all over again (sahar)

Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
les rps libres
aucun rp libre
tcs en cours
valentine's day
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

 all over again (sahar)


Zahra Hatem
----------------------------------
MEMBRE ☆ ordinary love
we'll build our house in the trees
Zahra Hatem
paper rings
messages : 72
rps : 1
pseudo : utopiandelusion.
id card : Golshifteh Farahani (@Ellaenys)
pronom irl : Elle
multicomptes : Simon (F. Civil)
à contacter : Simon Gallagher
présence : Présente.
all over again (sahar) Bt4w
âge : Trente-huit années qu’elle n’a pas vues passer et qui l’étouffent quand elle réalise qu’elle a tant loupé.
statut civil : Eternelle célibataire au cœur scellé.
occupation : Jongle entre la gestion de l’épicerie familiale, un joyeux bordel ouvert 7j/7 jusqu’à deux heures du matin, et ses cours du soir en sciences politiques.
adresse : Un petit appartement au #623 à south bank où elle ne passe que pour dormir, se laver et changer de vêtements. La plupart du temps, elle est chez son père.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : violences sexuelles, violences animales, pédocriminalité.
warning : homophobie, racisme.
infos rp : (longueur) Entre 500-900 mots (rythme) Réponse rp tous les 7-10 jours environ, plus fréquemment pour les sms, etc. (écriture) 3ème personne du singulier, présent, dialogue en français (couleur dialogue) #C72C48


disponibilités : (en cours) sahar ♡ mairead ♡ ruben
présentation : présentation
blank space

· Dim 5 Mai - 22:28



- all over again -
@Sahar Hosseini
. . . . . . . . . . . . . . .


Les aiguilles abîmées de la vieille horloge indiquent vingt-et-une heure quarante cinq lorsque Zahra passe un dernier coup de chiffon humide sur la table de la cuisine et s’accorde enfin une seconde pour souffler et profiter du silence qui règne. Malgré une soirée plutôt calme en l'absence de sa petite sœur, elle n’a pas eu une seconde de répit. C’est souvent comme ça les dimanches soirs, avec les tâches ménagères de la semaine qui s’accumulent, Zahra passe le plus clair de son temps à frotter, laver, lancer les machines, étendre le linge et préparer quelques repas en avance pour les déjeuners de son père. Elle a souvent envie de tout envoyer chier, de passer un dimanche comme ceux de ses amis, de faire quelque chose qui lui plaît, pour une fois. Mais elle sait bien que si elle ne s’occupe pas de son père et de la maison, personne d’autre ne le fera. Mina est trop occupée par son travail et ses hobbies, quant à Leïla, elle est bien trop égoïste pour songer à entretenir la maison où elle vit pourtant encore. Le cliquetis de l’aiguille la ramène à la réalité et lui rappelle que le temps passe et avec lui, les heures qui la séparent de l’échéance de son premier devoir. Il y a bien des années qu’elle n’en a pas eu et ça la dépasse un peu. Au lycée, elle faisait toujours passer les cours avant tout, toujours investie et désireuse d’aller plus loin. Mais aujourd’hui tout est différent et elle ne peut s’empêcher de privilégier la vraie vie à ses rêves Zahra. De l’autre côté de la maison, elle aperçoit son père dans le fauteuil face à l’écran de télévision, les yeux à demi-ouverts. Un léger sourire moqueur fend son visage fatigué. Il semblerait que la voie soit libre pour se poser à son tour.

Comme pour libérer son esprit, Zahra passe les mains dans ses boucles pour les regrouper et les attacher en un chignon négligé. Elle ne prend pas vraiment la peine de vérifier le rendu, mais une chose est sûre, elle se sent plus légère et fin prête à affronter ses textes de droit. C’est en fouillant dans son sac à mains à la recherche de ses cahiers qu’elle aperçoit l’écran allumé de son téléphone portable et les nombreuses notifications qui s’y affichent. Un léger élan de panique l’envahit quand ses yeux remarquent les trois appels en absence de son employé et les quatre sms qui suivent. Pas de doute, ça n’annonce rien de bon. Un nouveau soupir s’échappe d’entre ses lèvres quand elle finit de lire les messages. Les yeux bloqués dans le vide, les fesses posées sur la chaise, elle semble se perdre quelques secondes, incapable de trouver la force de bouger. Il le faut pourtant, parce que même si elle n’a pas eu meilleur employé que lui depuis des années, ce n’est pas à lui de réparer seul les dégâts.

Sans attendre plus longtemps, l’iranienne enfile sa veste en jean sur son tee-shirt, attrape son sac et passe déposer un baiser sur le front de son père. L’épicerie n’étant qu’à une dizaine de minutes à pied de la maison familiale, Zahra se lance dans la nuit noire et profite du trajet pour envoyer un message à Sahar. Difficile de contenir un besoin fort de se plaindre de ce qui lui arrive et sans qu’elle ne l’admette, se justifier auprès de sa meilleure amie semble lui donner une raison légitime de ne pas rendre son devoir à temps. Une raison autre que celle d’avoir trop peur d’échouer dans cette nouvelle aventure qu’elle a choisie. Elle n’a pas le temps de lire la dernière réponse de Sahar que son attention se porte sur la vitrine brisée et les morceaux de verre qui jonchent le trottoir. Elle marmonne, jure en arabe et s’approche de la boutique pour voir les dégâts de plus près. Si le trou ne fait pas beaucoup plus d’une trentaine de centimètres de diamètre, ce n’est pas le cas de toutes les fissures qui l’entourent. Le regard dépité, elle finit par entrer dans l’épicerie et s’exaspère davantage face aux débris et à l’étagère cassée et les aliments renversés partout sur le sol. A la caisse, son employé semble soulagé de la voir et la salue, geste qu’elle lui rend aussitôt. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » demande-t-elle finalement. « Je ne sais pas, j’étais en train de passer le balais et d’un coup j’ai entendu un gros bruit et… j’ai vu plusieurs personnes partir en courant. Je n’ai pas vu leur tête, il faisait trop sombre. Désolé Zahra » Le voir si soucieux la désole. « Ne t’inquiètes pas, tu n’y es pour rien. Change toi et rentre, je vais nettoyer tout ça et fermer plus tôt. » Alors qu’il acquiesce et disparaît dans le fond de la boutique, la brune ôte sa veste et dépose ses affaires derrière la caisse. Bien qu’il reste plusieurs heures avant la fermeture officielle du magasin, elle retourne sans regret le panneau accroché à la porte, qui laisse désormais apparaître le mot Closed en lettres capitales. La porte fermée, elle s’avance lentement et frotte longuement son visage de fatigue et de dépit. Des bruits se font entendre dans la rue, puis c’est la porte qui s’ouvre dans un tintement de cloche. « Désolée mais on est ferm… » commence-t-elle en se tournant vers l’entrée, où elle aperçoit finalement la silhouette de sa meilleure amie. « Je t’avais dit de pas venir »

made by rivendell.



_________________
    and in our silences we hide the loudest words.
Revenir en haut Aller en bas
Sahar Hosseini
----------------------------------
MEMBRE ☆ midnight love
i'm not your consolation prize
Sahar Hosseini
paper rings
messages : 552
rps : 115
pseudo : Malo
id card : Sepideh Moafi (Elina)
pronom irl : Elle
multicomptes : yaël saunders, bianca almeida, ally hurley, valentina lorenzi, marlon o'connor, delilah winchester
à contacter : Yaël Saunders
présence : Présente
all over again (sahar) Ojhm
âge : 38 ans. Sahar est née le 28 novembre 1985.
statut civil : Célibataire, sans enfant. L'engagement en amour, très peu pour elle. Et des enfants, elle n'en veut pas.
occupation : Propriétaire de la Hope of Shades Art Gallery sur south bank & west end. Sahar aime dénicher de nouveaux artistes et exposer ceux issus des minorités que les autres galeries jugent comme n'étant pas prêts.
adresse : Un appartement haut perché qui dispose de tout le confort nécessaire et d'une vue imprenable sur le cœur de ville et la Brisbane River situé au #66 central business district.

intervention pnj : Oui
pronom perso : Elle
trigger : à discuter ensemble
warning : Jeux d'argent, relations familiales conflictuelles
infos rp : ± 500/1000 mots ⋄ ≈ 10/15 jours ⋄ #6d9a40
disponibilités : disponibleLutherIsanaSineadCharlieMeganZahraMeganAdelaïdeyou?
en vrac : all over again (sahar) 6c9h
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
blank space

· Dim 12 Mai - 19:21

All over again

@Zahra Hatem & @Sahar Hosseini


Épicerie Hatem (south bank)dimanche 12 mai 2024‎‎ ‎›‎ ‎‎22:20‎

Depuis combien de temps Henry, Sahar et Maryam ne s’étaient-ils pas retrouvés juste tous les trois ? Trop longtemps pour que l’aînée de la fratrie Hosseini soit en capacité de donner une réponse, même approximative, qui ne la fasse pas rougir. Avec des vies qui défilent à cent à l’heure, accorder leurs emplois du temps n’est jamais une tâche aisée. Pourtant, à chaque fois qu’ils se retrouvent, le constat est le même : ils ont besoin de ces moments ensemble. Il n’y a que de cette façon qu’ils se ressourcent réellement et qu’ils chérissent cette chance qui leur est donnée de former une famille unie et aimante. Le frère et la sœur sont ainsi restés jusqu’au début de soirée chez leur mère, à manger beaucoup, à feuilleter longuement de vieux albums photos et à admirer passionnément ses deux derniers tableaux. Si Sahar a, une nouvelle fois, évoqué son envie d'exposer sa mère à la galerie, celle-ci lui a encore opposé un refus catégorique. Son art appartient à sa vie d'avant et peindre n'est aujourd'hui rien d'autre qu'un passe-temps. Une phrase préparée à l'avance, taillée sur mesure, que Maryam a encore dit à sa fille qui n'en croit toujours pas un mot. Cette réponse, Sahar l'a toujours refusée, estimant que sa mère prive les autres de son talent. Tout cela à cause de son connard de père. La mâchoire serrée, le corps tendu, Sahar n'est parvenue à se calmer qu'à l'issue de longues minutes, grâce à la douceur de sa mère et aux bêtises répétées de son petit frère. C'est finalement le cœur léger et les bras remplis de pâtisseries orientales que la trentenaire a rejoint son appartement pour finir cette journée tout en étant accompagnée.

La confirmation trouvée auprès de Megan que celle-ci viendrait bien la rejoindre dans le courant de la soirée, Sahar s'affaire à ranger son chez elle avant de se préparer à sa venue. Sans trop savoir pourquoi ses mains se saisissent du lisseur dès sa sortie de la douche : elle dit adieu à ses boucles pour les prochaines heures avant de choisir avec soin sa lingerie - parfaitement au fait de la manière dont se terminera cette soirée. Puis, pendant que le vin s'aère dans la carafe, Sahar dispose joliment les pâtisseries de sa mère dans des plats et allume des bougies qu'elle dispose sur la table basse. Ses missions accomplies, elle finit par prendre place sur le canapé pour se perdre sur Instagram.

Elle épluche le compte d'un artiste quand la bulle de sa conversation avec Zahra la sort de son occupation première. Il ne lui faut que quelques secondes pour prendre connaissance des nouvelles mésaventures de sa meilleure amie mais, aussi et surtout, pour qu'elle décide d'un claquement de doigts de mettre fin à ses projets du soir-même. En même temps qu'elle échange quelques messages avec Zahra, Sahar souffle sur les bougies pour les éteindre et attrape les clés de son Range Rover pour quitter rapidement le quartier de Central Business District et rejoindre celui de South Bank.

Préoccupée par cette nouvelle attaque, Sahar en oublie tout le reste. La mauvaise amante qu'elle fait en va même jusqu'à omettre de prévenir Megan de sa soudaine indisponibilité. D'ailleurs, son esprit reste focalisé sur ce qui lui est présenté, alors que sous ses yeux s'affiche la vitrine cassée de l'épicerie Hatem. Son véhicule est rapidement stationné dans la rue et déjà Sahar parcourt les quelques mètres qui la séparent du lieu où se trouve son amie. Ne se préoccupant pas de l'écriteau qui indique que le lieu est fermé, la galeriste pousse la porte et pénètre à l'intérieur. À l'exception de la présence de Zahra, le lieu est désert. Elle s'est d'ailleurs toujours questionnée sur la rentabilité de l'épicerie la nuit. Ne serait-ce pas plus judicieux de la fermer ? Les ventes nocturnes couvrent-elles les charges et le salaire de l'employé ? Ce n'est pas l'heure de s'arrêter sur ces questions ; pas alors que la voix de Zahra se fait entendre dans une fausse remontrance.

- Et moi je t'ai dit que je venais.

Point. Cela ne donne pas lieu à discussion. D'autant que lorsque Sahar a décidé quelque chose, il en faut beaucoup pour la faire changer d'avis. Elle ne tarde pas à s'avancer vers sa meilleure amie pour lui offrir une étreinte réconfortante, avant de se retourner vers les dégâts. Les débris de verre jonchent le sol et c'est un soupir las qui passe les lèvres de l'iranienne.

-  Je suppose qu'une fois encore, ton employé n'a rien vu. Et comme d'hab, aucun habitant du quartier ne se mouillera, prend-elle la parole en relevant les manches de sa veste blaser, parée à prêter main forte à son amie. Ton as pensé à ce que je t'ai dit ? Faire installer un système de vidéo surveillance ?

_________________
s  e  t     y  o  u  r  s  e  l  f      f  r  e  e
let every breath you lose  uncover you set  yourself free from what  arrests you
Revenir en haut Aller en bas
all over again (sahar)

BROKEN HEARTS CLUB. :: 

brisbane, australie

 :: 

south bank & west end