que si c'était notre dernière nuit, est-ce qu'on voudrait la passer en froid pour des conneries ? C'est être fidèle s'il le faut, honnête, loyal. Le grand amour, c'est LA relation qui surpasse tout le reste. C'est le soutien indéfectible, l'oreille attentive qui ne juge jamais. C'est celui qui est prêt à passer le restant de ses jours avec toi. C'est un.e meilleur.e ami.e, un.e confident.e, un.e amant.e. C'est tout ça à la fois. Forcément. Sinon, ça ne peut pas fonctionner. On ne peut pas cacher une part de sa personnalité pour plaire. Le grand amour, il vous prend comme vous êtes. Il vous aime que vous soyez sexy, en jogging, en colère, malade, en bonne santé, maigre, avec des kilos en trop qui vous dérangent, riche, pauvre, au naturel, apprêtée, quand vous avez la morve au nez parce que vous avez de la peine. Le grand amour prend soin de l'autre, toujours. Par des petites actions, des petites attentions. Le blabla c'est bien cinq minutes, mais le concret, il n'y a rien de mieux pour prouver son amour. C'est celui qui vous encourage dans vos projets et envies sans douter une seule seconde que vous allez y arriver. Bref, le grand amour, c'est un truc de zinzin qui te transcende même dix piges après. Si vous le trouvez, vous le saurez.
♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ? On ne peut pas dire Mia soit très chanceuse en amour. Elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même, à son petit coeur (parfois) d'artichaut, et à ses choix merdiques). Elle a déjà vécu une grosse déception 'amoureuse' avec un très gros crush qui jouait sur plusieurs tableaux. Il prétendait vouloir lui décrocher la lune, ne parler qu'à elle, l'adorer, passait des heures au téléphone avec elle ou en Facetime... Un jour, il a commencé à l'éviter et lui a posé un lapin pour leur premier vrai date. Elle a appris plus tard par une amie qu'il venait de se mettre en couple avec une autre nana. Déjà: comment avait-il trouvé le temps de donner de son temps à une autre, vu qu'il lui collait aux basques ??? Et ensuite: COMMENT avait-il osé lui faire perdre son temps ?? Résultat: petite peine de coeur (et surtout gros coup dur pour son égo) qui aura duré un petit mois. Pour s'en remettre, il lui a suffit de déchirer ses lettres et détruire ses cadeaux. C'était il y a deux ans. Aujourd'hui, tout va très bien, elle s'en est remise. C'était juste un connard parmi tant d'autres, rien de bien étonnant. Elle a rencontré de nouvelles personnes depuis, en se méfiant un peu plus de certains profils pour ne pas refaire la même erreur.
open your heart
☼ végétarienne ☼ grande amoureuse des animaux ☼ passe sa vie au cinéma ☼ n’a jamais bu une seule goutte d’alcool grâce/à cause du mari alcoolique de sa mère qui leur en a fait voir de toutes les couleurs en étant ivre ☼ aime beaucoup cuisiner ☼ adore peindre ☼ toujours partante pour faire une activité ☼ fait de l'escalade ☼ essaie de faire du sport mais elle a beaucoup de mal ☼ elle passe son temps à écouter de la musique (et tous les genres musicaux y passent). Quand elle n’a pas ses écouteurs vissés sur les oreilles toute la soirée, elle met la musique à fond dans son appartement. Elle est une vraie star quand elle se déhanche sur du Shakira, fait les meilleurs concerts, sold out les plus grandes salles dans son salon. ☼ achète trop de livres alors qu’elle a une liste de livres à lire longue comme le bras ☼ va finir par créer une véritable éco-système chez elle si elle continue d’acheter autant de plantes. Elle apprend à devenir une plant mom digne de ce nom, mais c’est un combat de tous les jours, hein ☼ Allergique à la cacahuète ☼ Rêve d’avoir une grande ferme pour recueillir des animaux et de pouvoir aussi y accueillir des enfants et adolescents dans le besoin ☼ a peur du noir ☼ a toujours son doudou, un pauvre truc tout moche et vieux qui en a vu des vertes et des pas mûres. Cadeau de sa maman. Son précieux. ☼ porte la bague de sa mère qu’elle adorait étant enfant, et que sa mère lui avait donné en lui disant qu’une fois plus grande, elle pourrait la porter pour toujours penser à elle. Elle ne la quitte jamais. ☼ elle adore faire rire les autres ☼ toujours aux petits soins avec les gens qu’elle aime, vraie maman poule (parfois un peu râleuse et autoritaire mais on l’aime quand même) ☼ a trois fois trop de thé dans ses placards. adore les thés gourmands chelous ☼ a changé de tête mille fois environ ☼ a un sacré faible pour la nourriture asiatique même si celle-ci essaie souvent de la tuer (la ✨cacahuète✨) ☼ toujours ok pour une pizza ou des frites au cheddar ☼ si vous voulez lui faire plaisir et que vous ne savez pas quoi lui offrir: offrez lui des pins, qu’elle collectionne, ou des vinyles. ☼ mets toujours 10kg d’épices quand elle cuisine ☼ adore les orages et l’odeur de la pluie ☼ teste toujours plein de trucs ☼ pleure devant absolument TOUS les films Ghibli ☼ est contre violence et est très patiente, tout le monde le sait, mais quand Mia est en colère, tout le monde la craint ☼ rêve d’avoir un chat mais depuis son passage à l’hôpital et sa thérapie, elle a peur d’en adopter un… pour de très bonnes raisons… ☼ parle à son frère en allemand, très rarement en anglais, surtout pas dans les lieux publics ☼ adore les jeux vidéos et les jeux de société ☼ elle sent la vieillesse approcher parce que les bonbons acides lui filent des aphtes, alors qu’elle adore ça ☼ déteste les chewing gum ☼ aime faire du roller ☼ passe son temps à se cogner absolument partout
polly
âge : 28 ans. disponibilité pour le forum : de passage tous les jours si tout va bien . pays : France. personnage :pré-lien de @Johann Geiszler. où avez-vous connu le forum : grâce à untop-site . votre avis : je l'aime d'amour, en fait. crédit icon & gifs : gifs: spacejams, tumblr. (icon par défaut : amanitacaplan@tumblr). mot de la fin : j'ai hâte de reprendre le rp parmi vous, et j'espère que Mia plaira pour qu'on se trouve de super liens
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( hard times )
Walking around with my little rain cloud hangin' over my head and it ain't coming down. Hit me with lightning, maybe I'll come alive
Dernière édition par Mia Geiszler le Jeu 20 Juin - 0:35, édité 10 fois
Mia Geiszler
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
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statut civil : célibataire. elle est loin de vivre d'amour et d'eau fraîche.
occupation : agent de protection de l’enfance, orpheline placée après un drame familial, elle veut changer le système et faire en sorte que les enfants et adolescents qu'elle accompagnera ne vivent pas ce qu'elle a vécu.
adresse : un appart' au 496 SB&WE, avec plein de plantes. partout.
intervention pnj : Non
pronom perso : elle.
trigger : maltraitante animale, relations sexuelles (pas un trigger mais je ne souhaite juste pas les jouer)
warning : féminicide, violences familiales, dépression, anxiété, tentative de suicide
Un papa, une gentille maman, un grand frère aimant. La chance d’avoir ses deux parents, et un frère pour lui tenir compagnie et la protéger. La vie de Mia aurait pu être si banale, simple, et si belle. Sauf que papa était une ordure doublée d’un alcoolique, et tout le monde sait que l’alcool ne fait que très rarement bon ménage avec un tempérament comme celui de son père: colérique, raciste, misogyne, violent, impatient. Vivre avec lui était un véritable enfer, et ce même si Johann et sa mère avaient tentés de la protéger au maximum. Tout était prétexte à hurler, insulter, frapper. Mia se levait, mangeait, se couchait, dormait, respirait avec la peur au ventre. Transite de peur à l’idée de faire quelque chose qui pourrait contrarier son père et porter préjudice à son frère ou à sa mère. Une bêtise, une maladresse en jouant, un rire trop fort, le fait de ne plus avoir faim, de parler, de vouloir de l’attention… Tout était prétexte à se prendre une gifle, et parfois pire.
Mia faisait des crises d’angoisse lorsqu’elle devait se lever de son lit en pleine nuit pour essayer de réveiller discrètement Johann pour qu’il l’aide à cacher le fait qu’elle avait mouillé ses draps, encore une fois, après des cauchemars terrifiants. Son frère n’avait jamais rien dit, s’était parfois même accusé à sa place lorsque leur père s’en était rendu compte. L’appréhension au moment des repas, elle et son appétit de moineau, son estomac toujours noué qui faisait que, malgré le fait que sa mère servait peu de nourriture pour ne pas lui causer de problèmes, elle en laissait toujours un peu dans son assiette. Parfois, elle devait se forcer, Mia. Pour que son père n’en profite pas pour insulter sa mère ni sa façon de cuisine, risquant de la frapper au passage, puisqu’il ne savait faire que ça. Et pour que son frère ne se fasse pas frapper lui non plus en essayant de défendre sa mère ou Mia. Alors elle mangeait. Lentement. Trop lentement. Et elle se faisait souvent insulter, jeter dans la cuisine jusqu’à ce qu’elle termine. Combien de fois s’était-elle retrouvé le nez dans un coin de la cuisine, son assiette dans les mains, à dormir debout contre le mur parce qu’elle n’avait plus faim, et qu’elle tombait de fatigue. Rien que le fait de respirer était une étincelle qui pouvait faire exploser son père.
À chaque anniversaire, elle avait fait le même vœu : que sa maman quitte son géniteur. Qu’ils partent tous les trois vivre une vie heureuse ailleurs, loin de cette maison, loin de cette ville pour que leur père ne les retrouve jamais. Enfin. Pleine d’espoir, elle éteignait ses bougies en soufflant à pleins poumons, en croyant ce que les adultes disaient : si tu gardes ton vœu secret, il se réalisera. Parait-il qu’il en était de même avec les étoiles filantes, avec les coccinelles ? Que de mensonges, et finalement, pour Mia, que de désillusions.
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Encore des cris. Des bruits de bris. Encore un verre qui valse dans le salon. Ou un vase. Ou une assiette, un cadre… Qui sait quel projectile son paternel avait choisi de jeter à sa pauvre mère ? Mia ignorait les raisons de cette énième querelle, et elle ignorait aussi que cette fois-ci, ce serait la dernière. Et que par conséquent, sa vie allait changer. Alors qu’elle jouait dans sa chambre, Mia avait senti que la situation dégénérait plus vite et plus violemment que d’ordinaire. Du haut ses quatre ans, la petite fille était habituée aux disputes et autres violences, et étant comme tout enfant, une véritable éponge, elle ressentait l’ambiance pesante, et l’angoisse se faisait beaucoup plus présente dans sa poitrine. Elle se sentait oppressée, Mia. Elle avait envie de pleurer, mais il ne fallait pas, car elle risquait d’énerver un peu plus son père. Et elle sentait que quelque chose n’allait vraiment pas. Réfugiée dans un coin de sa chambre, les mains sur les oreilles, elle chantonnait une comptine que sa mère lui avait chantée plus d’une fois pour la bercer, loin de l’air d’opérette normalement utilisé pour la lui chanter. Mia récitait donc scrupuleusement les paroles, dans un chuchotement, comme pour jeter un sort protecteur.
« Sobald der Abend dunkel Dès que le nuit tombe Glühwürmchen, Glühwürmchen flimmre, Luciole, luciole, scintille, Glühwürmchen, Glühwürmchen schimmre, Luciole, luciole, luis, Führe uns auf rechten Wegen, Conduis-nous sur le bon chemin, Führe uns dem Glück entgegen. Conduis-nous au bonheur. »
Puis la porte s’ouvrit. Son grand frère Johann venait chercher sa petite sœur pour fuir la maison, pour lui (et leur) éviter le pire. Johann lui fit signe de ne pas faire de bruit, lui prit la main pour la lui serrer fort avant de la guider le plus rapidement possible, en tentant de rester discret pour ne pas attirer l’attention du tyran. Ses petites jambes peinaient à suivre, mais son instinct de survie l’avait fait galoper comme jamais. Elle qui était si maladroite n’avait pas trébuché ni fait le moindre bruit. Une fois la porte franchie, ce fut le grand sprint dans la nuit de peur de se faire rattraper. Les bruits de pas sur l’asphalte résonnaient dans le silence et le froid mordant de cette terrible nuit. Mia jeta un regard vers la maison, puis deux, puis trois… Elle la vit devenir de plus en plus petite à mesure qu’ils s’éloignaient. Jusqu’à ne plus la voir. Et ce fut à ce moment que Mia commença à paniquer, car ils venaient d’abandonner leur mère. La fillette réalisa quelque chose de terrible : elle n’allait peut-être jamais la revoir. Et si les voisins avaient entendu, inquiets, les cris de cette pauvre femme dans ce quartier tranquille, ils avaient sans doute aussi entendu le cœur de Mia se briser quelques mètres plus loin. Johann dû retenir sa petite sœur qui le suppliait d’aller chercher sa maman, sa pauvre maman qui elle, n’avait d’autre choix que de subir le courroux de cette ordure. Inconsolable. Johann fit tout son possible pour essayer de la calmer : en la serrant dans ses bras, la berçant, la rassurant comme il pouvait, lui, pauvre gamin de onze ans aussi choqué et effrayé qu’elle.
Évidemment, ils n’eurent pas d’autre choix que de rentrer chez eux, ne pouvant rester indéfiniment dehors, surtout en pleine nuit. La lumière des gyrophares des voitures éclairait la façade de la maison familiale. Cet enfoiré avait gagné. La gamine couru jusqu’à la porte d’entrée, suivie par Johann, mais la maison leur était interdite d’accès. Encore aujourd’hui, Mia se souvenait d’une bribe de conversation entendue devant la maison ce soir-là : sa mère avait été retrouvée dans la chambre de Mia. Le père avait dû vouloir venir s’en prendre à sa fille, et voilà où tout s’était arrêté. Dans quelle rage avait-il dû se trouver en réalisant que sa femme avait fait sortir ses enfants en prévision du drame qui allait, elle le savait, se produire.
Sa vie allait changer du tout au tout, et si la violence n’en ferait plus partie, Johann non plus.
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Ils ont été séparés. Il aura fallu l’arracher des bras de son grand frère. Séparer un frère et une sœur, un acte d’une cruauté et d’une violence inouïe. Mia se retrouva avec des inconnus, dans un système bancal qui n’avait que faire de ces enfants orphelins, retirés à leurs familles, et sans repères. Est-ce qu’elle allait même le revoir un jour, son grand frère ?? Si seulement quelqu’un de sa famille avait pu les récupérer, s’en occuper, leur permettre de s’épanouir ensemble… Au lieu de cela, Mia s’était retrouvée en foyer, puis placée dans une famille d’accueil. Tout allait à peu près bien, étant jeune (donc encore mignonne), sage et très docile (sûrement la peur de se prendre une gifle ou pire), Mia était la candidate parfaite pour espérer trouver une famille de longue durée. Jusqu’au jour où.
Lors d’une fête de famille, une petite fille à peine plus âgée que Mia cassa un objet de valeur dans la maison de sa famille d’accueil. Pour la faire courte : la fillette avait accusé Mia, étant plus jeune, d’avoir joué avec, et de l’avoir cassé. Ni une, ni deux, le père de famille jugea bon d’empoigner Mia et de l’enfermer dans sa chambre. Entre le moment où celui-ci avait eu la merveilleuse idée de l’attraper par surprise par le bras en lui hurlant dessus, et le moment où il l’avait traîné dans sa chambre, Mia fit une crise spectaculaire. Pleurs, cris, gestes agressifs pour se débattre de peur de se faire frapper… Avant de le mordre jusqu’au sang lorsque celui-ci tenta de l’empêcher de quitter sa chambre au moment de refermer la porte. Hors de question de se retrouver enfermée ici, car qui sait combien de temps elle serait restée seule ici ? Son père l’ayant déjà punie dans sa chambre et laissée une journée complète, dans le noir, sans eau, ni le droit d’aller aux toilettes. Plus jamais. Alors elle avait tenté de se défendre, comme une gamine de quatre ans incapable de gérer ses émotions et ses traumatismes. Et c’est ainsi qu’elle fut contrainte de retourner en foyer.
L’avantage d’être jeune, c’est que vous avez plus de chances de retrouver une famille d’accueil. Être dépendante, mignonne, silencieuse et sage étaient aussi des qualités non négligeables. Alors le système redonna une chance à Mia de trouver une famille. Sauf qu’à chaque fois, il s’agissait d’un multi-accueil. Cette quatrième fois ne fut pas l’exception. Trois autres enfants vivaient avec Mia, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle regrettait d’avoir mordu son premier père de substitution. Ne pas être la seule enfant fut un véritable calvaire pour elle, même pour une gamine de cinq ans. Pas de pitié pour les faibles, et Mia, elle était faible. En carence affective, habituée à la violence, à baisser les yeux, à dire ‘oui’ pour ne pas se faire frapper. On lui demandait de s’asseoir, elle s’asseyait, d’aller se coucher, elle se couchait. Vous la posiez à un endroit, elle ne bougeait pas, même si on ne lui avait pas dit de rester plantée là... Aucune résistance, aucune objection. La plante verte. Vous l’avez deviné, il s’agissait bel et bien du gentil surnom attribué par les plus grands de la maison. Les enfants sont cruels. Encore plus lorsqu’ils sont issus de familles dysfonctionnelles, ou qu’ils n’ont jamais connu que les foyers et les rivalités en tous genres qu’on y trouve.
L’adaptation fut difficile, la cohabitation encore plus. Mia était la cible de gestes perçus comme des chamailleries, des enfantillages par les parents de la famille d’accueil. Des affaires qui disparaissaient, cassées, déchirées, jetées sous la pluie… Déjà qu’elle n’avait pas grand-chose, voilà que tout le monde s’était passé le mot pour lui détruire le peu de choses qu’elle possédait. Tout était bon pour lui faire des vacheries, à elle, cette gentille et pauvre fillette de six ans. Elle qui, malgré le fait d’avoir grandi dans un environnement toxique et violent, avait connu l’amour d’une mère, et d’un grand frère qui prenait son rôle très au sérieux en la protégeant, se retrouvait désormais trimballée entre le foyer et des familles d’accueil qui n’en avaient que faire d’elle. Finalement, s’il n’y avait pas de violence, il n’y avait pas d’amour non plus ? Mia aurait donné n’importe quoi pour retrouver les bras de sa mère, son odeur, sa douceur… Et pour voir le sourire en coin de son grand frère, entendre son rire, et pour ses heures passées à jouer avec lui. Si elle avait pu, elle aurait accepté de reprendre des coups et aurait même tendu l’autre joue si cela lui permettait de revoir sa famille. Et peut-être même que dans cette réalité là, elle aurait été plus âgée et aurait réussi à donner à sa mère la force de partir avant qu’un drame ne se produise. Qui sait. En attendant, Mia s’endormait en pleurant, se demandant si Johann allait bien, et avec la peur qu’il ne finisse par l’oublier… Alors, avec toute la ferveur des croyants lorsqu’ils joignent les mains pour s’adresser aux cieux, Mia imitait les adultes chez qui elle vivait, implorait en murmurant, sous la couette avant de dormir: « Pitié, Dieu. Fais que Johann ne m’oublie pas. Fais-lui penser à moi, sa petite sœur, Mia. Qu’il ne trouve pas une autre sœur. Pitié, fais qu’on se retrouve un jour et qu’il se souvienne de moi, et qu’il m’aime encore… Si tu peux lui faire passer un message ? Dis-lui que je l’aime et qu’il me manque. Merci. Amen. ».
Et comme l’enfant innocente et crédule qu’elle était, elle s’endormait en croyant dur comme fer que Dieu allait transmettre son message à Johann, et que son frère finirait par venir la chercher, la sauver de cet enfer, comme il l’avait toujours fait auparavant. Avec le temps, comprenant que tout cela ne servirait à rien, Mia décida d’essayer de retrouver son grand frère par ses propres moyens. Fugues après fugues, une fois en âge de comprendre que le temps n’aidant en rien ses blessures à se refermer, et que jamais elle ne pourrait vivre sans son frère, Mia fit tout pour retrouver Johann. Ce qui lui valut de se faire renvoyer en foyer, ses parents d’accueil ne supportant plus ses écarts de conduite et les problèmes qu’ils risquaient de s’attirer s’il lui arrivait quelque chose…
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Puis un jour, Johann a fêté sa dix-huitième année et comme il lui avait promis, il était venu la chercher. Ce poids qui s’était logé dans sa poitrine à la minute où elle avait vu la police devant leur maison s’était envolé à la seconde où elle l’avait aperçu dans la cour. Elle n’avait jamais couru aussi vite que depuis cette terrible nuit, Mia. Elle s’était jetée dans les bras de son grand frère, à tel point qu’un rire avait échappé à celui-ci. Elle ne serait plus jamais seule, livrée à elle-même. Rien ne pourrait plus jamais les séparer. À cette pensée, Mia se mit à pleurer, encore et encore. Elle avait mangé comme quatre, et avait passé la meilleure nuit de sa vie dans les bras de son grand frère, loin des inconnus, de la violence, des moqueries, et de l’indifférence.
Johann était jeune. Fraîchement majeur, il aurait pu enfin profiter de sa jeunesse ainsi que de son argent pour se payer une bonne thérapie disparaître, abandonner son ancienne vie difficile pour oublier et se reconstruire. Mais non. Il avait décidé de venir chercher Mia et de s’en occuper. De lui offrir un toit, de la nourriture, de l’affection, du soutien, de quoi se soigner, guérir ses maux, et étudier. Il l’avait emmené vivre en Australie sans réfléchir, parce que Mia était fascinée par les koalas et les kangourous depuis son plus jeune âge. Son rêve était d’en voir en vrai. Ni une, ni deux, les Geizsler s’envolaient pour l’Australie quelques semaines plus tard, laissant derrière eux la violence et les souffrances de leur passé, espérant pouvoir désormais vivre une vie normale et être heureux.
La vie à Brisbane semblait bien plus simple. Mia et Johann vivaient tous les deux, faisaient ce qu’ils voulaient, s’épanouissaient ensemble dans cette nouvelle vie. Si au départ, l’adaptation était peu difficile pour Mia, se retrouvant dans un pays très différent du sien, avec des gens parlant anglais, le fait de voir son frère à l’aise et heureux l’aidait à affronter toutes ses difficultés. Johann l’aidait comme il le pouvait avec ses devoirs. Il la conseillait, la consolait, l’écoutait jacasser pendant des heures lorsqu’elle lui racontait ses aventures à l’école et au collège. Johann avait, parait-il, pas mal d’argent, mais celui-ci n’étant pas illimité, il fallait travailler. Et une fois en âge de faire de même, Mia participa pour ne pas être un fardeau pour son frère, très tôt consciente des sacrifices qu’il faisait pour pouvoir l’élever décemment et lui offrir tout ce qu’il n’avait pas eu à son âge. Une éducation saine, entre autres. Alors elle travaillait dur en cours, faisait tout pour faire partie des meilleurs de sa classe. Il lui arrivait de se réveiller lorsque sa tête cognait son bureau, ou bien même de se faire réveiller par Johann en pleine révisions. Son frère lui mettait tout sauf la pression, mais craignant de le décevoir et qu’il ne l’abandonne, Mia trimait sans relâche pour le rendre fier. Parce que oui, malgré les progrès des dernières années, la jeune fille souffrait de maux dont elle ne parlait que très peu. Encore incapable de faire son introspection complète en pleine adolescence, elle était rongée par des peurs et torturée par des pensées dont elle peinait à se débarrasser. Peur de décevoir son frère, peur qu’il ne veuille plus s’occuper d’elle, peur de ne pas être assez bien, peur qu’il lui en veuille d’échouer, l’angoisse de mal faire, cette peur qu’il ne finisse par la détester comme son père la détestait… Parce qu’au fond, il avait bien une raison de la détester Mia, non ? Tant de peurs et de questions… Même lorsque son Johann essayait de la rassurer, ses craintes revenaient au moindre faux pas, à la moindre chose qu’elle n’aurait pas fait parfaitement. Son bagage émotionnel devait à peu près être aussi grand que l’Australie, alors autant dire que pour l’alléger, il allait lui falloir des années et des années de thérapie.
Par chance, la vie avec Johann était légère, drôle, douce. La vie était belle. Et Dieu sait que Mia lui était éternellement reconnaissante, et qu’elle l’aimait plus que tout. Elle ne souhaitait qu’une chose : que les choses restent comme elles étaient. Qu’ils habitent ensemble pour toujours, qu’ils continuent leurs soirées jeux vidéos jusqu’à pas d’heures, les samedis pizza, les canulars téléphoniques, les fous rires devant des films débiles, les défis stupides… Bref, que leur vie ressemble éternellement à ça.
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Voilà que tout juste majeure, fraîchement diplômée et prête à se lancer dans ses études, que Johann s’apprêtait à la laisser, là, toute seule. « On part la semaine prochaine. », Mia hocha la tête pour faire comprendre à son frère qu’elle avait entendu, s’efforçant de garder son sourire intact. Mais il la connaissait mieux que personne, Johann. Il lisait sa peine dans son regard. Et il voyait ses yeux se border de larmes. « On s’appellera, et on pourra se parler tous les jours tu sais ? », tenta Johann pour la rassurer en la voyant se renfermer comme une huître. « Si tu le dis. », et là, comme ça, Mia coupa court à la conversation pour aller s’enfermer dans la salle de bain. Son monde s’écroulait. Son frère la laissait tomber. Et en plus, il partait loin. Qu’est-ce qui lui assurait qu’il ne se plairait pas davantage à l’autre bout du pays, et qu’il ne partirait pas s’y installer définitivement après son road trip ? Elle ne pourrait pas le suivre. Elle ne se voyait pas tout recommencer ailleurs, ce serait trop dur. Et qui lui dit qu’il l’inviterait à venir là-bas, puisqu’il fuyait et comptait sûrement vivre loin, très loin d’elle. Il pensait sûrement qu’il en avait assez de rester avec sa sœur, et qu’il avait suffisamment perdu d’années de sa vie à s’occuper d’elle. Peut-être qu’elle ne valait pas tous ces sacrifices, finalement ? Qu’avait-elle fait de mal pour qu’il décide de partir, là, comme ça, sur un coup de tête ? Allaient-ils vraiment se parler souvent ? N’allait-il pas l’oublier, préférer sa vie sans elle ? Comment allait-elle pouvoir veiller sur lui, s’assurer que tout allait bien pour Johann si elle se trouvait à des centaines et des centaines de kilomètres de lui ? Et s’il faisait de mauvaises rencontres, et s’il lui arrivait quelque chose ?
La soirée avait été pénible. Tant de questions et d’angoisses qui tournaient dans sa tête sans oser en parler à son frère. Mia s’en voulait de réagir de la sorte, sachant à quel point elle était égoïste de penser à lui demander de rester, après tout ce qu’il avait fait pour elle. Mais son mécanisme de défense, dans ces moments-là, c’était de se murer dans le silence. Si d’ordinaire, Johann savait comment faire pour la faire parler, cette fois, le sentiment d’abandon et de presque trahison ne jouait pas en sa faveur. Et la culpabilité de Mia la rendait silencieuse, ne voulant pas dire tout cela à Johann de peur de passer pour la méchante, l’égoïste, la gamine capricieuse et émotive… Elle avait honte et refusait de parler. Alors dans la nuit, elle décida de lui écrire une lettre avant d’aller travailler. C’était souvent plus facile pour elle de vider son sac par écrit, et d’en parler ensuite de vive voix. Pas le courage d’affronter les réactions à chaud. Le soir, Johann et elle avaient discuté des heures durant de cette idée de road trip, d’aller jouer avec ses amis dans les bars… Il avait compris. Et Mia aussi, avait compris. A vrai dire, elle n’avait pas eu besoin de cette soirée pour comprendre les raisons de son départ. Il en avait besoin, et il avait le droit de faire ce qu’il voulait s’il pensait que ça le rendrait heureux.
Elle l’a laissé partir, le cœur serré, la gorge nouée. Une dernière étreinte, et un très autoritaire, les yeux dans les yeux, dans leur langue maternelle, « T’as intérêt à revenir, et en un seul morceau. Et surtout à me téléphoner, même si tu deviens célèbre et que t’es entouré de groupies. Fais attention à toi, Jo… Je t’aime. ». Elle s’était radoucie sur la fin, Mia. Pleurant comme une madeleine, ne s’autorisant à baisser la garde que face à son frère qui savait tout d’elle. Les nuits des deux prochains mois allaient être difficiles et pleines de larmes, mais elle s’y fera, Mia.
Si le premier mois avait été très très difficile moralement, l’emploi du temps chargé de Mia l’avait aidé à se changer les idées. Entre les études, les nouvelles rencontres, la vie à la fac, le travail en plus des cours, Mia avait beaucoup de choses à gérer. Ses études pour devenir agent de protection de l’enfance touchaient à des sujets extrêmement sensibles qu’elle connaissait très bien. C’est bien pour cela qu’elle avait décidé, malgré ce que tout cela pouvait déclencher en elle, de travailler dur pour faire ce métier, et essayer de changer les choses. Tenter d’être cet agent qui aiderait réellement les familles, les enfants. Qui ferait tout pour protéger ses êtres innocents, qui s’inquiéterait de leur sort, qui surveillerait scrupuleusement les familles pour placements, réaliserait des inspections surprises, accompagnerait les enfants et adolescents placés ou en voie de l’être… Bref, tout pour contrer ce système malade, gangréné par l’indifférence, le manque d’empathie, et l’incompétence. Elle s’engagerait à faire tout ce qu’on n’avait pas fait pour elle lorsqu’elle en avait besoin. Mia voulait aider, se rendre utile, monter en grade pour pouvoir faire avancer les choses. Pour cela, il fallait travailler dur, très dur. Prendre des spécialités en plus pour connaitre la loi sur le bout des doigts, tenter de suivre le plus de cours en psychologie pour savoir comment écouter, quoi dire, comment agir et conseiller les familles. Son implication et son rapport à ses études n’était pas toujours sain, ça, Mia en avait conscience. Elle se devait de réussir non seulement pour Johann, mais aussi pour elle-même, pour se prouver qu’elle méritait ses sacrifices, que sa mère n’était pas morte pour protéger une incapable, une faible. Et pour prouver que l’ordure qui avait tenté de la briser lorsqu’elle était petite n’y était pas parvenue, et qu’il avait eu tort : Mia n’était pas une erreur, une moins que rien.
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« Mia… », à peine le temps d’entendre la suite que Mia attrapa son sac, ses affaires, pour quitter brusquement son cours sans un mot. Quelque chose venait d’arriver à son frère. Rien qu’à la façon dont on avait prononcé son prénom, cette intonation, cette gorge serrée. Quelque chose clochait. Elle rappela l’ami de Johann sans même écouter le message. Il lui fallait une réponse : dans quel bled se trouvait son frère pour le rejoindre. C’était tout naturellement qu’elle avait tout laissé derrière elle, abandonné ses cours et sa vie à Brisbane pour une durée indéterminée. Rien d’autre n’avait d’importance. Johann était tombé dans le coma après un accident de moto. Tout ce que Mia craignait était arrivé : il avait bu et conduit. Et une foutue moto en plus. Une chance que la jeune femme soit non-violente, parce que c’était tout ce qu’il ne fallait pas faire, bordel. Est-ce qu’il avait seulement pensé à sa sœur avant de faire cette connerie ?? Pourquoi ces sacrifices, pour cette vie, pour tout foutre en l’air comme ça finalement ?? Mia était en colère, parce qu’elle ne savait pas si Johann allait se réveiller, et s’il le faisait, si elle retrouvait son frère d’avant ce drame. Evidemment, la jeune femme ne quitta pas son chevet, prenant sur ses économies pour dormir à l’hôtel tout proche de l’hôpital, afin de pouvoir tout de même aller se doucher et se reposer ailleurs que sur le fauteuil à côté de son lit lorsqu’il recevait des visites. Il était hors de question de le laisser seul, et le personnel médical avait beau lui dire qu’il fallait qu’elle se repose et qu’il ne lui arriverait rien durant son absence, Mia refusait de partir. Non. Personne ne les séparera à nouveau, encore moins durant un moment critique comme celui-ci. Elle ne commettra pas l’erreur de l’abandonner alors qu’il se trouvait dans le coma. Personne n’abandonnera plus jamais personne ici.
Un matin, après une semaine dans le coma, Johann, tel la belle au bois dormant, ouvrit les yeux. Le soulagement fut immense lorsqu’il prononça son prénom. Il arrivait à parler, et il se souvenait d’elle. Mia serra sa main qu’elle caressait en scrutant le moindre signe de détresse ou d’un quelconque souci, et, les larmes aux yeux, elle lui souffla en souriant « Tu es à l’hôpital, mais ça va aller. Je suis là, Jo… J'te laisserais pas tomber. Jamais. ». Après deux mois d’hospitalisation, Johann et Mia rentrèrent à Brisbane.
Le quotidien de la jeune femme en fut totalement bouleversé. Parce qu'il fallait désormais s'occuper de lui, en plus d'elle. Elle qui peinait à sortir la tête de l'eau depuis que la dépression l'avait frappée de plein fouet après s'être retrouvée seule, en proie au doute concernant ses études, la réalité du métier qu'elle souhaitait exercer, face à son passé et ses démons qui revenaient la hanter chaque nuit. Oui, la vie était difficile depuis plusieurs mois, mais Johann n'en savait rien. Il ignorait aussi qu'elle avait été voir son père, Mia. Son "père", qui ne l'était pas vraiment. Elle avait été le voir en Allemagne, en prison, pour essayer d'obtenir des réponses. Une tonne de 'pourquoi', de questions à lui poser, en espérant qu'avec le temps, cet enflure aurait eu des regrets ou aurait souhaité se racheter auprès des enfants Geiszler. Quelle ne fut pas sa surprise en réalisant qu'il n'avait pas changé. Il lui avait dit des choses horribles, l'avait, entre autres, accusée d'être une bâtarde responsable de la mort de sa mère. Que si elle n'était pas née, il ne serait rien arrivé à sa mère. Que son vrai père n'avait même pas voulu la rencontrer, la reconnaitre, et qu'il avait été bien aimable de l'accepter et de la nourrir. Et un flot d'insultes, à l'égard de sa mère et de son frère... De quoi lui faire regretter son voyage et le conseil de son psy de s'écouter et d'aller confronter son paternel pour essayer d'avancer. Un voyage de quarante-huit heures qui a enfoncé le clou et qui n'a fait que renforcer les doutes de Mia sur son existence et ses choix. Alors, après s’être pris une gigantesque gifle, elle avait tenté de commettre l’irréparable. Sans succès.
Johann ignorait tout cela, et c’était tout sauf le bon moment pour en parler. D'ailleurs, il n'y aurait sûrement jamais de bon moment pour évoquer cela. Elle ne voulait pas l'inquiéter et ne voulait pas en parler. Alors Mia se contentait de faire comme si tout allait bien. Il le fallait, parce qu’elle devait bien ça à son frère. Prendre soin de lui, lui accorder tout son temps pour lui donner le plus de chance possible de s’en tirer. Le faire travailler à la maison, lui donner des tâches simples à faire pour continuer la rééducation sans le fatiguer davantage… Tout en essayant de lui changer les idées, de prendre soin de lui sans l’accabler de reproches ni trop lui rappeler la gravité de sa condition. Garder espoir, rester optimiste, le rebooster lorsque certaines journées étaient plus difficiles que d’autres. La présence de son frère avait été, malgré les circonstances, bénéfique pour Mia qui remontait la pente en se rendant utile et en prenant soin de lui.
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« TU TRICHES, c'est pas possible d'avoir autant de veine ! Joue au loto, rends ta pauvre petite sœur riche au lieu de me mettre la misère comme ça, j'sais pas. », s'exclama la jeune femme en jetant ses cartes d'un air faussement agacé sur la table. Face au rire et à l'insolence de Johann, elle en profita pour lui jeter un ou deux bonbons en guise de vengeance. « Je vais me coucher. Tu me dégoûtes, tssss. », ajouta Mia en secouant la tête d'un air désapprobateur. Se relevant après avoir passé la soirée en tailleur, deux craquements plus tard, elle se redressa dans un râle grâcieux et digne d'un mammifère de trois tonnes, au moins. Elle fit un petit signe à son frère, avant de contourner péniblement le canapé en sentant les milliers de fourmis picoter ses membres inférieurs. Une fois derrière son frère, elle se pencha pour lui embrasser le sommet du crâne, avant de disparaitre dans sa chambre. Qu'est-ce qu'elle aimait passer ce genre de soirées, rien qu'avec son grand frère. Cela lui rappelait de bons souvenirs.
Maintenant, la vie est belle, la vie est douce. Mia est en vie, bientôt diplômée et entrera bientôt dans la vie active comme agent de protection de l'enfance, comme elle le souhaitait. Il lui tardait de se rendre utile, d'essayer de faire changer les choses, d'enfin aller sur le terrain. Elle avait peur, Mia. Peur de ce à quoi elle allait être confrontée, peur que ça fasse écho à sa propre souffrance. Mais elle avait fait du chemin depuis son arrivée à Brisbane, et elle espérait continuer à avancer et à devenir la femme que sa mère aurait voulu qu'elle devienne...
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( hard times )
Walking around with my little rain cloud hangin' over my head and it ain't coming down. Hit me with lightning, maybe I'll come alive
Dernière édition par Mia Geiszler le Mer 19 Juin - 1:53, édité 2 fois
Hanaë Wilson
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pronom irl : elle
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à contacter : le compte concerné
présence : Présente
âge : elle a à ce jour 31 ans et pas un cheveu blanc ! enfin, ça, c'est ce qu'elle veut bien faire croire. il lui a semblé en avoir vu un l'autre jour et ça l'angoisse ! des cheveux blancs à son âge, c'est juste pas possible. va falloir camoufler ça avant que d'autres ne poussent !
statut civil : célibataire, elle n'a pas encore trouvé chaussures à son pied. elle profite de la vie comme elle aime à le dire, même si l'horloge tourne et qu'il faudrait qu'elle trouve quelqu'un quand même. il est vrai, et elle ne l'avouera que sous la torture, aka des chatouilles, qu'elle a peut-être un petit quelque chose pour un certain ami. mais est-ce que la friendzone, c'est pas mieux que de gâcher cette si belle amitié ?
occupation : elle est assistante sociale et elle partage son temps entre son bureau, l'hôpital, la caserne ou bien le poste de police
adresse : au #103, sur Fortitude Valley, dans un appartement assez sympa. elle a pas à se plaindre, il est plutôt chouette, même si on peut toujours trouver mieux
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
warning : de part son boulot : violences, meurtres, blessures
infos rp : Tout dépend de l'inspiration. En règle générale, c'est entre 600 et 800 mots. Ca peut être plus, bien évidemment. Tout dépend de l'inspiration comme dit un peu plus tôt
les dialogues seront en darkblue (peut changer selon le design)
niveau réponse, assez aléatoire. J'peux pas dire à l'avance
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pronom irl : ielle
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à contacter : le compte concerné, comme ça, ... c'est simple & efficace.
présence : présent
âge : trente ans, paraît que c'est l'heure de faire le bilan car on vit la vie qu'on mérite à trente ans. pour lui, c'est surtout le choc de voir les autres fonder une famille, et s'endetter pour une maison.
statut civil : célibataire, il n'a pas le temps pour se lancer dans une relation amoureuse sérieuse. alors, on se contente de le voir butiner de fleurs en fleurs sans même chercher la perle rare.
occupation : chef d'orchestre & compositeur. il est désormais le vent frais au sein du queensland symphony orchestra
adresse : il vient d'emménager dans la colocation de noomi, à south-west
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
trigger : violences faites envers les animaux
warning : aucun en particulier - je modifie dès que ça arrivera
infos rp : 500 - 800 mots. j'écris à la troisième personne du singulier et au présent.
âge : 31 ans, aussi paumé qu'à la précédente décennie. se retrouve angoissé, celui qui laissait pourtant passer le temps avec philosophie. peut-être le poids des actes manqués et des regrets.
statut civil : célibataire, pourrit tout ce qu'il touche, y compris celui qu'il a considéré l'amour de sa vie. celui que la vie a remis sur son chemin, celui qu'il n'arrive pas à oublier, malgré les années.
occupation : gérant de sid'n'paul : restauration, réparation et vente d'instruments de musique. vit de sa passion, frustré pourtant, lui qui préfère jouer qu'entretenir.
adresse : 349 south bank & west end, juste au-dessus de sa boutique, avec thelma, sa petite staffie.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
trigger : hard no : inceste, pédophilie, viol. // selon comment c'est abordé : agression sexuelle, violences conjugales, grooming & relations avec gros écart d'âge. // on peut plus en discuter par mp.
warning : mort par coma éthylique, accident, infidélité, alcool, drogue.
infos rp : présence : quotidienne, réponses toutes les 2-3 semaines selon l'inspi. style rp : j'écris en il ; entre 400 et 1500 mots, selon le rp, l'inspi, etc. dialogues : en ff9900, français ou anglais.
disponibilités : pas de nouveau jeu pour le moment.
oh la petite geiszler, ça fait trop plaisir de voir ce pl tenté et j'ai hâte de voir ce que tu en feras ! le début est top déjà bienvenue à toi, hâte de vous lire, tu es entre d'excellentes mains avec johann & vu que sailor est l'ex de johann, c'est possible qu'ils se soient déjà croisés avec mia
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won't you leave all your fears at the edge of the world? i'll tell you again like i've told you before; i've been asleep so long, wasting away. tell me, would you pack up all your bags, stay true to north? you're the only one i'd do this for.
Theodore Korb
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âge : vingt-neuf années soufflées aux premières aurores de mai ; le temps qu’il voit filer entre ses doigts crispés, qui délite les cœurs plus qu’il ne les répare.
statut civil : célibataire par intermittence, sans cesse tour à tour propulsé et déçu des amourettes déchues. Quelques passions trop fulgurantes pour être retenues, l’amour comme une religion seulement pratiquée en secret – inclinaison clandestine pour le seul cœur qu'il ne devrait pas convoiter.
occupation : tatoueur — La peau comme prédilection, chair sur laquelle il trace les lignes volubiles que son esprit se plaît à imaginer.
adresse : fortitude valley — colocation fric-frac avec une journaliste bordélique et un cabot survolté.
intervention pnj : Non
pronom perso : il
trigger : injection de drogues, romantisation des relations toxiques, age gap 15+, grooming, agressions sexuelles.
infos rp : • 600-1600+ mots en général, en fonction du type de rp
• dialogues en français uniquement
• troisième personne du singulier
• temps de réponse fluctuant (souvent sous dix jours)
comme ça fait plaisir de voir la mini-geiszler par ici et le clan des berlinois s'agrandir hâte de voir ce que tu vas faire du personnage, mais le choix du fc est déjà un 10/10 !
Bienvenue par ici
Elias Federman
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pseudo : Percival
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pronom irl : Il / Lui
âge : Il est né le 03/08/1994. Il a 29 ans est en route pour la trentaine. Le jour de son anniversaire, il a bien l'intention de faire une méga-fête comme il les aime.
statut civil : Actuellement, célibataire, il a divorcé depuis le 15/03/2018. Il est le père d'une petite fille, prénommée Sarah, née le 23/01/2014 et résidant avec sa mère en Israël.
occupation : Elias est chanteur, auteur et compositeur. Son style musical est plutôt tourné vers la pop et le rock. Jusqu'à récemment, il a fait quelques boulots pour arrondir ses fins de mois.
infos rp : Entre 600 et 1200 mots selon l'inspiration et mon temps de disponibilité.
J'écris à la troisième personne du singulier, au passé.
Je peux répondre 1 à 3 fois par semaine, selon mon emploi du temps.
disponibilités : Plutôt disponible en semaine car j'ai souvent des week-ends hors de chez moi.
occupation : docteure en gender studies et enseignante-chercheuse à l'université.
adresse : fortitude valley, app. 206 en colocation.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : toute description détaillée d'inceste, de cruauté animale, de violences et agressions sexuelles, de maltraitance, d'automutilations et fausses couches.
la demi-sœur de Johann. avec Emily en plus. bienvenue parmi nous. je te réserve Emily pour 7 jours.
Taylor Quincey
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pseudo : spf (flora)
id card : luke hemmings x elina ♥ || ethereal (profil) ;; siren charms + kaleidoscopeminds @tumblr (signa)
pronom irl : elle
multicomptes : santiago (d.luna) ; jin (n.sebastian)
à contacter : le compte concerné
présence : présente
âge : lionceau du 23 juillet, il est âgé de 28 ans, sans trop se préoccuper de la trentaine qui approche. impassible face au passage du temps, ça ne l'atteint pas.
statut civil : célibataire en principe seulement, alors que le cœur a déjà été ravi par quelqu'un de très spécial pour lui. terrifié par l'idée de tout gâcher en assumant ce qu'il ressent, c'est dans le déni et quelques relations éphémères qu'il trouve refuge.
occupation : membre du groupe Little Anarchy, au chant et à la guitare. en pause depuis plus de deux ans, carrière menacée de tomber dans l'oubli, un nouvel essor semble possible grâce à un petit coup de pouce du label et le recrutement de Sasha.
adresse : 308 kangaroo point, maison sur les hauteurs de Brisbane. en coloc avec sa chienne, Leslie, et ses nombreux instruments.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il, lui
trigger : cruauté animale, agressions sexuelles, inceste, grooming/pédocriminalité + ne joue pas les scènes "hot".
warning : décès de proches, deuil, épilepsie, accident de surf/presque noyade, stalker & coming-out forcé.
infos rp : rythme chill et sans pression | 500 mots min, plus si je suis inspirée, je m'adapte | dialogues en #C3A86B
multicomptes : monroe (k. knightley) - josephine (f. allan) - roxane (s. shahi)
à contacter : sur le compte concerné.
présence : Présente.
âge : Trente-quatre ans.
statut civil : Adela a enchaîné les conquêtes, batifolé et n'a jamais su poursuivre une relation plus de quelques mois. Une aventure naissante avec Jacob alors que leur relation était interdite il y a encore quelques semaines. Elle s'épanouie dans ses bras malgré les réticences de certaines personnes de son entourage.
occupation : Infirmière en milieu carcéral.
adresse : #164 south bank & west end.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : violences animales, violences faites aux enfants. - à discuter.
warning : revenge porn, vengeance, deuil.
infos rp : entre 500 et 1000 mots.
rp à la troisième personne du singulier, au passé.
réponse rapide.
j'connais pas le fc, mais elle est trop cute. bienvenue
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(Should've stayed, were there signs, I ignored ? Can I help you, not to hurt, anymore ? We saw brilliance, when the world, was asleep There are things that we can have, but can't keep)
Mia Geiszler
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pseudo : polly.
id card : emily rudd (fassylover, sial, emilyruddbrasil)
pronom irl : elle.
présence : présente
âge : vingt-six ans. (︎, ︎, ︎)
statut civil : célibataire. elle est loin de vivre d'amour et d'eau fraîche.
occupation : agent de protection de l’enfance, orpheline placée après un drame familial, elle veut changer le système et faire en sorte que les enfants et adolescents qu'elle accompagnera ne vivent pas ce qu'elle a vécu.
adresse : un appart' au 496 SB&WE, avec plein de plantes. partout.
intervention pnj : Non
pronom perso : elle.
trigger : maltraitante animale, relations sexuelles (pas un trigger mais je ne souhaite juste pas les jouer)
warning : féminicide, violences familiales, dépression, anxiété, tentative de suicide
Ohh, quel accueil ! Merciiii beaucoup pour vos gentils mots
@Sailor Prescott Merci, c'est gentil . J'espère être à la hauteur ! Et je pense qu'ils se sont sûrement déjà croisés, oui. Il faudra qu'on papote toi et moi alors
âge : vingt-huit ans, née un quinze décembre 1995, en plein coeur de brisbane.
statut civil : célibataire. parce qu'elle a fini par briser le cœur de son ex-fiancé. cœur calciné. cœur cloisonné. elle ne cherche plus à aimer. faudrait-il encore qu'elle s'accepte comme elle est avant d'ouvrir son cœur.
occupation : ancienne cavalière professionnelle déchue de son statu quo d'étoile montante à la suite d'une chute. reconversion en tant qu'agente immobilière. choix par dépit. choix par défaut. tentative vaine de redorer son propre blason aux yeux d'un paternel déçu.
adresse : kangaroo point. un appartement, au numéro 045.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : pédocriminalité ; cruauté animale ; violence sexuelle (+on en parle en mp)
beth, elle se couche-tard pour se lever tôt. pas dû genre a avoir besoin de beaucoup de sommeil. sans doute un reste de l'hôpital et des nuits courtes des veilles de concours. elle mange toujours le matin, rarement à midi. prendra une collation vers quatre heures, si son ventre cri famine. depuis son accident, elle va faire du footing quatre fois par semaine et prend des cours de natation. pas question pour elle rester inactive. elle a retenté de monter à cheval, mais, elle se laisse trop facilement envahir par sa peur. quand elle ne trouve pas le sommeil, elle fait un footing sur la plage. elle ne conduit pas, bien qu'elle ait le permis. s'achètera peut-être un jour une voiture. se rend au boulot à pied, qu'il pleuve ou qu'il vente. ne fume qu'en soirée. quand l'alcool téléphone à la nicotine. ne boit que du café noir, jamais de thé. elle sent les orchidées et les roses. sa fleur préfère est l'hortensia. a rangé ses affaires et celles de raja dans une malle scellée dans son garage. n'a gardé que quelques photos, coupes et médailles dans son salon. elle parle quatre langues. l'anglais, l'allemand, le russe et le français. beth, avant son accident, était une téméraire. une battante. une amoureuse de la vie. depuis le jour tragique, elle est moins lumineuse. plus sombre. plus anxieuse. beth, elle a toujours été sensible, mais elle s'est renfermée. elle a cloisonné ses sentiments. par peur d'apparaître trop faible, trop fragile. ça la rend hautaine, presque froide, de tout masquer, tout le temps. beth, elle a des relations d'un jour, parfois de deux, jamais de plus. elle ne veut pas s'attacher. elle ne veut pas donner. elle a trop peur de faire des pots cassés. de perdre et de souffrir, encore.
MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
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pronom irl : she.
multicomptes : sam (gillepsie), stevie (mitchell), dexter (barnes), hunter (butler), noe (guerrero), zeke (allan white), renfield (poulter), bart (tømmeraas) & fred (claflin).
à contacter : tout dépend de la demande, un peu tous.
présence : (+/-) présente, tout dépend de l'EDT. irl avant tout
âge : princesse qui a entamé son quart de siècle sans aucun soucis, philosophie, hakuna matata
statut civil : elle tente de tourner la page, actuellement en couple avec un homme qui n'est pas lui.
occupation : elle vit de sa passion, la musique rythme sa vie depuis un moment. ingénieuse son au brisbane powerhouse.
intervention pnj : Je ne sais pas encore
pronom perso : she.
infos rp : ⇝ les mots varient en fonction de mon inspi, mini 500 ⇝ dialogues en français, ⇝ rps à la 2ème personne du singulier, au présent ⇝ fréquence de réponse variable (en fonction du temps & inspi) ⇝ code couleur : #ff6633.
I know it's ugly turning on the news. There's people fighting over point of view. Sometimes it's like there's nothing left to lose. And I don't know what to do. But I know it's better with you
Super choix de pl et que dire de ce face hâte d'en savoir plus, en tout cas tu es entre de bonnes mains. Bienvenue
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(All I know it's simple ain't it? Everything has changed) And all I feel in my stomach is butterflies. The beautiful kind, making up the lost time, Taking flight, making me feel right (...) And your eyes look like coming home.
Johann Geiszler
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ADMIN ☆ old wounds you got a little more to prove
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âge : trente-trois ans, ce n'est pour lui qu'un chiffre dont il n'a cure.
statut civil : en couple, il l'a rencontrée le trente-et-un décembre ; nouvel an, nouveau départ, nouvelle histoire.
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adresse : un bel appartement sur kangaroo point, rénové dans une vieille usine, moderne et vintage à la fois ; trop cher pour ses petits moyens, mais il l'a acheté avec l'argent qu'on lui a filé pour qu'il dégage du paysage de berlin, alors il s'est fait plaisir.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il.
trigger : torture animale, inceste. (+ pas particulièrement sensible, mais je ne joue pas les rp "sexe").
dfghjop la petite soeur avec emily en pluuuus bienvenue officiellement, bon courage pour ta fiche trop hâte de jouer avec toi
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You left me with doubt and cold
You were my closest friend. My strength when days go mad But I spent my time and shallow sheets. I should've seen your hand. I didn't see the signs, I was blinded by the lights And lost where I belong. I thought that we grow old, Give kids all bad advice. Now I'm alone.
Sasha Winchester
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id card : Zendaya + elina
pronom irl : elle
multicomptes : Elijah (B. Skarsgård) Sinead (K. Winnick) Noah (B. Holbrook) Noomi (Z. Kravitz) Elio (N. Simoes) Alarik (A. Skarsgård) Keith (G. Hedlund)
âge : 29 ans, encore un peu moins d'un an avant d'entrer dans une nouvelle décennie (08/08/94)
statut civil : Célibataire, Sasha est le genre de personne qui se lasse vite. Sa difficulté à s’attacher, sur le plan sentimental, ne l’aide pas vraiment à garder une relation bien longtemps. Si elle a déjà enchainé plusieurs relations amoureuses, elle n’est pas encore parvenue à tomber sur la perle rare capable de changer sa vision des choses. Les coups de cœur sont nombreux mais éphémères
occupation : Son travail de vétérinaire mis de côté, Sasha est à présent propulsée sur le devant de la scène, face à une notoriété naissante depuis qu'elle a rejoint le groupe Little Anarchy en tant que bassiste depuis décembre. Un rêve devenu réalité, qu'elle effleure du bout des doigts
adresse : #200, south bank & west end, appartement partagé avec ses deux meilleurs amis
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : Viol, inceste
warning : abandon maternel, claustrophobie
infos rp : * Minimum 400-500 mots mais ça peut vite monter, je m'adapte
* Dialogues en #AB6FC1
Emily est trop cute J'aime beaucoup ce qui se dégage du perso Bienvenue à toi
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(Bright lights) everywhere I go, I see my name in bright lights. If I keep it up I know that I could fly, I feel like it's a good life. and when I feel it most I feel like I could fly
Nora Mayfield
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MEMBRE ☆ old wounds you got a little more to prove
paper rings
messages : 178
rps : 5
pseudo : wildflower.
id card : sydney sweeney, (c) fassylover.
pronom irl : elle.
multicomptes : anastasia & flora.
à contacter : le personnage concerné.
âge : 26 ans. (19.12.1997)
statut civil : célibataire, un ex qui hante encore ses pensées. le cœur accroché à celui qu’elle a brisé par l'envie de voyager et de profiter de la vie. son grand amour sacrifié par ce besoin de sortir de sa zone de confort, crise existentielle en se perdant dans cette spirale. son cœur volage à enchaîner les nouvelles rencontres, tant d’effort pour l’oublier et pourtant elle n’est pas indifférente à celui qui lui a sauvé la vie.
occupation : apprentie pâtissière depuis que cette dame l’a prise sous son aile dans son café-pâtisserie et à ses heures perdues, elle est barmaid et chanteuse au starlight. nouveau départ, se tissant un chemin dans ce domaine où elle entrevoit la lumière après avoir renoncé à ses études et à sa carrière de surfeuse pro. l'étoile déchue des suites d’un accident qui a mis fin à sa carrière trop tôt, mais ça ne l'empêche pas d'avoir toujours la passion.
adresse : nouvelle maison dans le quartier branché à fortitude valley qu'elle partage avec ses colocs depuis quelques mois.
warning : famille dysfonctionnelle, abandon parental, dépression, décès d'un proche, cardiomyopathie, anxiété de performance, violence psychologique, accident de surf, noyade.
infos rp : environ 500 mots, tout dépend de l'inspiration. ~ le rp les week-ends, variable selon l'irl. ~ troisième personne du singulier.
(J'te retiens pas) J'te retiens pas parce que j'le sais déjà qu'on finit pas ensemble. Et si j'te rejoins tu t'en iras à contre-sens. Dis-moi pourquoi quand tu t'en vas mon appartement tremble. Et si j'te retiens tu m'mentiras me laissant en cendre. Dis-moi pourquoi j'suis encore là seule ici à t'attendre.
Mason Mayhart
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MEMBRE ☆ midnight love i'm not your consolation prize
paper rings
messages : 828
rps : 35
pseudo : day.light
id card : scott eastwood - day.light
pronom irl : elle
multicomptes : joy, poppy, tobby
à contacter : joy
présence : quand je peux
âge : trente-trois ans et toute ses dents
statut civil : célibataire jusqu'à preuve du contraire
occupation : photoreporter pour un journal local, travaillait pour une agence de presse avant
adresse : 533, west-end - appartement en rez de chaussé qu'il décore à peine
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
trigger : violences sur enfants/animaux
warning : guerre, blessure, amnésie, alzheimer
infos rp : je/il , répond quand je suis inspirée (mini une rep par semaine), pas de nombres de mots moyen
disponibilités : 1/3
- avery
- hanaë
en vrac : 5e enfant des mayhart - toujours plus ou moins vécu à Brisbane - a une staffy de 2 ans - fait de la photo depuis l'enfance - joue au rugby dans son temps libre
(ironic) it's a death row pardon two minutes too late and isn't it ironic... don't you think. it's like rain on your wedding day, it's a free ride when you've already paid, it's the good advice that you just didn't take and who would've thought... it figures
CODE BY DAY.LIGHT
courage avery :
Victoria Starkov
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MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
paper rings
messages : 2281
rps : 236
pseudo : bittrblue
id card : Hannah Dodd by starringnightavatars (ava) - andyet-i-smile (gifprofil) - code signa (awonaa) - cs (bittrblue)
pronom irl : Elle
multicomptes : callie, avery, esma, adelaïde, nils, mairead, taron, joan
à contacter : Vicky
présence : présente - tous les jours en général
âge : 28 années fêtées au milieu de l'hiver austral. Enfant lion, née à la fin juillet. (23/07)
statut civil : error not found en bug total, reboot nécessaire, coeur abîmé par la vie qui semble repartir de nouveau pour un chef d'orchestre. relation secrète au sein d'un même orchestre, ne pas ébruiter la passion, devient de plus en plus compliqué.
occupation : violoniste douce passion qui devenu son métier. la fierté d'être premier violon de l'orchestre symphonique de Brisbane. la fierté de jouer dans les rues ou les pubs de la ville et le plaisir de faire danser et vibrer les gens.
adresse : appartement en colocation avec son bodyguard de meilleur ami, Elijah + la ribambelle d'animaux qu'elle a ramené.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Elle
trigger : à discuter ensemble.
warning : épilepsie - mensonges
disponibilités : en cours :
elijah - simon - ruben - marcus - dora - bestmates
I'm a princess cut from marble, smoother than a storm And the scars that mark my body, they're silver and gold My blood is a flood of rubies, precious stones It keeps my veins hot, the fires find a home in me I move through town, I'm quiet like a fire And my necklace is of opal, I tie it and untie it
Zahra Hatem
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
âge : Trente-huit années qu’elle n’a pas vues passer et qui l’étouffent quand elle réalise qu’elle a tant loupé.
statut civil : Eternelle célibataire au cœur scellé.
occupation : Jongle entre la gestion de l’épicerie familiale, un joyeux bordel ouvert 7j/7 jusqu’à deux heures du matin, et ses cours du soir en sciences politiques.
adresse : Un petit appartement au #623 à south bank où elle ne passe que pour dormir, se laver et changer de vêtements. La plupart du temps, elle est chez son père.
infos rp : (longueur) Entre 500-1000 mots (rythme) Réponse rp tous les 7-10 jours environ, plus fréquemment pour les sms, etc. (écriture) 3ème personne du singulier, présent, dialogue en français (couleur dialogue) #C72C48
infos rp : Nb de mots : À partir de 350-400 mots, ça peut grimper jusqu'à + de 1000 mots quand je suis inspirée. Rythme : Plutôt lente au niveau des réponses, c'est variable en fonction de l'irl.
Dialogue en fr. Description à la troisième personne du singulier.
bienvenuuuue je valide le choix du fc ! ça match super bien avec le pl choisi en lisant le début de ta fiche, je suis certaine que Mia et Nola pourrait bien s'entendre ! Elles ont (malheureusement) quelques similitudes
Mia Geiszler
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
paper rings
messages : 21
rps : 1
pseudo : polly.
id card : emily rudd (fassylover, sial, emilyruddbrasil)
pronom irl : elle.
présence : présente
âge : vingt-six ans. (︎, ︎, ︎)
statut civil : célibataire. elle est loin de vivre d'amour et d'eau fraîche.
occupation : agent de protection de l’enfance, orpheline placée après un drame familial, elle veut changer le système et faire en sorte que les enfants et adolescents qu'elle accompagnera ne vivent pas ce qu'elle a vécu.
adresse : un appart' au 496 SB&WE, avec plein de plantes. partout.
intervention pnj : Non
pronom perso : elle.
trigger : maltraitante animale, relations sexuelles (pas un trigger mais je ne souhaite juste pas les jouer)
warning : féminicide, violences familiales, dépression, anxiété, tentative de suicide
âge : trente-trois ans, ce n'est pour lui qu'un chiffre dont il n'a cure.
statut civil : en couple, il l'a rencontrée le trente-et-un décembre ; nouvel an, nouveau départ, nouvelle histoire.
occupation : soigneur animalier au lone koala sanctuary. Il a enchainé les petits boulots avant de suivre une formation pour travailler là-bas et il ne regrette pas.
adresse : un bel appartement sur kangaroo point, rénové dans une vieille usine, moderne et vintage à la fois ; trop cher pour ses petits moyens, mais il l'a acheté avec l'argent qu'on lui a filé pour qu'il dégage du paysage de berlin, alors il s'est fait plaisir.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il.
trigger : torture animale, inceste. (+ pas particulièrement sensible, mais je ne joue pas les rp "sexe").
mooooh elle est trop parfaite Mia je suis trop triste de tout ce qu'il s'est passé quand Johann est parti la pauvre trop hâte de jouer avec toi
Tu as été ajouté·e dans le groupe qui correspond le mieux à ton personnage, c'est-à-dire ordinary love. Maintenant, passons aux choses sérieuses et essayons de te trouver l'amour.
astro-love La Balance séduit par son charme irrésistible. Douce et compréhensive, personne ne peut résister à sa gentillesse et à sa bonne humeur. Sauf que c’est une incurable indécise. Avec un Bélier, la Balance trouvera un partenaire complémentaire, ils seront instantanément attirés l’un par l’autre… Parfois aussi ils démarrent leur rencontre par une altercation : la franchise du Bélier peut choquer la Balance alors que celui-ci la trouve maniérée, mais ensuite ils se découvrent et s’apprécient de plus en plus. Au lit, c'est souvent le Bélier qui prend l'initiative, mais le plus souvent, bien qu'étranges, leurs rapports intimes sont paisibles. Méfiez vous du Capricorne, la Balance chaleureuse et sociable risque de trouver le Capricorne froid, distant peu loquace et sévère. A l’inverse, ce dernier peut la juger futile, volage, bavarde et capricieuse.
Parce que ça te fait une belle jambe, maintenant, on va quand même de te donner quelques petits coups de pouce, vraiment utiles, pour t'aider à te repérer sur le forum.
les bottins Puisque l'erreur est humaine, il se peut qu'on ait oublié de t'ajouter dans l'un des différents bottins du forum, alors n'hésite pas à aller jeter un coup d'œil par ici (cependant, merci de nous laisser le temps de vous recenser) :
s'intégrer au forum Maintenant, il va falloir inscrire ton personnage dans la vie du forum en lui trouvant des liens et des rps, pour ça, tu pourras jeter un coup d'œil aux liens suivants :
la vie sur le forum Pour finir, on te propose quelques liens pour faire ta vie sur le forum, rencontrer les autres et t'amuser, parce qu'on est là pour ça.
Voilà, maintenant, tout est dit, te voilà dans le game ! On espère que tu te plairas parmi nous ! Si jamais tu as besoin de quelque chose, n'hésite pas à contacter aux choix : harlan myers, dora oliveira ou scott reeves. Si tu as besoin de plus de conseils en astrologie, ne t'en fais pas, BHC a sa propre madame Irma, toujours présente pour tirer les cartes et lire ton avenir dans les étoiles.
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You left me with doubt and cold
You were my closest friend. My strength when days go mad But I spent my time and shallow sheets. I should've seen your hand. I didn't see the signs, I was blinded by the lights And lost where I belong. I thought that we grow old, Give kids all bad advice. Now I'm alone.
Accueil 
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avec Emily en plus. 
je te réserve Emily pour 7 jours. 
. J'espère être à la hauteur ! 
Bienvenue parmi nous. 
J'irai lire ta fiche, et on pourra sûrement se trouver un petit lien alors 
je suis trop triste de tout ce qu'il s'est passé quand Johann est parti 
